Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

histoire

Paul Craig Roberts: Thanksgiving

28 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Amérique du nord, #Amérindiens, #Thanksgiving, #Edward Curtis, #Immigration, #Histoire, #Paul Craig Roberts, #USA, #Mondialisme, #Tour de Babel, #Union Européenne

Pieter Breughel l'Ancien: La Tour de Babel. Peinture vers 1563.

Pieter Breughel l'Ancien: La Tour de Babel. Peinture vers 1563.

Le Parlement européen à Strabourg, en forme de Tour de Babel. L'UE est le laboratoire du Gouvernement mondial.

Le Parlement européen à Strabourg, en forme de Tour de Babel. L'UE est le laboratoire du Gouvernement mondial.

Thanksgiving à Plymouth, par Jennie A. Brownscombe, 1914.

Thanksgiving à Plymouth, par Jennie A. Brownscombe, 1914.

28 novembre 2024

Thanksgiving

par Paul Craig Roberts

 

N'oubliez pas que Thanksgiving est une célébration des immigrants-envahisseurs qui ont envahi, détruit ou écarté du pouvoir les habitants natifs de l'Amérique du Nord.

La même chose est en train de se produire en Amérique du Nord, en Europe occidentale et au Royaume-Uni.  L'immigration de masse est la meilleure arme du mondialisme. Elle détruit les nations à base ethnique et la conscience nationale. Une Tour de Babel n'est ni une nation ni un pays.  La voie est donc ouverte à la domination mondiale par le seul pouvoir.

Nous sommes à mi-chemin. Déjà, les gouvernements occidentaux ne représentent plus les intérêts de leurs citoyens.  Le dernier exemple en date est l'annulation par le Premier ministre britannique, pour des raisons budgétaires, de l'allocation de chauffage pour l'hiver destinée aux retraités britanniques, tout en redoublant de soutien à la guerre contre la Russie.

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/11/28/thanksgiving/

Photo par Edward Curtis: The North American Indians

Photo par Edward Curtis: The North American Indians

Photo par Edward Curtis: The North American Indians

Photo par Edward Curtis: The North American Indians

Photo par Edward Curtis: The North American Indians

Photo par Edward Curtis: The North American Indians

Lire la suite

Le long voyage du mondialisme de Venise à Pékin, par Iurie Rosca

27 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Iurie Rosca, #Chine, #Mondialisme, #Histoire, #USA, #BRICS, #Politique

Le long voyage du mondialisme de Venise à Pékin, par Iurie Rosca

(...)

S’inspirant de la tradition des trois auteurs mentionnés ci-dessus, Fernand Braudel, Immanuel Wallerstein et Giovanni Arrighi, Meeuwis T. Baijen montre dans son livre « migration » le noyau du système capitaliste (Glafia) des deux villes italiennes médiévales de Venise et Gênes vers l’Espagne, puis vers les Pays-Bas, puis vers l’Angleterre, pour arriver après la Seconde Guerre mondiale aux États-Unis. Et la station terminale de ce moment historique est la Chine, comme l’a brillamment démontré Giovanni Arrighi dans son livre déjà cité. En effet, notre auteur souligne que depuis 500 ans, les groupes qui se trouvent dans les coulisses de l’histoire ont maintenu leur continuité dans le temps, en promouvant leur stratégie immuable d’accumulation de richesses et de pouvoir politique à l’échelle mondiale. Cette migration périodique est également liée aux cycles des empires modernes, espagnol, portugais, hollandais, britannique et américain, et, pour arriver au moment présent, à la transition de l’empire américain à l’Empire chinois.

En ce sens, l’auteur démonte aisément le mythe des BRICS comme un conglomérat de pays qui tendrait à annihiler la suprématie américaine au profit de tous les peuples du monde. Rien de tout cela. Simplement, les stratégies de Glafia quittent le navire américain et s’embarquent sur le navire de la domination mondiale chinoise. Autrement dit, de l’unipolarité américanocentrique à la multipolarité russo-chinoise, il n’y a qu’un pas, mais il est franchi avec une précision diabolique par ceux qui usurpent le pouvoir réel à l’échelle mondiale sur des marionnettes placées à la tête des États en tant qu’administration d’occupation. Tant que les 193 États membres de l’ONU, expression du Gouvernement Mondial non déclaré, reconnaissent la suprématie de cette organisation créée par la Glafia à la suite des deux guerres mondiales et exécutent docilement par la vente tous les ordres et directives émis par elle, ainsi que par des organisations telles que l’OMS, le FMI, la Banque Mondiale, la BRI, l’OMC, il est absurde de dire qu’il y aurait une « révolte des nations » sous l’égide des BRICS. Je cite ici la série d’articles de notre ami britannique, également cité par l’auteur, Iain Davis, qui a publié quatre articles fondamentaux sur le phénomène BRICS :

https://iaindavis.com/multipolar-world-order-part-1/

Dans ce contexte, il convient également de noter que Meeuwis T. Baaijen brise un mythe dominant dans les relations internationales, à savoir que les États-nations seraient les principaux sujets. Alors que tout au long de l’Histoire, les empires ont été les véritables sujets des âges des peuples, ils ont déterminé le cours des événements et l’équilibre des pouvoirs dans le monde. Et la paix de Westphalie de 1648, qui aurait jeté les bases des relations entre les États-nations, ne devrait pas être considérée comme un dogme, comme nous l’enseignent les manuels scolaires, car les rapports de force, la paix et la guerre, la colonisation et les expansions territoriales n’ont été décidés que dans une moindre mesure, et parfois de manière fictive par les chefs d’État visibles/officiels. Tout au long de l’histoire de la modernité, ce ne sont pas les États, mais les entités privées qui se trouvent derrière eux qui ont été la force motrice qui a déterminé le cours des événements.

(...)

Source et suite de l'article:

https://strategika.fr/2024/11/27/le-long-voyage-du-mondialisme-de-venise-a-pekin-iurie-rosca/

Lire la suite

Laurent Guyénot: La malédiction papale

21 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Europe, #Papauté, #Christianisme, #Catholicisme, #Byzance, #Croisades, #Frédéric II de Hohenstaufen, #Histoire, #Laurent Guyénot, #Moyen-Âge

« Je suis en effet le Roi des rois; C’est à moi qu’appartient la terre et le temps et les destinées des hommes ».

Dostoïevski, à propos du Pape.

Laurent Guyénot: La malédiction papale

Le caractère particulier de l’Occident collectif, qui est entré dans une phase pathologique, s’est formé durant l’enfance de la civilisation européenne, c’est-à-dire le Moyen Âge. Et aucune institution n’a davantage influencé ce caractère que la papauté, pour le meilleur et pour le pire. Cinq thèses sont développées :

I – L’Empire raté : La fragmentation de l’Europe en États nationaux, et son incapacité à se doter d’un corps politique unifié et légitime — et donc d’une identité, d’une volonté et d’un destin propres —, sont un héritage de la compétition implacable entre la papauté et l’empire continental germanique.

II – La Croisade des fous : Les croisades au Levant ont détourné l’Europe de son destin naturel, en mettant Jérusalem au cœur de l’identité européenne. L’esprit de croisade détermine encore la façon dont l’Occident se comporte à l’égard du reste du monde. L’Occident est la civilisation de la Croisade.

III – La Revanche de Byzance : L’Occident souffre du refoulement de sa culpabilité dans le meurtre et le pillage de Constantinople à partir de la Quatrième Croisade (1204). Ayant effacé de notre mémoire la civilisation byzantine et notre immense dette culturelle envers elle, nous avons développé une vision occidentalo-centrique qui nous rend incapable de comprendre l’Asie et la Russie.

IV – Sauve qui peut ! : Le poison de l’individualisme a été injecté en Occident par une doctrine du salut et une ingénierie sociale hostiles aux liens organiques du sang et à la vénération des ancêtres. Le développement particulier de l’Église romaine à partir de la Réforme grégorienne*, véritable coup d’État monastique, a exacerbé l’individualisme métaphysique inhérent à toute religion de salut.

V – Les Mensonges de l’Ouest : La fausse Donation de Constantin est la matrice d’une gigantesque entreprise de falsification historique dans les chancelleries et les scriptoriums pontificaux. Cette falsification, dont la motivation principale était la rivalité avec Constantinople, a engendré de profondes distorsions dans l’auto-historiographie de l’Occident, et une fâcheuse habitude au mensonge.

Laurent Guyénot est docteur en Études médiévales (Paris IV-Sorbonne, 2008). Ses ouvrages sur le Moyen Âge incluent La Mort féerique (Éditions Gallimard) et La Lance qui saigne (Éditions Honoré Champion).

Source: https://kontrekulture.com/produit/la-malediction-papale/

*  NDLR: Le nom vient du pape Grégoire VII, pape entre 1073 et 1085, qui s'y est distingué.
La réforme grégorienne est une politique menée durant le Moyen Âge sous l'impulsion de la papauté. Si les historiens admettent que le pape Léon IX (1049–1054) a commencé le redressement de l'Église, c'est néanmoins le pape Grégoire VII (1073–1085) qui a laissé son nom à la réforme. De plus, les efforts pour sortir l'Église catholique d'une crise généralisée depuis le Xe siècle se poursuivent bien après le pontificat de Grégoire VII. Ainsi, l'expression « réforme grégorienne » peut paraître impropre puisqu'elle ne s'est pas limitée à quelques années mais concerne au total près de trois siècles.
Elle comporte quatre projets principaux. Tout d'abord l'affirmation de l'indépendance du clergé : les laïcs ne peuvent plus intervenir dans les nominations. Ce point ne va pas sans conflits, notamment entre le pape et les empereurs germaniques qui se considèrent comme les représentants de Dieu sur terre (querelle des Investitures).
Le second point est la réforme du clergé, pour que celui-ci suscite le respect. Le clergé est mieux instruit et l'Église impose le célibat des prêtres ainsi que le mariage chrétien pour les laïcs.
La réforme grégorienne voit également l'affirmation du rôle du pape : à partir du XIe siècle, le pape met en place une structure centralisée autour de la papauté. En 1059, le pape Nicolas II crée le collège des cardinaux qui élit le nouveau pape. De plus, on voit se développer la curie pontificale qui contrôle ce qui se fait dans l'Église. Enfin, le pape multiplie les interventions pontificales. L'une des plus connues est matérialisée par le décret de 1059 (In nomine Domini) réformant l'élection pontificale et interdisant le nicolaïsme et la simonie.
Enfin, le dernier point de la réforme met en œuvre la garantie du travail des moines tout en contrôlant les comptes de l’Église, qui est un sujet très polémique à l'époque.

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A9forme_gr%C3%A9gorienne

Laurent Guyénot: entretien avec le Saker francophone au sujet de son livre: La malédiction papale:

https://lesakerfrancophone.fr/laurent-guyenot-la-malediction-papale

Fresque anonyme du XIIe siècle représentant la donation de Constantin (Rome, basilique des Quatre-Saints-Couronnés).

Fresque anonyme du XIIe siècle représentant la donation de Constantin (Rome, basilique des Quatre-Saints-Couronnés).

- Je tends plutôt vers la conclusion que les religions révélées enracinées dans la tradition hébraïque sont un virus civilisationnel dont l’humanité devra un jour se guérir. Bien que déchristianisée, l’Europe, et la France tout particulièrement, continue de vivre avec les séquelles de cette maladie mentale.

 

- L’influence de la fausse Donation de Constantin sur l’Europe occidentale et sur sa relation avec Constantinople est sous-estimée par la plupart des historiens, qui ont du mal à concevoir qu’un faux document puisse avoir eu autant d’influence. L’idée que l’Église catholique a assis son pouvoir politique sur un faux aussi grossier est difficile à admettre. Et pourtant, l’étude de cette influence est absolument fascinante, car la Donation a eu pendant des siècles un statut proche de la révélation divine. Et la Donation n’est que la pièce maîtresse d’une vaste industrie du mensonge qui, en effet, nous aide par comparaison à mieux comprendre comment fonctionne le pouvoir encore aujourd’hui.*

 

- Comme je l’ai dit, l’Occident est la civilisation des croisades. On peut démontrer assez clairement que le colonialisme, qui a engendré les États-Unis, découle des croisades. L’Occident paye aujourd’hui le prix de l’hubris qui l’a animé pendant si longtemps. C’est une forme de karma qui, malheureusement, engage non seulement les élites dirigeantes mais les peuples eux-mêmes. Le monde ne veut plus être mené par l’Occident, perçu comme un grand et dangereux malade, et son soutien pour Israël, le psychopathe des nations, ne fait que renforcer ce mouvement de rejet. La Russie, la Chine, l’Iran, sont des États-civilisations qui n’ont pas ce même passif et vont avoir une influence de plus en plus forte sur le monde. Je pense qu’on a toutes les raisons de s’en réjouir.

 

- Du point de vue des Orthodoxes, le catholicisme romain est une trahison satanique. Nul ne l’a mieux résumé que Fiodor Dostoïevski, lorsqu’il a écrit que le catholicisme romain « a proclamé un Christ nouveau bien différent de l’ancien, un Christ qui se laisse séduire par la troisième tentation du démon : les royaumes de la terre ! ». Les croisades sont le prolongement de ce tournant politique de la papauté. La quatrième croisade contre Constantinople lui a porté une blessure dont elle ne s’est jamais relevé et l’a empêché de résister à la conquête des Ottomans. Il est impossible de dire ce qui se serait passé si Constantinople était resté chrétienne et européenne. Il me semble probable que, pour commencer, la Réforme protestante aurait été principalement un retour à l’esprit de l’Orthodoxie, car les critiques protestantes contre Rome étaient les mêmes que les critiques orthodoxes. La chrétienté occidentale aurait donc évolué différemment, mais elle se serait probablement sclérosée de toute manière car, à mon avis, le christianisme contient les germes de sa propre destruction. La Russie, qui s’est construite sur sa vocation à recueillir l’héritage de Byzance, n’aurait sans doute pas eu le même destin.

Laurent Guyénot, entretien avec le Saker francophone

NDLR:

* La liste des mensonges de l'Église catholique pour légitimer son pouvoir a-t-elle des limites ? Ne citons que l'infinité des apparitions de la Sainte Vierge à des bergers ou d'humbles personnes, toujours la même histoire, à l'emplacement de temples "païens" qui ont été ensuite détruits pour y édifier ensuite des églises. Ces lieux et ces légendes sont légion en Amérique hispanique par exemple. Le cas "d'école" étant le grand temple de la déesse Tonantzin près de Mexico, détruit par les Espagnols pour y construire l'église dédiée à Notre-Dame de Guadalupe, après sa soit-disant apparition en 1531 à un vieil Aztèque auquel elle aurait manifesté son désir que soit peinte son image et en indiquant la manière. Ce qui fut fait à l'époque. Ce sont les reproductions de cette peinture coloniale que l'on voit partout aujourd'hui; le culte -ou plutôt la superstition- de Notre-Dame de Guadalupe s'étant répandu étrangement dans le monde entier.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Notre-Dame_de_Guadalupe

Le dernier en date des  mensonges de la Papauté, c'est le soutien à l'escroquerie criminelle et génocidaire du Covid et des "vaccinations". "Se faire vacciner est un acte d'amour" a déclaré publiquement le pape François, faisant même frapper une médaille au Vatican pour commémorer cet événement.

https://www.vaticannews.va/fr/vatican/news/2021-01/note-academie-pontificale-vie-vaccins-coronavirus-acces-equite.html

Laurent Guyénot: La malédiction papale
Lire la suite

Colonel-général Leonid Grigorievich Ivashov: "L'esprit perdu" (2020)

19 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Général Leonid Ivashov, #Russie, #Lettres, #Histoire, #Philosophie, #Sciences, #Géopolitique

Le colonel-général Leonid G. Ivashov

Le colonel-général Leonid G. Ivashov

Couverture du livre de Leonid Ivashov: "L'esprit perdu" (2020)

Couverture du livre de Leonid Ivashov: "L'esprit perdu" (2020)

Leonid Grigorievich Ivashov

L'esprit perdu

© Ivashov L., 2021 © Argumenty Nedeli Publishing House LLC, 2021

ISBN 978-5-6045376-7-1

 

Notre Cinquième civilisation est donc dans une impasse : spirituelle, économique, intellectuelle. L'homme n'a jamais pris la peine de comprendre le sens et les lois de l'univers, il n'a jamais appris à vivre en harmonie avec la nature, à aimer sa maison - la planète. Au contraire, il a tué, ruiné, volé. Il s'est rapidement dégradé, en se fiant au « progrès technique » (nanotechnologie et intelligence artificielle - un semblant pathétique des réalisations des civilisations précédentes).

Dans son nouveau livre, L. Ivashov - président de l'Académie des problèmes géopolitiques, docteur en sciences historiques, professeur - montre toutes les impasses de la voie consumériste actuelle avec ses fausses théories du « Milliard d'or », de la « Croissance zéro (organique) » et des idées de super-richesse.

En outre, l'auteur est convaincu que l'homme, la nature et l'univers ont été créés par le Créateur et que la base de toute chose est l'énergie et non la matière. L'auteur choque le lecteur en affirmant, preuves à l'appui, que l'homme fait partie du champ d'information et qu'il n'est PAS MATÉRIEL.....

Le livre fournit un grand nombre de données nouvelles, précédemment classifiées, qui réfutent toutes les idées reçues sur le cosmos et l'homme, y compris la théorie du Big Bang et la doctrine darwinienne, et révèle les raisons de l'état catastrophique de notre civilisation.

 

Table des matières

Introduction

Partie I

Chapitre 1

Le phénomène du cosmisme russe

L'héritage géopolitique de Staline

La fausse théorie du marxisme

Le nationalisme en général et le nationalisme ukrainien en particulier

Sur le capitalisme

La mort de Staline et la guerre froide

Chapitre 2

Où va le développement de la raison

Qu'est-ce qui a alarmé le Club de Rome ?

Une option de salut : un retour aux

la théorie du cosmisme russe

Chapitre 3

Une faveur aux peuples de la Terre ! Peuple de la Terre ! Terriens ! Les énergies de l'intelligence cosmique

Le développement moderne de la société conduit à la destruction de l'humanité et à la destruction de l'environnement naturel. Deux voies de développement.

La domination de l'argent

Les jeux dangereux avec les gènes

Conclusion

L'univers holographique.

L'organisation éducative du monde matériel

Qu'est-ce qu'un être humain ?

La cellule humaine, la pensée et le bioplasme

L'hologramme est le principal outil de la nature

Le concept de création d'une formation sociale post-capitaliste - le corporatisme social

Mesures précédant la  dénationalisation de la richesse nationale

Méthode de distribution de la richesse nationale

Exemple hypothétique

Aspect socio-économique

Aspect politique

Chapitre 4

Tuer consciemment la nature

Géo-armement écologique

Géo-armement biologique

Géo-armement bactérien-viral

La Géorgie est complice du biologique

Les personnes génétiquement modifiées

Qu'est-ce que l'Homo sapiens a encore inventé pour détruire sa propre espèce ?

Armes psychologiques de l'information, Armes psychotroniques

Émetteurs laser, Émetteurs de lumière

Armes somato-psychologiques

Armes géophysiques

Armes lithosphériques et tectoniques

Armes hydrosphériques

Armes de l'ozone

L'adieu au cosmisme russe

Le socialisme spatial comme salut de la vie sur Terre

La nature gémit, l'homme crie

Chapitre 5

Où en est l'humanité ?

L'essence de l'homo sapiens, une énigme de l'histoire

Les grands maîtres - la nature et l'Antiquité

Le partenariat et la coopération de l'État et du citoyen sur la Terre

Les moyens d'y parvenir


Partie II

Chapitre 1

La Nouvelle-Souabe - l'arche des SS à la veille de la guerre mondiale

Chapitre 2

A la recherche d'Agartha

La sécurité de la planète Terre : nouvelles perspectives

Réflexions sur la façon dont la Terre devrait être organisée[95]

Distribution du champ magnétique près d'une boule supraconductrice et près d'une boule à résistance nulle selon les expériences de Meissner-Oxenfeld

Cordons de plasma dans les décharges de gaz

Quelques caractéristiques de l'évolution de la Terre

Nikola Tesla. Entretien avec le grand génie cosmiste

Tout est lumière

Les habitations souterraines de la guerre froide

Arche de Noé pour les plantes

Zoo gelé

Arche des amphibiens

Disque de Rosette

Pour ceux qui détiennent le pouvoir

Échapper aux frappes nucléaires soviétiques

Le gouvernement mondial secret construit des villes souterraines pour l'élite

Carte du monde de Gérard Mercator (1538)

Épilogue

 

Introduction


Dans ce nouvel ouvrage, l'auteur a tenté de combiner la géopolitique avec le cosmisme russe et la situation actuelle de l'espace politique mondial afin d'évaluer l'état de l'humanité et ses perspectives de survie. Mais pour présenter le sujet de l'ouvrage, je propose de faire une brève excursion dans le développement de la géopolitique en tant que direction scientifique indépendante. Les principaux éléments de l'histoire et de la philosophie de la géopolitique sont détaillés par l'auteur dans « Geopolitics of Russian Civilisation », publié par « Argumenty Nedeli » en 2020.

Il est bien connu que la géopolitique, en tant que mouvement scientifique indépendant, est née à l'intersection des XIXe et XXe siècles. Son fondateur est considéré comme le chercheur allemand Friedrich Ratzel, qui a donné naissance à la géographie politique, qui n'a reçu que plus tard le nom actuel de « géopolitique ». Mais F. Ratzel n'a fait que généraliser scientifiquement l'expérience précédente, la géographie politique avec la géographie. La géopolitique classique a sa propre préhistoire : elle repose sur une longue tradition politico-culturelle qui remonte à l'Antiquité, mais qui s'est surtout manifestée à l'époque des Lumières. Depuis l'Antiquité, on peut observer certains schémas dans l'influence de la géographie et de la nature.

Les tribus et les peuples ont tendance: - à adapter leurs activités de vie aux conditions géographiques et géophysiques (s'adapter à la nature) ; - à préserver et à développer les modes de vie traditionnels, en réagissant aux changements de l'environnement naturel.

Voici quelques-uns des aspects les plus importants de la vie : - protéger leur habitat et leur mode de vie traditionnel ; - étendre leur espace de vie, en tenant compte de la croissance démographique et de l'augmentation des besoins ; - s'unir avec d'autres pour renforcer leur propre mode de vie; - élargir l'espace de vie en tenant compte de la croissance démographique et de l'augmentation des besoins ; - s'unir aux autres pour renforcer le potentiel de survie et de développement.

Les états peuvent être motivés par :

- le désir d'aligner leur territoire sur le terrain ;
- le désir de « regarder » au-delà de leurs frontières et d'élargir leur espace de présence ;
- renforcer leur prestige international et régional et leur sécurité en contrôlant les ressources géographiques les plus importantes (cols de montagne, voies navigables, détroits, plateaux, vallées, etc ;)
- mettre en œuvre des politiques et construire des États en fonction des conditions géographiques.

Aristote (384-322 av. J.-C.) affirmait que la Crète était destinée à dominer la Grèce parce que sa position géographique était parfaite. Charles de Montesquieu (1689-1755) et, un peu plus tôt, notre compatriote Vassily Tatishchev (1686-1750) soutenaient la même chose : la manière dont un État est gouverné, c'est-à-dire la structure de l'État et le système de gouvernement, dépend directement des « caractéristiques spatiales ». Ces sages rappellent encore aujourd'hui aux gouvernants qu'il n'existe pas de formes universelles de structures étatiques et de systèmes de gouvernement et de développement. Et l'histoire est un témoin et un maître.

Les sages, anciens et moins anciens, ont remarqué une autre loi : l'environnement géographique et géophysique influence activement la formation du caractère non seulement d'un individu, mais aussi de nations entières et même de civilisations. Cela concerne la manière d'être, le sens de la vie, la politique de l'État : externe (avant tout) et interne. Qu'ont-ils donc remarqué ?

Polybe, historien et philosophe de la Grèce antique (vers 200 av. J.-C.) : le climat influe sur les nerfs, la couleur de la peau et la profession des gens.

Ibn Khaldoun, historien et philosophe arabe (1332-1406), Le livre des exemples édifiants : « Ce n'est que dans les pays au climat tempéré que les gens peuvent se livrer à des activités culturelles, tandis que les habitants du sud n'ont pas besoin d'habitations solides ni de vêtements, et tirent leur nourriture de la nature elle-même sous une forme toute prête. Ils n'ont aucune raison de développer la culture. Les habitants des pays froids du Nord, au contraire, consacrent toute leur énergie à trouver de la nourriture, à fabriquer des vêtements et à construire des habitations, ils n'ont aucune raison de développer la culture. Ils n'ont pas de temps à consacrer à la science, à la littérature et aux arts ».

Jean Bodin, philosophe français (15301596) : les gens sont plus courageux au Nord, plus doués au Sud (J.B. voulait dire la Méditerranée. - Auth.). Les chefs de guerre viennent du nord, tandis que l'art, la philosophie et les mathématiques naissent dans le sud.

Montesquieu : dans les climats froids, les gens sont plus moraux. Dans les climats tempérés, ils sont moins moraux (la moralité est instable). Dans les climats chauds, le caractère des gens est affaibli, ce qui a conduit au développement de l'esclavage (et même du cannibalisme).

G. W. F. Hegel (1770-1831), philosophe allemand auteur de la théorie de la dialectique, a fait une remarque très originale à ce sujet : « ... les paysans des plaines sont capables d'un travail régulier et pénible, s'intéressent à la propriété foncière et au développement des relations juridiques. Les peuples maritimes ont une mission particulière. Alors que la plaine attache l'homme à la terre, le rendant dépendant dans un nombre infini de relations, la mer le sort de ces sphères limitées. La mer appelle l'homme au vol. Reconnaissons la profondeur de la pensée de Hegel et revenons-y un peu plus tard, mais pour l'instant, réfléchissons aussi à cette phrase de Hegel : « les conditions géographiques naturelles - climat chaud et climat froid - excluent une fois pour toutes ces pays du mouvement historique mondial. Seuls les pays d'Europe occidentale et les États-Unis sont porteurs du progrès historique. Hegel a inclus la Russie dans cette catégorie de pays exclus à jamais du progrès historique mondial.

Mais que Dieu les accompagne, eux qui portent le progrès historique. Mais qu'en ont dit nos penseurs « froids » ? Ils ont reconnu la grandeur de la nature avant l'homme. S. M. Solovyov (1820-1879) attribue le retard de la Russie par rapport à l'Europe occidentale à « l'inégalité naturelle et climatique ». À cela s'ajoute l'invasion tataro-mongole, qui a retardé le développement de la Russie de 250 ans supplémentaires. (Apparemment, Sergueï Mikhaïlovitch parlait de développement technique et matérialiste, et non de développement moral et spirituel, car dans ce domaine, l'Europe n'était hélas pas sur la voie du progrès, comme nous le verrons plus loin).

В. О. Kliuchevsky (1841-1911) s'exprimait ainsi à propos de la géographie et du climat : « Dans le destin de chaque nation, nous rencontrons une force qui tient dans ses mains le berceau de chaque nation - la nature de son pays ». Digne et très respectueux de notre environnement, dans l'esprit de nos ancêtres païens.

Même Napoléon Bonaparte s'est exclamé : "la politique, c'est la géographie". Apparemment, les neiges russes ont appris quelque chose au conquérant européen des peuples et des pays.

Notons donc la conclusion des génies de tous les temps et de tous les peuples : l'homme est un enfant de la géographie et de la nature, qui déterminent sa façon d'être et son comportement. Mais attribuer toutes les abominations humaines à la sphère de l'habitat humain.

Il serait erroné de se concentrer uniquement sur la sphère humaine. Si l'environnement géographique et le climat déterminent le comportement des individus, ce ne sont pas les hauts gradés nazis du Troisième Reich qui auraient dû être jugés à Nuremberg, mais la géographie et la nature européennes dans leur ensemble. L'habitat ne définit que la matrice comportementale de l'homme, tout le reste - le concept d'action, la grande et la petite politique, le bien et le mal - est l'œuvre des êtres humains eux-mêmes. Le modèle comportemental d'un individu et de nations entières est formé par l'espace de leur habitat. L'espace est la catégorie principale de la géopolitique, et il n'y a pas de désaccord dans l'environnement scientifique géopolitique. Cependant, il ne désigne que l'espace physiquement perceptible, l'espace matériel. Mais le matérialisme victorieux de la science ne prend pas en compte le rôle des espaces mentaux, spirituels-émotionnels et paysagers façonnés par la nature et par l'homo sapiens lui-même. Reprenons la thèse controversée de la pensée comme énergie sur laquelle se greffent diverses informations. Y compris celles dont nous ne sommes même pas conscients ou que nous avons oubliées depuis longtemps.

Les facteurs suivants ont joué un rôle prépondérant dans l'émergence de la géopolitique en tant que discipline scientifique sous la forme dans laquelle elle est devenue disponible pour notre étude :

- La fin de l'ère des découvertes et l'établissement effectif du contrôle européen sur les espaces nouvellement découverts ;

- victoire de l'approche matérialiste dans le système de la connaissance scientifique et de la compréhension philosophique de la vie ;

- la formation d'un système d'États (le système westphalien) en Europe avec la consolidation juridique internationale des frontières des États et la reconnaissance de l'État comme principal sujet des relations internationales (processus historiques mondiaux).

Il fallait une théorie scientifique reliant l'espace géographique aux processus politiques réels, justifiant l'expansion coloniale géographique de l'Occident et orientant les élites des pays occidentaux vers la poursuite de la lutte pour le développement des territoires mondiaux jusqu'à l'établissement d'un contrôle planétaire. Ainsi, une science du pouvoir sur l'espace est apparue comme un guide du pouvoir politique. Naturellement, il ne s'agissait pas d'un aspect moral, il fallait justifier à partir de positions matérialistes purement rationnelles la pratique politique déjà formée et fixer cette politique pour l'avenir avec des principes « scientifiques ». En d'autres termes, la géopolitique, qui agit à la fois comme un courant scientifique et théorique et comme une pratique politique, se caractérise par un pragmatisme rationnel et des acquisitions matérielles.

La lutte pour la maîtrise de l'espace physique est au cœur de la stratégie géopolitique des États, des blocs et des civilisations.

L'essence de cette lutte est formalisée sous la forme des lois fondamentales de la géopolitique, dont la principale est la « loi de maîtrise de l'espace ». Dans un souci de vérité, il convient de noter que l'espace physique n'a pas été le seul à faire l'objet d'une lutte acharnée. L'objet de la lutte était également la sphère spirituelle et religieuse. Les guerres de religion ont été les plus brutales de l'histoire de l'humanité, que ce soit entre les religions ou au sein des systèmes religieux. Au XXe siècle, et plus particulièrement dans la seconde moitié du siècle, la lutte pour le contrôle de l'espace virtuel s'est intensifiée : idéologique, informationnelle-psychologique, culturelle-civilisationnelle. Mais là encore, ces types de guerres n'ont contribué qu'à la conquête de l'espace physique.

Mais revenons à l'affirmation de Platon selon laquelle « tout ce qui existe a sa propre idée ». Quelle est, par exemple, l'idée de la planète Terre avec sa diversité de mondes inanimés, végétaux, animaux et humains ? Et elle est constamment reliée aux distances cosmiques. Imaginons-la, car les connaissances scientifiques manquent ou sont brouillées par la variété des versions, des hypothèses et des suppositions. L'idée de notre planète pourrait être l'harmonie éternelle. C'est-à-dire que chaque entité planétaire a sa propre (et seulement sa propre) raison d'être, est en corrélation harmonieuse avec d'autres entités, suit une voie de développement mutuellement coordonnée, son propre cycle de vie, et a donc sa propre idée. Réfléchissons au sens de l'existence de l'abeille, à son idée. Elle est capable de faire de grandes choses.

Aujourd'hui, au XXe siècle, nous assistons à une lutte acharnée pour et contre l'intelligence au sein de l'humanité. Les détenteurs d'une supériorité dans l'espace intellectuel ont la possibilité de faire des bonds dans le développement des technologies, de prendre de l'avance dans la compétition économique, de définir l'orientation du développement pour l'ensemble de l'humanité. Les réalisations spatiales revêtent une importance particulière pour les positions de premier plan dans le monde moderne, car, premièrement, c'est là que se concentrent la pensée scientifique la plus avancée, les technologies les plus élevées, l'aspiration vers le haut, « vers les étoiles », et deuxièmement, le cosmos modifie la conscience de l'homme et sa vision du monde terrestre.

C'est le cosmisme russe, qui est né comme un courant scientifique et philosophique au début du 19e siècle et s'est concrétisé au 20e siècle, qui a défini le vecteur de développement de l'humanité. Le vol de Yuri Alekseevich Gagarin a en effet changé la vision du monde de toute l'humanité, détaché une grande partie (sinon la totalité) des habitants de la planète des pensées terrestres et les a dirigés vers une autre dimension - l'espace. À Dieu.

Malheureusement, l'histoire de l'humanité est également marquée par l'utilisation généralisée de l'intellect et de la raison dans les intérêts peu recommandables d'entités cupides et malveillantes.

Aujourd'hui, ce phénomène prend des proportions mondiales.

Il s'agit d'une question de société. Nous en discuterons dans « L'esprit perdu», en faisant appel à des chercheurs russes et étrangers et, surtout, les cosmistes russes.

Partie I

La vision russe de la vie dans l'univers


La planète traverse une crise sans précédent. Nous devons reconnaître que le modèle actuel de développement mondial n'est pas rationnel. Nous devons trouver une nouvelle voie pour aller de l'avant.
Ban Ki-Moon, Secrétaire général des Nations unies, juin 2012.


Pourquoi l'auteur a-t-il choisi un titre aussi peu optimiste pour son dernier ouvrage et l'a-t-il accompagné d'une épigraphe peu réjouissante ? Et plus loin dans le texte, le lecteur devra faire face à ce pessimisme à de nombreuses reprises sous la forme de citations de personnes intelligentes, de conclusions, d'énoncés de faits. Dans le passé, si je l'ai eu, ce n'était pas sous une forme aussi catégorique, et de toute façon j'ai essayé de terminer mes travaux sur une note optimiste. Cette fois encore, dans la logique du développement de l'étape actuelle de l'humanité, j'essaierai de trouver un point d'optimisme pour l'avenir. Avec la foi dans l'intelligence humaine, dans le développement de l'intellect, dans le gigantesque potentiel créatif de la prochaine génération de citoyens de la planète. Parce que, suivant la logique du développement, les générations précédentes de citoyens de la planète ont  acquis de nouvelles connaissances.

En acquérant de nouvelles connaissances et expériences empiriques, y compris des erreurs, des découvertes et des percées scientifiques et technologiques, ils passent le relais à une nouvelle cohorte de leurs disciples, qui trouveront de plus en plus facile d'avancer sur l'orbite ascendante du progrès. Et ils ne prendront certainement pas les décisions et les actions malheureuses de leurs prédécesseurs qui ont conduit à deux guerres mondiales, à une confrontation mondiale au bord d'une guerre nucléaire dévastatrice, à Tchernobyl, à une catastrophe écologique, à la pauvreté et à la faim de centaines de millions de personnes. Plus la terreur sur toute la planète, les guerres civiles, les révolutions colorées en série, les coups d'État, les pandémies et autres « délices ». Et une impasse de désespoir. Je donne la raison de ce processus : la matérialisation avide de la conscience des élites au pouvoir dans le monde entier. En Russie en particulier. Où cette épidémie de super-richesse, d'omnipotence, de super-luxe et de supériorité socio-raciale est-elle entrée dans la conscience humaine ? Dans le monde animal irrationnel, ses représentants les plus prédateurs, il n'y a rien de tel. Il y a une compétition, un désir de protéger leur territoire de chasse des étrangers venus de l'extérieur, il y a un besoin de satisfaire leurs besoins nutritionnels, mais rien de plus. Et que fait l'homme ? Le Créateur, le créateur de la vie sur la planète Terre, ne pouvait pas sciemment mettre un potentiel négatif dans sa créature la plus aimée, la créature dotée par lui, le Créateur, de la raison. Je pense que dans le domaine de l'esprit suprême, dans l'espace de Dieu, il ne devrait pas y avoir de corruption comme en Russie, par définition.

Qui et quoi a pu soudoyer les puissances supérieures pour saturer l'esprit et la conscience de l'homme avec le potentiel du vol, le rêve du luxe et du pouvoir incontrôlé. De plus, cette maladie de la cupidité est si forte et irrésistible que même la menace de la mort imminente de tous les êtres vivants dans l'habitat humain, y compris l'homme lui-même, n'arrête pas les actions criminelles des communautés humaines. Il ne s'agit pas de raison, mais de quelque chose de complètement différent. Oui, les dirigeants actuels du monde et des pays ne sont pas dépourvus d'intelligence. Mais ce n'est pas la raison. Nous pouvons déjà voir de nos propres yeux une nouvelle redistribution du pouvoir dans le monde - avec des guerres, du sang, de nombreuses victimes, la destruction de ce qui a été créé par le travail, la dépense et la créativité. Une folie qui se répète de cycle en cycle, d'époque en époque.

L'auteur estime que la cause de cette folie réside dans les erreurs de vision du monde des sciences sociales et de la géopolitique. Les initiateurs de la géopolitique et de la vision géopolitique du monde sont considérés comme des scientifiques occidentaux - Allemands, Britanniques, Américains. Mais ce sont eux qui ont jeté les bases purement matérielles de l'étude des processus géopolitiques, en plaçant leurs intérêts matériels au centre de l'attention, plutôt que l'homme en tant qu'entité rationnelle, système énergétique subtil. Nous en parlerons dans cette partie. Mais la géopolitique russe est très différente des approches et des méthodes de recherche occidentales. Les bases de la théorie géopolitique russe ont été jetées par des russophiles et des eurasiens, mais les fondements théoriques ont été posés par N. N. Kuznetsov.

Les bases ont été posées par N. Y. Danilevsky. Il définit une approche « humaine » de la recherche et rapproche l'homme de l'image de la nature. En 1869, le célèbre ouvrage du publiciste, sociologue et naturaliste Nikolai Yakovlevich Danilevsky (1822-1885) « La Russie et l'Europe “1 a été publié, dans lequel l'auteur a exposé pour la première fois la théorie des ”types historico-culturels locaux », qui a anticipé de nombreuses idées culturelles originales et s'est ensuite répandue en Europe occidentale au 20e siècle dans les travaux d'O. Spengler et d'A. J. Toynbee, S. Huntington et d'autres. Examinons donc brièvement la théorie de Danilevsky, d'autant plus qu'il est proche du cosmisme russe2.

Chaque « type historico-culturel » se manifeste dans quatre sphères : religieuse, culturelle, politique et socio-économique. Leur harmonie témoigne de la perfection de telle ou telle civilisation. Le cours de l'histoire s'exprime dans le changement des types historico-culturels qui se succèdent, passant de l'état « ethnographique » au niveau civilisé en passant par l'état d'État. Le cycle de vie d'un type historico-culturel se compose de quatre périodes et dure environ 1 500 ans, dont 1 000 ans représentent la période préparatoire, « ethnographique », et environ 400 ans, la formation de l'État.

Le cycle se termine par une longue période de déclin et de décadence. Le cycle se termine par une longue période de déclin et de décadence.

Niant l'existence d'une culture mondiale unique, N. Y. Danilevsky parle des sujets du développement historique en distinguant trois types de formations historiques :

1) les tribus qui sont du « matériel ethnographique » (les Finlandais) ;

2) les nations qui ne font qu'un « mouvement destructeur » dans l'histoire (Huns, Mongols, Turcs), mettant à l'épreuve d'autres nations et tribus pour leur survie, et enfin,

3) les peuples qui sont devenus des « figures positives de l'histoire », créant dix types culturels et historiques principaux qui, en se développant, ont développé l'humanité :

- égyptien, - chinois, - assyrien-babylonien-phénicien (chaldéen ou sémitique ancien), - indien, - iranien, - juif,

- grecque, - romaine, - arabe (nouvelle sémitique) et germano-romaine.

- les types historico-culturels germaniques. Aux types mentionnés ci-dessus, N. Y. Danilevsky ajoute deux autres types américains - mexicain et romain.

- deux types américains - mexicain et péruvien - qui sont morts de mort violente avant d'avoir atteint leur plein développement.

Chacun de ces types développe indépendamment sa propre spiritualité dans certaines conditions extérieures. En même temps, il existe des « civilisations complètement isolées » (Inde, Chine) et des civilisations « successives » (égyptienne, grecque, romaine, juive, germano-romaine). En outre, tous les types historico-culturels obéissent à des lois communes de mouvement et de développement. N. Y. Danilevsky en dénombre cinq :

1. toute tribu ou famille de peuples, caractérisée par une langue distincte ou un groupe de langues assez proches les unes des autres, constitue un type historico-culturel distinctif, s'il est capable de se développer historiquement et s'il est déjà sorti de l'état d'enfance.

2. Pour qu'une civilisation propre à un type historico-culturel déterminé puisse naître et se développer, il est nécessaire que les peuples appartenant à ce type jouissent d'une indépendance politique.

3. Les débuts de la civilisation d'un type historico-culturel ne sont pas transmis aux peuples d'un autre type. Chaque type la développe pour lui-même sous l'influence plus ou moins grande de civilisations étrangères, antérieures ou modernes.

4. Une civilisation propre à tout type historico-culturel. La civilisation, propre à tout type historico-culturel, n'atteint la plénitude, la diversité et la richesse que lorsque les éléments ethnographiques qui la composent sont diversifiés.

5. Le développement d'un type historico-culturel se rapproche le plus de ces plantes vivaces à fruit unique dont la période de croissance est indéfiniment longue et dont les périodes de floraison et de fructification sont relativement courtes et épuisent leur vitalité une fois pour toutes.

Selon la théorie de Danilevsky, le peuple a trois rôles à jouer :

1) l'activité positive de type culturel et historique ;

2) l'activité destructrice, en donnant la mort à des civilisations décrépites ;

3) servir à des fins étrangères en tant que « matériel ethnographique ».

Le chercheur a également identifié trois formes principales d'interaction entre les civilisations :

1) La transplantation (colonisation) - expansion politique ou religieuse des États développés. Elle suggère la propagation quotidienne d'une forme unique de civilisation par tous les moyens et toutes les méthodes.

2) Greffe (assimilation) - forme d'influence d'un peuple sur un autre, qui, sans tenir compte de la spécificité culturelle, crée les conditions d'utilisation du peuple.

3) La fécondation - l'impact fructueux d'une civilisation développée sur un peuple encore émergent.

La « transplantation » a généralement lieu lors de la colonisation, par exemple, dans le cas de la découverte de l'Amérique, des campagnes phéniciennes. Il s'agit de la diffusion totale d'une forme universelle de civilisation sur le sol de peuples incapables de résister à cette imposition. C'est ainsi que « les Phéniciens ont transmis leur civilisation à Carthage, les Grecs à l'Italie du Sud et à la Sicile, les Britanniques à l'Amérique du Nord et à l'Australie ».

« L'inoculation est une sorte de transmission culturelle qui ne tient pas compte des spécificités des peuples « civilisés ». Alexandrie en Égypte, les colonies romaines en Allemagne et en Gaule, le Saint-Pétersbourg européen chez les Ijora de Revens sont des exemples de ce type d'influence. Comme l'a dit A. V. Belov, « lors de la greffe, le pépin greffé continue à vivre sa propre vie, et le hérisson - la sienne ».

La « fécondation », au contraire, favorise le développement à la fois du type « fécondé » et du type soumis à la « fécondation ». Il s'agit de la méthode d'influence la plus fructueuse, dans laquelle un type historico-culturel développé influence un type plus jeune. Il s'agit d'une sorte de recyclage créatif des acquis accumulés par les types historico-culturels précédents.

Lorsqu'il est « fertilisé », le type historico-culturel conserve sa capacité créative unique, recyclant les résultats des activités des types précédents ou parallèles sous son propre angle. Il s'agit d'un traitement créatif et significatif, tout en préservant une existence culturelle unique (religion, art, politique). Cela explique la fécondité de l'influence d'un type historico-culturel plus développé sur un type plus jeune. Ainsi, les domaines d'emprunt harmonieux devraient être limités principalement aux réalisations scientifiques et techniques, car elles se situent au-delà de l'identité culturelle.

Danilevsky conclut que la civilisation est d'autant plus diverse et riche que les nationalités qui composent la formation du type sont diverses.

La loi du type historico-culturel stipule que la période de civilisation de chaque type est courte et ne se renouvelle pas. Elle se termine lorsque les peuples qui composent le type ont épuisé leur énergie créatrice.

Notes

1 Danilevsky N. Ya. Russie et Europe. SPb., 1995. С.7478, 108.

2 Pour plus de détails sur la géopolitique russe, voir l'ouvrage de l'auteur : Ivashov L. G. Geopo- litics of Russian civilisation. М., 2020.

(...)

© Traduit du russe par Le Fil d'Ariane

NDLR: Nous ne donnons ici que la traduction (brute) du début du livre de L. Ivashov.

Colonel-général Leonid Grigorievich Ivashov:  "L'esprit perdu" (2020)
Lire la suite

Où va ce monde ? Avec Tariq Ramadan & Youssef Hindi

8 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Tariq Ramadan, #Youssef Hindi, #France, #Islam, #Mondialisme, #Politique, #Histoire, #Religion, #Révolution française

Comme le souligne Youssef Hindi, la Révolution française a opéré un changement politique mondial, en Occident comme dans le reste du monde, comme chez les peuples musulmans. Les systèmes de gouvernement traditionnels (monarchie, noblesse, clergé) ont été abolis ou presque par le capitalisme et le communisme, le matérialisme et le règne exclusif de l'argent. Ce monde occidental et occidentalisé est en crise. Il débouche aujourd'hui sur une tyrannie folle, suicidaire, tournée contre l'homme, contre la société, contre la Nature et contre Dieu. Remplaçant l'hégémonie occidentale, cette tyrannie est celle du mondialisme, "la gouvernance mondiale" d'inspiration israélienne, poursuivant l'abolition des frontières, des états-nations, des peuples, des cultures, des religions et même des sociétés et des familles naturelles, pour tout fondre dans une "Tour de Babel" de Sodome et Gomorrhe, symbolisée en particulier par le bâtiment du Parlement européen à Strasbourg.

Par quoi allons-nous remplacer l'hégémonie occidentale et la "gouvernance mondiale" ? Telle est la véritable question que pose implicitement Youssef Hindi, face à un Tariq Ramadan qui pontifie et fait la sourde oreille.

Le Fil d'Ariane

 

Lire la suite

L'inscription en arabe coufique de la cathédrale de Palerme: "Louange à Dieu, le souverain du ciel et de la terre..."

30 Octobre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Histoire, #Europe, #Frédéric II de Hohenstaufen, #Moyen-Âge, #Sicile, #Islam, #Catholicisme, #Christianisme, #Jacques Benoist Méchin, #Le Coran, #Laurent Guyénot, #Saint Empire Romain Germanique

Jacques Benoist-Méchin: Frédéric II de Hohenstaufen ou le rêve excommunié

Jacques Benoist-Méchin: Frédéric II de Hohenstaufen ou le rêve excommunié

La cathédrale de Palerme

La cathédrale de Palerme

La colonne portant l'inscription en arabe coufique (le coufique est un style calligraphique arabe)

La colonne portant l'inscription en arabe coufique (le coufique est un style calligraphique arabe)

Détail de l'inscription

Détail de l'inscription

Le Saint Coran; Sourate VII, v. 52.

Le Saint Coran; Sourate VII, v. 52.

Le tombeau de Frédéric II dans la cathédrale de Palerme, parmi les Hauteville. « Le soleil du monde s'est couché, qui brillait sur les peuples, le soleil du droit, l'asile de la paix » (Lettre de son fils, le futur roi Manfred Ier de Sicile, à un autre de ses fils, le roi Conrad IV, le lendemain de sa mort). Photo:  José Luiz Bernardes Ribeiro / Wikipedia

Le tombeau de Frédéric II dans la cathédrale de Palerme, parmi les Hauteville. « Le soleil du monde s'est couché, qui brillait sur les peuples, le soleil du droit, l'asile de la paix » (Lettre de son fils, le futur roi Manfred Ier de Sicile, à un autre de ses fils, le roi Conrad IV, le lendemain de sa mort). Photo: José Luiz Bernardes Ribeiro / Wikipedia

Lire la suite

Régine Pernoud: La religion et les druides chez les peuples celtiques

21 Octobre 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Bois sacrés, #Celtes, #France, #Gaulois, #Histoire, #Religion, #Régine Pernoud, #César, #Antiquité, #Druides

C'est la religion, en effet, qui, selon l'expression d'Henri Hubert "fait du groupe des peuples celtiques un peuple cohérent". D'un bout à l'autre du monde celtique, depuis l'Irlande jusqu'à la vallée du Danube, jusque chez les Galates d'Asie Mineure, ce sont les mêmes dieux, les mêmes croyances en l'immortalité de l'âme, les mêmes mythes de l'au-delà qui préoccupaient les peuples celtes et créent en eux un lien obscur, mais profond; ils se traduisent par des rites semblables, exaltant la vie que symbolisent les sources, les arbres, le gui toujours vert sur les chênes sacrés. Rites et croyances qui se sont propagés par les druides, à la fois homme de science et hommes de la divinité dont le rôle est multiforme: éducation de la jeunesse, offrande des sacrifices, arbitrages entre les peuples ou tribus, ils sont les devins, les poètes, les magiciens, les prêtres, car religion et poésie ne font qu'un pour eux.

Quel rôle jouent au juste chez eux ces prêtres-poètes que leur peuple honore autant que les Romains leurs rhéteurs, leurs avocats, leurs politiciens ? Impuissant à le définir, César a pu seulement pressentir que leur pouvoir était immense parmi les Gaulois, "les plus religieux des hommes".

Régine Pernoud, "Le conquérant des Gaules", préface aux Commentaires de César sur la Guerre des Gaules, 1961.

Le bassin de Gundestrup, souvent dit « chaudron de Gundestrup », est un récipient datant du Ier siècle av. J.-C.1 retrouvé en 1891 dans une tourbière du Jutland au Danemark. Il est constitué de l'assemblage de 13 plaques d'argent (12 richement décorées par martelage et une concave constituant le socle et le fond), et mesure 42 cm. de haut pour un diamètre de 69 cm.  Musée du Danemark à Copenhague.

Le bassin de Gundestrup, souvent dit « chaudron de Gundestrup », est un récipient datant du Ier siècle av. J.-C.1 retrouvé en 1891 dans une tourbière du Jutland au Danemark. Il est constitué de l'assemblage de 13 plaques d'argent (12 richement décorées par martelage et une concave constituant le socle et le fond), et mesure 42 cm. de haut pour un diamètre de 69 cm. Musée du Danemark à Copenhague.

Détail d'un panneau intérieur, on distingue une représentation de Cernunnos.

Détail d'un panneau intérieur, on distingue une représentation de Cernunnos.

Lire la suite

Laurent GUYENOT - " Le révisionnisme byzantin "

18 Octobre 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Byzance, #Christianisme, #Histoire, #Grèce, #Laurent Guyénot, #Rome, #Droit, #Europe, #Asie, #Occident

Justinien Ier, mosaïque de la basilique Saint-Vital de Ravenne, datée d’avant 547.

Justinien Ier, mosaïque de la basilique Saint-Vital de Ravenne, datée d’avant 547.

Mosaïque de la basilique Sainte-Sophie représentant, de gauche à droite, Justinien, la Vierge Marie (protectrice de Constantinople) et Constantin Ier.

Mosaïque de la basilique Sainte-Sophie représentant, de gauche à droite, Justinien, la Vierge Marie (protectrice de Constantinople) et Constantin Ier.

Basile II, miniature du Psautier de Basile II, vers 1018.

Basile II, miniature du Psautier de Basile II, vers 1018.

Basile II représenté en ange et terrassant les démons. Enluminure du Ménologe de Basile II, Bibliothèque apostolique vaticane.

Basile II représenté en ange et terrassant les démons. Enluminure du Ménologe de Basile II, Bibliothèque apostolique vaticane.

Laurent GUYENOT - " Le révisionnisme byzantin "
Laurent GUYENOT - " Le révisionnisme byzantin "
Laurent GUYENOT - " Le révisionnisme byzantin "
Lire la suite

Une branche d'amandier en fleur

15 Octobre 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #France, #Lettres, #Histoire, #Joinville, #Saint Louis, #Frédéric II de Hohenstaufen, #Jacques Benoist Méchin, #Jardins, #Nature, #Moyen-Âge

Une branche d'amandier en fleur
Jacques Benoist-Méchin: Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié, Paris, Perrin, 1980. (ISBN 2-262-00203-7)

Jacques Benoist-Méchin: Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié, Paris, Perrin, 1980. (ISBN 2-262-00203-7)

Une branche d'amandier en fleur
Une branche d'amandier en fleur

"Dans cet ouvrage, Jacques Benoist-Méchin a voulu transmettre sa passion des jardins. II y cherche moins une retraite que l'étanchement d'une soif secrète, moins un repos qu'un éveil. À l'écart des autres passions de sa vie, il y poursuit l'image du bonheur. Car l'amour des jardins, dit-il, ne doit pas être confondu avec l'amour de la nature ou des sites. C'est un amour chargé d'une vérité humaine plus profonde, où le ravissement n'est qu'un signe. La paix de ces espaces ombragés a l'intensité d'un poème, la beauté d'une oeuvre d'art. Mais, pour l'auteur, toutes les civilisations n'ont pas atteint une égale perfection en matière de jardins. Seuls les Chinois, les Japonais, les Perses, les Arabes, les Toscans et les Français, qui se sont efforcés d'exprimer leur propre génie dans ce domaine, nous paraîtront toujours, "sinon plus civilisés que les autres, du moins plus conscients de ce que leur civilisation a eu de meilleur".
À travers les siècles et même les millénaires, d'un continent à l'autre, ]acques Benoist-Méchin nous invite à une promenade heureuse au long de jardins ornés d'arbres, de fleurs, de jets d'eau et de statues. Mais cette promenade n'est pas sans but : à l'homme conscient d'être mortel, elle propose des visions, des métamorphoses et la lointaine sérénité du Paradis perdu."

https://lafureurdelire.leslibraires.fr/livre/581199-l-homme-et-ses-jardins-les-metamorphoses-du-pa--jacques-benoist-mechin-albin-michel

Lire la suite

Les noms gaulois des cours d'eau

13 Octobre 2024 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France, #Gaulois, #Histoire

Et la rivière le Tarn, qui a donné son nom au département du Tarn (81), d'où es originaire ma famille paternelle (Combelles vient des mots gaulois combe, vallon et bel, beau, rayonnant d'où qui a donné Belenos, dieu du soleil), vient de Taranis, dieu gaulois du ciel, de la foudre et du tonnerre, peut-être à cause de son cours encaissé où résonne le vacarme, le tonnerre de ses chutes et de ses cascades...

Pierre-Olivier Combelles

Taranis (chaudron de Gundestrup)

Taranis (chaudron de Gundestrup)

Lire la suite
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 > >>