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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

religion

Joyeux Noël et paix aux hommes de bonne volonté

25 Décembre 2020 , Rédigé par Le Rouge et le Blanc Publié dans #Religion

Notre-Dame de la Belle Verrière (Cathédrale de Chartres, France)

Notre-Dame de la Belle Verrière (Cathédrale de Chartres, France)

"La Naissance de Jésus", une miniature du Maître Hossein Behzad inspirée du récit évangélique des Trois mages perses

"La Naissance de Jésus", une miniature du Maître Hossein Behzad inspirée du récit évangélique des Trois mages perses

L'Iran adresse ses félicitations aux Chrétiens pour la fête de la naissance de Jésus:

 

"Téhéran (IRNA)- À l'occasion de la fête Noël, l'anniversaire de la naissance de Jésus-Christ, grand messager divin de paix et d'amour et le porteur de la promesse céleste du salut humain, nous adressons toutes nos félicitations les plus sincères à tous les chrétiens et croyants du monde, en particulier aux chers compatriotes chrétiens iraniens vivant en Iran ou à l'étranger.

Le chemin, la manière et la pensée de Jésus-Christ et de tous les prophètes divins sont liés au monothéisme, le pardon, l'égalité et la propagation de la paix et de l'amour. Jésus-Christ a éclaire la lumière du salut et de la libération et manifeste la bonté, la beauté et la béatitude pour toute l'humanité.

Dans ce 2021e anniversaire de la naissance de Jésus-Christ, nous espérons que La société humaine, en traversant la période difficile du coronavirus, qui est le reflet de la faiblesse de l'homme moderne devant la nature, pourra revenir plus qu'avant vers ses origines célestes, en s'appuyant sur la foi en Dieu, en vue de retrouver son l'esprit de gaieté et d'amour.

Le 25 décembre est inscrit au calendrier officiel d'Iran comme l'anniversaire de Jésus-Christ. Le Saint Coran a présenté, le fils de Marie, comme le Messie, le Messager de Dieu et l'incarnation de Sa parole. Les versets coraniques affirment que Jésus-Christ a annoncé l'arrivée du prophète Mohammad qui est né 622 ans après la naissance de Jésus. Le nom de Jésus est 45 fois répété dans les sourates du Saint Coran.

Jésus est également un prophète vénéré dans la littérature persane. Les expressions sur le thème de la prophétie de Jésus sont aussi très nombreuses dans l'art iranien."

Source: https://fr.irna.ir/news/84160891/Jésus-Christ-grand-messager-de-paix-et-d-amour

 

Message du Président de la République islamique d'Iran, M. Rohani:

https://fr.irna.ir/news/84160640/Le-Président-Rohani-félicite-les-dirigeants-mondiaux-à-l-occasion

Message du Président du Parlement Iranien, M. Mohammad Baqer Qalibaf

https://fr.irna.ir/news/84160735/Noël-2020-le-président-du-Parlement-iranien-félicite-ses-homologues

Message du ministre des Affaires étrangères de la République islamique d'Iran, M. Mohammad Javad Zarif et du chef d'état-major général des forces armées iraniennes, le général de division M. Mohamamd Baqeri: 

https://fr.irna.ir/news/84160454/Le-Chef-de-la-diplomatie-Javad-Zarif-et-le-général-de-division

Message de l'ambassadeur de la République islamique d'Iran en France, M. Bahram Qassemi: 

https://fr.irna.ir/news/84160725/Noël-2020-l-ambassadeur-d-Iran-à-Paris-souhaite-un-monde-exempt

 

"C'est aux pacifiques que la terre est promise. L'idée d'un nouveau nomos de la Terre ne se révèlera qu'à eux."

Carl Schmitt, préface au "Nomos de la Terre".

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Léon Tolstoï (1909): la religion

25 Décembre 2020 , Rédigé par Le Rouge et le Blanc Publié dans #Lettres, #Religion, #Russie

Léon Tolstoï à Iasnaïa Poliana », 1908, le premier portrait photographique en couleur en Russie.

Léon Tolstoï à Iasnaïa Poliana », 1908, le premier portrait photographique en couleur en Russie.

"La religion n’est pas une croyance établie une fois pour toutes, une croyance aux phénomènes surnaturels qui soi-disant se produisirent autrefois, ni la croyance à la nécessité de certaines prières et de certains rites. Elle n’est pas non plus, comme le pensent les savants, le reste des superstitions et de l’ignorance antiques, qu’il n’est, dans notre temps, d’aucune nécessité d’adapter dans la vie. La religion, c’est le rapport de l’Homme envers la vie éternelle, envers Dieu, rapport établi en accord avec la raison et la science contemporaine et qui seules poussent l’humanité en avant vers le but qui lui est assigné. 'L’âme humaine, c’est la lampe de Dieu', dit une sage expression hébraïque. L’homme est un animal faible, misérable, tant que dans son âme ne brûle pas la lumière de Dieu. Et quand cette lumière s’enflamme, et elle ne s’enflamme que dans l’âme éclairée par la religion, l’homme devient l’être le plus puissant au monde. Et il n’en peut être autrement, parce qu’alors ce n’est plus sa force qui agit en lui, mais celle de Dieu. Voilà ce qu’est la religion et en quoi consiste son essence."

Texte d'un enregistrement de Tolstoï, en français, en 1909, un an avant sa mort en 1910. Tolstoï maîtrisait le russe, l'anglais, l'allemand et le français.

Ecoutez ici la voix de Tolstoï: 

https://www.franceculture.fr/litterature/archive-exceptionnelle-leon-tolstoi-sur-dieu-en-1909

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Le Persan, langue diplomatique reliant deux grands pays: l'Iran et la France (IRNA)

22 Décembre 2020 , Rédigé par Le Rouge et le Blanc Publié dans #Art, #France, #Iran, #Lettres, #Philosophie, #Poésie, #Religion, #Histoire

"La gloire de l'Iran a toujours été sa culture."

Richard Nelson Frye, Greater Iran, xi.

Le Simorgh. Détail de la mosaïque de la madrasa Nadir Divanbeg au Liab-i-Khaouz, à Boukhara.

Le Simorgh. Détail de la mosaïque de la madrasa Nadir Divanbeg au Liab-i-Khaouz, à Boukhara.

Le Persan, langue diplomatique reliant deux grands pays: l'Iran et la France (IRNA)

Selon le rapport du mardi 22 décembre de l'IRNA, le Centre Franco-Iranien en partenariat avec le Centre Universitaire d’Etudes et de Recherches Iraniennes d’Alsace et l'Institut Culturel Negarestan-e Andicheh vient d'organiser le webinaire international "La langue persane, instrument du dialogue interculturel" en présence des experts iraniens et français et un nombre de passionnés des deux langues et des deux cultures.

Lors de son discours inaugural, Seyyed Alireza Khalili, président du Centre franco-iranien, tout en remerciant les participants et les conférenciers, a brossé un bref tableau sur les activités du centre et ses activités passées.

Le programme se poursuit avec une introduction à la langue de Ferdowsi (grand poète classique et épique iranien), ce grand patrimoine littéraire et culturel iranien.

Intervenant, Seyyed Vahid Yaghoubi, chercheur dans le domaine de la culture et de la littérature françaises et secrétaire scientifique de la réunion s’attarde à cette occasion sur l'importance de la langue et de la littérature persanes en tant que l’un des outils du dialogue interculturel.

Le persan en tant que langue diplomatique joue un rôle de premier plan dans les relations Irano-françaises

Le professeur Francis Richard, iranologue, éminent spécialiste des manuscrits français et ancien directeur du département d'art islamique du musée du Louvre à Paris, en réponse à une question sur les caractéristiques de la langue persane et la connaissance de la France avec cette langue se focalise sur l’histoire et les antécédents du persan en France.

Pour Francis Richard qui a été conservateur, de 1974 à 2003, au département des Manuscrits de la Bibliothèque nationale de France, le persan en tant que langue diplomatique joue également un rôle de premier plan dans les relations entre les deux pays.

Présent au rendez-vous, l'éminent professeur Bayk Baghban, professeur émérite à l'Université de Strasbourg en France et directeur du Centre universitaire alsacien d'études et de recherches iraniennes toujours en France, a souligné l'importance de découvrir les réalités de l’Iran avant de s’attarder sur la place de l’Iran et ses échanges avec l’Europe sur divers plans culturel, artistique, littéraire, religieux, scientifique et … et cela dans diverses époques et périodes.

Autre invité de marque, Farideh Alavi, Professeur de langue et de la littérature françaises à l'Université de Téhéran, a pris la parole en s’intéressant à l'importance de la traduction dans le domaine du dialogue interculturel. Elle évoque les poèmes d’un autre géant de la poésie persane, le sage Saadi*, maître de la poésie et de la prose moralisante qui plaident dans ses vers pour la compassion et la solidarité.

Autre invité d’honneur, Mohammad Ziar, poète, traducteur, professeur de la langue et de la littérature françaises et chef de la Faculté des langues étrangères de l'Université Azad de Téhéran, se penche dans son discours sur l'importance toujours de la traduction et en particulier des œuvres du grand poète classique iranien Hafez.

La réunion en ligne se termine avec une séance de questions-réponses.

Le Centre Franco-Iranien est une association créée en France en août 2016, ayant pour objectif d’approfondir et développer les relations franco-iraniennes dans l’ensemble des domaines (institutionnel, économique et commercial, culturel et artistique, sportif, universitaire, …) et d’œuvrer pour le renforcement des liens d’amitié entre les deux peuples iranien et français.

Le Centre Franco-Iranien a déjà organisé plusieurs webinaires axés sur la langue et la culture persanes mais aussi le cinéma iranien.

Source: https://fr.irna.ir/news/84158347/Le-Persan-la-langue-diplomatique-reliant-l-Iran-et-la-France

* Ndlr: https://fr.wikipedia.org/wiki/Saadi

 

Le Centre Franco-Iranien: https://www.france-iran.org/new-index

Pour en savoir plus sur la Perse et l'Iran, écoutez le professeur de philosophie Pierre Dortiguier:

1: De la Perse à l'Iran

https://www.youtube.com/watch?v=DJnbc7CcDtM

2: L'Iran- 1e partie

https://www.youtube.com/watch?v=RUJTEuWYtwE

3: L'Iran, suite et fin

https://www.youtube.com/watch?v=CzoZfE0g1mQ

http://pocombelles.over-blog.com/2020/03/pierre-dortiguier-le-modele-iranien.html

etc.

"C'EST la science qui augmente le mérite de l'homme, et non le faste, les honneurs, les biens, les richesses. Il faut se consumer à sa poursuite comme la bougie, car sans la science on ne peut connaître Dieu. S'appliquer à acquérir de l'instruction, c'est être prédestiné au bonheur. Le sage ambitionne la science dont le bazar est toujours fréquenté. Le devoir de t'instruire est pour toi un précepte obligatoire que Dieu t'a imposé, quand même, pour l'exécuter, il faudrait parcourir le monde. La science t'est nécessaire, tant pour le spirituel, que pour le temporel. Par elle, tout ce qui te concerne sera dans le plus heureux arrangement. Si tu te laisses diriger par l'intelligence, ne t'appliques qu'à étudier. C'est une négligence impardonnable que de ne rien savoir. Va, et tiens-toi fortement attaché au pan du manteau de la science ; tu seras conduit au palais de la stabilité."

Saadi (Muslih-ud-Din Mushrif ibn Abdullah): Pend-Nameh ou le Livre des Conseils, chapitre VII: De l'excellence de la science.)

 

"PUISQUE Dieu a comblé tous les désirs que tu as formés, pourquoi ton unique but n'est-il pas de rendre la justice ? Elle est l'ornement de la royauté ; pourquoi par elle ne pas fixer les incertitudes de ton cœur ? Ah ! si elle s'unit à toi pour gouverner ton empire, elle donnera à ton trône une stabilité que les efforts réunis de tes ennemis ne pourront détruire. Nouchirva exerça la justice ; aujourd'hui encore les peuples répètent son nom avec enthousiasme. Rends le monde heureux par les bienfaits de l'équité ; répands toutes tes faveurs sur les gens qui pratiquent cette vertu. La tranquillité d'un royaume est le résultat de la justice; c'est elle qui comble les vœux des sujets. Il n'y a pas de meilleur architecte au monde que la justice, car rien n'est au-dessus d'elle. Que peut-il t'arriver de plus heureux que d'avoir le nom de roi juste? Si tu veux la décoration du bonheur, ferme la porte de la tyrannie sur les habitants du monde. Ne refuse point tes bonnes grâces à tes sujets ; remplis les vœux de ceux qui veulent la justice."

Saadi (Muslih-ud-Din Mushrif ibn Abdullah): Pend-Nameh ou le Livre des Conseils, chapitre IX: de la justice

 

"LA tyrannie dévaste le monde, comme le vent destructeur de l'automne ravage un jardin délicieux. N'opprime jamais tes sujets, si tu veux que le soleil de ton empire ne décline point. Celui qui allume dans le monde le feu de l'oppression, arrachera aux hommes des plaintes et des gémissements. Ne tyrannise point le pauvre, car l'enfer sera, sans doute, la demeure des tyrans.

Si l'opprimé élève un soupir de son cœur, l'ardeur de ce soupir brûlant enflammera l'eau et la terre. Ne fais point d'injustice à l'infortuné privé de toute ressource, et pense enfin au réduit étroit du sépulcre. N'outrage point l'opprimé et ne méprise pas la vapeur des soupirs qui s'élèvent vers le ciel. Ne sois ni méchant ni sévère, de peur que la punition de Dieu ne vienne fondre sur toi à l'improviste.

Saadi (Muslih-ud-Din Mushrif ibn Abdullah): Pend-Nameh ou le Livre des Conseils, chapitre X: Censure de la tyrannie)."

 

"SI tu te diriges d'après la droiture, les hommes seront tes amis. Le sage ne détourne point la tête de la pratique de cette vertu qui donne à la réputation je ne sais quoi de sublime. Si ton naturel est la droiture, puissent mille éloges être consacrés à ton heureux penchant ! Si tu aides la barque de ton esprit du souffle de la droiture, semblable au zéphyr du matin, tu atteindras le rivage loin des ténèbres de l'ignorance. Garde-toi de ne rien faire que selon la droiture ; car la main droite a la prééminence sur la gauche. Rien au monde n'est meilleur que la droiture ; il n'y a pas d'épines à son rosier. Comment celui qui n'agit pas conformément aux règles qu'elle prescrit sera-t-il acquitté au jour du jugement? Rien de plus préjudiciable que de manquer de droiture; c'est par-là que la réputation la mieux établie perd tout son prix."

Saadi (Muslih-ud-Din Mushrif ibn Abdullah): Pend-Nameh ou le Livre des Conseils, chapitre XVII: De la droiture).

 

Source: http://remacle.org/bloodwolf/arabe/sadi/conseils.htm

http://remacle.org/bloodwolf/arabe/sadi/table.htm

 

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La famille Lefèvre, de Versailles, a un incroyable talent !

21 Décembre 2020 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Art, #France, #Musique, #religion

Le choeur de la famille Lefèvre, sur Youtube:

https://www.youtube.com/channel/UCfOrkvKdFsskfbfHFL4Df_w

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Vladimir Mozhegov : La civilisation entre Dieu et l’anti-dieu. (Club d'Izborsk, 9 décembre 2020)

9 Décembre 2020 , Rédigé par Le Rouge et le Blanc Publié dans #Arche russe, #Club d'Izborsk (Russie), #Philosophie, #Politique, #Religion, #Russie

Vladimir Mozhegov : La civilisation entre Dieu et l’anti-dieu.  (Club d'Izborsk, 9 décembre 2020)
Vladimir Mozhegov : La civilisation entre Dieu et l’anti-dieu.  (Club d'Izborsk, 9 décembre 2020)

Vladimir Mozhegov : La civilisation entre Dieu et l’anti-dieu.

 

9 décembre 2020

 

https://izborsk-club.ru/20344

 

 

Le nouveau livre de Vitaly Averyanov « Civilisation du déluge et de la guerre mondiale hybride », publié dans l'une des filiales de la maison d'édition « Algorithm », est une collection complète d'ouvrages de ces dernières années, réunis par un seul thème clé, qui est indiqué par le titre.

 

En effet, qu'est-ce que le monde moderne, sinon le monde aussi universel que l'obscure guerre (hybride) ? Le monde de l'information « inonde », dans lequel les restes de culture, de normes morales et de bon sens s'enfoncent ?

 

Et s'il n'est pas si difficile de le comprendre et de l'imaginer, il n'est pas facile de comprendre le chaos « hybride » du monde moderne. Le livre est appelé à y contribuer.

 

Vitaly Averyanov, célèbre philosophe et publiciste, l'un des fondateurs du « Club Izborsk » et de la « Doctrine russe », a non seulement une vision large de ce qui se passe, mais aussi une position fondamentale qui donne l'occasion de passer en revue les réalités du « Déluge » et d'évaluer si l'interview est sous forme de légèreté et de vivacité, ou - une étude analytique qui suggère la profondeur et la rigueur. Dans le livre d'Averyanov, une chose complète l'autre, créant (même si elle est quelque peu fragmentaire) une image holistique et convaincante.

 

Alors, qu'est-ce que la « Civilisation du déluge » ?

 

Ceci est décrit en détail dans le travail fondamental des experts du Club d'Izborsk, édité par V. Averyanov, « Arche russe. Une stratégie alternative pour le développement mondial ». L’ « Arche russe » est une antithèse de la « Civilisation du déluge », c'est le programme de sortie de l'enfer du mélange multiculturel, de la transhumanisation, de la « nouvelle normalité » et de la « nouvelle éthique », c'est, comme le dit Averyanov lui-même, « une alternative conceptuelle détaillée », le programme de « changement des changements eux-mêmes », en d'autres termes - le programme du salut.

 

L'un des chapitres centraux du livre (« La civilisation du déluge a déclenché une guerre hybride…") nous parle en détail du projet de civilisation de l'Arche à travers le prisme de la lutte qui est déjà en cours, malgré le fait que l'Arche elle-même n'a pas encore été construite, et que la Russie ne s'est pas réalisée en tant que telle.

 

Si « Les mondialistes construisent un monde de métropoles « monstrueuses », ... voyez l'espace futur divisé en immenses enclaves technocratiques et le « désert » qui les entoure, « zone d’aliénation", où l'excès ... une partie de l'humanité s'effacera progressivement, alors l'Arche russe "est caractérisée par l'idée d'une urbanisation locale de haute technologie ... Un manoir moderne confortable comme base pour un peuple composé de grandes familles ... Des gens avec un haut degré de complexité interne et une division fonctionnelle du travail … ». Ainsi, le domaine familial plus le relancé « à un nouveau niveau de communauté et d'art, zemstvo, auto-organisation coopérative des personnes », en fait, "une nouvelle manière sociale et corporative, une société de guildes, d'industries, d'ateliers - mais pas de clans" (après tout, à la tête des clans se trouvent des oligarques aliénés) - est la "formule de l'Arche" au niveau de la cellule élémentaire de la société.

 

Et, bien sûr, son développement : si "la civilisation du Déluge gonfle les craintes de catastrophe écologique comme un substitut du Jugement dernier - l'Arche doit remettre à sa place la valeur principale : la vie et le développement de l'homme ... Un homme qui donne naissance et élève des enfants ne verrouille pas l'énergie du flux de la vie, mais la laisse continuer, la reproduit, devenant un conducteur fertile de la vie.

 

Le noyau du futur nouveau système mondial capable de s'opposer à la « civilisation du déluge » et à sa « guerre hybride » est, selon V. Averyanov, l'Union des trois puissances - l'Inde, l'Iran et la Russie.

 

Ce ne sont là que quelques paradigmes de l’ « Arche ».

 

En détail et avec des chiffres convaincants en main, l'auteur sanctifie les réalités de la « guerre hybride », que la civilisation mène contre le monde traditionnel, particulièrement intensifiée en 2020 : la croissance des craintes de pandémie, la « dictature de la quarantaine », qui a fait s'effondrer les économies nationales de nombreux pays, et, en même temps, a fabuleusement enrichi les sociétés transnationales numériques.

 

Zuckerberg sur Facebook, Jeff Bezos sur Amazon, Gates et Balmer (Microsoft), Larry Page et Sergey Brin (Google), Bernard Arnault, qui possède tout un bouquet de marques européennes à la mode, sont devenus les leaders absolus pour gagner de l'argent sur la pandémie", note l'auteur. - François Pinault, qui vend des produits de luxe, se distingue des autres entreprises (on voit bien ce que les riches qui ont peur de faire chuter toutes les devises investissent maintenant - dans l'or, les bijoux, les antiquités). Bien qu'en chiffres absolus, la croissance des autres entreprises soit moindre, il existe aussi un secteur numérique dominant : le commerce en ligne et l'industrie informatique".

 

Au fait, à propos du chiffre - le plus important, du point de vue d'Averyanov, les armes de la « civilisation du déluge » et le front le plus important de la « guerre hybride ». L'année écoulée a clairement montré que nous entrons rapidement dans un monde de nouvelle grande censure et de « transformation rampante de l'espace illusoire de la liberté en un espace de totalitarisme éhonté de l’information » (le chapitre « La liberté de l'Internet s'est dégonflée »).

 

Un autre ouvrage clé présenté dans le livre, « Zéros d’éternité », porte la conversation à un niveau ontologique fondamental :

 

« La digitalosphère, avec son code binaire, se distingue comme un adversaire de la Trinité, l'Anti-Trinité. Après tout, le miracle de la descente du Saint-Esprit sur les apôtres s'est manifesté dans les langues de feu et dans le fait que les apôtres eux-mêmes ont soudainement parlé en des langues inconnues auparavant, de sorte que les étrangers qui sont venus chez eux les ont entendues et comprises - chacun dans sa propre langue. C'est ainsi que fonctionne le Saint-Esprit - il est compris et accepté par tous. Dans le monde numérique, c'est l'inverse : le code n'est incompréhensible pour aucun des non-initiés, le nom et la formule secrets du sort sont un chiffre entre les mains des élus… ».

 

C'est donc bien de cela qu'il s'agit en fin de compte : la lutte d'entités opposées, dont l'une prétend prendre la place de Dieu : « Dieu le Verbe est considéré par les digitalistes comme un gâchis. La Russie, en tant que confesseur de ce Dieu, est un bourreau du monde, un obstacle à son développement normal » ...

 

La lutte entre Dieu et l'anti-Dieu est le véritable sujet de conversation non seulement dans ce chapitre, mais aussi dans toute l'œuvre créative de Vitaly Averyanov. Et son nouveau livre révèle les réalités géopolitiques actuelles de cette guerre ontologique.

 

Traduit du russe par Le Rouge et le Blanc.

Vladimir Mozhegov : La civilisation entre Dieu et l’anti-dieu.  (Club d'Izborsk, 9 décembre 2020)

Le philosophe Vitaly Averyanov, vice-président du Club d'Izborsk, est interrogé sur son livre : La civilisation du déluge"

https://zavtra.ru/blogs/tcivilizatciya_potopa_i_mirovaya_gibridnaya_vojna

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Kirill Frolov : 8 décembre - 225ème anniversaire de la réunification de la Biélorussie occidentale avec la Russie (Club d'Izborsk, 7 décembre 2020)

8 Décembre 2020 , Rédigé par Le Rouge et le Blanc Publié dans #Club d'Izborsk (Russie), #Politique, #Religion, #Russie

Kirill Frolov : 8 décembre - 225ème anniversaire de la réunification de la Biélorussie occidentale avec la Russie  (Club d'Izborsk, 7 décembre 2020)

Kirill Frolov : 8 décembre - 225ème anniversaire de la réunification de la Biélorussie occidentale avec la Russie

 

7 décembre 2020

 

https://izborsk-club.ru/20299

 

 

En l'honneur de la grande date du 225e anniversaire de la réunification des terres de la Russie occidentale avec le reste de la Russie, "Guaido en jupe" Mme Tihanovskaya a publié une liste de son "Cabinet des ministres", composé de fanatiques de la Rzeczpospolita, de la thérapie de choc et des LGBT, Comme M. Alekhnovich - diplômé des écoles d'économie de Londres et de Varsovie, élève du "thérapeute en chocolat" Balcerowicz de Varsovie et Shparag - idéologue des LGBT et destruction de l'institut de la famille chrétienne traditionnelle en Russie blanche.

 

Ces fans du Commonwealth polono-lituanien, de la chocolatothérapie et des LGBT s'appellent eux-mêmes "l'intelligentsia biélorusse". Et elle essaie d'attirer l'attention de la Russie sur elle et de se faire passer pour une classe intellectuelle et politique éduquée dans la Russie blanche. Mais c'est de la fraude, ce sont des Polonais et des "Eurosodomites" "éduqués", et non pas l'intelligentsia orthodoxe russe occidentale de Belaya Rus, qui est également active dans l'intégration immédiate, la construction de l'État de l'Union avec la Russie, la défense de l'Église russe de Belaya Rus à cette époque, Alors que l'"intelligentsia du Commonwealth polono-lituanien" a déjà pleinement préparé l'annexion de la Russie blanche au patriarcat orthodoxe traître de Constantinople et l'union avec le Vatican, la véritable intelligentsia orthodoxe de Russie occidentale s'organise activement sur le plan politique au sein du parti "Mère patrie" et "Union". Les symboles, les bannières de cette véritable intelligentsia biélorusse et ouest-russe sont les figures du chef spirituel du patriarche biélorusse Exarque de Belaya Rus, le métropolite Veniamin, qui a apporté des amendements orthodoxes à la Constitution de toute la Russie, et du philosophe orthodoxe, chef de l'Union des citoyens orthodoxes de Belaya Rus Dmitry Kunitski de l'Institut de philosophie de l'Académie des sciences du Bélarus.

 

La Russie perdra la Russie blanche et verra les chars de l'OTAN près de Smolensk si elle transforme le soutien de l'élite spirituelle et intellectuelle susmentionnée de la Russie blanche en une minorité agressive imposante - "l'intelligentsia de la Rzeczpospolita".

 

Tikhanovskaya a publié la "liste du Cabinet" avec un cynisme particulier - au seuil du jour de la réunion de la Russie noire, historiquement nommée l'Ouest de la Biélorussie, avec la Russie. Quel genre de date est-ce ?

 

Le 24 novembre 1795, c'est-à-dire le 7 décembre dans un nouveau style, les États participant à la solution du problème du Commonwealth polono-lituanien ont défini leurs nouvelles frontières. Au même moment, un traité secret a été signé à Saint-Pétersbourg entre l'Autriche et la Russie, clairement hostile à la Prusse - sur l'assistance militaire au cas où la Prusse attaquerait l'un des États alliés.

 

En conséquence, la Russie a reçu des terres à l'est du Bug et de la ligne Nemirov-Grodno, d'une superficie totale de 120 000 kilomètres carrés et d'une population de 1,2 million de personnes. Pour la plupart, il s'agit de terres historiques russes arrachées à la Russie par la Pologne, où l'orthodoxie et l'identité russe ont été strictement réprimées.

 

Le roi Stanislav Auguste Poniatovski qui a été emmené à Grodno a démissionné, c'est-à-dire que la Russie noire a finalement fait partie de la Russie. Le territoire de l'empire russe est divisé en provinces (Courlande, Vilna et Grodno). L'empire russe a également reçu les terres du Grand-Duché de Lituanie, de la Russie et de la Zémaïtie occidentale de Volyn et une partie de la Russie de Holm avec une population d'environ 1 million 200 mille personnes.

 

La restitution des terres de la Russie occidentale à la Russie en 1795 est l'acte de réunion du peuple russe.

 

L'ancienne ville russe de Brest - symbole de la "résistance russe orthodoxe de l'Union et du "Commonwealth polono-lituanien" - faisait également partie de la province de Grodno à cette époque. Et le symbole de Brest est l'Afanasy (Filippovich) de l'hégémonie brestoise - lorsque ce jeune homme le plus instruit de Biélorussie a appris qu'il était un hégémoniste russe, que le chancelier lituanien Lev Sapega l'a utilisé contre la Russie, faisant du dirigeant fantoche de la Russie occupée un enseignant, Filippovich est devenu moine et a rejoint le tsar russe Mikhaïl Romanov, lui a parlé de la conspiration et de l'occupation préparée contre lui et la Russie.

 

Puis, de retour à Brest, il consacre sa vie à la lutte contre l'unia et pour la réunification de la Grande, Petite et Blanche Russie, devient l'inspirateur idéologique du soulèvement russe orthodoxe dirigé par Hetman Bogdan Khmelnitsky, pour lequel il est arrêté à trois reprises, soumis à de terribles tortures et finalement fusillé par les occupants.

 

Grodno est le centre historique de la Russie noire. Comme l'a écrit le remarquable culturologue russe moderne Vladimir Makhnach, personne ne se souvient déjà pourquoi la Russie occidentale a commencé à nommer la Russie noire. L'histoire de Grodno est l'histoire de la lutte du peuple russe orthodoxe pour son identité religieuse et nationale. À la suite de la réunion de 1795, Grodno a reçu comme gouverneurs des combattants aussi remarquables pour avoir libéré le peuple russe orthodoxe de l'oppression polonaise et catholique, que Michael Nikolaevich Muravyev-Vilensky et Peter Arkadievich Stolypin qui, pour avoir libéré l'oppression polonaise et catholique, a créé la curie russe lors des élections à la Douma d'État.

 

La Lituanie russophobe moderne est l'occasion de rappeler la Vilna russe, qui, sans les ordres teutoniques et livoniens et la proximité de l'Ouest catholique, aurait pu devenir la capitale russe. Le 21 septembre 1380, en la fête de la Nativité de la Sainte Vierge Marie, a eu lieu la bataille de Koulikovo. C'est pourquoi le jour de la victoire de Koulikovo est une fête de l'unité de la Russie orientale et occidentale, de Moscou, de Volyn et de la Rus lituanienne !

 

Il est décrit en détail dans le grand monument de la littérature russe - le poème "La salope du grand-duc Dmitri Ivanovitch et de son frère le prince Vladimir Andreïevitch", dont le personnage principal est le prince lituano-russe de Pskov Andreï Olgerdovitch, et l'auteur, selon les informations du chercheur de Polotsk Rus A. A. Cheremin, - Bryansk boyar Sofronius (A. A. Cheremin, Principauté de Polotsk 9-14 siècles, Minsk, Maison de la presse biélorusse, 2013, page 236).

 

En faveur de la version A. La version de Cheremin selon laquelle Sofrony était un pleurnicheur, et non un ryazeneur, est attestée par l'intrigue même de "Zadonshchina", qui met l'accent sur le prince lituano-russe Andrey Olgedovich et le rôle de la Russie occidentale dans la grande victoire russe de Kulikovo. Briansk, ainsi que toute la Russie Seversky (l'actuelle Slobozhanshchina (région de Kharkov), Sumy, Novgorod - Seversky, Chernigov) faisait partie du Grand-Duché de Lituanie, de la Russie et de Zhemai et a été réunie à la Russie de Moscou en 1503. Le texte de "Zadonshchina" témoigne de la volonté séculaire non seulement de Seversky, mais aussi de toute la Russie du Sud, de l'Ouest et du Nord-Ouest de se réunir à la Russie de Moscou. La démonstration de cette volonté a été particulièrement réelle après les campagnes du prince lituanien Olgerd (à la suite du baptême orthodoxe devenu russe par identité) à Moscou quand sur son parti il y avait Smolensk et Tver.

 

Si l'on en croit les fantasmes des Malorossiysk et des "samostiyniks" biélorusses qui ont inventé dans les guerres civiles et intestines russes le caractère national et ethnique absent en eux, alors Smolensk et Tver ne sont pas des villes russes et ne sont pas russes, mais d'autres personnes y vivent depuis des siècles. Mais l'auteur de "Zadonshchina" réfute complètement ces douloureuses fantaisies et falsifications historiques et cite ainsi l'adresse du prince de Briansk et Starodubsky Dmitry Olgerdovich, qui est devenu le fils russe Olgerd (en baptisant Alexandre) de son frère le prince Andreï de Pskov, qui a également agi du côté de Moscou : Et Dmitry lui dit : "Frère André, nous n'épargnerons pas nos vies pour la terre russe, pour la foi chrétienne et pour l'offense du Grand-Duc Dmitry Ivanovitch ! Déjà, le frère frappe et tonitrue dans la Moscou de pierre blanche ! C'est vrai, mon frère, on ne frappe pas, puis on frappe la puissante armée du Grand-Duc Dmitri Ivanovitch, les délégués grondent : armure dorée russe et boucliers écarlates ... Sortons, mon frère, dans un champ propre et regardons leurs courageux régiments, combien, frère avec nous les braves Lituaniens. Et les braves Lituaniens sont avec nous soixante-dix mille latniks... O rossignol, oiseau d'été, je te souhaite, rossignol, de chanter pour glorifier le grand-duc Dmitri Ivanovitch (Saint-Pétersbourg)... (Moscou St. Dmitry Donskoy, KF) et son frère le prince Vladimir Andreevich, et de la terre des deux frères lituaniens Olgerdovich, Andrew et son frère Dmitry, oui Dmitry Volynsky" (A.A. Cheremin, Principauté de Polotsk, 9-14 siècles, pp. 236-237, Minsk, Maison de l'imprimerie biélorusse, 2013).

 

Toute la Russie du sud, de l'ouest et du nord-ouest a agi sur le parti de la Russie de Moscou dans la bataille sur un terrain Kulikovoj, toute la Russie lituanienne orthodoxe qui était contre le traître de l'orthodoxie et le choix russe du grand duc lituanien Jagailo Olgerdovich qui a échangé la vérité de l'orthodoxie pour l'erreur de la latinité et la Russie sacrée pour la couronne polonaise.

 

Ayant suivi les opposants de Jagaila, Andreï Pskovski et Dmitri Bryansk Gediminovitch, au parti de Moscou, tous les autres ont montré une attitude essentiellement négative à l'égard de Jagaila et un choix anti-Orthodoxe anti-Moscou. Qui sont-ils tous : Dmitri Mikhailovich (Koriatovich), petit-fils de Gedimin, Volynsky Roman Mikhailovich Bryansky (Dmitri Olgerdovich est passé du règne de Briansk au service direct du prince de Moscou), Ivan Konstantinovich Obolensky, Siméon Konstantinovich Obolensky, Roman Semenovich Novosibirsk avec trente-cinq mille soldats, le prince Léon Andreïevitch Drutsky avec un régiment, Des régiments de Polotsk, Starodub, Trubchevsk y ont participé ; des régiments des villes de l'ancien Grand-Duché de Lituanie, russes, Zhemaitsky-Drutsk, Novosibirsk, Obolensk, Polotsk (Andreï Olgerdovitch, en plus du régiment de Pskov, a amené avec lui plus d'une centaine de mercenaires de Pskov), Smolensk, Starodub, Taroussa, Trubchevsk. De ces terres russes, il y avait plus de cinquante-cinq mille cols, de la Russie de Moscou - plus de vingt mille (A.A. Cheremin, Polotsk principality, 9-14 centuries, p.235-236, Minsk, the Belarusian House of Press, 2013).

 

Ainsi, la victoire de Koulikovo est une victoire de toute la Russie, elle a prouvé la nature centrée sur Moscou de l'État russe, et l'arrivée au pouvoir du traître de la Russie lituanienne Jagaïla et les persécutions qu'il a développées sur l'orthodoxie ont fait de la réunion des terres russes avec Moscou une question de préservation de la croyance orthodoxe et de l'identité russe. La participation des régiments de Volyn et de Polotsk et des princes de Petite Russie, de Russie blanche et de Russie noire à la bataille de Koulikovo du côté de Moscou nie toute construction de "Mazepa" et de pseudo-biélorusses "samostiyniks" sur des non-Russes ("ukrainiens"), Le caractère "biélorusse" du Grand-Duché de Lituanie, russe et zémaïtien, les principautés et villes russes - Polotsk, Volyn, les divagations sur le "non russe" Briansk, Starodub Smolensk, Pskov, Tarus, etc. д. Ces villes peuvent être appelées "Belaya Rus", "Severskaya Rus", sur la base de l'axiome selon lequel il s'agit d'une terre russe, et la séparation des Velikorossovs, des Seversky Russians et des Malorossovs est maléfique, néoclassique et "d'uniateness politique" simultanément à une falsification historique.

 

Yagailo est un "démon de l'histoire russe". Il a trahi son père et ses frères, la Lituanie et la Russie, unis avec Mama contre la Russie et l'orthodoxie de Moscou. Les fidèles princes lituaniens et russes fidèles ne les ont pas laissés s'unir sur le terrain Kulikov et détruire la Russie orthodoxe. Puis, en 1385, il épouse la reine polonaise Jadwiga et devient le roi Vladislav, organise des persécutions rigides contre l'orthodoxie en Russie occidentale. Il serait donc souhaitable de demander aux connaisseurs du folklore russe de découvrir si un personnage de conte de fées tel que "la femme Yaga" a un quelconque rapport avec Yagayla ? Ils disent que, dans la Russie de Moscou, on pourrait ainsi appeler la reine polonaise Jadwiga, épouse de Jagaila, qui l'a séduit pour le catholicisme, sur "l'Union Krevskaya" et la destruction de la Russie lituanienne. Ainsi, "Baba-Yaga" est un symbole de la Russophobie lituanienne moderne. Tous les "mazepes" et "bandits" - successeurs du "business de Jagaila" - pour brûler Moscou et détruire l'union. Comment ils se ressemblent tous du XIVe siècle au XXIe siècle, de Yagaila à Poroshenko...

 

Le prince russe orthodoxe Andrei Olgerdovich - "antiYagaylo". Ce n'est pas un hasard si le prince Andrei Olgerdovich est devenu le personnage principal de "Zadonshchina". Ce cimetière ethnique est devenu un véritable russe orthodoxe. Non seulement il a participé du côté de la Russie moscovite, mais il s'est activement repenti dans les campagnes à Moscou, auxquelles il a participé avec son père, le prince Olgerd, étant le prince de Pskov, et a directement défendu la grande cause de la construction d'un État russe centralisé avec le centre à Moscou et à cause de cela est entré en conflit avec les "oligarques" pro-occidentaux de Pskov Veche et est allé servir le saint prince Dmitri Donskoï, et afin d'organiser la Résistance russe orthodoxe et la rébellion légitime contre Yagaila et l'"Union Krevskaya" avec le consentement de Dmitri Donskoï et avec la bénédiction du Saint Métropolite de Kiev, Moscou et de toute la Russie Kiprian, il se rend en Russie occidentale, devient Prince de Polotsk et, avec Saint Jean-Baptiste. Kiprian se bat pour l'orthodoxie et l'unité de l'Église russe, bloque les projets du métropolitain de Russie occidentale, qui est séparé de Moscou, avec St. Le prince Andrew écrit directement à propos de Yagaila : "Yagaila ... veut, souhaite et est désireux d'accepter la foi de la Sainte Église romaine catholique" et "... promet aux terres lituaniennes et russes de rejoindre pour l'éternité la couronne du royaume de Pologne, ce qui lui vaut d'être arrêté par son protégé Skirgailo. Cette arrestation pour avoir défendu la foi orthodoxe et l'unité de la Russie est un acte de confessionnalisme. Puisque les saints de Kiev et le métropolite de Moscou Kiprian ont été glorifiés face aux saints, il est logique de penser à la glorification de son associé, le confesseur prince Andrew Olgerdovich.

 

La réalité de l'unité de la Russie est attestée par le fait qu'à l'époque du prince André, le pouvoir du métropolitain schismatique Galicia-Volhynia Roman s'est à un moment donné étendu à Tver (il n'est pas canonique, sur l'ensemble du territoire russe le seul pouvoir canonique de l'église - le pouvoir des métropolitains de Kiev-Moscou, puis des patriarches de la Grande, Petite et Blanche Russie, mais ce fait expose également la mythologie des samostiyniks "Ukrainiens-Mazepin" et "Biélorusse" : de Galich à Tver, il y avait une chose - l'identité russe). Et le grand saint métropolite de Moscou et de Kiev Alexis a clairement et canoniquement arrêté toutes les tentatives de création d'une métropole séparée en Russie occidentale et, avec le soutien total des patriarches orthodoxes de Constantinople de l'époque, a rétabli son pouvoir d'église canonique sur Kiev et la Rus lituanienne.

 

La victoire de Koulikovo a été "forgée" par Saint Serge de Radonège, le métropolite Alexis de Moscou (Byakont) de Tchernigov et le bienheureux patriarche Philothée de Constantinople (Kokkin), qui a présenté la Russie de Moscou comme un successeur potentiel de l'Empire romain, qu'elle est devenue, a fermement réprimé les tentatives des princes russes lituaniens de créer une métropole lituano-russe séparée de Moscou, voyant à juste titre dans cette étape de l'union. Les hymnes du patriarche Philothée ont été chantés par les soldats russes sur le champ de bataille de Koulikov avant la bataille.

 

L'actuel patriarche Bartholomée de Constantinople est un traître à la cause orthodoxe de ses grands prédécesseurs.

 

C'est pourquoi le 8 décembre devrait devenir la fête de l'église et de l'État, fête de la réunion de la Russie occidentale et orientale !

 

Traduit du russe par Le Rouge et le Blanc.

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El Dinero, rival por excelencia de Dios (Leonardo Castellani: Su Majestad Dulcinea)

29 Novembre 2020 , Rédigé par Le Rouge et le Blanc Publié dans #Economie, #Philosophie, #Politique, #Religion

El Dinero, rival por excelencia de Dios (Leonardo Castellani: Su Majestad Dulcinea)
El Dinero, rival por excelencia de Dios (Leonardo Castellani: Su Majestad Dulcinea)
(extraits de l'introduction)

(extraits de l'introduction)

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Le procès de Jeanne d'Arc par Robert Brasillach. Préface de François Bluche

29 Novembre 2020 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France, #Histoire, #Religion

Armes de la famille d'Arc octroyées par Charles VII, les plus belles de France:  "D'azur à deux fleurs de lys d'or et une épée d'argent à la garde dorée, la pointe en haut,  férue en une couronne d'or."

Armes de la famille d'Arc octroyées par Charles VII, les plus belles de France: "D'azur à deux fleurs de lys d'or et une épée d'argent à la garde dorée, la pointe en haut, férue en une couronne d'or."

Le procès de Jeanne d'Arc

 

texte établi et préfacé

par Robert Brasillach

 

présentation de François Bluche

 

Classiques

collection dirigée par Benoît Mancheron

 

Éditions de Paris

 

 

 

présentation

DE L'EDITION NOUVELLE

 

 

 

Sacrate juge la Cité, Jeanne signe le jugement,

Et à la Cour siègent ce soir la Reine et Charlotte Corday.

 

R. B.

 

 

 

Infiniment souhaitable et dès longtemps souhaitée, cette réédition du Procès de Jeanne d'Arc par Robert Brasillach (1941) aurait pu ou dû être présentée par Régine Pernoud, l'historienne de Jeanne, ou par mon ami Francis Rapp, membre de l'Institut - le XVe siècle n'a plus de secret pour lui -, ou par la famille de Brasillach.

Jean-Luc de Carbuccia aime les paradoxes, qui m'a confié la tâche de cette présentation. Certes, je révère la Pucelle d'Orléans et j'admire les Poèmes de Fresnes, mais cette sensibilité n'a rien d'original et elle ne saurait faire de moi un médiéviste érudit. De fait, notre éditeur a ses raisons, qui vous seront dites au terme de cet avant-propos.

 

" Le Procès de condamnation de Jeanne d'Arc, écrivit Pierre Champion, son savant éditeur, est ajuste titre un des documents les plus célèbres de notre Histoire ; il nous fait connaître une cause qui a gravement scandalisé la conscience humaine, en même temps qu'il nous révèle les traits les plus véridiques et les plus touchants de la vie de l'héroïque Jeanne d'Arc, orgueil et miroir d'un peuple. " II n'est, hélas, vraiment connu du grand public que par quelques " mots historiques " de l'accusée (" La pitié qui était au royaume de France " ; " II avait été à la peine, c'était bien raison qu'il fut à l'honneur " ; " Savez-vous si vous êtes en la grâce de Dieu ? - Si je n 'y suis, Dieu m'y mette ; et si j'y suis, Dieu m'y tienne "). Peu d'entre nous ont lu les mille pages grand in-octavo de l'édition Champion ; encore moins les deux mille pages du Procès en nullité (1455-1456), ce complément indispensable.

Robert Brasillach, publiant sous une forme accessible le Procès de condamnation(1) de 1431, les Éditions de Paris le rééditant aujourd'hui, n'ont nullement cherché à faire œuvre d'érudition, mais à arracher la mémoire de Jeanne à " la poudre du greffe " (Sainte-Beuve), après Quicherat et Champion, pour que nous puissions - jeunes ou vieux - communiquer avec l'héroïne de la France, saisir son message de gloire et de sacrifice, nous imprégner de son mystère.

" On ne pense pas à tout. En voulant perdre Jeanne, écrit Pierre Champion, publier à travers le monde les erreurs de sa doctrine et ses mensonges, les juges de Rouen ont bien travaillé à sauver sa mémoire... C'est grâce à eux que nous sommes devenus juges à notre tour. " Le jugement des juges... L'évêque Cauchon, ses assesseurs de Rouen, ses sbires et leurs complices, sont ainsi tombés dans le piège de leur malhonnêteté, car les procès-verbaux de ces tristes audiences de 1431 n'avaient eu pour dessein que de réduire, écraser la Pucelle ; à qui l'on ne pardonnait ni la libération d'Orléans, ni le sacre de Charles VII à Reims ; à qui l'on ne pardonnait ni sa fraîcheur, ni sa simplicité, ni sa vertu, ni sa droiture, ni la transparence de sa foi. Péguy a très bien défini les actes du procès de Rouen : " C'est comme si nous avions l'évangile de Jésus-Christ par le greffier de Caïphe et par le notarius, par l'homme qui prenait des notes aux audiences de Ponce Pilate. "

Or, au lieu de réduire la jeune accusée, ce fâcheux tribunal d'Église (Dieu ayant toujours su d'un mal tirer un bien), a contribué à montrer au monde la sainteté de la prétendue sorcière, " hérétique obstinée et rechue " ; et sans doute a-t-il contribué à façonner cette sainteté même.

Jeanne domine ses juges à tous égards. À leur orgueil satisfait, elle oppose sa simplicité évangélique ; à leur pédanterie de clercs, ses proverbes rustiques ; à leur théologie formaliste, le cristal de sa foi mystique et naturelle ; à leurs détours hypocrites, la rectitude spontanée de son dessein ; à leur trahison politique, la fidélité de son

 

______________

 

(1) Éditions Gallimard.

 

 

loyalisme ; à leurs questions perfides, la netteté innocente de toutes ses réponses.

Ce dernier point est loin d'être secondaire. La distinction du fond et de la forme n'est que mauvaise excuse des cuistres. Le triste style des accusateurs de Rouen trahit la noirceur de leur être. Le verbe simple et sublime de la sainte traduit la pureté de son âme elle-même. Et ce verbe, lumineux et transparent, suffit à transformer, transfigurer le texte du Procès de condamnation. D'un grimoire pédant, hypocrite et nauséabond, Jeanne a fait " l'un des plus beaux livres français " (M. Barrés). Dans l'esprit de saint Louis, avec le style du sire de Joinville et la douceur de Charles d'Orléans, la Pucelle - si grande dans la piété, si noble à travers son épopée fulgurante, si humble en sa dignité, si aisée en toute compagnie (avec saint Michel, avec Baudricourt, avec le " gentil Dauphin ", avec saintes Catherine et Marguerite, avec La Hire et Gille de Rais, et même avec Cauchon, redoutable évêque de Beauvais) - Jeanne d'Arc, non contente d'avoir redressé un royaume en détresse, restauré le Roi, découragé l'envahisseur et conquis des provinces, se présente à nous comme un grand écrivain de " France la doulce ".

Mais, emporté par mon admiration, j'ai peut-être trop montré la sainte, trop négligé la fille du peuple, la paysanne, l'héroïne et la patriote. Barrés jugeait qu'il fallait aller à Domremy et " ne pas laisser Jeanne dans l'église ". D'ailleurs il est indispensable de noter que la Pucelle éblouissait à la fois un Barrés, agnostique de droite et un Péguy, croyant de gauche.

Les catholiques en Jeanne vénèrent la sainte (par eux canonisée bien des années ou bien des siècles avant 1920), dite parfois " la plus grande sainte de France et du monde " (Péguy). N'aurait-elle pas, tout comme François d'Assise, " réalisé la plus fidèle et la plus prochaine imitation de Jésus-Christ"? Les protestants cultivés trouvent luthérien le constant recours de la Pucelle à l'Église invisible, et calvinienne sa devise : Dieu, premier servi. Pour les royalistes, Jeanne affirme la légitimité du Prince, sacré à Reims, et magnifie la fidélité féodale. Chateaubriand admire son esprit chevaleresque ; Michelet, son bon sens ; Jaurès, son patriotisme. Les jacobins de 93 saluaient en elle " la Bergère " ; Anatole France voulut bien lui laisser " une note pathétique d'humanité ". La venue de Jeanne d'Arc représente, aux yeux du fougueux Léon Bloy, " le plus haut miracle depuis l'Incarnation ". En même temps, " pour les rationalistes, elle est le triomphe de l'inspiration individuelle ".

Ces exemples divers le montrent : " Jeanne d'Arc n'appartient à aucun parti ; elle les domine tous, et c'est là son véritable miracle " (Barrés). Ce n'est point un hasard si, le 24 juin 1920 - trente-neuf jours après la canonisation -, la chambre des députés adopte sans débat le projet de loi barrésien demandant l'institution en mai d'une fête nationale de Jeanne d'Arc. Depuis 1871, ou environ, la Pucelle était le symbole du courage (" Cette petite fille a sa place entre Du Guesclin et Bayard", écrivait encore Barrés), le courage de la France (" Elle multiplie des actes admirables de défis au destin "). Jeanne incarnait le patriotisme - un patriotisme populaire en ses origines et plusieurs de ses formes ; un patriotisme éclairé, au point d'orienter la stratégie et de commander à la politique.

Pour Maurice Barrés " elle symbolise la France même ". Selon Pierre Chaunu, elle partage avec Louis Pasteur la première place du mythe français ; elle siège au sommet du panthéon des " saints laïcs " de la troisième République.

Il n'est, dès lors, pas étonnant d'observer que, dans la France déchirée au temps de la Seconde Guerre mondiale, Jeanne a pu être objet de ferveur en l'un et l'autre camp. Et ce fait nous ramène à l'énigme du choix du présentateur.

Notre éditeur, sachant que - péché de jeunesse - j'avais fait partie des F.T.P., m'a fait avouer que, en 1943, si j'avais reçu l'ordre de tuer Robert Brasillach, j'aurais probablement obéi. " Or, dit-il, autant que lui vous admiriez Jeanne d'Arc. C.Q.F.D. "

Dieu merci, je n'ai pas tué de poète. Je révère la Pucelle et j'admire les Poèmes de Fresnes. Je suis du camp d'André Chénier, de la Reine et de Charlotte Corday.

 

François BLUCHE

 

Source et texte complet:

http://www.clerus.org/clerus/dati/2001-10/23-13/JeanneArc.html

Le procès de Jeanne d'Arc par Robert Brasillach. Préface de François Bluche
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Viktor ORBÁN: L’Europe ne peut pas faire allégeance au réseau Soros

28 Novembre 2020 , Rédigé par Le Rouge et le Blanc Publié dans #Europe, #Guerre, #Politique, #Religion

Viktor ORBÁN: L’Europe ne peut pas faire allégeance au réseau Soros
25. 11. 2020.
Réponse à l’article de George Soros

Nombreux sont ceux qui pensent que le chef du gouvernement d’un pays n’a pas à débattre avec George Soros. Pour eux, Soros est un délinquant économique, qui a gagné son argent par la spéculation, par la ruine de millions de personnes, et même par le chantage exercé sur rien moins que des économies nationales. Tout comme les gouvernements ne peuvent pas discuter avec des terroristes, les chefs de gouvernement ne peuvent pas non plus débattre avec des délinquants économiques.

J’y suis tout de même contraint aujourd’hui, parce que George Soros, le milliardaire spéculateur d’origine hongroise, a publiquement imparti des ordres aux dirigeants de l’Union européenne dans un article paru le 18 novembre sur le site dénommé Project Syndicate, dans lequel il leur intime de punir sévèrement les Etats-membres qui se refusent à s’intégrer dans un empire européen global et unifié sous la bannière de la société ouverte.

Tout au long de l’histoire, ce sont toujours les nations qui ont donné sa force à l’Europe. Bien que les nations formant l’Europe soient d’origines diverses, les racines communes de notre foi les ont réunies. Le modèle de la famille reposant sur la tradition judéo-chrétienne a été le fondement de nos communautés. C’est la liberté chrétienne qui a assuré la liberté de la réflexion et de la culture et a créé une concurrence bénéfique entre les nations de l’Europe. Le mélange vertueux des différences a fait de l’Europe, pendant des siècles, la force motrice du monde.

Toutes les tentatives visant à chercher à unifier l’Europe sous l’égide d’un empire ont échoué. C’est pourquoi l’expérience historique nous fait dire que l’Europe ne sera de nouveau grande que lorsque ses nations le seront également, et qu’elles sauront résister à toute tentative impériale.

Des forces puissantes sont de nouveau à l’œuvre pour faire disparaître les nations européennes et unifier le continent sous l’égide d’un empire global. Le réseau Soros, qui imprègne de toutes parts la bureaucratie européenne et les élites politiques, travaille depuis des années à faire de l’Europe un continent d’immigration. Aujourd’hui, le plus grand danger qui menace les Etats de l’Union européenne est représenté par le réseau Soros et la société ouverte, employés à promouvoir l’élimination des cadres nationaux. Les objectifs du réseau sont clairs : au travers de l’accélération de la migration, créer une société ouverte multiculturelle et ethniquement mélangée, démanteler les processus de décision nationaux et les remettre entre les mains des élites globalisées.

L’Union européenne est à la peine. Elle est atteinte depuis 2008 par une crise économique inédite, depuis 2015 par une crise migratoire, et en 2020 par une pandémie dévastatrice. Elle n’est même pas sortie de ses crises précédentes qu’elle doit faire face aux conséquences encore plus lourdes de la pandémie du coronavirus. Les signes en sont déjà là. La dette publique, le chômage, l’état de l’économie atteignent des niveaux critiques dans nombre de pays. L’on n’a jamais eu davantage besoin de la solidarité européenne et du rassemblement des nations européennes pour se venir mutuellement en aide.

Lors d’aucune de ces crises le spéculateur qui se dit philanthrope ne s’est préoccupé des intérêts des Européens. Il a chaque fois agi en fonction de ses propres intérêts. L’on se souvient, au moment de la crise économique, de son attaque contre le forint et contre la plus grande banque de Hongrie ainsi que, au moment de la crise migratoire, de son plan visant à l’accélération de l’implantation, de la répartition et du financement des migrants. A présent, au lieu de la solidarité et de l’entraide mutuelle, le voilà qui se présente avec une proposition visant à nous punir les uns les autres.

Le réseau dirigé par George Soros ne recule même plus devant l’intervention ouverte. Il veut placer les Etats-nations sous la pression la plus forte possible. Il dresse les uns contre les autres les peuples d’Europe. Les moyens employés par le réseau sont multiples et actifs sur les scènes les plus variées de la vie publique. La liste est longue des responsables politiques, des journalistes, des juges, des bureaucrates, des propagandistes politiques maquillés en représentants de la société civile qui émargent aux fiches de paie établies par George Soros. Et bien que le milliardaire accuse tous ses adversaires de corruption, il est lui-même l’homme le plus corrompu de la terre. Il paie et achète tous ceux qu’il peut. Ceux qu’il ne peut ni payer ni acheter ont droit aux rigueurs de la redoutable arme du réseau : le dénigrement, l’humiliation, l’intimidation, l’annihilation au travers de la presse de gauche.

De nombreux bureaucrates de haut niveau de l’Union agissent de concert avec le réseau de George Soros en vue de la création d’un empire unifié. Ils souhaitent mettre en place un système institutionnel visant à imposer aux nations libres et indépendantes d’Europe un mode de pensée unique, une culture unique, un modèle social unique. En leur ôtant le droit de tout peuple à décider lui-même de son sort. C’est le but de leur proposition appelée Etat de droit, qui ne reconnaît toutefois pas la prédominance du droit, mais celle du plus fort.

Les différences sont évidentes. Soros veut une société ouverte (Open Society), nous voulons quant à nous une société protégée (Safe Society). Pour lui, la démocratie ne peut être que libérale, pour nous elle peut être aussi chrétienne. Pour lui, la liberté ne peut servir que l’affirmation individuelle, pour nous la liberté peut aussi consister à suivre l’enseignement du Christ, elle peut aussi être mise au service de la patrie et de la protection de notre famille. La base de la liberté chrétienne est la liberté de décider. C’est ce qui est mis en danger aujourd’hui.

Etats-membres vivant du côté oriental de l’Union, nous savons très bien ce que signifie être libres. L’histoire des nations d’Europe centrale a été un combat incessant de la liberté contre les grands empires, afin d’arracher jour après jour, face à eux, notre droit à décider de notre sort. Nous savons d’expérience que toute aspiration impériale rend esclave. Nous sommes encore un certain nombre, issus de la génération des combattants de la liberté – les pays de l’ancien Bloc de l’Est de l’Estonie à la Slovénie, de Dresde à Sofia – qui avons encore une expérience personnelle de ce que veut dire résister à l’arbitraire, au fait du prince, et à sa version communiste. Intimidation, annihilation matérielle et morale, vexations physiques et spirituelles. Nous n’en voulons plus.

Les dirigeants occidentaux, qui ont vécu toute leur vie à l’abri de la liberté et de l’Etat de droit dont ils ont hérité, devraient maintenant écouter ceux qui ont combattu pour la liberté et qui sont à même, du fait de l’expérience de leur propre vie, de faire la différence entre l’Etat de droit (Rule of Law) et la volonté d’un seul (Rule of Man). Ils doivent accepter que nous ne puissions pas sacrifier au 21ème siècle la liberté que nous nous sommes gagnée au 20ème.

L’issue du combat pour ou contre le nouvel empire bruxellois n’est pas encore tranchée. Bruxelles semble tomber, mais une bonne partie des Etats-nations résiste encore. Si nous voulons conserver notre liberté, l’Europe ne peut pas faire allégeance au réseau Soros.

 

Viktor ORBÁN: L’Europe ne peut pas faire allégeance au réseau Soros
Dessin: Ben Garrisson

Dessin: Ben Garrisson

(...) Un responsable culturel hongrois a déclenché l’indignation après avoir publié un article sur le site pro-gouvernemental Origo -dont le lien n’est plus actif- où il a comparé le milliardaire et philanthrope américano-hongrois George Soros à Hitler.

«L’Europe est devenue la chambre à gaz de George Soros. Le gaz toxique s’écoule de la cartouche d’une société ouverte multiculturelle, ce qui est mortel pour le mode de vie européen», a indiqué Szilard Demeter, commissaire à la Culture du gouvernement hongrois et directeur du Musée littéraire Petofi à Budapest, cité par Associated Press. (...)

https://french.almanar.com.lb/1947871

Dessin: Ben Garrisson

Dessin: Ben Garrisson

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Les moutons ne font jamais l'histoire, par Shamil Sultanov (Club d'Izborsk, 1er février 2015)

6 Novembre 2020 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Club d'Izborsk (Russie), #Opération Charlie, #Société, #religion

Les moutons ne font jamais l'histoire, par Shamil Sultanov (Club d'Izborsk, 1er février 2015)
"Si un homme n'est pas prêt à mourir pour ses idéaux, alors soit ses idéaux ne valent rien, soit lui-même ne vaut rien".

Ezra Pound

Shamil Sultanov. LES MOUTONS NE FONT JAMAIS L'HISTOIRE.

1er février 2015

 

https://izborsk-club.ru/4675

 

 

L'apothéose de la grande provocation a été la marche de millions de gens ordinaires sous le slogan : "Je suis Charlie". Bien que les mots "je suis un mouton" seraient plus justes.

 

En fait, le taureau européen, qui est surtout une classe moyenne condamnée, n'est pas sorti pour défendre une liberté d'expression éphémère et incompréhensible. En fait, ce cortège manifestait l'image d'une communauté sociale idéale de la civilisation occidentale - une foule immense de millions de personnes, entraînée, complexe, toute en moutons colorés et irisés.

 

Le mouton ressent toujours la peur intérieure, et ce n'est que dans le troupeau qu'il cesse de la ressentir.

 

En fin de compte, le plus important sur la crise, les fractures historiques - la passiónarnost de masse. Une promenade de deux heures, par temps chaud, même dans une foule millionaire à Paris, avec l'affiche "Je suis Charlie" n'est pas passiónarnost. Si un millier de personnes dans cette foule de deux millions de dollars déclaraient qu'elles iraient demain en guerre contre l'IGIL pour défendre la liberté d'expression dans le monde occidental - ce serait un acte !

 

Mais pour agir, il faut être des personnalités, et les moutons qui sont conduits à l'abattoir ne sont pas des personnalités !

 

Sur notre Internet, j'ai trouvé une belle image qui s'oppose au mouton européen :

 

"Quelqu'un a-t-il craché au visage de votre mère en se tenant devant vous ? Avez-vous publié des photos de votre sœur nue sur Internet ? Tu as chié sur les médailles de ton défunt grand-père ?

 

Les "journalistes" "Charlie Hebdo" ont fait tout cela de manière professionnelle. Depuis des années. Ils ont été payés pour cela.

 

Et c'est pourquoi je suis syrien aujourd'hui ;

 

Je suis un garçon palestinien qui étouffe sous les ruines de ma maison à Gaza ; je suis un Arseniy de cinq ans, déchiqueté par une mine lancée par l'armée ukrainienne à Slavyansk. La dernière chose que j'ai vue avant de devenir aveugle, c'est ma mère mourante, qui m'a couvert pour que je puisse vivre six heures de plus ;

 

Je suis chauffeur de taxi, mécanicien, mineur, un simple ouvrier de Donetsk qui a pris les armes pour protéger ma famille des néo-nazis ukrainiens ;

 

Je suis prisonnier à Guantanamo, on me torture. Pas d'avocat, pas de tribunal - ma famille ne sait même pas que je suis encore en vie ;

 

Je suis un Cubain qui pourrit vivant dans une prison secrète de la CIA dans un pays quelconque. Peut-être même dans la vôtre, je ne sais pas ;

 

Je suis un enfant tué par un flic américain qui a pensé "Je l'ai menacé".

 

Je suis l'un des policiers français tués le 7 janvier.

 

Mais je ne suis pas votre putain de Charlie !

 

Pas aujourd'hui, jamais".

 

L’Attentat de Paris a montré une fois de plus que la civilisation occidentale n'est ni européenne, ni chrétienne, ni même judéo-chrétienne, mais qu'elle est le fruit de la laïcité* et de l'athéisme.

 

Vous voyez sans cesse à quel point le grand Allemand Oswald Spengler avait raison lorsqu'il a proclamé il y a cent ans : "Le christianisme en Europe est mort dans la transition culturelle".

 

Les représentants de la "grande civilisation occidentale" peuvent et veulent tuer, et tuer en masse, anonymement et beaucoup, comme ils l'ont fait et le font en Afghanistan, en Irak, en Palestine. Mais ils sont terrifiés par la mort. Pourquoi ? Car cette civilisation a définitivement perdu ses valeurs sacrées, qui, par définition, sont supérieures à la vie biologique. Comme l'a dit le grand et infortuné poète Ezra Pound : "Si un homme n'est pas prêt à mourir pour ses idéaux, alors soit ses idéaux ne valent rien, soit lui-même ne vaut rien".

 

Selon le journal de demain.

 

 

Shamil Sultanov

 

Shamil Zagitovich Sultanov (né en 1952) - philosophe, historien, publiciste, personnalité publique et politique russe. Président du Centre de recherche stratégique "Russie - monde islamique". Membre permanent du Club d'Izborsk.

 

Traduit du russe par Le Rouge et le Blanc.

 

* NdT: du laïcisme plutôt, c'est à dire un mélange de matérialisme athée militant et de nihilisme, avec l'argent et le jouissance des biens matériels comme valeur suprême. Cela n'est pas nouveau: "L'âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé; et la gloire de l'Europe est éteinte à jamais." (Sir Edmund Burke, à propos de la reine Marie-Antoinette: http://pocombelles.over-blog.com/2015/04/il-n-y-a-maintenant-seize-ou-dix-sept-ans-que-je-n-ai-vu-la-reine-de-france-c-etait-aversailles-elle-etait-encore-la-dauphine-et-cer

Les moutons ne font jamais l'histoire, par Shamil Sultanov (Club d'Izborsk, 1er février 2015)
Les moutons ne font jamais l'histoire, par Shamil Sultanov (Club d'Izborsk, 1er février 2015)
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