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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

Bombardement de Dresde

29 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Le Mardi Gras 13 février 1945, l'aviation anglo-américaine a bombardé, de manière injustifiée, la ville allemande de Dresde avec 650.000 bombes incendiaires. L'incendie était visible à 300 km. Dans la ville transformée en un immense brasier, la chaleur atteignait 1000°. 135.000 civils ont péri ont en quelques heures: hommes, femmes, vieillards, enfants. Européens: souvenez-vous!

 

http://www.youtube.com/watch?v=G-ONKg5ci3I&feature=related

 

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Noblesse et Fonction publique (La Varende)

29 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"On ne peut douter qu'il existe dans l'emploi des fonctionnaires de basse origine un danger de platitude et de compromission. Réciproquement, dans l'emploi de fonctionnaires de haute origine, on peut craindre un danger d'insoumission. C'est un risque. D'autre part, on peut soutenir que le commandement nécessite une sorte d'apprentissage héréditaire et presque inconscient, que cette hérédité entraîne une indulgence élargie, car l'homme qui commande après sa lignée n'a pas l'inquiétude d'être obéi, le souci d'être raillé; la morgue est à usage de parvenu. Que, de plus, des éléments de fierté accompagnent une hérédité établie; on peut y relever comme un attachement essentiel à la probité, même à la grandeur. Dans un recrutement à base de choix nobiliaire, on peut espérer une qualité plus grande des commis appelés au pouvoir. En fait, sans aller les chercher si haut, n'était-ce pas la coutume de l'Ancien Régime: ces trois générations d'honnêtes gens sans lesquelles on ne pouvait être utilisé."

 

La Varende, M. le duc de Saint-Simon et sa Comédie Humaine.

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Noblesse oblige (La Varende)

29 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"Dans cette haute ou basse gentilhommerie, il persistait des penchants généreux, venus du sacrifice sanglant et de la gloire militaire. C'était ce qu'on désignait d'un mot vague mais correspondant à quelquechose de précis: l'honneur. L'honneur défendait à un gentilhomme de mettre l'intérêt au premier plan: le code de l'honneur était plus rigoureux que le code civil; que la loi religieuse elle-même; ce code de l'honneur était tellement strict qu'il descendait jusqu'à la surveillance des moyens, ce qui est une garantie singulièrement forte. Monsieur de Chartres avait failli au code de l'honneur en chargeant des religieuses de trahir Mme Guyon: ces moyens ignobles avaient vicié sa réussite, et pour beaucoup, l'avaient avili.

Car l'honneur était encore en France un dieu révéré: il n'y avait plus d'autels comme au temps de la chevalerie, ni de commandements numérotés ou enseignés à l'enfance, mais, dès la plus petite faute commise contre lui; son autorité resurgissait. Il est indéniable que l'obéissance à ce dieu jaloux était plus fréquente dans la noblesse que dans la bourgeoisie, que dans le peuple: c'est un fait. La noblesse elle-même était un fait. Les exploits militaires avaient créé cette caste si pratique pour la défense du royaume, pour son renom et pour sa gloire. Qu'il était utile de posséder des gens capables de mettre leur orgueil à courir des risques, des gens pour qui cela resterait un plaisir spécial d'affronter la mort, une sorte de prérogative, au point même de souhaiter un beau trépas! Tout le pays s'en rendait compte. Si la noblesse était jalousée dans ses privilèges, elle était infiniment moins enviée dans ses devoirs. Le peuple de France ne disputait point à l'héroïsme le pas sur l'intellectualité. Aucune finesse ne pouvait prévaloir devant le sacrifice" (...)


La Varende, M. le duc de Saint-Simon et sa Comédie Humaine

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La famine mondiale, par Michel Chossudovsky (Mondialisation.ca)

27 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

4 mai 2008
 
"En cette époque d'après-guerre froide, l'humanité est confrontée à une crise économique et sociale d'une ampleur sans précédent et qui entraîne un appauvrissement rapide de larges secteurs de la population mondiale. Les économies nationales s'effondrent, le chômage est endémique. Des famines se déclarent en Afrique subsaharienne, en Asie du Sud et dans certaines parties de l'Amérique latine. Cette « mondialisation de la pauvreté, » qui a annulé bon nombre des progrès de la décolonisation d'après-guerre, a commencé dans le tiers-monde avec la crise de la dette du début des années 1980 et l'imposition des réformes économiques meurtrières du Fonds monétaires international (FMI).

Ce Nouvel Ordre Mondial se nourrit de la pauvreté humaine et de la destruction de l'environnement. Il engendre la ségrégation sociale, il encourage le racisme et les conflits ethniques et s'attaque aux droits des femmes et il précipite souvent les pays dans des affrontements destructeurs entre les nationalités. Depuis les années 1990, il s'étend, par l'entremise du « libre marché », dans toutes les régions du monde y compris l'Amérique du Nord, l'Europe occidentale, les pays de l'ex-bloc soviétique et les « nouveaux pays industriels » (NPI) de l'Asie du Sud-est et de l'Extrême-Orient.

Cette crise planétaire est encore plus dévastatrice que la Grande Dépression des années 1930. Elle a de lourdes conséquences géopolitiques; le démembrement économique donne lieu à des guerres régionales, à la fracture des sociétés nationales et, dans certains cas, à l'anéantissement de pays. Elle constitue de loin la plus grave crise économique des temps modernes."

(Livre de Michel Chossudovsky intitulé : Mondialisation de la pauvreté et le nouvel ordre mondial)

 

Article complet:

 

http://www.mondialisation.ca/index.php?context=va&aid=8894

  

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Les Béthune d'Ecosse

24 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Ecosse

Beaton Clan Crest

 

Source: Bulletin des Amis du Musée de Béthune:

 

• N° 22 : La Famille de BÉTHUNE en ANGLETERRE et en ECOSSE : Les BÉTHUNE de BALFOUR

 

"Lorsqu’en 1066 Guillaume le Conquérant part envahir l’Angleterre avec une armée estimée à 5000 hommes, il est accompagné de nombreux chevaliers, membres de la plupart des familles nobles du pays. Parmi ceux-ci, sans doute un seigneur de BETHUNE, dont le nom ne figure pas sur les différentes listes proposées (plus ou moins crédibles) répertoriant les compagnons de Guillaume.

J’ai cependant trouvé, dans une histoire généalogique des châteaux gallois, que, parmi « les flamands »qui ont participé à la conquête, il y avait les « avoués de Béthune » et un Gunfrid (ou Godefroy) de Ceoches auxquels ont été attribuées des terres. Les Archives du département du Nord contiennent par ailleurs des lettres par lesquelles Guerri, abbé de Feversham, et tout le couvent reconnaissent que Robert de Béthune, avoué d’Arras, leur a donné, du consentement de Robert, Guillaume, Bauduin, Jean et Conon ses enfants, toute la terre de Missewelle avec ses appartenances, à tenir en fief sous la redevance annuelle de six livres sterling à payer à Robert ou à ses héritiers, à Feversham. Robert promet de les protéger contre tous hommes, excepté contre le roi d’Angleterre. L’abbaye déclare avoir payé à Robert, pour ces lettres et la confirmation, cent marcs sterling; elle promet faire participer à ses prières Robert, Adelice, sa femme, et Clémence, sa mère.

Les seigneurs de Béthune possédaient donc des terres en Angleterre, mais ceci ne prouve pas qu’ils aient participé à la conquête, car on trouve aussi, dans ces mêmes archives, qu’en 1160 ou environ, est conclu un accord entre Robert, avoué de Béthune et Bauduin, châtelain de Lens et leurs héritiers, par lequel le châtelain, sa femme et Eustache leur fils, donnent à Robert, pour mettre fin à leurs différends, la terre que Ségard de Ceoches, Heldiarde, sa fille et Rainald, fils d’Heldiarde, possédaient en Angleterre, en fief du roi d’Angleterre.

D’autre part, dans le fonds historique de la médiathèque, j’ai trouve une notice (déposée par un anglais, Mr Ronald Saltman ancien adhérent des Amis du Musée), sur un Robert de Béthune, prieur puis évêque de Hereford, célèbre en son temps, surnommé « le bon évêque » qui sut protéger ses ouailles en cette période troublée où le roi Etienne (petit-fils de Guillaume le Conquérant) et sa cousine l’impératrice Mathilde se disputent la couronne et qui n’hésite pas à excommunier le comte de Gloucester, parce qu’il use de violence. Il meurt en 1148, à Reims, où il s’est rendu pour assister au Concile. Cette notice ne donne malheureusement pas d’indications sur sa filiation, mais ce Robert de Béthune est antérieur à Robert V le Roux.

Le premier seigneur de Béthune dont on retrouve trace en Ecosse est un Jean de BETHUNE, né en 1245 à LOKEREN en Flandre, arrière-petit-fils de Guillaume II le Roux de BETHUNE et de Mahaut de TENREMONDE ; il épouse vers 1275 à Westhall, en Ecosse Jeanette de COUCY, elle-même née à Boves dans la Somme en 1248. Je n’ai pas trouvé jusqu’à présent les raisons qui les ont amenés à tenter l’aventure anglaise ni pourquoi ils sont arrivés en Ecosse, mais ils y ont fait souche et sont tous deux décédés à Westhall. Leur petit-fils, Robert de BETHUNE, né vers 1310, est à l’origine de la maison de Béthune-Balfour, par son mariage en 1340 avec Janet de Balfour, héritière du château de Balfour (à la suite de la mort sans héritier de son frère aîné) : leur fils, Jean ou John Bethune, fut le 1er baron ou laird (en écossais : « propriétaire ») de Balfour.

Le nom de BETHUNE , comme cela arrive souvent, se déforme et se transforme et, suivant les auteurs, on trouve les mêmes personnages appelés indifféremment BETHUNE, BETHUN, BETHOUN ou BEATON (ou même BETON, BETUNIA ou BETUNEY) . On arrive ainsi, après une série de John de BETHUNE (coupée par un Archibald) à un David de Béthune ou BEATON, né en 1466, descendant à la 5ème génération du 1er baron de Balfour : ce David BEATON, Trésorier contrôleur de James IV Stuart d'Ecosse, achète en 1502 le château de CREICH, créant la lignée des BEATON de CREICH. Il est le second d’une famille de 10 enfants : son frère cadet, James de BETHUNE (ou BEATON) (7ème enfant et 3ème fils), sera Archevêque de SAINT ANDREWS, et chancelier d'Ecosse pendant la minorité de James V. Il faut noter que la famille s’était déjà alliée par mariage à deux reprises au clan des Stewart (orthographe écossaise dont Stuart constitue la francisation).

Son frère aîné, John Béthune, ne déroge pas à la tradition : il est père de 12 enfants, dont le quatrième, David BEATON (deuxième du nom) devient le plus célèbre de la famille.
 

DAVID, Cardinal BEATON

 

 Né en 1494, il fait ses études aux universités de St. Andrews et Glasgow, et à 16 ans est envoyé à Paris où il étudie droit civil et droit canon. Il commence sa carrière politique à la cour française, devient évêque de Mirepoix en Languedoc en décembre 1537 sur la recommandation du Roi François 1er, et en 1538 est nommé cardinal par le Pape Paul III, au titre de Santo Stefano al Monte Celio (l’une des plus grandes des 7 collines de Rome).
 
Il est le premier écossais élevé à cette dignité de façon incontestable, le Cardinal Wardlaw, évêque de Glasgow, ayant été nommé par l'antipape Clément VII. A la mort, en 1539, de son oncle l’Archevêque James Beaton, il devient Archevêque de St Andrews. En 1544, il est nommé légat pontifical en écosse.
Ayant acquis la confiance du roi James V Stuart, il devient son principal conseiller et sert plusieurs fois d'ambassadeur en France entre 1533 et 1542. Il dirige les négociations pour le mariage du Roi, d’abord avec Madeleine de France en 1533 (fille de François 1er qui meurt six mois après son mariage), ensuite avec Marie de Guise en 1538.

Politiquement, Beaton s’est toujours préoccupé d'entretenir l’alliance franco-écossaise (il a d’ailleurs été naturalisé français), et de s'opposer aux positions politiques anglophiles, associées avec la poussée réformiste Protestante en écosse ("pollution totale et fléau d'impiété anglicane" comme il l'appelle). Il craint que James V ne suive la politique d’Henry VIII et ne s'approprie les revenus monacaux.

A la mort de James en décembre 1542 à la bataille de Mousse Solway, Beaton tente d'assumer la régence de la jeune reine Marie Stuart, en fondant sa demande sur une volonté tardive présumée du roi; mais on a considéré qu’il avait inventé cette volonté, et le Comte d'Arran, James Hamilton, héritier du trône après Marie, est déclaré régent. Le cardinal, blâmé pour sa politique de guerre qui a amené la défaite à Mousse Solway, est, par ordre du régent, confié à la garde de Lord Seaton. Avec Beaton éloigné du pouvoir, le parti anglophile persuade Arran de conclure un traité de mariage avec l’Angleterre pour la jeune reine, et de nommer un grand nombre de pasteurs protestants. En 1543 Beaton reprend le pouvoir, annule le traité et poursuit ceux qu'il considère comme hérétiques. Cependant, deux invasions anglaises en Ecosse, suivies d’une tentative d’invasion écossaise en Angleterre manquée en 1545 – entraînent beaucoup de contestation à son égard.

En mars 1546, peut-être pour détourner l'attention de ces critiques, Beaton organise l'arrestation, le procès et enfin l’exécution sur le bûcher de George Wishart, prédicateur protestant puissant, confident et mentor de John Knox.Wishart, cependant, avait beaucoup de sympathisants, qui décident de le venger. Les conspirateurs, s’introduisent par ruse au lever du jour le 29 mai 1546 dans le château de St. Andrews, assassinent le cardinal et accrochent son corps aux remparts. A cette époque, on admet largement que sa mort sert les intérêts d’Henry VIII d'Angleterre qui considérait Beaton comme l'obstacle principal à sa politique en écosse.

Le meurtre de Beaton fut certainement un appoint considérable dans l’essor du protestantisme en écosse, encore qu’à cette époque il n'ait pas nécessairement été approuvé même parmi ses adversaires.

Beaton s'intéressa peu à la réforme de l'église, vivant, comme beaucoup de prélats d’avant cette réforme, en concubinage ouvert, pourvoyant avec prodigalité aux besoins de ses neuf enfants par des propriétés ecclésiastiques. C’était certainement un homme politique capable, certains considéraient sa position contre Henry VIII comme patriotique, mais d’autres, rappelant ses biens et intérêts en France, l'appelaient « le meilleur Français » d’Ecosse

Il ne semble pas que la famille de Béthune se soit par la suite impliquée dans l’histoire de l’Ecosse. La lignée des Béthune de Balfour se prolonge en ligne directe jusqu’au 15ème baron de Balfour en 1719 : le patronyme Béthune est par la suite repris par ses successeurs (neveux ou cousins éloignés). Certains membres de la famille se sont fixés sur l’île de Skye dans les Hébrides, puis ont ensuite émigré au Canada, en Nouvelle Ecosse dans l’île de Cap Breton, d’où ils ont essaimé au Canada et aux Etats-Unis, où ils sont actuellement très nombreux sous le nom de Béthune ou de Beaton. Mais ceci est une autre histoire…"
 

Gilbert DENELE

http://www.amisdumusee-bethune.fr/bull2009.html#famille

 

"According to Father MacDonald, the Beatons of Scotland originated from the Bethune family of French Flanders. They came to England with William the Conqueror in 1088 and are first recorded in Scotland (Fife area) around 1165 as deBeton. A branch of the Fife family later produced Cardinal David, Bishop of St. Andrews and Chancellor to James V, who died in 1546. He was a hated foe of Henry VIII and John Knox. This same branch included Ambassadors to France and others close to Scotch royalty."
http://home.comcast.net/~hconnors/Beaton/BeatonOrigins.html

 

 

Bonnie Prince Charlie%27s Glenfinnan banner

 

Bannière de Charles Edward Stewart, inspirée de la Rose blanche de York

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Trois portraits par Rivarol

22 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Camille Desmoulins: "Il ne paraît pas un de ses numéros, qu'il n'y ait quelque part du sang répandu".

 

Le comte de Mirabeau: "Il ne s'est pas commis un grand crime dont il ne se soit avisé le premier".

 

Madame de Genlis: "Jeune, elle usa de sa beauté; vieille, elle trafiqua de son esprit. Mais le ciel ayant refusé le charme de l'innocence à sa jeunesse et la magie du talent à ses productions littéraires, elle n'a trouvé que dans la Révolution de quoi se dédommager des outrages du temps et de cette avarice de la nature". Pamphlet contre le duc d'Orléans, 1793).

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La barrière de sang des aristocraties et des monarchies héréditaires (Maurice Pinay)

22 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #religion

Défenseur de l’Etat et de la religion nationale, la noblesse était encore, sous l’Ancien Régime, le rempart du pouvoir politique contre les juifs. Après les Révolutions anglaise et française, ces derniers s’infiltrèrent dans l’aristocratie européenne par mariages, particulièrement en Angleterre. Le concile Vatican II et les lois mémorielles après la 2e Guerre mondiale achevèrent la soumission de l’Occident chrétien et des catholiques.

Maurice Pinay*, auteur du fameux ouvrage « Complot contre l’Eglise » publié à Rome en 1962 à l’intention des Pères conciliaires pour les avertir des dangers de Vatican II, a consacré un passage à la « barrière de sang » que constituaient la monarchie et la noblesse héréditaire. En raison de son importance, nous le reproduisons intégralement.

Béthune

 

« Ce pouvoir occulte se heurtait cependant à de sérieux obstacles dans l’établissement de sa domination sur le monde chrétien. En premier lieu, la monarchie et la noblesse héréditaire, où le titre était l’apanage de l’aîné, rendait difficile aux juifs secrets une escalade rapide du poste de chef de l’Etat. Ils pouvaient gagner la confiance des Rois, parvenir à être ministres, mais il leur était pratiquement impossibles de devenir Rois. En second lieu, leur position dans le gouvernement royal était peu sûre : ils y étaient exposés à être destitués d’un jour à l’autre par le monarque qui les nommait, et à perdre ainsi le pouvoir obtenu par de longues années de préparation et d’efforts.

En outre, seuls des princes de sang royal pouvaient épouser des princesses de sang royal, de sorte que les trônes étaient protégés par une sorte de muraille de sang, qui rendait impossible ou quasiment impossible l’accès du trône pour des plébéiens. Dans ces conditions, si les israélites pouvaient s’infiltrer tout au plus dans les postes dirigeants, cette muraille de sang royal les empêchait d’accéder aux trônes. Il en fut de même pendant plusieurs siècles avec la noblesse. Mais, comme nous l’avons vu, les juifs dans quelques cas d’exception parvinrent à franchir le mur de sang aristocratique, ce qui constitua un désastre pour la société chrétienne, car, par ces mariages mixtes avec des personnes de la noblesse, ils purent accéder à d’importantes positions, grâce auxquelles ils favorisèrent leurs schismes ou leurs révolutions.

Mais l’aristocratie du sang restait encore dans certains pays une caste fermée et difficile à pénétrer pour les plébéiens, et c’est pourquoi il leur fallut un travail de plusieurs siècles avant d’arriver à l’infiltrer et à en prendre le contrôle comme en Angleterre. Dans d’autres pays en revanche, comme l’Italie, l’Espagne et la France, ils firent à certaines époques de grands progrès dans cette pénétration de l’aristocratie, mais l’Inquisition leur fit ensuite perdre leurs conquêtes ou du moins les réduisirent beaucoup. Ils finirent cependant par acquérir suffisamment de force au XVIIIème et au XIXème siècles pour faciliter le triomphe des révolutions maçonnico-libérales qui renversèrent les monarchies.

Reste qu’en quelque manière la noblesse héréditaire représentait une barrière de sang, qui, dans de nombreux pays gêna l’infiltration des juifs dans les hautes sphères de la société, et que la monarchie héréditaire était l’obstacle majeur qui empêchait les juifs masqués en chrétiens de s’emparer de la direction de l’Etat. C’est pourquoi dans toutes les occasions où ils tentèrent de s’infiltrer, ils échouèrent pratiquement chaque fois, à l’exception de l’Ethiopie, où ils réussirent à installer une dynastie juive, et de l’Angleterre où ils affirment avoir judaïsé la monarchie.

Il est donc bien compréhensible que les Israélites du XIIème siècle cessèrent alors d’espérer que finisse par porter fruit le long et désespérant travail d’infiltration progressive des dynasties royales et aristocratiques ; c’est pourquoi, sans pourtant jamais cesser de le poursuivre, ils eurent cependant l’idée d’une voie plus rapide pour atteindre l’objet de leurs désirs, celle consistant à détruire par la révolution les monarchies héréditaires et les aristocraties de sang, et de remplacer ces régimes par des républiques, dans lesquelles les juifs pouvaient s’emparer plus facilement et rapidement du poste de chef de l’Etat.

C’est pour cela qu’est si importante la révolution organisée à Rome par Giordano Pierleoni, qui s’empara avec rapidité du plus haut poste de direction de la petite république. Bien que cette révolte n’ait pas été dirigée contre un roi, ce coup de force de placer en quelques jours au sommet du pouvoir le frère de l’antipape juif avait été un exemple démonstratif  pour le Judaïsme universel, lui enseignant ainsi comment transpercer et détruire cette barrière de sang constituée par les monarchies héréditaires.

Lors de certaines hérésies du Moyen-Âge et ensuite de la Réforme, il fut déjà projeté de renverser les monarques et d’exterminer la noblesse, mais c’est aux temps modernes qu’ils y sont parvenus, en brandissent l’arme de la démocratie et de l’abolition des castes privilégiées.

Cependant au Moyen-Âge, le fait de chercher à atteindre autant d’objectifs à la fois ne réussit qu’à unir davantage le Roi, la noblesse et le clergé, qui, aussi longtemps qu’ils restèrent unis, firent échouer les tentatives révolutionnaires du Judaïsme. Devant ces échecs, ils finirent par comprendre qu’il n’était pas possible d’atteindre d’un seul coup des objectifs aussi ambitieux. Aussi, les juifs ayant le talent de retenir et d’appliquer les leçons du passé, dans la nouvelle révolution qu’ils feront éclater au XVIème siècle, ils ne s’attaqueront pas alors à la fois aux rois, à la noblesse et au clergé, mais tout au contraire ils essaieront de subjuguer et de transformer l’Eglise avec l’aide des monarques et des aristocrates, pour ensuite par de mouvements révolutionnaires renverser ces derniers »

 

Maurice Pinay, Complot contre l'Eglise (1962)

 

* Pseudonyme du jésuite mexicain Joaquin Saenz y Arriaga et d'un groupe d'écclésiastiques sous sa direction

 

 

Texte complet sur internet:

  http://www.aaargh.codoh.info/fran/livres8/PINAYfr.pdf

 

 

Il existe une version imprimée de cet ouvrage, avec quelques notes de l'éditeur, parue en 2006 aux Editions Saint-Remi, en deux volumes:


BP 80, 33410 Cadillac. Tel   05 56 76 73 38. Voir aussi France Livre, 6 rue du petit pont, Paris 6°

http://editions.saint-remi.chez-alice.fr/

 

"Voici enfin, après trente ans d'attente, une version francaise du célèbre ouvrage de Maurice Pinay "Complot contre l'Eglise" paru à Rome en 1962 et distribué alors aux Pères conciliaires dans l'espoir des auteurs que cette somme d'informations prémunirait les Pères contre les tentatives de reniement annoncées de la Tradition et des enseignements de vingt siècles. Il n'en fut hélas rien.
[... ] Lors de la parution de la première édition en italien en 1962, cet ouvrage fut qualifié de "pamphlet" dans une recension calomnieuse signée d'un rédacteur de l'hebdomadaire du Vatican Corriere della Domenica, ce qui témoignait de l'esprit déjà alors en vigueur au Vatican et du personnel nouveau en place. Le lecteur jugera si ce monument d'érudition historique érudite est un "pamphlet".
Ce livre sans aucun doute suscité par plusieurs membres de la Curie fidèles fut l'oeuvre collective de clercs érudits, sous la direction d'un savant Père Jésuite, aidé d'équipes de chercheurs travaillant tant auprès des facultés Romaines que de plusieurs universités d'Amérique du Sud, notamment celle de Guadalajara au Mexique. A la présente édition française, traduite de la réédition espagnole de 1968 des Editions Mundo Libre de Mexico, les éditeurs ont cru bon de donner le titre de : "2000 ans de complots contre l'Eglise"...

Ce dossier sur le communisme, la franc-maçonnerie et surtout les pressions et les infiltrations juives, qui remontent très haut, a été présenté aux participants du concile de Vatican II. Il avait été rédigé par un groupe d'ecclésiastiques, dont on connait l'abbé mexicain Joaquin Saenz y Arriaga (décédé en 1976). Ils n'ont pas pu empêcher le véritable coup d'Etat qui s'est produit alors, et qui explique la longue litanie des renoncements de l'Eglise et son asservissement progresif aux demandes - incessantes - des rabbins colonialistes et expansionnistes."

 

 

Article Wikipedia en anglais sur le P. Saénz y Arriaga:

 http://en.wikipedia.org/wiki/Joaqu%C3%ADn_S%C3%A1enz_y_Arriaga

 

 

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The Skye boat song (The Corries)

15 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Ecosse

 

Charles-Stuart

"Bonnie" Charles Edward Stewart (Stuart)

 

 

Cliquez ci-dessous pour écouter:

http://www.youtube.com/watch?v=86egt8PDmos&feature=related

 


This Scottish folk song is about the escape of Bonnie Prince Charlie, over the sea to Skye, after his defeat at Culloden in 1746. The author of this song, often used as a lullaby, is unknown.

 


The Skye Boat Song

 

(Chorus)

Speed Bonnie boat like a bird on the wing
Onward the sailors cry
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye

 

Loud the wind howls, loud the waves roar,
Thunderclaps rend the air
Baffled our foes, stand by the shore
Follow they will not dare


(Chorus)

Speed Bonnie boat like a bird on the wing
Onward the sailors cry
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye

 

Many's the lad fought on that day
Well the claymore did wield
When the night came, silently lain
Dead on Culloden field


(Chorus)

Speed Bonnie boat like a bird on the wing
Onward the sailors cry
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye

 

Though the waves heave, soft will ye sleep
Ocean's a royal bed
Rocked in the deep, Flora will keep
Watch by your weary head


(Chorus)

Speed Bonnie boat like a bird on the wing
Onward the sailors cry
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye

 

Burned are our homes, exile and death
Scatter the loyal men
Yet e'er the sword cool in the sheath
Charlie will come again.


(Chorus)

Speed Bonnie boat like a bird on the wing
Onward the sailors cry
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye

 

 

 

The Battle of Culloden

La bataille de Culloden (16 avril 1746) où les Highlanders, qui se battaient à l'épée contrte canons et mousquets,  furent vaincus pas les Anglais

 

 

"The Battle of Culloden (Scottish Gaelic: Blàr Chùil Lodair) was the final confrontation of the 1745 Jacobite Rising. Taking place on 16 April 1746, the battle pitted the Jacobite forces of Charles Edward Stuart against an army commanded by William Augustus, Duke of Cumberland, loyal to the British government. The Jacobite cause to overthrow the reigning House of Hanover and restore the House of Stuart to the British throne was dealt a decisive defeat at Culloden; Charles Stuart never mounted any further attempts to challenge Hanoverian power in Britain. The conflict was the last pitched battle fought on British soil,[4] occurring near Inverness in the Scottish Highlands.

Charles Stuart's army consisted largely of Scottish Highlanders, as well as a number of Lowland Scots and a small detachment of Englishmen from Manchester. The Jacobites were supported and supplied by the Kingdom of France; French and Irish units loyal to France were part of the Jacobite army. The Government force was mostly English, but also included both Highland and Lowland Scots, a battalion of Irishmen and a small number of Hessians[5] and Austrians.[6] Meeting on Culloden Moor, the battle was both quick and bloody, taking place within an hour. Following an unsuccessful Highland charge against the Government lines, the Jacobites were routed and driven from the field.

Between 1,500 and 2,000 Jacobites were killed or wounded in the brief time, while Government losses were lighter with 50 dead and 259 wounded. The aftermath of the battle and subsequent crackdown on Jacobitism was brutal, earning Cumberland the sobriquet "Butcher". Efforts were taken to further integrate Scotland into Great Britain; civil penalties were introduced to weaken Gaelic culture and attack the Scottish clan system. "

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Culloden

 

 

 

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Le Saltire

 

 

"Le drapeau de l'Écosse arbore un sautoir blanc, une crux decussata représentant la croix du martyr chrétien l'apôtre saint André, patron de l'Écosse sur un fond bleu. Il est souvent connu sous le nom de Croix de saint André ou The Saltire (sautoir en anglais). En langage héraldique il est blasonné d'azur, au sautoir d'argent.

C'est l'un des plus vieux drapeaux au monde, traditionnellement daté du IXe siècle, et le plus vieux drapeau national encore en usage. Selon la légende, le roi Oengus II des Pictes (ou King Angus) mena les Pictes et les Gaëls durant une bataille contre les Angles sous le roi Athelstan d'Est-Anglie. King Angus et ses hommes furent encerclés et il se mit à prier pour leur délivrance. Durant la nuit Saint André, qui avait été martyrisé sur une croix diagonale, apparut à Angus et l'assura de la victoire. Le lendemain un sautoir blanc sur un fond de ciel bleu apparu des deux côtés et encouragea les Pictes et les Gaëls mais fit perdre confiance aux Angles qui furent battus. La croix de Saint André devint ainsi le drapeau écossais." (extrait de l'article Wikipedia).

 

Lire aussi le très bon article consacré au Jacobitisme sur Wikipedia:  

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacobitisme

 

"En 1688, le roi Jacques II d'Angleterre et d'Irlande et VII d' Écosse (1633-1701) qui régnait depuis 1685 fut détrôné par un coup d’État, appelé par les historiens Glorieuse Révolution, mené par l'armée hollandaise et plus de 3.000 huguenots français.

Son prénom en latin est Jacobus ; les royalistes britanniques qui restaient fidèles à lui et à ses successeurs sont connus comme les jacobites. Les historiens évaluent à 40 000 le nombre de réfugiés jacobites en France, qui ont émigré après la Glorieuse Révolution, dont environ 60% étaient irlandais, 34% anglais et 6% écossais. Parmi eux, 40% étaient de familles aristocratiques.

Le « jacobitisme » historique était un mouvement politique proche des Tories entre 1688 et 1807 composé de ceux qui soutenaient la dynastie détrônée des Stuarts et considéraient comme usurpateurs tous les rois et reines britanniques ayant régné pendant cette période. ll était particulièrement bien implanté en Irlande et dans les Highlands d'Écosse qui furent le théâtre de plusieurs révoltes et disposait également d'un certain nombre de partisans dans le nord de l'Angleterre et au Pays de Galles.

Le « jacobitisme » moderne est un très petit mouvement composé de ceux qui considèrent comme illégitimes tous les rois et toutes les reines régnants sur les pays de l'Empire britannique et du Commonwealth depuis 1688 jusqu'à aujourd'hui. Les jacobites modernes considèrent que la reine Elisabeth II (née en 1926, reine depuis 1952) n'est que "la princesse Philippe de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg".

 

A Genealogical Tree showing the Jacobite Kings and their Heirs
http://www.jacobite.ca/gentree.htm

 

Bonnie Prince Charlie%27s Glenfinnan banner

 

 

A la mémoire de Miss Elisabeth Wilkie, ma chère nurse écossaise-irlandaise, qui nous chantait et dansait des vieux airs traditionnels de son pays lorsque j'étais enfant. Qu'elle repose maintenant en paix.

A la mémoire aussi de mes ancêtres de Béthune qui s'installèrent en Ecosse au Moyen-Âge, devenant  le fameux clan de Betun puis Beaton qui lutta pour la défense du catholicisme et l'indépendance de l'Ecosse.

 

Beaton Clan Crest

 

 

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General Leonid Ivashov: International Terrorism Does Not Exist

14 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

http://physics911.net/ivashov

 

 

International Terrorism Does Not Exist


By General Leonid Ivashov, former Chief of Russian Military Staff

 

 

As the current international situation shows, terrorism emerges where contradictions aggravate, where there is a change of social relations or a change of regime, where there is political, economic or social instability, where there is moral decadence, where cynicism and nihilism triumph, where vice is legalized and where crime spreads.

It is globalization what creates the conditions for the emergence of these extremely dangerous phenomena. It is in this context that the new world geo-strategic map is being designed, that the resources of the planet are being re-distributed, that borders are disappearing, that international law is being torn into pieces, that cultural identities are being erased, and that spiritual life becomes impoverished.

The analysis of the essence of the globalization process, the military and political doctrines of the United States and other countries, shows that terrorism contributes to a world dominance and the submissiveness of states to a global oligarchy. This means that terrorism is not something independent of world politics but simply an instrument, a means to install a unipolar world with a sole world headquarters, a pretext to erase national borders and to establish the rule of a new world elite. It is precisely this elite that constitutes the key element of world terrorism, its ideologist and its “godfather”. The main target of the world elite is the historical, cultural, traditional and natural reality; the existing system of relations among states; the world national and state order of human civilization and national identity.

Today’s international terrorism is a phenomenon that combines the use of terror by state and non-state political structures as a means to attain their political objectives through people’s intimidation, psychological and social destabilization, the elimination of resistance from power organizations and the creation of appropriate conditions for the manipulation of the countries’ policies and the behavior of people.

Terrorism is the weapon used in a new type of war. At the same time, international terrorism, in complicity with the media, becomes the manager of global processes. It is precisely the symbiosis between media and terror, which allows modifying international politics and the exiting reality.

In this context, if we analyze what happened on September 11, 2001, in the United States, we can arrive at the following conclusions:

 

1. The organizers of those attacks were the political and business circles interested in destabilizing the world order and who had the means necessary to finance the operation. The political conception of this action matured in the face of emerging tensions in the administration of financial and other types of resources. We have to look for the reasons of the attacks in the coincidence of interests of Big Capital at global and transnational levels, in the circles that were not satisfied with the rhythm of the globalization process or its direction. Unlike traditional wars, whose conception is determined by generals and politicians, the oligarchs and politicians were the ones who did it this time.

2. Only secret services and their current chiefs, or those retired but still with influence inside the state organizations, have the ability to plan, organize and conduct an operation of such magnitude. Generally, secret services create, finance and control extremist organizations. Without the support of secret services, these organizations cannot exist, let alone carry out operations of such magnitude inside countries so well protected. Planning and carrying out an operation on this scale is extremely complex.

3. Osama bin Laden and “Al Qaeda” cannot be the organizers nor the performers of the September 11 attacks. They do not have the necessary organization, resources or leaders. Thus, a team of professionals had to be created, and the Arab kamikazes are just extras to mask the operation. The September 11 operation modified the course of events in the world in the direction chosen by transnational mafias and international oligarchs; that is, those who hope to control the planet’s natural resources, the world information network and financial flows. This operation also favored the US economic and political elite that also seeks world dominance.

The use of the term “international terrorism” has the following goals:

 

1. Hiding the real objectives of the forces deployed all over the world in the struggle for dominance and control;

2. Creating a public demand for a struggle with undefined goals against an invisible enemy;

3. Destroying basic international norms and changing concepts such as: aggression, state terror, dictatorship or movement of national liberation;

4. Depriving peoples of their legitimate right to resist aggression and to reject the work of foreign intelligence services;

5. Establishing the principle of renunciation to national interests, transforming objectives in the military field by giving priority to the war on terror, violating the logic of military alliances to the detriment of a joint defense and to favor the anti-terrorist coalition;

6. Solving economic problems through a tough military rule using the war on terror as a pretext. In order to fight in an efficient way against international terrorism it is necessary to take the following steps:


1. To confirm before the UN General Assembly the principles of the UN Charter and international law as principles that all states are obliged to respect;

2. To create a geo-strategic organization (perhaps inspired in the Cooperation Organization of Shanghai comprised of Russia, China, Kazakhstan, Uzbekistan, Kyrgyzstan and Tajikistan) with a set of values different to that of the Atlantists; to design a strategy of development of states, a system of international security, another financial and economic model (which would mean that the world would again rest on two pillars);

3. To associate (under the United Nations) the scientific elites in the design and promotion of the philosophical concepts of the Human Being of the 21st Century.

4. To organize the interaction of all religious denominations in the world, on behalf of the stability of humanity’s development, security and mutual support.

This article was written (January 22, 2006) as a follow-up to the Axis For Peace Conference, Brussels, 2005


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Who is General Ivashov?

 

General Leonid Ivashov is the vice-president of the Russian Academy on geopolitical affairs. He was the chief of the department for General affairs in the Soviet Union’s ministry of Defense, secretary of the Council of defense ministers of the Community of independant states (CIS), chief of the Military cooperation department at the Russian federation’s Ministry of defense. General Leonid Ivashov was the Chief of Staff of the Russian armed forces when the September 11, 2001, attacks took place. Ivashov, who lived the events from the inside, offers an analysis which is very different from that of his American colleagues. As he did during the Axis for Peace 2005 conference, General Ivashov now explains that international terrorism does not exist and that the September 11 attacks were the result of a set-up. What we are seeing is a manipulation by the big powers; this terrorism would not exist without them. He affirms that, instead of faking a “world war on terror”, the best way to reduce that kind of attack is through respect for international law and peaceful cooperation among countries and their citizens.

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La religion des Français

10 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #religion

"Tout le peuple gaulois est très religieux."

 

"Tous les Gaulois se prétendent issus de Dis Pater: c'est, disent-ils, une tradition des druides".

 

César, Guerre des Gaules, livre VI, 16-18.

 

 

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Le dieu Taranis (chaudron celte de Gundestrup, Musée de Copenhague)


 

"Les Gaulois étaient polythéistes, donc croyaient en plusieurs dieux. Le druide était un personnage important aux multiples facettes. Il était prêtre, maître d'école, médecin et juge. Les "vates" secondaient les druides en remplissant la fonction de sacrificateurs.

La société gauloise était régie par des classes : clergé, noblesse, peuple. Le clergé, composé de prêtres, nommés druides, la noblesse, composée des guerriers les plus riches et les plus braves, dirigeaient le peuple. Les druides enseignaient l’immortalité de l’âme et adoraient les forces de la nature.

Ils étaient fort respectés, car seuls, parmi les Gaulois, ils faisaient de longues études et possédaient quelque instruction. Ils enseignaient que l’âme ne meurt pas avec le corps. Ils ne s’occupaient pas seulement du culte religieux, mais ils étaient encore juges, professeurs, médecins.

Les nobles se réunissaient pour gouverner leur tribu ou bien se choisissaient un chef. Ils avaient des compagnons d’armes qui devaient les suivre partout et même se tuer sur leur corps lorsqu’ils venaient à mourir. Ils avaient aussi de nombreux esclaves. Le peuple, en temps ordinaire cultivait la terre déjà fertile en blé, gardait les troupeaux, chassait et pêchait. Mais, en temps de guerre, il prenait les armes et partait en bandes, sans discipline, sans organisation. Pour cette raison, les guerriers gaulois étaient parfois vaincus, malgré leur grand courage.

Ils avaient un mépris complet de la mort, car ils croyaient que l’âme revit ensuite dans un autre corps. Ils n’adoraient pas, comme les autres peuples païens, des dieux de pierre ou de bois, mais tout ce qui leur semblait beau ou terrible dans la nature : le soleil, le tonnerre, les montagnes, et surtout Teutatès, dieu de la guerre. Les druides immolaient à leurs dieux des victimes humaines, des criminels ou des prisonniers de guerre. Ils les brûlaient dans des cages d’osier, en chantant pour étouffer leurs cris.

La plus connue de leurs cérémonies religieuses était la cueillette du gui auquel ils attribuaient la vertu de guérir toutes les maladies. C'était un travail long et minutieux que les druides exécutaient avec précision. Le premier jour de l’an, un druide en robe blanche, monté sur un chêne, coupait avec une faucille d’or le gui qu’il laissait tomber dans un drap blanc, tenu au pied de l’arbre par d’autres druides. On le partageait ensuite entre les druides, qui passaient la fin de la journée en festins et en réjouissances."

 

(Extrait de l'article Wikipedia sur les Gaulois: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gaulois_(peuples)

 


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"Le Français a besoin de la religion plus que tout autre peuple; s'il en manque, il n'est pas seulement affaibli, il est mutilé.

Le christianisme a depuis tant de siècles et si profondément pénétré notre race qu'il a passé jusque dans nos moëlles, et s'est fait pour ainsi dire son âme, sa conscience et son bon sens."

 

Joseph de Maistre, Du pape.

 

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"Je ne sais si, à tout prendre, et malgré les vices éclatants de quelques-uns de ses membres, il y eut jamais dans le monde un clergé plus remarquable que le clergé catholique de France au moment où la Révolution l'a surpris, plus éclairé, plus national, moins retranché dans les seules vertus privées, mieux pourvu de vertus publiques, et en même temps de plus de foi: la persécution l'a bien montré."

 

Alexis de Tocqueville: L'Ancien Régime et la Révolution

 

 

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