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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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Aleksandar Vučić, Président de la Serbie: "Nous aurons la guerre mondiale d'ici trois à quatre mois, peut-être plus tôt."

13 Juin 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Guerre, #Europe, #OTAN, #Russie, #Ukraine, #USA, #Serbie, #Armageddon, #Occident, #Paul Craig Roberts

Aleksandar Vučić, Président de la Serbie: "Nous aurons la guerre mondiale d'ici trois à quatre mois, peut-être plus tôt."

Aleksandar Vučić est le président de la Serbie. Il a donné une interview télévisée que j'ai mentionnée hier soir dans l'émission de radio Hal Turner, dans laquelle il déclare clairement : « Nous aurons la guerre mondiale d'ici trois à quatre mois, peut-être plus tôt. » Des extraits de cette interview apparaissent ci-dessous – regardez-les.

Il a poursuivi en disant que l'on demandait à son peuple de vérifier sa farine, son sucre et ses réserves de nourriture, et de se préparer.

Il souligne très clairement ce qui est en jeu pour l'Occident collectif en ce qui concerne le conflit en cours entre l'Ukraine et la Russie, et comment si l'Occident perd, il s'effondre politiquement et perd le respect du monde entier, mais si la Russie perd, son pays "n'existera plus tel qu'il est façonné aujourd'hui." Avec des enjeux si élevés pour les deux parties, une collision massive et une guerre semblent désormais « inévitables »

Source et vidéo de l'entretien avec le Président de la Serbie:

https://halturnerradioshow.com/index.php/news-selections/world-news/president-of-serbia-we-will-have-world-war-within-3-to-4-months

Thierry Meyssan: Après l'Ukraine, la Serbie ?

https://www.voltairenet.org/article221039.html

Déclaration sur la protection des droits nationaux et politiques et l’avenir commun du peuple serbe

https://www.voltairenet.org/article221010.html

Paul Craig Roberts: The West Has Gone Insane & Is Provoking Nuclear Armageddon!

https://geopoliticsandempire.com/2024/06/03/roberts-west-gone-insane-provoking-armageddon/

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Jean Dutourd: Les Serbes et la Serbie (L’esprit de contradiction, fondement de la vertu, discours à l'Académie française le jeudi 5 décembre 1996)

29 Mai 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Jean Dutourd, #Lettres, #Serbie

Jean Dutourd: Les Serbes et la Serbie (L’esprit de contradiction, fondement de la vertu, discours à l'Académie française le jeudi 5 décembre 1996)

SÉANCE PUBLIQUE ANNUELLE
le jeudi 5 décembre 1996

L’esprit de contradiction
fondement de la vertu

PRONONCÉ PAR

M. Jean DUTOURD
Directeur de la séance

PARIS PALAIS DE L’INSTITUT

(...)

Le tribunal international décerne des prix Nobel de crimes de guerre, des prix Nobel de crimes contre l’humanité, des prix Nobel de génocides, à des individus ou à des collectivités dont le tort principal est d’avoir déplu aux puissances qui régentent le monde et que celles-ci veulent écraser, mais avec des prétextes honorables. La vertu réellement vigilante ne doit pas se laisser égarer par ces procès qui ne sont pas fort différents dans le fond des procès de Moscou, lesquels étaient des copies des procès de Paris en 1793.

L’exemple le plus instructif de ces procès est celui que l’on fait aux Serbes de Bosnie, comme s’ils étaient les seuls coupables dans la guerre civile de Yougoslavie, alors que c’est eux, peut-être, qui ont été les plus éprouvés, que c’est ce peuple qui a connu le plus de tragédies dans son histoire ancienne et son histoire récente, et dont la bravoure, le sens de l’honneur semblent à peine de notre temps. Pourquoi avoir choisi les Serbes, pourquoi les avoir chargés de tous les péchés, les avoir accusés des plus impardonnables horreurs, alors qu’ils en ont plutôt moins commis que les autres et que, s’il leur est arrivé d’être un peu vifs, c’était plutôt par esprit de conservation ou légitime défense que par perversité ? Mais il est des gens, ai-je remarqué, à qui l’on impute à crime de ne pas vouloir mourir. Les Serbes sont de ceux-là : ils ont été empalés par les Turcs qui ont tâché, pendant quelques siècles, de les convertir à Mahomet et y ont échoué, ils ont été stérilisés par l’Empire austro-hongrois, massacrés par les Oustachis, bradés au communisme par la conférence de Yalta, décapités par le dictateur croate Tito et ils sont toujours là, persévérant dans leur être, continuant à maintenir en vie cette chose impalpable et infiniment précieuse qu’est une âme nationale. Les philosophes, les intellectuels, les humanitaires professionnels, les gouvernements, les Nations unies, le tribunal de La Haye, le monde entier pèsent sur les Serbes, les tuent ou les calomnient. Comment la justice ne se sentirait-elle pas contrainte de rejoindre leur camp ? Comment la vertu, fût-elle complètement aveugle, ne serait-elle pas aimantée vers eux, qui sont seuls contre l’univers et qui, de ce fait, ont forcément raison contre l’univers ?

Pourquoi les avoir choisis comme boucs émissaires, demandons-nous. Pour quelques-uns de ces motifs secrets que la vertu, si elle est vigilante et perspicace, doit rechercher jusqu’à ce qu’elle les ait, sinon identifiés, du moins entrevus. Le plus apparent de ces motifs est que les Serbes ne sont pas de bon ton, c’est-à-dire à la pointe de la mode politique de cette année. Ils ont trois vices, le premier étant de se trouver dans la situation de paysans défendant leur terre. Cela n’est point noble aux yeux de l’opinion mondiale qui exige que l’on se batte pour des idées et non pour des carrés de légumes ou pour quelque vieille chapelle en ruine. Leur second vice est qu’ils sont chrétiens, ce qui est un objet de dégoût pour la pensée occidentale, laquelle s’accommode assez bien du bouddhisme, de l’Islam, voire des superstitions animistes et, au nom des droits de l’homme, se prosternerait avec respect devant les grigris des sorciers, mais n’a pas la moindre pitié pour ceux qui se réclament de la Croix du Christ. Le troisième vice des Serbes, et probablement le plus impardonnable, encore qu’il ne soit jamais évoqué, est l’amitié étroite qu’ils ont toujours éprouvée à l’égard de la France, et que la France, jusqu’à un passé fort récent, leur a rendue. Avec nous, les Serbes ont gagné la guerre de 1914, cette guerre dont on ne parle plus, dont on efface fiévreusement les traces, ou que l’on travestit, afin que la contestable gloire d’avoir accouché du monde moderne revienne tout entière au puritanisme œcuménique.

Les Serbes ont été nos compagnons, nos frères d’armes. À ce titre, ils devraient nous être sacrés. Après quarante ans d’esclavage, leur premier mouvement a été de se tourner vers nous, de renouer l’ancienne alliance. La vertu aurait dû nous pousser à embrasser leur cause, même si elle n’était pas meilleure que celle des autres belligérants, à nous mettre aveuglément à leurs côtés, sans écouter les accusations dont on les chargeait.

Ceux qui se sont érigés en juges de la Serbie ont été plus clairvoyants; il ne leur a point échappé qu’en condamnant ce peuple, cette nation qui tentait de survivre et s’y prenait comme elle pouvait, c’est à la France qu’ils portaient indirectement leurs coups ; ils espéraient qu’ils ne trouveraient pas chez nous assez de vertu pour que nous fussions solidaires de nos vieux camarades et leur calcul, malheureusement, a été juste. Il y a toujours ici un parti de l’étranger ou, si l’on préfère, un parti du reniement, qui est parfois le plus fort et, lorsque c’est le cas, nous entraîne dans des actions ou des attitudes que nous regrettons bien, après que la vertu a réintégré notre cœur.

(...)

Source: https://www.academie-francaise.fr/lesprit-de-contradiction-fondement-de-la-vertu-seance-publique-annuelle

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La Chine demande instamment à l'OTAN de réfléchir au bombardement "barbare" de l'ambassade de Chine à Belgrade en 1999.

8 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Chine, #Guerre, #Serbie, #Guerres de l'opium, #OTAN

Des représentants d'entreprises chinoises se lamentent devant le monument commémoratif sur le site de l'ancienne ambassade de Chine en République fédérale de Yougoslavie bombardée à Belgrade, en Serbie, le 7 mai 2023. (Photo de Xinhua)

Des représentants d'entreprises chinoises se lamentent devant le monument commémoratif sur le site de l'ancienne ambassade de Chine en République fédérale de Yougoslavie bombardée à Belgrade, en Serbie, le 7 mai 2023. (Photo de Xinhua)

La Chine demande instamment à l'OTAN de réfléchir au bombardement "barbare" de l'ambassade de Chine à Belgrade en 1999.

Lundi 8 mai 2023

Le ministère chinois des affaires étrangères a appelé l'alliance militaire de l'OTAN dirigée par les États-Unis à réfléchir au "crime barbare" que constitue le bombardement de l'ambassade de Chine en Yougoslavie il y a 24 ans et la mort de trois journalistes, insistant sur le fait que le peuple chinois n'oubliera jamais les vies perdues pour défendre la vérité et la justice.

L'OTAN dirigée par les États-Unis devrait réfléchir sérieusement à ses crimes et abandonner sa mentalité dépassée de guerre froide pour cesser d'attiser les conflits, les divisions et le chaos, a déclaré Wang Wenbin, porte-parole du ministère, lors d'un point de presse lundi, lorsqu'on lui a demandé de commenter le 24e anniversaire du bombardement de l'ambassade à Belgrade par les forces de l'OTAN lors de son agression contre l'ex-Yougoslavie.

Le 7 mai 1999, l'OTAN a lancé une attaque brutale au missile contre l'ambassade de Chine à Belgrade, tuant trois journalistes chinois et blessant plus de 20 de ses diplomates.

Tout en se présentant comme une organisation régionale et défensive, l'OTAN n'a cessé d'aggraver les tensions régionales et de provoquer des confrontations entre blocs, a souligné M. Wang, cité dans un article du journal chinois Global Times, en citant de nombreuses victimes, notamment en Bosnie-Herzégovine, au Kosovo, en Irak, en Afghanistan, en Libye et en Syrie.

"Les guerres que l'OTAN a lancées et auxquelles elle a participé après 2001 ont, à elles seules, entraîné la mort de centaines de milliers de personnes et le déplacement de dizaines de millions de personnes. Récemment, le mouvement continu de l'OTAN vers l'est dans la région Asie-Pacifique pour provoquer une confrontation entre les blocs a suscité une grande alerte parmi les pays de la région", a souligné M. Wang.

Il a ensuite exhorté l'alliance militaire dirigée par les États-Unis à réfléchir sérieusement à ses crimes, à cesser de provoquer des antagonismes et des troubles et à prendre des mesures favorables à une paix et une stabilité durables pour l'Europe et le monde.

Au cours de la conférence de presse, M. Wang a également promis que la Chine mettrait en œuvre des contre-mesures à l'encontre de l'Union européenne (UE) si cette dernière imposait des sanctions aux entreprises chinoises en raison de l'aide qu'elles auraient apportée à la Russie dans la guerre en Ukraine, exhortant l'UE à éviter de prendre le "mauvais chemin".

La Chine s'engage à prendre des contre-mesures si l'UE impose des sanctions à des entreprises
"La partie européenne ne doit pas commettre d'erreur, sinon Pékin sera contraint de protéger résolument ses droits légaux rationnellement justifiés", a déclaré un responsable du ministère des affaires étrangères.

Selon le rapport, l'ambassade de Chine en Serbie a organisé une commémoration sur le site de l'ancienne ambassade de Chine à Belgrade, dimanche, pour rendre hommage aux trois journalistes, Shao Yunhuan, de l'agence de presse Xinhua, et Xu Xinghu et son épouse Zhu Ying, du journal Guangming Daily.

"Vingt-quatre ans se sont écoulés, mais chaque scène de cette triste nuit restera gravée dans les mémoires", a déclaré l'ambassadeur de Chine en Serbie, Chen Bo, cité dans le rapport.

Le ministre serbe des sports, Zoran Gajic, et des dizaines d'autres officiels et civils ont déposé des couronnes et des fleurs au monument commémoratif.

Source: https://www.presstv.ir/Detail/2023/05/08/703015/China-urges-NATO-to-reflect-on-1999-%E2%80%98barbaric%E2%80%99-bombing-of-Chinese-embassy-in-Belgrade

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL

NDLR: Ni la Chine ni l'Inde n'ont oublié aussi les guerres de l'opium, auxquelles la France a participé. Rappel: https://fr.wikipedia.org/wiki/Guerres_de_l%27opium

"West is satanic"

Gandhi

 

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Le cancer comme arme : Semer des champs de bataille avec de l’uranium appauvri

4 Avril 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Uranium appauvri, #OTAN, #Guerre, #Irak, #Serbie, #USA, #Ukraine, #Santé, #Cancer

La Serbie envisage de porter plainte contre l’OTAN pour ses bombardements à l’uranium appauvri. Suite à la décision inadmissible du Royaume-Uni d’envoyer des munitions à l’uranium appauvri en Ukraine, il est peut-être utile de réexaminer les conséquences environnementales et sanitaires de l’utilisation généralisée de ces armes par les États-Unis en Irak et au Koweït pendant la première guerre du Golfe. Ce court article est extrait de mon livre, « Been Brown So Long It Looked Like Green to Me : the Politics of Nature » publié en 2003.

À la fin de la première guerre du Golfe, Saddam Hussein a été dénoncé comme un méchant féroce pour avoir ordonné à ses troupes en retraite de détruire les champs pétrolifères koweïtiens, coagulant l’air de nuages toxiques de fumée noire et saturant le sol de marécages de brut. Cela a été appelé à juste titre un crime de guerre environnemental.

Mais des mois de bombardements de l’Irak par des avions et des missiles de croisière américains et britanniques ont laissé derrière eux un héritage encore plus meurtrier et insidieux : des tonnes de douilles, de balles et de fragments de bombes mélangés à de l’uranium appauvri. Au total, les États-Unis ont frappé des cibles irakiennes avec plus de 970 bombes et missiles radioactifs.

Irak: augmentation des leucémies de 600%

Il a fallu moins d’une décennie pour que les conséquences sanitaires de cette campagne de bombardements radioactifs commencent à se faire jour.

Et ils sont terribles, en effet. Les médecins irakiens l’appellent « la mort blanche » – la leucémie. Depuis 1990, le taux de malades de la leucémie en Irak a augmenté de plus de 600%. La situation est aggravée par l’isolement forcé de l’Irak et le régime sadique des sanctions, récemment décrit par le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, comme « une crise humanitaire », qui rend la détection et le traitement des cancers d’autant plus difficiles.

« Nous avons la preuve de traces d’uranium appauvri dans des échantillons prélevés pour analyse et ça contredit carrément ceux qui affirment que les cas de cancer ont augmenté pour d’autres raisons », a déclaré le docteur Umid Mubarak, ministre irakien de la Santé.

Le docteur Mubarak soutient que la crainte des États-Unis de faire face aux conséquences sanitaires et environnementales de leur campagne de bombardements à l’uranium appauvri est en partie à l’origine de leur échec à respecter leurs engagements dans le cadre d’un accord autorisant l’Irak à vendre certaines de ses vastes réserves de pétrole en échange de nourriture et de fournitures médicales.

« La poussière du désert transporte la mort », a déclaré le docteur Jawad Al-Ali, oncologue et membre de la Royal Society of Physicians d’Angleterre. « Nos études indiquent que plus de quarante pour cent de la population autour de Bassorah aura un cancer. Nous sommes en train d’assister à un autre Hiroshima ».

La plupart des victimes de leucémie et de cancer ne sont pas des soldats. Ce sont des civils. Et beaucoup d’entre eux sont des enfants. Le Comité des sanctions irakiennes, dominé par les États-Unis, à New York, a rejeté les demandes répétées de l’Irak pour du matériel de traitement du cancer et des médicaments, même des analgésiques comme la morphine. En conséquence, les hôpitaux débordés dans des villes comme Bassorah sont obligés de traiter les cancéreux avec de l’aspirine.

Cela fait partie d’une plus grande horreur infligée à l’Irak qui voit jusqu’à 180 enfants mourir chaque jour, selon les chiffres de mortalité compilés par l’UNICEF, à partir d’un catalogue de maladies du XIXe siècle : choléra, dysenterie, tuberculose, e. coli, oreillons, rougeole, grippe.

Les Irakiens et les Koweïtiens ne sont pas les seuls à montrer des signes de contamination à l’uranium et de maladie. Des vétérans de la guerre du Golfe, en proie à diverses maladies, se sont avérés avoir des traces d’uranium dans leur sang, leurs excréments, leur urine et leur sperme.

De la poussière cancérigène

L’uranium appauvri est un nom à consonance plutôt bénigne pour l’uranium-238, les oligo-éléments laissés lorsque la matière fissile est extraite de l’uranium-235 pour être utilisée dans les réacteurs nucléaires et les armes. Pendant des décennies, ces déchets ont constitué une nuisance radioactive, s’accumulant dans les usines de traitement du plutonium à travers le pays. À la fin des années 1980, il y avait près d’un milliard de tonnes de matériaux.

Ensuite, les concepteurs d’armes du Pentagone ont trouvé une utilisation pour les résidus : ils pourraient être moulés en balles et en bombes. Le matériel était gratuit et il y en avait beaucoup à portée de main. De plus, l’uranium est un métal lourd, plus dense que le plomb. Cela le rend parfait pour une utilisation dans les armes pénétrant le blindage, conçues pour détruire les chars, les véhicules blindés de transport de troupes et les bunkers.

Lorsque les bombes antichars explosent, l’uranium appauvri s’oxyde en fragments microscopiques qui flottent dans l’air comme de la poussière cancérigène, transportée par les vents du désert pendant des décennies. La poussière mortelle est inhalée, se colle aux fibres des poumons, et finit par faire des ravages sur le corps : tumeurs, hémorragies, système immunitaire ravagé, leucémies.

En 1943, les hommes apocalyptiques associés au projet Manhattan ont émis l’hypothèse que l’uranium et d’autres matières radioactives pourraient être répandus sur de larges étendues de terre pour contenir les armées adverses. Le général Leslie Grove, chef du projet, a affirmé que l’on pouvait s’attendre à ce que les armes à l’uranium causent des « dommages permanents aux poumons ». À la fin des années 1950, le père d’Al Gore, le sénateur du Tennessee, a proposé d’arroser la zone démilitarisée de Corée avec de l’uranium comme sécurité intégrée bon marché contre une attaque des Nord-Coréens.

Après la guerre du Golfe, les planificateurs de guerre du Pentagone étaient tellement ravis des performances de leurs armes radioactives qu’ils ont commandé un nouvel arsenal et, sous les ordres de Bill Clinton, les ont larguées sur des positions serbes en Bosnie, au Kosovo et en Serbie. Plus d’une centaine de bombes à l’uranium appauvri ont été utilisées dans les Balkans au cours des six dernières années.

Déjà, les équipes médicales de la région ont détecté des grappes de cancers près des sites de bombes. Le taux de leucémie à Sarajevo, bombardée par les bombes américaines en 1996, a triplé au cours des cinq dernières années. Mais il n’y a pas que des Serbes qui sont malades et mourants. Beaucoup de soldats de la paix de l’OTAN et de l’ONU dans la région ont également été atteints d’un cancer. Le 23 janvier, huit soldats italiens qui ont servi dans la région sont morts de leucémie.

Le Pentagone a passé en revue une variété de justifications et d’excuses. Premièrement, le ministère de la Défense a ignoré les inquiétudes concernant l’uranium appauvri en tant que théories du complot sauvages par des militants pour la paix, des écologistes et des propagandistes irakiens. Lorsque les alliés des États-Unis dans l’OTAN ont exigé que les États-Unis divulguent les propriétés chimiques et métalliques de leurs munitions, le Pentagone a refusé. Il a également refusé d’ordonner des tests sur les soldats américains stationnés dans le Golfe et les Balkans.

Si les États-Unis ont gardé le silence, les Britanniques ne l’ont pas fait. Une étude réalisée en 1991 par l’Autorité britannique de l’énergie atomique a prédit que si moins de 10% des particules libérées par les armes à uranium appauvri utilisées en Irak et au Koweït étaient inhalées, cela pourrait entraîner jusqu’à « 300 000 décès probables ».

Un « cocktail nucléaire »

L’estimation britannique supposait que le seul ingrédient radioactif des bombes larguées sur l’Irak était l’uranium appauvri. Ce n’était pas le cas. Une nouvelle étude des matériaux à l’intérieur de ces armes les décrit comme un « cocktail nucléaire », contenant un mélange d’éléments radioactifs, dont du plutonium et l’isotope hautement radioactif uranium-236. Ces éléments sont 100 000 fois plus dangereux que l’uranium appauvri.

Ensuite, le Pentagone a tenté de jeter le blâme sur la gestion bâclée du ministère de l’Énergie de ses usines de production d’armes. C’est ainsi que le porte-parole du Pentagone, Craig Quigley, a décrit la situation avec une mauvaise foi digne de la plume de Joseph Heller : « La source de la contamination telle que nous pouvons la comprendre maintenant était les usines elles-mêmes qui ont produit l’uranium appauvri pendant les 20 années pendant lesquelles l’uranium appauvri a été produit ».

En effet, les problèmes des sites nucléaires du DoE (Département de l’Énergie des États-Unis) et la contamination de ses travailleurs et sous-traitants sont bien connus depuis les années 1980. Une note de service du Département de l’énergie de 1991 rapporte que : « pendant le processus de fabrication de combustible pour les réacteurs nucléaires et d’éléments pour les armes nucléaires, l’usine de diffusion gazeuse de Paducah a créé de l’uranium appauvri contenant potentiellement du neptunium et du plutonium ».

Mais de telles excuses en l’absence de toute action pour remédier à la situation deviennent en effet très minces. Doug Rokke, le physicien de la santé de l’armée américaine qui a supervisé le nettoyage partiel des fragments de bombes à l’uranium appauvri au Koweït, est maintenant malade. Son corps enregistre 5000 fois le niveau de rayonnement considéré comme « sûr ». Il sait où jeter le blame. « Il ne peut y avoir aucun doute raisonnable à ce sujet », a déclaré Rokke au journaliste australien John Pilger. « En raison des métaux lourds et du poison radiologique de l’uranium appauvri, les habitants du sud de l’Irak souffrent de problèmes respiratoires, de problèmes rénaux, de cancers. Des membres de ma propre équipe sont morts ou meurent d’un cancer ».

L’uranium appauvri a une vie de plus de 4 milliards d’années, soit environ l’âge de la Terre. Des milliers d’hectares de terres dans les Balkans, au Koweït et dans le sud de l’Irak ont été contaminés à jamais. Si George Bush Sr., Dick Cheney, Colin Powell et Bill Clinton sont toujours à la recherche d’un héritage, il y en a là un sinistre qui restera pour l’éternité.

Source : Counterpunch via La Gazette du Citoyen

https://french.almanar.com.lb/2585728

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Le président serbe promet de ne jamais oublier «l'agression de l'OTAN" (RT France)

25 Mars 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Serbie, #OTAN, #Guerre, #Europe, #Nazisme

Le président serbe promet de ne jamais oublier «l'agression de l'OTAN"  (RT France)

25 mars 2023

Alors que la Serbie commémore le 24e anniversaire de la campagne de bombardement de l'OTAN, le président serbe Aleksandar Vucic a expliqué que celle-ci avait marqué le moment où «le droit international moderne est finalement mort». Les Serbes ne pourront oublier «l'agression» déclenchée en 1999 par l'OTAN que si leur pays cesse d'exister, a exprimé le 24 mars le président serbe Aleksandar Vucic, à l'occasion du 24e anniversaire de la campagne de bombardement de l'ancienne Yougoslavie par l'Alliance atlantique. Lire aussi Le président serbe Aleksandar Vucic, à Tirana, le 6 décembre 2022 (photo d’illustration). Le président serbe s'inquiète des pressions visant à entraîner Belgrade dans un conflit avec l'OTAN Aleksandar Vucic, qui s'exprimait lors d'une cérémonie dans la ville de Sombor pour commémorer les victimes des frappes aériennes qui ont coûté la vie à plusieurs centaines (selon l'ONG Human Rights Watch) ou plusieurs milliers (selon Belgrade) de Serbes, a ajouté que les Etats-Unis et leurs alliés n'avaient pas encore répondu devant la justice de leurs attaques, pourtant menées en violation du droit international. Pour le chef d'Etat, cette agression de l'OTAN a marqué le moment où «le droit international moderne est finalement mort». «24 ans ont passé. Vous avez arraché des parties de notre territoire. Vous avez tué 79 enfants, 2 500 personnes et pas seulement des civils, mais aussi des soldats et des policiers», a souligné le président serbe. «Qui êtes-vous pour tuer nos soldats et nos policiers qui se trouvent sur leur territoire et dans leur pays ? Où avez-vous obtenu le droit de tuer nos soldats et nos policiers ? Qui vous a donné ce droit ?», a-t-il encore déploré. Aleksandar Vucic a par ailleurs rappelé que l'Alliance atlantique avait attaqué un pays «libre et souverain», tout en justifiant son action par la nécessité de mettre fin à un «génocide». La Serbie était alors en proie à une guerre civile avec des séparatistes albanais, après avoir vécu d'autres conflits post-Yougoslavie en Slovénie, en Croatie ou encore en Bosnie. Le président serbe a également rappelé que l'OTAN n'avait pas obtenu l'autorisation du Conseil de sécurité des Nations unies pour lancer son intervention militaire, ce qui ne l'avait pas empêchée de le faire. Selon le dirigeant serbe, l'OTAN a mené cette agression pour deux raisons : montrer que «nous sommes les plus forts et que nous pouvons tout faire», et «prendre [les provinces] du Kosovo et de Metohija» à la Serbie. Le chef d'Etat a conclu son intervention en expliquant que le devoir de la Serbie était «d'essayer de pardonner», mais qu'elle ne pourrait tout oublier que si elle cessait d'exister. Son discours intervient à un moment où Belgrade subit d'intenses pressions de la part des pays occidentaux en raison de ses liens avec la Russie.

En savoir plus sur RT France : https://francais.rt.com/international/105044-serbie-promet-ne-jamais-oublier-agression-otan

Sur le même sujet et sur le même blog:

Quand Churchill faisait bombarder Belgrade et massacrer les alliés serbes le jour de Pâques 1944 pour jouer la carte Tito

https://pocombelles.over-blog.com/2021/05/quand-churchill-faisait-bombarder-belgrade-et-massacrer-les-allies-serbes-le-jour-de-paques-1944-pour-jouer-la-carte-tito.html

Drapeau des Tchetniks, les résistants royalistes patriote serbes, qui luttèrent contre les Nazis. Moralité: au XXIe siècle, l'OTAN continue le nazisme.

Drapeau des Tchetniks, les résistants royalistes patriote serbes, qui luttèrent contre les Nazis. Moralité: au XXIe siècle, l'OTAN continue le nazisme.

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Paul Craig Roberts: Armageddon est plus proche que vous ne le pensez

25 Octobre 2022 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Guerre, #Histoire, #OTAN, #Occident, #Paul Craig Roberts, #Politique, #Russie, #Serbie, #USA

Paul Craig Roberts: Armageddon est plus proche que vous ne le pensez

25 octobre 2022

L'Armageddon est plus proche que vous ne le pensez

Paul Craig Roberts

Le monde est confronté à une catastrophe, et il n'y a aucune prise de conscience.  Pendant des années, Stephen Cohen, de son vivant, et moi-même avons affirmé que les provocations de Washington à l'égard de la Russie, y compris celles de ses États fantoches de l'OTAN, étaient malavisées et contre-productives.  Même avant la chute de l'Union soviétique, Gorbatchev était ouvert à ce que l'Union soviétique devienne un membre coopérant de l'Occident.  La population russe avait une attitude favorable envers l'Occident et attendait avec impatience l'incorporation de la Russie dans le monde occidental.

L'administration Reagan et le successeur de Reagan, l'administration George H. W. Bush, étaient ouvertes à cette idée.  Le secrétaire d'État du président Bush, Jim Baker, a affirmé qu'il avait promis qu'il n'y aurait pas de déplacement de l'OTAN à l'est des frontières soviétiques si Gorbatchev autorisait la réunification de l'Allemagne, ce qui ouvrait la voie à la libération de l'empire d'Europe de l'Est de l'Union soviétique.

Le régime Clinton, sous l'influence des néoconservateurs, a violé la parole de l'Amérique au motif qu'elle était verbale et non écrite et ne comptait donc pas.  Le régime Clinton a non seulement renversé la Yougoslavie et l'a brisée en morceaux tout en livrant une partie historique de la Serbie aux musulmans, mais il a également déplacé l'OTAN à la frontière de la Russie.  À l'époque, avec l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, la Russie était trop faible pour faire quoi que ce soit, car le gouvernement Eltsine était la marionnette de Washington.

Lors de la conférence sur la sécurité de Munich en 2007, Poutine, le successeur d'Eltsine, a déclaré que la Russie n'acceptait pas le monde unipolaire dans lequel Washington régnait en maître, et que la Russie suivrait ses intérêts et non ceux de Washington.  La déclaration d'indépendance de Poutine a été plus ou moins ignorée à l'époque, car Washington poursuivait ses guerres au Moyen-Orient au profit d'Israël.

Mais avec le temps, Washington s'est rendu compte que la Russie sortait de sa réserve et qu'il fallait faire quelque chose.

Les Jeux olympiques de Sotchi ont fourni une opportunité.  Le Kremlin pensait que le succès des Jeux olympiques organisés par la Russie renforcerait la position de la Russie vis-à-vis de l'Occident. Au lieu de cela, les responsables américains, britanniques et allemands ont boycotté les Jeux olympiques de Sotchi, pendant lesquels, alors que Poutine était inattentif, les États-Unis ont renversé le gouvernement favorable à la Russie de l'Ukraine, qui faisait partie de la Russie depuis des siècles.  

Le gouvernement nazi et anti-russe que Washington a installé en Ukraine a commencé à maltraiter physiquement la population russe des anciennes provinces russes que les dirigeants soviétiques avaient incorporées dans la province ukrainienne soviétique.  La Crimée, qui faisait partie de la Russie depuis les années 1700, a été rattachée à l'Ukraine par Khrouchtchev en 1956, et le Donbass a été rattaché à l'Ukraine par les dirigeants soviétiques précédents. À l'époque, l'Ukraine et la Russie faisaient partie du même pays, l'Union soviétique.  

L'indépendance de l'Ukraine a été garantie par Washington après l'effondrement de l'Union soviétique en 1991, lorsque le président Gorbatchev a été arrêté par des membres du parti communiste pur et dur qui pensaient, à juste titre rétrospectivement, qu'il libéralisait trop rapidement et cédait trop de choses à Washington sans garanties exécutoires.

C'est en Crimée que se trouve la base navale russe de la mer Noire, louée à long terme par la Russie à l'Ukraine depuis l'indépendance de cette dernière.  Poutine était suffisamment alerte pour comprendre que le nouveau gouvernement fantoche américain en Ukraine annulerait le bail, privant ainsi la Russie de l'accès à la mer Noire et, par cette mer, à la Méditerranée.

La population de Crimée a voté à 97% pour être réunie à la Russie, tout comme les Russes qui peuplent le Donbass.  Poutine a accepté la demande de la Crimée, mais a refusé celle du Donbass.

Quelle a été la raison de cette décision de Poutine, une décision qui a conduit à la guerre qui ne cesse de s'étendre en Ukraine huit ans plus tard ?

La meilleure explication est que Poutine a laissé la propagande occidentale prendre sa décision.  Si Poutine reprenait le Donbass en plus de la Crimée, qu'il devait prendre ou perdre la base navale d'eau chaude de la Russie, cela confirmerait l'affirmation de la propagande occidentale selon laquelle Poutine avait l'intention de restaurer l'Empire soviétique.  La raison pour laquelle Poutine pensait que la propagande occidentale devait limiter le comportement de la Russie dans son propre intérêt, plutôt que dans celui de l'Occident, suggère un Poutine qui a un pied dans l'Occident et un pied dans le nationalisme russe.

Les Russes du Donbass souffraient horriblement aux mains des néo-nazis ukrainiens que Washington avait installés à Kiev.  Poutine a compris qu'il devait faire quelque chose.  Ce qu'il a décidé de faire suppose une bonne volonté occidentale qui n'existe pas.  Poutine a proposé l'"accord de Minsk", un plan visant à maintenir le Donbass en Ukraine, mais à protéger les résidents par certaines formes d'autonomie, comme leur propre force de police, qui protégerait la population russe de la persécution néonazie.

Poutine a obtenu de l'Ukraine et des républiques du Donbass qu'elles signent l'accord de Minsk, et il a obtenu de l'Allemagne et de la France qu'elles garantissent cet accord.  Mais Washington a interdit à l'Ukraine de respecter l'accord et à la France et à l'Allemagne de le faire appliquer.

Poutine a perdu huit ans à essayer de vendre son accord qui, de toute évidence, n'avait aucune perspective, compte tenu des intentions évidentes de Washington d'utiliser l'Ukraine pour causer un maximum de problèmes à la Russie.  Pourquoi Poutine a-t-il été incapable de s'en rendre compte ?

Le danger de l'"opération militaire limitée" de Poutine et de sa politique de ralentissement est qu'elle donne à l'Occident le temps de rassembler ses forces et de prendre l'initiative.  Malgré la "ligne rouge" de Poutine, les États-Unis et l'Europe envoient des armes en Ukraine.

Comme il n'y a pas eu de réponse efficace de la part de la Russie aux provocations, malgré les "lignes rouges" déclarées, on a ensuite assuré la formation des troupes ukrainiennes.  Puis des renseignements et des informations de ciblage. Puis des armes à plus longue distance pouvant atteindre des cibles stratégiques russes.  Puis l'attaque du pont de Crimée, les pipelines Nord Stream, et maintenant un complot pour une bombe sale, à utiliser comme excuse pour une intervention américaine avec des troupes déployées en Roumanie et la destruction d'un barrage qui détruirait la ville russe de Kherson et laisserait les soldats d'élite des forces spéciales russes isolés et susceptibles d'être capturés par les Ukrainiens, ce qui serait une énorme victoire de propagande pour l'Occident.

En l'état actuel des choses, nous sommes dans une situation où la méthode de guerre de Poutine contraint ses propres forces et non ses ennemis. Les dernières indications montrent que Poutine et le haut commandement russe souhaitent que l'initiative reste entre les mains de leurs ennemis occidentaux.  Le Kremlin réagit aux mouvements de son ennemi.  Si l'Ukraine, avec l'aide des États-Unis et du Royaume-Uni, fait sauter le barrage de Dniper et inonde Kherson, alors, et seulement alors, peut-être, peut-être, la Russie fera-t-elle sauter le barrage qui lui permettra de gagner la guerre en coupant une grande partie de l'Ukraine.  Apparemment, le Kremlin ne s'est pas posé la question de savoir pourquoi la Russie accepte des pertes et l'apparence de défaites humiliantes alors qu'elle peut facilement gagner la guerre en un jour.

Les provocations de Washington s'accumulent et la réponse de Poutine n'est pas une démonstration de force mais un appel à la négociation et une offre d'approvisionnement en énergie des ennemis russes de l'OTAN.   Il n'est pas étonnant que Washington intensifie le conflit.

L'absence d'action décisive de la Russie a permis à Washington de mettre l'humanité sur la voie de l'Armageddon.  Washington et ses marionnettes de l'OTAN n'ont plus peur de la Russie, et les provocations vont se poursuivre.  Comme Poutine n'a défendu aucune des lignes rouges déclarées par la Russie, Washington pense qu'il n'en a aucune.   Poutine ne défend même pas la Syrie, un pays qu'il a sauvé de la conquête de Washington, contre les attaques israéliennes.

La patience est une vertu chez un dirigeant, mais la patience de Poutine est considérée par beaucoup à Washington comme un manque de résolution. Si cette interprétation de la patience de Poutine s'avère être une erreur, Washington franchira une ligne rouge qui nous fera entrer dans la période d'Armageddon de l'histoire humaine.

 

https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/24/the-ever-widening-war-becomes-wider/

https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/24/breaking-news-rushing-toward-armageddon/

https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/23/the-ever-widening-war-6/

https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/22/the-ever-widening-war-5/

https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/24/fred-reed-indicates-what-nuclear-war-would-be-like-but-steven-starrs-comment-better-describes-the-death-of-the-planet/

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec www.DeepL

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2022/10/25/armageddon-is-closer-than-you-think/

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Quand Churchill faisait bombarder Belgrade et massacrer les alliés serbes le jour de Pâques 1944 pour jouer la carte Tito

8 Mai 2021 , Rédigé par Le Rouge et le Blanc Publié dans #Serbie, #Europe, #Guerre, #Général de Gaulle, #Angleterre

"Why" – Mother with her murdered child, Belgrade, Orthodox Easter 1944,

"Why" – Mother with her murdered child, Belgrade, Orthodox Easter 1944,

La rue Kicevska à Belgrade après le bombardement

La rue Kicevska à Belgrade après le bombardement

"En 1941, Churchill a demandé aux Serbes de se suicider et de dire "Non !" à Hitler au moment où il était au sommet de sa puissance. Les Serbes l'ont fait et l'ont payé de plus d'un million de vies ! Churchill les a félicités à l'époque. Trois ans plus tard seulement, il exprimait sa gratitude à ces mêmes étonnants habitants de Belgrade qui avaient osé scander au visage d'Hitler "Plutôt la guerre que le pacte ; plutôt la mort que l'esclavage..." en les bombardant vicieusement le jour de leur plus importante fête chrétienne. Le dimanche de Pâques !

Telle est la moralité occidentale et tout futur allié des Britanniques et des Américains devrait connaître l'histoire ci-dessus."

Traduit de l'américain par Le Rouge et le Blanc.

Extrait de:

https://russia-insider.com/en/easter-1944-us-and-uk-bombers-were-murdering-their-serbian-christian-allies/ri26812

Le roi Pierre Ier de Serbie (Petar Aleksandrović Karađorđević), 1844-1921, fondateur de la dynastie des Karageorgévitch. Un grand allié de la France : "Pierre Karageorgévitch fait ses études militaires à Saint-Cyr2, à titre étranger, de 1862 à 1864- promotion « Puebla ». En 1870, ne supportant pas de voir la France battue par les Prussiens, il s’engage comme sous-lieutenant au 5e bataillon de la Légion étrangère, sous le nom de Pierre Kara et se bat dans les rangs de l’Armée de la Loire. Le 11 octobre, il est blessé sous Orléans. Fait prisonnier, il s’évade en traversant la Loire et rejoint l’arrière-garde de l’armée de Chanzy pour reprendre sa place au combat." (Wikipedia)

Le roi Pierre Ier de Serbie (Petar Aleksandrović Karađorđević), 1844-1921, fondateur de la dynastie des Karageorgévitch. Un grand allié de la France : "Pierre Karageorgévitch fait ses études militaires à Saint-Cyr2, à titre étranger, de 1862 à 1864- promotion « Puebla ». En 1870, ne supportant pas de voir la France battue par les Prussiens, il s’engage comme sous-lieutenant au 5e bataillon de la Légion étrangère, sous le nom de Pierre Kara et se bat dans les rangs de l’Armée de la Loire. Le 11 octobre, il est blessé sous Orléans. Fait prisonnier, il s’évade en traversant la Loire et rejoint l’arrière-garde de l’armée de Chanzy pour reprendre sa place au combat." (Wikipedia)

Le général Draža Mihailović durant la Seconde Guerre mondiale. Fusillé sur ordre de Tito le 17 juillet 1946. "Charles de Gaulle refusera toujours de rencontrer Tito, le considérant responsable du procès truqué et de l'exécution de Draža Mihailović, avec qui il avait tissé des liens amicaux avant la guerre et qu'il avait cité à l'ordre de l'armée, au nom de la France combattante, le 3 février 1943, avec attribution de la croix de Guerre avec palmes11,12, puis le mouvement des Tchetniks qu'il admira fortement pour sa résistance contre le fascisme et le communisme" (Wikipedia)

Le général Draža Mihailović durant la Seconde Guerre mondiale. Fusillé sur ordre de Tito le 17 juillet 1946. "Charles de Gaulle refusera toujours de rencontrer Tito, le considérant responsable du procès truqué et de l'exécution de Draža Mihailović, avec qui il avait tissé des liens amicaux avant la guerre et qu'il avait cité à l'ordre de l'armée, au nom de la France combattante, le 3 février 1943, avec attribution de la croix de Guerre avec palmes11,12, puis le mouvement des Tchetniks qu'il admira fortement pour sa résistance contre le fascisme et le communisme" (Wikipedia)

Drapeau des Tchetniks, les résistants royalistes patriote serbes, qui luttèrent contre les nazis.

Drapeau des Tchetniks, les résistants royalistes patriote serbes, qui luttèrent contre les nazis.

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