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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité

5 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Politique, #Philosophie, #Société, #USA, #Ingénierie sociale

Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité

5 juin 2023

Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité

Paul Craig Roberts

Je guette son arrivée depuis un certain nombre d'années, et maintenant elle est arrivée - la transformation de notre société, qui est passée d'une société fondée sur le mérite à une société fondée sur le statut.  Il s'agit d'une révolution majeure.

Sir Henry Maine décrivait ainsi l'avènement d'une société fondée sur le mérite, dans laquelle les privilèges aristocratiques étaient éliminés et l'égalité devant la loi instituée : "From status to contract" (du statut au contrat).  Cette révolution a été renversée et notre société est revenue à un statut déterminé par la race et le sexe.  Si vous êtes membre d'une race ou d'un sexe "sous-représenté", vous bénéficiez d'un "statut de diversité" et d'une préférence à l'embauche et à la promotion, tout comme les aristocrates dans la hiérarchie des classes sociales.

La nouvelle société fondée sur le statut est omniprésente.  Par exemple, le cabinet comptable Price-Waterhouse se décrit comme "une culture d'appartenance".  "Une détermination et un engagement inébranlables en faveur de la diversité, de l'équité et de l'inclusion ont permis à Price-Waterhouse d'avoir un conseil d'administration composé à 40 % de femmes et à 40 % de personnes d'origine raciale ou ethnique différente. Les objectifs de Price-Waterhouse pour 2026 sont une augmentation de 50 % de la main-d'œuvre noire et hispanique/latine, une augmentation de 50 % des femmes et la certification de 40 % de ses fournisseurs comme étant diversifiés.

Remarquez que Price-Waterhouse ne définit pas son aspiration en termes de main-d'œuvre la plus qualifiée.  Apparemment, Price-Waterhouse pense que l'embauche basée sur le mérite serait discriminatoire et non inclusive.  Pourquoi Price-Waterhouse pense-t-elle que les femmes blanches et les minorités ethniques sont moins compétentes que les hommes blancs ?  Si Price-Waterhouse ne pense pas cela, pourquoi l'entreprise fonde-t-elle son recrutement sur la race et le sexe ?

Le mérite est clairement discriminatoire, mais il l'est sur la base des capacités, et non sur la base de la race et du sexe.  Il y a toujours eu des femmes et des personnes non blanches très compétentes.  Pourquoi ne pas les engager sur la base de leur mérite, et non de leur race ou de leur sexe ?

Peut-être ne se rend-on pas compte, ou peut-être ceux qui sont à l'origine de l'agenda de la diversité le savent-ils, que la réintroduction des privilèges liés au statut signifie la mort de l'égalité en vertu de la loi.  Un système juridique de droits différentiels réintroduit un droit fondé sur le statut.

Nous le constatons déjà.  Seuls les Blancs peuvent être coupables de discours et de crimes de haine.  Seules les personnes blanches peuvent être victimes d'agressions verbales.  Dans de nombreuses villes américaines administrées par des démocrates, les Noirs peuvent voler, à plusieurs reprises, jusqu'à 950 dollars dans des magasins sans être arrêtés ni poursuivis. Et ainsi de suite.  Il est surprenant de constater que la population blanche majoritaire des États-Unis est reléguée à un statut juridique de seconde zone.

La construction de races et de sexes privilégiés crée une société privilégiée.  Les États-Unis ont été révolutionnés. Nous sommes passés du contrat au statut.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/06/05/our-merit-based-society-has-been-displaced-by-a-diversity-based-society/

 

Sélection par le statut contre le mérite au Canada:

L'Université McGill à Montréal aurait écarté un enseignant parce qu’il est un homme blanc
La candidature de Jonathan Dagenais avait pourtant été jugée comme la meilleure par le comité de sélection

https://www.journaldemontreal.com/2023/06/07/mcgill-aurait-ecarte-un-enseignant-parce-quil-est-un-homme-blanc

 

Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité
Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité
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Général (2S) Henri ROURE: Quelques interrogations autour du G7 à Hiroshima

3 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Général (2S) Henri ROURE, #G7, #Géopolitique, #France, #OTAN, #Chine, #Japon, #Russie, #USA, #CNIP

Général (2S) Henri ROURE: Quelques interrogations autour du G7 à Hiroshima
Général (2S) Henri Roure. Issu des troupes de Marine et docteur d’État en sciences politiques. Secrétaire National à la Défense du CNIP

Général (2S) Henri Roure. Issu des troupes de Marine et docteur d’État en sciences politiques. Secrétaire National à la Défense du CNIP

BREIZH-INFO

31 mai 2023

Quelques interrogations autour du G7 à Hiroshima

La réunion annuelle du G7 se sera donc tenue en Asie, au Japon, à proximité de la Chine. Regroupement orgueilleux de 7 pays riches, mais en terrible perte de dimension, il aura affiché, bien plus que les années précédentes, l’entêtement des États-Unis et de la plupart de leurs commensaux, à vouloir démontrer au monde entier leur supériorité et une vision du monde qui se voudrait humaniste. Mais des failles risquent sous peu de s’élargir, rendant les relations internationales plus incertaines.
La guerre en Ukraine aura donné l’apparence d’une relative unité des pays européens derrière les États-Unis. Mais elle a surtout mis en évidence les limites de la puissance militaire états-unienne et une fois encore la prétention de Washington à diriger sans partage les affaires du monde.
Les mensonges des États-Unis et leur faiblesse dévoilés, vont les obliger à rassembler, au delà de leurs alliés otaniens, dans un nouvel affrontement, cette fois avec la Chine et ses amis. Le G7 de ce mois de mai 2023, avait donc surtout pour but de tester la fiabilité des partenaires possibles des États-Unis. Pour cette raison ce G7 aura été centré sur les sanctions contre la Russie et la coercition économique de la Chine.
Pour enrober ce double objectif il aura appelé accessoirement, le monde à des principes qualifiés d’humanistes et de démocratiques. Mais ces références dévoyées heurtent parfois les fondements d’autres civilisations et s’avèrent alors comme de forts motifs de rejet. Le G7 ne s’en soucie guère, demeurant dans la logique prétentieuse, pourtant de plus en plus contestée, de l’ambition universaliste de son modèle social et économique, considéré comme supérieur à tout autre.
D’ailleurs les mouvements altermondialistes accusent le G7 de vouloir « diriger le monde » en unissant des pays parmi les principales grandes puissances économiques, afin d’augmenter leur pouvoir commun sur les marchés mondiaux. Soulignons cependant que les pays d’Asie, hors Japon, représentent maintenant 75 % de la population mondiale, alors que l’Occident n’en représente plus que 12 %. Ajoutons qu’en 2022, la Chine produisait 22% du PIB mondial, alors que les États-Unis avaient chuté à 15% et que l’Inde avait progressé à 7%…
De fait, ledit Occident n’est plus vraiment maître du jeu. Pourtant…
Les questions à la mode auront été abordées à Hiroshima; du réchauffement climatique à l’Intelligence artificielle, ou de la lutte contre les pandémies aux droits de l’homme et notamment ceux des LGBT, ou encore aux migrations. En réalité, le véritable objectif de cette réunion a bien été d’exprimer une opposition à la Russie et aux ambitions croissantes de Pékin.
Les pays membres du G7 sont en fait, intimes, interdépendants, impliqués dans des relations tacites et souvent troubles remontant du passé, tous à une exception près: la France. Il n’est donc pas surprenant que le G7, un moment devenu G8 en incluant la Russie pour des raisons d’approches politiques, ait finalement saisi le prétexte de la récupération, par Moscou, de la Crimée, pour rejeter ce partenaire gênant par son indépendance. Quant à la France, il est plus aisé de la malmener de l’intérieur des cénacles dirigés par les États-Unis, en laminant, avec l’aide de quelques-uns de ses principaux dirigeants, son souhait naturel à promouvoir son particularisme et le désir de souveraineté de son peuple.
En premier lieu, je voudrais faire quelques remarques sur le pays d’accueil.
Les Japonais, peuple de très haute civilisation, ont précisément adressé aux participants un message fort – mais probablement sans suite – en organisant cette rencontre à Hiroshima et en amenant le président Joe Biden à s’incliner devant la stèle commémorative de l’anéantissement de la ville, le 6 août 1945, par la bombe atomique états-unienne. Cette action fit entre 140 000 et 250 000 morts civils tués instantanément, auxquels allaient s’ajouter les décès par suite d’irradiation.
Crime contre l’humanité? Bien sûr que non! Les juges, ceux qui décident de cette qualification, étant aussi les acteurs. Il n’y a pas eu davantage de crime contre l’humanité dans les bombardements de la Serbie, de l’Irak ou de la Syrie. Le général Mac Arthur, le proconsul états-unien, fit tout, dès le japon occupé, pour absoudre l’empereur des crimes de guerre dans lesquels il avait été impliqué, notamment en Mandchourie, en Corée, en Birmanie ou en Indochine. Ce fut un échange de bons procédés.
Certains, soumis depuis des décennies à l’endoctrinement washingtonien, pourraient s’élever contre cette seule interrogation arguant de l’idée qu’un tel bombardement avait abrégé la guerre et évité bien plus de morts qu’il n’en avait causé. Vraiment?
Toujours un peu d’histoire. Elle est nécessaire pour comprendre le présent et préparer le futur. En juillet 1945 l’empereur du Japon, Hiro Hito, avait mandaté son fils pour offrir une reddition totale, avec comme seules réserves le maintien des structures traditionnelles du pays. Les États-uniens, surpris, firent traîner les discussions. Un tel achèvement du conflit n’entrait pas dans leurs vues. Les quelques et modestes demandes japonaises furent considérées comme un rejet de l’ultimatum lancé par les alliés lors de la conférence de Postdam.
L’état-major états-unien savait que l’armée ennemie était épuisée. 90% de la flotte et 90% de l’aviation étaient détruits. L’industrie de guerre était totalement anéantie. De plus l’URSS s’était engagée à Yalta, à entrer en guerre contre le Japon trois mois après la capitulation de l’Allemagne. Effectivement l’Armée Rouge bascula du front européen et, dès le 8 août envahit la Mandchourie occupée par les forces japonaises.
Mais pour le président Truman et son administration il fallait, d’une part, une victoire rapide pour éviter de la partager avec quiconque et, d’autre part, il fallait surtout faire usage de l’arme atomique, préparée en grand secret avec l’aide déterminante de scientifiques allemands réfugiés. L’emploi du feu nucléaire devait aux yeux du monde, et notamment de l’URSS, assurer de manière incontestable la prééminence absolue des États-Unis au plan militaire.
Bien évidemment ces arguments, bien réels, ne pouvaient être avancés, aussi les États-uniens développèrent-ils l’idée que les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki des 6 et 9 aoûts 1945, avaient permis d’épargner la vie de plusieurs centaines de milliers de soldats. Argument grandement fallacieux, quand on sait que dans la situation d’effondrement du Japon, les pertes, selon les analystes militaires objectifs, se seraient situées dans une fourchette de 20 000 à 30 000 hommes et, qu’en tout état de cause, le Japon aurait très vite capitulé. Peu importait ce qu’allait être le bilan du feu nucléaire!
Le Japon se souvient et ayant été absout, occulte ses propres crimes, mais rappelle ceux de l’ancien ennemi. Dans le futur affrontement entre les États-Unis et la Chine, que fera le Japon, membre du G7 et courtisé par Washington dans le cadre des QUAD1 et des accords de coopération? La subtilité asiatique l’emportera peut-être sur le mensonge anglo-saxon. Il faut en effet se souvenir que l’île d’Okinawa, au sud du Japon, est occupée par les forces états-uniennes, mais que l’archipel Sakishima, composé de quatre îles et trois rochers inhabités, est revendiqué aussi bien par Pékin que par Taipeh. Les Chinois ont en mémoire les humiliantes guerres sino-nippones et la participation du Japon aux guerres sino-occidentales ayant abouti aux « traités inégaux ».
Il faut noter un autre contentieux, cette fois avec la Russie, au nord, concernant les îles Kouriles, annexées par les forces soviétiques lors de leur invasion de la Mandchourie. S’ajoute pour Moscou, le souvenir de la désastreuse guerre russo-japonaise de 1904-1905, qui aboutit à l’attribution de la moitié Sud de l’île de Sakhaline au Japon.
Le Japon qui réarme, a t-il intérêt à continuer à se montrer l’allié fidèle des États-Unis, alors que tout autour de lui, les pays d’Asie se rallient progressivement à l’OCS et que cette participation à un conflit contre les deux grandes puissances qui ont en mémoire les méfaits passés du Japon, s’érigent en adversaires déterminés de Washington? Le Japon aurait beaucoup à perdre au cas où selon leur habitude, à un moment du conflit, les États-Unis s’en retireraient. Pourtant je doute que le Japon, malgré son réarmement, s’éloigne de la protection étatsunienne. Ses intérêts complices sont à l’ouest. La question, malgré tout peut se poser.
L’Allemagne autre participant à ce G7 et ancien allié du Japon dans la seconde guerre mondiale, risque sans doute moins que le Japon dans un éventuel conflit avec la Chine; mais elle ambitionne d’être affermie en tant que pilier otanien en Europe, second des États-Unis et maître de l’UE. Cette ligne de conduite, l’amène à se plier aux souhaits de Washington d’autant plus servilement qu’elle subit, dans l’allégeance, la concurrence de la Pologne. Elle plaide avec les Pays-Bas, pour une présence affirmée de l’OTAN en Indo-Pacifique. Ces deux pays souhaitent « œuvrer dans l’OTAN pour développer des relations avec des « partenaires à travers le monde » dont l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud, ces quatre pays étant déjà engagés avec l’OTAN dans le cadre d’un Programme Personnalisé de Partenariat de de Coopération (IPCP).
L’Allemagne, sans aucun doute sensible à l’ascendant états-unien dans le cadre otanien et décelant dans cet alignement une possibilité d’accroître son rôle géopolitique, continue à se montrer très allante en ce sens. Cependant elle semble savoir avancer seule. Ainsi ses banques sont-elles connectées au système SPSF sino-russe, concurrent du système d’échange interbancaire SWIFT. Le fait-elle sans arrière-pensée et sans l’aval des États-Unis?
L’histoire de l’Italie d’après-guerre, en tant qu’alliée, est profondément entrelacée avec le rôle international des États-Unis. Elle se sent redevable envers les États-Unis de sa libération et de son retour à la démocratie, oubliant quelque peu, d’ailleurs, le rôle majeur de l’Armée française dans la prise du mont Cassin et l’ouverture de la route de Rome aux forces alliées. Elle abrite sous couvert de l’OTAN, le commandement de la Sixième Flotte à Naples et le commandement des forces alliées, la base aérienne d’Aviano dans le nord du pays, ainsi que les bases navales de la Maddalena et de la Sigonella. Les États-Unis disposent aussi de sites de stockage de munitions nucléaires. Il n’est pas envisageable que l’Italie s’éloigne des États-Unis. Rappelons que 15,2% de la population états-unienne revendique des origines allemandes et 6% une origine italienne. Nous avons donc autour de 21 % des états-uniens qui sont liés aux anciens pays de l’Axe.
Le Royaume-Uni, quant à lui est intime avec les États-Unis, c’est une évidence, et la France a pu le constater, une fois encore à ses dépends, lors de la rupture de son accord avec l’Australie portant sur la construction de sous-marins et la création simultanée de l’alliance anglo-saxonne AUKUS. Il en est de même avec le Canada, trop proche géographiquement et culturellement des États-Unis pour pouvoir s’en démarquer.
De ces simples constats, il ressort que la France, sans aucune raison, contrairement à ses intérêts, s’aligne sur les positions dangereuses des États-Unis. Ce pays ne recherche que le maintien de sa domination et utilise ses obligés ou alliés comme des supplétifs. Il est intéressant de relever que le premier ministre indien, Narendra Modi, invité à Hiroshima, a refusé devant Volodymyr Zelinski, un inévitable autre hôte extérieur, de condamner la Russie dans son « opération spéciale » en Ukraine. Il s’est contenté d’inviter à la paix.
L’Inde, en effet, refuse toute subordination et prône ce qu’elle nomme le « multi-alignement ». Cette politique est parente de celle que la France menait jadis… Il est étonnant que la France ne suive pas une option voisine d’autant plus qu’en Indo-pacifique, elle est territorialement impliquée, ce qui n’est absolument pas le cas dans le conflit ukrainien.

Rappelons que la France avec 7 millions de km2 de ZEE sur les 11 qu’elle possède, est grandement présente dans la zone indo-pacifique. Signalons que cette Immense ZEE fait de notre pays, depuis les derniers réajustements, la première puissance maritime au monde devant les États-Unis. Entre 1,5 et 2 millions de nos compatriotes y vivent. Cet ensemble, par ses énormes ressources, fait de la France potentiellement une très grande puissance. Il est regrettable que seuls les Chinois et les Anglo-saxons, derrière les États-Unis, le sachent et fassent tout pour nous évincer de la France archipélagique. Seules ses orientations politiques et économiques actuelles, empêchent le réveil de cette puissance.
Au delà de ce G7, je pourrais aussi formuler quelques interrogations sur les démarches outrancières de certains politiques actuels, pour une intégration de la France, grande puissance, dans un dispositif européen supranational, mais dirigé par Berlin et Washington. Il est désolant de les voir poursuivre les honteux souhaits de personnages comme Monnet et Schuman, d’abolition des frontières et des nations. Ils refusent d’admettre que l’UE d’aujourd’hui, agit au détriment de la France et que l’Allemagne se pose en adversaire davantage qu’en partenaire.
De même que fait-elle dans l’OTAN, cette machine de guerre, au service des dangereuses ambitions de Washington, hypothéquant de ce fait son indépendance stratégique et géopolitique? Elle ne relève même pas l’attitude paradoxale des États-Unis qui abaissent leurs alliés européens du G7 grâce au conflit ukrainien et s’apprêtent à faire appel à eux dans la zone indo-pacifique.
Que fait la France dans ce G7 si elle se refuse à imprimer sa marque?
En fait, en politique intérieure comme en politique étrangère, il y a un abysse entre le potentiel de la France et l’aptitude à l’assumer de ceux qui dirigent notre pays! L’absence de projet national et de vision stratégique autonome largement partagée, rendent la France silencieuse.

Général (2S) Henri ROURE


1 Accord quadripartite États-Unis, Australie, Inde, Japon


Crédit photo : https://www.g7hiroshima.go.jp/en/


[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

SOURCE: https://www.breizh-info.com/2023/05/31/220791/quelques-interrogations-autour-du-g7-a-hiroshima/

NDLR: Pourquoi le G7 a-t-il choisi la ville d'Hiroshima, malheureusement célèbre pour avoir été la cible du premier bombardement atomique de l'Histoire le 6 août 1945, par les Etats-Unis d'Amérique, suivi par celui de Nagasaki le 9 août ? ces deux villes étaient les deux villes chrétiennes du Japon. Une façon de rappeler aux Japonais ce qui peut leur arriver en cas de défaillance ?

Carte de la ZEE française. Source: Louhansk https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_public_maritime_fran%C3%A7ais#/media/Fichier:Zee_de_la_france.jpg

Carte de la ZEE française. Source: Louhansk https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_public_maritime_fran%C3%A7ais#/media/Fichier:Zee_de_la_france.jpg

Qui est l’ennemi ? Réflexions de science politique par le Général Henri Roure

 

https://stratpol.com/qui-est-lennemi-reflexions-de-science-politique-par-le-general-henri-roure/

"Une nation c’est avant tout une souveraineté revendiquée et défendue par un peuple. L’Histoire – toujours elle – nous rapporte la lutte des Français pour, tout à la fois, assurer leur unité, leur indépendance, leur dignité et faire prévaloir les principes dont ils se sentaient légitimement fiers et porteurs. Cette assurance reposait sur une étroite conjugaison entre gouvernement et peuple dans la certitude d’un destin. Elle impliquait la nature des politiques intérieure et étrangère. Les assauts partisans, souvent sévères, ne remettaient jamais en cause cette « certaine idée de la France » à laquelle se référa le général de Gaulle."

Aux ordres de la bannière étoilée, par le Général Henri Roure

https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/02/01/aux-ordres-de-la-banniere-etoilee-par-le-general-2s-henri-roure/

Général (2s) Henri Roure : «l’emmerdeur se plantera»

https://www.billetdefrance.fr/opinions/general-2s-henri-roure-lemmerdeur-se-plantera/06/01/2022/

Le Général Roure est Secrétaire National à la Défense du CNIP (Centre National des Indépendants et des Paysans, fondé en 1949)

https://www.cnip.fr/

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Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)

3 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Allemagne, #France, #Guerre, #Paul Craig Roberts, #Philosophie, #Politique, #Histoire, #Russie, #USA, #Mike Whitney, #Ukraine, #Seconde Guerre Mondiale

La vie d'un écrivain est une activité extrêmement vulnérable, presque nue. ... Vous êtes seul, en marge de la société. Vous ne trouvez aucun abri, aucune protection - à moins de mentir...

Je crois qu'en dépit des énormes difficultés qui existent, la détermination intellectuelle inébranlable et féroce, en tant que citoyens, de définir la vérité réelle de nos vies et de nos sociétés est une obligation cruciale qui nous incombe à tous. Elle est en fait obligatoire.

Si cette détermination ne s'incarne pas dans notre vision politique, nous n'avons aucun espoir de restaurer ce que nous sommes si près de perdre : la dignité de l'homme.

Harold Pinter, conférence Nobel, 2005

Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)

Sauver de la matrice
Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'Empire du mensonge)
Mike Whitney - 23 mai 2023

Ce qui rend les écrits de Paul Craig Roberts si percutants, c'est sa capacité à démêler les faux récits et à identifier les agendas des élites qui façonnent les événements. Il s'agit là du travail d'un diseur de vérité, qui est l'appellation généralement appliquée à Roberts. Ce terme désigne une personne aux convictions morales profondes qui consacre sa vie à dénoncer les mensonges et les fabrications de l'État et de ses alliés corrompus. C'est ce que Roberts fait depuis plus de 40 ans, et c'est la raison pour laquelle des milliers de personnes dans le monde entier se rendent chaque jour sur son site web. Ils savent que ses articles sont percutants, bien documentés et captivants. Plus important encore, ils savent qu'il mettra tout en œuvre pour leur apporter la vérité sans fard, comme il le fait depuis plus de quarante ans.

Le dernier recueil d'essais de M. Roberts, intitulé Empire of Lies, est un assortiment d'articles qui témoignent de l'étendue et de la profondeur remarquables des connaissances de l'auteur. Les visiteurs assidus de son site web remarqueront certains thèmes familiers, tandis que d'autres sujets n'ont peut-être pas été explorés de manière aussi approfondie. Par exemple, il y a de nombreux essais sur la fragilité de l'économie américaine, le vaccin "expérimental" Covid-19, la guerre en Ukraine, l'élection présidentielle volée et la fraude du 6 janvier. Dans le même temps, il y a un certain nombre d'autres articles que l'on n'associe généralement pas à Roberts. Il s'agit notamment d'un billet court mais captivant sur le 11 septembre, de réflexions inquiétantes sur l'année 2022, de la manipulation des marchés des lingots et d'un article étonnant intitulé "L'Allemagne n'a pas déclenché la deuxième guerre mondiale". Voici un bref extrait de cet article :

"Les objectifs du Parti national-socialiste des travailleurs allemands... (étaient) de remédier au chômage causé par les réparations injustes imposées à l'Allemagne... à la suite de la Première Guerre mondiale et de remettre l'Allemagne... sur les rails....

    La deuxième guerre mondiale a commencé lorsque le gouvernement Churchill et les Français... ont déclaré la guerre à l'Allemagne.......

    Le dirigeant allemand, Adolf Hitler, avait récupéré les territoires allemands cédés au Danemark, à la France et à la Tchécoslovaquie par l'humiliant Traité de Versailles et s'était uni à l'Autriche allemande sans guerre.... La garantie britannique a enhardi la dictature militaire polonaise à refuser de négocier la restitution des territoires allemands.... Tout ce qu'Hitler a fait, c'est forcer les pays ayant reçu des territoires allemands en vertu du Traité de Versailles à libérer les terres et les Allemands, qui ont été lourdement persécutés en Tchécoslovaquie et en Pologne. La restauration par Hitler des frontières nationales de l'Allemagne a été présentée à tort par la presse britannique et américaine comme une "agression allemande". ....

    Cette fausse nouvelle d'agression allemande a été utilisée pour construire le dossier selon lequel l'Allemagne, qui ne faisait que récupérer son territoire national et sauver le peuple allemand de la persécution en Tchécoslovaquie et en Pologne, était un agresseur dont l'objectif était la conquête du monde...

    Hitler a déclaré à maintes reprises qu'il ne voulait pas, ou n'avait pas l'intention de faire la guerre à la Grande-Bretagne et à la France et qu'il avait seulement l'intention de récupérer les populations allemandes perdues, volées à l'Allemagne par l'injuste traité de Versailles". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 280, 2023.)

Dans ces quelques paragraphes, Roberts anéantit les fondements sur lesquels repose notre compréhension de la Seconde Guerre mondiale. L'auteur remet en question les idées suivantes

    - qu'Hitler a déclenché la guerre
   - Et que la Pologne représentait la première étape du plan plus vaste d'Hitler pour conquérir le monde.

Si aucune de ces idées n'est vraie, nous devons nous demander pourquoi l'invasion de la Pologne par Hitler a servi de prétexte à une véritable guerre mondiale au lieu d'être traitée comme un "conflit frontalier" régional, comme on aurait pu s'y attendre. Il est clair que la France et l'Angleterre n'avaient pas besoin de déclarer la guerre à l'Allemagne alors que celle-ci ne faisait que récupérer les territoires qu'elle avait perdus après Versailles. Si le sang-froid avait prévalu, la deuxième guerre mondiale aurait pu être évitée. Voici d'autres extraits du texte :

"Au cours de son ascension politique, Hitler n'avait guère caché sa volonté de déloger la minuscule population juive d'Allemagne de la mainmise qu'elle avait acquise sur les médias et les finances allemandes, et de diriger le pays dans l'intérêt de la majorité allemande (99 %), une proposition qui a suscité l'hostilité amère des Juifs partout dans le monde. En effet, immédiatement après son entrée en fonction, un grand journal londonien avait publié en 1933 un titre mémorable annonçant que les Juifs du monde entier avaient déclaré la guerre à l'Allemagne et organisaient un boycott international pour affamer les Allemands et les obliger à se soumettre". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 286, 2023)

Il s'agit là d'un autre extrait étonnant qui va à l'encontre des récits historiques propagés en Occident. Aux États-Unis, on dit aux étudiants que le traitement des Juifs par Hitler était alimenté par son antisémitisme insatiable, mais ici l'auteur suggère qu'il y avait aussi des raisons sociales et économiques à sa politique. Cela ne diminue en rien la gravité des déprédations commises par Hitler, mais cela permet d'expliquer de manière plus plausible pourquoi les événements se sont déroulés comme ils l'ont fait. À tout le moins, Roberts fournit une analyse qui suscite la réflexion et s'écarte de l'idée simpliste selon laquelle "Hitler était un maniaque homicide", qui est utilisée pour répondre à toutes les questions et pour étouffer la pensée critique. En revanche, le traitement du sujet par Roberts suscite la curiosité, ce qui incite le lecteur à approfondir ses recherches, ce qui est l'intention de l'auteur.

Le traitement de la guerre civile par Roberts est tout aussi provocateur. Dans un chapitre intitulé "Comment nous savons que la soi-disant "guerre civile" n'était pas liée à l'esclavage", Roberts conteste l'idée largement répandue selon laquelle la guerre entre les États a été déclenchée pour libérer les esclaves. Voici un extrait de l'article qui l'explique :

"Deux jours avant l'investiture de Lincoln en tant que 16e président, le Congrès, composé uniquement des États du Nord, a adopté à une écrasante majorité, le 2 mars 1861, l'amendement Corwin qui confère une protection constitutionnelle à l'esclavage. Lincoln a approuvé l'amendement dans son discours d'investiture en déclarant : "Je n'ai aucune objection à ce qu'il soit rendu explicite et irrévocable".

    Il est clair que le Nord n'était pas prêt à entrer en guerre pour mettre fin à l'esclavage alors qu'à la veille même de la guerre, le Congrès américain et le président entrant étaient en train de rendre inconstitutionnelle l'abolition de l'esclavage".

    Nous avons ici la preuve absolue que le Nord voulait que le Sud reste dans l'Union bien plus que le Nord ne voulait abolir l'esclavage."....

    Le véritable problème entre le Nord et le Sud ne pouvait pas être réconcilié sur la base d'un accommodement avec l'esclavage. Le véritable problème était d'ordre économique, comme l'ont démontré DiLorenzo, Charles Beard et d'autres historiens. Le Nord a proposé de préserver l'esclavage de manière irrévocable, mais il n'a pas proposé de renoncer aux tarifs douaniers élevés et aux politiques économiques que le Sud considérait comme contraires à ses intérêts". (Empire Of Lies, page 221)

Plus loin dans le texte, Roberts reprend une citation du discours d'investiture de Lincoln qui vient étayer son point de vue. Lincoln dit :

"Je n'ai pas l'intention, directement ou indirectement, d'interférer avec l'institution de l'esclavage dans les États où elle existe. Je crois que je n'ai aucun droit légal de le faire et je n'ai aucune envie de le faire".

Roberts présente son cas de manière rationnelle et convaincante, mais Lincoln a fait d'autres commentaires qui semblent être en contradiction avec ceux mentionnés ci-dessus. Il a également déclaré que "le gouvernement ne peut supporter en permanence une moitié d'esclaves, une moitié de personnes libres" et que l'opinion publique doit se reposer sur la conviction que l'esclavage est en voie d'extinction. Malgré cela, l'adoption de l'amendement Corwin en 1861 suggère fortement que le Congrès n'avait pas l'intention d'entrer en guerre pour mettre fin à l'esclavage, sinon il n'aurait pas soutenu le projet de loi. Alors, comment se fait-il que tant d'Américains s'accrochent à l'idée que la guerre civile était une lutte pour mettre fin à l'esclavage ?

Tout comme les historiens ont tenté de décrire la Seconde Guerre mondiale comme une intervention "sans ambiguïté morale", ils ont transformé la guerre de Sécession, qui n'était qu'un conflit sanglant sur les tarifs douaniers, en une lutte juste contre l'esclavage humain. Malheureusement, la propagande ne s'aligne pas sur les faits, qui suggèrent que des facteurs plus terre-à-terre ont été impliqués. Les actions de Lincoln n'étaient pas guidées par un principe supérieur, pas plus que les efforts de FDR pour entraîner le pays dans la Seconde Guerre mondiale ne visaient à "vaincre le fascisme". Dans les deux cas, les présidents ont mené des politiques visant à écraser leurs ennemis tout en renforçant le pouvoir de l'État. C'est le travail de l'historien de cour de faire passer ces bains de sang récurrents pour de nobles croisades morales, mais il n'en est rien, et c'est pourquoi nous avons la chance d'avoir des chercheurs comme Roberts pour démasquer les faux-semblants et exposer les machinations intéressées de l'ambition politique brute.

Dans un autre chapitre intitulé The Proof is In : L'élection a été volée, M. Roberts conteste le résultat de l'élection présidentielle de 2020, sans se fonder sur les problèmes liés aux machines à voter, sur le fiasco des bulletins de vote par correspondance ou sur tout autre problème technique qui a entaché l'élection. Au lieu de cela, il présente un certain nombre d'observations de "bon sens" qui révèlent l'invraisemblance totale d'une victoire de Biden. Jetez-y un coup d'œil :

Le compte Twitter de Joe Biden compte 20 millions d'abonnés.
    Le compte Twitter de Trump compte 88,8 millions d'abonnés.
    Considérons que le compte Facebook de Joe Biden compte 7,8 millions d'adeptes
    Le compte Facebook de Trump compte 34,72 millions d'abonnés.

    Quelle est la probabilité qu'une personne ayant 4 ou 5 fois plus d'adeptes que son rival ait perdu l'élection ?
    Considérons que les apparitions de Trump lors de la campagne ont été très suivies mais que celles de Biden ont été évitées.....
    Considérez que malgré l'échec total de Biden à animer les électeurs pendant la campagne présidentielle, il a obtenu 15 millions de voix de plus que Barack Obama lors de sa réélection en 2012.
    Considérez que Biden a gagné malgré une performance inférieure à celle d'Hillary Clinton en 2016 dans tous les pays urbains des États-Unis, mais qu'il a surpassé Clinton à Détroit, Milwaukee, Atlanta et Philadelphie, villes contrôlées par les démocrates et où les fraudes électorales les plus évidentes et les plus flagrantes ont été commises.
    Biden a gagné malgré le fait que Trump ait dépassé de dix millions de voix son score de 2016 et qu'il ait bénéficié d'un soutien record de la part des électeurs issus des minorités.
    Biden a gagné bien qu'il ait perdu les comtés qui ont toujours prédit le résultat de l'élection et les États de l'Ohio et de la Floride.
    Biden a gagné en Géorgie, un État complètement rouge avec un gouverneur rouge et une assemblée législative rouge, tant à la Chambre qu'au Sénat. D'une manière ou d'une autre, un État rouge a voté pour un président bleu.
    Considérons que Biden a gagné malgré la perte de représentation des démocrates à la Chambre des représentants". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 324, 2023)

Le livre contient de nombreuses autres observations révélatrices, mais elles soulignent toutes le même fait désolant : l'élection a été volée et c'est le mauvais homme qui siège aujourd'hui à la Maison Blanche. Roberts a eu l'intelligence d'éviter les questions techniques absconses et de fonder son argumentation sur des incohérences flagrantes que le commun des mortels peut comprendre. L'idée que Joe Biden, qui n'a pas réussi à attirer suffisamment de partisans pour remplir un petit gymnase, ait obtenu 15 millions de voix de plus que Barack Obama est extrêmement risible. Il convient d'applaudir Roberts pour avoir pris le temps de créer cette compilation convaincante qui renforce considérablement sa thèse selon laquelle l'élection a été truquée.

C'est ce que nous attendons de Roberts, qui va toujours plus loin pour apporter la vérité à ses lecteurs. Sa dernière contribution, Empire Of Lies, s'inscrit dans cette même tradition. Ce livre est un condensé varié des travaux récents de l'auteur, couvrant un large éventail de sujets allant des néonazis en Ukraine à la manipulation des prix de l'or. Il s'agit d'une lecture fascinante qui progresse rapidement en raison du caractère unique du sujet traité et du style d'écriture franc mais explosif de Roberts. En un mot, il y en a pour tous les goûts. Je terminerai par une citation du discours d'acceptation du prix Nobel de Harold Pinter qui, à bien des égards, aurait pu être une description de Paul Craig Roberts :

"La vie d'un écrivain est une activité extrêmement vulnérable, presque nue. ... Vous êtes seul, en marge de la société. Vous ne trouvez aucun abri, aucune protection - à moins de mentir...

    Je crois qu'en dépit des énormes difficultés qui existent, la détermination intellectuelle inébranlable et féroce, en tant que citoyens, de définir la vérité réelle de nos vies et de nos sociétés est une obligation cruciale qui nous incombe à tous. Elle est en fait obligatoire.

    Si cette détermination ne s'incarne pas dans notre vision politique, nous n'avons aucun espoir de restaurer ce que nous sommes si près de perdre : la dignité de l'homme". Harold Pinter, conférence Nobel, 2005

Je répète : "...une détermination intellectuelle inébranlable et féroce."

En effet, c'est Roberts en quelques mots.

Mike Whitney

 

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://www.unz.com/mwhitney/rescue-from-the-matrix/

Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)
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Thoreau: Soul's estate

3 Juin 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Henry David Thoreau, #Philosophie, #USA

"He enjoys true leisure who has time to improve his soul's estate."
 

Henry David Thoreau

Ambrotype d'E. S. Dunshee réalisé en août 1861 d'Henry David Thoreau à la fin de sa vie, à 44 ans.

Ambrotype d'E. S. Dunshee réalisé en août 1861 d'Henry David Thoreau à la fin de sa vie, à 44 ans.

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Paul Craig Roberts: Qu'en est-il de DeSantis et de Robert F. Kennedy Jr ?

3 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Robert F. Kennedy Jr., #DeSantis, #USA, #Politique

Paul Craig Roberts: Qu'en est-il de DeSantis et de Robert F. Kennedy Jr ?

(...)

Qu'en est-il de DeSantis et de Robert F. Kennedy Jr ?

DeSantis est un gouverneur exceptionnel.  Il a sauvé la Floride des lockdowns, des vaccinations obligatoires, des enfants blancs endoctrinés dans les écoles avec la Théorie de la Race Critique qu'ils sont racistes et oppresseurs des personnes de couleur, de l'endoctrinement transgenre, et il s'est opposé aux entreprises Woke telles que Disney qui soutiennent la normalisation de la perversité sexuelle.

Mais DeSantis est un jeune homme dont la carrière n'est pas soutenue par un milliard de dollars.  Si Donald Trump peut être éliminé par l'establishment au pouvoir, DeSantis n'a aucune chance.  Il ne pourrait être un président prospère qu'en s'entendant bien.

Quant à Robert F. Kennedy Jr, il est possible qu'il n'existe pas de meilleur Américain.  Mais il est insensé de penser que la CIA va laisser devenir président un homme qui sait, et qui a dit, que la CIA a assassiné son père et son oncle.  Si RFK Jr. est élu président, il sera le troisième ou le quatrième Kennedy à être assassiné.

Je pense que Donald Trump sera assassiné s'il est à nouveau élu. La CIA, le FBI, la NSA et les Démocrates, tous connus de Trump comme des ennemis qui ont essayé de le détruire, ne toléreront pas qu'on leur demande des comptes.  En effet, il n'est pas certain qu'un Trump plus avisé puisse trouver la prochaine fois suffisamment de personnes honnêtes et conscientes pour constituer un gouvernement déterminé à rétablir la responsabilité devant le peuple américain.  Où les trouverait-il ?  Dans les entreprises ? Dans les médias ? Dans les universités ?  Non, et certainement pas à Washington.

La question fondamentale est la suivante : le peuple américain est-il suffisamment attaché à la liberté et à la Constitution pour entreprendre de restaurer un gouvernement responsable ?  Le peuple américain est-il suffisamment attaché à la liberté et à la Constitution pour s'atteler à la tâche de rétablir un gouvernement responsable ?

Paul Craig Roberts

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/06/02/the-political-outlook/

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Paul Craig Roberts: Qu'en est-il de DeSantis et de Robert F. Kennedy Jr ?

L'une des meilleures interviews de Paul Craig Roberts, dans laquelle il explique pourquoi il a toujours combattu pour la vérité:

https://davejanda.com/paul-craig-roberts-the-governments-fraud-force/

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Paul Craig Roberts: La criminalisation de la vérité dans le monde occidental

1 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Philosophie, #Politique, #USA, #Union Européenne, #France, #Kali-Yuga, #Dharma

Paul Craig Roberts: La criminalisation de la vérité dans le monde occidental

1er juin 2023

La criminalisation de la vérité dans le monde occidental

Paul Craig Roberts

Le temps est compté pour la vérité, dont l'expression est criminalisée.

Dans son introduction à l'édition de 1946 du Meilleur des mondes, Aldous Huxley notait que les plus grands triomphes de la propagande ont été accomplis, non pas en faisant quelque chose, mais en s'abstenant de le faire. La vérité est grande, mais le silence sur la vérité est encore plus grand, d'un point de vue pratique. En ne mentionnant tout simplement pas certains sujets, en abaissant ce que M. Churchill appelle un "rideau de fer" entre les masses et les faits ou arguments que les dirigeants politiques considèrent comme indésirables, les propagandistes totalitaires influencent la pensée plus efficacement que par le mensonge.

Churchill parlait du rideau de fer abaissé par Staline sur l'empire soviétique. Aujourd'hui, le rideau de fer est abaissé sur les peuples occidentaux "libres" par leurs gouvernements "démocratiques", leurs médias "démocratiques" et leurs universités et systèmes scolaires "démocratiques".  Si vous n'êtes pas autorisé à connaître la vérité, vous ne pouvez pas la dire.

Elon Musk a dépensé une grande partie de sa fortune pour libérer Twitter de la censure, pour finalement découvrir que l'UE interdira à Twitter d'entrer dans les États membres de l'UE à moins que Musk n'accepte la censure de l'UE pour les vérités qui ne conviennent pas aux agendas de l'UE.

Le censeur français de l'UE, nommé par euphémisme "ministère français de la Transition numérique et des Télécommunications", a déclaré que la "désinformation", principale fonction du ministère, "est l'une des plus graves menaces qui pèsent sur nos démocraties".  Si Musk n'accepte pas la censure de l'UE, Twitter "sera banni de l'UE". https://www.rt.com/news/577112-eu-threatens-twitter-ban/

Pour être clair, les valeurs occidentales de liberté d'expression et de discussion ouverte ont été redéfinies comme des "polices de désinformation" et des "menaces pour la démocratie".  Mais bien sûr, elles sont à la base de la démocratie.  Lorsque la liberté d'expression est supprimée, nous ne sommes pas en présence d'une démocratie, mais d'une tyrannie.

Obtenir la vérité est difficile et l'a toujours été. La vérité peut contrarier et mettre en colère autant ou plus de personnes qu'elle n'en éclaire. Une croyance existante est tenace.  La plupart des gens veulent que leurs croyances soient confirmées, et non remises en question.  Les croyances endoctrinées sont donc stables.  Les historiens dissimulent la vérité pour des raisons de carrière, tout comme les hommes politiques. Les procureurs dissimulent la vérité pour obtenir des condamnations. Les médias dissimulent la vérité pour obtenir des revenus publicitaires et en échange de fuites "sourcées" de la CIA, du FBI, des politiciens et des procureurs qui établissent des récits officiels servant les différents agendas.  

J'ai passé ma vie au service de la vérité.  Il ne s'agit pas de prétendre que j'ai toujours raison, mais que mon objectif est la vérité, que j'y parvienne ou non.  Il m'arrive de recevoir une reconnaissance pour mon service de la vérité (voir, par exemple, https://www.unz.com/mwhitney/rescue-from-the-matrix/ et https://www.paulcraigroberts.org/2023/05/26/this-is-my-best-or-one-of-my-best-interviews-i-recommend-it-to-you/).

En général, les commentaires favorables à mon sujet et à mes écrits font immédiatement surgir des trolls qui me diabolisent et me diffament dans le but de faire fuir les lecteurs de mon site web.  L'establishment au pouvoir s'efforce de renforcer la réputation de ceux qui répètent les récits officiels comme s'il s'agissait de la vérité, allant jusqu'à leur donner des prix Pulitzer, et de détruire la réputation de ceux qui disent la vérité. Les attaques contre ceux qui disent la vérité aident le pouvoir en place à criminaliser la vérité.  Les diseurs de vérité sont transformés en criminels a posteriori. L'exercice de la liberté d'expression est associé à une atteinte aux explications officielles sur la vérité et est en passe de devenir un acte criminel. Fox News, en réglant gratuitement un procès civil intenté par Dominion voting machines, a payé près d'un milliard de dollars pour créer le précédent selon lequel le fait de rapporter des informations nuisibles à une partie constitue une diffamation, même si les informations rapportées sont vraies et n'ont pas d'intention malveillante.

En d'autres termes, Fox News vient de payer près d'un milliard de dollars pour établir que rapporter la vérité est une diffamation.  C'est la fin de la liberté d'expression et de la responsabilité*.

C'est celui qui dit la vérité, et non le menteur, qui a des ennuis.  Tuer le messager a toujours été une pratique courante.  Aujourd'hui, malgré les lois de protection des dénonciateurs, ces derniers souffrent toujours. Le gouvernement refuse d'appliquer les lois qui protègent les dénonciateurs parce qu'ils disent la vérité.  Julian Assange a été emprisonné pendant plus de dix ans sans bénéficier d'une procédure légale régulière pour avoir simplement fait état de fuites de documents révélant les crimes de guerre des États-Unis et la tromperie intentionnelle de leurs alliés.  Edward Snowden a dû abandonner sa nationalité américaine pour la nationalité russe simplement parce qu'il nous a donné la preuve que la NSA nous espionnait illégalement, et continue de le faire, sans raison ni mandat.  Ces derniers jours, nous avons vu le FBI échapper à ses responsabilités pour haute trahison dans une tentative de renversement d'un président des États-Unis en exercice, grâce à la disparition par les médias prostitués du complot du FBI contre le président Trump dans des "erreurs de procédure" concernant la surveillance et l'ouverture d'enquêtes.  La haute trahison contre le président Trump est approuvée par les démocrates, le FBI, la CIA, le complexe militaire/sécuritaire et les presstitués, [NDT: "presstitutes": médias prostitués] parce que l'establishment au pouvoir veut que Trump parte.  Trump ne sert pas leurs agendas.  Se débarrasser de Trump est plus important pour eux que la vérité.

Les seules indications dont je dispose pour savoir si les risques que je prends en tant que diseur de vérité, risques qui se sont matérialisés par des harcèlements dangereux et coûteux de diseurs de vérité plus visibles, tels que Julian Assange, Ed Snowden, Matt Taibbi, Kash Patel et Peter Brimelow, sont le soutien financier et vocal des lecteurs.  Si ce soutien n'est pas au rendez-vous, cela me dit que je prends des risques pour rien et que je m'attire des difficultés en essayant d'informer ceux qui ne sont ni intéressés ni attachés à leur indépendance en tant qu'êtres libres.

La révélation par le conseiller spécial du coup monté contre le président Trump, mais l'absence d'inculpation pour les crimes du FBI que le rapport Durham documente, était l'occasion pour chaque membre de la Chambre et du Sénat de retrouver sa liberté de représenter le peuple au lieu des groupes d'intérêt.  La Chambre et le Sénat auraient pu se jeter sur le FBI, forcer le ministère de la Justice (sic) corrompu à inculper et à poursuivre les comploteurs, obtenir une peine d'exécution pour chacun des comploteurs, y compris Comer et Wray, et envoyer le message à toutes les parties concernées que notre pays était rendu au peuple grâce à l'indépendance réaffirmée des représentants et des sénateurs américains, ce qui, une fois de plus, ferait des représentants et des sénateurs américains de fières désignations.  Mais la Chambre et le Sénat ont préféré s'accrocher à leurs contributions de campagne et à la protection fournie par les groupes d'intérêt et, par conséquent, rester achetés et vendus. À quelques exceptions près, la Chambre et le Sénat sont satisfaits des attaques du régime Biden contre Trump.  Ils se sentent à l'aise avec l'establishment et aimeraient voir Trump, un "boatrocker", partir.  Toute personne attentive peut nommer les très rares représentants et sénateurs indépendants.  Ce sont eux qui sont constamment attaqués par l'establishment et les médias américains qui servent l'establishment.

La lutte que j'ai menée toute ma vie pour la vérité m'a amené à me demander si la vérité n'était pas une aventure donquichottesque.  Mon site est lu par de nombreuses personnes dans le monde entier, et mes articles sont repris par de nombreux autres sites et traduits.  Pourtant, ceux qui soutiennent le site, financièrement ou par des mots d'encouragement, ne représentent qu'un faible pourcentage des lecteurs.  La réticence de la plupart des lecteurs à donner ne serait-ce que 5 dollars pour soutenir la vérité est décourageante.  L'un des problèmes que rencontrent les diseurs de vérité est qu'à notre époque, les tromperies sont si accablantes et si terribles que de nombreuses personnes ne peuvent tout simplement pas supporter la pression de connaître la vérité.  Dites-moi un mensonge réconfortant, disent-ils, pour que je puisse me détendre et ne pas devenir une épave nerveuse. La majorité des Américains préfèrent la pilule bleue, et c'est ainsi que la liberté américaine est en train de devenir une chose du passé.

La liberté en Amérique, et dans l'ensemble du monde occidental, est tellement érodée que les jeunes générations n'ont jamais connu une existence véridique.  La prochaine génération grandira dans un monde où la vérité sera considérée comme nuisible et à éviter.  C'est d'ailleurs déjà le cas.

Nos maîtres profitent de la préférence de la majorité de la population pour la pilule bleue et nous rassurent en nous disant : "Faites-nous confiance, le vaccin est sûr et vous protégera", "Avec notre aide, l'Ukraine est en train de gagner", "L'équipe SEAL a tué Oussama ben Laden et mis fin au règne de la terreur", "Votre argent est en sécurité dans les banques", "La Fed est en train de vaincre l'inflation", "La croyance au mal est une excuse pour l'intolérance", "Les pédophiles ne sont qu'une autre orientation sexuelle incomprise, pas moins légitime que l'homosexualité", et ainsi de suite.

La pression exercée sur la population pour qu'elle accepte des récits erronés est énorme. Cette pression provient des films et des divertissements, des médias et des publicités d'entreprise, de l'éducation, du parti démocrate, du Forum Économique Mondial, même de certaines églises chrétiennes amoureuses d'Israël, et des groupes de réflexion dotés de grosses sommes d'argent provenant de ceux dont les agendas sont servis par le menu des récits officiels, qui sont tous des mensonges.

Face à cela, ma voix est un signal d'alarme pour l'establishment en place.  Les entreprises et les fondations philanthropiques ne me soutiennent pas.  Elles l'ont fait, il y a longtemps, avant d'être transformées en ennemies de la vérité et d'être subverties et rendues complices de la construction de la Matrice dans laquelle nous vivons tous.  

Des films célèbres et largement diffusés, comme Matrix, ont mis en évidence ce point, mais le public insouciant considère le film comme un divertissement, et non comme quelque chose qu'il vit.  Les personnes incapables de reconnaître les menaces n'ont aucune chance de survie. Les menaces que la plupart des Américains reconnaissent sont en fait des canulars utilisés pour contrôler la façon dont ils comprennent le monde.

Peu d'Américains réalisent qu'aujourd'hui, en ce moment même, l'Amérique, ce qu'il en reste, est confrontée à d'énormes défis qui risquent de la vaincre.

Une société homogène et unie a été détruite par une politique d'immigration intentionnelle conçue pour créer une tour de Babel dans laquelle il n'y a pas d'intérêt commun, pas d'élément unificateur. Les Noirs de Californie se sont votés des millions de dollars chacun en dédommagement de l'esclavage, bien que la Californie n'ait jamais connu l'esclavage, et le dédommagement doit être payé, s'il est payé, par les Hispaniques et les Asiatiques, la population majoritaire dans un État où les Américains blancs sont une minorité en fuite.  Comment en est-on arrivé à ce que les Américains blancs ne se sentent plus chez eux en Californie ?  Les Américains blancs ne représentent aujourd'hui que 32 % de la population californienne.

C'est la Floride, l'État favori vers lequel les Américains fuient, qui est dénoncée, et non la Californie, l'État que les Américains blancs répudient.  La Floride a rejeté les fermetures, les mandats de vaccination Covid, et a réellement traité les gens au lieu d'organiser leur mort pour gonfler à la fois les revenus des hôpitaux et le facteur de peur qui a poussé les Américains à accepter un "vaccin" mortel et non testé.  C'est la Floride qui a empêché la société Disney, corrompue, d'imposer aux écoliers la perversion sexuelle, le transgendérisme et la culpabilité d'un prétendu racisme blanc.  Pourtant, Disney continue d'être fréquenté par les familles américaines.

Les Américains doivent se réveiller, si c'est possible, et réaliser que sur TOUS les fronts, leur société subit une attaque interne, non pas une attaque externe de la Russie, de la Chine et des terroristes, mais une attaque interne de leur propre gouvernement, des entreprises, des établissements d'enseignement et des médias.

Le fait brutal est que seuls les Américains de Trump croient en l'Amérique.  Personne d'autre n'y croit. Certainement pas les universités.  Pas le système éducatif. Pas les instituts de presse. Pas le gouvernement Biden, qui est une vitrine de la perversité sexuelle, de l'armement du droit et de la guerre.

C'est Trump, et seulement Trump, qui affirme que son intention est de remettre le gouvernement entre les mains du peuple, comme il se doit.  Tous les autres candidats à l'investiture républicaine, quels que soient les nombreux défauts de Trump, sont un obstacle à la reprise en main de leur pays par le peuple.

Trump, avec tous ses défauts, est la dernière chance de l'Amérique. Il est le seul à avoir la force et la volonté de s'opposer à l'establishment en place. Si Trump bénéficie d'un soutien aussi massif, ce n'est pas en raison de ses positions sur des sujets précis, mais parce qu'il défend le peuple contre l'establishment corrompu.

Ce site web, et quelques autres, sont votre dernière chance de connaître la vérité.  Le mois de juin est à nos portes, et ce mois apporte ma demande trimestrielle de soutien.  Si vous tenez à la vérité, sans laquelle il n'y a ni liberté ni indépendance, soutenez ce site web.  Il a besoin de vos dons et de vos encouragements pour survivre. Les dons et le soutien vocal sont les seules indications que j'ai que les risques que je prends en disant la vérité en valent la peine.

Je sais.  Vous venez d'exploser votre budget pour le week-end de trois jours du Memorial Day.  Vous devez trouver des fonds pour les vacances d'été et les loisirs des enfants qui ne vont pas à l'école. Mangez une pizza de moins et soutenez la vérité.  Soutenez la vérité ou vous allez vivre dans le 1984 de George Orwell, dans Matrix ou dans Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, version Klaus Schwab. Il n'y aura pas de Neo ou de "The One" pour vous sauver.

Je remercie les donateurs mensuels qui rendent ce site possible.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/06/01/the-criminalization-of-truth-in-the-western-world/

* NDLR: C'est exactement ce que Jean de La Fontaine a illustré dans sa célèbre fable Le loup et l'agneau, ci-dessous. Un monde sans vérité est aussi un monde sans justice, où les plus forts font la loi. La différence entre le monde des animaux et celui des hommes, car le loup de La Fontaine est un animal fictif, humanisé, c'est que le mal, la perversion n'existent pas chez les animaux car la Nature sauvage suit le dharma.

Le loup et l’agneau

Jean de La Fontaine

 

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l’allons montrer tout à l’heure.

Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure.
Un Loup survint à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
- Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
– Sire, répond l’Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d’Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
– Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
– Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ?
Reprit l’Agneau, je tette encor ma mère.
– Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
– Je n’en ai point.
– C’est donc quelqu’un des tiens :
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l’emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

Jean de La Fontaine

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Paul Craig Roberts: Les Américains insouciants ont condamné l'Amérique à la tyrannie

28 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Politique, #USA, #Battle of Maldon, #Tyrannie

ASTROLOGUE : Écoute. Si tu voyais un monde entier brûlé jusqu’au cœur par le feu, tu n’aurais encore qu’un songe. Même si tout tombait dans le néant, depuis le poisson jusqu’à la lune, on trouverait encore au fond d’un puits la patte d’une fourmi boîteuse. Et tout pourrait recommencer. Quand même les deux mondes seraient tout-à-coup anéantis, il ne faudrait pas nier l’existence d’un seul grain de sable de la terre. S’il ne restait aucune trace, ni d’hommes, ni de génies, fais attention au secret de la goutte de pluie.

Attar, La Conférence  des Oiseaux.

Paul Craig Roberts

Paul Craig Roberts

25 mai 2023

Les Américains insouciants ont condamné l'Amérique à la tyrannie

Paul Craig Roberts

Une vidéo qui fait l'effet d'une bombe : La "pandémie Covid" était le résultat d'une vaste propagande médiatique : "Personne n'est à l'abri, SOYEZ AFRAID !"

https://www.globalresearch.ca/covid-pandemic-was-entirely-product-propaganda-nobody-safe/5820225

Encore et encore, des Américains insouciants laissent les presstitués [NDLR: "pressitutes": médias prostitués] leur laver le cerveau, les endoctriner et les tromper.  Par la suite, ils finissent par comprendre, ou certains d'entre eux finissent par comprendre.  Mais malgré la leçon apprise, un autre précédent qui érode la vérité et la liberté a été établi.  Et malgré la leçon apprise, ils resteront assis devant leurs écrans de télévision pour le prochain lavage de cerveau et l'endoctrinement par les journalistes qui servent l'oligarchie au pouvoir en trompant les Américains.  Ma voix est celle d'un seul, la leur est celle de plusieurs.

Il n'est pas nécessaire de remonter très loin dans le temps, juste la vie d'adulte de la génération américaine actuelle, plus âgée, pour dresser la liste des tromperies qui se sont succédé.  

Il y a eu l'assassinat du président John F. Kennedy et de son frère Robert Kennedy par la CIA et sa dissimulation par les deux partis politiques et la Commission Warren.

Une fois JFK écarté, nous avons eu droit à la fausse nouvelle de l'incident du golfe du Tonkin, utilisée par le régime Johnson et les démocrates pour déclencher la guerre du Viêt Nam, qui a coûté 50 000 vies américaines et notre réputation. https://www.history.com/topics/vietnam-war/gulf-of-tonkin-resolution-1

Ensuite, les atrocités ont explosé.  Pour ne pas les citer toutes, il y a eu la violation par le régime Clinton de la parole du gouvernement américain lorsque, profitant de la faiblesse de la Russie avec l'effondrement de l'Union soviétique résultant de l'arrestation du président Gorbatchev par les membres les plus durs du Politburo, Clinton a déplacé l'OTAN à la frontière de la Russie.  Les patriotes américains ont salué cette erreur fatale comme "un coup d'assommoir pour le communisme".

Puis nous avons eu le coup monté du 11 septembre, qui a donné aux néoconservateurs américains leur "nouveau Pearl Harbor" pour lancer leurs guerres contre les pays du Moyen-Orient qui ont limité l'expansion israélienne dans le sud du Liban et plus loin encore.

Puis nous avons assisté à l'invasion de l'Ossétie du Sud, un protectorat russe, par l'armée géorgienne équipée et entraînée par les États-Unis.  La Géorgie, lieu de naissance de Joseph Staline, a longtemps été une province russe avant l'effondrement de l'Union soviétique.

Puis nous avons eu la "Révolution de Maïdan" orchestrée en Ukraine en 2014, qui a renversé un gouvernement vivant en paix avec la Russie, dont l'Ukraine faisait partie depuis de nombreux siècles, et l'a remplacé par un gouvernement néo-nazi dirigé par Washington.  Cet acte stupide et irresponsable des néoconservateurs américains a entraîné une augmentation des provocations gratuites de la Russie qui se termineront par une guerre nucléaire.

Ensuite, nous avons eu la "pandémie Covid" orchestrée qui a utilisé la propagande et la peur pour habituer les peuples occidentaux à la suppression de leurs libertés et des protections constitutionnelles des libertés civiles afin "d'être en sécurité".  Une fois de plus, les peuples occidentaux insouciants sont tombés dans le panneau et ont à nouveau réduit leurs libertés.

Les États-Unis ont vécu le Russiagate, révélé par le conseiller spécial Durham comme une orchestration sans fondement du FBI visant à discréditer le président Donald Trump, deux mises en accusation sans fondement de Trump basées sur rien d'autre qu'une haine idéologique, une fausse "insurrection du 6 janvier" orchestrée pour diaboliser Trump et ses partisans, un faux scandale de documents (documentsgate) orchestré contre Trump jusqu'à ce que l'on découvre que Biden, en tant que vice-président, avait en sa possession bien plus de documents du type de ceux utilisés pour s'en prendre à Trump.  Et maintenant, nous avons le pornstargate.  Une star du porno vieillissante a apparemment vu sa dernière chance de s'enrichir en extorquant des fonds à Trump pendant sa campagne présidentielle.  Les avocats de M. Trump lui ont conseillé de la payer et de se débarrasser de ce que les démocrates feront comme principal sujet de campagne.  Le procureur noir de l'État de New York et le procureur général noir accusent les avocats de Trump d'avoir déclaré à tort le paiement comme une dépense légale, ce qui est le cas puisqu'il a été conseillé et traité par des avocats, alors qu'il aurait dû être déclaré comme une dépense de campagne. Il ne s'agit pas d'une base légitime pour inculper un président des États-Unis.

Si l'on considère que le président des États-Unis peut être harcelé pendant sept ans sur la base de fausses accusations évidentes, comment pouvons-nous espérer que les États-Unis aient un avenir ?  S'ils peuvent faire cela à un président, que peuvent-ils faire à vous et à moi ?

Ayant observé l'insouciance du public américain pendant toute une vie, j'ai été convaincu par eux qu'ils sont incapables de défendre leur liberté et de reconnaître les défis à leur liberté. Ils tombent toujours dans le panneau de l'"ennemi étranger" de l'establishment au pouvoir.

L'insouciance* est incompatible avec la liberté.

Je crois que Jean Raspail a vu la fin du monde occidental en 1973 et l'a décrite dans son roman Le camp des saints.  Pour éviter le découragement, je me récite le poème anglo-saxon du IXe siècle, La bataille de Malvern Bridge** [sic: Bataille de Maldon], dans lequel le comte anglais, qui tente de repousser les raiders vikings, dit à ses troupes qui diminuent : "Alors que notre nombre diminue, notre volonté doit devenir plus forte."

Je continue donc à me battre alors que nos effectifs diminuent.

Paul Craig Roberts

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/05/25/insouciant-americans-have-doomed-america-to-tyranny/

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc

* NDLR: Insouciance ou ignorance ?

** Erreur de Paul Craig Roberts. Il s'agit de la Bataille de Maldon, non pas du IXe siècle mais du Xe siècle, en 991, et dont il confond le nom avec celui de la Bataille de Malvern Hill (1862) https://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Malvern_Hill

Bataille de Maldon (11 août 991)

Bataille de Maldon (11 août 991)

Bataille de Maldon

La bataille de Maldon s'est déroulée le 11 août 991 après J.-C. près de Maldon, au bord de la rivière Blackwater, dans l'Essex, en Angleterre, sous le règne d'Æthelred l'Insoumis. Le comte Byrhtnoth et ses princes menaient les Anglais contre une invasion viking. La bataille s'est soldée par une défaite anglo-saxonne. Après la bataille, l'archevêque Sigeric de Canterbury et les échevins des provinces du sud-ouest conseillèrent au roi Æthelred de payer les Vikings plutôt que de poursuivre la lutte armée. Le résultat fut le paiement d'un Danegeld de 10 000 livres romaines (3 300 kg) d'argent (environ 1,8 million de livres sterling au prix de 2022).

Le récit de la bataille, agrémenté de nombreux discours attribués aux guerriers et d'autres détails, est relaté dans un poème en vieil anglais généralement appelé The Battle of Maldon (la bataille de Maldon).

https://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Maldon

The Battle of Maldon

Then Byrhtnoth ordered each of his warriors
to release their horses, to hurry them far away,
and to go forwards, mindful of their hands and their stout courage. (2-4)

When Offa’s kinsman first understood
that the earl would not suffer cowardice,
he let his beloved hawk fly from his hands
away into the woods and then he advanced to the battle—
that was a gesture one could recognize:
the young warrior did not wish to waver at war,
when he took up his weapons. (5-10)

 Also Eadric wanted to support his lord,
his master in battle so he bore his spear
forth to the fight. He had good intentions
so long as he could hold with his hands
a shield and broad sword—he would validate his vow
when the time came to fight before his lord. (11-6)

Then Byrhtnoth encouraged his warriors there,
riding and ruling, directing his soldiers
how they must stand and keep that place, and gave them
instruction as to how they should hold their shields
correctly, fast with their hands—that they should fear nothing.
When he had fortified his fyrd-men graciously,
then he alighted amid the ranks, where it most pleased him,
in the place where he knew his most loyal hearth-guard to be. (17-24)

Then one stood on the shore, sternly calling out,
a Viking herald, conversing in many words,
he delivered in a vaunt the message of the brim-sailors
to that nobleman where he stood on the riverbank: (25-8)

“They have sent me to you, the hardy sea-men—
they bid you be informed that you must quickly send
rings in exchange for protection, and it would be better
for you to buy off with tribute this storm of spears,
otherwise we should deal in such a hard battle.
We needn’t destroy ourselves if you are sufficiently rich—
we wish to establish a safeguard in exchange for gold.
If you decide this, you who are most powerful here,
and you wish to ransom your people
and give to the sea-men, according to their own discretion,
money in exchange for peace, and take a truce at our hands,
we will go back to our ships with our payment,
and sail away, holding the peace with you.” (29-41)

Byrhtnoth spoke back, raising up his shield,
waving his slender spear, speaking in words,
angry and resolute, giving them answer: (42-4)

“Have you heard, sailor, what these people say?
They wish to give you spears as tribute,
the poisonous points and ancient swords,
this tackle of war that will do you no good in battle.
Herald of the brim-men, deliver this again,
say unto your people a more unpleasant report:
here stands with his troops a renowned earl
who wishes to defend this homeland,
the country of Æthelred, my own lord,
and his citizens and territory. The heathens
shall perish in battle. It seems a humiliation
to let you go to your ships with our treasures
unfought—now you have come thus far
into our country. You must not get our gold
so softly. Points and edges must reconcile us first,
a grim war-playing, before we give you any tribute.” (45-61)

Then, bearing his shield, he ordered his warriors to advance,
all those who stood on the riverbank.
Nor could that army go unto the other because of the water;
where the flood came flowing after the ebb-tide.
The watery streams separated them. It seemed to them too long
before they could muster their spears together.
There they stood in press alongside Pante’s stream,
the greatest of the East-Saxons and the spear-hordes.
Nor could any of them afflict the other side,
except those who were felled by the showering of arrows.
The tide went out—the float-men stood ready,
the many Vikings, eager warriors. (62-73)

Then the shelter of heroes ordered his war-hardened warriors
to keep the bridge. One was named Wulfstan,
keen amongst his kin, he was the son of Ceola,
who with his spear shot down the first man
who was boldest and stepped onto the bridge.
There stood with Wulfstan warriors unafraid,
Ælfhere and Maccus, two proud men,
they did not wish to flee from the ford,
yet they fixedly defended it against their foes,
as long as they were allowed to wield their weapons. (74-83)

When they perceived this and keenly observed
that they had encountered bitter bridge-wardens there,
then the Vikings began to use guile, the hated guests,
asking that they be allowed to have free passage,
faring across the ford, leading their foot-soldiers. (84-8)

This the nobleman allowed, due to his overweening pride—
he gave up too much land to those hated people.
He shouted across the cold water then,
Byrhthelm’s son, while his warriors listened:
“Now is passage granted to you, come quickly to us,
as men to the fight: God alone knows
who will be allowed to control the field of slaughter.” (89-95)

Then the slaughter-wolves waded—caring not for the water—
the Viking army, westward across the Pante,
across the bright waters, carrying their board-shields,
sailing-men to the shore, bearing yellow linden.
There they stood ready against the ferocious one,
Byrhtnoth and his warriors. He ordered them
to form a shield-wall with their shields and for the army
to hold fast against their foes. Then was the fighting near,
glory in battle. The time was coming
that fated men must fall there. (96-105)

There was shouting heaved up, and ravens circling,
eagles eager for carrion—an uproar was on the earth.
Then they let fly from their hands spears file-hardened,
the spears grimly ground down, bows were busy—
shields were peppered with points. (106-10)

Bitter was the onslaught, warriors fell
on either side, the young men lying down.
Wulfmær was wounded, choosing a slaughter-rest,
Byrhtnoth’s kinsman—he was mightily cut down
with a sword, his sister-son.
There requital was given back to the Vikings—
as I heard it—Eadweard struck down one
mightily with his sword, not withholding his blow,
so that a fated champion fell down at his feet.
For this Byrhtnoth gave his thanks to him,
lord to chamberlain, when he had the chance. (111-21)

They all stood so firmly stiff-minded,
the young warriors in the battle, thinking eagerly
who they could soonest conquer
with their swords, the life of fated men,
the warriors with their weapons. Slaughter fell upon the earth.
They stood steadfast: Byrhtnoth exhorted them,
ordering every warrior to think upon the scrum,
who wished for glory in fighting the Danes. (122-9)

Then one stern in war waded forth, heaving up his weapon,
sheltered by his shield, stepped up against Byrhtnoth.
The earl went just as resolutely to the churl,
either of them intending evil to the other.
Then the sea-warrior sent a southern spear,
that wounded the lord of warriors.
Byrhtnoth shoved it with his shield, so that the shaft burst,
and that spear-head broke so that it sprang out again.
The fighting-warrior became infuriated; he stabbed with his spear
the proud Viking, who had given him that wound.
Aged was the army-warrior; he let his spear go forth
through the neck of the younger warrior, guided by his hand
so that he reached the life of that sudden attacker. (130-42)

Then he swiftly pierced another Viking,
so that the mail-shirt burst—that one was wounded in the breast
through the ring-locks, the poisonous point
stood at his heart. The earl was the happier,
then he laughed, the mindful man, said thanks to the Measurer
for the day’s work which the Lord had given him. (143-8)

Then some Viking warrior let go a spear from his hand,
flying from his fist so that it went too deeply
through the noble thane of Æthelred.
One stood by his side, a young warrior not fully grown,
a boy in the battle, who very bravely
pulled the bloody spear out of the warrior,
the son of Wulfstan, Wulfmær the young,
let go the exceedingly hard spear go back again;
the point travelled in, so that he who had laid his lord
previously onto the earth was wounded sorely. (149-58)

Then an armored man came up to the earl—
he wished to carry off the rings of the warrior,
the armor and the accoutrements and the ornamented blade.
Then Byrhtnoth drew out his sword from its sheath,
broad and brown-edged, and struck him in the byrnie.
Too quickly some sail-man hindered him,
when he wounded the arm of that earl.
The golden-hilted sword fell to the ground—
neither could he hold the stern blade,
or wield his weapon. Nevertheless the hoary battle-warrior
spoke a word, emboldening his fighters,
ordered them to go forth as good comrades;
then he could not stand fast on his feet for long. (159-71)

Byrhtnoth looked to heaven:
“I thank you, Wielder of peoples,
for all these joys that I have experienced in the world.
Now I have, mild Measurer, the greatest need
that you should grant my spirit the good
that my soul may be allowed to venture unto you
into your keeping, Prince of Angels
ferrying with peace. I am a suppliant to you
that these hell-harmers shall not be allowed to injure it.” (172-80)

Then the heathen warriors cut him down
and both of the men who stood beside him,
Ælfnoth and Wulfmær, both lay there,
when they gave up their lives beside their lord. (181-4)

Then they retreated from the battle spineless in the fray.
There the son of Odda was first to flight,
Godric from the fight, and abandoned the good man
who many times often given him a horse;
he leapt on the steed which his lord owned,
in those trappings which he had no right to take,
and his brothers were with him, both running away,
Godwine and Godwig, caring not for the fight,
but they turned from the war and sought the forest,
flying into the fastness and protecting their lives,
and more men as well, more than was proper,
if they had remembered all their favors
that Byrhtnoth had done for them to their glory. (185-97)

So Offa had told him earlier in the day
in the meeting-place when he held a moot,
that there were many speaking proudly
who would not endure the tough going. (198-201)

Then the leader of the people was felled,
Æthelred’s earl; all saw him,
his hearth-retainers, that their lord lay down.
Then there the proud thanes went forth
uncowardly men hastened eagerly;
they all wished one of two things—
to give up their lives or revenge their dear lord. (202-8)

So the son of Ælfric encouraged them forwards,
a warrior young in winters, speaking in words,
Ælfwine then spoke, saying valiantly:
“I remember the occasions when we often spoke at mead,
when we heaved up boasts on the benches,
heroes in the hall, about the dire struggle;
now one can find out who is brave.
I am willing to reveal my lineage to all,
that I was from a great family in Mercia;
my old father was called Ealhelm,
a wise alderman, blessed with worldly things.
The thanes among that people must not reproach me,
that I wished to go from this army,
seeking my country, now my lord lies
cut down in the battle. To me that is the greatest harm—
he was both my kinsman and my lord.” (209-24)

Then he went forwards, mindful of the feud,
so that with his spear he wounded one float-man
among his people, so that he lay upon the earth,
killed by his weapon. Then he urged on his comrades,
his friends and allies, to go forwards. (225-9)

Offa spoke, shaking his spear-haft:
“So, Ælfwine, you have urged us all,
thanes at the need, now that our lord lies,
an earl upon the earth. There is a need
for all of us to exhort the other,
warriors into warfare, so long as he can
hold and keep his weapons: the stern sword,
the spear and the good blade. Godric,
the cowardly son of Odda, has betrayed us all.
Too many men believed, when he rode away on a horse,
upon that proud steed, that it was our lord.
Because of that our people are broken up here in the field,
the shield-wall is shattered. Damn his deeds,
which encouraged so many a man to flee!” (230-43)

Leofsunu spoke next and heaved his shield up,
his shield as shelter; he said to the warrior:
“I promise that I will not flee from here
one step of the foot, but I will go further,
avenging in this struggle my friendly lord.
The steadfast men of Sturmere will not need
reproach me with words, now my friend has fallen,
that I should travel lordless home,
turned from the war, but I shall take up my weapon,
both point and iron.” He went forth full angry,
fought steadfastly, despising to flee. (244-54)

Dunnere then spoke, brandishing his spear,
a humble churl, calling out over all,
asking that every warrior avenge Byrhtnoth:
“Nor can he flinch back at all who intends to avenge
his lord in these folk, nor mourn for his life.” (255-9)

Then they went forth, reckoning not of their lives.
These retainers fought sternly, fierce spear-bearers,
and they asked God that they be allowed to avenge
their friendly lord and work downfall among their foes. (260-4)

Then their hostage helped eagerly:
he was of sturdy stock from Northumbria,
Ecglaf’s son, he was named Æscferth.
He did not flinch back at all at the war-play,
but he sent forth arrows very frequently;
sometimes he shot into a shield, sometimes he skewered a warrior,
more than once in awhile he gave someone a wound,
so long as he was allowed to wield weapons. (265-72)

Still at the van stood Eadweard the tall,
ready and eager, speaking boastful words
that he would not flee a foot of land,
or bend backwards while his superior lay dead.
He broke the Viking shield-wall and with their warriors fought.
until he had worthily avenged his treasure-giver
upon the sea-men, before he too lay dead among the slain. (273-79)

So did Ætheric, a noble comrade,
quick and eager to go forth and earnestly fight.
Sibyrht’s brother and very many others
clove the curved shields, the fierce men defended themselves—
they burst the rims of shields, and the byrnie sang out
a certain terror-song. Then in the battle
Offa struck a Viking, so that he fell to the earth,
and there the kinsman of Gad sought the ground.
Offa was rapidly hewn down in the battle—
though he had accomplished what he had promised his lord,
as he earlier vowed to his ring-giver
that they should both ride to the city,
healthy to home, or in the battle perish,
in the place of slaughter, killed by wounds:
he lay like a true thane close to his lord. (280-94)

There was a crashing of shields. Seafarers came forth
enraged in the fight; the spear often went right through
the life-houses of the fated. Then Wystan went forth,
Thurstan’s son, he fought against the warriors—
he was in the press, the killer of three of them,
before Wigelin’s son lay dead among the slain.
There was a stern moot there. They stood fast,
warriors in the warfare, warriors perishing,
warriors wearied by wounds.
                                    The slain fell to the earth. (296-303)

Oswold and Eadwold all the while
both of them brothers, encouraged the warriors,
their friendly companions they urged with their words
that they must endure there in their need,
not weakly, using their weapons. (304-8)

Bryhtwold spoke out, heaving his shield
(he was an old comrade), brandishing his spear;
very boldly he advised the warriors:
“Resolution should be the tougher, keener the heart,
the mind should be greater when our power diminishes.
Here lies our lord, all chopped up,
a good man on the gravel. He will always regret it,
he who thinks to turn away from this war-play.
I am old in life—I don’t wish to wander away,
but I’m going to lie down by the side of my lord,
beside these beloved men.” (309-19)

So Æthelgar’s son emboldened them all,
Godric to the fight. Often he let go of his spear,
the slaughtering spear flying into the Vikings,
so he went forth, first in that crowd,
hewing and maiming, until he perished in the battle.
This certainly was not the Godric who flew from the fight… (320-5)

[End missing]

Source: https://oldenglishpoetry.camden.rutgers.edu/battle-of-maldon/

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Paul Craig Roberts: La présidence Trump : RIP

19 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Politique, #Paul Craig Roberts, #USA

Paul Craig Roberts: La présidence Trump : RIP

19 mai 2023

Pour rappel :  Un mois après le début de la présidence de Trump, j'ai écrit la nécrologie de sa présidence et prédit ce qui allait suivre.

Les Américains sont confrontés à une menace satanique contre la vérité, et donc la liberté et la moralité, qu'ils ne comprennent pas.

La présidence Trump : RIP

Par le Dr. Paul Craig Roberts

 

Global Research, 18 février 2017

Paul Craig Roberts 16 février 2017 https://www.paulcraigroberts.org/2017/02/16/trump-presidency-rip/

Donald Trump a-t-il surestimé son pouvoir présidentiel ? La réponse est oui.

Steve Bannon, le principal conseiller de Trump, est-il politiquement inexpérimenté ? La réponse est oui.

Les réponses à ces deux questions nous permettent de conclure que Trump est dépassé par les événements et qu'il en paiera le prix fort.

Quel sera le montant de ce prix ?

Le New York Times rapporte que les "agences de renseignement américaines [...] ont cherché à savoir si la campagne de Trump était de connivence avec les Russes sur le piratage ou d'autres efforts pour influencer l'élection."

L'ancien espion de la National Security Agency (NSA), John Schindler, a indiqué sur Twitter qu'un collègue haut placé de la communauté du renseignement lui avait envoyé un courriel indiquant que l'État profond avait déclaré la guerre nucléaire à Trump et qu'"il mourra en prison."

https://sputniknews.com/us/201702151050723578-intelligence-community-war-trump/

À la fin de la Seconde Guerre mondiale, le complexe militaire/sécuritaire a décidé que les flux de profits et de pouvoir provenant de la guerre et des menaces de guerre étaient trop importants pour être abandonnés au profit d'une ère de paix. Ce complexe a manipulé un président Truman faible et inexpérimenté pour l'entraîner dans une guerre froide gratuite avec l'Union soviétique. Le mensonge a été créé et accepté par le peuple américain crédule, selon lequel le communisme international avait l'intention de conquérir le monde.

Ce mensonge était transparent, car Staline avait purgé et assassiné Léon Trotsky et tous les communistes qui croyaient en une révolution mondiale. "Le socialisme dans un seul pays", a déclaré Staline.

Les experts universitaires, sachant à quoi s'en tenir, ont suivi et contribué à la tromperie. En 1961, le président Eisenhower, un général cinq étoiles chargé de l'invasion par les États-Unis de l'Europe occidentale occupée par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale, s'est rendu compte de l'ampleur du pouvoir du complexe militaro-sécuritaire. Le pouvoir privé exercé par le complexe militaro-sécuritaire (Eisenhower l'appelait le complexe militaro-industriel) dérangeait tellement Ike que, dans son dernier discours au peuple américain, il déclara que nous devions nous prémunir contre la subversion de la démocratie par ce complexe :

"Jusqu'au dernier de nos conflits mondiaux, les États-Unis n'avaient pas d'industrie d'armement. Les fabricants américains de socs de charrue pouvaient, avec le temps et selon les besoins, fabriquer également des épées. Mais aujourd'hui, nous ne pouvons plus risquer d'improviser la défense nationale dans l'urgence ; nous avons été contraints de créer une industrie permanente de l'armement dans des proportions considérables. En outre, trois millions et demi d'hommes et de femmes sont directement engagés dans l'établissement de la défense. Nous dépensons chaque année pour la sécurité militaire plus que le revenu net de toutes les entreprises des États-Unis.

"Cette conjonction d'un immense établissement militaire et d'une vaste industrie de l'armement est une nouveauté dans l'expérience américaine. L'influence totale - économique, politique et même spirituelle - est ressentie dans chaque ville, dans chaque State House, dans chaque bureau du gouvernement fédéral. Nous reconnaissons la nécessité impérieuse de ce développement. Cependant, nous ne devons pas manquer de comprendre ses graves implications. Notre labeur, nos ressources et nos moyens de subsistance sont en jeu, de même que la structure même de notre société.

"Dans les conseils de gouvernement, nous devons nous prémunir contre l'acquisition d'une influence injustifiée, recherchée ou non, par le complexe militaro-industriel. Le risque d'une montée désastreuse d'un pouvoir mal placé existe et persistera.

"Nous ne devons jamais laisser le poids de cette combinaison mettre en danger nos libertés ou nos processus démocratiques. Nous ne devons rien tenir pour acquis. Seuls des citoyens vigilants et bien informés peuvent contraindre l'énorme appareil industriel et militaire de la défense à s'adapter à nos méthodes et objectifs pacifiques, de sorte que la sécurité et la liberté puissent prospérer ensemble".

L'avertissement d'Eisenhower était pertinent. Toutefois, il s'appuyait sur "une population alerte et bien informée", ce qui n'est pas le cas aux États-Unis. La population américaine est largement insouciante et se dirige, à travers le spectre idéologique de la gauche à la droite, vers l'autodestruction.

Trump est mis à l'écart pour que le conflit avec la Russie puisse se poursuivre

La presse écrite et la télévision, qui servent de propagandistes au complexe militaro-sécuritaire au pouvoir et aux élites de Wall Street, veillent à ce que les Américains ne disposent que d'informations bidon orchestrées. Chaque foyer et chaque personne qui allume la télévision ou lit un journal est programmé pour vivre dans une fausse réalité orchestrée qui sert le petit nombre qui compose l'Establishment au pouvoir.

Trump a défié cet establishment sans se rendre compte qu'il est plus puissant qu'un simple président des États-Unis.

Voici ce qui s'est passé : Pendant le second mandat d'Obama, la Russie et son président ont été diabolisés par le complexe militaro-sécuritaire et les néoconservateurs qui utilisent les médias de la presse. Cette diabolisation a facilité la capacité des médias presstitués contrôlés, tels que le New York Times, le Washington Post, CNN, MSNBC et le reste, à associer les contacts avec la Russie et les articles remettant en cause les tensions orchestrées entre les États-Unis et la Russie à une activité suspecte, voire à une trahison. Trump et ses conseillers étaient trop inexpérimentés pour réaliser que le renvoi de Flynn avait pour conséquence de valider cette association orchestrée entre la présidence Trump et les services de renseignement russes.

Maintenant, nous avons les putes des médias et les putes politiques qui posent la question utilisée pour noircir le président Nixon et le forcer à démissionner : "Que savait le président et quand l'a-t-il su ?" Trump savait-il que le général Flynn avait parlé à l'ambassadeur russe des semaines avant que Trump ne le dise ? Flynn a-t-il commis l'innommable - parler à un Russe - parce que Trump lui a dit de le faire ?

Les pourvoyeurs de fausses nouvelles - le New York Times, le Washington Post, CNN, MSNBC et le reste des menteurs méprisables - utilisent des insinuations irresponsables pour impliquer le président Trump dans un réseau de trahison. Voici le titre du New York Times : "Les aides de campagne de Trump ont eu des contacts répétés avec les services de renseignement russes". Ce à quoi nous assistons est une campagne de l'État profond qui utilise ses putes médiatiques pour préparer Trump à la destitution.

Ceux qui travaillent à renverser l'élection présidentielle de 2016 sont tellement confiants dans leur succès qu'ils déclarent publiquement leur préférence pour le coup d'État plutôt que pour la démocratie. Le belliciste néoconservateur sioniste Bill Kristol a exprimé sa préférence pour un coup d'État de l'État profond plutôt que pour un président Trump démocratiquement élu.

http://www.breitbart.com/big-government/2017/02/15/bill-kristol-backs-deep-state-president-trump-republican-government/

La gauche libérale/progressiste s'est alignée sur le 1% contre la classe ouvrière "raciste, misogyne et homophobe" - les "Trump deplorables" - qui a élu Trump. Même le musicien mal informé Moby s'est senti obligé de poster des absurdités ignorantes sur Facebook :

"1-Le dossier russe sur Trump est réel. 100 % réel. Le gouvernement russe le fait chanter, non seulement parce qu'il s'est fait peloter par des prostituées russes, mais aussi pour des raisons bien plus néfastes.

2-l'administration Trump est en collusion avec le gouvernement russe, et ce depuis le premier jour".

https://www.facebook.com/mobymusic/photos/a.126687636107.103603.6028461107/10155085110276108/?type=3&theater

Maintenant que Trump a été entaché d'"associations avec les services de renseignement russes", les idiots de républicains, selon Bloomberg, "se sont joints aux appels des démocrates pour un examen plus approfondi des contacts entre l'équipe du président Donald Trump et les agents des services de renseignement russes mercredi [15 février], indiquant un sentiment croissant de péril politique au sein du parti alors que de nouveaux rapports ont fait surface sur les contacts étendus entre les deux."
https://www.bloomberg.com/politics/articles/2017-02-14/flynn-s-ouster-sparks-new-gop-calls-for-wider-russia-probe?cmpid=BBD021517_BIZ

Bien sûr, il n'y a aucune preuve de tels contacts, mais les faits ne font pas partie de la campagne de destitution de Trump.

Le limogeage de Flynn par Trump est utilisé par ses opposants pour justifier leurs fausses accusations selon lesquelles le président des États-Unis serait compromis par les services de renseignement russes. Consciente de son erreur, la Maison-Blanche a tenté de la contrer en affirmant que M. Flynn avait été renvoyé parce que M. Trump avait perdu confiance en lui, et non parce qu'il avait fait quelque chose d'illégal ou qu'il avait des liens avec les services de renseignement russes. Mais aucun des opposants de Trump n'écoute. Et la CIA continue d'alimenter les "presstitués" [presstitutes] en fausses nouvelles.

Dès le début, j'ai prévenu que Trump n'avait ni l'expérience ni les connaissances nécessaires pour choisir un gouvernement qui le soutiendrait et servirait son programme. Trump a maintenant renvoyé la seule personne sur laquelle il aurait pu compter. La conclusion la plus évidente est que Trump est mort.

L'effort du peuple américain pour ramener le gouvernement sous son contrôle par l'intermédiaire de Trump a été vaincu par l'État profond.

L'argument de Chris Hedges selon lequel la révolution est le seul moyen pour les Américains de récupérer leur pays continue de gagner en crédibilité.

Les mots qui ont condamné Trump lorsqu'il a déclaré la guerre avant d'avoir rassemblé son armée :

"Il n'y a rien que l'establishment politique ne fera pas, et aucun mensonge qu'il ne dira pas, pour s'accrocher à son prestige et à son pouvoir à vos dépens. L'establishment de Washington et les sociétés financières et médiatiques qui le financent n'existent que pour une seule raison : se protéger et s'enrichir. Nous sommes à un tournant de l'histoire de notre civilisation qui déterminera si nous, le peuple, reprendrons ou non le contrôle de notre gouvernement. L'establishment politique qui tente par tous les moyens de nous arrêter est le même groupe responsable de nos accords commerciaux désastreux, de l'immigration illégale massive et des politiques économiques et étrangères qui ont saigné ce pays à blanc.

"L'establishment politique a provoqué la destruction de nos usines et de nos emplois, qui fuient vers le Mexique, la Chine et d'autres pays à travers le monde. C'est une structure de pouvoir mondiale qui est responsable des décisions économiques qui ont volé notre classe ouvrière, dépouillé notre pays de ses richesses et mis cet argent dans les poches d'une poignée de grandes entreprises et d'entités politiques".

 

Paul Craig Roberts a été secrétaire adjoint au Trésor pour la politique économique et rédacteur en chef adjoint du Wall Street Journal. Il a été chroniqueur pour Business Week, Scripps Howard News Service et Creators Syndicate. Il a été nommé à plusieurs reprises dans des universités. Ses chroniques sur Internet ont attiré des lecteurs du monde entier. Les derniers ouvrages de M. Roberts sont The Failure of Laissez Faire Capitalism and Economic Dissolution of the West, How America Was Lost et The Neoconservative Threat to World Order (La menace néoconservatrice pour l'ordre mondial).

La source originale de cet article est Paul Craig Roberts.

Copyright © Dr. Paul Craig Roberts, Paul Craig Roberts, 2017

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/05/19/the-trump-presidency-rip/

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Paul Craig Roberts: La marine américaine fait appel à une drag-queen pour jouer le rôle d'"ambassadrice numérique" afin d'attirer davantage de recrues

15 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Transgenre, #USA

Paul Craig Roberts

Paul Craig Roberts

La marine américaine fait appel à une drag-queen pour jouer le rôle d'"ambassadrice numérique" afin d'attirer davantage de recrues

May 15, 2023

Paul Craig Roberts

https://www.zerohedge.com/military/us-navy-enlists-drag-queen-digital-ambassador-role-attract-more-recruits

L'armée américaine n'arrive plus à recruter l'ossature traditionnelle de la force de combat, à savoir les hommes blancs conservateurs hétérosexuels du sud.  Les démocrates sont peu nombreux dans les forces armées américaines - 29 % seulement.

Les hommes blancs du Sud considèrent que servir leur pays est honorable.  Mais lorsqu'ils voient que leur pays leur est retiré à tous égards - dans les publicités de Budweiser, Gillett, Disney, Google et autres, dans les publicités des entreprises qui ne montrent jamais de famille blanche, et lorsqu'ils subissent l'outrage d'être obligés, en tant que recrues militaires, de se soumettre à un lavage de cerveau appelé "formation à la sensibilité", au cours duquel ils apprennent qu'ils sont des oppresseurs racistes et misogynes des Noirs et des femmes et découvrent que ceux à qui on a appris à les considérer comme des oppresseurs sont leurs officiers, et qu'ils ne peuvent pas être promus parce qu'ils sont surreprésentés dans les rangs des officiers en raison de leur race et de leur sexe, les hommes blancs hétérosexuels qui ne se posent pas de questions sur leur sexe ont tout simplement cessé de s'engager dans l'armée américaine.

Ce fait se reflète dans les annonces de recrutement de l'US Navy, de l'US Army et de la CIA.  Il suffit de cliquer sur l'URL ci-dessus pour voir à quel point l'armée américaine est malade.  L'US Navy va s'appuyer sur des personnes transgenres qui ne savent pas si elles sont de sexe masculin ou féminin.  L'armée américaine va s'appuyer sur des femmes.  La CIA va s'appuyer sur des immigrants envahisseurs qui ont franchi la frontière à pied.  Tel est le complexe militaire/sécuritaire que les néoconservateurs vont utiliser pour imposer l'hégémonie américaine à la Russie, à la Chine et à l'Iran. Essayez d'imaginer l'armée américaine de Drag Queen en guerre contre la Russie, la Chine et l'Iran.

Le régime Biden est le premier dans l'histoire américaine à promouvoir la perversion sexuelle non seulement dans la société mais aussi dans l'armée.  Dans une société où la perversion sexuelle est normalisée, ce que le régime Biden est en train de réaliser en Amérique, le seul acte immoral est de s'opposer à la perversion sexuelle.  Les seules personnes susceptibles de s'opposer à la perversion sexuelle sont les hétérosexuels majoritaires.  C'est donc la population majoritaire qui devient la cible. Le "président" Biden a récemment déclaré à une classe de diplômés noirs de l'université Howard que les Blancs constituaient la plus grande menace.  L'année dernière, il a déclaré que les Noirs américains vivaient dans la crainte d'être "abattus par des armes de guerre déployées au service d'une cause raciste".

https://www.rt.com/news/576278-biden-hbcu-white-supremacy/

Nous voyons la diabolisation des Américains blancs dans le ciblage des Américains de Trump par les procureurs. Nous la voyons dans l'exigence du gouvernement, des entreprises, des médias et des employeurs universitaires que les hommes blancs hétérosexuels se soumettent à une "formation à la sensibilité" comme condition d'emploi.  Il n'est pas nécessaire d'endoctriner les Noirs et les Woke freaks pour qu'ils soient sensibles aux hommes blancs hétérosexuels.

Les hommes blancs hétérosexuels sont simplement mis de côté.  Les inscriptions à l'université montrent déjà que les femmes blanches sont 20 % plus nombreuses que les hommes blancs.  Mais le temps des femmes est déjà révolu. Le Telegraph de Londres rapporte que les féministes "sont régulièrement dé-platformées et font face à des protestations lorsqu'elles sont invitées à s'exprimer sur un campus".

Les féministes comprennent que si les hommes peuvent s'autoproclamer femmes, il n'y aura plus de sports féminins.  Les féministes comprennent que si les hommes peuvent s'autoproclamer femmes, l'identité de genre des femmes disparaît tout simplement.  Les féministes comprennent que si les pronoms féminins ne peuvent pas être utilisés, il ne peut y avoir aucune référence aux femmes.  

Jusqu'à très récemment, les féministes constituaient une force puissante, mais aujourd'hui, elles sont évincées de la scène par un nombre extrêmement restreint d'hommes qui pensent, ou prétendent penser, qu'ils sont des femmes.

Comment cela est-il possible si ce n'est que l'élite dirigeante a pour objectif de détruire l'identité de chaque personne dans l'esprit de chacun tout en diabolisant la majorité de la population ?

Nous sommes confrontés au mal satanique dans toute sa force.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/05/15/us-navy-enlists-drag-queen-for-digital-ambassador-role-to-attract-more-recruits-2/

Drapeau sudiste

Drapeau sudiste

Pendant ce temps-là, ailleurs dans le monde...

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30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vendait la Louisiane aux États-Unis

30 Avril 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Louisiane, #France, #Histoire, #USA

Montjoie Saint Denis !

Montjoie Saint Denis !

30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vendait la Louisiane aux États-Unis
30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vendait la Louisiane aux États-Unis

30 avril 1803 : Napoléon Bonaparte vend la Louisiane aux États-Unis pour environ 80 millions de francs (argent qui lui permettra de financer ses guerres en Europe...).
Cet ensemble de terres représente pratiquement un quart de la superficie totale actuelle des États-Unis.

Source de ce judicieux rappel: 496-1789 sur Twitter, avec nos remerciements

https://twitter.com/SD_0101/status/1652668606033846275?t=Y0DZG4kdkR3RBM6TTdDYlg&s=03

 

"A la claire fontaine" était l'hymne de la Nouvelle France et il le restera toujours dans notre coeur.

À la claire fontaine
M'en allant promener
J'ai trouvé l'eau si belle
Que je m'y suis baignée

Il y longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai

Sous les feuilles d'un chêne
Je me suis fait sécher
Sur la plus haute branche
Le rossignol chantait

Il y longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai

Chante, Rossignol chante
Toi qui as le cœur gai
Tu as le cœur à rire
Moi je l'ai à pleurer

Il y longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai

J'ai perdu mon ami
Sans l'avoir mérité
Pour un bouquet de roses
Que je lui refusais

Il y longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai

Je voudrais que la rose
Fut encore un rosier
Et que mon doux ami
Fut encore à m'aimer

Il y longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai

 

-----

 

À la claire fontaine, m'en allant promener,
J'ai trouvé l'eau si belle que je m'y suis baignée.

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

Sous les feuilles d'un chêne je me suis fait sécher,
Sur la plus haute branche, un rossignol chantait

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

« Chante, rossignol, chante, toi qui as le cœur gai,
Tu as le cœur à rire, moi je l'ai à pleurer. »…

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

« C'est pour mon ami Pierre qui ne veut plus m'aimer,
Pour un bouton de rose que je lui refusai. »

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

« Je voudrais que la rose fût encore au rosier
Et que mon ami Pierre fût encore à m'aimer. »

Il y a longtemps que je t'aime, jamais je ne t'oublierai.

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