religion
Papes et évêques au Jugement dernier (Châteaudun)
Détail de la fresque du Jugement dernier, dans la chapelle du château de Châteaudun bâtie par Dunois, Grand Bâtard d'Orléans (1403-1468), compagnon de Jeanne d'Arc.
Erigée en Sainte Chapelle par décision du pape en 1468, elle conservait un fragment de la Vraie Croix que Dunois avait reçu de Charles VII (il trépassa en le serrant dans sa main). En bas et à droite de la partie consacrée aux Enfers, on voit un grand chaudron dans lesquels se pressent différents personnages parmi lesquels un roi coiffé de sa couronne, un évêque coiffé de sa mitre et un pape coiffé de sa tiare.
Alors que dans ce Moyen-Âge si religieux et si réaliste on n'hésitait pas à représenter un pape et un évêque condamnés à subir les tourments de l'enfer, dans notre XXIe siècle, les ignorants, les clercs aveuglés et les hypocrites avancent l'"infaillibilté", la "bonté" et voire le "martyre" du pape Benoît XVI pour justifier un clergé hérétique dont la religion protestantisée, maçonnisée et judaïsée (la religion noachide) usurpe le nom et les lieux de culte catholiques.
C'est pourquoi le salut ne doit pas être aujourd'hui recherché dans l'Eglise catholique officielle ni dans les Ordres ou Fraternités qui lui sont rattachés, mais d'abord dans la foi personnelle et privée à Dieu et aux Saints.
Dunois et le Moyen-Âge ne sont plus, mais dans cette admirable chapelle désaffectée, cette fresque est là pour rappeler depuis des siècles aux passants que la justice divine est pour tous:
Fecit poténtiam in brachio suo: dispérsit supérbos mente cordis sui.
Deposuit poténtes de sede, et exaltavit humiles.
Esurientes implévit bonis, et divites dimisit inanes.
Il a déployé la force de son bras; il a dispersé les orgueilleux, au coeur rempli d'eux-mêmes.
Il a renversé les potentats de leur trône, et exalté les humbles.
Il a rassasié de biens les affamés, et renvoyé les riches les mains vides.
(Magnificat, 6-8)
Béthune
"Notre-Dame de Paris n'est ni une synagogue ni un temple maçonnique"
Invité par Mgr Vingt-Trois à prêcher le Carême à Notre-Dame de Paris le dimanche 21 mars, le rabbin Krygier a été obligé de se réfugier dans la sacristie par l'intervention d'un fidèle suivi de plusieurs dizaines de catholiques traditionalistes. L'Abbé Régis de Cacqueray, Supérieur du District de France de la FSSPX a pris leur défense, déclarant que Notre-Dame de Paris n'est "ni une synagogue ni un temple maçonnique".
Commentaire d'un internaute, suivi de la vidéo prise à Notre-Dame:
"22 mars 2010
Dimanche après-midi, alors que le cardinal André Vingt-Trois venait de terminer son mot d’introduction afin d’accueillir le rabbin Krygier qui s’apprêtait à délivrer son intervention au titre des conférences de Carême à Notre-Dame, ce qui est proprement un scandale et une honteuse apostasie, un homme s’est courageusement levé, suivi par plusieurs dizaines de catholiques fidèles à la Tradition de l’Eglise, proposant à l’assemblée la récitation d’un chapelet « en réparation pour l’outrage », perturbant ainsi la petite mise en scène rêvée par le cardinal, et expulsant le rabbin de la nef de Notre-Dame.
Empêché de s’exprimer par la force des Ave Maria, la conférence du rabbin Krygier n’a donc pu se dérouler, ridiculement, que dans la sacristie, le cardinal Vingt-Trois, tout un symbole, tenant le micro du rabbin. Les fidèles récitant leur chapelet étaient invités à sortir par le service de sécurité, mais opposaient une pieuse résistance et purent continuer à prier Notre-Dame afin d’empêcher l’acte blasphémateur. La pseudo conférence, en vidéo transmission depuis la sacristie transformée pour l’occasion en « camp retranché » afin de ne pas subir la violence des Ave Maria, visible sur KTO, permet d’entendre le rabbin, après une introduction emplie d’un vain superficiel discours conciliant, critiquer assez rapidement les positions de Benoît XVI.
A noter que La Croix, véritable Pravda conciliaire, sous la plume de Nicolas Senèze, désigne directement les auteurs de la perturbation comme étant des »traditionalistes« : « Des catholiques traditionalistes ont empêché la conférence de Carême du rabbin Krygier de se tenir dans la nef de la cathédrale. Un « petit groupe d’agitateurs » a perturbé la conférence de Carême de Notre-Dame du rabbin Rivon Krygier, dimanche 21 mars à Notre-Dame de Paris. Alors que le cardinal André Vingt-Trois venait de terminer son mot d’introduction et que le rabbin Krygier s’approchait du micro, un homme s’est levé proposant à l’assemblée la récitation d’un chapelet « en réparation pour l’outrage. » (…) Alors que l’abbé Régis de Cacqueray, supérieur du district de France de la Fraternité Saint-Pie-X parlait de « scandale », le site Perepiscopus s’interrogeait ouvertement : « Est-il normal qu’un non-catholique vienne prêcher une conférence de Carême dans une cathédrale ? Non. ». Sur certains forums, certains allaient même plus loin, parlant « d’abomination de la désolation » ou de « sacrilège » à l’idée de voir un rabbin s’exprimer à Notre-Dame. »
Pour ce qui nous concerne, nous avions en effet considéré comme un « scandale » qu’un rabbin vienne s’exprimer lors d’une conférence de carême, écrivant : « Est-il donc normal qu’un non-catholique qui rejette Jésus-Christ, qui croit que le Messie fut un imposteur, un menteur et un usurpateur, vienne prêcher une conférence de Carême dans une cathédrale ? Non ! Et pourtant ce sacrilège se déroulera dimanche 21 mars à l’invitation d’un archevêque ayant perdu le sens véritable de la religion. Quelle image nous donne l’Eglise moderne par ce geste abominable en plein Carême ! »
Nous ne pouvons donc que nous féliciter que ce forfait ait été fortement troublé dans son déroulement, obligeant le rabbin à quitter la nef où il devait parler, et que l’honneur de la foi catholique soit sauf, grâce à l’action de fidèles non oublieux des exigences de la sainte religion chrétienne ! "
Source: http://lebloglaquestion.wordpress.com/2010/03/22/le-rabbin-krygier-expulse-de-la-nef-de-notre-dame/
En empêchant ce sacrilège, ces fidèles ont fait leur devoir de chrétiens et ont suivi l'enseignement de Saint Louis, comme dans cette affaire similaire que notre grand roi raconta lui-même à Joinville, parce qu'elle était pour lui exemplaire:
" Et le Roi me conta qu’il y eut une grande dispute de clercs et de Juifs au moutier de Cluny. Là, il y avait un chevalier à qui l’Abbé avait donné le pain bénit pour Dieu. Le chevalier requit à l’Abbé qu’on lui laissât dire la première parole et on le lui octroya avec peine. Lors il se leva, s’appuya sur la croix de son épée et dit que l’on fit venir le plus grand clerc et le plus grand maître des Juifs. Ainsi firent-ils. Il fit une demande qui fut telle :
" - Maître, fit le chevalier, je vous demande si vous croyez que la Vierge Marie qui porta Dieu en ses flancs et en ses bras, enfanta vierge et qu’elle est mère de Dieu ?
" Et le Juif répondit que de tout cela il ne croyait rien. Le chevalier lui répondit que moult avait été fou, quand il ne croyait pas en elle, ni ne l’aimait, d’être entré dans son moutier et dans sa maison :
" - Et vraiment, fit le chevalier, vous me le paierez !
" Lors, il haussa sa potence, frappa le Juif à l’oreille et le jeta à terre. Les Juifs tournèrent en fuite et emportèrent leur maître tout blessé. Ainsi demeura la dispute.
" Lors vint l’Abbé au chevalier et lui dit qu’il avait fait grande folie. Le chevalier dit que lui, Abbé, avait fait plus grande folie encore d’assembler telle dispute. Car, à l’homme laïc, quand il entend médire de la foi chrétienne, il ne doit défendre la foi chrétienne si ce n’est par l’épée, de laquelle il doit donner parmi le ventre dedans, tant comme elle y peut entrer. "
Cette histoire du chevalier de Cluny est donc racontée par le roi Saint Louis lui-même. Elle est même montée par lui en épingle et il lui donne une conclusion tout à fait universelle. Elle est très importante et Saint Louis la veut exemplaire. Nous pouvons y aller. Saint Louis est canonisé en bonne et due forme.
Trois siècles plus tard, la même histoire advint à un jeune Espagnol, Ignace de Loyola. Sur la route, il rencontra un Maure qui lui dit grand mal de la Sainte Vierge. Ignace hésita à tirer l’épée et finalement le laissa aller. On peut dire que ce jour-là le bouillant hidalgo était peut-être en route pour devenir saint Ignace de Loyola. Mais il avait absolument cessé d’être un chevalier. Il n’y a plus de chevaliers. Cela manque. Et s’il s’en devait lever un jour parmi de jeunes chrétiens, c’est plutôt auprès de Saint Louis que de Saint Ignace qu’ils devraient chercher leur règle de vivre et d’agir.
Ainsi donc, d’après Saint Louis, aux clercs appartiennent le dialogue et le débat pour définir et établir les raisons. Ces fonctions de dialogue et de débat pourraient même limiter et définir l’état de cléricature, et, débordant le sens purement sacral du moyen-âge, recouvrir l’état de philosophe et de tous ceux qui ont mission de parler et d’enseigner les vérités les plus humaines. Dispensés sont-ils d’utiliser d’autres armes que celles de leur sagesse.
Aux laïcs, -et dans la pensée de Saint Louis il s’agit évidemment des seuls chevaliers- appartiennent la force et l’efficacité justicières, qui affirment à leur manière les mêmes raisons. L’équilibre social de la chrétienté était composé de ces deux fonctions indispensables, nécessaires l’une à l’autre et complémentaires : le dialogue et l’efficacité justicière.
La disparition des chevaliers a nécessairement entraîné celle de la chrétienté, aussi sûrement que l’eût fait la disparition des théologiens qui ont pour mission d’assurer la mission du christianisme dans la culture. On peut retourner la chose comme on voudra. Tant qu’il n’y aura pas de nouveau des chevaliers à la main de fer et selon le cœur de Saint Louis toute construction de chrétienté ne sera que château en Espagne".
(R.P. Bruckberger. Joinville. In : Tableau de la littérature française, tome 1. Gallimard, 1962)
Jünger: la victoire sur la crainte de la mort (Le traité du rebelle)
(Jeudi saint 1er avril 2010, Xto regnante)
« La crainte humaine, en tous les temps, sous tous les cieux, en chaque coeur, n'est jamais qu'une seule et même crainte: la peur du néant, les épouvantes de la mort. Nous l'entendons déjà de la bouche de Gilgamesh; nous l'entendons dans le psaume XC, et nous en sommes demeurés là jusqu'à l'heure actuelle.
La victoire sur la crainte de la mort est donc, en même temps, le triomphe sur toute autre terreur ; elles n’ont toutes de sens que par rapport à cette question première. Aussi le recours aux forêts est-il, avant tout, marche vers la mort. Elle mène tout près d’elle- et, s’il le faut, à travers elle. La forêt, asile de la vie, dévoile ses richesses surréelles quand l’homme a réussi à passer la ligne. Elle tient en elle tout le surcroît du monde.
C’est à cette vérité que se réfère toute vraie direction de conscience : elle sait amener l’homme au point de discerner la réalité. On le voit surtout lorsque s’unissent la doctrine net l’exemple : quand le triomphateur de la crainte entre dans l’empire des morts, comme le montre le Christ, fondateur suprême. Le grain de froment n’a pas, en mourant, porté mille fois, mais infiniment plus de fruits. Il a puisé ainsi dans le surcroît du monde auquel se réfère toute génération : symbole temporel, mais en même temps acte où le temps est vaincu. Il n’a pas eu pour cortège que ces martyrs qui dépassaient en force le stoïcisme, et César et ces centaines de milliers d’hommes qui les enfermaient dans l’arène. Sa suite, ce furent ces milliards d’êtres, morts dans une ferme espérance. Elle agit, de nos jours encore, avec bien plus d’efficace qu’il ne nous semble à première vue. Quand même les cathédrales s’écroulent : il subsiste dans les cœurs l’héritage d’un savoir qui mine, comme feraient les catacombes, les palais de la tyrannie. Cette seule raison suffirait à nous assurer que la violence pure, exercée à l’image de l’antique, ne peut à la longue gagner la partie. Ce sang a imprégné l’histoire de sa substance : aussi le Christ est-il encore, à bon droit, le repère de nos dates, le point de flexion du temps. Il règne en lui la pleine fécondité des théogonies, un pouvoir mythique de génération. Le sacrifice se répète sur d’innombrables autels.
Hölderlin saisit dans le poème du Christ comme exaltation du pouvoir d’Héraclès et de Dionysios*. Héraclès est le prince des premiers âges, que les dieux mêmes doivent appeler à la rescousse dans leur lutte contre les Titans. Il assèche les marais, creuse des canaux et rend habitables les terres stériles en abattant les monstres et les fantômes. Il est le premier des héros sur les tombeaux desquels s’édifie la cité et dont le culte la conserve. Toute nation a son Héraclès, et les tombeaux demeurent les foyers dont l’Etat tire une splendeur sacrée.
Dionysos est le seigneur des fêtes, le guide des cortèges solennels. Quand Hölderlin le nomme esprit de communion, il faut comprendre que les mots appartiennent à la communauté, et plus que les autres. D’où la lumière dont s’enveloppe la fête dionysiaque, la source la plus secrète de sérénité. Les portes du royaume des morts s’ouvrent toutes grandes, et tout l’or dont il regorge en jaillit. Tel est le sens de la vigne, en laquelle se marient les forces du Soleil et celles de la terre, et le sens des masques du grand changement et du grand retour. »
Ernst Jünger. Traité du rebelle ou le recours aux forêts. Traduit de l’allemand par Henri Plard. Points Seuil/ Christian Bourgois, [1980] 1981.
*. « Hercule est tel que les princes. Esprit de communion : Bacchus. Mais Christ est la fin. Certes, il demeure autre nature ; mais accomplit ce qu’il manquait encore de présence céleste chez les autres… » (Der Einzige, seconde version, vers 94.) (N. d. T.)
Anima Christi (Duse Kristova) - Vox imperfecta
La célèbre prière attribuée à St Ignace de Loyola est interprétée en 2005, dans une incomparable composition anonyme (ou de P. Větrovec ?), par le choeur "Vox imperfecta", dans l'église de l'Assomption de la Vierge Marie, à Pilsen (République tchèque).
Anima Christi, sanctifica me.
Corpus Christi, salva me.
Sanguis Christi, inebria me.
Aqua lateris Christi, lava me.
Passio Christi, conforta me.
O bone Jesu, exaudi me.
Intra tua vulnera absconde me.
Ne permittas me separari a te.
Ab hoste maligno defende me.
In hora mortis meae voca me,
Et jube me venire ad te,
Ut cum Sanctis tuis laudem te
In saecula saeculorum.
Amen.
L'itinéraire de Michel de Castelbajac, protoprêtre orthodoxe français
[...]
— "Père Michel, on dit en Russie que la société occidentale est dominée par une conscience laïque. Est-ce vrai ? Pourriez-vous qualifier votre pays de catholique
?
— Non. Hélas, la France est véritablement un pays athée. L’Eglise ici n’a aucune influence. C’est justement pour cela que se développent ici des religions qui ne sont pas traditionnelles pour les Français. Le chemin que j’ai parcouru est aujourd’hui assez typique. Il témoigne de la crise que traverse notre société.
Vous savez, j’ai beaucoup appris dans mon enfance en travaillant dans les champs. Il est écrit dans la Bible que Dieu maudit Adam en lui disant que l’homme gagnera son pain à la sueur de son front. Mais pour celui qui a appris à apprécier son labeur cela devient une bénédiction. Par cette sueur l’homme se rapproche de Dieu. Si l’homme ne pense qu’au moyen de gagner plus, il devient malheureux. Ces pensées nourrissent l’orgueil et l’égoïsme, et plus il y a d’égoïsme, plus l’homme est malheureux. A cause de lui nous croupissons dans notre solitude.
Les gens sont seuls dans la foule, seuls dans la vie. Ils ne font pas confiance à l’Eglise catholique, et en même temps ils ont un extrême besoin d’être soutenus. Aussi, ils se mettent à chercher ce qui pourrait les consoler, comme je le fis moi-même.
En outre, nombreux sont ceux qui, en " vol libre ", passent d’une religion à l’autre, sans trouver la vraie voie. C’est pourquoi, me semble-t-il, la tâche principale des Russes qui vivent aujourd’hui en France est de confesser l’orthodoxie. Ce sont vraiment vos compatriotes qui peuvent partager aux autres leur foi salvatrice.
Il y a quarante ans, lorsque je me convertis, c’était une autre époque. Mes proches ne savaient pas ce que signifiaient le mot " Orthodoxie ", mon père pensait que c’était un groupe de musique. Mais aujourd’hui n’importe quel Français qui s’intéresse à la religion est parfaitement informé de l’existence de l’Eglise orthodoxe. Beaucoup veulent en savoir plus sur elle. S’ils sont rares à fréquenter les églises orthodoxes, c’est, permettez-moi, la faute des Russes. Ils font de l’Orthodoxie leur propriété nationale, et n’accueillent pas volontiers les étrangers. Je me souviens qu’un jour, ma fille arriva dans un monastère orthodoxe. Quelqu’un, l’ayant entendu parler, lui demanda : " Pourquoi êtes-vous ici ? Vous êtes pourtant Française !". Le pauvre fut bien réprimandé par l’ami russe qui accompagnait ma fille…
"L’orthodoxie est une religion universelle, qui existe pour tout homme sur terre. Refuser à quelqu’un d’être orthodoxe à cause de sa nationalité est un péché.
Le Christ est le même pour tous. Il nous unit. Dans ce sens, il n’y a pas, dans l’Eglise, de nationalité.
— Et vous, qu’est-ce qui vous relie personnellement à la Russie et comment la voyez-vous aujourd’hui ?
— Vous savez, notre famille est liée à l’histoire de votre pays. Il suffit de dire que l’un de mes ancêtres fut le seul étranger qui reçut la Croix de Saint André
des mains mêmes du tsar. Monsieur de Castelbajac était ambassadeur de France en Russie peu de temps avant la guerre de Crimée des années 1853-56. Il fit tout son possible pour éviter ce conflit,
écrivit au gouvernement, tentant de montrer que déclarer la guerre à la Russie était un crime. Un beau jour il fut convoqué auprès de l’empereur Nicolas 1er. Le souverain lui dit : " La guerre
aura lieu de toute façon, nous ne pouvons l’éviter. Mais je veux vous récompenser personnellement "…
La Russie me semble un pays fantastique ! Un exemple étonnant de ce que le Seigneur éprouve ceux qu’il aime. Comme dans le proverbe : " seul un vrai père bat son fils ". Car Dieu n’éprouve pas pour se venger ni inspirer la crainte. C’est une façon d’éduquer, de nous arrêter ou nous enseigner, nous les hommes.
Ainsi toutes les difficultés et tragédies auxquelles la Russie a été et sera confrontée confirment que vous vivez dans un pays élu de Dieu.
Regardez le vingtième siècle en Russie. Les guerres sanglantes et les révolutions, le pouvoir athée et les persécutions de l’Eglise ont donné au monde une foule de nouveaux saints. C’est justement grâce à leurs prières que la Russie est libre aujourd’hui."
(Traduction: Myriam Odaysky)
Les armes du corps et les armes de l'âme
"J'ai vu les sauvages du nouveau monde indifférents à mes manières étrangères, mais seulement attentifs comme les Turcs à mes armes et à ma religion, c'est-à-dire
aux deux choses qui protègent l'homme dans ses rapports de l'âme et du corps. Ce consentement unanime des peuples sur la religion et cette simplicité d'idées m'ont paru valoir la peine d'être
remarquées."
Chateaubriand: Itinéraire de Paris à Jérusalem.
L'Ephod de Paul VI
" Montini Wearing the Jewish Ephod: This object is defined as a richly embroidered, apronlike vestment having two shoulder straps and ornamental attachments for securing the breastplate, the
Ephod is worn by the high priest. [Ex. 28:6, 7, 25-28] The twelve stones represent the twelve tribes of Israel. Not only is this the breast-plate of a Jewish High-Priest, but according to
the Encyclopedia of Freemasonry by Mackey, the ephod is also "worn in the (Masonic) American Chapters of the Royal Arch, by the High-Priest as an official part of his official
ornaments." The ephod was the vestment that was worn by Caiphas, the High-Priest of the Jewish religion, who ordered Our Lord Jesus Christ to be put to death by
Crucifixion. "
http://www.thepopeinred.com/thesis.htm
IIIe Congrès des dirigeants mondiaux à Astana (Kazakhstan). Juin-juillet 2009

La Pyramide maçonnique de la Paix au IIIe Congrès d'Astana
"Le Kazakhstan, au cours des dernières années, a développé une plate-forme spirituelle exclusive pour le dialogue interreligieux. La nécessité et l'importance de la
réconciliation entre les différentes religions sont admises par de nombreuses personnalités religieuses, qui sont en train d'adopter des lignes directrices spécifiques pour atteindre cet objectif
".
Communiqué final adopté par le " cardinal " Tauran, représentant officiel de l'antipape Benoît XVI, 2 juillet 2009.
" Le cardinal Tauran a aussi cité la déclaration universelle des droits de l'homme de 1948, comme " une des expressions la plus haute de la conscience de l'histoire moderne ".
Zenit, 7 juillet 2009
Le cardinal J.-L. Tauran, qui représentait le Vatican à Astana, est le Président du Conseil Pontifical pour le Dialogue interreligieux.
http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2009/007_2009/VM-2009-07-20/VM-2009-07-20-A-00-Reunion_Kazhakstan.html
Présentation générale du Kazakhstan, un pays stratégique membre de l'Organisation de Coopération de Shangaï (avec la Russie, la Chine, le Kirghizstan, le Tadjikistan et l'Ouzbékistan) :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Kazakhstan
La raison d'aimer Dieu
"La raison d'aimer Dieu, c'est Dieu lui-même. La mesure de cet amour, c'est de l'aimer sans mesure."
Saint Bernard de Clairvaux
8 juillet: fête de Saint Thibault de Marly
Vie de Saint Thibault de Marly, prieur de l'abbaye des Vaux de Cernay (Yvelines)
à l'époque du roi Saint Louis:
http://missel.free.fr/Sanctoral/07/08.php
Vitrail de Saint Thibault bénissant le roi saint Louis et la reine Marguerite à l'abbaye des Vaux de Cernay. Eglise du Perray-en-Yvelines. Don de la Comtesse Potocka.
Reliques de Saint Thibault de Marly, conservées à l'église de Cernay la Ville (Yvelines)
SAINT THIBAULT PRIEZ POUR NOUS