religion
La FSSPX n'a pas un mot pour le génocide des Palestiniens à Gaza
La Fraternité Sacerdotale Saint Pie X, mouvement catholique traditionaliste fondé en 1970 par Mgr Lefebvre pour marquer la rupture avec Rome après le Concile Vatican II, n'a pas un mot de soutien ni de compassion pour les Palestiniens dont l'effroyable génocide se poursuit à Gaza, sous nos yeux.
Pas un mot pour les centaines de milliers de Musulmans tués, blessés, malades, martyrisés, principalement des civils et surtout des femmes et des enfants. Et maintenant c'est au tour des Libanais. Écoutez les sermons des prêtres, cherchez sur internet les communiqués d'informations internationales des prieurés de la FSSPX, vous ne trouverez que quelques lignes sur les chrétiens d'Orient, victimes eux aussi des destructions systématiques des sionistes révisionnistes israéliens.
https://fsspx.ch/fr/news/gaza-30-chretiens-tues-depuis-le-debut-la-guerre-42451
Car il est évident que derrière la destruction des Palestiniens (dont 400.000 sont en train de mourir emprisonnés dans la partie nord de Gaza, sans nourriture, ni eau, ni infrastructures, leurs services de santé bombardés), il y a l'éradication du christianisme de Terre Sainte.
La FSSPX fait la même désinformation que le gouvernement israélien et le gouvernement étasunien (qui arme et finance Israël) et les grands médias occidentaux prostitués.
D'abord en faisant l'amalgame entre les deux courants du Hamas. Le premier, historique, est un mouvement politique et idéologique fondé et financé par l'Occident avec les Frères musulmans, servant ses intérêts et qui s'attaque même aux Musulmans comme en Syrie. L'autre courant, patriotique, s'est formé au fil des années et fait maintenant partie de la Résistance palestinienne.
Ensuite, en faisant croire que le Hamas est seul responsable de l'attaque sur le sol israélien en octobre 2023. Le sommet de l'État israélien était au courant depuis longtemps de la préparation de l'attaque et l'a laissée faire pour justifier ensuite la destruction et l'annexion de la Bande de Gaza, puis de la région entière selon le projet du Grand Israël "du Nil à l'Euphrate" symbolisé par les deux bandes blanches du drapeau israélien.
Il est impossible que la FSSPX ne connaisse pas la vérité.
Entre la FSSPX et les sionistes révisionnistes, il y a plusieurs points communs: d'abord l'absence totale de respect, de fraternité et de compassion pour les "païens" que sont pour eux les Palestiniens musulmans, puis l'exclusivisme et l'intolérance, fruits de l'orgueil, qui étaient déjà ceux des Pharisiens.
Mais il y a aussi le culte aveugle du dieu biblique Yahvé, un dieu tribal jaloux, diviseur et sanguinaire, l'opposé de Dieu le Père (bon, universel et qui pardonne) et du Christ (Amour, Compassion, Connaissance).
Que ceux qui n'auraient pas compris le mal qui ronge le christianisme depuis 2000 ans écoutent les lumineux entretiens avec l'historien français Laurent Guyénot*.
Sur le même sujet:
À la recherche du Christ dans un génocide télévisé et un appel au Saint Siège, par Myriam Charabaty
Sri Râmakrishna Paramahamsa: Conseils aux dévots qui ont une famille
Sri Ramakrishna n'a pas prescrit aux chefs de famille la voie difficile du renoncement total. Il voulait qu'ils s'acquittent de leurs obligations envers leur famille. Leur renoncement devait être mental. La vie spirituelle ne peut s'acquérir en fuyant les responsabilités. Un couple marié devrait vivre comme un frère et une sœur après la naissance d'un ou deux enfants, en consacrant son temps à des discussions spirituelles et à la contemplation. Il encourageait les chefs de famille en leur disant que leur vie était, d'une certaine manière, plus facile que celle du moine, car il était plus avantageux de combattre l'ennemi à l'intérieur d'une forteresse qu'à terrain découvert. Il insistait cependant pour qu'ils se rendent de temps en temps dans la solitude afin de renforcer leur dévotion et leur foi en Dieu par la prière, le japa et la méditation. Il leur prescrivit la compagnie des sādhus. Il leur demandait d'accomplir leurs devoirs mondains d'une main, tout en s'accrochant à Dieu de l'autre, et de prier Dieu de rendre leurs devoirs de moins en moins nombreux afin qu'à la fin ils puissent s'accrocher à Lui des deux mains. Il découragerait, tant chez les chefs de famille que chez les jeunes célibataires, toute tiédeur dans leurs luttes spirituelles. Il ne leur demandera pas de suivre sans discernement l'idéal de non-résistance, qui finit par rendre lâche celui qui ne l'est pas.
THE GOSPEL OF SRI RAMAKRISHNA, “SRI SRI RAMAKRISHNA KATHAMRITA”
By Mahendranath Gupta (“M”), His Disciple. Translated from the Bengali by Swami Nikhilananda
Traduit de l'anglais par Sudarshan.
Source: https://vedantaprov.org/wp-content/uploads/2017/03/The-Gospel-of-Sri-Ramakrishna_trunc.pdf
Vaishnava Charan et Sri Râmakrishna Paramahamsa
« Dès que les fleurs s'épanouissent, les abeilles viennent d'elles-mêmes. Il n'est pas nécessaire de les inviter. Lorsque l'amour et la dévotion pour Dieu se manifestent vraiment en vous, tous ceux qui ont sacrifié leur vie ou qui ont résolu de le faire en quête de Dieu, c'est-à-dire pour atteindre la vérité, ne peuvent que venir à vous sous l'influence d'une loi spirituelle inexplicable.»
Sri Râmakrishna Paramahamsa
Jean Herbert: L'Enseignement de Râmakrishna, Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1942. (Glossaire).
VII-BHAIRAVI BRAHMANI AND A VAISHNAVA SAINT
https://sriramakrishna.in/2018/02/04/vii-bhairavi-brahmani-and-a-vaishnava-saint/
4.1 VAISHNAVACHARAN AND GAURI
https://www.ramakrishnavivekananda.info/sriramakrishna_thegreatmaster/4_1_vaishnavacharan.htm
Régine Pernoud: La religion et les druides chez les peuples celtiques
C'est la religion, en effet, qui, selon l'expression d'Henri Hubert "fait du groupe des peuples celtiques un peuple cohérent". D'un bout à l'autre du monde celtique, depuis l'Irlande jusqu'à la vallée du Danube, jusque chez les Galates d'Asie Mineure, ce sont les mêmes dieux, les mêmes croyances en l'immortalité de l'âme, les mêmes mythes de l'au-delà qui préoccupaient les peuples celtes et créent en eux un lien obscur, mais profond; ils se traduisent par des rites semblables, exaltant la vie que symbolisent les sources, les arbres, le gui toujours vert sur les chênes sacrés. Rites et croyances qui se sont propagés par les druides, à la fois homme de science et hommes de la divinité dont le rôle est multiforme: éducation de la jeunesse, offrande des sacrifices, arbitrages entre les peuples ou tribus, ils sont les devins, les poètes, les magiciens, les prêtres, car religion et poésie ne font qu'un pour eux.
Quel rôle jouent au juste chez eux ces prêtres-poètes que leur peuple honore autant que les Romains leurs rhéteurs, leurs avocats, leurs politiciens ? Impuissant à le définir, César a pu seulement pressentir que leur pouvoir était immense parmi les Gaulois, "les plus religieux des hommes".
Régine Pernoud, "Le conquérant des Gaules", préface aux Commentaires de César sur la Guerre des Gaules, 1961.
Le bassin de Gundestrup, souvent dit « chaudron de Gundestrup », est un récipient datant du Ier siècle av. J.-C.1 retrouvé en 1891 dans une tourbière du Jutland au Danemark. Il est constitué de l'assemblage de 13 plaques d'argent (12 richement décorées par martelage et une concave constituant le socle et le fond), et mesure 42 cm. de haut pour un diamètre de 69 cm. Musée du Danemark à Copenhague.
Saint François d'Assise
Né à Assise au foyer de Pierre Bernardone et de Dame Pica, François vit d'abord une jeunesse folle. Participant à la guerre entre Assise et Pérouse, il est fait prisonnier. Plus tard, parti pour une autre guerre, il entend une voix lui dire: "Pourquoi sers-tu le serviteur et non le maître?" C'est pour lui le début d'une nouvelle existence. Rentré à Assise, il se tourne vers les pauvres et les lépreux. Il a 24 ans. Dans la chapelle de Saint Damien, il entend le grand crucifix lui dire: "Répare ma maison qui, tu le vois, tombe en ruines." Le voilà transformé en maçon. Pour réparer la chapelle, il dépense l'argent de son père qui l'assigne devant l'évêque. Il se dépouille alors de tous ses vêtements en déclarant qu'il n'a d'autre père que celui qui est aux cieux.
(...)
Rome vs Jérusalem : Le conflit civilisationnel expliqué par Laurent Guyénot
Visionnez ici la conférence profonde, intelligente, extrêmement intéressante et importante de Laurent Guyénot sur le conflit entre Israël ("le "droit divin") et le droit international. Rappelons qu'avant de s'intéresser à certains aspects de l'histoire moderne, en particulier étatsunienne (11 sept, assassinat de J.F. Kennedy)*, Laurent Guyénot, historien, est un spécialiste de l'histoire médiévale.
* https://www.unz.com/author/laurent-guyenot/classic/
https://www.youtube.com/watch?v=GEIEiPp-lF0
Minute 25:31, Laurent Guyénot cite l'égyptologue allemand Jan Assmann et son principal ouvrage: "Le prix du monothéisme".
https://editions.flammarion.com/le-prix-du-monotheisme/9782700723625
Minute 26: L. Guyénot fait la distinction entre le droit et la loi hébraïque (Torah).
Minute: 37:11 et suivantes: Pour Israël et les juifs, Dieu est exclusif à Israël (Deutéronome, 32). Les dieux des autres peuples ou religions sont des démons. C'est un Dieu jaloux et diviseur, au contraire des dieux grecs et romains.
Minute 45:15: (pour les Grecs), la vertu, c'est le bonheur.
Minute 46:45: incompatibilité entre Rome et Jérusalem, non seulement au niveau du droit mais aussi de l'éthique.
Minute 48:13 et suivantes: le Serpent de la connaissance du bien et du mal, dans la Genèse, c'est l’hellénisme, la pensée grecque, la Raison grecque. Car pour Jérusalem, ce que Dieu a donné à l'Homme, c'est la Loi, c'est la Torah. Dans la Bible, il n'y a pas de morale, pas d'éthique. Il faut seulement obéir aux ordres de Dieu. C'est un caractère fondamental dans la culture juive et talmudique. Analyse critique du Décalogue, dont l'Église chrétienne a donné une image falsifiée.
Minute 55:20 et suivantes. l'héritage égyptien des Grecs, qui a masqué leur véritable héritage perse, masqué parce que les Perses étaient les ennemis des Grecs. Les philosophes présocratiques venaient d'Asie mineure (Ionie). Hérodote fait l'éloge des Grecs. Les Grecs aiment à comprendre les autres peuples. Ils ont fondé l'ethnographie et l'histoire. Le Zoroastrisme. Pour le Zoroastrisme, la valeur suprême est la vérité. Hérodote vivait à l'époque d'Artaxerxès. Or, le principal rédacteur de la Bible est Esdras*, qui vivait en Perse à cette époque. Laurent Guyénot explique pourquoi c'est à ce moment-là qu'ont fusionné le Dieu d'Israël et le dieu du Ciel, et que le mensonge a été fabriqué que le dieu d'Israël, c'est Dieu, pour obtenir des Grecs le soutien et l'autorisation d'aller refonder le temple de Jérusalem. Arrive l'époque héllénistique. Les Séleucides. Antiochos IV (-167). Désir d'une partie des Juifs de s'assimiler, et refus d'une certaine élite, comme aujourd'hui. Les Grecs voulaient consacrer le temple à Zeus. Les Juifs refusent par pour eux c'est le temple de Yahvé. Révolte des Macchabées. Conquêtes de Pompée. Les Flaviens (Vespasien, Titus, Domitien). Époque des guerres juives, entre Rome et Jérusalem. Source: Flavius Josèphe (auteur juif). Destruction du temple de Jérusalem. Obligation aux Juifs de verser un impôt pour le temple de Zeus Olympien à Rome. Les Romains refusent d'accueillir le dieu Yahvé à Rome et le trésor du temple de Jérusalem est traité comme un vulgaire butin, contrairement aux usages. Comportement très sévère et exceptionnel de Rome à l'égard du judaïsme et des juifs, qu'ils considèrent comme un peuple athée qui hait les autres dieux. Époque des Antonins (IIe siècle après J.-C): Trajan, Hadrien et Marc-Aurèle. Époque de paix. Hadrien rebaptise Jérusalem Aelia Capitolinia (Aelia étant un des noms d'Hadrien), qui est resté le nom arabe de Jérusalem jusqu'à une époque récente. Hadrien interdit la circoncision. Hadrien rase Jérusalem (70) et renomme Israël: Syrie-Palestine. Ayant échoué à inviter les juifs dans la culture grecque, Hadrien cherche à détruire leur peuple, ce qu'il n'a pas réussi à faire et depuis ce temps-là les juifs vivent dans la diaspora, mais le regard tourné vers Jérusalem.
1h:12: Le christianisme. Marc-Aurèle et la philosophie stoïcienne. Le christianisme se développe à partir du IIe siècle. Syncrétisme du christianisme: mélange entre Rome et Jérusalem, entre la culture grecque (les Évangiles sont écrits en grec), il incorpore d'Ancien Testament, Dieu est Yahvé. Mais un mélange qui essaie de mélanger deux choses non miscibles, créant des contradictions internes, insurmontables. La première des contradictions, c'est que Jésus est le Messie d'Israël, annoncé par les Prophètes, et d'un autre côté Jésus est façonné sur un modèle grec, des héros grecs (conception surnaturelle, Fils de Dieu, en particulier de Zeus; les demi-dieux, immortalité). Cet archétype grec est insupportable pour les juifs. Dans l’Évangile, notion de prédestination, mais si Jésus était le Messie, il était aussi prédestiné à mourir. Autre contradiction interne entre l'anthropologie hébraïque ou sémitique et l'anthropologie grecque, hellénique. Dualisme de l'anthropologie hellénique: l'homme a un corps et une âme et son âme est immortelle. Dans la culture juive, cette immortalité de l'âme n'existe pas, mais il y a la résurrection des corps. Dans le christianisme il y a les deux. Les théologiens protestants ont choisi la résurrection des corps contre l'immortalité de l'âme. Deux tendances dans le christianisme, l'une qui va vers la culture hellénique, l'autre vers la culture biblique. Les deux ne se mélangent jamais. La lutte entre Rome et Jérusalem s'est continuée à l'intérieur même de la Chrétienté. Énigme: pourquoi Rome a fait du christianisme sa religion et l'une des plus grandes du monde ? Orientalisation de la pensée romaine. La Chrétienté, c'est deux Rome: Rome en Italie, la Rome papale**, une Rome qui a été colonisée par Jérusalem, profondément israélite, profondément hébraïque; et de l'autre côté la Rome idéale, celle du Saint Empire Romain "germanique" (Charlemagne, Othon, les Saliens, Frédéric II de Hohenstaufen au XIIIe siècle, dernière tentative presque réussie de recréer l'empire romain contre la volonté du Pape d'unifier l'Europe. Les papes ont excommunié Frédéric II trois fois (1h 23). Il a été le seul à faire une croisade à Jérusalem pacifique. Il y est allé avec des bibliothèques et a réussi à récupérer Jérusalem. L'histoire de Frédéric II de Hohenstaufen est sans doute la plus éblouissante de tout le Moyen-Âge. C'est la lutte finale entre le Pape et Rome. Le Pape, c'est Jérusalem. Rome, c'est l'Empereur. Frédéric II était en guerre contre le fanatisme religieux. Il parlait 6 langues, il a créé des universités en langue locale, a écrit les premiers traités de droit en s'inspirant du droit romain et en évacuant le droit canon. Redécouverte du droit romain en Europe grâce à lui. La guerre a été gagnée par les papes et "Rome" entre dans le maquis de la Chrétienté qui devient très autoritaire. Dante, partisan de l'Empire contre le Pape. Le facteur prédominant, la dynamique centrale dans toute l'histoire de l'Europe, c'est la lutte entre les Papes et les Empereurs. Dante, dans son éloge de l'Empire (1310), dit que "l'homme est fait à l'image de Dieu et comme Dieu est un, l'homme est fait à l'image de Dieu en tant qu'Humanité." Donc ce n'est pas l'homme en tant qu'individu qui est à l'image de Dieu, c'est l'Humanité. C'est une idée qui vient directement du stoïcisme. René Guénon: "L'ésotérisme de Dante"***. À l'époque de Dante, la pensée "romaine" ne peut plus s'exprimer librement, à cause de l'Inquisition. Opinion de Julius Evola, mais Guénon a raison. Racine des sociétés de philosophes, ce ce qui a donné la franc-maçonnerie. Dante et les humanistes qui viennent après lui: Pétrarque. Certains sont obligés d'utiliser de faux noms ou de se cacher derrière des auteurs classiques célèbres. C'est ainsi que beaucoup de traités de Cicéron ne sont pas de Cicéron, mais ont été fabriqués à cette époque. C'est une des manières qui a fondé la Renaissance (la redécouverte de Rome). Un penseur stoïcien très en vogue actuellement aux USA: Ralph Waldo Emerson [1803-1882, ami de Thoreau]. Plus le christianisme décline, plus renaît Rome. Il est temps de se rediriger vers Rome et d'abandonner Jérusalem, c'est la conclusion vers laquelle Laurent Guyénot se dirige de plus en plus. En effet, aujourd'hui, Jérusalem est en train de détruire le droit international, le fruit de millénaires de civilisation, car Jérusalem fonctionne par la division et par la guerre mondiale et Rome est le contraire. Raison pour laquelle il faut vraiment comprendre ce qu'est Israël et arrêter de sanctifier l'Israël antique. Le christianisme a été complice du sionisme. Les Romains ont détruit Jérusalem et nous l'avons recréée. L. Guyénot cite le mot de Jacques Attali: "le fondement de l'antisémitisme, c'est l'ingratitude". Le pouvoir juif, c'est le pouvoir de nous avoir donné Dieu, c'est ça la réalité. Conférence de Laurent Guyénot: "Droit divin de massacrer? La question biblique"**** Il faut redécouvrir la sagesse gréco-romaine. Thèse de doctorat de Laurent Guyénot: La mort féérique. La pensée médiévale laïque, essentiellement orale sauf sous forme de poésie (Chrétien de Troyes, etc.), on a une culture païenne, au sens pré-chrétien, moitié celte, moitié germanique, très vivante. Aujourd'hui, nous sommes à l'aboutissement d'une guerre eschatologique entre Rome et Jérusalem.
FIN
* https://www.youtube.com/watch?v=nm1ThBGMXUI
** Cf livre de Laurent Guyénot: "La malédiction papale": https://lesakerfrancophone.fr/laurent-guyenot-la-malediction-papale
**** Conférence de L. Guyénot: La conjuration d'Esdras https://www.youtube.com/watch?v=Vb9ZxpASOAk
Transcription résumée par Rouge et Blanc.
Frédéric II et son faucon. Extrait de son livre "De arte venandi cum avibus" (L'art de la chasse aux oiseaux). D'après un manuscrit de la Biblioteca Vaticana, Pal. lat 1071, fol. 1), fin du XIIIe siècle.
Jacques Benoist-Méchin: Frédéric de Hohenstaufen - Ou le rêve excommunié (1194-1250)
La destinée de Frédéric II de Hohenstaufen (1194-1250) a inspiré deux maîtres livres : l'exceptionnel ouvrage d'Ernst Kantorowicz et cette biographie, vite devenue un classique. Comme si Jacques Benoist-Méchin, grand connaisseur de l'Islam et de l'Allemagne, avait trouvé le héros qui incarnait ses rêves d'historien. Voilà un empereur couronné à Rome qui déteste le pape, s'intéresse à l'Islam et n'envisage de croisade que pacifique et diplomatique. Voilà aussi un souverain d'une immense culture, parlant plusieurs langues, réunissant à Palerme, sa résidence favorite, des savants juifs, musulmans et chrétiens, favorisant les arts et les sciences. Au fond, un homme trop grand pour son temps, deux fois excommunié par Grégoire IX, surnommé par ses contemporains l'Antéchrist et condamné à l'oubli après sa mort, tant le Saint-Siège ne cessa de vouloir effacer son œuvre et son nom.
Traité De arte venandi con avibus écrit par Frédéric II:
https://sciencepress.mnhn.fr/sites/default/files/articles/hd/anthropozoologica2024v59a4-pdfa.pdf
Illustration du "De arte venandi cum avibus". Manuscrit du XIIIe siècle, Bibliothèque apostolique vaticane.
Portrait de Dante Alighieri, détail d'une fresque de la chapelle du Bargello attribuée à Giotto di Bondone.