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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

Comportez-vous en bête sauvage !

17 Mai 2016 , Rédigé par POC

"Les animaux  ne laissent pas de  détritus ici.  Les humains, si !  Comportez-vous en bête sauvage ! "  Photo: Pierre-Olivier Combelles (en bordure de la Forêt de Rambouillet, 15 mai 2016)

"Les animaux ne laissent pas de détritus ici. Les humains, si ! Comportez-vous en bête sauvage ! " Photo: Pierre-Olivier Combelles (en bordure de la Forêt de Rambouillet, 15 mai 2016)

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Philippe Descola: avez-vous raison de dire que l'Amazonie est une forêt façonnée par l’homme, et est-ce bien prudent ?

17 Mai 2016 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

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Amazonie, une forêt façonnée par l’homme

Et si la diversité biologique de la forêt amazonienne était le fait des humains ? Philippe Descola, anthropologue au CNRS, explique le rôle joué par les Indiens Achuar qui, depuis toujours, considèrent cette forêt comme un jardin, un espace transformé par les esprits. Au fil des millénaires, ils ont planté une grande diversité d'espèces modifiant profondément leur milieu...

Réalisation : Marie Chevais

    Production : CNRS Images
    Durée : 6 min 31 s
    Vues : 2957
    Année de production : 2012
    Date de diffusion : 28/03/2013

http://www.universcience.tv/video-amazonie-une-foret-faconnee-par-l-homme-5605.html

 

Ce qu'avance Philippe Descola, qui n'est pas un naturaliste, est une extrapolation des découvertes et raisonnements de l'ethnologie (science occidentale) et de l'archéologie. Mais 70 % de la biodiversité terrestre se trouve dans la canopée des forêts tropicales humides, à 70 m au-dessus du sol; un univers qui était jusqu'à ces dernières années inaccessible aux humains. L'immense partie des espèces végétales et animales est inconnue, d'autant plus que la zone intertropicale est un laboratoire de création permanente de vie.

La "domestication" de la forêt amazonienne ne concerne en réalité qu'une toute petite partie d'elle-même. Voir à ce sujet les travaux et conférences du botaniste tropicaliste Francis Hallé, co-inventeur du Radeau des Cimes pour l'exploration des canopées tropicales.

Philippe Descola, qui du reste, a fait un travail de recherche très intéressant et avec lequel j'ai échangé dans le passé, parle du haut du CNRS et de sa chaire dorée du Collège de France qui n'éblouit que les Parisiens (et surtout les Parisiennes, je crois).

J'ajoute que ce que dit Descola peut servir à justifier l'immense destruction de la forêt amazonienne (exploitation de l'or, du pétrole, du gaz, des arbres, centaines de méga-barrages hydro-électriques en construction et en projet, pollution*) avec l'idée de "ce que l'homme a créé peut être détruit puis reconstruit" .

Aujourd'hui, la collusion entre la science officielle, la gouvernance ploutocratique et le capitalisme extractiviste est presque complète. Vous entendez souvent Descola protester contre la destruction de la forêt amazonienne et des forêts tropicales et des Amérindiens ?

Je me suis étendu, parce que ce sujet est d'une immense importance. La science est cloisonnée, les scientifiques sont de plus en plus hyper-spécialisés. Ils sont exceptionnellement des philosophes, et encore plus rarement des poètes. Poésie qui permet seule une intuition globale et holistique des choses. Et en politique, ils sont devenus des moutons, bien nourris dans les étables dorées des États. Essayez-donc d'être anti-sioniste ou un adepte de la "théorie du complot" (qui n'est pas une théorie mais simplement la conscience de la réalité) au CNRS... Soyez un vrai écologiste et en plus un humaniste et dites et écrivez publiquement ce que vous pensez, et il vous arrivera ce qui m'est arrivé: insidieusement diffamé dans Wikipedia, mes articles gênants pour l'extractivisme au Pérou ou en Bolivie, par exemple, supprimés par de mystérieux "administrateurs" au cynisme et à la mauvaise foi inoxydables, et l'impossibilité évidemment de rejoindre la Recherche et l'Enseignement français, à jamais. Ce qui ne m'empêche pas de faire de la recherche, bien sûr, et dans une totale indépendance, ce qui est l'essentiel. Quand on veut être libre, il faut être dans la Résistance.

Pierre-Olivier Combelles. Naturaliste (France, Péninsule du Labrador, Andes).

Ancien membre du Service Etudes du Musée de la Marine (Paris) et du Laboratoire d'Ethnobiologie du Muséum. Président de l'Institut Andin d'Études Ethnobiologiques.

* Andes to Amazon: chronique de David Hill dans The Guardian: http://www.theguardian.com/environment/andes-to-the-amazon

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Conon de Béthune: La vieille amoureuse

16 Mai 2016 , Rédigé par Béthune

Bien des femmes ne sont belles que parce que l'amour les éclaire, comme le soleil.  Qu'il se voile ou disparaisse et les voilà devenues ombres. Pierre-Olivier Combelles

Bien des femmes ne sont belles que parce que l'amour les éclaire, comme le soleil. Qu'il se voile ou disparaisse et les voilà devenues ombres. Pierre-Olivier Combelles

 

LA VIEILLE AMOUREUSE

 

Jadis dans un autre pays

Un chevalier aima une dame.

Tant que la dame fut à son avantage,

Elle lui refusa son amour,

Jusqu’au jour où elle lui dit : « Ami,

Je vous ai longtemps amusé par mes paroles ;

Or votre amour est connu et prouvé,

Désormais je serai toute à votre gré. »

 

Le chevalier la regarda bien en face,

Il la vit pâle et décolorée.

« Dame, fait-il, je n’ai pas de chance

Que dès l’autre année, vous n’ayez eu cette pensée.

Votre beau visage qui ressemblait à la fleur de lis

Me paraît avoir tellement changé de mal en pis

Qu’il m’est avis que vous n’êtes plus la même à mes yeux.

Vous avez pris bien tard cette décision, madame. »

 

Quand la dame s’entendit railler de cette manière,

Elle en eut honte, et elle dit étourdiment :

« Par Dieu, vassal, croyez-vous qu’on doive vous aimer

Et que je parle sérieusement ?

Cela ne m’est pas venu à l’esprit.

Jamais je n’aurais daigné vous aimer

Vu que vous avez souvent plus grande envie

D’embrasser un bel adolescent. »

 

Madame, j’ai bien ouï parler

De votre beauté, mais ce n’est pas d’aujourd’hui.

J’ai ouï conter de Troie

Que cette ville fut jadis de très grande puissance,

Et maintenant on en trouve à peine l’emplacement.

Pour ce, je vous conseille d’excuser

Que soient accusés de tricherie

Ceux qui désormais ne voudront vous aimer. »

 

Vassal, vous avez eu une fâcheuse idée

De me reprocher mon âge ;

Si ma jeunesse est tout à fait passée,

Je suis d’autre part riche et de haut parage ;

On m’aimerait avec peu de beauté.

Il n’y a pas un mois

Que le marquis m’envoya son messager

Et le Barrois a jouté pour l’amour de moi. »

 

Par Dieu, dame, cela doit bien vous ennuyer

De regarder toujours à la haute situation ;

On n’aime pas une dame pour sa parenté,

Mais on l’aime quand elle est belle et sage ;

Vous en saurez un jour la vérité :

Car il y en a bien cent qui ont jouté pour l’amour de vous,

Qui, fussiez-vous la fille du roi de Carthage,

Ne le voudraient plus aujourd’hui. »

 

Traduction : André Mary.

 

"Ce poète (v. 1150-1219) appartient à une grande famille de l’Artois. Il participe à de nombreuses expéditions militaires en Orient, puis à la troisième croisade (1189-1193) ainsi qu’à la quatrième (1202-1204), durant laquelle il accomplit d’importantes missions. Il ne retourna plus en France. Proche de Baudouin de Flandre, le premier empereur de Constantinople, il devint sénéchal en 1217, puis régent de l’empire, après la mort de l’empereur Henri de Hainaut."

http://www.lydiabonnaventure.com/litt%C3%A9rature-du-moyen-%C3%A2ge/po%C3%A9sie/conon-de-b%C3%A9thune/

Vie de Conon de Béthune: http://www.amisdumusee-bethune.fr/conon.html

"Seules 14 pièces de poésie attribuées à Conon nous sont parvenues, dont quatre sont d'attribution douteuse. Ses poésies sont écrites pour être chantées : la notation musicale de dix d'entre elles nous est parvenue.

Il célèbre les thèmes traditionnels de l'amour courtois sur un ton gracieux ou ceux de la croisade dans un registre véhément (en particulier une satire attaquant ceux qui s'approprient les fonds rassemblés pour financer ces croisades : Bien me deüsse targier). .

C'est lui qui introduit dans le cycle courtois l'image souvent reprise du croisé quittant celle qu'il aime (Ah! Amours , com dur departie).

Les poésies de Conon de Béthune sont adressées aux Dames de la cour, et non aux moins élevées. La comtesse Marie de Champagne reçoit la première l'hommage de ses chants; puis la reine Alix, veuve de Louis VII, qui veut l'entendre, mais il a peu de succès cette fois. La reine, qui se pique elle-même de poésie, trouve aux vers du gentilhomme artésien un certain «goût de terroir-».Ce qui lui cause le plus de peine, c'est que reproche lui est fait de ses mots d'Artois devant la dame de ses pensées.

A l'époque déjà, le françien commençait à s'imposer au détriment des autres dialectes de langue d'oïl ."

Béthune: "d'argent à la fasce de gueules."

Béthune: "d'argent à la fasce de gueules."

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"Hillary Clinton no es el mal menor, es el mal mayor" (James Petras)

15 Mai 2016 , Rédigé par Béthune

Montage photographique: Servando Gonzalez

Montage photographique: Servando Gonzalez

Apoyó activamente las guerras del régimen de EEUU en las presidencias de Clinton y Bush, y ella misma lanzó seis guerras con Obama

 

Análisis de James Petras en CX36, 9 de mayo de 2016. Escuchar: http://www.ivoox.com/analisis-james-petras-cx36-audios-mp3_rf_11465311_1.html

Efraín Chury Iribanre: Petras, justamente queríamos empezar en el día de hoy con los 71 años del triunfo de la Guerra Patria como se llama en Rusia y esa suerte de coincidencia de la derrota del nazismo pero también de los ejercicios de la OTAN en las propias fronteras de Rusia.

JP: La primera cosa que debemos anotar es la gran traición que hemos visto con el gobierno anterior de Rusia, con el ex-presidente Boris Yeltsin que de una forma y otra destruye la Unión Soviética, abre las puertas para que los ocupantes de Occidente pudieran llegar a destruir al país.

4,5 millones de rusos murieron en la década de los 90, por hambre, por falta de trabajo, por enfermedades. Es decir que Rusia era un poder con algunas deficiencias, particularmente sus relaciones agresivas con países de Oriente, pero en todo caso servía como una defensora de los países progresistas, apoyando a Cuba, Vietnam, y otros países que lo necesitaban. Y también era la época del bienestar social en Rusia, un modelo que uno puede decir que no era el socialismo perfecto pero de alguna forma abría la posibilidad de que los países en el oeste pudieran también defenderse a partir de medidas sociales.

Y ahora vemos que Rusia es un país encerrado por agresores. Polonia es un país súper agresivo, pero también los países del Báltico, Balcanes y otros. Y adedmás podeamos ver las ocupaciones en Siria, Irak y otros países, así como agresiones contra China. Es decir, la caída de la URSS abre el camino a las agresiones occidentales facilitando el imperialismo en todo sentido y en todo lugar. Debemos repensar lo que era la experiencia soviética.

Y tienen razón en celebrar la victoria contra los nazis, pero más allá de eso debemos entender que Rusia tenía una gran oportunidad de mejorar las condiciones mundiales, porque a partir de la victoria en Rusia podríamos decir que no solo los nazis estaban derrotados sino también los países coloniales en India, en China y otros lugares más. Entonces, era una victoria histórica.

Lo que me parece extraño y estúpido es negar la presencia de los ejércitos revolucionarios y sociales. Simplemente dicen que fue una victoria nacional, patriótica la llaman, pero no era simplemente patriótica, era un ejército rojo, un ejército proletario que se sacrificó. Y no simplemente por un símbolo nacional ni para la vuelta de los reaccionarios del pasado, de los aristócratas y los obispos y otros que ahora ponen en las estampillas y las banderas de Rusia.

EChI: Otro aspecto que a nosotros nos interesa mucho por la proximidad geográfica. Todo parece indicar que Dilma Rousseff dejará de ser presidenta de Brasil. ¿Cómo se ve eso?

JP: Bueno, creo que debemos analizar el asunto. La caída del PT no es producto simplemente de un ataque parlamentario. Porque en el momento en que el presidente Lula empieza a apoyar al FMI, cuando Lula acepta las privatizaciones de Cardoso, cuando Lula abre paso para que las empresas agrominerales dominen la economía. En otras palabras, en el momento en que Lula pacta con los grandes capitales y sus apoyos políticos, está creando las condiciones para la vuelta de los derechistas que ahora sirven como punta de lanza para tomar el poder.

Debemos decir una cosa, no se puede uno asociar con el capitalismo y creer que van a garantizar la presidencia, la democracia. En el momento en que los 53 millones de votantes dedjaron de ser instrumentos para una transformación social en democracia popular, en el momento en que puso en segundo plano la lucha popular y empezó a hacer transacciones y negociaciones con el capital, generó las condiciones para que la derecha en el momento propicio, cuando la economía está en déficit, está en una situación dramática, aprovecen para expulsar a la presidenta con un golpe suave.

Es decir, Dilma no cometió ningún crimen, simplemente hizo el trabajo de los capitalistas. Pero como es una presidenta que viene de orígenes populares, buscan el momento de echarla. El PT sigue sin entender que los acuerdos con la derecha son transitorios y no son algo seguro para el futuro. La situación de Dilma es muy dramática, pero después de 15 años pactando con la derecha hay muy pocas cosas que se pueden hacer. Tanto los sindicatos como los Sin Tierra pactaron con el PT, el PT pactó con la derecha y todos están jodidos.

EChI: En la elección norteamericana. ¿Ha cambiado el discurso Trump diciendo que quiere quitarles más a los que tienen más en los EEUU?

JP: Sí, es un discurso demagógico-populista. Porque a fin de cuentas, ¿cómo va a quitarle a los a los ricos sus ingresos cuando su mismo partido, sus mismos asesores son afiliados a las grandes empresas? Es decir, no hay instrumento político. Si gana la Presidencia Trump, ¿con quién va a pactar para realizar los cambios?

Debemos entender que las elecciones que tenemos ahora son entre un candidato feroz que ha realizado más guerras en los últimos 25 años que cualquier otro candidato. Hillary Clinton estaba asociada con su amigo -más que marido-, Bill Clinton, en guerras en todas partes. En Serbia, en Siria, en Irak mataron a más de 500.000 niños. Después ella fue senadora y apoyó a Bush y las guerras en Irak y en Afganistán.

Después como Secretaria de Estado, canciller de Obama, ella lanzó 6 guerras al mismo tiempo en 3 continentes. Y esa es la opción que algunos dicen es el mal menor. Yo creo que es el peor porque las propuestas de ella son cada vez más peligrosas, enfrentar a Rusia, enfrentar a Irán, apoyar a Israel. No, ella es una gran amenaza de una guerra nuclear, está en ese camino.

Ahora, Trump puede tratar de hacer cambios, podríamos decir que él quiere bajar los impuestos, que quiere imponer restricciones sobre la economía, quiere terminar con los pactos de comercio, etc. ¿Y qué van a hacer los capitalistas frente a las políticas de Trump? Van a postergar cualquier inversión, van a provocar una depresión económica. ¿Entonces, entre la caída de la economía y la guerra nuclear qué opciones tenemos? Con Trump el quiebre de la economía y con Hillary Clinton la posibilidad de una guerra nuclear. Es una situación imposible, es como elegir entre tomar veneno o una bala en cabeza.

EChI: Realmente el panorama que estás planteando es muy grave, uno lo entiende perfectamente.

JP: Sí, pero aquí falta que lo entieendan muchos liberales y otra gente supuestamente progresista, hablan de Hillary Clinton como olvidando 25 años de guerra y masacres. Y lo dice incluso la prensa como Página 12, La Jornada en México, todos hablan de Hillary Clinton como algo potable, y no es potable. Estamos entre los peores candidatos que hemos visto en la historia.

EChI: Bueno, Petras, ahora quería dejarte con algunos temas que tú tengas pendientes por allí, que estés trabajando en ellos para irlos adelantando por aquí.

JP: Quiero criticar a la pseudoizquierda.Yo sé que hay casos similares en Uruguay, pero voy a citar los casos que tenemos en frente, en Grecia, donde tenemos un líder supuestamente de izquierda como Tabaré Vázquez. Se llama Alexis Tsipras. Tsipras introduce nuevas medidas bajando las pensiones al nivel de hambre y miseria. Ahora un pensionista va a recibir la mitad de la pensión anterior, menos de U$S 400. Van a aumentar los impuestos para los pequeños trabajadores y la pequeña industria. Van a fomentar concesiones y transferencias a multimillonarios, a los banqueros de Europa.

¿Qué significa entonces alguien que recibe un gran apoyo popular de trabajadores y da la alternativa hacia los peores capitalistas?. Ganando mayorías en el Parlamento que las usa para más austeridad, con lo que lo único que consigue son huelgas generales y luchas en las ciudades. No podemos confiar en estos pseudosocialistas, porque hablan de lucha en las campañas electorales, muchas promesas y no cumplen en nada, simplemente traicionan. Y la única forma de echarlos ahora es una insurrección.

Como pasó en Argentina en el año 2001, es lo que Grecia necesita: la toma del Parlamento y la expulsión de estos traidores como Alexis Tsipras. Y voy a resaltar una cosa, un amigo mío, periodista en Grecia me contaba que durante su primera gobierno, Tsipras vivía en una villa de un gran capitalista griego, mientras habla de socialismo.

Y otra cosa que quiero comentar. Es lo que dijo un comandante del Ejército israelí, un militar que no es nada sospechoso de ser un izquierdista, declaró que hay olor a nazis en la sociedad israelita. Y dice que es porque no sabemos cómo reaccionar con un pueblo diferente, los palestinos, los árabes, los musulmanes.

¿Entonces, si un comandante del ejército de Israel dice que la sociedad actual de Israel tiene olor a nazi, por qué tenemos que censurar a los laboristas ingleses que critican a Israel porque los sionistas pactaron con Hitler?

Yo tengo en mi casa un libro con 52 documentos entre sionistas y nazis buscando acuerdos durante los años 30 hasta los primeros años del 40. No debemos condenar a alguien que habla de los pactos sionistas y Hitler, es historia bien documentada.

Source: http://www.lahaine.org/mundo.php/hillary-clinton-no-es-el

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L'agriculture et le commerce (Bonald)

15 Mai 2016 , Rédigé par Béthune

"L'or est devenu la divinité extérieure et sensible des sociétés commerçantes et républicaines, qui sont aussi plus riches en général que les sociétés catholiques. Mais le commerce n'est si fort en faveur dans les sociétés non constituées ou les républiques, que parce qu'il place l'homme à l'égard de son semblable, dans l'état sauvage, tel qu'il peut exister au sein des sociétés policées, et qu'il s'allie naturellement avec des gouvernements où les lois ne sont que les volontés particulières de l'homme dépravé. Cette assertion paraît un paradoxe ; venons à la preuve. Quel est le caractère de l'état sauvage ? C'est de placer les hommes, les uns à l'égard des autres, dans un état de guerre ou d'envahissement de la propriété : or le commerce, tel qu'il se pratique presque partout en Europe, est un envahissement réel de la propriété d'autrui ; et lorsqu'on voit le marchand n'avoir aucun prix réglé pour ses marchandises, le commerçant spéculer sans pudeur sur le papier empreint du sceau funeste de l'expropriation la plus odieuse, le négociant, quelquefois le plus accrédité, faire arriver en poste de la maison voisine des courriers haletants de sueur et de fatigue, pour répandre une nouvelle politique qui puisse hausser le prix des effets qu'il veut vendre, ou faire baisser le prix de ceux qu'il veut acheter, on a sous les yeux, réellement et sans métaphore, le spectacle hideux d'une bande de sauvages qui se glissent dans l'obscurité, pour aller enlever la chasse de leur ennemi, ou incendier son habitation. Je dis plus, et sans recourir à ces abus malheureusement trop communs, je soutiens que le commerce, même le plus honnête, place nécessairement les hommes, les uns à l'égard des autres, dans un continuel état de guerre et de ruse, dans lequel ils ne sont occupés qu'à se dérober mutuellement le secret de leurs spéculations, pour s'en enlever le profit, et élever leur commerce sur la ruine ou la diminution de celui des autres ; au lieu que l'agriculture, dans laquelle tous les procédés sont publics et toutes les spéculations sont communes, réunit les hommes extérieurs dans une communauté de travaux et de jouissances, sans diviser les hommes intérieurs par la crainte de la concurrence ou la jalousie du succès. Aussi l'agriculture doit-elle être le fondement de la prospérité publique dans une société constituée, comme elle y est la plus honorable et la plus utile des professions qui ne sont pas sociales ; et le commerce est, dans une société non constituée, le fondement de la fortune publique, comme il est, dans ces mêmes sociétés, la source de toute considération personnelle. "

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"Pour un petit temps seulement, nous sommes prêtés l'un à l'autre..."

10 Mai 2016 , Rédigé par POC

Bas-relief aztèque. L'arbre fleuri avec des oiseaux, symbole de la poésie ( exprimé en natuatl parle binôme in xochitl in cuicatl, "la fleur, le chant" ou "lechant fleuri") chez les Aztèques. Illustration provenant de l'ouvrage de Jacques Soustelle: "Album de la vie quotidienne des Aztèques" (Hachette, 1959)

Bas-relief aztèque. L'arbre fleuri avec des oiseaux, symbole de la poésie ( exprimé en natuatl parle binôme in xochitl in cuicatl, "la fleur, le chant" ou "lechant fleuri") chez les Aztèques. Illustration provenant de l'ouvrage de Jacques Soustelle: "Album de la vie quotidienne des Aztèques" (Hachette, 1959)

 

"Pour un tout petit temps seulement, nous sommes prêtés l'un à l'autre.

Nous vivons parce que tu nous dessines.

Nous avons de la couleur parce que tu nous peints

et nous respirons parce que tu nous chantes.

Mais seulement pour un tout petit temps nous sommes prêtés l'un à l'autre.

Parce que nous nous effaçons comme le dessin même quand il est fait sur l'obsidienne.

Nous perdons notre couleur comme même le quetzal.

et nous perdons notre son et notre respir comme même le chant de l'eau.

Pour un tout petit temps seulement nous sommes prêtés l'un à l'autre."

 

Extrait (version raccourcie) du poème  N°20 en   nahualtl de Nezahualcoyotl (1402-1472), roi de Texcoco au Mexique, d'origine toltèque. Ivan Illich le récite de mémoire à la fin de son entretien télévisé avec Jean-Marie Domenach en 1972: https://www.youtube.com/watch?v=K-eauppsNf0

http://pocombelles.over-blog.com/2014/11/ivan-illich-1926-2002-un-penseur-pour-notre-temps-5.html

 

Ivan Illich interprète le mythe de Pandora dans un entretien télévisé avec à Jean-Marie Domenach, en 1972. Sur le ventre de Pandora, l'image du Serpent à tête de mort. Source des images: captures d'écran.

Ivan Illich (1926-2002)

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Conon de Béthune: "Bien me deüsse targier..."

10 Mai 2016 , Rédigé par Béthune

Bien me deüsse targier
De chançon faire et de moz et de chanz,
Quant je me dai esloignier
De la moillor de toutes les vaillanz.
Et si en puis faire voire ventance
Que je fais plus par Deu que nuls amanz ;
Si en sui maur endroit l'arme joianz,
Mais j'ai dou cors et pitié et pesance.

Ne ja pour nul desirrier
Ne remaindrai avecques ces tiranz
Qui sont croisié a loier
Par dismer clers et borjois et serjanz;
Plus en croisa covoitié que creance.

Et, quant la croiz n'en puet estre garanz,
A telx croisiéz sera Dex mout soffranz,
Se ne s'en venge a pou de demorance.

On se doit bien esforcier
De Deu servir, ja n'i soit li talanz,
En la char veincre et plaissier
Qui de pechier est adès desirranz ;
Adonc voit Dex la double penitence.
Ha las ! se nus se doit sauver dolanz,
Donc doit estre li merites mout granz,
Car si dolanz nus ne se part de France.

Dahait li bers qui est de tel semblance
Con li oiseax qui conchie son ni.
Pou en i a n'ait son regne honi,
Por tant qu'il ait sor ses homes poissance.

Or ai je dit des barons ma semblance.
Se lor en poise de ce que je le di,
Si s'en preingnent a mon maistre d'Oisi
Qui m'a apris a chanter dès enfance.


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I should indeed delay
composing a song with words and melody,
since I have to go far away
from the best of all worthy ladies,
and from this I derive true exultation,
which I do more for God than any lover;
I am most joyous in the soul,
but as for the body, I feel pity and worry.

Never because of any desire
shall I remain with these tyrants,
who are crusaders for money,
and collect tithes from clerks and burghers and soldiers;
more have become crusaders out of covetousness than belief.
For that reason the cross will not be protected,
and God will be most indulgent to such crusaders,
if he does not take revenge on them forthwith.

One must indeed make an effort
to serve God, even if the desire is not there,
by conquering and mortifying the flesh,
which is ever desirous of sinning;
then God sees the double penance.
Alas! if anyone is to save himself through suffering,
then their merit must be great indeed,
for anyone so unhappy does not leave France!

Accursed be the baron who is, in character,
like the bird which fouls its nest.
There are few whose kingdoms are not shamed
if they have the slightest power over their men.

Now I have given my opinion of the barons.
If it upsets them that I say it,
let them blame the master of Oisy,
who taught me to sing from my childhood


Alla Francesca: Emmanuel Bonnardot (voice, fiddle, rebec, cittern), Raphaël Boulay (voice), Pierre Hamon (flute, three-holed pipe, bagpipes, double pipe, recorder, bamboo flute, six-holed pipe, drum), Brigitte Lesne (voice, harp, hurdy-gurdy, frame drum, small cymbals, tambourine.

 

Bandeau A moi Bethune

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Espérer l'inespérable

10 Mai 2016 , Rédigé par POC

Photo: Pierre-Olivier Combelles

Photo: Pierre-Olivier Combelles

S'il n'espère pas l'inespérable, il ne parviendra pas à le trouver.
En terre inexplorée, nul passage vers lui ne s'ouvre.
 
Héraclite d'Ephèse, Fragment 19.

 

 

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¿A dónde iremos donde la muerte no exista? (Nezahualcóyotl)

8 Mai 2016 , Rédigé par POC Publié dans #Nezahualcoyotl, #Aztèques, #Poésie, #Photographie

Photo: Pierre-Olivier Combelles

Photo: Pierre-Olivier Combelles

¿A dónde iremos
donde la muerte no exista?
Más, ¿por esto viviré llorando?

Que tu corazón se enderece:
aquí nadie vivirá para siempre.

Aun los príncipes a morir vinieron,
los bultos funerarios se queman.

Que tu corazón se enderece:
aquí nadie vivirá para siempre.

 

Photo: Pierre-Olivier Combelles

Photo: Pierre-Olivier Combelles

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SUPÉRIORITÉ DE L’AGRICULTURE DANS LA SOCIÉTÉ par le Vicomte Louis de Bonald

7 Mai 2016 , Rédigé par POC

"L'or est devenu la divinité extérieure et sensible des sociétés commerçantes et républicaines, qui sont aussi plus riches en général que les sociétés catholiques. Mais le commerce n'est si fort en faveur dans les sociétés non constituées ou les républiques, que parce qu'il place l'homme à l'égard de son semblable, dans l'état sauvage, tel qu'il peut exister au sein des sociétés policées, et qu'il s'allie naturellement avec des gouvernements où les lois ne sont que les volontés particulières de l'homme dépravé. Cette assertion paraît un paradoxe ; venons à la preuve. Quel est le caractère de l'état sauvage ? C'est de placer les hommes, les uns à l'égard des autres, dans un état de guerre ou d'envahissement de la propriété : or le commerce, tel qu'il se pratique presque partout en Europe, est un envahissement réel de la propriété d'autrui ; et lorsqu'on voit le marchand n'avoir aucun prix réglé pour ses marchandises, le commerçant spéculer sans pudeur sur le papier empreint du sceau funeste de l'expropriation la plus odieuse, le négociant, quelquefois le plus accrédité, faire arriver en poste de la maison voisine des courriers haletants de sueur et de fatigue, pour répandre une nouvelle politique qui puisse hausser le prix des effets qu'il veut vendre, ou faire baisser le prix de ceux qu'il veut acheter, on a sous les yeux, réellement et sans métaphore, le spectacle hideux d'une bande de sauvages qui se glissent dans l'obscurité, pour aller enlever la chasse de leur ennemi, ou incendier son habitation. Je dis plus, et sans recourir à ces abus malheureusement trop communs, je soutiens que le commerce, même le plus honnête, place nécessairement les hommes, les uns à l'égard des autres, dans un continuel état de guerre et de ruse, dans lequel ils ne sont occupés qu'à se dérober mutuellement le secret de leurs spéculations, pour s'en enlever le profit, et élever leur commerce sur la ruine ou la diminution de celui des autres ; au lieu que l'agriculture, dans laquelle tous les procédés sont publics et toutes les spéculations sont communes, réunit les hommes extérieurs dans une communauté de travaux et de jouissances, sans diviser les hommes intérieurs par la crainte de la concurrence ou la jalousie du succès. Aussi l'agriculture doit-elle être le fondement de la prospérité publique dans une société constituée, comme elle y est la plus honorable et la plus utile des professions qui ne sont pas sociales ; et le commerce est, dans une société non constituée, le fondement de la fortune publique, comme il est, dans ces mêmes sociétés, la source de toute considération personnelle. "

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