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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

Grippe A: interview du Dr. Marc Vercoutère

28 Novembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Tout est dit, clairement et sans détours. Il faut écouter très attentivement chacune des trois parties de l'interview:

http://cristos.over-blog.com/article-h1n1---explosif---video-interview-du-docteur-marc-vercoutere-du-21-sept-2009-37369466.html

Site internet CRI-VIE du Dr. Vercoutère: 

http://cri-vie.hautetfort.com/

 

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V. Poutine à Rambouillet (jeudi 26 novembre 2009)

27 Novembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

 

http://fr.rian.ru/world/20091126/185568163.html




Ernst Jünger et Carl Schmitt devant le château de Rambouillet (octobre 1941)



Jünger: Le premier ministre russe n'a certainement pas oublié que c'est dans ce même château de Rambouillet, en 1999, qu'ont été officialisés l'occupation de la Yougoslavie et le dépeçage de la Serbie par l'OTAN.

Schmitt: La diplomatie est la continuation de la guerre par d'autres moyens.

Jünger: Vous parlez de la guerre contre l'ennemi physique. Mais qui est pour Poutine l'ennemi spirituel ?

Schmitt: Si le premier ministre russe n'est pas orthodoxe, comme les Russes, il devrait l'être comme Nicolas II. L'ennemi spirituel de la Russie ne peut être que l'ennemi du Christ.

Jünger: Qu'attendons-nous de la Russie aujourd'hui ? Qu'elle défende la civilisation ?

Schmitt: Oui, et même plus: qu'elle défende le Nomos de la Terre. L'ordre juridique et divin du monde. C'est précisément ce que symbolise l'image -ou mieux l'icône- de Saint Georges terrassant le dragon, qui figure au centre des armoiries de la Fédération de Russie, rétablies par Vladimir Poutine.

480px-Coat_of_Arms_of_the_Russian_Federation_svg.png

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Leonid Ivashov: A look at the monopolar world

26 Novembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

A single look at the monopolar world is all it takes to understand that this is a road into a blind alley

(26.05.2006)
Ferghana.ru (Moscou)
Central Asia news

http://enews.ferghana.ru/article.php?id=1445


Interview extrêmement intéressante, comme toutes les déclarations du général Ivashov, Vice-président de l'Académie des problèmes géopolitiques et  qui était, rappelons-le, chef d'Etat-major des armées russes au moment des attentats du 11 septembre.

Extraits:

(...)

L.I. (...) "Russia made a mistake when it proclaimed integration into the Western community, an absolutely alien civilization, as its objective. (Moreover, it even stimulated other post-Soviet countries into making the same mistake.) They will never accept us there - as equals or subjects. We will never really belong."
(...)

Leonid Ivashov: "Russia has a long way to go yet before it finally realizes that it can only count on the post-Soviet zone in politics, economic matters, and social sphere. Spiritual closeness, even unity, should be at the core of all processes of integration. Restoration of spiritual closeness is number one task. Unfortunately, the emphasis is mostly made on economic relations nowadays."
(...)

L.I. (...) "Science and the great culture had a major setback. We ourselves impoverish our peoples with political stupidity and inconsiderate decisions.

Islamic and Orthodox Christian (Slav) civilizations united in a common Eurasian civilization are known for the priority of the spiritual over the material. There are certain laws in geopolitics, and the law of space control is one of them. The term "space" denotes spiritual, cultural, and scientific space as well. Should Russia withdraw from it, this space will be immediately filled with a foreign culture, foreign religion, science, and tradition.

Western scientists themselves admit that Western civilization is dying, that the liberal free-market economy is rubbish that does not have a future. Hence the necessity to look for our own project, for something that will blend together economy and everyday life on the one hand and national traditions on the other. We've lost a great deal of things. We need to regain them.

Ferghana.Ru: Would you say that the Shanghai Organization of Cooperation is such a project of geopolitical consolidation?

Leonid Ivashov: This whole structure was our idea, idea of the Academy of Geopolitical Sciences. A look at the monopolar world convinced us that this is a road into a blind alley, a cul-de-sac where one model of economy, state, and political system is forced on everyone.

All of that was being done to enable the strongest (first and foremost America and the global financial elite or mafia, whatever you choose to call it) to buy resources, labor, and brains cheap. In other words, to enable them to deprive countries of their sovereignty. It was necessary to offer competition on the global level to return the world to the normal state.

Another center of power was needed as a means of curbing America's appetites. No country alone - not even China - can be such a center. It could be provided within the framework of the Shanghai Organization of Cooperation, a harmonious alliance of four civilizations."
(...)
Ferghana.Ru: Is restoration of the USSR possible ?
Leonid Ivashov: I believe that we are fated to be together - but probably in some different form. Say, as an union of independant states. A common state is no longer possible. All post-Soviet countries have their national elites now that will certainly want to retain their positions of power."



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Paul Léautaud

25 Novembre 2009 , Rédigé par Béthune Publié dans #Lettres, #France, #Paul Léautaud

J'ai un faible pour Paul Léautaud. En fouillant dans un de mes cartons de livres, je viens de retrouver "Propos d'un jour" (Mercure de France, 1947), que je n'avais pas relu depuis une trentaine d'années. Il est toujours aussi amusant  et vrai:

"Méfiez-vous d'un écrivain qui a fait sa carrière sans rien demander à personne, et qui, à cinquante ans passés, n'est pas décoré. Ce ne peut être qu'un mauvais esprit, et dangereux."

"Un savant est un homme qui sait beaucoup de choses qu'il faudrait connaître beaucoup mieux que lui pour savoir s'il n'est pas un âne."

"Les professeurs sont faits pour les gens qui n'apprendraient rien tout seuls".

(Citant Sainte-Beuve): "Un membre de l'Académie écrit comme on doit écrire. Un homme d'esprit écrit comme il écrit."

"Je ne suis pas si sec qu'on pourrait le croire pour cela. Une action généreuse? Aussitôt mes yeux se brouillent d'émotion. je raconte souvent cette anecdote. je la tiens d'un jeune officier qui me rendait visite au Mercure pendant la guerre et qui avait été témoin du fait. Après une affaire assez sérieuse, on avait amené dans une ambulance un groupe de blessés, au nombre desquels un capitaine français fort endommagé et un soldat allemand qui n'en menait plus large. Toute l'ambulance se précipitait vers le capitaine. Celui-ci, arrêtant tout le monde d'un geste: "Prenez le "Boche". Il est plus pressé que moi". Je tire mon chapeau, de loin, à cet homme."

"Je donne mon salut à la mémoire des Vendéens qui se soulevèrent pour n'être pas soldats par force. Grand exemple donné par des hommes du véritable amour de la liberté. On ne reverra plus cela."

"Toi qui veux écrire, ne lis rien de bas comme esprit, de commun comme style, de servile comme idées, de populaire comme tendances. Cherche toujours haut et libre."

"Ce n'est pas la classe [NDLR: sociale] qui fait l'homme".

"Écrire! Quelle chose merveilleuse! Deux individus associés en un seul: l'un, dont la plume  court au gré de son esprit, - l'autre, en même temps, qui surveille, juge, pèse, décide."

"Je ris de moi, le soir, enfermé dans ma chambre, assis à mon petit bureau, devant mes deux bougies allumées, de me mêler d'écrire, pour quels lecteurs, Seigneur! au temps que nous sommes."

C'est le charme de l'intelligence et de l'indépendance, deux qualités assez rares, surtout lorsqu'elles sont réunies. Cela fait pardonner bien des choses.



 

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La disparition de la noblesse et le règne de l'argent (guerre de Cent Ans)

23 Novembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

(…) " L’éloquence apparaît dans l’expression des idées générales, comme par exemple l’égalité de tous les hommes devant la mort ; l’esprit dans la critique des mœurs, dans la peinture de tous les types qu’il a pu approcher : ambitieux prêts à toutes les complaisances, fonctionnaires prévaricateurs, bourgeois parvenus qui se croient gens à porter l’épervier, gens de loi rapaces, chanoines et procureurs ivrognes, trafiquants de devises, spéculateurs sur le sel, munitionnaires, usuriers de tout poil, sans parler des coquins de bas étage, sergents à verge ou geôliers du Châtelet. Satire violente, mais où l’indignation perce à peine et n’éclate jamais. Le procédé de Villon est l’antiphrase : un menteur est un " homme véritable ", un vieil avare est un pauvre jeune homme, non tout cassé, mais droit comme un jonc. Telles façons de s’exprimer ont trompé, non sans doute les contemporains qui au contraire ont dû goûter ce genre de plaisanteries, mais ceux qui, à la suite de Marot, n’ont pas compris pleinement " l’industrie des lais ". On l’a remarqué : la plupart des victimes de Villon sont des gens tarés. Ce fait explique-t-il " l’immunité dont a bénéficié l’auteur de satires aussi impitoyables " ? Peut-être, mais il y a une autre raison : et cette raison, c’est la transformation de la société, la montée de la Bourgeoisie et du monde des affaires après l’extermination quasi-totale de la noblesse au cours de la guerre de Cent Ans, et son effacement progressif. Dans la nouvelle cité qui s’élabore l’argent seul compte, on est indifférent à l’éloge ou au blâme, et comme dit l’autre, " l’Honneur est un vieux saint que l’on ne chôme plus. "

 

André Mary (préface). In : François Villon, Œuvres. Edition par André Mary. Classiques Garnier, Paris, 1957.


L'honneur et la défense de la patrie caractérisent la noblesse et s'opposent à la bourgeoisie qui est le pouvoir de l'argent, qui n'a ni honneur ni patrie.
Aujourd'hui, dans la France occupée, c'est la bourgeoisie  et ses "valeurs" qui règnent. La noblesse n'y est plus qu'une bourgeoisie titrée.
Béthune

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Testament de Saint Louis

23 Novembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

TESTAMENT DE SAINT LOUIS

 

 

Rapporté par Joinville

 

 

 

 

A Tunis, devant le château de Carthage, 1270

 

Beau fils, la première chose que je t’enseigne, c’est de mettre ton cœur à aimer Dieu, car sans cela nul ne peut être sauvé. Garde-toi de faire rien qui déplaise à Dieu, à savoir le péché mortel. Au contraire, tu devrais souffrir toutes manières de tourments plutôt que de faire un péché mortel. Si Dieu t’envoie adversité, reçois-la en patience et rends grâces à Notre-Seigneur. Pense que tu l’as méritée et qu’Il te tournera tout à profit. S’il te donne prospérité, remercie l’en humblement afin que tu ne soies pas pire, par orgueil ou autre manière, alors que tu dois en mieux valoir, car il ne faut pas guerroyer contre Dieu avec ses dons.

Confesse-toi souvent et choisis un confesseur prudhomme qui te sache enseigner ce que tu dois faire et ce dont tu dois te garder. Tu dois te comporter de telle manière que ton confesseur et tes amis t’osent te reprendre de tes méfaits. Le service de la Sainte-Eglise, écoute-le dévotement et sans te moquer, mais prie Dieu de cœur et de bouche, spécialement à la messe, où se fait la consécration. Aie le cœur doux et compatissant aux pauvres, aux captifs, aux malheureux. Réconforte-les et aide-les selon ce que tu pourras. Maintiens les bonnes coutumes de ton royaume et supprime les mauvaises. Ne convoite pas le bien de ton peuple et ne le charge pas d’impôts ni de tailles, si ce n’est par grande nécessité. Si tu as quelque inquiétude de cœur, dis-la bientôt à ton confesseur ou à quelque prudhomme qui ne soit pas plein de vaines paroles : ainsi tu porteras ta peine plus facilement. Prends garde d’avoir en ta compagnie prudhommes et gens loyaux, religieux ou séculiers, qui ne soient pas remplis de convoitise, et parle souvent avec eux. Fuis et évite la compagnie des mauvais. Ecoute volontiers la parole de Dieu et retiens-la dans ton cœur. Recherche volontiers prières et pardons. Aime ton profit et ton bien et hais tout le mal, où qu’il soit. Que nul n’ose, devant toi, dire parole attirant et poussant le péché ou médire d’autrui par derrière. Ne souffre pas qu’aucune vilenie sur Dieu ou sur les saints soit exprimée devant toi. Rends grâces à Dieu souvent de tous ses bienfaits, afin que tu soies digne d’en recevoir plus encore.

Pour rendre justice et faire droit, sois loyal et ferme envers tes sujets, sans détours, et soutiens la querelle du pauvre jusqu’à ce que la vérité soit éclaircie. Si quelqu’un a une action contre toi, ne crois rien jusqu’à ce que tu saches la vérité, car ainsi tes conseillers jugeront plus hardiment pour toi ou contre toi. Si tu retiens quelque chose du bien d’autrui, ou de ton fait ou de celui de tes devanciers, et que ce soit certain, rends tout sans attendre. Mais, si c’est douteux, fais mener une enquête par des personnes sages, rapidement et diligemment. Tu dois mettre ton attention à ce que tes gens et tes sujets vivent, sous toi, en paix et droiture. De même, les bonne villes et les coutumes de ton royaume, garde-les en l’état et dans la franchise où tes devanciers les ont tenues. S’il y a en elles quelque chose à amender, amende et redresse. Tiens-les en faveur et en amour, car c’est à cause de la force et de la richesse des grosses villes que tes gens et les étrangers redouteront de mal agir envers toi, spécialement tes pairs et tes barons.

Honore et aime toutes les personnes de la Sainte-Eglise. Veille à ce qu’on ne leur enlève ou diminue les aumônes que tes devanciers leur ont faits. On raconte d’un roi Philippe mon aïeul (Philippe Auguste), qu’une fois, un de ses conseillers lui dit que les gens de la Sainte-Eglise lui faisaient beaucoup de torts en lui enlevant et en lui diminuant ses droits de justice, et que c’était grande merveille de voir comme il le supportait. Le bon roi répondit qu’il pensait bien ainsi, mais que, considérant les bontés et les courtoisies que Dieu lui avait faites, il préférait laisser aller de son droit que d’avoir dispute avec les gens de la Sainte-Eglise. A ton père et ta mère, porte honneur et révérence et garde leurs commandements. Les bénéfices de la Sainte-Eglise, donne-les à de bonnes personnes et de vie nette. Fais ainsi par le conseil de prudhommes et d’honnêtes gens. Garde-toi d’entreprendre, sans grande délibération, la guerre contre des princes chrétiens et, s’il te faut la faire, préserve la Sainte-Eglise et ceux qui n’ont en rien mal agi. Si des guerres et des contestations s’élèvent entre tes sujets, apaise-les au plus tôt que tu pourras. Mets diligence à avoir de bons prévôts et de bons baillis et prends souvent des informations sur eux et ceux de ton hôtel, pour savoir comment ils se comportent et s’il y a en eux quelque vice de trop grande convoitise, de fausseté, ou de tricherie. Travaille à ôter tous les vilains péchés de la terre, spécialement mets tout ton pouvoir à faire disparaître les blasphèmes et l’hérésie. Veille à ce que les dépenses de ton hôtel soient raisonnables.

Enfin, très doux fils, fais chanter des messes pour mon âme et dire des oraisons par tout le royaume. Accorde-moi une part spéciale et plénière dans tout le bien que tu feras. Beau cher fils, je te donne toutes les bénédictions qu’un bon père peut donner à son fils. Que la Trinité bénite et tous les saints te gardent et défendent de tous les maux. Que Dieu te donne la grâce de faire sa volonté toujours, de sorte qu’il soit honoré par toi et que nous puissions, après cette mortelle vie, être ensemble avec lui pour le louer sans fin. Amen

 

 

 

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Nous sommes nés surtout pour servir la patrie (Henri IV)

23 Novembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

21 mars 1589

"Mons. de Beaufort, Nous ne sommes pas seulement nés pour nous, mais pour servir surtout la patrie. Et tant plus nous nous apercevons que les nouveautés s'y engendrent, tant plus devons-nous veiller à sa conservation." (...)

Lettre de Henri IV à Monsieur de Beaufort.
Oeuvres de Henri IV, Lettres et harangues
Plon, Paris, 1941

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Une goélette sous les fleurs (St-John Perse)

22 Novembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Lettres

"Pendant l'enfance du poète, aux Antilles, une goëlette fut déposée par un cyclone au milieu de son île natale. Elle s'y trouva bientôt transformée en corbeille de fleurs. C'est ce bâtiment recouvert par la végétation tropicale qui est décrit dans Pour fêter une Enfance, II:

Et aussitôt mes yeux tâchaient à peindre
un monde balancé entre des eaux brillantes,
connaissaient le mât lisse des fûts, la hune sous les feuilles, et les guis et les vergues, les haubans de liane,
où trop longues, les fleurs
s'achevaient en des cris de perruches.

Roger Caillois, Poétique de St-John Perse, Gallimard, 1972.

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L'âge d'or de la France: 1214

22 Novembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France



"En 1214, eurent lieu deux événements dont les conséquences devaient être immenses pour notre nation: la victoire de Bouvines qui affirmait aux yeux de l'Occident la puissance de la dynastie capétienne, et la naissance de saint Louis, ce grand roi qui devait donner au génie français un lustre incomparable. La France au temps de saint Louis connut son âge d'or. Un règne de quarante-quatre ans qui apparaît dans notre Histoire comme une ère d'apaisement et de sérénité grâce à un souverain foncièrement attaché à ses devoirs de roi, austère dans ses moeurs, épris de justice et jouissant d'une telle réputation d'équité que, dans leurs différends, les princes et les grands seigneurs sollicitaient son arbitrage, aussi bien ceux du royaume que ceux d'Angleterre et ceux d'Antioche: sous sa tutelle attentive une France heureuse, chevaleresque, enthousiaste, profonfément chrétienne, quel terrain propice à l'éclosion de monuments d'art religieux, qui, demeurés nombreux sur notre sol, font encore l'admiration du monde!

Saint Louis à la Sainte Chapelle, catalogue de l'exposition organisée par les Archives de France, mai-août 1960.


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Automne

21 Novembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles


La forêt de Rambouillet en automne. Ph. P.-O. Combelles, 2009.


"Malgré mon âge et mes ancêtres répétés, je ne sais pas encore, parmi le vaste monde, le rang des êtres et la raison de l'homme. Il y aurait un livre classique et naturel, où ceci dirait la raison de cela, où la terre déploierait ses provinces comme autant de versets à parcourir et marquerait du sceau rougeâtre de son bel automne les strophes maîtresses qu'il n'est pas possible d'ignorer."
Victor Segalen, Briques et tuiles. Editions Fata Morgana.

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