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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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Hanne Nabintu Herland: Keir Starmer et le racisme néo-marxiste institutionnalisé contre les ethnies blanches indigènes

15 Janvier 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Angleterre, #Hanne Nabintu Herland, #Mondialisme, #Marxisme, #Immigration, #Révolution, #Jacques Derrida, #École de Francfort, #Elon Musk, #Russie

Brueghel: La Tour de Babel (1563)

Brueghel: La Tour de Babel (1563)

15 janvier 2025

Keir Starmer et le racisme néo-marxiste institutionnalisé contre les ethnies blanches indigènes  

Par Hanne Nabintu Herland

 

Peu de cas ont illustré plus brillamment l'effet profond de la discrimination marxiste contre les Européens blancs indigènes que le refus flagrant du Premier ministre britannique Keir Starmer, pendant de nombreuses années, de demander des comptes aux violeurs, assassins et gangs de toilettage musulmans nés à l'étranger.

L'histoire est aussi choquante que triste. Une enquête menée dans des villes britanniques telles que Rotherham a révélé que près de 1 400 jeunes filles britanniques blanches avaient été abusées sexuellement et torturées pendant près de 20 ans par des hommes musulmans, pour la plupart d'origine pakistanaise. Leurs familles avaient été menacées de silence si elles se plaignaient à la police. À Telford, une enquête a établi que pas moins de 1 000 filles avaient été abusées pendant 40 ans, certains cas n'ayant pas fait l'objet d'une enquête en raison de la « nervosité liée à la race ». À Oldham, une enquête a été ouverte après que des rumeurs se sont répandues en ligne selon lesquelles des enfants étaient manipulés dans des foyers municipaux, des bars à chicha et par des chauffeurs de taxi, d'après la BBC.

C'est Elon Musk, qui fait partie de l'équipe politique du futur Donald Trump, qui a dénoncé l'affaire X et s'est joint à la colère du public britannique contre Keir Starmer et son gouvernement travailliste.

La question principale reste posée : Pourquoi les dirigeants britanniques, tels que le Premier ministre Starmer, se sont-ils montrés si indulgents à l'égard des gangs de violeurs musulmans qui s'en prennent aux jeunes filles britanniques blanches depuis de nombreuses années ? Pourquoi la population britannique, majoritairement blanche, semble-t-elle sans défense ? Pourquoi leurs propres dirigeants politiques ne les défendent-ils pas ?

La réponse est que le récit néo-marxiste qui domine la politique européenne depuis les années 1960 a automatiquement donné aux immigrés-envahisseurs à la peau foncée la carte de la victime, tandis que les Européens autochtones blancs se sont vus attribuer le rôle d'abuseurs chroniques, de racistes, d'islamophobes, de fous d'extrême droite, de nazis, de fascistes et de bigots. Le message est que les Blancs doivent être sévèrement tenus pour responsables, alors qu'il ne viendrait à l'idée de personne de traiter un immigrant-envahisseur à la peau foncée.

C'est après la Seconde Guerre mondiale qu'un groupe d'éminents athées et philosophes néo-marxistes allemands a commencé à travailler à la destruction de la confiance de l'Occident dans les valeurs traditionnelles et historiques telles que la famille, la religion, Dieu, la liberté d'expression, la liberté individuelle, la justice, la moralité et l'État de droit. Ils se sont baptisés l'École de Francfort et sont devenus les pères fondateurs de la révolution étudiante des années 1960, qui prônait le sexe libre et la drogue, et de la révolte contre le système de valeurs traditionnelles, pilier de la stabilité de la civilisation occidentale.

Des philosophes français influents ont participé à cette poussée idéologique démoniaque et ont fortement influencé la liste de lecture des cours des universités occidentales.

Le multiculturalisme a été l'une des armes de la gauche. Il a ouvert la civilisation occidentale à la pollution culturelle et, en fin de compte, au désaveu de l'Occident lui-même.  La « déconstruction » des valeurs occidentales traditionnelles et la diabolisation de ces valeurs étaient l'objectif central des marxistes culturels. L'objectif principal était d'évaluer les individus sur la base de leur race et de leur appartenance ethnique, en lieu et place du modèle occidental traditionnel d'égalité devant la loi. Ce faisant, une discrimination souhaitée à l'encontre de la population européenne indigène blanche a été mise en œuvre, tandis que les immigrés envahisseurs à la peau foncée ont été largement excusés comme des personnes qu'il faut « plaindre » et ne pas tenir pour responsables. Ce récit, injuste et raciste, implique que certains groupes ethniques ne doivent pas être tenus pour responsables de la même manière qu'une personne blanche « privilégiée », créant ainsi un privilège pour la personne à la peau foncée.

Le multiculturalisme a institutionnalisé un système de droits et de statuts différents fondés sur la race et le sexe. L'égalité de traitement au regard de la loi s'est transformée en privilèges fondés sur la race et le sexe en matière d'admission à l'université, d'emploi, de promotion et de responsabilité générale.

Jacques Derrida, membre de la gauche française, parle des structures de pouvoir comme de paires, l'une faible et l'autre forte, illustrées par des oppositions telles que « mâle » contre « femelle », « blanc » contre « noir », « majorité » contre « minorité ». Il a supposé que l'équilibre des pouvoirs entre ces paires était statique. Cela signifie que l'homme et le blanc sont toujours les éléments forts de la paire, et que la femme et le noir sont toujours les éléments faibles. C'est de cette idée qu'est né le féminisme néo-marxiste qui détruit actuellement la famille et la relation naturelle entre les hommes et les femmes.

En outre, puisque l'« Européen » est toujours le fort et que l'immigrant à la peau foncée est toujours la victime impuissante dans le multiculturalisme de Derrida, l'homme blanc est toujours au sommet, tandis que l'homme noir est toujours au bas de l'échelle. Par conséquent, il faut toujours avoir pitié des Africains ou des Noirs américains, mais pas des Américains blancs ou des Européens blancs « privilégiés ». L'homme à la peau foncée doit toujours être aidé par des privilèges, puisqu'il est toujours victime de l'homme blanc.

L'analyse de Derida détruit l'égalité devant la loi et la remplace par un système différentiel de droits fondé sur la race, le sexe et d'autres indices de victimisation.

La grandeur de l'Amérique reposait sur l'assimilation de la culture nationale, qui a permis de créer une unité sans distinction de race, de croyance, de sexe ou d'origine ethnique. Le marxisme a détruit l'unité nationale. Dans mon livre New Left Tyranny, je décris la déconstruction de l'unité en une tour de Babel.

Lorsque le Premier ministre britannique Keir Starmer et le ministre de la protection des mineurs Jess Phillips ont récemment refusé une enquête nationale sur le scandale historique des gangs de toilettage à Oldham, l'internet a explosé de réactions de colère. Les Britanniques sont fous de rage après avoir vécu trois décennies de discrimination à l'encontre des citoyens britanniques blancs. Ce problème est généralisé à toute l'Europe.

Ce sont les commentaires d'Elon Musk sur X qui ont mis en lumière les détails horribles à l'échelle internationale en écrivant sur X que le ministre de la sauvegarde Jess Phillips mérite d'être emprisonné et que le Premier ministre britannique Keir Starmer est diabolique et devrait être condamné à une peine d'emprisonnement. En écrivant « pas de justice pour les crimes graves et violents, mais de la prison pour les messages sur les médias sociaux », Musk a fait référence à la récente agression au couteau de Southport, au cours de laquelle des jeunes filles britanniques ont été tuées par un autre immigré-envahisseur né à l'étranger. Au lieu de soutenir la forte réaction populaire, Starmer a immédiatement entamé une persécution choquante de type soviétique à l'encontre de ceux qui ont écrit des articles critiques sur les agressions au couteau dans les médias sociaux. Depuis, de nombreux Britanniques blancs sont allés en prison pour avoir publié sur les réseaux sociaux des messages critiquant la mollesse du gouvernement à l'égard des criminels et des gangs de viols issus de l'immigration.

Musk a également souligné que « les crimes graves tels que le viol requièrent l'approbation du Crown Prosecution Service (CPS) pour que la police puisse inculper des suspects ». Qui était à la tête du CPS lorsque les gangs de violeurs étaient autorisés à exploiter des jeunes filles sans avoir à répondre de leurs actes devant la justice ? Keir Starmer, 2008-2013 ». Qualifiant M. Starmer d'« embarras national », M. Musk a déclaré qu'il « devait partir », ajoutant qu'un certain nombre d'hommes politiques britanniques devraient être en prison : « Starmer a été complice du viol de la Grande-Bretagne lorsqu'il était à la tête du ministère public pendant six ans. Starmer doit partir et il doit être inculpé pour sa complicité dans le pire crime de masse de l'histoire de la Grande-Bretagne ».

Le tweet de Musk « Libérez Tommy Robinson » en dit long. Le journaliste britannique et militant anti-viol, Tommy Robinson, est actuellement emprisonné au Royaume-Uni, après avoir joué un rôle central dans la révélation des scandales de viols de Rotherham.

Dans une récente interview avec Jordan Peterson, Robinson a parlé de l'horrible discrimination dont sont victimes les Blancs au Royaume-Uni alors qu'ils tentent d'obtenir justice pour des crimes hideux. Ainsi, lorsque Musk tweete que le système judiciaire britannique est cassé, tout dépend de quel système il parle. Le système néo-marxiste et multiculturel actuel n'est certainement pas cassé, car il poursuit la mise en œuvre du racisme institutionnalisé à l'encontre de la population britannique blanche autochtone. Il n'est pas brisé, mais il atteint parfaitement son objectif.

Dans tout le monde occidental, les ethnies blanches ont été endoctrinées par un sentiment de culpabilité qui les a rendues impuissantes face à l'exploitation par les immigrants envahisseurs. Aujourd'hui, les gouvernements européens parlent de la nécessité de se préparer à la guerre avec la Russie alors que leurs propres populations sont terrorisées par les immigrants envahisseurs.

Hanne Nabintu Herland est historienne des religions comparées et fondatrice du rapport Herland. Son dernier livre, The Billionaire World : How Marxism Serves the Elite, est disponible à l'adresse suivante : https://www.amazon.com/Billionaire-World-Marxism-Serves-Elite/dp/B0CHL16CZT/ref=tmm_hrd_swatch_0?_encoding=UTF8&qid=1694461898&sr=8-3.

La police des mots allemands déclare que le terme « allemand ethnique » est raciste et antidémocratique et désigne le terme « allemand ethnique » comme un « non-mot ».

Si vous utilisez ce terme, vous êtes raciste, excluant et antidémocratique.

Ce contrôle du langage prouve le point de vue de Hanne Herland. Même le concept d'ethnies blanches est en train d'être éliminé.

https://www.lewrockwell.com/2025/01/no_author/in-latest-effort-to-deny-reality-leftist-german-word-police-announce-that-a-standard-colloquialism-for-ethnic-german-is-racist-exclusionary-and-antidemocratic/

Sources pour une lecture plus approfondie :

https://hannenabintuherland.com/news/karl-marx-the-aim-of-socialism-communism-was-always-to-destroy-traditional-western-societies/

https://hannenabintuherland.com/europa/the-frankfurt-school-how-neo-marxism-came-to-dominate-western-thinking/

https://hannenabintuherland.com/religion/what-is-neo-marxism-and-why-the-hatred-of-traditional-western-values/

https://hannenabintuherland.com/europa/1960s-how-the-neo-marxist-new-left-destabilized-the-west-hanne-herland/

https://plato.stanford.edu/entries/derrida/#WorDer

https://www.amazon.com/s?k=jacques+derrida&crid=1XZJ3Z6VOJ8BW&sprefix=jacques+derrida%2Caps%2C343&ref=nb_sb_noss_1

https://www.britannica.com/topic/deconstruction

https://plato.stanford.edu/entries/derrida/

https://hannenabintuherland.com/hanne-herland-featured/the-socialist-hatred-of-free-speech-read-shocking-quotes-from-marx-lenin-and-other-founding-fathers/

https://hannenabintuherland.com/europa/jacques-derrida-and-the-racist-left-victimization-of-blacks-socialist-racism/

https://hannenabintuherland.com/europa/alexandr-solzhenitsyn-warned-that-atheism-creates-communist-holocaust-gulag/

https://hannenabintuherland.com/culturalanalysis/brutally-ruthless-marxism-a-study-of-karl-marx-communism-and-socialism/

https://hannenabintuherland.com/usa/the-cloward-piven-strategy-western-marxist-intellectuals-are-the-useful-idiots-to-speed-up-the-fall-of-capitalism-by-manufacturing-crisis/

https://news.sky.com/story/southport-stabbings-suspect-faces-separate-terror-charge-after-ricin-and-al-qaeda-manual-found-at-home-13243980

https://x.com/Inevitablewest/status/1874081782792151372?t=5KYLuHsg6SQIGV2iGC7n4w&s=19

https://x.com/elonmusk/status/1874863824169582855

 

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/01/15/keir-starmer-and-the-institutionalized-neo-marxist-racism-against-indigenous-white-ethnicities/

 Hanne Nabintu Herland: Keir Starmer et le racisme néo-marxiste institutionnalisé contre les ethnies blanches indigènes

"New Left Tyranny montre comment la Nouvelle Gauche néo-marxiste a tourné le dos aux principes historiques occidentaux et est devenue une force autoritaire destructrice. Elle a abandonné la classe ouvrière. En s'attaquant systématiquement aux valeurs traditionnelles et en incitant à une politique identitaire haineuse, elle a créé une société dysfonctionnelle caractérisée par l'anarchie sociale, l'égoïsme et l'absence de responsabilité personnelle."

Paul Craig Roberts, éminent économiste politique américain.

Hanne Nabintu Herland est une auteure scandinave à succès, historienne des religions comparées et fondatrice du rapport Herland.

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La musique de la Bête, déconstruction artistique à travers une certaine histoire, par Francis P. Ubertelli (Strategika)

20 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Francis P. Ubertelli, #Art, #Musique, #Révolution

William Marx (sic) interprète 4'33 de John Cage. Tout un programme ! Le public applaudit à la fin ! Personne ne lance des oeufs ou des tomates ni ne monte sur la scène pour entarter le "pianiste" (qui pourrait être n'importe qui) !

La musique de la Bête, déconstruction artistique à travers une certaine histoire
3 juin 2020 Strategika
par Francis P. Ubertelli


Compositeur, professeur et écrivain, Francis P. Ubertelli a étudié aux Conservatoires de Québec et de Rome, puis à Toronto. Il a su travailler avec les derniers représentants de l’avant-garde (Berio, Boesmans, Donatoni) avant l’irruption d’une profonde crise spirituelle et les attaques des Tours à New York qui changèrent sa vie. Dans la musique, si les sons eux-mêmes se présentent au sein d’une hiérarchie de l’importance, ils illustrent pourtant la petitesse imperceptible des âmes moyennes coincées dans cet étau insensé de la séclusion forcée où elles chantent maintenant les souvenirs d’une liberté abandonnée.

En 1516, dans l’Utopia, satire socio-politique de Thomas More, toute forme de gouvernement ne constitue qu’une « conspiration des riches » [1], lesquels, fortunés et prétendant à la tutelle administrative de la gestion publique, n’en ont que pour leurs propres privilèges. Henri VIII allait d’ailleurs lui donner raison lors de la coupure d’avec la papauté par l’Acte de suprématie de 1534,[2] coup d’orgueil insensé pour le cœur d’Anne Boleyn. Puis l’Église lui appartint.

Toute conspiration naît d’un contexte en faveur d’une cause. En cela, il est une déclaration politique. Que dire des Apôtres dans le quatrième chapitre du livre des Actes où chacun d’entre eux n’appelait rien de ce qu’ils possédaient comme leur appartenant ? Ne s’agissait-il pas de gestes qui rappelaient un certain collectivisme platonicien ? [3] C’était plutôt la négation de soi-même au profit du bien d’autrui, la « charité », la meilleure définition que la liberté n’ait jamais connue, qui triompha. Or, si le maître que l’un cherche à servir est l’homme — une femme dans le cas d’Henri VIII —, pourquoi la grandeur qui nous échut dès la conception, celle de l’Image de Dieu, s’abaisserait-elle ainsi alors qu’elle nourrit, insatiable, un goût naturel pour l’infini de l’au-delà ? Selon la morale issue de la Tradition de l’Église, c’est donc Dieu que l’homme rejette pour ainsi embrasser une fausse liberté (nécessairement), la plus éloignée possible de Celui « qu’on ne peut même pas penser qu’Il n’est pas ».[4]

En 1848, toujours en Angleterre, Karl Marx publie son Manifeste du Parti communiste et y observe que la société de son temps, le Manchester et les cantons du South Lancashire des années 1830-40, à travers la critique du capitalisme, n’est qu’une « histoire de luttes de classes ».[5] Dans le Manifeste, la bourgeoisie amena la révolution industrielle, bouleversa les instruments de production, créa d’énormes villes, des marchés mondiaux et la classe ouvrière prolétarienne, utile, quant à elle, aussi longtemps que « son travail accroît le capital ».[6] Un tel abus — la détérioration de la condition prolétarienne face à l’accroissement du capitalisme — pousse l’auteur à s’en prendre à la bourgeoisie, coupable de tous les maux, à la pointer du doigt, elle, inapte à gouverner la société. Il recommande ainsi l’abolition de la propriété privée et du droit d’héritage au profit d’une centralisation du crédit aux mains de l’État, en plus d’une éducation publique gratuite pour les enfants, pour glorifier le seul État-providence, nouvelle conspiration. Le cri de guerre pour la libération du prolétariat, suite à l’adoption du Poor Law Amendment Act de 1834,[7] devint alors le fer de lance contre « le meurtre social » [8] perpétré par la bourgeoisie ; une autre conspiration.

Ce désir de liberté devant la tyrannie industrielle (et bourgeoise ?) était naturellement justifiée mais amena la fièvre du syndicalisme (ce n’était pas l’Église qui pouvait procurer la liberté, Henri VIII l’avait chassée d’Angleterre trois cents ans auparavant), c’est-à-dire « l’unionisme » comme moyen de gestion collective des agences matérielles de production, alors que le communisme athée, son bras politique, n’était rien d’autre qu’une lutte contre la civilisation occidentale dans son désir de « déraciner les fondements de la société civile dans son ensemble ».[9]

Les événements historiques de cet article sont déterminés par les idées que ces derniers ont mis de l’avant, et non par la cogitation des rapports sociaux, comme si on voulait définir l’histoire de la Troisième République par l’affaire Dreyfus. Ils s’opposent ainsi au matérialisme historique de la conception de l’histoire qu’un certain Marx et Engels avaient justement proposé en 1845.
Ce communisme athée, avec ses idées anarcho-syndicalistes, n’était qu’une « fausse idée messianique, un pseudo-idéal de justice, d’égalité et de fraternité »,[10] car il ne considérait la société humaine qu’à travers une forme matérielle en évolution vers un univers sans classe populaire précise et, surtout, sans Dieu, le Dieu des Apôtres du livre des Actes, puisque le communisme promeut l’uniformité entre l’esprit et la matière, entre l’âme et le corps, un univers en faveur du « progrès » de l’humanité (matérialisme évolutionniste appelant Darwin à la rescousse). Il faut libérer la nouvelle société du dogme de Dieu, clamait-on, car Dieu est insupportable. Dieu est l’homme, oui, il faut que Dieu soit l’homme ! Le Dieu chrétien doit mourir.

En 1882, Nietzsche, ayant tenté de diriger l’humanité de la foi à la volonté (la force nihiliste contre la force destructrice de Marx), ayant conçu l’art comme fusion des pulsions artistiques apollinienne et dionysiaque, conclura par l’énoncé cosmique « Dieu est mort » [11] et scellera l’avènement dès lors possible d’un homme issu d’une humanité nouvelle, l’Übermensch, métaphore physique qui succédera à la réalité luthérienne et protestante de l’Amérique, nouvel eldorado communiste après la Russie. Mais l’Amérique sera néo-marxiste, quoique beaucoup plus tard (ou ne sera pas ?).

La musique, dans sa représentation des valeurs sociales et du changement qu’elle incarne chez l’homme, aura déjà réagi à ces bouleversements et se concertera autour du phénomène Schoenberg, financé par la nouvelle CIA de l’ère Truman,[12] pour se disloquer par la suite en de multiples tours d’ivoire académiques suivant divers courants esthético et politico-philosophiques. Elle apprivoisera un vaste public d’après-guerre en faveur des idées communistes sans le savoir, c’est-à-dire sans en manifester une connaissance parfaite, croyant que l’abandon de l’harmonie classique servirait les visées d’une expression enfin nouvelle, l’Übermensch, là-encore sans en être parfaitement conscient. Entre temps, la mise en avant excessive de la musique atonale avait été regrettée,[13] mais il était trop tard car le virus de l’avant-garde avait gagné autant les cœurs que les mœurs.

La musique atonale est la mise en sons des idées marxistes

En 1908, le compositeur Arnold Schoenberg avait écrit le quatrième mouvement de son second quatuor à cordes, la première musique atonale jamais écrite. Une telle œuvre, en raison de la prodigieuse technique d’écriture de l’auteur et d’une certaine reconnaissance qui l’accompagnait, suscita un déluge de questions et d’embarras. Pour les uns, c’était comme s’il fallait prêter une attention soudaine à un nouveau-né qui tapait sur le clavier d’un piano devant un public ahuri forcé d’applaudir ; pour les autres, un génie parfaitement incompréhensible qu’il fallait pourtant écouter.

Les idées et les principes philosophiques derrière l’œuvre — à moins qu’il ne s’agisse toujours d’un faux témoignage — proviennent d’une conception communiste de l’humanité (Marx) et d’une guerre syntaxique contre le sens commun, contre le « signifiant », c’est-à-dire contre tout ce qui est porteur de signification (Derrida pressenti). Puisque les membres du prolétariat ne connaissent pas la propriété privée, ils en effaceront toute appartenance pour que les classes elles-mêmes disparaissent.[14] L’individualisme se dissoudra au profit du collectif (il n’y aura plus de distinction, plus d’individualité permise). Pour la musique, les douze demi-tons de l’échelle chromatique tempérée (les demi-tons au sein de la gamme) deviendront un même équivalent sans aucune différence entre eux, sans aucune appartenance à quelque accord privé que ce soit, sans prévalence fonctionnelle harmonique. Inouï !

Une clé d’écoute populaire fut 2001, A Space Odyssey de Stanley Kubrick en 1968. Kubrick fabriqua des images hallucinogènes avec une précision fanatique, utilisant constamment la musique de György Ligeti comme commentaires planétaires sur « les états élémentaires de l’indifférenciation (le vide primordial) », [15] pour mettre à l’écran les idées cosmiques de Nietzsche, rendant justice, à cette époque, à la dissolution historique de l’Église lors du Concile Œcuménique Vatican II. Il mit au monde un nouveau messie nietzschéen avec un message ambigu d’espoir distordu, une allégeance dystopique aux machines et au Nouvel Ordre mondial à venir. Ce fut semble-t-il la voie où la musique atonale se prêtait le mieux : la peur, l’inconnu, l’horreur, la fascination morbide, le chant des damnés.

Iconoclasme sonore

La musique n’est qu’une collection de fréquences qui sympathisent les unes par rapport aux autres et suscite des mouvements dans l’âme. Depuis la Renaissance, une fois achevée l’émancipation du chant grégorien, elle s’articula de plus en plus autour du pôle tonal dominante-tonique (la dominante est naturellement attirée par la tonique où elle trouve son repos) jusqu’à la prédominance généralisée de l’harmonie classique au XVIIIe siècle. Cette prévalence historiquement informée a cessé avec Schoenberg en 1908. Il y eu alors ce métamorphisme cryptique d’une harmonie tonale vers une harmonie atonale. Cet effort graduel, dirais-je, dura 63 ans, jusqu’à la déclaration incendiaire de Boulez. La primauté du pôle tonal dominante-tonique perdit son influence aux mains de compositeurs maintenant désireux de reconstruire la musique, une nouvelle musique « libérée de la tyrannie de la tonalité classique » [16].
Les douze sons de la gamme devinrent soudainement égaux, sans différence entre eux. Par le truchement d’une structure syntactique algébrisée, chaque note cessa d’être compatible avec les forces de développement des pôles attractifs de l’harmonie classique et allait détruire toute appartenance aux propriétés harmoniques avant de se dissoudre au sein d’un collectif anonyme. Seul l’agogique, les couleurs et les dynamiques assureront une compréhension quelconque.
Le demi-ton sera le champ de vision du prolétaire, c’est-à-dire des autres demi-tons érigés en structures imperceptibles mais identiques, devenus inaccessibles à l’oreille moyenne. La conspiration la plus macabre ayant existé sera toujours celle de la réalité atonale élevée au rang de musique savante. Elle est le rideau de fer entre la beauté classique et l’abstraction de la laideur esthétique, l’héritage chrétien et sa destruction hypnotique.

John Cage et Pierre Boulez

La sécurité de la musique atonale est son déterminisme et la prédictibilité du matériau qui la constitue. Alors que la musique tonale suit la quête de la mélodie, de la micro-mélodie, du leitmotiv, de l’aria, de la variation harmonique ou de l’harmonie qui les accompagne, la musique atonale épouse une idéologie du désordre où la beauté classique est vue comme une opinion discordante, un anachronisme.

En 1952, avec 4’33’’, Cage pose les fondements dadaïstes d’une musique sans musiciens, reprenant en cela la destruction de l’homme par l’homme (la musique par l’absence codifiée de musiciens et du son noté), le même nihilisme infernal d’Auschwitz-Birkenau dix ans auparavant. Boulez déclarera dix-neuf ans plus tard que tout l’art du passé doit être détruit, « coupant la corde ombilicale rattachant le public au passé. »[17] Il n’y aura jamais de conventions artistiques construites autour du silence à moins que la musique ne soit faite d’une matière autre que le son. De même, il n’y aura jamais de conventions sociales construites autour de l’homme à moins que la société ne soit faite d’une matière autre que l’homme. L’anéantissement de la musique occidentale précède celui de la civilisation occidentale. C’est l’avant-dernière conspiration.

Le virus « chinois » et l’Occident néo-marxiste

Comme du chaos construit, l’actuelle pandémie a amené l’interdiction du travail et l’isolement forcé, la peur, l’inconnu, l’endettement, la faim ; soit la réduction de l’individualisme à la similitude… à un son abandonné et sans encadrement où l’absence de tout contexte forme une architecture supposément compréhensible. C’est la musique de la ruine de tous les droits, des institutions, des propriétés et de la société humaine elle-même, un silence cagéien où tous les musiciens ont été brutalement étranglés et ne peuvent plus produire de son, et dont les corps pourrissent depuis des mois sur une scène abandonnée en susurrant la musique misophone des nécrophores qui les grignotent.

Chaque individu est un demi-ton sans intérêt au sein du collectif, quoiqu’individuellement surveillé. Mais dès qu’il se démarque, on l’anéantit. Paradoxe effrayant ! C’est la Bête qui chante la nouvelle servitude de l’homme moderne, encore inconscient des libertés sensationnelles dont il jouit depuis la Seconde Guerre et qui maintenant s’estompent au point de se dissoudre dans un nouveau collectif sous écoute, l’ultime conspiration.

L’individualité est donc nécessaire pour combattre le collectivisme, pour contredire la Bête.

Notes

[1] Thomas More, L’Utopie. Traduit par J. Le Blond (Paris, Gallimard, 2012): 380.
[2] Bernard Bourdin, La genèse théologico-politique de l’État moderne. Paris, Presses universitaires de France, 2004: 21.
[3] Dans la République, Platon décrit un idéal du partage des richesses, le Commonwealth, où il y aurait une communauté de propriétés, de repas et de femmes. L’État contrôlerait l’éducation, le mariage, les naissances, l’occupation des citoyens et la distribution des biens. Cet idéal respecterait la parfaite égalité des conditions et des carrières de tout citoyen des deux sexes. Or, le but de Platon était le bien-être individuel, pas l’agrandissement de l’État. En 1822, Charles Fourier, dans son Traité de l’association domestique-agricole, ira jusqu’à proposer un salaire minimal garanti en lien avec des moyens d’existence confortable.
[4] Anselme de Cantorbéry, Proslogion. Chapitre III, Qu’on ne peut penser qu’Il n’est pas. Traduit par B. Pautrat, Paris, GF Flammarion, 1993: 43.
[5] Dès la toute première phrase du premier chapitre, Les bourgeois et les prolétaires.
[6] Au deuxième chapitre, Les prolétaires et les communistes.
[7] George R. Boyer, « Poor Relief, Informal Assistance, and Short Time during the Lancashire Cotton Famine ». Explorations in Economic History № 34 (1997): 56.
[8] Expression choc de Friedrich Engels dans son ouvrage La Situation de la classe ouvrière en Angleterre de 1844. Traduit par G. Badia et J. Frédéric (Paris: Éditions sociales, 1960): 101. L’idéologie communiste n’aurait pas été possible sans lui.
[9] Pape Léon XIII, Lettre encyclique Quod. Apostolici muneris du 28 décembre 1878 (Acta Leonis XIII, vol. I): 46, poursuivant en cela la condamnation de Pie IX dans Qui pluribus, où « une telle doctrine serait la ruine complète de tous les droits, des institutions, des propriétés et de la société humaine elle-même ».
[10] Pie XI, Encyclique Divini redemptoris § 8, 19 mars 1937.
[11] Friedrich Nietzsche, Le Gai savoir. Livre III, Aphorisme 108, Luttes nouvelles. Traduit par A. Vialatte (Paris: Gallimard, 1950): 152. Dans le livre V, l’Aphorisme 343, Notre gaieté, confirme que la foi dans le Dieu chrétien a été amputée de sa plausibilité. La “Mort de Dieu” signifie la mort du suprasensible et le rejet unilatéral des idées sur lesquelles la civilisation chrétienne a vécu. La mort de Dieu est la condition de la libération de l’homme. Une telle mort marqua le début du nihilisme. Le signe de l’homme nouveau, le surhomme qui sera en mesure d’établir de nouvelles valeurs remplaçant « les vieilles », est inséparable de la Mort de Dieu.
[12] Amy Beal, “Negotiating Cultural Allies: American Music in Darmstadt, 1946-1956,” Journal of the American Musicological Society 53, № 1 (Printemps 2000): 105-39.
[13] Microfilm 1949, Records of the Monuments, Fine Arts, and Archives Section (MFAA) of the Reparations and Restitution Branch, OMGUS, 1945–1951 [RG 260, 43 rolls]. National Archives and Records Administration, Washington DC, 2008.
[14] Philippe Chenaux, Humanisme intégral (1936) de Jacques Maritain (Paris: Éditions du Cerf, 2006): 44.
[15] David W. Patterson, “Music, Structure and Metaphor in Stanley Kubrick’s 2001: A Space Odyssey,” American Music 22, № 3 (Automne 2004): 449. La musique de Ligeti consiste en successions de contrepoints atonaux superposés.
[16] Pierre Boulez et ses propos incendiaires, in Jean-Jacques Nattiez, éd., Orientations. Écrits, Pierre Boulez. Traduit par Martin Cooper (Cambridge: Harvard University Press, 1986): 481.
[17] En 1971, in Jean-Jacques Nattiez, éd., Orientations. Écrits, Pierre Boulez, ibid.

Source: https://strategika.fr/2020/06/03/la-musique-de-la-bete-deconstruction-artistique-a-travers-une-certaine-histoire/#comment-171215

Christian Andersen: "Les habits neufs de l'empereur".

Résumé

Il y a de longues années vivait un empereur qui aimait par-dessus tout être bien habillé. Il avait un habit pour chaque heure du jour.

Un beau jour, deux escrocs arrivèrent dans la grande ville de l’empereur. Ils prétendirent savoir tisser une étoffe que seules les personnes sottes ou incapables dans leurs fonctions ne pouvaient pas voir et proposèrent au souverain de lui en confectionner un habit. L’empereur pensa qu'il serait exceptionnel et qu’il pourrait ainsi repérer les personnes intelligentes de son royaume.

Les deux charlatans se mirent alors au travail.

Quelques jours plus tard, l’empereur, curieux, vint voir où en était le tissage de ce fameux tissu. Il ne vit rien car il n’y avait rien. Troublé, il décida de n’en parler à personne, car personne ne voulait d’un empereur sot.

Il envoya plusieurs ministres inspecter l’avancement des travaux. Ils ne virent pas plus que le souverain, mais n’osèrent pas non plus l’avouer, de peur de paraître imbéciles.

Tout le royaume parlait de cette étoffe extraordinaire.

Le jour où les deux escrocs décidèrent que l’habit était achevé, ils aidèrent l’empereur à l’enfiler.

Ainsi « vêtu » et accompagné de ses ministres, le souverain se présenta à son peuple qui, lui aussi, prétendit voir et admirer ses vêtements.

Seul un petit garçon osa dire la vérité : « Mais il n’a pas d’habits du tout ! » (phrase qui fut simplifiée par la tradition orale, de façon similaire en plusieurs langues, en l'aphorisme : « le roi est nu ! »). Et tout le monde lui donna raison. L’empereur comprit que son peuple avait raison, mais continua sa marche sans dire un mot.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Habits_neufs_de_l%27empereur

Texte complet d'Andersen, en français:

https://www.maicresse.fr/fichiers/201209/Les-habits-neufs-de-l-empereur-Andersen.pdf

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Paul Craig Roberts: Le renversement des hommes

5 Février 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Mondialisme, #Paul Craig Roberts, #Société, #Occident, #USA, #Féminisme, #Révolution

Paul Craig Roberts: Le renversement des hommes

5 février 2024

Le renversement des hommes

Paul Craig Roberts

Au cours de ma vie, j'ai assisté au renversement complet des hommes américains.  Le seul rôle qui leur reste est d'être un objet de haine pour les féministes.

Je pense que le renversement a commencé avec la loi sur les droits civils de 1964, telle qu'elle a été mise en œuvre par la bureaucratie de l'EEOC, contrairement à ce que prévoyait la loi.  Le Congrès a explicitement interdit les quotas raciaux, mais l'EEOC, sous la direction d'Alfred Blumrosen, a mis en place un système réglementaire qui, dans un premier temps, sous le nom de "discrimination positive", a accordé la préférence raciale aux Noirs dans les admissions, les embauches et les promotions à l'université. Peu après, les préférences ont été étendues aux femmes, puis aux handicapés et maintenant aux pervers sexuels.  

La conséquence d'Alfred Blumrosen est que les hommes blancs hétérosexuels sont des citoyens de seconde zone en droit.  Depuis un demi-siècle, ils se voient refuser la protection du 14e amendement relative à l'égalité devant la loi.

Dans un premier temps, l'impact a été limité, mais au fil du temps, de plus en plus d'hommes américains ont été retenus pour faire progresser ceux qui avaient des préférences raciales et sexuelles.  Les féministes n'ont cessé de parler de "plafond de verre" et les hommes américains, affaiblis par leur diabolisation, les ont invitées à siéger dans les conseils d'administration et à occuper des postes de direction.  Cette situation a perduré pendant tant de décennies qu'aujourd'hui, un PDG ou un président d'université de sexe masculin est une espèce en voie de disparition, comme en témoigne la récente controverse suscitée par les protestations des étudiants de l'Ivy League contre le génocide des Palestiniens par Israël.  Les trois présidents d'université de l'Ivy League convoqués devant le Congrès pour expliquer pourquoi ils avaient permis à des étudiants de commettre des actes antisémites en protestant contre le massacre des Palestiniens par Israël étaient tous des femmes, le président de Harvard étant une femme noire ayant des problèmes de plagiat.

Aujourd'hui, de nombreux conseils d'administration d'entreprises se préoccupent davantage de savoir s'ils comptent suffisamment de femmes et de Noirs que des bénéfices et de l'avenir de l'entreprise.

Après avoir mis les hommes de côté, ils se sont attaqués aux garçons.  Les garçons ne pouvaient plus être scouts.  Ils devaient accueillir des filles, sous peine d'être jugés discriminatoires à l'égard des femmes.  Mais les scouts n'étaient pas obligés d'accueillir des garçons.

Les petites ligues de baseball masculines devaient accueillir des filles, faute de quoi elles étaient victimes de discrimination.

Dans la cour de récréation de l'école, les bagarres entre un tyran et un autre qui ne se contente pas d'être tyrannisé n'étaient plus laissées à l'appréciation du surveillant de la cour de récréation - se défendre était considéré comme faisant partie de l'enfance.  Aujourd'hui, la police est appelée et ce qui était normal à mon époque a été criminalisé.  Les garçons ne peuvent même plus jouer aux gendarmes et aux voleurs ou aux cow-boys et aux Indiens sans être sévèrement punis.  Si un enfant de 6 ans pointe son doigt et dit "bang-bang", on appelle la police et on dit aux parents que leur fils est un sociopathe dangereux pour ses camarades de classe.

Quand le dernier club d'hommes a-t-il été supprimé pour cause de discrimination ?  

Quand le dernier établissement d'enseignement supérieur pour hommes a-t-il été supprimé ?  J'en ai fréquenté trois : Georgia Tech, l'université de Virginie, Merton College, l'université d'Oxford.  Ils sont maintenant intégrés sexuellement et leur caractère est perdu.  Le Merton College a désormais des directrices (présidentes).

Lorsque les anciens étudiants du passé seront morts, plus personne ne se souviendra d'un espace réservé aux hommes.  Il deviendra un mythe comme une licorne.

Quand les garçons ne veulent plus être des garçons :

La preuve de la disparition des hommes est qu'aujourd'hui, en Amérique, les garçons sont tellement diabolisés comme misogynes et racistes et traités comme les problèmes de la société que certains préféreraient être des filles plutôt que des garçons et, souvent sous l'impulsion de leur mère, se soumettent à la castration chimique et aux implants mammaires.  Aucun homme dans le passé n'aurait pu préférer être une fille plutôt qu'un garçon.

La question qui se pose aux féministes qui ont aidé et encouragé le renversement de l'homme américain est la suivante : qui va vous protéger lorsque la société que vous avez contribué à détruire s'effondrera sur vos têtes ?

La délégitimation de l'homme blanc hétérosexuel est la même dans tous les vestiges de la civilisation occidentale.  En Suède, on rapporte que des Suédois blancs se tiennent à l'écart pendant que des envahisseurs immigrés violent des Suédoises en public, parce que s'ils interviennent, ils risquent d'être arrêtés pour crime de haine.  Le gouvernement britannique, qui n'est plus britannique, a pour tradition de protéger les envahisseurs immigrés contre le peuple britannique au lieu de protéger le peuple britannique contre les envahisseurs immigrés.

Ce qui se passe est en contradiction avec la mentalité protectrice des hommes blancs.  Mais il leur est interdit d'assurer cette protection.

Le monde occidental est dépourvu de masculinité. Même les ministres de la guerre de l'Occident sont des femmes. Il y a quelques années, j'ai publié des photos des ministres de la guerre européens de l'OTAN et de Shoigu.  Si ma mémoire est bonne, tous les ministres de la guerre européens étaient des femmes.  

Si Poutine ou Xi donnaient un petit coup de pouce, l'Occident s'effondrerait comme un château de cartes.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/02/05/the-overthrow-of-men/

Roustam tue le dragon (détail d'une miniature moghole). Roustam (persan : رستم [rosˈtæm]) est un héros légendaire de la mythologie persane, fils de Zāl et de Rudaba, dont la vie et l'œuvre ont été immortalisées par le poète persan du Xe siècle Ferdowsi dans le Shahnameh, ou Épopée des rois, qui contient le folklore et l'histoire de l'Iran préislamique.

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