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Le Fil d'Ariane

religion

Sri Râmakrishna Paramahamsa: La grenouille de puits et la grenouille de mer

10 Mars 2025 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Bharat, #Hindouisme, #Inde, #Asie, #Râmakrishna, #Religion, #Spiritualité

Sri Râmakrishna Paramahamsa: La grenouille de puits et la grenouille de mer
Jean Herbert: L'enseignement de Râmakrishna. Albin Michel, Paris, coll. Spiritualités vivantes, 1942.

Jean Herbert: L'enseignement de Râmakrishna. Albin Michel, Paris, coll. Spiritualités vivantes, 1942.

Sri Râmakrishna Paramahamsa: La grenouille de puits et la grenouille de mer
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Entretien avec Mgr Carlo Maria Viganò (16 février 2025)

28 Février 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Catholicisme, #Christianisme, #Mondialisme, #Mgr Carlos Maria Viganò, #Vatican, #Religion, #Politique, #Jésuites

Entretien avec Mgr Carlo Maria Viganò (16 février 2025)

La dernière chose que Bergoglio poursuit est la défense de l’intégrité de la Foi ou le salut des âmes. Il ne se soucie pas non plus vraiment des pauvres : il suffit de regarder combien de clochards campent autour du Vatican et sous la Colonnade du Bernin ; à l’époque du Covid, pour obtenir un repas, ils devaient montrer qu’ils avaient reçu le vaccin. Cet horrible bateau chargé de migrants de bronze érigé sur la place Saint-Pierre est un monument à l’hypocrisie de Bergoglio. Pour lui, les pauvres et les marginalisés ne sont qu’un instrument pour “métisser” le tissu social et ecclésial, c’est-à-dire pour le dissoudre et obtenir ainsi l’annulation définitive de ce qui reste de la Société Chrétienne après des décennies de sécularisation. Bergoglio “voit grand” : il veut créer les prémisses de la Nouvelle Religion de l’Humanité, se faisant illusion qu’il peut la présider et ainsi se tailler un rôle dans le Nouvel Ordre Mondial. En tant que prophète du mondialisme syncrétiste, vert et inclusif, Bergoglio a réussi à faire une apparition au festival de Sanremo, lançant le refrain de la chanson Imagine de John Lennon, manifeste maçonnique du Nouvel Ordre

Mgr Carlo Maria Viganò

Les catholiques américains en première ligne contre le mondialisme 


28 février 2025 Rédaction Strategika Aucun commentaire catholiques, migrants, Usa, Vigano

Source : medias-presse.info – 12 février 2025 – Entretien de Fabien Laurent avec Mgr Viganò
https://www.medias-presse.info/entretien-daldo-maria-valli-de-duc-in-altum-avec-mgr-carlo-maria-vigano-archeveque/201367/

« Les Catholiques américains ont compris la supercherie ! »


Duc in Altum : Votre Excellence, la décision de l’Administration Trump de freiner les politiques migratoires de la Gauche woke faisait partie du programme électoral qui a conduit Donald Trump à la victoire. Parallèlement à la fermeture des frontières avec le Mexique, le Président a coupé les fonds que les agences gouvernementales allouaient aux individus, aux organisations et aux entités en échange de leur action en faveur du mondialisme. Aux voix de condamnation de ces décisions politiques – d’ailleurs tout à fait légitimes – s’ajoute celle de Jorge Mario Bergoglio, qui, dans sa Lettre aux Évêques des États-Unis d’Amérique, s’exprime durement sur la « déportation de masse » décidée par le gouvernement.

Carlo Maria Viganò : Comme tout ce qui sort de la bouche de Bergoglio, ses accusations contre le gouvernement Trump sont fausses et délirantes. Il n’y a pas de déportation de masse. Il s’agit plutôt d’une volonté claire de mettre fin aux flux migratoires, que les Administrations précédentes avaient planifiés, favorisés et encouragés. En réalité, la déportation s’est déroulée dans la direction opposée, sous les Administrations Clinton, Obama et Biden, excluant a priori les projets ciblés de coopération internationale pour aider les populations nécessiteuses dans leurs pays d’origine respectifs, concentrant plutôt tous les efforts – même contre la loi – en vue de la réalisation du plan de substitution ethnique. De cette migration forcée, rendue possible par la complicité des organisations internationales et par le crime organisé qui gère la traite des êtres humains, ont honteusement profité tous ceux qui aujourd’hui déchirent leurs vêtements parce que leurs affaires sont terminées.
La lettre de Bergoglio est un fouillis de mensonges et de tromperies et trahit la panique des mercenaires et la colère de leurs financiers. Bergoglio en est venu à inventer une nouvelle doctrine pour imposer comme devoir moral « l’accueil des immigrés », de la gestion duquel il obtient des milliards de financement public et à travers laquelle il s’accrédite comme le principal interlocuteur de l’élite mondialiste et l’exécuteur de l’agenda woke. Il exploite le magistère de Pie XII – en décontextualisant et en déformant ses paroles – parce qu’en citant un Pape qui n’est pas soupçonné de contamination moderniste ou conciliaire, Bergoglio espère obtenir l’écoute des fidèles qui ne l’écoutent plus.
Il est nécessaire de comprendre l’opération frauduleuse de Bergoglio : il veut porter à un autre niveau l’affrontement qui oppose l’église profonde immigrationniste et woke à l’Administration Trump, en “dogmatisant” – pour ainsi dire – l’accueil des clandestins et forçant ainsi les Catholiques américains à considérer Trump comme un ennemi de l’Église Catholique. Bref, selon le modus operandi qui le distingue, Bergoglio tente de se créer un adversaire pour priver le Président Trump du soutien de l’électorat catholique. Cette opération malhonnête sert aussi à remettre au centre du débat politique et social américain un Épiscopat largement discrédité en raison des scandales sexuels et financiers qui l’ont jusqu’à présent vu totalement inféodé à l’establishment du parti démocrate. Le véritable affrontement se situe entre le conservatisme politique – trumpien – auquel la majorité des Américains, y compris les Catholiques, s’identifient et l’ultra-progressisme de l’église profonde bergoglienne.
Les Catholiques américains, cependant, ont compris la supercherie !! Alors que Bergoglio, pour obéir à ses maîtres mondialistes, lance des anathèmes à ceux qui “construisent des murs”, le Président Trump a annoncé – entre autres mesures que nous saluons avec une profonde satisfaction – le retour des États-Unis dans la Déclaration de consensus de Genève qui défend le droit à la vie de tous, réaffirme l’importance de la famille et affirme qu’il n’y a pas de “droit” international à l’avortement.

DiA : Grâce à Trump, la crise ukrainienne est également en train d’être résolue…

CMV : Les accords de paix que le Président Trump a commencé avec le Président Poutine pour apaiser le conflit en Ukraine – qui a commencé avec le changement de régime (regime change) imposé par l’état profond anglo-américain depuis 2014 – mettront fin à un massacre qui, pour satisfaire la soif de pouvoir de l’élite mondialiste, a envoyé des milliers et des milliers d’innocents au carnage, détruit un pays entier, alimenté le marché de la prédation d’organes (comme l’ont rapporté les agences internationales) et provoqué un appauvrissement désastreux des nations européennes en raison des sanctions insensées contre la Fédération de Russie.

DiA : Sur certains sujets, Francesco Bergoglio ne semble pas aussi sensible que sur l’accueil…

CMV : Il est consternant de voir comment les appels de Bergoglio sur la « dignité infinie de tous » excluent obstinément les enfants sans défense, massacrés par l’avortement, les victimes de prédation d’organes et de mutilations pour la soi-disant transition de genre, les mères utilisées comme marchandises pour la maternité de substitution, les jeunes corrompus par les perversions woke, les masses de mineurs qui alimentent le racket de la prostitution ou finissent dans un manoir de Beverly Hills pour satisfaire les exécrables dépravations de l’élite pédophile.

DiA : Bergoglio devrait faire l’éloge des politiques sociales de Trump, au lieu de les condamner idéologiquement…

CMV : L’évêque récemment nommé à Détroit propose des sanctions canoniques – de l’interdiction de recevoir la Communion à l’excommunication – pour les gardes-frontières qui ne permettent pas aux clandestins de violer les frontières. Ce délire woke typique de l’église bergoglienne est encore plus grave face au silence des Évêques sur le scandale d’un Président comme Joe Biden, très corrompu, autoproclamé “catholique”, qui promeut l’avortement jusqu’au moment de la naissance et qui malgré cela est sacrilégement admis à la Communion.

DiA : En quoi la Constitution Apostolique de Pie XII Exsul Familia est-elle citée de manière inappropriée par Bergoglio ?

CMV : Le “magistère” de l’église bergoglienne est totalement autoréférentiel :: Bergoglio ne cite pratiquement que lui-même, et lorsqu’il cite des documents de Vatican II et des papes postconciliaires, c’est pour les surpasser. La citation de Pie XII par Bergoglio devrait donc susciter un soupçon plus que légitime, confirmé en fait également par une lecture rapide d’Exsul familia. Le zèle apostolique du Pape Pie XII – ainsi que de ses Prédécesseurs – ne se limite pas à une simple indication de la nécessité d’accueillir les flux migratoires, mais se concentre avant tout sur le soin des âmes des Catholiques contraints de migrer à cause des famines, des conflits, des persécutions religieuses. Même si les grandes migrations économiques des XIXe et XXe siècles ont été mues par les mêmes lobbies internationaux, déplaçant les populations du Sud de l’Europe vers le Nord, ou de l’Europe vers les Amériques, nous ne pouvons pas oublier que le contexte historique de l’après-guerre était très différent de celui d’aujourd’hui, tout d’abord parce que l’Église Catholique n’était pas – et n’aurait jamais pu être – alliée et complice de la Franc-Maçonnerie, mais protectrice ferme et courageuse des pauvres et des faibles ; et deuxièmement, parce qu’aujourd’hui, l’attaque contre notre civilisation est beaucoup plus violente et ouverte qu’elle ne l’était à la fin de la Seconde Guerre mondiale.
Pie XII écrivait :
La Sainte Mère Église, poussée par son immense amour pour les âmes et impatiente de remplir les engagements du mandat salvifique universel qui lui a été confié par le Christ, n’a pas tardé à prendre un soin spécialement spirituel des pèlerins, des étrangers, des exilés et de tous les émigrés, ne ménageant aucun effort et recourant principalement aux prêtres qui, à travers l’administration des charismes de la grâce et la prédication de la parole divine, travailleront avec toute la sollicitude à confirmer ces chrétiens dans la foi et à resserrer leurs liens de charité. (Const. Ap. Exsul Familia, 1er août 1952, n. 5).[1]

DiA : Un soin spécialement spirituel…

CMV : La dernière chose que Bergoglio poursuit est la défense de l’intégrité de la Foi ou le salut des âmes. Il ne se soucie pas non plus vraiment des pauvres : il suffit de regarder combien de clochards campent autour du Vatican et sous la Colonnade du Bernin ; à l’époque du Covid, pour obtenir un repas, ils devaient montrer qu’ils avaient reçu le vaccin. Cet horrible bateau chargé de migrants de bronze érigé sur la place Saint-Pierre est un monument à l’hypocrisie de Bergoglio. Pour lui, les pauvres et les marginalisés ne sont qu’un instrument pour “métisser” le tissu social et ecclésial, c’est-à-dire pour le dissoudre et obtenir ainsi l’annulation définitive de ce qui reste de la Société Chrétienne après des décennies de sécularisation. Bergoglio “voit grand” : il veut créer les prémisses de la Nouvelle Religion de l’Humanité, se faisant illusion qu’il peut la présider et ainsi se tailler un rôle dans le Nouvel Ordre Mondial. En tant que prophète du mondialisme syncrétiste, vert et inclusif, Bergoglio a réussi à faire une apparition au festival de Sanremo, lançant le refrain de la chanson Imagine de John Lennon, manifeste maçonnique du Nouvel Ordre*.
La Constitution Apostolique du Pape Pie XII est totalement opposée à cette vision horizontale, comme l’est l’ensemble du Magistère Catholique par rapport à la vision bergoglienne. Dans Exsul Familia, Pie XII rappelle la traite négrière des usuriers sur le sol américain (n° 11) ; il mentionne les dangers auxquels avaient été exposés les Mexicains fuyant la révolution anticléricale et maçonnique (1926-1929), devenus la proie des ennemis du Christ (ibid. 54). L’attitude de Bergoglio à l’égard des chrétiens persécutés est tout à fait différente : avec l’Accord secret conclu avec le régime communiste de Pékin, il a condamné les Catholiques chinois au massacre et il reste silencieux sur les violations des droits fondamentaux.
Dans la vision dystopique de Bergoglio – anti-humaine, anti-chrétienne et antichristique – nos nations sont des terres de conquête mahométane : c’est à cela que sert l’œcuménisme conciliaire. Pour le Coran, où résonne l’appel du muezzìn et où “le tapis de prière” est déployé, c’est territoire islamique. La connivence du clergé bergoglien, qui accueille les imams dans nos églises et leur concède les parvis de nos cathédrales pour leur prière, constitue une trahison du Christ et des fidèles. Une immigration régulée, dans laquelle s’applique une véritable intégration et dans laquelle l’Église Catholique s’engage pour la conversion à la vraie Foi des païens, est la dernière chose que Bergoglio souhaite : le but de l’invasion n’est pas d’aider les dépossédés et les pauvres, mais d’importer la pauvreté, le chaos social et la guerre civile dans nos villes. Et si le mondialisme soutient Bergoglio, c’est parce qu’il est l’un de ses émissaires, obéissant aux ordres qui lui sont donnés.
Ce à quoi nous assistons est en fait une migration forcée, qui appauvrit les États d’origine de tant d’hommes et de jeunes qui pourrait rendre leurs gouvernements fermes et faire prospérer la Nation, pour en faire des criminels, des esclaves, des victimes du trafic ignoble de pervers ou du marché de la prédation d’organes. Des centaines de milliers de mineurs disparaissent chaque année, avec la complicité de qui pervertit la charité chrétienne dans la contrefaçon coupable d’un accueil à but lucratif.

DiA : Sans parler du problème de la faible natalité dans les Pays occidentaux…

CMV : La baisse démographique, planifiée par des politiques qui découragent la natalité et pénalisent la famille naturelle, constitue le but principal de l’action de l’élite mondialiste, pour laquelle elle propose comme solution le remplacement ethnique par des masses d’étrangers. En 2015 (ici), Bergoglio a déclaré : «  Il y a ceux qui croient que pour être de bons Catholiques, nous devons être comme des lapins. » Aujourd’hui (ici), il soutient que le déclin démographique des Pays occidentaux doit être combattu non pas par des politiques sages de protection de la famille naturelle et de conditions de travail dignes, mais par l’ouverture des frontières et l’institutionnalisation de ce métissage si cher à l’Archevêque émérite de Milan, le Cardinal Scola [2] et théorisé par le néo-malthusien eugéniste Franc-Maçon Kalergi depuis le milieu du siècle dernier. Non plus des enfants catholiques en terre catholique, mais des enfants métis, sans histoire, sans tradition, sans éducation ni culture, sans identité, sans patrie ni Foi, exploités pour nourrir le Moloch mondialiste et la tyrannie du Forum Économique Mondial.
La dystopie mondialiste de Bergoglio vise à l’effacement des identités nationales et ethniques, en particulier lorsqu’elles sont fondées sur la civilisation chrétienne ; et au contraire, elle promeut ce qui est lié aux croyances païennes et idolâtres. L’annulation de toutes les différences et l’homologation externe des cultures devraient être considérées par l’Église Catholique comme un désastre, tandis que l’église bergoglienne la promeut impunément.

DiA : Aujourd’hui, nous découvrons que l’ensemble du système médiatique mondial était financé par l’USAID et d’autres agences gouvernementales.

CMV : Ce qui émerge aux États-Unis après l’investiture du Président Trump n’est que la partie émergée de l’iceberg d’un vaste système subversif qui implique tous les États occidentaux. Il ne s’agit pas de cas isolés de corruption, mais d’une occupation que la Gauche mondialiste considère indispensable pour accéder au pouvoir et, une fois approprié, l’utiliser pour l’établissement d’un régime totalitaire. Et ce qui est paradoxal et en même temps inouï, c’est que l’état profond prétend même faire payer à ses victimes, à nous tous, les coûts de ce projet infernal, en utilisant l’argent des contribuables pour nous confiner, nous priver de liberté, nous exterminer avec des guerres, des famines, des pandémies et des vaccins. De la même manière, l’église profonde utilise les offrandes des fidèles pour répandre des hérésies, normaliser le vice et la perversion, islamiser les Nations chrétiennes, profaner nos églises et nos autels, persécuter les voix dissidentes par des suspensions et des excommunications.

DiA : Comment l’élite peut-elle atteindre les objectifs qu’elle s’est fixés ?

CMV : À travers des situations de crise permanente qui légitiment le pouvoir de déroger aux lois de droit commun. Si l’on veut créer une urgence comme prétexte pour légitimer la cession de souveraineté aux lobbies privés, il faut que ceux qui font fonctionner la machine institutionnelle et médiatique aient un intérêt direct à promouvoir la crise, même s’ils savent parfaitement qu’il s’agit d’une fraude. Gouvernements, politiciens, journalistes, magistrats, médecins, enseignants, forces de l’ordre, acteurs et chanteurs, intellectuels et influencer, évêques, prêtres et même « le pape » : tous dépendent de la façon dont ils collaborent avec l’état profond. Ils sont payés comme mercenaires, et comme mercenaires, ils n’ont d’autre maître que l’argent, le succès, le pouvoir ; et ceux qui leur permettent d’avoir cet argent, ce pouvoir. Au sommet de la pyramide mondialiste infernale qui fait usage de ces mercenaires, on trouve le délire luciférien de ceux qui veulent faire le Mal, contre Dieu et contre l’homme, pour remplacer Dieu par Satan et l’homme par l’humanoïde androgyne.
Ce réseau mondial de corruption a servi – et sert encore en partie, en particulier en Europe – à modifier la dynamique sociale de manière criminelle et frauduleuse. Une telle ingérence indue et sans précédent ne peut pas être simplement constatée : elle doit être éradiquée et punie, car elle est à l’origine d’une crise provoquée et planifiée à laquelle il est autrement impossible d’échapper. Et quand je dis « éradiquée et punie », je me réfère principalement aux responsables, à ceux qui se sont rendus coupables d’une trahison à l’origine de la décadence morale, sociale, économique qui nous est imposée par la force. Il n’est plus possible de tolérer que Soros, Gate, Schwab, Obama, les Clinton, les Biden, Bergoglio et ses acolytes, et d’autres conspirateurs continuent de faire rage contre l’humanité entière qui ne sait pas qu’elle est l’objet d’une expérience diabolique d’ingénierie sociale visant à son extermination physique et morale. Si le Président Trump coupe la tête du Léviathan, comme il est déjà en train de faire, nous ne pourrons qu’être heureux et enfin pousser un soupir de soulagement.

DiA : Comment pensez-vous que Donald Trump peut contribuer à la démolition de l’état profond ? Pensez-vous que cela puisse réussir ?

CMV : L’Administration Trump est bien consciente de deux choses. La première : il existe un pouvoir supranational subversif qui constitue une menace concrète pour la souveraineté des Nations et pour toute l’humanité. La seconde : il y a un groupe de personnes et d’entreprises qui soutiennent ce pouvoir parce qu’il en tire un avantage en termes de pouvoir et d’argent. Couper les fonds aux complices du système criminel mondialiste et de son pouvoir profond signifie priver l’élite de l’instrument de contrôle et de propagande. Même Judas n’aurait pas trahi le Christ sans avoir reçu les trente deniers du Sanhédrin : sans le pretium sanguinis, l’incitation au crime est également perdue, et avec elle le chantage de ceux qui auraient dû le commettre. Une excellente manœuvre, donc, qui a déjà des répercussions importantes dans le monde entier, avec l’interruption du financement de l’USAID et les jérémiades grotesques de ceux qui en ont été consciencieusement privés (je pense à celles de l’activiste James Martin s.j.).

DiA : En parlant de jérémiade, les paroles de condamnation de l’Épiscopat américain ultra-progressiste et de tous ses partisans sont innombrables.

CMV : Les paroles des cardinaux et des évêques américains contre la réduction des dons aux soi-disant agences d’aide sociale de l’Église Catholique sont imprégnées d’hypocrisie et de mensonge. Ils viennent de personnages qui n’ont pas dit un mot, une syllabe contre les politiques sur l’avortement, le genre, la maternité de substitution, l’euthanasie, l’homosexualité, des Administrations précédentes entre les mains des Démocrates, alors qu’ils ne se réveillent de leur vile torpeur que lorsqu’un frein est mis à l’immigration illégale, pour laquelle l’église profonde reçoit des milliards.

DiA : Comment jugez-vous la dépendance économique des Conférences Épiscopales, des Diocèses, des Ordres religieux, des organismes ecclésiastiques et des ONG “catholiques” vis-à-vis du financement de l’Agence des États-Unis pour le développement international (USAID) ?

CMV : Bergoglio prêche en paroles une “église pauvre pour les pauvres”, sachant très bien que la liberté à laquelle l’Église Catholique a droit – et qui est à la base de la nécessité d’une indépendance, y compris financière, de ses organes – est totalement incompatible avec sa dépendance économique vis-à-vis de l’État.
Une ONG est précisément une organisation non gouvernementale : elle ne peut pas être indépendante, si elle dépend du financement que le gouvernement lui fournit. S’il est bon et opportun que l’État aide et encourage l’action sociale de l’Église Catholique, il est tout aussi vrai que lorsque les entités ecclésiastiques – centrales ou périphériques – ne sont plus soutenues par les offrandes des fidèles, mais par le parrainage d’organismes gouvernementaux et d’entités privées, l’Église est obligée de suivre les lignes dictées par ceux qui lui permettent d’exister et d’agir.
La dépendance économique de l’institution est rendue possible par la corruption et le chantage de ses dirigeants, car si l’Église Catholique était gouvernée par de bons pasteurs incorruptibles et non soumis au chantage, ils n’accepteraient jamais de l’asservir aux intérêts d’un pouvoir ouvertement hostile au Christ, ni ne se laisseraient acheter par soif d’argent ou par ambition de carrière. C’est pourquoi il est indispensable que l’institution à corrompre soit à son tour gouvernée par des gens corrompus ; et cela s’applique indifféremment aux domaines civil et ecclésial.
Pour le confirmer, il suffit de rappeler l’effet dissuasif qu’a eu la menace de révoquer un milliard de dollars de financement de l’Ukraine – rapportée par Joe Biden lui-même – pour stopper l’enquête du procureur général sur son fils Hunter.

DiA : Il s’agit d’un réseau institutionnel – manœuvré par l’état profond anglo-américain – qui, pendant des décennies, a secrètement payé des milliers et des milliers d’organisations, d’associations, de journalistes, de politiciens et d’autres personnalités publiques pour mentir sans vergogne à des milliards de personnes, créant un récit déformé afin d’inciter la population à accepter, sous la menace de catastrophes et d’urgences imminentes, ce qu’elle n’aurait jamais accepté dans des conditions normales. Vous avez parlé du lien d’intérêts et de la complicité entre l’état profond et l’église profonde depuis 2020, et aujourd’hui, les nouvelles sur l’ingérence de l’USAID et d’autres agences gouvernementales dans la politique de l’ensemble du monde occidental confirment la véracité de vos paroles. Quelles sont les implications que l’on peut tirer de tout cela ?

CMV : La première réalité indéniable, aussi terrible et choquante soit-elle, est la complicité de l’église bergoglienne avec le système criminel organisé par l’élite mondialiste : il faut noter que la trahison des dirigeants envers leurs concitoyens se reflète dans la trahison des pasteurs envers leurs ouailles. Cela place l’ensemble de la classe dirigeante asservie à l’élite dans une condition d’illégitimité – je dirais même : de haute trahison – sur laquelle justice doit être faite.

DiA : Le Service Jésuite des Réfugiés (JRS) reçoit plus de 35 millions de dollars par an de l’USAID et d’autres agences fédérales pour le seul siège américain.

CM : Si les coupes décidées par l’Administration Trump impliquent en réalité l’interruption totale de l’aide humanitaire de ces entités pseudo-caritatives, cela signifie aussi que les fidèles ne les approuvent pas ou ne les soutiennent que dans une moindre mesure. Si cela est vrai, il me semble que la ligne idéologique imposée aux citoyens par l’état profond et aux fidèles par l’église profonde a amplement démontré sa nature tyrannique.
L’actuel Président de la Conférence Épiscopale Italienne, Matteo Zuppi, comprendra vite que cette obstination des évêques à soutenir les franges extrêmes du progressisme woke – à commencer par la Communauté de Sant’Egidio – les a totalement éloignés des Catholiques normaux, suscitant en eux un dégoût compréhensible. De même que la publicité de Bergoglio à l’Angélus dominical pour le spectacle télévisé Che tempo che fa, où un Fabio Fazio à la solde des mêmes patrons célèbre le criminel Bill Gates en le présentant comme un bienfaiteur de l’humanité, délégitime encore et encore la papauté.

DiA : Il y a aussi des centaines de millions de dollars pour les « églises évangéliques », toujours avec les mêmes objectifs.

CMV : Les prélats bergogliens et les évêquesses, comme l’épiscopalienne Marian Budde de la Cathédrale Nationale de Washington, sont d’accord les uns avec les autres sur deux points : l’apostasie dans les choses de la Foi et la soif d’argent et de pouvoir. Leur œcuménisme n’est finalement motivé que par le désir de partager le butin, et face à cela, tous les dogmes de Foi peuvent être changés. Ils nous parlent de pauvreté même en chaire – élaborant en clé paupériste le Vous n’aurez rien et vous serez heureux de Klaus Schwab– et ils deviennent complices de ceux qui nous appauvrissent par des spéculations scandaleuses et des fraudes ; en attendant, ils profitent sans vergogne de la misère et des crises qu’ils provoquent. Ainsi, alors que les fidèles étaient terrifiés par la propagande psychopandémique et ne pouvaient pas aller à la Messe s’ils n’étaient pas vaccinés, le Saint-Siège a reçu de généreuses donations de BigPharma et organisé ses conférences au Vatican, et Bergoglio s’est improvisé vendeur de vaccins, nocifs et mortels, produits avec des fœtus humains avortés, avec le placet de l’ancien Saint-Office alors dirigé par le Jésuite Ladaria. Un acte d’amour, disait Bergoglio, tandis que Melinda Gates ouvrait un compte auprès de l’IOR. Entre-temps, Bergoglio parlait déjà de la “Terre Mère”– par coïncidence, la Pachamama – de “péchés contre l’environnement”, de l’urgence de passer aux énergies renouvelables.
La prostitution morale de ces personnages ne recule devant rien, s’il y a de l’argent en jeu : aux États-Unis, il y a plus de 150 cliniques “catholiques” qui pratiquent des chirurgies de transition de genre (mutilations génitales) financées par le gouvernement, et Dieu seul sait combien d’argent les hôpitaux catholiques ont pris pendant la farce psychopandémique, pour tuer des patients avec des thérapies létales, ou pour inoculer un sérum génique mortel ou gravement invalidant. En revanche, pour chaque “vaccin” administré, il y avait une prime qui encourageait et légitimait toute aberration : et c’était le cas partout, avec un seul script sous une seule direction.

DiA : Inutile de dire que ces activités n’ont rien de catholique, et que l’apostolat, la prédication, l’instruction religieuse, le soin des âmes et la célébration des Sacrements sont les moindres préoccupations de ces marchands du temple.

CMV : Les financements pour la mise en œuvre de l’Agenda 2030, pour la propagande woke ou pour le remplacement ethnique sont les nouveaux trente deniers avec lesquels le nouveau Sanhédrin mondialiste paie ces nouveaux Judas pour livrer non pas le Seigneur, mais Ses fidèles, Ses ministres, Son Corps mystique. Et comme Iscariote – que Bergoglio propose de manière significative comme modèle – ils sont aussi des apôtres, bien que renégats, mais toujours dans une “succession apostolique” idéale avec le mercator pessimus.
Un fait est cependant clair : tous les points programmatiques que les courriels du conseiller d’Hillary Clinton, John Podesta, souhaitaient comme réformes d’un “printemps de l’Église” sont servilement exécutés dans l’action de Bergoglio et de ses acolytes. J’espère vraiment que le nouveau directeur de la CIA voudra vérifier l’existence d’un plan de l’état profond pour l’élimination de Benoît XVI afin d’avoir un émissaire de l’élite de Davos sur le trône de Pierre.

DiA : Votre Excellence, comment sortir de cette impasse de corruption et de conflits d’intérêts ?

CMV : Il est difficile, humainement, de penser à une issue pacifique et surtout à court terme. Il me semble clair que la société occidentale a maintenant atteint ce niveau de décadence qui prélude généralement au déclin d’une civilisation. Cela s’est déjà produit dans le passé, par exemple avec Rome, dont l’empire s’est dissous à cause de la corruption et des vices de ses dirigeants. Il semble que le rôle de l’Occident soit épuisé, du moins de cet Occident apostat et rebelle. Mais l’Église Catholique ne suit pas la dynamique d’un règne humain et a une mission divine – et aussi une assistance divine – qui lui permet d’affronter même la passio Ecclesiæ qui a déjà commencé.
Cette prise de conscience ne doit pas nous conduire ni à considérer l’Église comme une société purement humaine, ni à attribuer à l’Église, qui est sainte, les péchés dont ses ministres indignes sont entachés. Le mal que nous voyons autour de nous doit être dénoncé et combattu, mais toujours dans la conviction que l’Épouse de l’Agneau, bien qu’humiliée, bien que défigurée par ses bourreaux, reste l’unique Arche de salut en ce monde.

16 février 2025


© Traduction de F. de Villasmundo pour MPI relue et corrigée par Mgr Viganò

[1] Traduction de La Civiltà Cattolica, 1952, vol. IV ; Constitution apostolique sur le soin spirituel des émigrés, du Conseil catholique italien pour l’émigration, Rome, 1962. Curieusement, le site web du Saint-Siège ne rapporte que le texte latin de ce document.

[2] « L’hybridation des civilisations et des cultures est un fait, un processus inéluctable et nous devons en être conscients. […] Le mélange est aujourd’hui un phénomène structurel et la migration ne peut pas être considérée comme une simple urgence », ici.


Source originale : Duc in Altum

 

Participation de Bergoglio au Festival de San Remo 2025

* NDLR:

https://www.vaticannews.va/it/papa/news/2025-02/papa-francesco-videomessaggio-sanremo-2025-musica-pace.html

https://www.jewishnews.co.uk/role-imagine-alternative-israeli-palestinian-sanremo-mira-awad-noa/

"La vaccination (contre le Covid) est un acte d'amour". Jorge Mario Bergoglio, dit "Pape François", personnalité internationale du monde du spectacle.

"La vaccination (contre le Covid) est un acte d'amour". Jorge Mario Bergoglio, dit "Pape François", personnalité internationale du monde du spectacle.

Brueghel: La Tour de Babel (peint en 1563). Bergoglio, ses commanditaires, ses complices et leurs victimes, participent à la réalisation de ce projet biblique.

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Laurent Guyénot: Le dieu jaloux, le peuple élu et la terre promise: on n'y croit plus, c'est terminé !

13 Février 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Laurent Guyénot, #Catholicisme, #Christianisme, #Héllénisme, #Grèce, #Israël, #Islam, #Religion, #Philosophie

Chapelle de la Maison d'Éducation de la Légion d'Honneur à Saint Denis (ancienne abbaye royale de Saint-Denis). L'autel traditionnel (normalement orienté à l'Est, dans la direction du soleil levant) est surmonté du soleil christique rayonnant, symbole de la divinité, de la lumière, de la Vérité et de la Justice.

Chapelle de la Maison d'Éducation de la Légion d'Honneur à Saint Denis (ancienne abbaye royale de Saint-Denis). L'autel traditionnel (normalement orienté à l'Est, dans la direction du soleil levant) est surmonté du soleil christique rayonnant, symbole de la divinité, de la lumière, de la Vérité et de la Justice.

Car ce qui fait les philosophes, ô Cléa, ce n'est ni l'habitude d'entretenir une longue barbe, ni le manteau. Ce n'est pas non plus la robe de lin ni l'usage de se raser qui constituent les prêtres d'Isis. Le véritable Isiaque est celui qui après avoir reçu, par la voie légale de la tradition, tout ce qui s'enseigne et se pratique à l'égard de ces divinités, soumet les saintes doctrines à l'examen de sa raison et s'étudie à en approfondir la vérité.

Plutarque, Traité d'Isis et d'Osiris.

Le monde catholique souffre depuis sa naissance de schizophrénie, à un degré que n’a pas connu le monde orthodoxe : une sorte de choc des civilisations interne entre l’hellénisme et le christianisme, entre la raison gréco-romaine et la révélation judéo-chrétienne. Cela remonte à Tertullien de Carthage et ses fameuses déclarations : « Qu’y a-t-il de commun entre Athènes et Jérusalem ? » ; « Quel lien pourrait-il bien y avoir entre l’Académie [platonicienne] et l’Église ? » Ce qui signifie le rejet de l’autorité de la raison : « Je crois parce que c’est absurde ». Position absurde en elle-même, pitoyable de bêtise et d’arrogance aux yeux d’un philosophe.

 

Dans l’Orient chrétien, il y a eu tension mais non pas guerre entre l’hellénisme et le christianisme, parce que les Byzantins chérissaient autant Athènes que Jérusalem, et n’avaient pas renoncé à leur mission de préserver le miracle grec. La position orthodoxe s’est officialisée au IVe siècle avec le traité de Basile de Césarée, Sur la manière de tirer profit des lettres grecques.

Il y a une autre position idéologique qui, je crois, distingue l’Orient chrétien de l’Occident. On la doit à un autre Carthaginois, le grand saint Augustin, dont l’autorité dans le monde latin est aussi imposante qu’elle est insignifiante dans le monde grec. Il s’agit de la doctrine du « peuple témoin », qui fait de la préservation du peuple juif une mission de l’Église.

« Et ainsi, par leurs propres Écritures, ils nous rendent ce témoignage, que nous n’avons pas inventé les prophéties qui parlent de Jésus-Christ. [...] Ainsi, par cela même qu’ils n’ajoutent point foi à nos Écritures, les leurs s’accomplissent en eux, encore qu’ils soient assez aveugles pour ne le pas voir. [...] Nous nous contentons [de leurs Écritures] que nos ennemis nous fournissent malgré eux, et dont ils sont eux-mêmes les dépositaires ; d’autant mieux que nous y trouvons prédite cette dispersion même dont les Juifs nous fournissent le témoignage éclatant. [...] Dieu donc a fait voir sa miséricorde à l’Église dans les Juifs ses ennemis, parce que, comme dit l’Apôtre : "Leur crime est le salut des Gentils." [Romains 11,11] » (La Cité de Dieu, XVIII, 46)

Cette doctrine du peuple témoin est en soi un témoignage rendu par l’Église aux juifs, l’aveu qu’elle reconnaît leur élection divine – perdue, certes, mais néanmoins vraie, unique, miraculeuse, indispensable, etc. Soyons honnêtes : nous, le monde chrétien, n’avons pas aidé les juifs à sortir de leur délire narcissique et paranoïaque. Nous les y avons enfermés. Interdit à tout juif de renier sa judéité sans se faire chrétien, c’est-à-dire sans rester à demi-juif ! Nous leur avons dit que nous les croyions quand ils nous disaient que Dieu les avait choisis. Nous leur avons accordé une position privilégiée, en tant que seule religion non chrétienne autorisée. Jean Juster confirme dans Les Juifs dans l’Empire romain que, « parmi toutes les religions non officielles, la religion juive fut la mieux traitée et, en somme, la mieux tolérée » [1]. Nous les avons même laissés pratiquer leurs mutilations rituelles des parties génitales des nourrissons, ce que les Romains leur avait interdit sous Hadrien. Il est largement admis que c’est le christianisme qui a assuré la survie du judaïsme [2]. Sans l’antagonisme du christianisme, les juifs de la Torah se seraient fondus entièrement dans les civilisations qui les abritaient, ou bien seraient restés un peuple fossile marginal. L’islam ne serait jamais apparu.

Les anciens Égyptiens, Grecs et Romains ne prenaient pas au sérieux la prétention des juifs d’avoir été choisis par Dieu. Ils attribuaient le comportement antisocial des juifs à la méchanceté de leur dieu, et Plutarque (v. 45-125 ap. J.-C.) rapporte dans Isis et Osiris* la rumeur égyptienne selon laquelle le dieu d’Israël était Seth, le méchant dieu à tête d’âne, meurtrier d’Osiris, banni par la communauté des dieux et réfugié dans le désert de Judée.

Lorsqu’ils sont devenus chrétiens, les Romains ont reçu l’ordre de croire que les juifs avaient été les premiers à adorer le vrai Dieu. La méchanceté des juifs ne pouvait donc plus être attribuée à la méchanceté de leur dieu. Au contraire, elle était expliquée comme une conséquence du fait que les juifs s’étaient détournés du vrai Dieu. Alors que les anciens pensaient que les juifs étaient un peuple maudit parce qu’ils haïssaient tous les dieux sauf Yahvé, les chrétiens croient que les juifs étaient un peuple saint aussi longtemps qu’ils haïssaient tous les dieux sauf Yahvé. Nous avons religieusement préservé leur livre, alors que l’immense majorité des livres grecs et romains ont été perdus, et cela inclut la totalité de ceux qui critiquaient les juifs : on ne connaît Apion, Celse ou Marcion que par leurs réfutations juives ou chrétienne.

Voilà pourquoi, deux millénaires après la destruction du Temple par Titus (70 ap. J.-C.) et l’effacement des noms de Jérusalem et d’Israël par Hadrien (135 ap. J.-C.), les nations chrétiennes ont rendu la Palestine aux juifs, qui l’ont renommé Israël et prévoient maintenant de reconstruire leur Temple et de (re)créer l’empire imaginaire de Salomon, dès qu’ils auront exterminé une nouvelle fois Amalek.

Voilà à quoi a mené la doctrine du « peuple témoin », surenchère dans l’anti-marcionisme : non seulement nous préservons et révérons les livres dans lesquels les juifs ont déclaré que Dieu avait choisi les juifs, mais en plus nous préservons, dans une position humiliante, l’auteur collectif de ce livre, comme témoin de la vérité de leur livre. Verrouillage à double tour. Nous avons allumé nous-mêmes le feu pour nous cuire.

C’était il y a longtemps. L’eau de l’histoire a coulé sous les ponts. Nous vivons, à nouveau, des temps historiques. Non pas des temps eschatologiques : arrêtons avec ce concept magico-biblique ! L’histoire a un sens, Hegel n’a pas eu besoin de la Bible pour le penser. Il y a des époques charnières où se présentent l’opportunité ou la nécessité d’un saut de conscience collectif. Des rendez-vous à ne pas manquer. Je crois que nous vivons une telle époque. L’histoire nous demande de trancher une fois pour toute la racine pourrie qui nous rattache à Israël et son dieu psychopathe, et puiser de nouvelles forces dans notre racine hellénique gréco-romaine. Celle-ci est saine : aussi saine et vigoureuse que l’est la tradition confucéenne pour les Chinois.

Nous devons reconnaître la responsabilité collective de la chrétienté dans la préservation et finalement le triomphe d’un Israël plus monstrueux encore qu’il y a trois mille ans. Il n’y a plus d’excuse pour ne pas dénoncer le dieu jaloux, le peuple élu et la terre promise comme les mensonges les plus toxiques de l’histoire de l’humanité. Bas les masques, Israël ! Ton nom signifie « menteur », puisque c’est en mentant trois fois (à ton frère, à ton père et à ton oncle) que tu as pris ce nom. Ta fausse histoire sainte est un tissu d’horreurs. Ton dieu est une abomination. Arrière, Satan !

Mais – je le répéterai toujours – nous garderons le Jésus historique, figure héroïque du combat contre Israël : Jésus est le Palestinien. Et nous garderons aussi l’enfant Jésus, personnification mythique du « nouveau soleil » (noio hel), une tradition européenne qui, comme le culte de la Vierge Marie, ne doit strictement rien à l’héritage hébraïque.

Laurent Guyénot
 
 
et
Laurent Guyénot: Le dieu jaloux, le peuple élu et la terre promise: on n'y croit plus, c'est terminé !

Qui est Yahvé ? D’où vient-il ? Comment ce dieu jaloux, vengeur et exclusif a-t-il imprimé le destin de son peuple ? Quel est tout au long de l’histoire le fil rouge qui relie le culte de Yahvé au sionisme contemporain ?
Tout commence dans l’Ancien Testament et c’est là qu’il faut aller puiser notre compréhension de la question juive. Car l’Ancien Testament, ou plus précisément la Torah, ne fait pas que retracer l’histoire d’un peuple : elle donne aux enfants d’Israël les clefs pour accomplir ce qu’ils se sont donné comme fatum ; là est la justification et là est le chemin à suivre. C’est Jacob, fils d’Isaac, qui lors de son retour d’exil prend ce nom d’Israël, nom dont le peuple juif tout entier hérite avant de devenir celui d’un État : ainsi se trouvent mêlés sous un même vocable le patriarche, le peuple et la terre promise.
L’histoire du peuple juif traverse l’histoire de toute l’humanité. Quel rôle a-t-il joué dans la chute de Byzance ? Quelle a été son influence au sein même de l’Église chrétienne ? Quel poids a été le sien dans la terrible « guerre civile européenne » de la première partie du XXe siècle ? Nation parmi les nations, il a été traversé de vents contraires qui l’ont pourtant poussé toujours dans la même direction : entre tentatives d’assimilation et volonté de séparation, conversions sincères ou de façade, entre exclusions et infiltrations, persécutions et privilèges, le peuple de Yahvé s’est toujours vécu comme distinct du reste de l’humanité, reproduisant sans cesse un même schéma biblique : celui de la captivité à Babylone, de la fuite d’Égypte, du Livre d’Esther. Forgeant l’ossature psychologique des fils d’Abraham, il est le ciment qui les unit, seuls contre tous, de la fête de Pourim à la mémoire de la Shoah, sans que la création de l’État d’Israël y mette un terme, devenu l’un des « murs invisibles » de la « prison juive ».
C’est pourquoi ce livre est aussi un appel à nos frères juifs à se libérer de l’emprise d’une mythologie qui les enferme dans un rapport schizophrénique au monde, tour à tour peuple élu et peuple maudit, peuple messager et peuple déicide, guide de l’humanité et victime éternelle des hommes. Et une clef pour comprendre que naître juif, c’est naître avec un poids lourd de 2500 ans.
 
Après des études d’ingénieur (ENSTA, 1982), Laurent Guyénot s’est intéressé à l’histoire et l’anthropologie religieuses, puis a soutenu une thèse de doctorat en Études médiévales (Paris IV-Sorbonne, 2008). Ses recherches actuelles portent principalement sur la géostratégie sioniste, dans une perspective religieuse et civilisationnelle. Ses livres incluent Jésus et Jean Baptiste, Enquête historique sur une rencontre légendaire (Imago), La Mort féerique, Anthropologie du merveilleux (Gallimard), et JFK-11 Septembre. 50 ans de manipulations (Blanche/Kontre Kulture), traduit en anglais.

Source: https://kontrekulture.com/produit/du-yahvisme-au-sionisme/

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Le refuge (La Bhagavad-Gîtâ)

12 Février 2025 , Rédigé par Sudharsan Publié dans #Bharat, #Bhagavad-Gita, #Hindouisme, #Inde, #Religion, #Spiritualité, #Sri Aurobindo, #Gandhi, #Râmakrishna, #Vivekananda, #Dharma

Le refuge (La Bhagavad-Gîtâ)

Krishna:

Ta pensée plongée en moi, Arjuna,

gardant ton détachement intérieur

et faisant de moi ton refuge,

ainsi, sans aucun doute, sauras-tu qui je suis

dans ma totalité.

Écoute !

(...)

C'est au terme de naissances sans nombre

qu'un être qui connaît trouve refuge en moi.

Très difficile à rencontrer, l'âme profonde

qui sait que je suis toute chose.

 

La Bhagavad-Gîtâ (VII, 1 et 18-19). Traduite du sanskrit  par Alain Porte. Arléa, 1992.

Le refuge (La Bhagavad-Gîtâ)

"The Gita does not track the disinterested performance of duties but the following of the divine life, the abandonment of all dharmas, sarvadharmān*, to take refuge in the Supreme alone, and the divine activity of a Buddha, a Ramakrishna, a Vivekananda is perfectly in consonance with his teachings."

Sri Aurobindo, Essays on Gita, p. 33 (The Core of Teaching).

* Sarva Dharma Sama Bhava is an Indian concept embodying the equality of all religions. The concept was embraced by Ramakrishna and Vivekenanda,] as well as Gandhi. Although commonly thought to be among the ancient Hindu vedas, the phrase is actually attributed to Gandhi, having been used first in September 1930 in his communications to his followers to quell divisions that had begun to develop between Hindus and Muslims toward the end of the British Raj. The concept is one of the key tenets of secularism in India, wherein there is not a separation of church and state, but an attempt by the state to embrace all religions.

Sarva dharma sama bhav has been rejected by some modern Hindus who claim that religious universalism has led to the loss of many of Hinduism's rich traditions.

https://en.dharmapedia.net/wiki/Sarva_Dharma_Sama_Bhava

 

Le refuge (La Bhagavad-Gîtâ)
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La justice des abeilles

3 Février 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Abeilles, #Christianisme, #Nature, #Religion, #Spiritualité

Par son miel et son dard, l’abeille est considérée comme l’emblème du Christ : d’un côté, sa douceur et sa miséricorde ; et de l’autre, l’exercice de sa justice en tant que Christ-juge.

La justice des abeilles

Annwn
25 janvier 2025 à 16 h 04 min
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Mère, pardonne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font ! Sublimez les intelligences, élevez les cœurs, confondez les négateurs et les impies, haussez le niveau moral des foules jusqu’à la perception du Mystère en ouvrant leurs yeux à l’harmonie des Formes et à l’esthétique du Nombre, afin que tous puissent participer à la communion de l’infini ; purifiez surtout le monde des trivialités, des vulgarités et des laideurs qui l’envahissent de toutes parts et nous offusquent à chaque pas dans la vie, et faites que l’humanité toute entière devienne semblable aux privilégiés de Votre amour, à ceux qui, ayant vu plus loin que le formel, ont ressenti sur terre le prélude de la béatitude éternelle. Ainsi soit-il. NB : L’ensemble des traits empruntés à toutes les traditions culturelles dénote que, partout, l’abeille apparait essentiellement comme douée d’une nature ignée, c’est un être de feu. Elle représente les prêtresses du Temple, les Pythonisses, les âmes pures des initiés, l’Esprit, la Parole ; elle purifie par le feu et elle nourrit par le miel ; elle brûle par son dard et illumine par son éclat. Un texte juridique moyen-gallois dit que « la noblesse des abeilles vient du paradis et c’est à cause du péché de l’homme qu’elles vinrent de là ; Dieu répandit sa grâce sur elles et c’est à cause de cela qu’on ne peut chanter la messe sans la cire ». Le gallois « cwyraidd », de « cwyr » (cire), signifie parfait, accompli, et l’irlandais moderne « céir-bheach », littéralement « cire d’abeille », désigne aussi la perfection. Le symbolisme de l’abeille évoque donc chez les Celtes comme ailleurs les notions d’immortalité et de sagesse de l’âme. Par son miel et son dard, l’abeille est considérée comme l’emblème du Christ : d’un côté, sa douceur et sa miséricorde ; et de l’autre, l’exercice de sa justice en tant que Christ-juge.

La Justice des abeilles

Après la fécondation des reines, si le ciel reste clair et l’air chaud, si le pollen et le nectar abondent dans les fleurs, les ouvrières, par une sorte d’indulgence oublieuse, ou peut-être par une prévoyance excessive, tolèrent quelques temps encore la présence importune et ruineuse des mâles. Ceux-ci se conduisent dans la ruche comme les prétendants de Pénélope dans la maison d’Ulysse. Ils y mènent, en faisant carrousse et chère lie, une oisive existence d’amants honoraires, prodigues et indélicats : satisfaits, ventrus, encombrant les allées, obstruant les passages, embarrassant le travail, bousculant, bousculés, ahuris, importants, tout gonflés d’un mépris étourdi et sans malice, mais méprisés avec intelligence et arrière-pensée, inconscients de l’exaspération qui s’accumule et du destin qui les attend. Ils choisissent pour y sommeiller à l’aise le coin le plus tiède de la demeure, se lèvent nonchalamment pour aller humer à même les cellules ouvertes le miel le plus parfumé, et souillent de leurs excréments les rayons qu’ils fréquentent. Les patientes ouvrières regardent l’avenir et réparent les dégâts, en silence. De midi à trois heures, quand la campagne bleuie tremble de lassitude heureuse sous le regard invincible d’un soleil de juillet ou d’août, ils paraissent sur le seuil. Ils font un bruit terrible, écartent les sentinelles, renversent les ventileuses, culbutent les ouvrières qui reviennent chargées de leur humble butin. Ils ont l’allure affairée, extravagante et intolérante de dieux indispensables qui sortent en tumulte vers quelque grand dessein ignoré du vulgaire. Ils affrontent l’espace, glorieux, irrésistible, et ils vont tranquillement se poser sur les fleurs les plus voisines où ils s’endorment jusqu’à ce que la fraîcheur de l’après-midi les réveillent. Alors ils regagnent la ruche dans le même tourbillon impérieux, et, toujours débordant du même grand dessein intransigeant, ils courent aux celliers, plongent la tête jusqu’au cou dans les cuves de miel, s’enflent comme des amphores pour réparer leurs forces épuisées, et regagnent à pas alourdis le bon sommeil sans rêve et sans soucis qui les recueille jusqu’au prochain repas. Mais la patience des abeilles n’est pas égale à celle des hommes. Un matin, un mot d’ordre attendu circule par la ruche. On ne sait qui le donne ; il émane tout à coup de l’indignation froide et raisonnée des travailleuses, et selon le génie de la république unanime, aussitôt prononcé, il emplit tous les cœurs. Une partie du peuple renonce au butinage pour se consacrer aujourd’hui à l’œuvre de justice. Les gros oisifs endormis en grappes insoucieuses sur les murailles mellifères sont brusquement tirés de leur sommeil par une armée de vierges irritées. Ils se réveillent, béats et incertains, ils n’en croient par leurs yeux, et leur étonnement a peine à se faire jour à travers leur paresse comme un rayon de lune à travers l’eau d’un marécage. Ils s’imaginent qu’ils sont victimes d’une erreur, regardent autour d’eux avec stupéfaction, et, l’idée-mère de leur vie se ranimant d’abord en leurs cerveaux épais, ils font un pas vers les cuves à miel pour s’y réconforter. Mais il n’est plus, le temps du miel de mai, du vin-fleur des tilleuls, de la franche ambroisie de la sauge, du serpolet, du trèfle blanc, des marjolaines. Avant qu’il se soit rendu compte de l’effondrement inouï de tout son destin plantureux, dans le bouleversement des lois heureuses de la cité, chacun des parasites effarés est assailli par trois ou quatre justicières…

(M. Maeterlinck, La vie des abeilles, extrait)

Lien : https://livresdefemmeslivresdeverites.blogspot.com/2017/07/plusunenfantconnaitsamereplusillaime.html

Source: https://strategika.fr/2025/01/25/evangile-sur-le-salut-de-lhomme-et-la-decheance-des-porcs/#comment-185525

La justice des abeilles
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Des millions de musulmans chiites célèbrent l’anniversaire de la naissance de l’Imam Ali (béni soit-il)

15 Janvier 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Islam, #Chiisme, #Imam Ali, #Religion

Celui qui entretient de bonnes relations avec Dieu, Dieu veillera à ce que de bonnes relations s’établissent entre lui et les autres.

Imam Ali (Paix sur Lui), Nahj al-Balaghah

Sanctuaire Imām 'Alī, où 'Alī ibn Abī Tālib serait enterré

Sanctuaire Imām 'Alī, où 'Alī ibn Abī Tālib serait enterré

Des musulmans célébrant l'anniversaire de l'Imam Ali, dans son mausolée à Najaf, en Irak.

Des musulmans célébrant l'anniversaire de l'Imam Ali, dans son mausolée à Najaf, en Irak.

Des centaines de millions de musulmans chiites du monde entier ont commencé à célébrer l’anniversaire de la naissance tant attendu de l’Imam Ali (AS), le premier imam des musulmans chiites.

Les célébrations ont commencé lundi, avec des festivités, notamment des cérémonies d’éloges avec des chants et une foule joyeuse.

Cette journée marque la fête des pères en Iran, au cours de laquelle les pères sont récompensés ou félicités par les membres de leur famille pour leur service dévoué et leur affection.

Ali ibn Abi Talib (AS) est né 23 ans dans la Kaaba avant l’Hégire, qui a marqué le départ du prophète Mohammad (PSL) de la ville sainte de La Mecque vers Médine.

L’Imam Ali (AS) est connu comme le premier à avoir été nommé par le prophète à la position estimable d’imamat parmi les musulmans chiites.

En le déclarant comme son successeur lors de l’événement de Ghadir Khum, le prophète Mohammad (PSL) a affirmé : « Quiconque je suis son maître, Ali est son maître. »

L’Imam Ali (AS) est une personnalité célèbre dans de nombreuses religions, y compris l’islam sunnite.

Il est le mari de la fille du prophète, la vénérée Fatima Zahra, et le père des deuxième et troisième imams chiites, l’Imam Hassan (AS) et l’Imam Hossein (AS), ainsi que les vénérées Sayyida Zaynab et Umm Kulthum.

L’Imam a régné en tant que calife pendant moins de cinq ans.

Il occupe une position importante parmi les musulmans en raison de sa bravoure épique, de son mépris du danger et de son insistance sur le respect de la justice et de l’égalité.

L’Imam Ali (AS) a combattu de nombreuses guerres menées par des forces hostiles, y compris celles enrôlées par Mouawiya, dont le fils tyrannique, Yazid, a fini par tuer en martyr l’Imam Hossein (AS) dans une bataille très déséquilibrée.

Le cousin et gendre du prophète Mohammad (PSL) est lui-même tombé en martyr après avoir été frappé à la tête par une épée empoisonnée brandie par Ibn Mouljam, alors qu’il faisait ses prières dans la Grande Mosquée de Koufa, située aujourd’hui en Irak, le 19 du mois de Ramadan de l’an 40 de l’Hégire (27 janvier 661 après J.C.). Il est décédé deux jours plus tard.

La nuit précédant le martyre de l’Imam Ali (AS) est considérée comme l’une des trois nuits du destin (Qadr), au cours desquelles le Saint Coran a été révélé au prophète Mohammad (PSL) il y a plus de 14 siècles.

L’Imam Ali a été inhumé dans la ville de Najaf, en Irak. Son mausolée accueille des millions de musulmans de par le monde.

Source: https://french.almanar.com.lb/3162249

Ḍarīẖ recouvrant la qabr (tombe)de l'Imam Ali

Ḍarīẖ recouvrant la qabr (tombe)de l'Imam Ali

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Vatican: Les Chrétiens inspirés par le message de l'Ayatollah Khamenei sur Jésus-Christ

10 Janvier 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Chiisme, #Christianisme, #Iran, #Islam, #Religion

Vatican: Les Chrétiens inspirés par le message de l'Ayatollah Khamenei sur Jésus-Christ

Une plaque contenant l’extrait des discours du Guide suprême de la Révolution islamique sur le prophète Jésus (que la paix soit sur lui) a été remise au Pape François.

Ces déclarations, élégamment écrite sur une belle et exquise tablette* par l'Institut de recherche culturelle de la Révolution islamique et traduites en italien, ont été présentées par le Dr Mokhtari, l'ambassadeur de la République islamique d'Iran au Vatican, lors d'une rencontre personnelle avec le Pape François. Le Pape a chaleureusement accueilli la tablette, exprimant sa profonde gratitude. Il a souligné que cette tablette contient des points importants et significatifs qui pourraient avoir un impact et une influence pour les adeptes de la foi chrétienne.

Au cours de cette rencontre, le Pape François a fait part de ses préoccupations concernant la situation dans la région, en particulier les agressions du régime sioniste contre la Palestine. Il a souligné qu'il recherchait activement des mises à jour sur les nouvelles, les circonstances et les développements dans la région au quotidien par l'intermédiaire de son représentant en Palestine.

Le texte de cette plaque, qui a été traduit en italien, est le suivant :
 

"Si Jésus était parmi nous...

La valeur de Jésus, le Messie, parmi les musulmans n’est sans aucun doute pas inférieure à la valeur que lui attribuent les chrétiens croyants.
Ce grand messager divin a traversé avec zèle toutes les années de son existence pour s'opposer à l'injustice, à l'arrogance et à la corruption de ceux qui, avec l'argent et le pouvoir, avaient réduit les gens aux chaînes, les guidant vers l'enfer du monde d’ici-bas et de l’au-delà.
Depuis son enfance, ce grand messager a enduré de nombreuses difficultés, étant donné que Dieu lui a confié dès son plus jeune âge la mission de prophète.
L’espoir est que les disciples du Messie et tous ceux qui connaissent sa magnificence et son excellence spirituelle seront inspirés par lui et le suivront.
Si aujourd'hui Jésus, le Messie (psl), était parmi nous, il ne perdrait pas un instant pour lutter contre les dirigeants mondiaux de l'injustice et de l'arrogance, et il ne tolérerait jamais la faim et le déplacement de ces milliards de personnes victimes de l’exploitation, de la guerre, de la corruption et de l’agression provoquées par les grandes puissances.
Aujourd’hui, ceux qui croient en ce grand prophète, c’est-à-dire les chrétiens et les musulmans, doivent adopter les enseignements et les voies des prophètes pour établir un ordre mondial digne, en diffusant des vertus basées sur les enseignements de ces grands maîtres de l’humanité.
Ceux qui défendent la Vérité et rejettent les puissances qui s'y opposent peuvent se proclamer disciples de Jésus (psl), et l'espoir est que les chrétiens et les musulmans, partout dans le monde, appliqueront ce grand enseignement du Messie dans leur vie et leur action. »

* Il est à noter que cette plaque sera gardée au musée historique du Vatican.

french.khamenei.fr

Source: https://fr.irna.ir/news/85710629/Pape-Les-Chr%C3%A9tiens-inspir%C3%A9s-par-le-message-de-l-Ayatollah-Khamenei

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Aidan Rankin: La Voie du Jaïnisme

28 Décembre 2024 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Aidan Rankin, #Angleterre, #Bharat, #Inde, #Jaïnisme, #Religion, #Spiritualité, #Gandhi, #Dharma

Aidan Rankin: La Voie du Jaïnisme
Aidan Rankin: La Voie du Jaïnisme
Aidan Rankin: La Voie du Jaïnisme

Living Jainism explores a system of thought that unites ethics with rational thought, in which each individual is his or her own guru and social conscience extends beyond human society to animals, plants and the whole of the natural world. The Jain Dharma is a humane and scientific spiritual pathway that has universal significance. With the re-emergence of India as a world power, Jain wisdom deserves to be better known so that it can play a creative role in global affairs. Living Jainism reveals the relevance of Jain teachings to scientific research and human society, as well as our journey towards understanding ourselves and our place in the universe.

https://www.barnesandnoble.com/w/living-jainism-aidan-d-rankin/1114932003;jsessionid=53DECB9CEF3E0032F1317AD8D6DFAD1A.prodny_store01-atgap07

Aidan Rankin: La Voie du Jaïnisme
Aidan Rankin: La Voie du Jaïnisme

Published on New Statesman (http://www.newstatesman.com)
 

Escape from UKIP
Tired of the political correctness of the left, Aidan Rankin joined Ukip. Becoming right-wing gave h
by Aidan Rankin [2] Published 14 June, 2004 - 13:00


The scene was a dinner, organised by the Salisbury Review, somewhere in the depths of the Carlton Club. It was an occasion of right-wing triumphalism, or a rallying of the troops, but I felt neither triumphant nor rallied, only irritated and bored. I listened, with increasing loathing, to a repertoire of anti-Muslim barbs from people who knew nothing whatsoever about Islam and were proud of their ignorance. I listened to conspicuously affluent men and women inveigh against scroungers, appeal to the work ethic, condemn asylum-seekers as criminals and call for people to be charged for visiting the doctor. This, apparently, "worked perfectly well in the old days", although few people gathered around the table were born before 1945.
A drunken academic accused me of being "anti-western" when I supported Palestinian autonomy. Palestinians were "Muslims" and "terrorists". At this supposedly intellectual gathering, not one single idea, substantial or ethereal, was expressed. Soon, my disgust was tempered by self-loathing. I would rather be just about anywhere but here. So why was I here, listening to mean-minded philistinism and being eyed disapprovingly every time I dissented? How on earth had I ended up on the right - and was I ever going to be able to leave it?
It took me two more years to leave the right fully. Nothing gives me more pleasure than to use the past tense when I describe it. When I awake in the morning, I relish the sudden realisation that, no, I am no longer right-wing.
Looking back, I feel that being on the right was like losing a part of myself. In shamanic cultures, there is a widespread theory of "soul theft". This is the belief that an individual's soul can be captured, and then manipulated, by an external force. Soul theft is blamed for a wide range of ailments, from serious physical and mental illness to feelings of inner emptiness, and soul retrieval is an important part of the shaman's work. The process of soul theft can be long and insidious, with the affected individual becoming a willing collaborator.
Soul theft is an accurate depiction of the experience of becoming right-wing. It starts as a vague impression, then progresses - if that is the word - into a world-view; it begins as a bad mood, then becomes a permanent, brooding anger. One doesn't wake up one morning and find oneself transformed into a reactionary, a political version of the clerk in Kafka's Metamorphosis, who awakes as a gigantic insect. Instead, right-wingery takes over gradually, crowding out conflicting thoughts, until suddenly it defines and underlies everything.
I should begin by saying that there were two types of right-wing ideology that never appealed to me. One is "far-right" racism and the scapegoating of immigrants or refugees, given voice by the British National Party, but believed in by many members of the UK Independence Party, the Eurosceptic groupuscules and the Tory party's "traditionalist" right. This has always profoundly repelled me, both for its creeping totalitarianism and its simple-minded classification of individuals by race or group.
The second strand of right-wing thinking that held no appeal was the ersatz religion of "market forces", part consumerist cargo cult and part fundamentalist reworking of 19th-century liberalism. That approach is equally off-putting because of its personal heartlessness and its superstitious regard for the market's "hidden hand". In its naive, mechanistic view of human society, and its belief in permanent revolution, the neoliberal right resembles the most extreme variants of Trotskyism.
These two tendencies - traditionalist xenophobia and market fundamentalism - dominate the British right. They coexist quite happily with-in individual right-wingers, although they are contradictory. Market ideology gives economic forces precedence over nations and traditions, after all, and places corporate rule before "national sovereignty".
As a young man in the mid-1990s, I had held standard progressive views and written occasional contributions to New Left Review. But, like many at that time, I became disillusioned with a left that seemed to be recycling old slogans and ignoring new complexities. Moreover, it was doing so with a distortion of liberalism dubbed "political correctness", which seemed harsh and intolerant, and could hurt most those whom it intended to help. In particular, I found that the left's assumptions about gay men - of which I am one - were often patronising and in many ways as restrictive as the old stereotypes. Being gay, the left seemed to think, meant ceasing to be an individual and becoming a nameless, faceless member of a minority group, obediently reciting the mantras of victimhood.
I was interested in green issues as well and had the experience of working for Survival International, which promotes the interests of indigenous peoples throughout the world, oppressed minorities who are struggling to preserve their ancient cultures as well as keep their environment intact. I came to see a contradiction between this cultural and ecological conservatism and the universalist values of the left.
In moving right, I thought that I would meet people who would excite me and make me think, who would dare to question received assumptions. I thought I would find cultured yet passionate individuals whose radicalism was balanced by a sense of history. I had the naive and hopelessly utopian idea of uniting green politics with cultural conservatism and in the process strengthening both. This led me towards sections of the right that showed some basic ecological awareness. In 1997 I became a contributor to Third Way, then the British mouthpiece for the European new right, and which proudly proclaimed itself green.
Many on the left have demonised Third Way, because its best-known contributor, Patrick Harrington, was once a well-known activist in the National Front - although his views on immigration and race have modified beyond recognition. At the time of my involvement it seemed a rather homely outfit, a London-based magazine and small political movement run from a sprawling basement flat in Kensington by Harrington and his mother, a sharp-witted, cheerful lady who served herbal tea and gave highly expert tarot card readings. This is fairly typical of the British right: grandiloquent declarations of intent contrasting with banal realities. Despite Harrington's reputation, there were far fewer right-wing views expressed in Third Way than in the UK Independence Party. When I became a researcher for Ukip's 2001 manifesto, I thought that I was helping to shape a moderate and mainstream movement. I hoped it would revive some of the best, and most flexible, aspects of conservatism. In reality, I found a movement held together primarily by hatred and fear.
My attraction to Ukip took me into a peculiar demi-monde, peopled largely by men with faces red through alcohol and outrage against the modern world, ladies with affected accents or strange hats, and youthful zealots who collected "facts" about Europe or immigration the way better-adjusted young men collect train numbers. There were rules to this half-world, but I could never grasp them. I was never "one of us", but I was often characterised as "one of them", a phrase they use without shame. During my time in Ukip - which I emphasise was long before Robert Kilroy-Silk and Joan Collins declared for it - I met with objections to the word "inclusive" because it was "used by gays" or "could include gays". When I suggested inheritance and pension rights for same-sex couples - and others living together, such as siblings or friends - frenzied letters of complaint were circulated by the party's evangelical wing. These letters, which were never addressed to me, but whose content I was made aware of by "helpful" friends within the party, were more Inquisitional than political. They speculated on whether or not I was a "practising" homosexual and, if so, whether I was a suitable person to work on policy.
Homophobia was one of the few forces uniting a notoriously divided party. To its brownshirt-in-blazer tendency, the dangers of Europe and the dangers of homosexuality were intertwined. Immigration, too, was seen less as an economic and social issue than as a threat to the moral order. When I spoke of the benefits of immigration, I was accused of "sounding like Labour"; when I expressed approval of other cultures and religions, I was accused of being "anti-western". Although the party contains men who almost make Abu Hamza sound liberal, Islamophobia pervades its internal dialogue.
There have, needless to say, always been homosexuals in Ukip. They either affect to ignore the party's intolerance or seek to increase it, to avoid discovery. One parliamentary candidate told me that he was gay - or rather, he whispered his "confession" even though we were speaking on the telephone. He did not discuss it with the electorate, he told me, not because he thought they would be prejudiced, but because he was afraid his Ukip colleagues "would react badly".
Suggestions that the party should appeal to trade unionists and ethnic minorities, many of whom are trenchant critics of the EU, elicited responses that ranged from a "why should we bother?" attitude to outright hostility. When I produced a leaflet aimed at the Kashmiri community in West Yorkshire, it was widely condemned as "supporting separatism", although it rigorously espoused electoral politics and non-violence. The Eurosceptic movement as a whole consists of a series of mock-conspiratorial cabals, sad little internet discussion groups and obscure news-sheets, each trying to outdo the other in vituperation. They hate each other at least as much as they do the European Union.
I have yet to meet anyone on the British right who is made more contented or fulfilled by its politics. So why do otherwise relatively intelligent people put up with it?
The answer, I believe, is to be found in the initial frisson, the sense of adventure and vague threat, which much of left-wing politics has lost. Indulging in right-wingery is a form of political slumming akin to the predilection for "rough trade". And, like the taste for rough trade, it is initially thrilling but yields quickly to feelings of loneliness and inner turmoil. Right-wing politics and rough trade are both addictions. They take over as substitutes both for real thought and real emotion. They combine certainty with danger, and rebellion.
Indulging in rough trade gives you the certainty of sexual encounter and the danger of it being with a stranger, in illicit (and often illegal) circumstances that can climax in violence. With the right, you have the certainty that comes from clear positions and convictions often lacking in nuance. You have the certainty that comes from constant appeal to a long tradition and a glorious national history. You also get a sense of danger: these are on the whole unfashionable convictions, which can provoke strong responses from many interlocutors.
For gay people, rebellion is a rite of passage: for many, it is a turning away from their family's values and a rejection of the establishment's code of conduct. The right-wingers, instead, promise that to ally oneself to them is to rebel against the shibboleths of contemporary discourse - no need to kowtow to political correctness here.
In his semi-autobiographical novel A Boy's Own Story, Edmund White writes of his teenage hero's wish "to be a homosexual and not to be a homosexual". To the adult male, there is no better stopgap solution to this problem than being on the right. In the right-wing demi-monde, the negative aspects of the gay scene are replicated with astonishing accuracy. The bitchiness, fierce rivalries and mindless militancy associated with the worst of gay life are found in abundance in right-wing politics. Abstract loyalty is demanded, but personal treachery is the norm.
If the right has any core at all, it is its anger. Anger takes the place of a philosophy and also projects itself on to convenient objects. These range from "practising" homosexuals to Muslims, "Europe" to home-grown "liberal elites". This anger is sustained by paranoid caricatures of outsiders and political opponents, including members of rival right-wing factions, needless to say. When I associated with the right, I seemed to spend most of my waking hours listening to them preaching about how angry they were that Britain and the world were not the way they used to be. They missed a society that was coherent, that had order and structure and predictability. They missed a crime-free Britain where the traditional family reigned and foreigners left after an admiring tour of Buckingham Palace and the Cotswolds. In short, they missed a fictional Britain. What they loathed about the contemporary, real Britain was the unfamiliarity of it - a place where people looked different and spoke in a different way, where change always lurked around the corner.
Being criticised on the right does not involve gentlemanly disagreement or even tough debate, but wild-eyed accusations. When I decided not to stand as a Ukip candidate, the Eurosceptic bush telegraph buzzed with rumours that I was working for MI6 and that I had been "pro-EU" all along. This was an amusing, in some ways flattering accusation - its only tragic aspect being that the poor old things really believed it. The right is as paranoid about the intelligence services today as the left was at the height of the cold war. In truth, I suspect that the right enjoys being paranoid. It makes its followers feel that they matter.
My political journey took me eight years. Eight years spent being ashamed of my political allegiances when I was with my gay friends, or my Muslim and Hindu friends, and realised that they would have been rejected by many in Ukip.
Renouncing the right is like waking from a disturbing dream or throwing off an especially nasty hangover. It is a life-enhancing, liberating experience. I wish it on many others.

Source: http://www.newstatesman.com/print/node/148179

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Sri Râmakrishna Paramahamsa: Vanité des discussions

27 Décembre 2024 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Bharat, #Hindouisme, #Jean Herbert, #Inde, #Religion, #Râmakrishna, #Spiritualité

Sri Râmakrishna Paramahamsa: Vanité des discussions
Sri Râmakrishna Paramahamsa: Vanité des discussions
Sri Râmakrishna Paramahamsa: Vanité des discussions
Sri Râmakrishna Paramahamsa: Vanité des discussions

Sri Râmakrishna Paramahamsa

In: Jean Herbert et al: L'enseignement de Râmakrishna, Albin Michel, Coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1942.

Sri Râmakrishna Paramahamsa: Vanité des discussions
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L'hymne à Aranyani du Rig Veda (Hymne 146, Livre X)

22 Décembre 2024 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Aranyani, #Bharat, #Hindouisme, #Inde, #Rig Veda, #Religion, #Spiritualité, #Forêt, #Asie

Rig Veda, tr. by Ralph T.H. Griffith, [1896], at sacred-texts.com


 

HYMN CXLVI

 

Aranyani

 

1. GODDESS of wild and forest who seemest to vanish from the sight.
How is it that thou seekest not the village? Art thou not afraid?

 

2 What time the grasshopper replies and swells the shrill cicala's voice,
Seeming to sound with tinkling bells, the Lady of the Wood exults.

 

3 And, yonder, cattle seem to graze, what seems a dwelling-place appears:
Or else at eve the Lady of the Forest seems to free the wains.

 

4 Here one is calling to his cow, another there hath felled a tree:
At eve the dweller in the wood fancies that somebody hath screamed.

 

5 The Goddess never slays, unless some murderous enemy approach.
Man eats of savoury fruit and then takes, even as he wills, his rest.

 

6 Now have I praised the Forest Queen, sweet-scented, redolent of balm,
The Mother of all sylvan things, who tills not but hath stores of food.

 

1. Déesse de la forêt et de la nature sauvage, qui semble disparaître de la vue. Comment se fait-il que tu ne cherches pas le village ? N'as-tu pas peur ?

2 A l'heure où la sauterelle répond et enfle la voix stridente de la cicala, Semblant sonner avec des cloches tintinnabulantes, la Dame des Bois exulte.

3 Et, là-bas, le bétail semble paître, Et ce qui semble être une demeure apparaît : Ou bien, le soir, la Dame de la Forêt semble libérer les vaches.

4 Ici, l'un appelle sa vache, Là, un autre a abattu un arbre : Le soir, l'habitant de la forêt croit que quelqu'un a crié.

5 La déesse ne tue jamais, à moins qu'un ennemi meurtrier ne s'approche. L'homme se nourrit de fruits savoureux, puis il se repose à sa guise.

6 J'ai loué la Reine de la Forêt, au parfum suave, à l'odeur de baume, La Mère de toutes les choses sylvestres, Qui ne cultive pas, mais qui a des réserves de nourriture.

AraNyaanii (or Aranyani) represents the earliest known reference to a forest goddess in the Indian context, and perhaps even in the world at large. The hymn to AraNyaanii in the Rig Veda is indeed an extremely rare one, and the only one of its kind. The hymn visualizes, describes and praises a feminine deity of the forest or a forest nymph. It is a short hymn of just six verses, and presents a simple narrative, drawing upon happenings in the forest and the da

The word AraNyam (neuter gender) means forest; and AraNyaanii is a feminine noun, which is used to mean goddess of the forest, or just a large forest itself.

In this hymn, AraNyaanii is described as an elusive spirit of the deep forest, who is invisible, but can be heard in the form of various sounds of the forest, by the jingling of her anklets and by her loud cry. She is the mother of all animals in the forest. She is also the benevolent provider of varieties of foods (from the forest vegetation), without having to till the land.

The hymn (suktam) to the deity (devatha) AraNyaanii is the 146th hymn in the tenth chapter (mandala) of the Rig Veda. The hymn is also repeated in the Taittiriya Brahmana of the Krishna Yajurveda. The sage (rishi) or seer (bard) of this hymn is Devamuni, and the verses (mantras) are in the poetic meter (chandas) called Anushtup.

Though we have temples dedicated to forest goddesses going by names such as Vana Durga, Banashankari, etc., in different parts of India to this day, these deities are seen as forms of Parvati or Durga, and are not the same as AraNyaanii of the Rig Veda.

A transliteration and simplified translation of the six verses of the hymn to AraNyaanii are given below.


1
araNyaanyaraNyaanyasou yaa preva nashyasi
kathaa graamam na prichchasi na tvaa bhiiriva vindathii
AraNyaani, O AraNyaani (goddess of the forest), the elusive one who wanders away
Why do you not seek the village (i.e., the civilized inhabited spaces)? Are you not afraid (of the thick forest)?

2
vruShaaravaaya vadate yadupaavati chichchikah
AaghaaTibhiriva dhaavayannaraNyaanirmahiiyate
W- hen the chirping chichchika bird responds to the roar of the vrishaarava (evidently, a forest animal)
The forest nymph runs about with sound like the clanging of cymbals (or the jingling of anklets with bells)

3
uta gaava ivaadantyuta veshmeva drushyate
uto araNyaanih saayam shakatiiriva sarjati
Also some animals like cattle seem to graze, and there (a group of trees) looks like a shelter
And in the evening the forest rattles like a cart (suggests various sounds of the forest)

4
gaamangaiSha aa hvayati daarvangaiSho apaavadhiit
vasannarNyaanyaam saayamakrukshaditi manyate
Here one is calling his cow, another has cut timber
In the evening the forest dweller thinks that he heard a cry (of AraNyaanii)
(Once darkness sets in, forest dwellers or those living on the fringes of the forest, who graze cows and cut timber during the day, leave for their abodes)

5
na vaa araNyaanirhantyanyashchennaabh- igachchhati
svaadoh phalasya jagdhvaaya yathaakaamam ni padyate
AraNyaani does not harm, unless another (hostile enemy) approaches her
(Hence), eating tasty fruit, he (the forest dweller) settles down at will

6
aanjanagandhim surabhim bahvannaamakruShiivalaam
praaha- m mrugaaNaam maataramaraNyaanimashamsiSham
I- praise AraNyaanii, the mother of beasts
who is perfumed and fragrant; and who offers varieties of food, though she does not till (the land)

Source: https://www.speakingtree.in/blog/hymn-to-a-forest-nymph-in-the-rig-veda

Source: https://archive.org/details/rigvedacomplete

Source: https://archive.org/details/rigvedacomplete

Kalpataru, the divine tree of life being guarded by mythical creatures Kinnara and Kinnari, flying Apsara (a female spirit of the clouds and waters in Hindu and Buddhist mythology) and Devata - 8th-century Pawon temple, Java, Indonesia. Credit: Gunawan Kartapranata - CC BY-SA 3.0

Kalpataru, the divine tree of life being guarded by mythical creatures Kinnara and Kinnari, flying Apsara (a female spirit of the clouds and waters in Hindu and Buddhist mythology) and Devata - 8th-century Pawon temple, Java, Indonesia. Credit: Gunawan Kartapranata - CC BY-SA 3.0

Kalpavriksha, l'Arbre de vie. Marbre sculpté. Asie.

Kalpavriksha, l'Arbre de vie. Marbre sculpté. Asie.


Kalpavriksha, the tree of life, also meaning "World Tree" finds mention in the Vedic scriptures.

In the earliest account of the Samudra manthan or "churning of the ocean of milk" Kalpavriksha emerged from the primal waters during the ocean churning process along with Kamadhenu, the divine cow that bestows all needs.

The tree is also said to be the Milky way or the birthplace of the stars Sirius.

The king of the gods, Indra returned with this Kalpavriksha to his abode, the paradise and planted it their. Tree also finds mention in the Sanskrit text Mānāsara.

In Indra's "Devaloka" it is said that there are five Kalpavrikshas, which are called Mandana, Parijata, Santana, Kalpavriksha and Harichandana, all of which fulfill various wishes. Kalpavriksha, in particular, is said to be planted at Mt. Meru peak in the middle of Indra's five paradise gardens.
It is on account of these wish-granting trees that the asuras waged a perpetual war with the devas as the heavenly gods who exclusively benefited freely from the "divine flowers and fruits" from the Kalpavriksha, whereas the demigods lived comparatively in penury at the lower part of its "trunk and roots".

The Parijata is often identified with its terrestrial counterpart, the Indian coral tree (Eyrthrina indica), but is most often depicted like a magnolia or frangipani (Sanskrit: champaka) tree.

It is described as having roots made of gold, a silver midriff, lapis lazuli boughs, coral leaves, pearl flower, gemstone buds, and diamond fruit. It is also said that Shiva created his daughter Ashok Sundari from a Kalpavriksha tree to provide relief to Parvati from her loneliness.

In Hindu mythology Shiva and Parvati after much painful discussions while parting with their daughter Aranyani gave her away to the divine Kalpavriksha for safe keeping.

Parvati requested Kalpavriksha to bring up her daughter with "safety, wisdom, health and happiness," and to make her Vana Devi, the protector of forests.

https://tibetanbuddhistencyclopedia.com/en/index.php/Kalpavriksha

Pilier sculpté à l'entrée d'une maison moderne, dans le haut de la rue Borgnis-Desbordes à Versailles (Quartier Saint-Louis), près de la demeure natale de Pierre-Olivier Combelles. Photo: Pierre-Olivier Combelles.

Pilier sculpté à l'entrée d'une maison moderne, dans le haut de la rue Borgnis-Desbordes à Versailles (Quartier Saint-Louis), près de la demeure natale de Pierre-Olivier Combelles. Photo: Pierre-Olivier Combelles.

L'hymne à Aranyani du Rig Veda (Hymne 146, Livre X)
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