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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

france

Piété française de Henri IV (Hardouin de Péréfixe)

12 Août 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"Ce don Pèdre [Don Pèdre de Tolède, ambassadeur d'Espagne], selon l'humeur de la vraie noblesse espagnole, tenait une morgue fière et grave, et était haut et magnifique en paroles quand il s'agissait de l'honneur et de la gloire de sa nation, et de la puissance de son roi; mais hors de là, fort civil et courtois, soumis et respectueux où il le fallait être, galant, adroit et spirituel."

(...)

"Une autre fois le roi lui montrant ses bâtimens de Fontainebleau, et lui demandant: "Que vous en semble?" il lui répondit qu'il lui semblait qu'il avait logé Dieu bien à l'étroit. Il n'y avait encore pour lors que les deux chapelles qui sont dans la cour ovale, et qui sont véritablement assez petits. Le roi ne put pas souffrir qu'il accusât sa piété, et lui répondit un peu vertement: "Vous, messieurs les Espagnols, ne savez donner à Dieu que des temples matériels; nous autres Français, ne le logeons pas seulement dans des pierres, nous le logeons dans nos coeurs; mais quand il serait logé dans les vôtres, j'ai peur qu'il ne serait que dans des pierres".

Hardouin de Péréfixe, Histoire de Henri IV.

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Jeanne enseigne à espérer même quand on ne voit plus d'espérance (Pierre Gaxotte)

10 Août 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"Le procès inquisitorial de Jeanne d'Arc fut conduit par l'évêque de Beauvais, Cauchon, dans le diocèse de qui elle avait été faite prisonnière. Bedford tenait à respecter les formes. Ancien professeur, Cauchon était une des lumières de l'Université de Paris: il eut soin de la consulter sur l'authenticité des apparitions et de l'associer au jugement. Un des Sorbonnistes, Thomas de Courcelles, réclama la torture pour l'accusée. La lutte des partis continuait: la haine des docteurs, des chanoines et des prédicateurs contre Jeanne, est la même qui avait associé jadis les intellectuels et la Caboche. L'odieux de l'instruction et de la sentence doit être partagé également entre Bedford et les juges, entre l'ennemi et les complices de l'ennemi. Condamnée au feu comme hérétique, relapse, apostate et idolâtre, Jeanne fut brûlée vive le 30 mai 1431, sur la place du Vieux-Marché, à Rouen. Mais, contrairement à ce qu'avaient espéré les bourreaux, le supplice n'annulait pas sa mission divine, il la consacrait. Avant de monter au ciel, elle avait eu l'apothéose des martyres, mortes en confessant leur foi. Les âmes pures ne pouvaient plus douter de sa sainteté; Jeanne enseigne à espérer même quand on ne voit plus d'espérance. La France seule pouvait donner au monde la plus charmante des merveilles: la délivrance de tout un peuple par une bergère."

Pierre Gaxotte: Histoire des Français (Flammarion, 1957), pp. 244-245.

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De la coiffe au voile islamique et au pantalon soudanais: la République contre les distinctions (d'abord françaises, puis étrangères)

7 Août 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France




" Les costumes que nous admirons à l’occasion des fêtes traditionnelles datent de la fin du XIXe siècle. Nostalgie d’un régionalisme passé, mis à mal en 1881 et 1882 par les lois Jules Ferry qui dans un souci d’unification nationale traquaient dans les écoles toutes les distinctions locales, du costume au patois. (…)

Sous l’Ancien Régime, le costume était strictement régi par les lois " somptuaires " selon lesquelles l’habit devait être à la mesure de celui qui le portait : chacun a son rang dans la société et l’habit devait montrer clairement la fonction de celui qui le portait. Chaque corporation ou métier avait ses signes de distinction. (…)

L’abolition de ces lois " somptuaires " à la Révolution permit au peuple d’utiliser des ornements, en particulier des rubans et des broderies … " (…)

 

Extrait de l’intéressant et intelligent article " Modes d’Hier " de Véronique Corbel paru dans Ile d’Oléron Magazine, édition 2002. Il existe un Musée de la Coiffe et du Costume à Grand-Village, dans l’île.

C'est dans le même esprit révolutionnaire bafouant la morale, loi divine, la loi naturelle, la souveraineté des Etats et les coutumes ancestrales que les gouvernements de la  France et l'UE s'insurgent contre le châtiment d'une femme (une journaliste, comme par hasard) menacée, au Soudan, de flagellation pour porter le pantalon, ce qui est interdit par la loi de ce pays.
Mais justement, ne s'agit-il pas de mettre un code  juridique régional (UE) puis mondial au-dessus des lois nationales?

Extrait du Figaro  du vendredi 7 août 2009:

"Sarkozy "aidera" la Soudanaise passible de 40 coups de fouet

Diplomatie. Dans une lettre à la secrétaire nationalke du PC, Marie-George Buffet, qui avait attiré son attention sur le sujet, le président de la République "assure que la France poursuivra ses efforts aux côtés de" Loubna Ahmed al-Hussein, une journaliste soudanaise passible de 40 coups de fouet  dans son pays pour avoir porté le pantalon; "Nous continuerons de travailler avec elle pour l'aider dans son combat qui est celui de toutes les femmes et qui l''honore" ajoute-t-il. Nicolas Sarkozy précise qu'il a "tenu à ce que la France soit aux côtés" de la journaliste "dès lees débuts de cette affaire" en demandant le 13 juillet au ministère des Affaires Etrangères "de dénoncer publiquement la condamnation à la flagellation de Loubna et de neuf autres jeunes Soudanaises et d'enjoindre (aux) autorités de ce pays d'interrompre sine die les poursuites engagées." Il avait aussi demandé à l'ambassadeur de France au Soudan de "convier" Loubna Ahmed al-Hussein à la résidence française. Selon le souhait de la jeune femme, les représentants de l'UE et de la France étaient sur les bancs du tribunal en signe de soutien. Le procès de la journaliste a été reporté au 7 septembre." (AFP)



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La langue française (Joseph de Maistre)

4 Août 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"Pour exercer l'espèce de suprématie qui lui appartient, la France a reçu une langue dominatrice, dont le caractère sacré est toujours un mystère, malgré tout ce qu'on a dit à ce sujet. Avant même que cette langue ne fût illustrée par des chefs-d'oeuvre dans tous les genres, l'Europe en pressentait la supériorité: on l'aimait, et c'était un honneur de la parler. Aujourd'hui son règne, devenu si funeste, n'est que trop incontestable. On a dit mille fois que la langue française est dure et rebelle, et l'on dit vrai; mais si l'on croit ainsi en faire la critique on se trompe fort: semblable à l'acier, le plus intraitable des métaux, mais celui de tous qui reçoit le plus beau poli lorsque l'art est parvenu à le dompter, la langue française, traitée et dominée par les véritables artistes, reçoit entre leurs mains les formes les plus durables et les plus brillantes. Ce qu'on appelle précisément l'art de la parole est éminemment le talent des Français, et c'est par l'art de la parole qu'on règne sur les hommes."

Comte Joseph de Maistre

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Les journalistes et la bourgeoisie française (Charles de Gaulle)

3 Août 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

Salon doré, 16 janvier 1963

"Le Général me répète, avec encore plus d'énergie, ce qu'il m'a dit déjà plusieurs fois au sujet des journalistes: "Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l'étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole. Impossible d'imaginer une pareille bassesse - et en même temps une pareille inconscience de la bassesse.
Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d'avoir perdu tout sentiment de la fierté nationale. Pour pouvoir continuer à dîner en ville, la bourgeoisie accepterait n'importe quel abaissement de la nation. Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. Quel émerveillement! Pétain était un grand homme. Pas besoin  d'austérité ni d'effort! Pétain avait trouvé l'arrangement. Tout allait se combiner à merveille avec les Allemands. les bonnes affaires allaient reprendre.
Bien entendu, cela représente 5% de la nation, mais 5% qui, jusqu'à moi, ont dominé. La Révolution française n'a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu'est la bourgeoisie. Cette classe qui s'est de plus en plus abâtardie, jusqu'à devenir traîtresse à son propre pays. Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes sains. Le populo sent où est l'intérêt du pays. Il ne s'y trompe pas souvent. En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d'argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s'entendent pour se partager le pouvoir. Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi. Cela m'ennuierait même qu'ils ne le soient pas. J'en serais navré, vous  m'entendez! Le jour où Le Figaro et l'Immonde me soutiendraient, je considérerais que c'est une catastrophe nationale!"

Alain Peyrefitte: C'était de Gaulle. Editions de Fallois, Fayard, Paris, 1994).

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Illustration française

8 Juillet 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

Il fut un temps où les Français s'illustraient par leur bravoure sur les champs de bataille


Le prince de Condé à la bataille de Rocroy



Aujourd'hui, c'est la casserole à la main, dans l'hôtellerie!

Le Figaro magazine, N° spécial FRANCE-AMERIQUE, 6 juin 2009
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Jean Raspail: la Patrie trahie par la République

7 Juillet 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

" J'ai tourné autour de ce thème comme un maître-chien mis en présence d'un colis piégé. Difficile de l'aborder de front sans qu'il vous explose à la figure. Il y a péril de mort civile. C'est pourtant l'interrogation capitale. J'ai hésité. D'autant plus qu'en 1973, en publiant Le Camp des saints, j'ai déjà à peu près tout dit là-dessus. Je n'ai pas grand-chose à ajouter, sinon que je crois que les carottes sont cuites.

Car je suis persuadé que notre destin de Français est scellé, parce qu'" ils sont chez eux chez moi " (Mitterrand), au sein d'une " Europe dont les racines sont autant musulmanes que chrétiennes " (Chirac), parce que la situation est irréversible jusqu'au basculement définitif des années 2050 qui verra les " Français de souche " se compter seulement la moitié la plus âgée de la population du pays, le reste étant composé d'Africains, Maghrébins ou Noirs et d'Asiatiques de toutes provenances issus du réservoir inépuisable du tiers monde, avec forte dominante de l'islam, djihadistes et fondamentalistes compris, cette danse-là ne faisant que commencer.

La France n'est pas seule concernée. Toute l'Europe marche à la mort. Les avertissements ne manquent pas rapport de l'ONU (qui s'en réjouit), travaux incontournables de Jean-Claude Chesnais et Jacques Dupâquier, notamment , mais ils sont systématiquement occultés et l'Ined pousse à la désinformation. Le silence quasi sépulcral des médias, des gouvernements et des institutions communautaires sur le krach démographique de l'Europe des Quinze est l'un des phénomènes les plus sidérants de notre époque. Quand il y a une naissance dans ma famille ou chez mes amis, je ne puis regarder ce bébé de chez nous sans songer à ce qui se prépare pour lui dans l'incurie des " gouvernances " et qu'il lui faudra affronter dans son âge d'homme...

Sans compter que les " Français de souche ", matraqués par le tam-tam lancinant des droits de l'homme, de " l'accueil à l'autre ", du " partage " cher à nos évêques, etc., encadrés par tout un arsenal répressif de lois dites " antiracistes ", conditionnés dès la petite enfance au " métissage " culturel et comportemental, aux impératifs de la " France plurielle " et à toutes les dérives de l'antique charité chrétienne, n'auront plus d'autre ressource que de baisser les frais et de se fondre sans moufter dans le nouveau moule " citoyen " du Français de 2050. Ne désespérons tout de même pas. Assurément, il subsistera ce qu'on appelle en ethnologie des isolats, de puissantes minorités, peut-être une quinzaine de millions de Français et pas nécessairement tous de race blanche qui parleront encore notre langue dans son intégrité à peu près sauvée et s'obstineront à rester imprégnés de notre culture et de notre histoire telles qu'elles nous ont été transmises de génération en génération. Cela ne leur sera pas facile.

Face aux différentes " communautés " qu'on voit se former dès aujourd'hui sur les ruines de l'intégration (ou plutôt sur son inversion progressive : c'est nous qu'on intègre à " l'autre ", à présent, et plus le contraire) et qui en 2050 seront définitivement et sans doute institutionnellement installées, il s'agira en quelque sorte je cherche un terme approprié d'une communauté de la pérennité française. Celle-ci s'appuiera sur ses familles, sa natalité, son endogamie de survie, ses écoles, ses réseaux parallèles de solidarité, peut-être même ses zones géographiques, ses portions de territoire, ses quartiers, voire ses places de sûreté et, pourquoi pas, sa foi chrétienne, et catholique avec un peu de chance si ce ciment-là tient encore.

Cela ne plaira pas. Le clash surviendra un moment ou l'autre. Quelque chose comme l'élimination des koulaks par des moyens légaux appropriés. Et ensuite ?

Ensuite la France ne sera plus peuplée, toutes origines confondues, que par des bernard-l'ermite qui vivront dans des coquilles abandonnées par les représentants d'une espèce à jamais disparue qui s'appelait l'espèce française et n'annonçait en rien, par on ne sait quelle métamorphose génétique, celle qui dans la seconde moitié de ce siècle se sera affublée de ce nom. Ce processus est déjà amorcé.

Il existe une seconde hypothèse que je ne saurais formuler autrement qu'en privé et qui nécessiterait auparavant que je consultasse mon avocat, c'est que les derniers isolats résistent jusqu'à s'engager dans une sorte de reconquista sans doute différente de l'espagnole mais s'inspirant des mêmes motifs. Il y aurait un roman périlleux à écrire là-dessus. Ce n'est pas moi qui m'en chargerai, j'ai déjà donné. Son auteur n'est probablement pas encore né, mais ce livre verra le jour à point nommé, j'en suis sûr...

Ce que je ne parviens pas à comprendre et qui me plonge dans un abîme de perplexité navrée, c'est pourquoi et comment tant de Français avertis et tant d'hommes politiques français concourent sciemment, méthodiquement, je n'ose dire cyniquement, à l'immolation d'une certaine France (évitons le qualificatif d'éternelle qui révulse les belles consciences) sur l'autel de l'humanisme utopique exacerbé. Je me pose la même question à propos de toutes ces associations omniprésentes de droits à ceci, de droits à cela, et toutes ces ligues, ces sociétés de pensée, ces officines subventionnées, ces réseaux de manipulateurs infiltrés dans tous les rouages de l'Etat (éducation, magistrature, partis politiques, syndicats, etc.), ces pétitionnaires innombrables, ces médias correctement consensuels et tous ces " intelligents " qui jour après jour et impunément inoculent leur substance anesthésiante dans l'organisme encore sain de la nation française.

Même si je peux, à la limite, les créditer d'une part de sincérité, il m'arrive d'avoir de la peine à admettre que ce sont mes compatriotes. Je sens poindre le mot renégat, mais il y a une autre explication : ils confondent la France avec la République. Les " valeurs républicaines " se déclinent à l'infini, on le sait jusqu'à la satiété, mais sans jamais de référence à la France. Or la France est d'abord une patrie charnelle. En revanche, la République, qui n'est qu'une forme de gouvernement, est synonyme pour eux d'idéologie, idéologie avec un grand " I ", l'idéologie majeure. Il me semble, en quelque sorte, qu'ils trahissent la première pour la seconde.

Parmi le flot de références que j'accumule en épais dossiers à l'appui de ce bilan, en voici une qui sous des dehors bon enfant éclaire bien l'étendue des dégâts. Elle est extraite d'un discours de Laurent Fabius au congrès socialiste de Dijon, le 17 mai 2003 : " Quand la Marianne de nos mairies prendra le beau visage d'une jeune Française issue de l'immigration, ce jour-là la France aura franchi un pas en faisant vivre pleinement les valeurs de la République... "

Puisque nous en sommes aux citations, en voici deux, pour conclure : " Aucun nombre de bombes atomiques ne pourra endiguer le raz de marée constitué par les millions d'êtres humains qui partiront un jour de la partie méridionale et pauvre du monde, pour faire irruption dans les espaces relativement ouverts du riche hémisphère septentrional, en quête de survie. " (Président Boumediene, mars 1974.)

Et celle-là, tirée du XXe chant de l'Apocalypse : " Le temps des mille ans s'achève. Voilà que sortent les nations qui sont aux quatre coins de la terre et qui égalent en nombre le sable de la mer. Elles partiront en expédition sur la surface de la terre, elles investiront le camp des saints et la ville bien-aimée. "


Jean RASPAIL dans Le Figaro n° 18619 du jeudi 17 juin 2004 : " La Patrie trahie par la République".


Jean Raspail est un écrivain estimable, mais c'est un écrivain, un romancier professionnel dont le métier est d'écrire et de vendre des livres.
Et ce ne sont pas les écrivains qui font l'histoire, mais qui l'écrivent. A chacun son rôle.
La France sera donc sauvée (si elle doit être sauvée), non pas par des écrivains, mais par des hommes de guerre avec, à leur tête, celui ou celle que Dieu choisira. Jeanne d'Arc était une femme, une jeune fille même, une simple bergère.
Rivarol disait que la noblesse n'aurait pas du combattre la Révolution avec des libelles, mais l'épée à la main.
A propos de cet article, Il faut lire les remarques si justes et si sensées que lui font Michael Hoffmann et ses commentateurs:

http://revisionistreview.blogspot.com/2009/07/from-2004-hoffman-vs-raspail-on.html

Jean Raspail: la Patrie trahie par la République
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Nobilissima Gallorum gens

4 Juillet 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"Il n'y a qu'un moyen de salut pour les nations engagées dans les voies de la décadence, c'est leur retour à leurs institutions premières."

Pape Léon XIII, Encyclique Nobilissima Gallorum gens, 8 février 1884.

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Monarchie française (Charles de Gaulle)

28 Juin 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"Le regret de ma vie, c'est de ne pas avoir fait de monarchie, qu'il n'y ait pas eu un membre de la Maison de France pour cela..."


Charles de Gaulle à Emmanuel d'Harcourt, Ambassadeur de France en Irlande, 1969.

In: Charles de Gaulle, par Eric Roussel, 2002, p. 913.




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La France ne doit pas être un satellite des Américains (Charles de Gaulle)

28 Juin 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"Aucun Français digne de ce nom ne peut accepter d'être un satellite des Américains. Or, c'est être un satellite des Américains que de ne pas pouvoir disposer des armes nécessaires pour notre défense et de devoir s'en remettre entièrement à l'Amérique. Les Américains sont aussi opposés à une force de frappe européenne qu'à une force de frappe française. Ce qu'ils veulent, c'est garder le monopole! Ils sont farouchement hostiles à ce que d'autres disposent d'un système d'armes atomiques, quelle que soit la nature du commandement sous lequel serait placé une arme qui leur échapperait. Ce qu'ils veulent, c'est que l'arme soit placée sous leur commandement exclusif. Et c'est justement cela que nous ne pouvons pas leur accorder. Car le leur accorder, ce serait dire que nous acceptons la vassalisation de la France..."

Alain Peyrefitte, C'était de Gaulle (24 avril 1963, Préfecture de Châlons).

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