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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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Comte de Chambord: "Ce sont les princes d'Orléans qui sont mes héritiers légitimes"

6 Mai 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

 



" Monseigneur était la distinction en personne. Il était impossible de l’approcher sans se sentir enthousiasmé, il avait un entrain, une verve inépuisable et ses grands yeux bleus respiraient la bonté et l’intelligence. Il adorait la chasse et se plaisait à m’entendre raconter quelques-unes des miennes dans les longues promenades que nous faisions quelquefois en tête à tête. "

[…]

" J’ai eu l’honneur de revoir Mgr le comte de Chambord deux fois encore : en 1862, ma fille Marguerite (votre grand-mère) épousait le comte René de Beaumont. Peu après ce mariage, j’ai voulu présenter mes enfants à Monseigneur. C’était un devoir de convenance et surtout de cœur, Monseigneur ayant toujours été pour moi d’une bonté parfaite. Ce fut au château de Warteg sur les bords du lac de Constance, chez Mme la duchesse de Parme que nous fûmes reçus. Un soir, après dîner, Mme la Duchesse et ma fille étaient assises dans l’embrasure d’une fenêtre qui donne sur le lac. Monseigneur et moi causions debout presque adossés aux fauteuils de ces dames (voyez comme je me souviens de toutes les particularités). Tout à coup, mon oreille fut frappée par le nom des princes d’Orléans que l’on prononçait. Je prêtais l’oreille et voici en propres termes ce que j’ai entendu : Ma fille disait à la duchesse de Parme : " Mais, Madame, si le comte de Chambord venait à mourir sans enfant ce sont vos fils qui hériteraient de la couronne de France ? – Pas du tout mon enfant, mes fils n’ont absolument aucun droit, ce sont les princes d’Orléans qui sont les héritiers légitimes de mon frère. " Ma fille insistait : " Vous êtes légitimiste n’est-ce pas ma chère petite, il faut accepter les conséquences du principe. " En entendant ces paroles qui n’avaient pas non plus échappé à Monseigneur, je le regarde sans me permettre bien entendu de lui adresser une question. Mais il comprit vite qu’il y avait une interrogation dans mon regard et, aussitôt, il me dit : " Ma sœur a parfaitement raison, ce sont les princes d’Orléans qui sont mes héritiers légitimes. "

Voici textuellement ce que j’ai entendu, cette conversation était assez importante pour qu’elle soit restée profondément gravée dans ma mémoire. Je n’y ajoute, ni n’en retranche un seul mot. "

 

Vicomte Emile de la Besge*, Souvenir et récits de chasse. Olivier Perrin, 1971.

 


* (La Fouchardière 2 août 1812- Persac, 2 juin 1905)


Evidemment, quand on est Français, catholique et légitimiste, on ne devient pas orléaniste... Non licet. La raison ni l'honneur ne le permettent. Peut-être la duchesse de Parme et le  comte de Chambord auraient-ils dû employer le terme "légal" au lieu de "légitime". En tous les cas, ces mots, lourds de sens et de conséquences, ne signifiaient-ils pas l'abandon de la France par la dynastie des Capétiens, et son extinction politique; les Orléans par trahison et le comte de Chambord par abdication ?

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La France affranchit: Lettres du roi Louis le Hutin (1305)

27 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

Lettres publiées le 3 juillet 1305 par le roi Louis le Hutin:

 

 

" Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, etc. Comme selon le droit de nature chacun doit naistre franc ; et par aucune usages ou coustumes, qui de grande ancienneté ont été introduites et gardées jusques cy en nostre royaume, et par aventure pour le meffet de leurs prédécesseurs, moult de personnes de nostre commun peuple, soient encheües en lien de servitudes et de diverses conditions, qui moult nous desplait. Nous considérants que nostre royaume est dit, et nommé le royaume des Francs, et voulants que la chose en vérité soit accordant au nom, et que la condition des gents amende de nous en la venüe de nostre nouvel gouvernement. Par délibération de nostre grand conseil, avons ordené et ordenons, que gereraument, par tout nostre royaume, de tant comme il peut appartenir à nous et à nos successeurs, telles servitudes soient ramenées à franchises ; et à tous ceux qui de ourine, ou ancienneté, ou de nouvel par mariage ou par residence de lieus de serve condition, sont encheües ou pourraient eschoir en liens de servitudes, franchise soit donnée à bonnes et convenables conditions. "

 

Cité par M. le vicomte de Chateaubriand : Analyse raisonnée de l’histoire de France, Ledentu, Paris, 1834.

 

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Louis XVII

9 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

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Nous avons tous à rendre un culte au roi Louis XVII, un culte de réparation et de reconnaissance. La vraie survivance de cet enfant mort en pardonnant à ses bourreaux, comme Jésus sur la Croix, exhalant son âme dans un élan d'amour à la voix de sa mère, est dans le salut de la France, qui se lèvera bientôt par l'intercession de « la plus pure victime sacrée de l'ignominie révolutionnaire, victime d'expiation au Sacré-Cœur pour les Rois ses ancêtres, rebelles aux appels du Ciel, annonciatrice de pardon et de résurrection pour cette maison de France, prédestinée entre toutes les dynasties de la terre pour rendre au Christ son héritage et l'étendre enfin aux limites de l'univers » 
Abbé Georges de Nantes

 

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Le sol de France affranchit celui qui le touche

9 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

Le décret de 1848 sur l'abolition de l'esclavage se contentera d'étendre "au colonies et possessions de la République" le principe que "le sol de France affranchit celui qui le touche", principe énoncé en 1135 par le roi Louis VI le Gros, confirmé par Louis X le Hutin dans un édit de  1315, et rappelé au XVIe siècle par un arrêt célèbre du Parlement de Bordeaux, aux termes duquel "France est terre et mère de liberté, et ne connaît aucuns esclaves": tout esclave qui touchait le sol français était ipso facto libéré.

Extrait de : Signac et Lettres/Une exposition/Benjamin Franklin à Paris, par Marcel Signac, RIVAROL N°2848 du 7 mars 2008

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La révolution a été le châtiment des fautes et des péchés de l'Ancien Régime

8 Février 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"Je ne viens pas défendre l'Ancien Régime, le roi et la noblesse: Je viens plutôt les accuser... Averti par le temps, nous pouvons dire que la Société est frappée et s'en va à cause des erreurs et des vices qu'ils ont laissé pénétrer dans son sein... Si la royauté fut toujours restée royale, la Révolution ne l'eût pas renversée... Le peuple ici n'a jamais tort. Ses crimes sont nos châtiments. les peuples ne sont que les derniers coupables, puisque les rois ont été faits pour les défendre et les conduire."

Blanc de Saint-Bonnet

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Le siècle de la chevalerie

8 Février 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"Le siècle de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé, et la gloire de l'Europe est éteinte à jamais. Jamais, non, jamais nous ne reverrons cette généreuse loyauté envers le rang et envers le sexe, cette soumisssion fière, cette obéissance, cette subordination du coeur, qui, dans la servitude même, conservaient l'esprit d'une liberté exaltée! L'ornement naturel de la vie, la défense peu coûteuse des nations, cette pépinière de tous les sentiments courageux et des entreprises héroïques..., tout est perdu. Elle est perdue cette sensibilité des principes, cette chasteté de l'honneur pour laquelle une tache était une blessure, qui inspirait le courage en adoucissant la férocité, qui ennoblissait tout ce qu'elle touchait et qui, dans le vice lui-même, perdait de son danger en lui faisant perdre sa grossièreté."

Edmund Burke, Révolution de France.

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Les Lois Fondamentales du Royaume de France

7 Février 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

 
Dans le numéro d’avril-mai-juin 2007 de La Gazette Royale (Château de Bonnezeaux 49380 Thouarcé) a paru un article très important, signé de Bernard  La Tour: "De la Légitimité, de l'Orléanisme".
Formulant les principes de base de la nation et de l’Etat français, nous en donnons ici de larges extraits.
Ces principes sont, par essence, indépendants des contingences politiques et matérielles.
Les traités de Rome, Maastricht, Nice, Lisbonne et la ratification de ce dernier par l’Assemblée française afin d’adopter la Constitution européenne rejetée par les Français lors du référendum du 29 mai 2005, pour donner les exemples les plus récents, sont donc sans valeur.

P.-O.C.

(…)
 
" Les Lois Fondamentales du Royaume de France se divisent en principes. Leur nombre varie selon l’énumération qu’en font les auteurs qui se sont penchés sur le sujet. Nous pensons respecter la totalité de ces principes et leur spécificité en en retenant, pour notre part, quatre :
  1.  

  • Principe de Droit d’aînesse et de Primogéniture par les mâles.
  •  

  • Principe d’Indisponibilité et d’Inaliénabilité des droits de la Couronne.
  •  

  • Principe de Souveraineté statutaire de droit divin et de Dignité-Majesté de la Couronne.
  •  

  • Principe de Catholicité de la Couronne de France.

(…)
 
Le Principe d’Indisponibilité et d’Inaliénabilité des droits de la Couronne.

De même que l’éventualité de la descendance d’un roi sans un enfant mâle n’avait pas été envisagée avant la succession de Philipe IV le Bel, jamais n’avait été envisagée une situation comme celle résultant du Traité de Troyes (20-21 mai 1420).
Charles VI, pris de démence, accepte ce que son épouse Isabeau de Bavière a manigancé : le mariage (qui aura effectivement lieu) de leur fille Catherine avec le roi d’Angleterre Henri V, l’adoption par le Roi de France de son gendre, le roi d’Angleterre comme " vrai fils " et successeur immédiat. Cela, bien entendu, au détriment de son véritable fils, le dauphin Charles (futur Charles VII). Ce qui avait pu être évité en 1328 allait se réaliser : un roi d’Angleterre occupant le trône de France !
C’est alors qu’apparaît le juriste Jean de Terremerveille, originaire de Nîmes. Il défend la cause royale par un ouvrage imprimé sous le titre Joannes de Terra rubea contra rebelles suorum regnum. Il démontre, en partant du principe intangible de succession par les mâles qu’une succession royale ne relève pas du droit des particuliers, mais du droit public. Elle ne dépend pas d’une convenance personnelle du titulaire du trône, de son vivant, ni d’une disposition testamentaire. Le titulaire du trône ne peut déshériter son successeur mâle. Il s’agit d’un statut propre, spécifique, qui existe par lui-même et contre lequel personne ne peut rien, pas même l’héritier qui n’a aucun pouvoir ni pour refuser la couronne, ni pour démissionner ultérieurement de ses fonctions royales. Le Roi n’est pas propriétaire, la succession n’est pas patrimoniale.
C’est au nom du principe d’Indisponibilité et d’Inaliénabilité que la renonciation de Philippe d’Anjou (Philippe V d’Espagne) à la couronne de France, faite le 17 juin 1712 à Madrid, en présence des Ambassadeurs d’Angleterre et de Hollande, est sans valeur. Il ne pouvait se dépouiller d’un droit-devoir inhérent à sa naissance et son grand-père, Louis XIV, n’avait aucun pouvoir pour l’en défaire.
C’est au nom de ce même principe que l’abdication de Charles X, en 1830, était sans valeur et qu’alors l’accession au trône de Louis-Philippe d’Orléans (qui ne devait assumer que la Régence) était une violation des Lois Fondamentales du Royaume.

Le Principe de Souveraineté statutaire de droit divin et la Dignité-Majesté de la Couronne.

Pour le grand juriste Jean Bodin, dans son œuvre magistrale de 1576, Les Six Livres de la République, il y a Etat s’il existe un gouvernement (un ordre juridique) lié à une autorité exprimée par la Souveraineté, d’où il découle que la Souveraineté, en laquelle est la puissance, est aussi la définition même et la substance de l’Etat. La Souveraineté est perpétuelle puisqu’elle est indépendante du type de gouvernement en place. Elle est absolue, mais le prince est soumis aux lois de la Nature et aux Lois Divines. Le Roi gouverne à l’image de Dieu. Il est l’image de Dieu sur terre. Le Roi peut donc faire ce qu’il veut " pourveu qu’il ne fasse rien contre la Loy de Dieu. Car si la justice est la fin de la Loy, la Loy œuvre du Prince, le Prince est image de Dieu, il faut par mesme suite de raison que la Loy du Prince soit faite au modelle de la Loy de Dieu ". Ses lois sont donc justes. "   (…) 
 
 
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Paul Aram Bazirguïan et Général Georges Zarapoff : deux membres distingués de ma famille d'origine étrangère au service de la France

2 Janvier 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Génaral Georges Zarapoff, #France, #Résistance, #Paul Aram Bazirguïan, #Arménie, #Caucase, #Guerre, #Histoire, #Perse

"Je n'ai pas honte d'honorer le sang des miens."

(Antigone à Créon)
Sophocle: Antigone

Général Georges Zarapoff (capture d'écran de la vidéo de la Mairie de Paris sur les militaires de Libération-Nord)

Général Georges Zarapoff (capture d'écran de la vidéo de la Mairie de Paris sur les militaires de Libération-Nord)

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Général d'aviation Constantin Etienne Georges Zarapoff
Né le 1er janvier 1878 (Paris 17e), décédé le 7 mars 1945 à Buchenwald (Allemagne).


Né d'une très ancienne famille princière arménienne, mari de mon arrière grand-tante Marie-Paule née Merle (sa mère était la soeur de mon arrière grand-mère Lefebvre).
Chef de l'armée secrète "Libération"
Mort au camp de concentration  Buchenwald (Allemagne) en mars 1945

Plaque commémorative apposée sur sa maison, au 74 rue Raynouard, Paris XVIe.

https://www.aerosteles.net/stelefr-paris-zarapoff

Vidéo: les militaires de Libération-Nord: http://www.dailymotion.com/video/xtvsd1_les-militaires_webcam

Page qui lui est consacrée (avec un portrait) sur le site du Musée de la Résistance: http://www.museedelaresistanceenligne.org/media.php?media=2387

Voir aussi: http://museedelaresistanceenligne.org/media2387-Colonel-Georges-Zarapoff


Libération-Nord: http://www.liberation-nord.org/resistance/liberation-nord_et_armee_secrete.php
 

Paul Aram Bazirguïan et Général Georges Zarapoff : deux membres distingués de ma famille d'origine étrangère au service de la France

Source: https://ta-patrie.monsite-orange.fr/file/c3cbefd8aa250273ba72d621edb171fa.pdf

Notice sur le général Georges Zarapoff:

Georges Zarapoff est issu d'une très ancienne famille de princes arméniens, installée en France au XIXe siècle.

Il est né à Paris le 1er janvier 1878.

Il devient officier d'artillerie et participe à la Grande Guerre dans l'aviation. Bien qu'à la retraite, il reprit du service en 1939.Ses pseudos furent "Aymon", "Allard", et, en 1940, "Arnault".

Il prend la direction de l'organisation militaire. C'est avec Christian Pineau qu'il élabore le premier plan d'organisation des groupes paramilitaires de Libération-Nord. En mars-avril 1943, Zarapoff entre en rapport avec les missions envoyées en France par de Gaulle pour mettre au point la coordination des mouvements de Résistance, tant au point de vue civil que militaire.

Dans le cadre de la mesure "Arquebuse-Brumaire", il est présenté le 12 mars 1943 par Jean Gosset, l'adjoint de Cavaillès, sous le pseudo d'"Aymon" à Passy et Brossolette. Il est alors invité à participer de manière active à l'organisation de l'Armée Secrète, à l'instar des autres chefs militaires de zone Nord.

D'après François Marcot, La Résistance et les Français : Lutte armée et maquis, colloque international de Besançon, 15-17 juin 1995.

Source: https://museedelaresistanceenligne.org/media2387-Colonel-Georges-Zarapoff

Remerciements à Madame Christine Moitié pour m'avoir communiqué ces informations.

Pierre-Olivier Combelles en compagnie de sa grand-tante Marie-Paule Zarapoff sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Versailles, au début des années 1980, lors d'un rassemblement de la famille Lefebvre.

Pierre-Olivier Combelles en compagnie de sa grand-tante Marie-Paule Zarapoff sur le parvis de l'Hôtel de Ville de Versailles, au début des années 1980, lors d'un rassemblement de la famille Lefebvre.

Paul Aram Bazirguïan
31 décembre 1887 (Nancy) - 1971 (Meudon)

Epoux de ma grand-tante Yvonne Renauld (1900-1985), fille de mon arrière grand-tante Marie Lucie Renauld, née Steinmetz. 
Son père, le général-ministre Charles Bazirguïan, né à Téhéran de mère française  et de père arménien d'origine caucasienne, était conseiller intime du Shah de Perse au temps de la dynastie des Khadjars. Il installa le télégraphe en Perse.
Sa mère, "Tante Palmire" était champenoise. Orpheline, elle avait été envoyée à 15 ans chez un parent français résidant à Téhéran, où elle arriva au terme d'un voyage rocambolesque: en train jusqu'à Constantinople, puis à cheval jusqu'à Téhéran, une escorte militaire perse étant venue l'attendre à la frontière.
Paul Aram Bazirguïan était très connu et respecté dans la communauté arménienne française. Croix de guerre 1914-18 avec étoile de bronze (pour actes de bravoure). Très cultivé, patriote, royaliste, mélomane, il possédait une belle bibliothèque. La devise qui figure sur son ex-libris est : Mihi dedit Armenia patrem matremque Gallia. Dubium montanus lucemque Socrates. Il avait commencé à apprendre le persan ancien.

https://gw.geneanet.org/bridget06?lang=fr&n=bazirguian&oc=0&p=paul+francois+aram

Lien généalogique:

 https://gw.geneanet.org/bridget06?lang=en&p=marie+jeanne+eugenie&n=bazirguian

Voir aussi, sur ce blog: Les Portugais, par Paul Bazirguian

http://pocombelles.over-blog.com/article-33696820.html

Général Charles Bazirguïan (Constantinople 1844- Nice 1929), père de Paul Aram Bazirguïan. Collection et photo: Famille Bazirguian.

Général Charles Bazirguïan (Constantinople 1844- Nice 1929), père de Paul Aram Bazirguïan. Collection et photo: Famille Bazirguian.

Ex-libris de Paul Aram Bazirguïan. Collection et photo: Pierre-Olivier Combelles

Ex-libris de Paul Aram Bazirguïan. Collection et photo: Pierre-Olivier Combelles

Un libraire français,

Jonathan Devaux

Librairie À LA DEMI-LUNE

30660 Gallargues le Montueux

 

est en possession d'un ouvrage de la bibliothèque de mon arrière-grand-oncle Paul Bazirguian, sur lequel figure un texte magnifique écrit de sa main à Nancy, en 1944. Il a eu la gentillesse de prendre contact avec moi via mon blog et de m'envoyer ces photos, que voici:

Paul Aram Bazirguïan et Général Georges Zarapoff : deux membres distingués de ma famille d'origine étrangère au service de la France
Paul Aram Bazirguïan et Général Georges Zarapoff : deux membres distingués de ma famille d'origine étrangère au service de la France
Paul Aram Bazirguïan et Général Georges Zarapoff : deux membres distingués de ma famille d'origine étrangère au service de la France
Paul Aram Bazirguïan et Général Georges Zarapoff : deux membres distingués de ma famille d'origine étrangère au service de la France
Paul Aram Bazirguïan et Général Georges Zarapoff : deux membres distingués de ma famille d'origine étrangère au service de la France
Paul Aram Bazirguïan et Général Georges Zarapoff : deux membres distingués de ma famille d'origine étrangère au service de la France

En feuilletant dans ma bibliothèque un volume des Fables de La Fontaine provenant de mon arrière-grand-oncle Paul, j'ai retrouvé cette citation manuscrite au bas de la fable du Berger et la mer: un vers de Saadi en persan et sa traduction française...

Paul Aram Bazirguïan et Général Georges Zarapoff : deux membres distingués de ma famille d'origine étrangère au service de la France
Paul Aram Bazirguïan et Général Georges Zarapoff : deux membres distingués de ma famille d'origine étrangère au service de la France

 

 

HONNEUR À l'ARMÉNIE 

HONNEUR À LA PERSE

HONNEUR À LA RUSSIE

HONNEUR À LA FRANCE

HONNEUR À LA RÉSISTANCE

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Ce qui n'est pas clair n'est pas français

28 Décembre 2007 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Lettres, #France

Si tout le monde parlait français, les choses seraient évidemment beaucoup plus simples, et beaucoup plus claires aussi. En lisant ces auteurs américains qui semblent incapables de construire un plan et de mettre leurs idées en perspective, on ne peut effectivement que constater que la langue française et l'esprit français demeurent indispensables au monde des lettres et de la culture.

Hervé Ryssen
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Jeanne d'Arc, choisie par Dieu comme Marie

13 Décembre 2007 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

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"Quand j'avais treize ans, j'eus une voix venant de Dieu pour m'aider à me gouverner. La première fois, j'eus très peur. La voix vint à l'heure de midi, dans le jardin de mon père. La première fois, il y eut de la lumière. La voix m'a toujours bien gardée et moi je l'ai toujours bien comprise.
Saint Michel, quand il est venu à moi, m'a dit que sainte Catherine et sainte Marguerite viendraient à moi et que j'agisse par leur conseil."

Extrait du procès de Jeanne d'Arc

 

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