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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste
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Jean Rostand: La civilisation

26 Mai 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Civilisation, #Biologie, #Jean Rostand, #Philosophie

Jean Rostand: La civilisation

 

"Outre que la civilisation ne constitue point par elle-même un facteur de progrès biologique, elle peut, indirectement, devenir un facteur de régression. Nous avons dit maintes fois que les éléments héréditaires, ou gènes, des individus humains sont de qualité fort inégale, pour les caractères intellectuels comme pour les caractères physiques. Partant, le niveau moyen de l’espèce, à tout moment, dépend de la proportion existant entre les bons et les mauvais gènes. D’une part, le nombre des mauvais gènes tend à s’accroître sans cesse par le seul effet de la mutation, qui se fait beaucoup plus souvent vers le pire que vers le meilleur ; d’autre part la sélection naturelle tend à éliminer les mauvais gènes, lesquels, d’ordinaire, réduisent plus ou moins la capacité reproductrice des individus qui les portent, soit en restreignant leur fécondité, soit en diminuant leur vigueur globale ou leur faculté d’adaptation. Au début de l’histoire humaine, dans les conditions de la vie sauvage, la sélection naturelle jouait avec assez peu de rigueur pour que, malgré l’abondance des mutations délétères, l’espèce maintint son niveau, ou même peut-être marquât quelque amélioration génétique. Les individus chétifs, mal venus, n’arrivaient pas à l’âge reproducteur, et leurs mauvais gènes s’éteignaient avec eux. Henri Vallois a constaté que, parmi les squelettes préhistoriques, on n’en trouve presque pas de vieillards. Si les conditions de l’existence étaient jadis trop rudes pour la vieillesse, à plus forte raison l’étaient-elles sans doute pour la débilité. Le débile, comme le vieillard, est un produit de la civilisation.

De surcroît, la sélection s’exerçait non seulement à l’intérieur de chaque groupe humain, mais aussi de groupe à groupe ; et, dans ce cas, elle favorisait souvent le progrès des caractères intellectuels et sociaux : les tribus courageuses, animées de sentiments collectifs, commandées par des chefs héroïques et astucieux, l’emportaient sur les autres.

La situation changea du tout au tout à mesure que se formèrent les vastes collectivités organisées qui caractérisent la civilisation moderne.

D’abord, la sélection de groupe à groupe se fit inopérante, les guerres entre nations n’ayant d’autre résultat que d’évincer, de part et d’autre, les plus braves et les plus robustes. Et, surtout, la médecine, la chirurgie, l’hygiène, l’assistance, le développement des idées philanthropiques devaient concourir à gêner toujours davantage la fonction épuratrice de la sélection naturelle.

Nos sociétés actuelles donnent la possibilité de survivre et de reproduire à des milliers d’êtres qui eussent été autrefois implacablement éliminés dès le jeune âge. La diminution de la mortalité infantile, les vaccinations généralisées entraînent un affaiblissement de la résistance moyenne de l’espèce. Grâce à l’obstétrique, des femmes deviennent mères en dépit d’un bassin trop étroit, et, grâce au lait stérilisé, nourrices, en dépit de glandes mammaires insuffisantes. Il n’y a plus de sanction naturelle pour les petites tares physiologiques, comme la mauvaise denture ou la myopie.

Il n’est pas jusqu’à la sélection sexuelle, fondée sur le choix réciproque des procréateurs, qui n’ait perdu de son efficace dans nos sociétés inégalitaires. Les avantages sociaux ou financiers priment les naturels, et la situation ou les « espérances » font plus pour unir les humains que la beauté des corps ou que la finesse des esprits.

En bref, défaut général de sélection, et même, en certain cas, contre-sélection ou sélection à rebours : voilà le lot de nos sociétés actuelles. Aucun frein n’y contrariant la multiplication des mauvais gènes qui se produisent constamment par mutation, il s’ensuit un avilissement progressif de l’espèce.

Cet avilissement doit dater de loin ; il ne fera que s’accentuer toujours davantage". (…)

 

Jean Rostand, L’Homme (Gallimard, 1940/1961)

 

Citation plus complète de Rostand ici:

 

https://pocombelles.over-blog.com/2016/08/l-homme-et-la-civilisation-jean-rostand.html

 

"Des mondialistes comme le fondateur du Forum économique mondial, Klaus Schwab, ont ouvertement admis qu'ils avaient l'intention de modifier l'humanité, tant au niveau génétique que par l'intégration de l'intelligence artificielle et des nanotechnologies dans le corps humain."

 

https://www.globalresearch.ca/beef-producers-panic-over-mrna-vaccine-news/5816143

https://www.globalresearch.ca/author/dr-mercola

 

 

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Nicolas Berdyaeff: Culture et civilisation (1922)

24 Mai 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Nicolas Berdiaeff, #Europe, #Histoire, #Philosophie, #Russie, #Religion, #Gandhi, #Shamil Sultanov, #Civilisation, #Jean Rostand

Nicolas Berdiaeff (1874-1948)

Nicolas Berdiaeff (1874-1948)

Article écrit en 1922, in: "Le sens de l'histoire", Aubier-Montaigne, 1948.

Article écrit en 1922, in: "Le sens de l'histoire", Aubier-Montaigne, 1948.

L'analyse des différences et même de l'antagonisme entre "culture" et "civilisation" par Nicolas Berdiaeff nous paraît indispensable pour prendre nos distances avec ce mot, ce concept de "Civilisation" brandi et revendiqué sans cesse par toutes sortes de politiciens liés aux milieux de pouvoir occidentaux, ceux de l'argent, de l'usure, de la technocratie, de l'industrie militaire et pharmaceutique, des grands médias, etc., ennemis du divin, de l'humanité et de la nature. L'idée artificielle de "Civilisation", au singulier, implique la destruction des cultures (appelées "Barbarie"). Car il n'existe pas une culture, mais des cultures. Tout comme la conception abstraite et artificielle de l'Homme par les Lumières et la Révolution française est la négation des hommes en tant qu'individus -et surtout en tant que personnes- appartenant à des peuples et à des cultures différentes et multiples. Qui dit Civilisation dit nationalisme: comme la "Civilisation" nie toutes les autres cultures, le nationalisme nie toute existence politique aux peuples ou ethnies présents sur un même territoire afin de les fondre dans le même moule et les soumettre aux mêmes lois. Civilisation et nationalisme sont deux termes et concepts abstraits, théoriques. Deux concepts darwinistes aussi, dans le sens perverti du darwinisme culturel; car ils impliquent une supériorité inconditionnelle d'une partie de la population du territoire sur les autres (Barbarie), ce qui conduit parfois à une manipulation de l'histoire pour justifier ce pouvoir.

Bien entendu, et pour relativiser ce qu'écrit Berdyaeff, la Russie n'a pas été le seul pays dont la culture était assise sur une base religieuse, car c'est le cas de l'Inde, des pays musulmans, bouddhistes, etc. Bien au contraire, la Russie tsariste a cherché à détruire les montagnards musulmans du Caucase (voir Les Cosaques et surtout Hadji Mourad de Tolstoï) et, par l'intermédiaire des popes, des marchands de vodka*  et de fourrures, à éradiquer les peuples nomades animistes de Sibérie (voir l’œuvre du linguiste finlandais Kai Donner chez les Samoyèdes).

P.-O.C.

* L'alcool étant un moyen rapide de fabriquer beaucoup d'argent avec les céréales normalement destinées à l'alimentation, mais en détruisant la santé physique et morale des gens.

Sur le même sujet:

Shamil Sultanov: La civilisation moderne capitaliste (extrait d'un entretien avec Business-Gazeta, 10 janvier 2021)

https://pocombelles.over-blog.com/2023/04/shamil-sultanov-la-civilisation-moderne.html

M. K. Gandhi: HIND SWARAJ OU L’INDÉPENDANCE DE L’INDE (1833)

https://pocombelles.over-blog.com/2023/02/m.k.gandhi-hind-swaraj-ou-l-independance-de-l-inde-1833.html

Gandhi a dit, après la Première Guerre mondiale: "L'Occident est satanique." (in: Romain Rolland: "Mahatma Gandhi")

La haine des Russes chez les indigènes de Sibérie (Kai Donner)

https://pocombelles.over-blog.com/2015/10/la-haine-des-russes-chez-les-indigenes-de-siberie-kai-donner.html

Jean Rostand: La civilisation

 

"Outre que la civilisation ne constitue point par elle-même un facteur de progrès biologique, elle peut, indirectement, devenir un facteur de régression. Nous avons dit maintes fois que les éléments héréditaires, ou gènes, des individus humains sont de qualité fort inégale, pour les caractères intellectuels comme pour les caractères physiques. Partant, le niveau moyen de l’espèce, à tout moment, dépend de la proportion existant entre les bons et les mauvais gènes. D’une part, le nombre des mauvais gènes tend à s’accroître sans cesse par le seul effet de la mutation, qui se fait beaucoup plus souvent vers le pire que vers le meilleur ; d’autre part la sélection naturelle tend à éliminer les mauvais gènes, lesquels, d’ordinaire, réduisent plus ou moins la capacité reproductrice des individus qui les portent, soit en restreignant leur fécondité, soit en diminuant leur vigueur globale ou leur faculté d’adaptation. Au début de l’histoire humaine, dans les conditions de la vie sauvage, la sélection naturelle jouait avec assez peu de rigueur pour que, malgré l’abondance des mutations délétères, l’espèce maintint son niveau, ou même peut-être marquât quelque amélioration génétique. Les individus chétifs, mal venus, n’arrivaient pas à l’âge reproducteur, et leurs mauvais gènes s’éteignaient avec eux. Henri Vallois a constaté que, parmi les squelettes préhistoriques, on n’en trouve presque pas de vieillards. Si les conditions de l’existence étaient jadis trop rudes pour la vieillesse, à plus forte raison l’étaient-elles sans doute pour la débilité. Le débile, comme le vieillard, est un produit de la civilisation.

De surcroît, la sélection s’exerçait non seulement à l’intérieur de chaque groupe humain, mais aussi de groupe à groupe ; et, dans ce cas, elle favorisait souvent le progrès des caractères intellectuels et sociaux : les tribus courageuses, animées de sentiments collectifs, commandées par des chefs héroïques et astucieux, l’emportaient sur les autres.

La situation changea du tout au tout à mesure que se formèrent les vastes collectivités organisées qui caractérisent la civilisation moderne.

D’abord, la sélection de groupe à groupe se fit inopérante, les guerres entre nations n’ayant d’autre résultat que d’évincer, de part et d’autre, les plus braves et les plus robustes. Et, surtout, la médecine, la chirurgie, l’hygiène, l’assistance, le développement des idées philanthropiques devaient concourir à gêner toujours davantage la fonction épuratrice de la sélection naturelle.

Nos sociétés actuelles donnent la possibilité de survivre et de reproduire à des milliers d’êtres qui eussent été autrefois implacablement éliminés dès le jeune âge. La diminution de la mortalité infantile, les vaccinations généralisées entraînent un affaiblissement de la résistance moyenne de l’espèce. Grâce à l’obstétrique, des femmes deviennent mères en dépit d’un bassin trop étroit, et, grâce au lait stérilisé, nourrices, en dépit de glandes mammaires insuffisantes. Il n’y a plus de sanction naturelle pour les petites tares physiologiques, comme la mauvaise denture ou la myopie.

Il n’est pas jusqu’à la sélection sexuelle, fondée sur le choix réciproque des procréateurs, qui n’ait perdu de son efficace dans nos sociétés inégalitaires. Les avantages sociaux ou financiers priment les naturels, et la situation ou les « espérances » font plus pour unir les humains que la beauté des corps ou que la finesse des esprits.

En bref, défaut général de sélection, et même, en certain cas, contre-sélection ou sélection à rebours : voilà le lot de nos sociétés actuelles. Aucun frein n’y contrariant la multiplication des mauvais gènes qui se produisent constamment par mutation, il s’ensuit un avilissement progressif de l’espèce.

Cet avilissement doit dater de loin ; il ne fera que s’accentuer toujours davantage". (…)

 

Jean Rostand, L’Homme (Gallimard, 1940/1961)

 

https://pocombelles.over-blog.com/2016/08/l-homme-et-la-civilisation-jean-rostand.html

Norberto Ceresole

Norberto Ceresole

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Lettre du 14 juillet de 1940 de Paul Rivet au Maréchal Pétain

24 Mai 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France, #Guerre, #Paul Rivet, #Maréchal Philippe Pétain

Paul Rivet à cheval sur une statue de Teotihuacan

Paul Rivet à cheval sur une statue de Teotihuacan

Lettre du 14 juillet de 1940 de Paul Rivet au Maréchal Pétain


Paris, le 14 juillet 1940

Monsieur le Maréchal,

Permettrez-vous à un Français, en cette date qui évoque pour chacun de nous tant de nobles souvenirs, tant d’espoirs, tant d’enthousiasme et tant de gloire, et qui aujourd’hui ne nous apporte que le deuil et le désespoir, de vous parler avec tout le respect mais aussi avec toute la franchise qu’il doit au grand soldat que vous êtes ?
J’ai eu le très grand honneur de servir sous vos ordres à l’heure la plus grave, la plus douloureuse, la plus lourde de votre vie, de notre vie. J’étais à Verdun pendant tout le mois d’avril 1916, à cette époque où vous portiez sur vos robustes épaules tous les espoirs de la France, et où, par votre calme, par votre autorité, vous avez été le symbole magnifique de l’héroïsme de tout un peuple. Il y a de cela vingt-quatre ans. Si j’évoque ce souvenir, ce n’est pas, Monsieur le Maréchal, pour prendre ma part d’une gloire à laquelle le plus humble soldat a plus de droit que moi. Médecin militaire, j’échappais par mes fonctions aux misères et aux dangers de ceux qui se battaient. Mais par le fait même que j’étais en dehors de la mêlée sanglante, je pouvais mieux apprécier ce qu’elle comportait d’horreur, de souffrance et de grandeur, et comment tous ces hommes acceptaient le sacrifice que vous exigiez d’eux.
Vous les avez vus comme moi, Monsieur le Maréchal, ces régiments qui descendaient du front, décimés après quelques jours de combat. Vous savez comment le Français se bat, quand il se sent commandé. Et vous savez aussi combien ces soldats que vous envoyiez à la mort vous respectaient et vous aimaient. Même au plus fort du danger, ils se sentaient soutenus, protégés par un chef.
Si le soldat de 1940 n’a pas été le soldat de 1916, c’est parce que les chefs n’ont pas fait leur devoir. Nous savons tous, et vous savez, Monsieur le Maréchal, que c’est là l’épouvantable vérité et que le témoignage humiliant de bravoure, que l’État-Major Allemand a daigné nous accorder, ne pèsera pas lourd devant l’histoire.
Ce que l’histoire retiendra de cette affreuse tragédie, c’est la carence des chefs militaires et civils, à l’heure la plus tragique de la destinée de la France.
Et c’est parce qu’aucun homme nouveau n’a surgi dans l’effrayant désarroi, qu’on s’est tourné vers le passé et qu’on a fait appel à vous, Monsieur le Maréchal, espérant que vous seriez capable de refaire le miracle de 1916. Vous ne le pouviez pas ; non pas qu’il fût trop tard, mais parce que ces miracles ne peuvent être réalisés que par un homme dont les forces intellectuelles et physiques sont à leur maximum d’efficacité. C’était le Général Pétain qu’il fallait à la France, celui de 1916, et non le Maréchal Pétain de 1940.
Vous avez cependant accepté cette tâche impossible, à laquelle vous ne pouviez suffire, et l’atroce dénouement s’est produit. La France a subi cette dernière humiliation d’implorer la paix, le front bas, par la voix du grand vainqueur de Verdun. Puis les mêmes hommes, qui s’étaient fait une protection et un paravent de votre prestige pour masquer leurs fautes, leurs faiblesses, leur médiocrité, vous ont demandé de prendre la direction du pays pour le conduire vers l’avenir.
Le peuple français est prêt à accepter toutes les disciplines, comme vos soldats de 1916 acceptaient de se battre jusqu’à la mort. Mais il veut que ses guides de demain soient des hommes nouveaux, au passé sans tache.
J’ai lu, l’immense majorité des Français a lu, avec stupeur, les noms des collaborateurs que vous avez choisi. Vous avez, dans votre dernier manifeste, appelé la France au travail, déclaré que “l’argent, trop souvent serviteur et instrument du mensonge, est le seul moyen de domination”, promis que “désormais le gain resterait la récompense du labeur, et que l’argent ne serait que le salaire de l’effort”, condamné la finance internationale, et vous avez choisi, pour réaliser ces tâches, des politiciens dont le passé est lourd de compromissions, des hommes de finances pour lesquels l’argent restera toujours le but essentiel de la vie, des officiers généraux dont le prestige sort effondré de la tourmente. J’y vois des représentants de la banque, de la grande industrie, des grands intérêts économiques. J’y cherche en vain ceux qui vous renseigneraient sur les besoins de l’immense majorité du peuple de France, la population agricole et ouvrière des villes et des campagnes, l’artisan, l’employé, le petit commerçant.
Monsieur le Maréchal, pardonnez-moi de vous dire que vous vous trompez ou que l’on vous trompe. Le peuple de France subira sans doute les gouvernants que vous lui imposez, mais n’attendez pas de lui une adhésion de cœur et de l’esprit comme celle que les armées de Verdun, marchant par votre ordre à la mort et à la victoire, vous ont si magnifiquement donnée autrefois.
Monsieur le Maréchal, le pays n’est pas avec vous, la France n’est plus avec vous. Le peuple de France, dans sa détresse, acceptera pour un temps une Constitution qui lui enlève les plus sacrés de ses droits ; mais à ses yeux, elle gardera toujours le stigmate d’avoir été inspirée par le vainqueur.
La liberté ne peut pas mourir dans le pays qui l’a vu naître et qui l’a répandue dans le monde. Ne permettez pas que l’histoire associe le nom du héros de Verdun à une œuvre aussi funeste et périlleuse.
Je vous demande, je vous supplie, de tout mon cœur de Français, de ne pas vous séparer de la vraie France, de rester le défenseur de son idéal sacré, et je vous prie, Monsieur le Maréchal, de bien vouloir accepter l’expression de mes sentiments les plus respectueux.

Paul Rivet

 

Pour en savoir plus sur Paul Rivet, grand savant et Résistant français (1876-1958):

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Rivet

Lettre du 14 juillet de 1940 de Paul Rivet au Maréchal Pétain
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"C'est à nous d'arrêter la déforestation" : la Bolivie a perdu des millions d'hectares de forêt depuis 1985

23 Mai 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Bolivie, #Déforestation, #Amazonie, #Environnement, #Nature, #Opération Réchauffement climatique

"C'est à nous d'arrêter la déforestation" : la Bolivie a perdu des millions d'hectares de forêt depuis 1985

L'analyse de milliers d'images satellites des 37 dernières années a révélé des pertes importantes de forêts tropicales et de glaciers dans le pays, qui ont un impact sur le climat actuel. L'ingénieur forestier Marlene Quintanilla a expliqué à Sputnik comment cette détérioration de l'environnement s'est produite et a évalué les conséquences pour la population.
Les recherches de la Fondation des Amis de la Nature (FAN), menées avec le soutien du Réseau amazonien d'information socio-environnementale (RAISG), ont montré que la Bolivie est passée de 63 millions d'hectares couverts d'arbres en 1985 à 55 millions d'hectares en 2022. Dans le même temps, 56 % des glaciers du pays se sont évaporés.
Avec l'étude Regarder le passé pour tracer l'avenir des forêts boliviennes la fondation vise à "découvrir quels sont les changements, où les zones les plus sensibles subissent ces changements, car notre objectif est la conservation de la biodiversité", a déclaré à Sputnik Marlene Quintanilla, directrice de la recherche et de la gestion des connaissances à la FAN.
Marlene Quintanilla a souligné que l'étude vise à détecter les causes de la disparition des forêts et des glaciers andins. Cela permettra de prendre des mesures plus efficaces pour la protection de l'environnement.
"C'est une étape importante de disposer de données qui nous permettent de visualiser une histoire de plus de 37 ans. Nous pouvons ainsi mieux comprendre ce qui s'est passé chaque année", a-t-il déclaré. Il est ainsi possible d'élucider l'effet immédiat des politiques publiques des dernières décennies sur le secteur agricole.
Le chercheur a expliqué qu'entre 1996 et 2000, la déforestation a atteint un pic de 190 000 hectares par an. Un nouveau bond s'est produit en 2015, lorsque pour la première fois 200 000 hectares ont été déboisés par an. À ce moment-là, "la Bolivie est devenue plus ouverte à l'expansion des zones agricoles par le biais de politiques publiques", a-t-il déclaré.
Entre 2016 et 2020, "la déforestation a dépassé les 200 000 hectares. Nous avons atteint 270 000 hectares, ce qui est très important", ce qui équivaut à la perte de 35 terrains de football par heure, a déclaré M. Quintanilla.
Le problème s'est aggravé ces dernières années. "En 2021 et 2022, la déforestation a augmenté pour atteindre plus de 370 000 hectares par an. L'année dernière, nous avons dépassé les 400 000 hectares de forêt déboisée", a-t-il déclaré.

Santa Cruz déboisée

Soixante-quinze pour cent des huit millions d'hectares déboisés se trouvent dans le département de Santa Cruz (est). "Là où ils déboisent, les sols n'ont pas la productivité idéale. Ce sont des sols pauvres", ce qui explique que les nouvelles terres ne produisent que pendant cinq ans au maximum, a expliqué M. Quintanilla.

Pour le représentant de la FAN, il est essentiel que la population prenne conscience de l'origine des produits qu'elle consomme : "Par exemple, il n'y a pas de différence de prix entre le bois géré légalement et le bois d'origine illégale. En tant que population, nous sommes responsables, car nous ne faisons pas la différence entre l'origine des produits.
Quintanilla a indiqué que des familles de migrants de la région andine ont commencé à arriver dans les basses terres en 2010. Le directeur a expliqué que pour accéder au droit de propriété, ils doivent donner de la productivité sur 20 hectares, ce qui entraîne une augmentation de la déforestation.
Le lancement de projets miniers dans les zones forestières de Santa Cruz contribue également à la détérioration de l'environnement.
Elle a également noté l'arrivée constante d'investisseurs des pays voisins, qui disposent des ressources nécessaires pour rendre les sols improductifs productifs.

Derniers glaciers

L'analyse des photos satellites des dernières décennies a permis d'identifier le recul des glaciers andins dans les départements de La Paz, Oruro et Potosí.
La fonte des montagnes enneigées fait partie d'un phénomène global qui affecte les glaciers tropicaux, y compris ceux d'Asie. Elle est principalement due à l'augmentation de la température moyenne de la planète, qui n'a cessé de croître au cours des dernières décennies.
Pour Quintanilla, il existe un effet remarquable en Bolivie, qui lie la fonte des glaciers à la déforestation dans l'est du pays. Cela fait partie du cycle de l'eau.
"Les forêts sont donc des régulateurs de température. Elles fournissent de l'humidité par l'intermédiaire des "rivières volantes", comme on appelle l'humidité qui voyage et se heurte aux Andes pour générer le cycle de l'eau et approvisionner les principales villes andines", a déclaré M. Quintanilla.
"Lorsque vous supprimez une forêt, vous supprimez toute cette humidité qui doit voyager dans l'atmosphère jusqu'à ce qu'elle atteigne les bassins versants et les réservoirs aquifères", ce qui a des répercussions sur la pénurie d'eau dans les départements andins.
Ainsi, "la déforestation, non seulement en Bolivie, mais aussi au Brésil, a un impact direct sur les hauts plateaux".

Quintanilla note que l'évaporation des glaciers n'a pas de solution en vue. "Il est difficile de récupérer la forêt, car lorsque nous parlons de forêt, nous pouvons la restaurer et ne pas toucher à certaines zones.
Mais dans le cas des glaciers, "il y a des processus plus longs, des centaines de milliers d'années, pour que les couches de glace se forment sur les montagnes. Il est donc presque impossible de régénérer les glaciers.
Par conséquent, "c'est à nous d'arrêter la déforestation ou de la limiter", a-t-il averti.

Source: https://sputniknews.lat/20230523/nos-toca-frenar-la-deforestacion-bolivia-ha-perdido-millones-de-hectareas-de-bosque-desde-1985-1139750337.html

Traduit de l'espagnol par Rouge et Blanc avec DeepL.

NDLR: Le lien entre la déforestation de l'Amazonie et le recul des glaciers andins est intéressant, en effet, l'évaporation produite pas la forêt se transforme en nuages qui sont conduits par les vents, d'est en ouest vers la Cordillère des Andes où ils se précipitent en pluie et en neige. C'est un phénomène que tous ceux qui voyagent dans la Cordillère orientale des Andes peuvent observer, et qui n'a rien à voir avec l'idéologie du "réchauffement-changement climatique anthropique". Par ailleurs, la politique menée en Bolivie par Evo Morales et ses suivants n'a manifesté aucun intérêt pour la science ni pour la conservation de la nature. Nous avons notamment publié sur ce blog le témoignage de Stephan Beck, ancien directeur de l'Herbier national de Bolivie à La Paz ainsi que les analyses de James Petras. Bien entendu, comme chacun sait, les organismes scientifiques (l'IRD par exemple) et les chercheurs qui travaillent en fonction de l'idéologie du Climat sont rémunérés, subventionnés et récompensés, tandis que les opposants ("complotistes") sont exclus, vilipendés et censurés. En Amérique latine comme ailleurs, la Gauche est de toutes les idéologies mondialistes (ce qui ne veut pas dire que la Droite soit vertueuse, loin de là, car elle ne manifeste aucun intérêt en général pour la conservation de la nature et la justice sociale).

Au sujet des glaciers, il est certainement difficile d'évaluer la part qui est due à la déforestation et celle de changements climatiques à grande échelle dus à des variations de l'activité solaire, car les habitants des Andes ont tous été témoins d'avancées et de reculs des glaciers dans leur vie.

https://pocombelles.over-blog.com/2013/11/lettre-du-botaniste-stephan-beck-au-pr%C3%A9sident-de-bolivie-evo-morales.html

Également:

Los Urus, el Estado Plurinacional de Bolivia y el gobierno orwelliano de Evo Morales

https://pocombelles.over-blog.com/2019/07/los-urus-parias-del-estado-plurinacional-de-bolivia-por-carlos-diego-mesa-gisbert.html

The Most Radical Conservative Regime: Bolivia under Evo Morales

https://petras.lahaine.org/?p=1968

"There is no doubt that Evo Morales is an exceptional leader, his multi-faceted politics reflect his genius as a political manipulator. He is not a social revolutionary or even a consequential social reformer. His regime is certainly not a government of workers and the poor. But Evo Morales is Bolivia’s most successful democratic capitalist ruler and he is still expanding his electoral base. The question is how long the “other 50%” will swallow his political chicanery?"

Pour mémoire, du côté du Pérou, avec l'ex-Président Alan Garcia:

Peru: Blood Flows In The Amazon

By James Petras

17 June, 2009

https://www.countercurrents.org/petras170609.htm

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"Dil Soz Say Khali Hai" | Rahat Fateh Ali Khan | Kalam-e-Iqbal | Virsa Heritage Revived

22 Mai 2023 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Rahat Fateh Ali Khan, #Ghazal, #Musique, #Pakistan, #Qawwali, #Religion, #Rûmî, #Soufisme, #Muhammad Iqbal

Votre cœur est insensible aux souffrances et aux douleurs (des autres)...

Dil soz say khali hai, nigah pak nai hai

phir is mae ajab kiya haik tu bebak nahi hai

hai zauq-e-tajali bhi isi khak mae pinhan

gafil tu nera sahib-e-idrak nai hai

kiya khaber sufi o mula ko meraye junoon ki

un ka sar-e-daman bhi abi chak nai hai

kab tak rahaye mahkoom-e-anjuman meri khak

ya mae nai ya gardish-e aflak nai hai

ilam hai faqt momin-e-jahanbaz ki miras

momin nahi jo sahib-e-lolak nai hai

explication :

votre cœur est insensible aux souffrances et aux douleurs (des autres) et votre vision est polluée (vous ne pouvez pas voir les autres dans la douleur, ou vos concepts vous permettent de vous satisfaire de votre état actuel que vous ne pouvez pas voir au-delà). Alors, qu'y a-t-il d'étrange à ce que vous ne puissiez pas vous tenir debout (pour les quelques personnes déchues) ? Ce sont les mêmes terres où Moïse a eu le désir et où Dieu s'est révélé à Moïse. Ô âme paresseuse, tu n'es pas la seule à être dotée de sagesse. Qu'est-ce que le soufi (prédicateur) et le Mulla (chef de prière) savent de mon enthousiasme ? Leurs robes ne sont pas encore déchirées ! Combien de temps vais-je rester confiné dans la société (les voies de l'ordinaire) ? soit je ne continuerai pas, soit la révolution de l'univers démissionnera. le savoir est la richesse d'un momin... celui qui n'a pas de conscience n'est pas un momin.

Poème de Muhammad Iqbal

 

Sir Muhammad Iqbal (Urdu : محمد اقبال ; 9 novembre 1877 - 21 avril 1938) était un écrivain musulman d'Asie du Sud, philosophe, érudit et homme politique, dont la poésie en langue ourdou est considérée comme l'une des plus grandes du XXe siècle, et dont la vision d'un idéal culturel et politique pour les musulmans du Raj britannique devait animer l'élan de la création du Pakistan. [Il est communément désigné par le terme honorifique Allama (du persan : علامہ, romanisé : ʿallāma, lit. "très savant, très érudit").

La poésie et la philosophie de Rumi ont fortement influencé Iqbal. Profondément ancré dans la religion depuis son enfance, Iqbal a commencé à se concentrer intensément sur l'étude de l'islam, de la culture et de l'histoire de la civilisation islamique et de son avenir politique, tout en adoptant Rumi comme "son guide" Les œuvres d'Iqbal s'attachent à rappeler à ses lecteurs les gloires passées de la civilisation islamique et à délivrer le message d'une concentration pure et spirituelle sur l'islam en tant que source de libération et de grandeur sociopolitiques. Iqbal dénonce les divisions politiques au sein des nations musulmanes et entre elles, et fait souvent allusion à la communauté musulmane mondiale ou à l'Oumma, dont il parle.

https://en.wikipedia.org/wiki/Muhammad_Iqbal

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Khwaja Mere Khwaja - Jodhaa Akbar

22 Mai 2023 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Akbar le Grand, #Inde, #Islam, #Moghols, #Musique, #Danse, #Religion, #Soufisme

Extrait du film indien Jodhaa Akbar sur la vie de l'empereut moghol Akbar le Grand (1542-1605). Le soir de son mariage avec une fière princesse rajput hindoue, Mariam-uz-Zamani ou Jodha Bai , Akbar se joint aux derviches soufis venus prier, chanter et danser pour lui. Akbar en effet avait élévé par des soufis.

Mariam-uz-Zamani (littéralement " Marie / Compatissante de l'âge ") (v. 1542 - 19 mai 1623), communément connue sous le nom erroné de Jodha Bai, était la principale épouse Rajput ainsi que l'épouse favorite du troisième empereur moghol, Akbar. Elle fut également l'impératrice hindoue de l'Empire moghol qui resta le plus longtemps au pouvoir, soit quarante-trois ans (1562-1605).

Née princesse rajput, elle est mariée à Akbar par son père, le raja Bharmal d'Amer, pour des raisons politiques. Son mariage avec Akbar entraîne un changement progressif des politiques religieuses et sociales de ce dernier. Dans l'historiographie indienne moderne, elle est largement considérée comme un exemple de la tolérance d'Akbar et des Moghols à l'égard des différences religieuses et de leurs politiques d'intégration au sein d'un empire multiethnique et multireligieux en expansion. C'était une femme extrêmement belle, dont on disait qu'elle possédait une beauté hors du commun, une ossature forte et tendue et elle était largement connue pour sa grâce et son intelligence. Pour reprendre les mots d'Akbar, elle est décrite comme un "morceau de lune".

https://en.wikipedia.org/wiki/Mariam-uz-Zamani

Mariam-uz-Zamani (Jodha Bai)

Mariam-uz-Zamani (Jodha Bai)

Sur la porte Buland Darwaze de la mosquée Jami Masjid à Fatehpur Sikiri (Inde), Akbar, le grand empereur moghol a fait graver en persan les paroles du Noble Coran: "Issa [Jésus], fils de Marie, a dit : Ce monde est un pont. Passez dessus, mais n'y construisez pas de maisons. Celui qui espère une heure peut espérer l'éternité. Le monde ne dure qu'une heure. Consacrez-la à la prière, car le reste est invisible"

https://pocombelles.over-blog.com/2023/03/akbar-ce-monde-est-un-pont.html

Porte Buland Darwaza de la mosquée Jami Masjid, Fatehpur Sikiri, Inde.

Porte Buland Darwaza de la mosquée Jami Masjid, Fatehpur Sikiri, Inde.

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100e du Conseil Scientifique Indépendant (CSI) à Saintes

22 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Centre Scientifique Indétendant (CSI), #France, #Opération Coronavirus

REPORTAGE/RENCONTRE - Ce jeudi 18 mai s’est déroulée la première journée* du 100e du Conseil Scientifique Indépendant (CSI) à Saintes (Charente-Maritime), notamment organisée et animée par l'association ReinfoLiberté. Pour l’occasion, 1700 citoyens et personnalités scientifiques et du monde de la santé se sont retrouvés afin de phosphorer lors d’ateliers et de tables rondes, laissant la place à de riches échanges d’idées autour de thèmes comme la médecine, la santé ou encore la citoyenneté.  

Le CSI regroupe depuis sa création début 2021 des médecins, des chercheurs, des enseignants et bien d’autres professionnels issus de disciplines ayant notamment trait à la santé, au bien-être et au vivre-ensemble. 

Source et suite de l'article: https://edition.francesoir.fr/videos-reportage/100e-du-CSI-beau-succes-monde

Un participant interviewé déclare: "la stratégie de l'ennemi est de diviser. Notre réponse doit être la réunion."

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Pr. Christian Perronne: La médecine en déroute. Conférence au Cercle Aristote

21 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Professeur Christian Perronne, #France, #Santé, #OMS, #Opération Coronavirus, #Economie, #Politique

En 2001, selon l'OMS, la médecine française était la meilleure du monde. Aujourd'hui elle est en ruines. Le Pr. Christian Perronne nous explique pourquoi et en détail dans cette remarquable conférence au Cercle Aristote. Une révolution faite par les politiciens en faveur du profit financier et de la bureaucratie contre la médecine, la science, les patients, la santé publique et les vrais professionnels de la Santé, commencée dès les années 1990.

32:35 le Pr Perronne dit: "Ce sont les gens les plus éduqués et qui ont fait le plus d'études qui sont le plus collabos."

44:14 "Ce n'est pas un pays en voie de développement, c'est la France, qui était [avait] la meilleure médecine du monde. Tout cela est volontaire, c'est la destruction des Services publics et de l'Hôpital public."

Chaîne Youtube du Cercle Aristote:

https://www.youtube.com/channel/UCj0NPP7Q09tBDjQXVIMGvtw

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PTI - Chalo Chalo Imran Kay Sath - Rahat Fateh Ali Khan (PTI) - Imran Khan et l’indépendance du Pakistan par Thierry Meyssan

20 Mai 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Imran Khan, #Musique, #Politique, #Rahat Fateh Ali Khan, #Pakistan

Rahat Fateh Ali Khan (Punjabi and Urdu: راحت فتح علی خان, pronounced [ɾəɦət̪ fətɛ(ɦ) əliː xɑːn]; born 9 December 1974)[ is a Pakistani Singer, primarily of Qawwali, a form of Sufi devotional music. Khan is one of the biggest and highest paid singers in Pakistan. He is the nephew of Nusrat Fateh Ali Khan, son of Farrukh Fateh Ali Khan and grandson of Qawwali singer Fateh Ali Khan. In addition to Qawwali, he also performs ghazals and other light music. He is also popular as a playback singer in Hindi cinema and the Pakistan film industry.

Imran Khan et l’indépendance du Pakistan
par Thierry Meyssan

Le Pakistan n’a jamais été indépendant. Il est toujours resté un jouet dans les mains du Royaume-Uni et des États-Unis. Durant la guerre occidentale contre le régime communiste afghan, il est devenu une base arrière des moujahidines et des combattants arabes de Ben Laden. Cependant, depuis une décennie, un champion de cricket pas comme les autres tente de le libérer, de faire la paix avec l’Inde et de créer des services sociaux : Imran Khan.

Lisez ici la suite de l'article

https://www.voltairenet.org/article219300.html

Rare Footage of Imran Khan Requesting Ustaad Nusrat Fateh Ali Khan for "Ali Da Malang"

https://www.youtube.com/watch?v=-b9LYYWMOUk

L'ancien premier ministre pakistanais Imran Khan a été libéré sous caution jusqu'au 8 juin dans plusieurs affaires par un tribunal antiterroriste d'Islamabad, a rapporté Bloomberg News mardi.

Mardi, M. Khan a été interrogé par une agence de lutte contre la corruption sur des accusations de corruption, a déclaré son avocat, moins d'une semaine après avoir rejeté une citation à comparaître et dénoncé les allégations dont il fait l'objet.

M. Khan, qui affirme que les accusations de corruption ont été concoctées, se trouve au cœur d'une confrontation avec la puissante armée, qui a dirigé directement le Pakistan ou supervisé des gouvernements civils tout au long de son histoire.

M. Khan a été arrêté et placé en détention le 9 mai, ce qui a déclenché de vastes manifestations de la part de ses partisans et suscité de nouvelles inquiétudes quant à la stabilité de ce pays doté de l'arme nucléaire, qui est aux prises avec la pire crise économique qu'il ait connue depuis des décennies.

https://english.alahednews.com.lb/71886/531

PTI - Chalo Chalo Imran Kay Sath - Rahat Fateh Ali Khan (PTI) - Imran Khan et l’indépendance du Pakistan par Thierry Meyssan
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