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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

15000 dauphins sont massacrés chaque année au Pérou pour la pêche aux requins

23 Décembre 2013 , Rédigé par Béthune

Comme le révèle l'ONG Mundo Azul, 15000 dauphins sont massacrés chaque année sur la côte du Pérou pour servir d'appâts pour la pêche aux requins:

 

"Aseguran que en Perú ocurre la "matanza ilegal de delfines más grande del mundo"
Especie marina tiene una sola cría cada tres años. Alertan que estaría camino a desaparecer si autoridades no hacen respetar ley que los protege.
El director de la ONG Mundo Azul, Stefan Austermühle, denunció que la caza ilegal de delfines en mar peruano es "la más grande del mundo", pues al año se capturan aproximadamente 15 mil.

En diálogo con el programa Cuarto Poder, aseguró que ni siquiera en países donde la pesca de esa especie marina es legal, se llega a matar a tanto como en Perú.

"En Japón la matanza es legal, pero las estadísticas dicen que en Japón se mata menos que acá. Es la matanza ilegal más grande del mundo de delfines", dijo.

"Esta especie se reproduce muy lento. Un delfín tiene una sola cría cada tres años. Si están eliminando 15 mil delfines cada año, y esto viene ocurriendo desde hace 10 o 15 años, me puedo imaginar que esta población está camino a desaparecer", alertó el activista y biólogo marino.

Durante la semana, la ONG Mundo Azul reveló que en el Perú existen más de 545 embarcaciones artesanales que matan entre dos a seis delfines cada vez que entran al mar.

La carne y la grasa de los delfines sirven como carnada para la captura de tiburones.

"La excusa (de los cazadores de delfines) es que gastan dinero comprando carnada, mientras que capturar delfines no les cuesta nada. Las flotas se mueven por todo el litoral", explicó Austermühle."

 

Reportage vidéo de la chaîne péruvienne Cuarto Poder: http://www.youtube.com/watch?v=Gp1qlQ6PBm8

 

Et pendant ce temps-là, dans le Pacifique nord...

 

A Hawaii, un dauphin blessé par une ligne de pêche enroulée autour de sa nageoire demande de l'aide à des plongeurs venus regarder le spectacle des raies manta: http://www.youtube.com/watch?v=_qMCAqa7sws

 

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Toute notre civilisation tient dans la vie d'un arbre (Francis Hallé à Montréal)

16 Décembre 2013 , Rédigé par Béthune

La botanique, c'est la grammaire de la nature.

Ernst Jünger

 

Pour qu'un écologiste devienne Président de la République, il faudrait que les arbres votent.

Coluche, cité par Francis Hallé

 

Francis Hallé donnait une conférence le 13 juin 2013 au Jardin botanique de Montréal, "Plaidoyer pour l'arbre"*. Merveilleuse conférence, pétillante d'intelligence, d'esprit et de poésie. Visionnez-la ici:http://espacepourlavie.ca/francis-halle

* Titre de son livre paru chez Actes Sud en 2005

 

"Nous autres civilisations, nous savons maintenant que nous somme mortelles" a dit Paul Valéry. Combien de civilisations se sont en effet succédé partout sur la planète: en Europe, en Asie, en Amérique ? "Notre civilisation" n'est que l'une d'entre elles, sûrement pas la plus brillante ni la plus intéressante, loin de là.

C'est aussi le titre d'un brillant article de Stéphane Foucart dans Le Monde Culture et Idées du 7 février 2013 http://www.lemonde.fr/culture/article/2013/02/07/notre-civilisation-pourrait-elle-s-effondrer-personne-ne-veut-y-croire_1828673_3246.html. .

Les civilisations humaines se succèdent: elles naissent, elles meurent: quoi de plus normal? Francis Hallé nous apprend quelque chose de beucoup plus important: le temps de l'arbre n'est pas le temps de l'homme. Et c'est un autre écrivain naturaliste, Ernst Jünger, qui nous dit que peut-être, à cause de son comportement stupide et destructeur, la nature n'a plus besoin de l'homme aujourd'hui*. Ce n'est donc plus la fin d'une civilisation dont il s'agit, mais de la fin de l'homme. Pas de quoi s'affoler: la fin de l'homme, ce n'est pas la fin du monde ! D'ailleurs, quand un individu meurt, son esprit et son corps retournent à la nature et aux millions d'espèces qui la composent**. Il en a été et il sera de même pour l'espèce humaine et les civilisations: étant constituées d'êtes humains périssables, elles sont issues de la nature et retourneront à la nature.

"Si le grain ne meurt..." A bien réfléchir, quel est le plus important: la survie de l'homme ou la survie de la nature ? La survie de la nature, bien sûr. D'ailleurs, c'est évident qu'elle ne nous laissera pas le choix.

P.O.C.

 

*Je vois maintenant que nous assistons à une révolution de la terre elle-même. Et ce qu'on peut voir partout, ce sont les manifestations de cette révolution; les armes atomiques, la dévastation de la flore et de la faune. Peut-être que la terre n'a plus besoin de l'homme et qu'il ne lui est peut-être plus nécessaire. Ernst Jünger (Journal)

** Lire à ce sujet l'extraordinaire récit mort de Bobi, dans un roman de Giono ("Regain")? dans lequel on assiste à la transformation joyeuse du cadavre de cet homme au bord du chemin, succession de métamorphoses qui le conduisent en animaux, en terreau, en plantes, puis en autres animaux, etc. C'est l'esprit du Cantique des Créatures de St François d'Assise, lorsqu'il nous parle de Frère Soleil, de nos Soeurs la Lune et les Etoiles, etc., et pour finir de notre Soeur la Mort.

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La très petite poussière cosmique qui nous sert de piédestal (André Leroi-Gourhan)

16 Décembre 2013 , Rédigé par Béthune

"On est venu récemment à cette constatation que le monde vivant est intoxiqué jusqu'au fond des océans, que l'existence d'une humanité poussée jusqu'à la multiplication exponentielle deviendra rapidement incompatible avec la survie de l'univers vivant et minéral qui lui sert de support.

Il n'est pas question de remettre en cause le progrès technique, mais il devrait être fortement question de s'en servir pour une gestion sinon rationnelle, du moins raisonnable du capital terrestre, capital humain et capital naturel. Quoiqu'on ne puisse séparer le naturel de l'humain puisque la déviation des rapports entre l'un et l'autre est à l'origine de la maladie des civilisations, il est urgent d'attirer l'attention sur ce que la fraction  d'apparence la moins utilitaire des sciences humaines pourrait apporter à l'élaboration pratique d'un plan de gestion cohérente de la très petite poussière cosmique qui nous sert de piédestal.

Une telle attitude pourrait paraître ambitieuse si elle n'était dictée par l'extrême urgence qu'il y a d'intervenir dans un processus qui conduit à des catastrophes irréversibles. Le progrès des sciences montre clairement que dans bien des siècles et peut-être jamais, l'humanité ne trouvera de planète de rechange. Il montre en tout cas que ce n'est pas dans plusieurs générations que les problèmes vitaux se poseront, mais que dans quelques courtes années il sera déjà trop tard pour récupérer un équilibre total.

 

André Leroi-Gourhan, Plaidoyer pour une discipline inutile, les Sciences de l'homme. In: Les Racines du monde - Entretiens avec Claude-Henri Rocquet, Pierre Belfond, Paris, 1982. Article paru à l'origine dans le journal Le Monde (27 mars 1974).

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In Hrast we trust !

13 Décembre 2013 , Rédigé par Béthune

"In hrast [oak] we trust" became a popular banner held by many at the protest in Savinac and shared on social networks; photo courtesy of Institute for Sustainable Communities - Serbia Facebook fan page.

 

Hrast est le nom du chêne en serbe. En Serbie, les chênes sont vénérés et la mort accidentelle ou l'abattage d'un vieux chêne est considérée comme un signe tragique et néfaste. C'est la raison pour laquelle les Serbes se sont soulevés en masse pour empêcher la destruction du chêne de Savinac, âgé de 600 ans, haut de 40 mètres et d'une circonférence de 7,5m, situé sur le tracé de l'autoroute stratégique Corridor 11 reliant Belgrade à Preljina. Le 9 juillet 2013, le Ministre de la Construction et de la Planification urbaine Velimir Ilic a fait savoir que l'arbre serait préservé.

 

Source: http://globalvoicesonline.org/2013/07/10/serbia-rises-to-save-600-year-old-oak-tree/

http://inserbia.info/news/2013/07/the-oak-stays-it-will-not-be-cut-no-need-for-guarding-it-minister-ilic/

http://europeangreens.eu/news/egp-stand-serbian-greens-calling-protection-600-year-old-oak

Illustrations: Institute for Sustainable Communities – Serbia Facebook page.

 

"Green of Serbia" activists gather around the 600-year-old oak tree in Savinac; photo courtesy of Insitute for Sustainable Communities - Serbia Facebook fan page.

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"L'agriculture occidentale est une agriculture de guerre"

12 Décembre 2013 , Rédigé par Béthune

Cette phrase, qui explique tout: les tracteurs sont issus des tanks et les insecticides des gaz de combat, est de Dominique Quillet dans le film documentaire "Solutions locales pour un désordre global" de Coline Serreau (Editions du Montparnasse, 2010):http://fr.wikipedia.org/wiki/Solutions_locales_pour_un_d%C3%A9sordre_global

http://www.dailymotion.com/video/xf79at_solutions-locales-pour-un-desordre_news

 

Nouvelles réglementations sur les  semences votée par le Sénat français et préparée au  Parlement européen, qui cherchent à criminaliser les producteurs et les utilisateurs de semences paysannes, notamment lorsque les cultures ou les animaux d'élevage auraient été contaminés par des gènes brevetés:

http://www.semencespaysannes.org/reforme_europeenn__deputes_europeens_preparen_115-actu_194.php

http://www.semonslabiodiversite.com/

 

 

 

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La métropole capitaliste (Lewis Mumford)

10 Décembre 2013 , Rédigé par Béthune

Toutes mes méthodes, tous mes moyens sont sensés: c'est mon but qui est fou.

Capitaine Achab (Moby Dick, par Herman Melville). Cité par L. Mumford dans "Le Mythe de la machine" (trad. fr. Fayard, 1974).

 

 

"La société des grandes métropoles est particulièrement bien outillée pour éliminer les initiatives spontanées et l’indépendance de l’esprit."


"Au dernier stade de son développement, la métropole capitaliste est devenue le ressort essentiel qui assure le fonctionnement de cet absurde système. Elle procure à ses victimes l’illusion de la puissance, de la richesse, du bonheur, l’illusion d’atteindre au plus haut point de la perfection humaine.
En fait, leur vie est sans cesse menacée, leur opulence est éphémère et privée de goût, leurs loisirs sont désespérément monotones, et leur peur justifiée de la violence aveugle et d’une mort brutale pèse sur cette apparence de bonheur. Dans un monde où ils ne peuvent plus reconnaître leur œuvre, ils se sentent de plus en plus étrangers et menacés : un monde qui de plus en plus échappe au contrôle des hommes, et qui, pour l’humanité, a de moins en moins de sens.
Certes, il faut savoir détourner les yeux des sombres aspects de la réalité quotidienne pour prétendre, dans ces conditions, que la civilisation humaine a atteint son plus brillant sommet.
Mais c’est à cette attitude que les citoyens de la métropole s’entraînent chaque jour : ils ne vivent pas dans un univers réel, mais dans un monde de fantasmes, habilement machiné dans tout leur environnement, avec des placards, des images, des effets de lumière et de la pellicule impressionnée ; un monde de murs vitrés, de plexiglass, de cellophane, qui les isole de leur peine et des mortifications de la vie, - monde d’illusionnistes professionnels entourés de leurs dupes crédules. (…)
Les spectateurs ne conversent plus comme des personnes qui se rencontrent au croisement des routes, sur la place publique, autour d’une table. Par l’antenne de la radio et de la télévision, un très petits nombre d’individus interprètent à notre place, avec une adresse toute professionnelle, les mouvements d’opinion et les événements quotidiens. Ainsi les occupations les plus naturelles, les actes les plus spontanées sont l’objet d’une surveillance professionnelle et soumis à un contrôle centralisé. Des moyens de diffusion, aussi puissants que variés, donnent aux plus éphémères et aux plus médiocres ouvrages un éclat et une résonance qui dépassent de loin leurs mérites.

Lewis Mumford, La Cité à travers l'histoire.

Collection Esprit, Editions du Seuil (Paris)

Nouvelle édition (et traduction française): Agone (2011)

« Dans le système capitaliste, la permanence n’a pas droit de cité, ou plutôt les seuls éléments stables qui s’y retrouvent de façon constante sont l’avarice, la cupidité et l’orgueilleuse volonté de puissance ».

« L’histoire de Rome indique avec un relief particulier ce qui, dans le domaine politique aussi bien que dans celui de l’urbanisme, doit être à tout prix évité. Nous voyons là de nombreux signaux d’alarme, indiquant le départ de pistes dangereuses. Lorsque, dans les centres surpeuplés, les conditions d’habitat se détériorent tandis que le prix des loyers monte en flèche, lorsque le souci d’exploiter de lointains territoires l’emporte sur la recherche de l’harmonie interne, nous songeons inévitablement à ces précédents romains. »

Ainsi retrouvons-nous aujourd’hui les arènes, les immeubles de rapport, les grands spectacles avec nos matchs de football, nos concours de beauté, le strip-tease rendu omniprésent par la publicité, les stimulations constantes du sexe, de la boisson, de la violence, dans un climat digne en tout point de la Rome antique. Et nous voyons également se multiplier les salles de bain et les piscines, et des autoroutes non moins coûteuses que les anciennes routes pavées, cependant qu’attirent les regards des milliers d’objets éphémères et brillants, merveilles d’une technique collective, mis à la portée de toutes les convoitises. Ce sont les symptômes de la décadence : le renforcement d’un pouvoir amoral, l’amoindrissement de la vie. »

Lewis Mumford, La Cité à travers l’histoire (The City in history, 1961). Editions Agone, 2011.

« Les sectateurs du mythe de la grande métropole, qui ne veulent voir dans ses proliférations cancéreuses que les poussées d’une croissance normale, continueront d’appliquer automatiquement leurs cataplasmes, leurs onguents, leurs slogans incantatoires et leurs spécialités de charlatans, jusqu’à ce qu’il soit trop tard pour sauver la civilisation de la mort et se sauver eux-mêmes. Une grande partie de l’œuvre de reconstruction urbaine des cent dernières années, y compris, certes, la plus récente-démolition de quartiers insalubres, rénovation d’édifices publics, extensions suburbaines, maisons modèles-, n’a fait que perpétuer dans les structures d’une perpétuelle nouveauté la même concentration sans but défini et le même désordre fondamental auquel il était indispensable de porter remède. »

Lewis Mumford, Le déclin des villes. France-Empire, 1970.

 

"Grâce à cette nouvelle "mégatechnologie", la minorité dominante créera une structure uniforme, supraplanétaire, embrassant tout, et destinée au travail automatique. Au lieu de fonctionner activement comme une personnalité autonome, l'homme deviendra un animal passif, sans but, conditionné par la machine, et dont les fonctions propres, suivant l'actuelle interprétation du rôle de l'homme par les techniciens, seront soit insérées dans la machine, soit strictement limitées et contrôlées au profit d'organisations dépersonnalisées, collectives." ((Mumford, Le mythe de la machine, trad. 1973, p. 2)

 

La Cité à travers l’histoire

 

Et ici le résumé de l'ouvrage célèbre (et toujours épuisé en français depuis l'édition de Fayard en 1974): Le mythe de la machine: http://elkorg-projects.blogspot.fr/2009/12/lewis-mumford-myth-of-machine-note-de.html

 

De l'autre côté de la colline

Les faubourgs (asentamientos)s'étendent à perte de vue dans le désert autour de Lima,  la capitale du Pérou (10 millions d'habitants, le tiers du pays.). Les habitants sont venus des Andes, où le soleil brille toujours, où l'air est pur et où ils vivaient du travail des champs. Ph/ P.O. Combelles, 2012: http://pocombelles.over-blog.com/article-le-perou-pays-emergent-qui-pratique-l-inclusion-sociale-111485954.html

 

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Jeffrey Lee, l'Australien aborigène qui a dit non à AREVA

9 Décembre 2013 , Rédigé par Béthune

Jeffrey Lee, un Aborigène d'Australie, a refusé de vendre sa terre au géant français du nucléaire AREVA qui voulait en exploiter l'uranium et a fait classer le territoire de Koongara dans le Parc Kakadu inscrit au Patrimoine mondial de l'Humanité de l'UNESCO:

http://biosphere.blog.lemonde.fr/2013/02/

http://blogs.mediapart.fr/edition/nucleaire-lenjeu-en-vaut-il-la-chandelle-pour-lhumanite/article/170213/uranium-defaite-majeure-dareva-en-australie

http://ens-newswire.com/2013/02/07/australia-places-aboriginal-land-in-park-to-bar-uranium-mining/

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"Le Japon est l'une des nations qui exploite le plus nos océans, sans penser au futur" (Paul Watson/Sea Shepherd)

7 Décembre 2013 , Rédigé par Béthune

De la chasse illégale aux baleines à la pollution du Pacifique nord par le désastre de Fukushima en passant par la déforestation du Sarawak et de la Tasmanie, le pillage des colonies d'oiseaux du Pacifique, la Loi du secret votée  à l'initiative du gouvernement japonais et l'espionnage des activistes et odes organisations de protection de la nature.

 

Entrevue avec le militant écologiste Paul Watson (Le Monde): http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/11/13/paul-watson-les-defenseurs-de-l-environnement-sont-consideres-comme-des-terroristes-potentiels_3512804_3244.html

 

Le Japon lance sa nouvelle campagne de chasse à la baleine dans l'Antarctique (Le Monde): http://www.lemonde.fr/planete/article/2013/12/07/le-japon-lance-sa-campagne-de-peche-a-la-baleine-dans-l-antarctique_3527380_3244.html

 

Fukushima: Une loi du silence (Mediapart): http://blogs.mediapart.fr/edition/japon-un-seisme-mondial/article/021213/fukushima-une-loi-du-silence

et sur le site fukushima-blog: http://www.fukushima-blog.com/2013/12/la-repression-du-secret-dans-lapres-fukushima-au-japon.html

 

Japan whistleblowers face crackdown under proposed state secrets law (The Guardian): http://www.theguardian.com/world/2013/dec/05/whistleblowers-japan-crackdown-state-secrets/print

 

Et sur l'espionnage des activistes et des organisations de conservation de la nature (The Guardian): http://www.theguardian.com/environment/earth-insight/2013/nov/28/war-on-democracy-corporations-spy-profit-activism?CMP=fb_gu

 

Et comme si les océans ne suffisaient pas à son appétit, le Japon est le principal responsable du déboisement des forêts primaires du Sarawak*, en Malaisie, d'où il importe la plus grande partie de son bois tropical: http://www.globalwitness.org/library/japanese-companies-buying-tropical-timber-linked-illegal-logging-human-rights-abuses-and

* Le Sarawak est l'un des deux États de Malaisie orientale situés sur l'île de Bornéo. Grand comme le quart de la France, c'est le plus grand État du pays par sa superficie, suivi par son voisin.

Et 90% du bois des forêts primaires explitées en Tasmanie (sud de l'Australie) part au Japon: http://pocombelles.over-blog.com/2013/10/la-tasmanie-d%C3%A9bois%C3%A9e-au-napalm.html

(...) For the past four decades, Japan has imported more tropical timber than any other country in the world. The majority of forests in Malaysia, Indonesia and the Philippines have already been decimated by Japanese logging interests, while the destruction of Papau New Guinea's forests - and now African and South American forests - is increasing. Tropical timber is often used in a wasteful manner in Japan, such as for plywood at construction sites. (...) Extrait de la notice sur le Japonais Yoichi Kuroda qui a obtenu la Prix Goldman en 1991 pour son combat contre les importations massives de bois tropicaux au Japon: http://www.goldmanprize.org/1991/asia. Son organisation est la Japan Tropical Forest Action Network (JATAN).

 

(Histoire de la déforestation au Japon et par le Japon)

Underlying Causes of Deforestation and Forest Degradation /Asia/The Development and Resource Politics Between Japan and Indonesia in the Post-War Period Prepared by Yoichi Kuroda,Underlying Causes of Deforestation and Forest Degradation/Asia/The Development and Resource Politics Between Japan and Indonesia in the Post-War Period Prepared by Yoichi Kuroda,IGES/ JATAN, JapanIGES/ JATAN, Japan: http://www.wrm.org.uy/oldsite/deforestation/Asia/Japan.html

 

Dans son livre "Avant que Nature meure" (1965, rééd. 2012), Jean Dorst dénonçait le rôle du Japon dans  destruction des oiseaux du Pacifique: "Notons qu'une autre forme d'activité humaine a été gravement préjudiciable aux oiseaux du Pacifique: celle qui consistait à les chasser pour leur utilisation en plumasserie. Les Japonais, qui s'étaient acquis une grande réputation dans ce domaine, exploitèrent à une échelle vraiment industrielle les populations aviennes, non seulement de leur propre pays et des îles limitrophes, mais même de territoires beaucoup plus lointains. Ils organisèrent des expéditions de collecte à travers tout le Pacifique, se livrant partout à de véritables hécatombes. Le plus tragique exemple est celui de l'Albatros de Steller, Diomedea albatrus..." (p. 92, édition 2012).

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Scandale Fralib (Provence): Appel au boycott d'Unilever

6 Décembre 2013 , Rédigé par Béthune

 

Dans les Bouches-du-Rhône, soixante-dix ouvriers de l’usine Fralib sont toujours en lutte, trois ans après l’annonce de la fermeture du site par Unilever. Leur projet : relancer la production [de tisanes] selon des critères écologiques et en relocalisant les fournitures.

Suite de l'article:http://www.reporterre.net/spip.php?article5110

Appel au boycott d'Unilever: http://www.reporterre.net/spip.php?article4986

 

 

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