ramakrishna
Râmakrishna: La douceur de Dieu
936.- Tout se ramène en réalité à ceci, qu'il faut L'aimer et goûter Sa douceur. Il est la sève sucrée et l'adorateur est celui qui la déguste. Il est le lotus et le dévot est l'abeille qui boit le nectar dans le lotus.
De même que l'adorateur ne peut vivre sans Dieu, de même Dieu ne peut Se passer d'adorateurs. Alors, c'est le dévot qui devient la sève et c'est Dieu qui la déguste; le dévot devient le lotus et Dieu devient l'abeille. Il est devenu doux pour goûter Sa propre douceur; c'est l'explication du divin Jeu de Krishna et de Râdhâ*.
Râmakrishna
In: Jean Hébert, L'Enseignement de Râmakrishna. Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1942.
NDLR:
Radha-Krishna (IAST rādhā-kṛṣṇa, Sanskrit : राधा कृष्ण) est la forme combinée du dieu hindou Krishna et de sa principale consort et shakti Radha. Ils sont considérés comme les réalités féminines et masculines de Dieu, dans plusieurs traditions krishnaïtes du vaishnavisme.
Dans le krishnaïsme, Krishna est appelé Svayam Bhagavan et Radha est illustrée comme la puissance primordiale des trois principales puissances de Dieu, Hladini (immense félicité spirituelle), Sandhini (éternité) et Samvit (conscience existentielle), dont Radha est l'incarnation du sentiment d'amour envers Krishna (Hladini).
Avec Krishna, Radha est reconnue comme la Déesse Suprême. On dit que Krishna n'est rassasié que par le service dévotionnel dans la servitude amoureuse, personnifiée par Radha. De nombreux dévots la vénèrent pour atteindre Krishna par son intermédiaire. Radha est également décrite comme étant Krishna lui-même, divisé en deux pour les besoins de son plaisir. Selon les écritures, Radha est considérée comme l'incarnation complète de Mahalakshmi.
On croit que Krishna enchante le monde, mais que Radha l'enchante également. C'est pourquoi elle est la déesse suprême de tous, et ensemble, ils sont appelés Radha-Krishna. Dans de nombreuses sections Vaishnava, Radha Krishna est souvent identifiée comme les avatars de Lakshmi Narayan.
Râmakrishna: L'amour de Dieu l'emporte sur l'obéissance aux supérieurs
Rama est représenté à la peau bleue, portant un arc tendu avec un carquois rempli de flèches sur son dos et une seule flèche dans sa main droite. Sur papier européen vergé et marqué à l'eau avec une fleur de lys. Il s'agit d'un autre tableau de la série daté de 1816. Peint en Inde du Sud (probablement Thanjavur ou Tiruchchirapalli).
770. - Il n'y a pas péché à désobéir, par amour pour Dieu, aux ordres de vos supérieurs. Bharata*, pour l'amour de Râma*, désobéit à Kaikeyî. Les gopis, par désir de voir Krishna, désobéirent à leurs maris. Pour l'amour de Dieu, Prahlâda désobéit à son père. Bali désobéit à son gourou, Shukrâchârya, pour plaire au seigneur, Vibhîshana désobéit à son frère aîné Râvana pour gagner la faveur de Râma.
Râmakrishna
* Râma est le septième avatar de Vishnou.
** Frère de Râma. Sa mère Kaikeyî voulait le faire couronner roi, mais il n'accepta de gouverner qu'au nom de son frère.
In: Jean Herbert et al., L'Enseignement de Râmakrishna, Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1942.
ANTIGONE, tragédie de Sophocle. Traduction nouvelle de Leconte de Lisle, 1877
http://theatre-classique.fr/pages/pdf/SOPHOCLE_ANTIGONE.pdf
NDLR:
Bharata (sanskrit : भरत, romanisé : Bharata) est un empereur légendaire de la littérature hindoue. Membre de la dynastie des Chandravamsha, il devient le Chakravarti (monarque universel) et est considéré comme l'ancêtre des Pandavas, des Kauravas, de Brihadhrata et de Jarasandha. Les Bhāratas, une importante tribu historique mentionnée dans le Rigveda[6], sont considérés dans l'hindouisme comme les descendants de Bharata.
La légende de Bharata figure dans l'Adi Parva du Mahabharata, où il est mentionné comme le fils de Dushyanta et de Shakuntala. L'histoire de ses parents et de sa naissance est relatée dans la célèbre pièce de Kalidasa, Abhijñānashākuntala.
Selon la tradition populaire, Bhārata, le nom traditionnel du sous-continent indien, porte le nom de Bharata.
De nombreuses représentations l'appellent Digvijaya Chakravartin Samrāj Sarvadamana Bharata (sanskrit : दिग्विजय-चक्रवर्तिन्-सम्राज्-सर्वदमन भरत, romanisé : digvijaya-cakravartin-samrāj-sarvadamana bharata, littéralement : "Le Bharata conquérant du monde"). 'Le Bharata conquérant du monde, qui est victorieux où qu'il aille, dont les roues du char tournent toujours, qui règne sur les rois' ; prononciation sanskrite : [d̪ɪg.ʋɪ.dʑɐˈjɐ tɕɐk.ɾɐ.ʋɐɾˈt̪ɪn̪ s̪ɐmˈɾɑːdʑ s̪ɐɾ.ʋɐ.d̪ɐ.mɐˈn̪ɐ bʰɐ.ɾɐˈt̪ɐ]).
Kalki et Devadatta, restaurateurs de l'ordre divin dans le monde
Kalki, dixième et dernier avatar de Vishnou, et son cheval blanc Devadatta, qui viendront rétablir le règne de l'amour, de la vertu et de la justice à la fin du Kali Yuga, ou Âge de Fer.
934.- Dans le Kali-yuga, trois jours d'intense désir pour la vision de Dieu suffisent à un homme pour obtenir la grâce divine.
Râmakrishna
In: Jean Hébert, L'Enseignement de Râmakrishna. Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1942.
Râmakrishna: Dayâ et Mâyâ
49.- Quelle différence y a-t-il entre la charité (Dayâ) et l'amour de soi-même (Mâyâ) ? La charité est l'amour qui s'étend à tous et ne se limite pas à nous-même, à notre famille, notre secte, notre pays. Cultivez-la, car elle nous élève et nous conduit vers Dieu. L'amour égoïste pour soi-même, sa famille, sa secte ou son pays est destructeur de l'âme et fait tomber l'homme.
650.- Mâyâ, c'est l'attachement que l'on porte à sa parenté: père, mère, frère, sœur, femme, enfants et cousins. L'amour qui s'étend également à toutes les créatures se nomme Dayâ. Il vient de la connaissance du fait que Dieu existe en tous.
Râmakrishna (1836-1886)
In: Jean Herbert et al. L'Enseignement de Râmakrishna. Albin Michel, Spiritualités vivantes, 1942.
Râmakrishna: Voir le propriétaire du jardin
1625.- Les gens ont envie de voir les beautés du monde, la femme, etc. Ils ne désirent pas voir le Seigneur qui a créé le monde. Presque tous se laissent prendre au jardin et aux images qui représentent des fées. Peu désirent voir le propriétaire du jardin et celui qui a fait les images. Les femmes sont les fées et elles forment la Mâyâ attrayante. Les femmes et Mâyâ ne font qu'un. La Mâyâ en forme d'ignorance (Avidyâ-Mâyâ) est comme le serpent venimeux dont la morsure détruit l'intelligence de l'homme. Mais pour tous ceux qui voient en toutes les femmes des incarnations de la divine Mère de l'univers, chaque femme est une de ces messagères.
Râmakrishna (1836-1886)
In: Jean Herbert et al., L'Enseignement de Râmakrishna, Albin Michel, Spiritualités vivantes, 1942.
Râmakrishna: Dayâ et Mâyâ
649.- Quelle différence y a-t-il entre la charité (Dayâ) et l'amour de soi-même (Mâyâ) ? La charité est l'amour qui s'étend à tous et ne se limite pas à nous-même, à notre famille, notre secte, notre pays. Cultivez-la, car elle nous élève et nous conduit vers Dieu. L'amour égoïste pour soi-même, sa famille, sa secte ou son pays est destructeur de l'âme et fait tomber l'homme.
650.- Mâyâ, c'est l'attachement que l'on porte à sa parenté: père, mère, frère, sœur, femme, enfants et cousins. L'amour qui s'étend également à toutes les créatures se nomme Dayâ. Il vient de la connaissance du fait que Dieu existe en tous.
Râmakrishna (1836-1886)
In: Jean Herbert et al. L'Enseignement de Râmakrishna. Albin Michel, Spiritualités vivantes, 1942.
Râmakrishna: La patience
596.- La patience est la vertu la plus importante pour tous les hommes. Celui-là seul n'est pas détruit qui possède cette qualité. Dans l'alphabet bengali, aucune lettre ne se présente sous trois formes différentes, à l'exception de sha. Les trois différentes formes disent toutes trois la même chose: "Soyez patients ! "
Râmakrishna
In Jean Herbert et al. L'Enseignement de Râmakrishna. Albin Michel, Spiritualités vivantes, 1942.