sante
(Covidhub.ch) Artemisia, la plante médicinale antique qui effraie la pharma
Plusieurs études démontrent l'efficacité antivirale de cette plante ancestrale, pourtant la commercialisation de tisanes en contenant est freinée en Suisse. Voici les alternatives pour s'en procurer.
Juan W.* vit en Suisse. Il connait comme sa poche le monde des plantes médicinales, une passion pour lui. Nous le rencontrons pour nous parler d’un sujet qui le préoccupe : l’interdiction progressive et arbitraire de préparations à base de plantes médicinales, pourtant utilisées par l’humanité depuis la nuit des temps pour lutter contre certains troubles.
Le prétexte le plus souvent avancé par les autorités est la “protection des consommateurs”, nous dit-il. Lui y décèle plutôt l’influence des lobbys pharmaceutiques qui, ne parvenant pas à imiter artificiellement les vertus thérapeutiques d’une plante, s’efforcent à coup de lobbying politique de limiter au maximum la capacité des gens de s’en procurer.
Un exemple qui l’a frappé est le témoignage d’agriculteurs sénégalais ayant participé à un des projets de lutte contre la malaria de la Fondation Bill et Melinda Gates.
Venus en Suisse pour apprendre à cultiver l’artemisia annua, une cousine chinoise de l’absinthe, voici ce qu’ils lui ont raconté :
Leur récolte était expédiée en Belgique pour en extraire un principe actif, l’artémisinine, et fabriquer des pilules qui leur ont été renvoyées pour les soigner. Alors que les premières boîtes de médicaments étaient offertes, les suivantes leur étaient vendues. Mais beaucoup trop cher par rapport à leur salaire. Ce projet “philanthro-capitaliste” a donc vite été abandonné.
“On leur a dit qu’il était dangereux de consommer la plante sans la transformer, ce qui est absolument faux. La plante entière est même plus efficace car elle contient un cocktail de substances actives” poursuit notre interlocuteur. Ceci a été confirmé par Klaus Osterrieder, professeur de virologie à la Freie Universität de Berlin, cité dans un article de Paris Match de 2020 fort intéressant rétrospectivement, à un moment de la pandémie du SARS-CoV-2 où aucune solution n’était taboue :
J’étais surpris de constater que les extraits d’Artemisia annua fonctionnent mieux que les dérivés d’artémisinine pure et qu’en ajoutant du café l’activité est stimulée.
Ce n’est pas la première fois d’ailleurs que cette famille de plantes a été utilisée en Suisse lors d’une pandémie puisque l’absinthe – artemisia absinthium, aussi connue sous le nom d’armoise – avait été prescrite par des médecins à l’époque de la grippe espagnole.
Alors qu’avant le Covid l’usage d’artemisia annua était plutôt confidentiel, la crise sanitaire a mis cette plante sous les projecteurs comme un traitement efficace, bien avant l’arrivée des injections. “C’est principalement à Madagascar que son usage a été officialisé et très répandu”, précise Juan W., avant d’ajouter :
Les Chinois avaient déjà remarqué que la plante était efficace contre le SARS-CoV-1, ce qui avait fait prédire à de nombreux chercheurs, dont le Pr Raoult, que les pays traitant leur population contre la malaria s’en sortiraient mieux avec le Covid, ce qui s’est avéré vrai.
D’autres pays, notamment en Afrique et au Mexique, ont prôné son usage contre le Covid. “Que s’est-il passé lorsque les résultats positifs de Madagascar ont été médiatisés ? La plante a été interdite en France !” s’emporte notre interlocuteur.
Le documentaire de 2019 “Malaria business : les laboratoires contre la médecine naturelle ?” réalisé par Bernard Crutzen – journaliste belge d’investigation, également réalisateur de “Ceci n’est pas un complot” et “La Loi La liberté” – diffusé par France24, dénonçait avant le Covid une interdiction aux motifs douteux :
L’artemisia annua est interdite en France et en Belgique, pourtant elle n’est pas toxique et ce n’est pas une drogue. L’artemisia n’est dangereuse que pour ceux qui font de la malaria un business.
Pour l’anecdote, la découverte de l’artémisinine en 1972 a valu un Prix Nobel à la scientifique chinoise Tu Youyou en 2015, la même année que la paire William Campbell et Satoshi Omura pour la découverte d’un vermifuge, jugé médicament essentiel par l’OMS et également efficace contre le SARS-Cov-2 : l’ivermectine.
Quand on ajoute à cela que la plante serait également utile pour traiter la tension artérielle, les infections et les cancers, on comprend qu’elle puisse rendre l’industrie pharmaceutique nerveuse.
En Suisse, les contraintes se sont renforcées depuis la crise du Covid pour l’artemisia annua, considérée soudainement comme une “novel food” et soumise à une demande d’autorisation même pour une commercialisation en tant que produit alimentaire. Et dans ce cas, il ne sera pas possible d’informer le consommateur de ses potentiels effets bénéfiques pour la santé.
Selon Nicole B.*, une source proche des milieux agricoles souhaitant rester anonyme, “l’artemisia annua a été vendue en Suisse pendant des décennies sans nécessité d’obtenir une autorisation”. Elle se dit persuadée que le vrai problème n’est pas la dangerosité de la plante elle-même :
J’imagine qu’il y a un lien entre l’interdiction de commercialisation sans autorisation et le fait que l’Artemisia annua ait été utilisée contre le Covid et d’autres maladies dans de nombreux pays.
L’autre alternative est d’opter pour une autorisation en tant que produit thérapeutique chez Swissmedic, une procédure administrativement lourde qui dure environ trois ans. C’est ce qu’a fait la marque Sidroga, pour chacune de ses “tisanes”, un mot légalement réservé en Suisse à un usage thérapeutique, soumis à autorisation. Une finesse largement inconnue du grand-public, pour lequel “tisane” fait toujours partie du language commun. “Swissmedic s’est approprié le mot”, déplore Nicole B..
Ce qui peut paraître normal pour un vrai nouvel aliment devient absurde dans le cas d’une plante dont les propriétés alimentaires et médicinales sont largement référencées dans la littérature et sur Internet, sur des dizaines voire des milliers d’années. Nicole B. y voit une censure illégitime :
Avec ces nouvelles restrictions législatives disproportionnées, on est en train de gentiment enlever à la population la possibilité d’acheter en libre service des plantes qui sont utilisées sous forme de tisane dans notre pays depuis des centaines d’années et qui n’ont pas de toxicité sous cette forme-là. Qu’est-ce-qui justifie que tout à coup l’industrie pharmaceutique s’approprie ces plantes qui pourront être vendues seulement par le biais de pharmacies ou avec un enregistrement chez Swissmedic ? Ils sont en train d’empêcher la transmission du savoir ancestral qu’est celui de l’utilisation des plantes pour la santé.
D’autres plantes faisant concurrence à des produits pharmaceutiques figurent actuellement sur une liste des plantes toxiques. C’est le cas du millepertuis, qui serait un efficace antidépresseur naturel et que l’industrie pharmaceutique n’a pas réussi à synthétiser. Cette plante n’est pourtant pas vraiment toxique. Preuve en est qu’elle est autorisée au niveau alimentaire comme arôme dans certains alcools. Une contradiction qui ne surprend pas notre contact.
Confrontés à ces nouvelles contraintes, les consommateurs avertis doivent faire preuve d’imagination pour continuer à se procurer le précieux breuvage. L’artemisia annua se trouve maintenant dans le commerce dans une palette réduite de produits : pour un usage vétérinaire, comme matière de remplissage pour des coussins, comme moyen de fumigation ou encore comme “herbe” pour le bain.
Ceux qui ont la main verte optent pour l’auto-culture et se procurent des graines auprès de semenciers ou d’associations, comme ResSources en Suisse, qui “préserve et diffuse une collection de semences libres et reproductibles” depuis 2009. Contacté, son directeur, Joël Vuagniaux, confirme que parmi les plus de 600 sortes de semences proposées figure l’artemisia annua. Leur mission est de “contribuer à diffuser la biodiversité” en fournissant des petits volumes de semences aux particuliers qui le souhaitent. Pour la France, l’association Kokopelli fournit également des graines de plusieurs variétés d’artemisia.
* noms connus de la rédaction
Aller plus loin
Danger 5G : 13 raisons pour lesquelles la technologie sans fil 5G sera une catastrophe pour l'humanité, par Makia Freeman
La 5G est un système d'armement, ni plus ni moins. Elle n'a rien à voir avec les télécommunications pour les humains. La 5G est une connexion de machine à machine pour les véhicules autonomes.
Mark Steele
Il est intéressant de noter qu'au cours des 20 dernières années, nous avons perdu 80 % de nos insectes. Et si nous avons la 5G, nous allons perdre 100 % de nos insectes. Quand les insectes disparaîtront, nous disparaîtrons aussi.
Claire Edwards, ancienne rédactrice en chef à l'ONU
Le danger de la 5G ne peut être surestimé.
La 5G (5e génération) est aujourd'hui activement déployée dans de nombreuses villes à travers le monde. Simultanément, la prise de conscience de ses terribles effets sur la santé et la vie privée s'accroît et de nombreux endroits décrètent des moratoires ou l'interdisent, comme l'ensemble de la Belgique, la ville de Vaud (Suisse) et San Francisco (États-Unis). Les rayonnements de radiofréquence (RF ou RFR) et les champs électromagnétiques (CEM) sont de plus en plus reconnus comme de nouveaux types de pollution - la pollution environnementale. Voici 13 raisons exposant le danger de la 5G, qui pourrait se transformer en une véritable catastrophe pour la santé et la vie privée si un nombre suffisant de personnes ne se mobilise pas pour l'arrêter.
Lisez ici la suite de l'article:https://www.globalresearch.ca/5g-danger-13-reasons-5g-wireless-technology-will-be-a-catastrophe-for-humanity/5680503
Sur le même sujet et les sujets complémentaires:
Surmortalité et dépopulation : Allons-nous rester dans l'insouciance et laisser faire ?
(Covidhub.ch): ADN dans les vaccins : les médecins allemands en colère !
"En Allemagne, la révélation d’importantes quantités d’ADN dans les vaccins a créé la foire d’empoigne dans le monde médical. Début décembre, l’association des praticiens de la médecine (MBV) a adressé un courrier à tous les médecins généralistes pour les avertir de ce danger pour la santé et de ses conséquences légales. L’institut fédéral responsable du contrôle des vaccins a immédiatement démenti ces accusations, parlant de données inexactes et de ‘fake news’. Mais ses arguments ont aussitôt été démontés par un groupe de scientifiques, le MWGFD, qui a confirmé les dangers liés à l’ADN dans les vaccins Covid. L’affaire les a même poussés à porter de lourdes accusations contre l’Institut Paul Ehrlich, qui est responsable de la pharmacovigilance en Allemagne, et qui conseille l’Agence européenne des médicaments.
(...)
Le Plasmidgate pourrait bien être le coup de grâce à la politique du ‘tout-vaccin’ menée par les autorités sanitaires de différents pays. Plusieurs équipes de chercheurs indépendants ont montré les différentes manières dont le génome est attaqué par les vaccins Covid. En premier lieu, la présence d’ADN contaminant les injections Covid dans des quantités qui dépassent de mille fois les résidus autorisés par l’Agence européenne des médicaments, peut entraîner une modification du génome de la personne injectée.
Mais il y a encore d’autres raisons pour lesquelles les injections Covid peuvent avoir des conséquences gravissimes sur la génétique humaine. La protéine Spike codifiée dans les vaccins n’est pas la protéine Spike d’origine, mais une version ayant subi une modification génétique. Ce sont donc d’autres protéines qui sont produites par les vaccinés. Récemment, une étude italienne a d’ailleurs permis de différencier les protéines Spike naturelles des protéines Spike vaccinales dans le sang des sujets infectés.
Une découverte récente est le fait que cette ‘Spike modifiée’ entraîne des erreurs de lecture du génome, avec comme conséquence la production de toute une série de protéines différentes, connues ou inconnues, dont on ignore l’action sur l’organisme.
Au stade actuel, ‘c’est un plongeon dans l’inconnu’. Il est pratiquement impossible d’en prédire les effets à court et à long terme et ceux-ci peuvent très bien varier d’une personne vaccinée à l’autre. Conscients du danger que cela représente, scientifiques et médecins sont de plus en plus nombreux à penser que poursuivre l’utilisation de technologies à base d’ARNm s’apparente à de la folie. Tous plaident pour un arrêt immédiat de ces expériences et pour le retrait immédiat des vaccins encore sur le marché."
(...)
Source et article intégral:
https://www.covidhub.ch/adn-vaccins-medecins-allemands-en-colere/
Sur le même sujet:
(...)
Sven Román* avec d’autres soignants ont lancé le Doctors’s appeal et le Nobel Prize Protest afin d’unir des personnes autour des problématiques des patients et de la vaccination à ARNm.
(...) Dernièrement, Román a également lancé le Nobel Prize Protest un mouvement contre la remise du prix Nobel, qui a récompensé, cette année, les docteurs Kariko et Weissman*, pour leurs ‘’ découvertes concernant les modifications des bases nucléosidiques qui ont permis le développement de vaccins ARNm efficaces contre le Covid-19 ’’. D’après l’étude du Dr Rancourt au Canada, l’excès de mortalité pendant les périodes de vaccination Covid serait de 17 millions dans le Monde. Un chiffre qui contredit de manière importante les analyses de l’OMS sur le nombre de vies sauvées par la vaccination Covid. (...)
* Médecin psychiatre suédois
** NDLR: de BioNTech
« Le Fruit de nos Entrailles , un film documentaire de Maria Poumier avec Lucien Cerise, Francis Cousin, Claire Séverac
Artículos relacionados:
I El fabuloso negocio de los recién paridos: cunde la esterilidad https://redinternacional.net/2018/09/25/el-fabuloso-mercado-de-los-recien-paridos-primer-capitulo-por-maria-poumier/
II Hacia el exterminio de la raza humana por la contaminación: aquí hay gato encerrado https://redinternacional.net/2018/11/05/el-fabuloso-negocio-de-los-recien-paridos-segundo-capitulo-por-maria-poumier/
III Maltusianismo y eugenismo https://redinternacional.net/2019/03/18/el-fabuloso-negocio-de-los-recien-paridos-tercer-capitulo-por-maria-poumier/
IV La responsabilidad israelí https://redinternacional.net/2019/04/17/el-fabuloso-negocio-de-los-recien-paridos-parte-iv-la-responsabilidad-israeli-por-maria-poumier/
V El bioterrorismo https://redinternacional.net/2019/06/14/el-fabuloso-negocio-de-los-recien-paridos-quinto-capitulo-el-bioterrorismo-de-estado-por-maria-poumier/
VI Africa, raíz universal https://redinternacional.net/2019/09/09/el-fabuloso-negocio-de-los-recien-paridos-capitulo-vi-por-maria-poumier/
VII Daños colaterales de la industria de los vientres de alquiler https://redinternacional.net/2019/10/16/el-fabuloso-negocio-de-los-recien-paridos-capitulo-vii-por-maria-poumier/
VIII La fabricación de niños artificiales en cada país https://redinternacional.net/2019/11/12/libro-el-fabuloso-negocio-de-los-recien-paridos-capitulo-viii-la-fabricacion-de-ninos-artificiales-en-cada-pais-por-maria-poumier
"Dans une société en révolution, le défaut, ou, pour parler plus exactement, l'absence de pouvoir légitime, constitue tout homme qui en reconnaît l'autorité Ministre du pouvoir pour combattre l'erreur par ses écrits, et même la tyrannie par ses armes, dès qu'il peut le faire avec probabilité de succès. C'était à tous de conserver la société, c'est à chacun à la rétablir. D'ailleurs, l'homme qui combat pour la vérité est défendu par elle, et il a pour lui ce qu'il y a de plus fort au monde. les partisans des bonnes et vieilles maximes remplissent donc le plus saint des devoirs en restant en insurrection permanente, au moins de pensées et d'actions privées, contre ce que les tyrans et leurs esclaves appellent la loi, et qui n'est autre chose que des opinions absurdes, ou atroces, qu'un petit nombre d'hommes pervers a imposées à un grand nombre d'hommes faibles."
Louis-Gabriel-Ambroise, vicomte de Bonald (1754-1840), Du pouvoir et du devoir dans la société.
Sénateur (One Nation) Malcolm Roberts (Queensland-Australie): Mise à jour de la prise de pouvoir de l'OMS dans le cadre du traité sur les pandémies
Transcription:
https://www.malcolmrobertsqld.com.au/the-whos-pandemic-treaty-power-grab-update/
(...)
"L'OMS est détenue par des entreprises donatrices, dont Bill Gates, vendeur de vaccins. L'Organisation mondiale de la santé déclare des pandémies et recommande ensuite une vaccination de masse, et les vaccins qu'elle recommande sont ceux des donateurs de l'OMS. L'OMS ne dirige pas une organisation de santé, mais une équipe de racketteurs. On ne devrait jamais lui faire confiance pour déclarer une pandémie et encore moins pour recommander des vaccins ou dicter la politique médicale, sociale ou politique de l'Australie."
(...)
(Covidhub.ch): «Comment BigPharma corrompt la médecine et le système de santé»
Le Management fantôme de la médecine» du Pr Sismondo décrit en détail les mains invisibles qui «pharmaceutisent» la société: articles scientifiques, recherches et tests, cours, ordonnances médicales, coopération des autorités.
Sur la base d’une synthèse de l’ouvrage par Laurent Mucchielli, directeur de recherches au CNRS
Comment les pharmas ont pris au cours des dernières décennies le contrôle de notre santé en arrosant massivement la recherche, les équipes de tests, les médecins, les facultés, les revues scientifiques, les autorités de santé nationales et internationales. Le tout en s’appuyant sur des cabinets de conseil comme McKinsey. C’est ce que décrit en détail le livre Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, du professeur canadien Sergio Sismondo.
L’ouvrage de ce professeur de philosophie des sciences à Queen’s University (Kingston, Canada), vient d’être traduit en français. Une mine de renseignements minutieux qui est en accès libre en ligne.
Corrompus sans le savoir…
Management fantôme? Selon ce livre, le système médical est profondément corrompu sans que les acteurs du système ne s’en aperçoivent. De sorte qu’ils deviennent eux-mêmes le ver dans le fruit.
Comme ce fut déjà le cas pour innocenter l’industrie du tabac, on utilise des rédacteurs fantômes. Des employés des pharmas rédigent des articles qui seront ensuite signés – contre indemnités généreuses – par des chercheurs, des professeurs ou même des organismes de recherche sous contrat (ORC), des associations de patients, des leaders d’opinion.
C’est ainsi qu’on fabrique une certitude scientifique: une littérature garantissant la sécurité et l’efficacité des produits aboutit aux revues scientifiques, aux organes de santé publique et aux cabinets des médecins. Elle est ensuite ultra-médiatisée.
Fusionner science et marketing
Sergio Sismondo explore la manière dont l’industrie fusionne science et marketing, pour fabriquer une «pseudo-science» reposant sur une «corruption systémique». Ce système d’influence opaque est probablement bien plus efficace que la publicité, dit-il.
Son livre est issu d’innombrables entretiens, observations de réunions, lectures de documents produits par les industriels et leurs affidés. L’auteur analyse «les principales tactiques et pratiques utilisées par les compagnies pharmaceutiques pour influencer la médecine».
Il nous permet ainsi de comprendre les mécanismes de production, de circulation et de consommation du savoir médical tels que l’industrie pharmaceutique les conçoit, c’est-à-dire dans un univers intellectuel où «la recherche, l’éducation et le marketing ont fusionné». Le tout étant conçu non pour le bien de l’humanité, mais la recherche du profit.
Chaîne de corruption opaque
Dans cette chaîne de corruption opaque, avec de nombreux sous-traitants et des signatures collectives de recherches, il est difficile d’identifier les fils invisibles du management fantôme. Lequel est derrière au moins 40% des articles des revues médicales les plus cotées, affirme Sismondo.
A leur tour, les leaders d’opinion influencent les acteurs de la santé, tels des «zombies de l’industrie». Ce sont souvent des pontes cotés, que les médias interrogent à l’exclusion de tout autre expert aux vues divergentes [Réd. «les médecins de plateau»].
Fabrique de cours, conférences, études, dossiers de presse
Le livre décrit ensuite «une industrie de services sophistiquée enserre toute communication médicale»: des sociétés de formation qui créent des cours, séminaires, conférences, enquêtes et études.
Ce matériau est remis aux enseignants, aux chercheurs et aux médecins. Les mêmes entreprises nourrissent ensuite des journalistes de “mass médias” et magazines. A qui on fournit des détails techniques, articles, noms d’experts à contacter… et même des lignes narratives ou des clips vidéos pour les chaînes TV.
L’industrie finance aussi, aux Etats-Unis, les deux tiers des associations de défense des patients (ADP), notamment quand elles organisent des conférences.
La pharmaceutisation rapide de notre société
Résultat: la «pharmaceutisation» de la société progresse rapidement. L’ensemble des ventes de médicaments augmente de près de 10% par an en moyenne. L’auteur évoque le retour du Dr Knock («tout bien portant est un malade qui s’ignore») : l’industrie parvient à «vendre de la maladie» en multipliant les recherches et les solutions médicamenteuses pour les maux de civilisation.
C’est ainsi que la dépression est devenue le «rhume des problèmes mentaux», générant une explosion des ventes d’antidépresseurs comme le Prozac. D’autres troubles chroniques de la société moderne sont également pharmaceutisés, avec des traitements pouvant durer toute une vie : hypertension, diabète, cholestérol, ostéoporose…
OxyContin: 500’000 morts avec la bénédiction des autorités américaines
Ces vingt dernières années, 500’000 Américains sont morts à cause d’opioïdes vendus sur ordonnance comme anti-douleurs mais qui étaient en réalité tout aussi dangereux et addictifs que l’héroïne.
L’ouvrage rappelle comment la firme Purdue a réussi à obtenir en 1995 l’autorisation de la Food and Drug Administration (FDA) pour son analgésique OxyContin. Elle a d’abord invité 5000 participants à 40 conférences sur la douleur tous frais payés. Une partie d’entre eux ont été identifiés comme leaders d’opinion, à même d’influencer les prescripteurs. Au total, une liste de 2500 médecins, recrutés pour animer plus de 20’000 événements éducatifs.
Tissage de relations avec les médecins, les patients et les gouvernements
Purdue a ensuite passé un accord rémunéré avec la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations. Cette entité composée de médecins, qui se dit «indépendante et à but non lucratif» est un élément clé du processus d’accréditation officiel. Ce qui a permis à la firme de diffuser son produit dans tous les hôpitaux du pays.
Suit encore une longue série de cadeaux aux associations médicales sur la gériatrie et les anti-douleurs, ainsi que le processus visant à bloquer les contrôles de la Drug Enforcement Administration (DEA, agence chargée de lutter contre la drogue). Les employés de la DEA se voyaient systématiquement offrir des postes liés à l’industrie (au total, 50 collaborateurs débauchés. Et des élus grassement payés s’assuraient que la DEA ferme les yeux.
Entre dealers légaux et mafias, quelle frontière ?
Quand le scandale finit par éclater, dès 2017, la firme est condamnée à 600 millions de dollars d’amende – une goutte d’eau comparée aux dizaines de milliards que cette drogue légale a rapportés. En plus, des centaines de milliers de patients devenus dépendants ont ensuite basculé dans les bras des trafiquants de drogue.
Entre les dealers légalisés de Purdue et les mafias du crime organisé, quelle est la différence, demande l’ouvrage de Sismondo.
Des méthodes qui aident aussi à comprendre la crise du Covid
La version française du livre contient une postface inédite. Celle-ci analyse comment l’épidémie du coronavirus a été proclamée crise de santé publique plutôt que problème de santé individuelle. Ce qui a permis de resserrer les liens entre pharmas, gouvernements, universités et organisations internationales comme l’OMS.
De même, l’industrie a pu, toujours avec l’aide de la firme McKinsey, tester la diffusion d’un récit planétaire : une seule solution, la vaccination! Garantie sûre et efficace à 95%.
L’auteur rappelle aussi que le même système a permis la promotion dithyrambique d’un antiviral pourtant reconnu inefficace et risqué après les épidémies d’hépatite C et d’Ebola : le Remedesivir de Gilead.
Des lacunes encore à combler
«Dans l’idéal, le livre aurait donc dû inclure des recherches sur les stratégies de l’industrie pour traiter avec les gouvernements et le grand public, deux éléments cruciaux pour le succès commercial de leurs produits en période de pandémie», reconnaît Sismondo.
Laurent Mucchielli regrette cependant que l’auteur ait ignoré le scandale du Lancet – avec son article frauduleux condamnant l’usage prometteur du traitement à l’hydroxychloroquine du professeur Raoult. De même pour les graves effets secondaires du vaccin, imposé au pas de charge par une «propagande industrielle et politique déployée avec plus de force que jamais.»
Mais de telles analyses demandent encore, sans doute, du recul. Et Le management fantôme de la médecine constitue sans nul doute un important jalon dans ce sens.
- Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, éditions de l’Ecole normale supérieure
- La recension détaillée de Laurent Mucchielli
Abraham J. (2010), « Pharmaceuticalization of Society in Context: Theoretical, Empirical and Health Dimensions », Sociology, 44 (4), p. 603-622.
Case A., Deaton A. (2021), Morts de désespoir. L’avenir du capitalisme, Paris, Presses Universitaires de France.
Moynihan R., Cassels A., (2005), Selling Sickness. How drug companies are turning us all into patients, Crows Nest, Allen and Unwin.
Mucchielli L. (2022a), La doxa du Covid. Tome 1 : Peur, santé, corruption et démocratie, Bastia, éditions Éoliennes.
Mucchielli L. (2022b), « ‘Fin de partie’ pour l’hydroxychloroquine ? Une escroquerie intellectuelle (le Lancetgate) », in Mucchielli L. (dir.), La doxa du Covid. Tome 2 : Enquête sur la gestion politico-sanitaire de la crise, Bastia, éditions Éoliennes, p. 99-110.
Quinones S. (2015), Dreamland. The True Tale of America’s Opiate Epidemic, London, Bloomsbery Press.
Proctor R., (2014), Golden Holocaust. La conspiration des industriels du tabac, Paris, éditions des Équateurs.
Sismondo S. (2021), « Epistemic Corruption, the Pharmaceutical Industry, and the Body of Medical Science », Frontiers in Research Metrics and Analytics, 8 (6), 614013.
Sismondo S. (2023), Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, Paris, ENS éditions (en ligne).
Williams S., Martin P. et Gabe J. (2011), « The Pharmaceuticalisation of Society ? A Framework for Analysis », Sociology of Health & Illness, 33 (5), p. 710-725.
Source: https://www.covidhub.ch/bigpharma-corrompt-medecine/
Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie) : La TGA dénonce l'innocuité supérieure du cannabis médicinal
La TGA dénonce l'innocuité supérieure du cannabis médicinal
Octobre 2023, estimations du Sénat
J'ai rappelé à la Therapeutic Goods Administration (TGA) les informations qui m'ont été fournies lors des estimations précédentes concernant les dommages allégués du cannabis médical. Ma question est restée sans réponse. Au lieu de cela, on m'a donné une excuse pour expliquer pourquoi les effets indésirables ne sont pas enregistrés pour le cannabis.
Ce n'est pas le cas. Il existe un deuxième registre d'effets indésirables, qui est un registre interne de la TGA appelé AEMS. Depuis des années, les médecins signalent les effets indésirables à cette base de données. Les propres données de la TGA montrent que le cannabis médicinal a causé 515 événements indésirables depuis 2012. Le cannabis médicinal était le seul médicament suspecté dans 454 d'entre eux, dont 174 étaient graves et 10 mortels. Comme l'a souligné le professeur Skerritt dans Estimates, le cannabis est largement prescrit dans les soins palliatifs et ce résultat est prévisible dans les soins de fin de vie où les patients reçoivent un soulagement de la douleur. En d'autres termes, les patients sont morts en prenant du cannabis, et non à cause du cannabis.
La raison pour laquelle la TGA n'a pas répondu à ma question sur la nocivité relative du cannabis par rapport aux médicaments pharmaceutiques est qu'il ne s'agit même pas d'un concours. Le cannabis a été prescrit plus de 4 millions de fois au cours de cette période et, si l'on exclut les soins palliatifs, le cannabis médicinal n'a pas causé un seul décès ou une incapacité permanente. À titre de comparaison, plus d'un millier de décès ont été signalés au cours des deux dernières années à la suite d'injections de COVID. La TGA, financée par l'industrie pharmaceutique, agit au service de l'État pharmaceutique et fera tout ce qui est en son pouvoir pour s'assurer que le cannabis médical n'est pas mis à la disposition des Australiens ordinaires à un prix abordable.
One Nation a présenté un projet de loi visant à réduire la classification du cannabis médical afin qu'il puisse être prescrit par n'importe quel médecin et délivré par n'importe quel pharmacien. Cette réforme simple et attendue depuis longtemps a été bloquée par les partis libéral, national et travailliste, malgré le fort soutien de l'opinion publique en faveur de cette mesure.
Je continuerai à défendre des politiques qui améliorent la santé, le bien-être et la prospérité des Australiens ordinaires.
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL
SOURCE: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/tga-suppresses-superior-safety-of-medicinal-cannabis/
Autres communications du Sénateur Malcolm Roberts:
http://$400m in Running Costs for Nauru?
http://AHPRA Muzzled GPs for Questioning COVID Jabs
http://Reserve Bank Uses “Blunt Tool” on Inflation
http://ASIC and the Case of the Missing Gold
http://What’s the Purpose of the NIAA?
http://ABC Interview: Union bosses neck deep in casual exploitation – Closing loopholes
http://Impartiality Under Question at Human Rights Commission
http://Australia Post Flies in the Face of a Cashless Agenda
http://What Part of the School Curriculum is Drag Queen Storytime?
Fréderic Beltra (Verity France), un combat en mémoire de son fils Maxime, décédé le 26 juillet 2021 à 22 ans (X. Azalbert / France-Soir)
ENTRETIEN ESSENTIEL - "Fréderic Beltra est président de l’association Verity France, regroupant les familles de victimes des vaccins Covid-19. Ses apparitions médiatiques sont très rares et il n’a jamais donné d’interview à un média. Son fils Maxime est décédé lundi 26 juillet 2021, quelques heures après avoir reçu sa première dose Pfizer. Il avait 22 ans.
Dans cet entretien essentiel, Frédéric Beltra prend le temps d’évoquer le début de la pandémie. Il avait quelques interrogations sur les interdictions de certains médicaments car, intuitivement et à titre personnel, il aurait préféré avoir plus d’options. Il évoque sa situation d’entrepreneur et la mise en place des mesures et gestes barrières pour protéger ses clients. Travaillant beaucoup, il faisait confiance au gouvernement et à sa communication jusqu’au moment où s’est posé la question de la vaccination de son fils, courant 2021. S’il avait préalablement téléchargé la notice du vaccin du site de l’ANSM, il n’en prendra connaissance que trop tard. Depuis le décès de son fils, malgré le drame et la dévastation, Frédéric a dévoué son temps à sa famille et son association, Verity. L’association a mis en place des cellules de soutien aux victimes des effets secondaires devant la faillite du système à proposer une réponse adéquate dans ce domaine ou même à considérer les victimes comme tel. En tant que père d’une victime, il n’a jamais été contacté par les officiels du gouvernement. Pire encore, il a dû subir les attaques de certains médias tentant de justifier que la mort de son fils n’avait rien à voir avec l’injection. Aujourd’hui, malgré plus de 200 000 effets secondaires recensés dont 25 % de grave, les injections Covid-19 sont toujours autorisées. Le ministre de la Santé Aurélien Rousseau est d’ailleurs visé par une plainte de Verity France (d’autres associations lui ont emboîté le pas) en rapport avec ce qu'on peut considérer comme un délit d’extorsion du consentement libre et éclairé. Les mots de Frédéric Beltra sont tranchants, sa détermination entière. Il demande simplement à ce que le statut des victimes soit reconnu et protégé par la loi."
Source et vidéo de l'entretien:
COVIDHUB.CH: Le graphène, un matériau miracle …dangereux pour notre santé?
L'utilisation - notamment dans des produits pharmaceutiques - de ce matériau considéré comme révolutionnaire souffre d'un manque d'études indépendantes et de transparence.
(France-Soir): Situation désespérée pour les soignants suspendus non réintégrés. Le collectif Les Essentiels sonne l'alerte
ENTRETIEN ESSENTIEL - En avril dernier, des soignants semblaient enfin voir le bout du tunnel avec la fin de leur suspension, 18 mois après avoir refusé de se soumettre à l'obligation vaccinale. Pourtant, près de six mois plus tard, la réintégration se passe mal pour des milliers d'entre eux, alerte le collectif Les Essentiels, fondé par Jean-Louis. Pour certains, les conditions de retour ne sont pas tenables, puisqu’ils ne sont pas réintégrés aux postes qu’ils avaient quittés le 15 septembre 2021. Dans cet entretien, Jean-Louis est accompagné de Vincent, docteur en médecine et de Pascale, infirmière. Cette dernière est un exemple type de ce qu’il se passe actuellement. Sentant qu’elle ne pouvait pas accepter les conditions que l'on lui proposait pour sa réintégration, elle a fait le choix de se mettre en disponibilité, tout en se sentant forcée de prendre cette décision : « On a l'impression d'un véritable acharnement de certains personnels administratifs », regrette Jean-Louis, le fondateur du collectif.
Visionnez la vidéo de l'entretien sur le site de France-Soir: