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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

ecosse

My Bonnie Lies over the Ocean and other Scottish songs

20 Avril 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles & Beaton Publié dans #Ecosse, #Musique

To my dear Irish-Scottish nanny Elspeth (Elizabeth) Wilkie, who used to sing these songs to me in Versailles in the 1950s and 1960s.

Auld Alliance !

R.I.P.

Pierre-Olivier Combelles

My Bonnie Lies over the Ocean and other Scottish songs

My Bonnie lies over the ocean,
My Bonnie lies over the sea,
My Bonnie lies over the ocean,
Oh, bring back my Bonnie to me.

[Chorus]
Bring back, bring back,
Oh, bring back my Bonnie to me, to me.
Bring back, bring back,
Oh, bring back my Bonnie to me.

Oh, blow ye winds over the ocean,
Oh, blow ye winds over the sea,
Oh, blow ye winds over the ocean,
And bring back my Bonnie to me.

[Repeat Chorus]

Last night as I lay on my pillow,
Last night as I lay on my bed,
Last night as I lay on my pillow,
I dreamt that my Bonnie was dead.

[Repeat chorus]

The winds have blown over the ocean,
The winds have blown over the sea,
The winds have blown over the ocean,
And brought back my Bonnie to me.

My bonnie moorhen, my bonnie moorhen,
Up in the grey hill, doon in the glen;
It's when ye gang but the house, when ye gang ben,
Aye drink a health to my bonnie moorhen.
    
My bonnie moorhen's gane over the main
And it will be simmer or she comes again;
But when he comes back again some folk will ken,
joy be with thee, my bonnie moorhen.

My bonnie moorhen has feathers anew,
She's a' fine colours, but nane o' them blue.
She's red and she's white and she's green and she's grey,
My bonnie moorhen, come hither away.
    
Come up by Glenduich and down by Glendee,
And round by Kinclaven and hither to me;
For Ronald and Donald are oot on the fen
Tae break the wing of my bonnie moorhen.

My bonnie moorhen's gane over the main
And it will be simmer or she comes again;
But when he comes back again some folk will ken,
joy be with thee, my bonnie moorhen.

joy be with thee, my bonnie moorhen.

Speed, bonnie boat, like a bird on the wing,
Onward! the sailors cry;
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye.

 

Loud the winds howl, loud the waves roar,

Thunderclaps rend the air;
Baffled, our foes stand by the shore,
Follow they will not dare.

 

Speed, bonnie boat, like a bird on the wing,
Onward! the sailors cry;
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye.

 

Many's the lad, fought on that day
Well the claymore did wield;
When the night came, silently lay
Dead on Culloden's field.

 

Speed, bonnie boat, like a bird on the wing,
Onward! the sailors cry;
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye.

 

Though the waves leap, soft shall ye sleep,
Ocean's a royal bed.
Rocked in the deep, Flora will keep
Watch by your weary head.

 

Speed, bonnie boat, like a bird on the wing,
Onward! the sailors cry;
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye.

 

Burned are their homes, exile and death
Scatter the loyal men;
Yet ere the sword cool in the sheath
Charlie will come again.

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Sam Dickson/Occidental Observer: Sur le nationalisme écossais

28 Février 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Angleterre, #Ecosse, #Politique

Sur le nationalisme écossais

19 février 2023/27

par Sam Dickson


Dans l'article de Quilette intitulé "Un démagogue s'en va", l'auteur néglige une des raisons du succès du nationalisme écossais et du Parti nationaliste écossais, à savoir que le nationalisme écossais (contrairement au nationalisme espagnol, français, allemand, italien ou russe, par exemple) est soutenu par les pires éléments de l'establishment mondialiste international.
La rumeur veut que le SNP ait bénéficié (probablement à juste titre) du soutien occulte de l'Union soviétique avant la chute du communisme, comme ce fut le cas pour l'IRA.
Le SNP n'était pas et n'est pas un mouvement de jacobites romantiques, tout comme l'IRA marxiste n'est pas un mouvement "catholique" mais un mouvement marxiste avec ses propres "funérailles républicaines" où Dieu est banni.
Le SNP était dirigé par des marxistes, comme j'ai pu le constater il y a plusieurs décennies lorsque plusieurs de ses représentants se sont rendus à Atlanta, en Géorgie, pour discuter avec des habitants qui se prennent pour des Écossais.  Les fans de "Bonnie Prince Charlie" se sont retrouvés à la place avec un groupe de marxistes anti-monarchiques, une rencontre qui devrait faire réfléchir même le cerveau le plus atrophié.
Le SNP est un moyen de saper non seulement la Grande-Bretagne chez elle, mais aussi les Anglo-Saxons (et la majorité des Écossais sont des Lowlanders qui parlent anglais depuis le septième ou le huitième siècle) partout.
C'est pour cette raison qu'il est adoré et fait l'objet de reportages élogieux dans les pages du NY Times.
En s'acharnant sur des "questions" aujourd'hui totalement dénuées d'intérêt, comme la bataille de Culloden, le SNP a servi les intérêts d'étrangers non européens en remuant les croûtes de querelles familiales qui n'ont pas le moindre rapport avec les problèmes actuels des Européens en Écosse et dans le monde.
Naturellement, les ennemis de notre religion, de notre race, de notre culture et de notre civilisation voudraient encourager le nationalisme "écossais", surtout sous la forme d'un parti qui veut accueillir les Musulmans, les Sikhs, les Hindous et les Nigérians en Écosse, mais qui se vautre dans la haine des Anglais qu'il veut expulser.
Quel "nationalisme" !
Comme la plupart des Américains dont la famille est ici depuis plusieurs siècles, je suis une sorte de "clébard" en termes d'héritage européen... écossais, anglais, allemand et français dans cet ordre.
Mais l'écossais est de loin ma composante la plus importante et j'ai grandi dans l'Église d'Écosse.
En tant qu'enfant bâtard de la diaspora, je ne peux pas parler pour les Écossais d'aujourd'hui, mais je peux parler pour moi-même en disant que je n'aime pas le nationalisme écossais. Un point c'est tout.
Je ne veux pas reléguer Milton et Shakespeare au rang d'étrangers tout en colonisant l'Écosse (ainsi que l'Amérique et l'Europe) avec des colons du Tiers monde.
Et je souhaite certainement que les gens de l'Auld Country méprisent cette chose grotesque qui s'appelle "le parti nationaliste écossais" et qui est déterminée à remplacer le peuple écossais par des étrangers non européens.

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec Deepl.

Source: https://www.theoccidentalobserver.net/2023/02/19/on-scottish-nationalism/

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The Corries Will Ye Go Lassie Go {Wild Mountain Thyme}

10 Octobre 2022 , Rédigé par Beaton Publié dans #Ecosse, #Musique

https://www.youtube.com/watch?v=SVQkdV4GwLc

 

O the summer time has come

And the trees are sweetly bloomin'

And the wild mountain thyme

Grows around the bloomin' heather

Will ye go lassie go?

And we'll all go together

To pull wild mountain thyme

All around the bloomin' heather

Will ye go lassie go?

I will build my love a bower

By yon cool crystal fountain

Around it I will pile

All the flowers o' the mountain

Will ye go lassie go?

And we'll all go together

To pull wild mountain thyme

All around the bloomin' heather

Will ye go lassie go?

I will range through the wilds

And the deep glen sae dreamy

And return wi' their spoils

Tae the bower o' my dearie

Will ye go lassie go?

And we'll all go together T

o pull wild mountain thyme

All around the bloomin' heather

Will ye go lassie go?

If my true love she'll not come

Then I'll surely find another

To pull wild mountain thyme

All around the bloomin' heather

Will ye go lassie go?

And we'll all go together T

o pull wild mountain thyme

All around the bloomin' heather

Will ye go lassie go?

 

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The Silkies

10 Octobre 2022 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Ecosse, #Histoire, #Musique

To my dear departed Scottish-Irish nanny Elisabeth Wilkie and to my distant ancestors who migrated to Scotland in the Middle Ages.

Do mo chara a d'fhág nanny Albanach-Éireannach Elisabeth Wilkie agus chuig mo shinsir i bhfad i gcéin a chuaigh ar imirce go hAlbain sna Meánaoiseanna.

Dans la mythologie celte et nordique, les silkies, selkies ou selchies désignent le peuple des hommes-phoques, capables de changer de phoque en humain en se dépouillant de leur fourrure. Il s'agit souvent d'êtres féminins qui vont s'unir aux hommes qui leur ont volé ou caché leur peau.

En navigant et en campant pendant des mois d'affilée sur les côtes du Labrador, côtoyant tous les jours des phoques gris, des phoques communs et des petits rorquals, j'ai souvent rêvé d'êtres mi-hommes mi-phoques qui nageaient à côté de moi, parfois même vêtus d'une veste d'officier de marine avec des galons, et qui conversaient avec moi. C'est que vivant constamment entre la mer et la terre, j'étais devenu moi-même mi-homme, mi-phoque.

Selchie Warrior est le pseudonyme d'un anthropologue écossais génial dont j'ai reproduit plusieurs fois sur ce blog cette réflexion très importante et profonde:

Both Aymara and Mäori refer to the past as the time before us and the future as the time behind us.
In Mäori, the phrase i ngā wā o mua, literally the time before us refers to the idea that tikanga, correct traditions [from tika, correct] are handed to us from the past as part of an unbroken chain which, if we take the time to follow it, will lead us all the way back to the creation. The past is not a mystery, it is something that we can see, whereas the future, which is yet to come, is unpredictable, and as hard to see as something behind us.  
In Aymara, qhipa pacha translates as behind time, which to speakers of English seems like the past, but which to the Aymara translates as the future, whereas nayra pacha, front time, refers to the past. In Aymara this understanding of time has even affected the body language of its speakers - Aymara speakers will often gesture forwards when talking about the back and point backwards when talking about the future.
 
Pierre-Olivier Combelles
2007 Faroese stamp depicting a selkie (Source: Wiipedia)

2007 Faroese stamp depicting a selkie (Source: Wiipedia)


[Chorus]
In Norway, there sits a maid
By lou, my baby, she begins
Little know I my child's father
Or if land or sea he's livin' in

Then there arose at her bed feet
And a grumbly guest
I'm sure it was he
Saying here am I thy child's father
Although that I am not comely

I am a man upon the land
I am a selchie in the sea
And when I am in my own country
My dwellin' is in Shule Skerry
And he hath taken a purse of gold
He hath put it upon her knee
Saying give to me my little wee son
And take thee up thy nurse's fee

And it shall come to pass
On a summer day
When the sun shines hot
On every stone
That I shall take my little wee son
And I'll teach him for to swim in the foam
And you will marry a gunner good
And a proud good gunner I'm sure he'll bev And he'll go out on a May morning
And he'll kill both my wee son and me

And lo, she did marry a gunner good
And a proud good gunner I'm sure it was he
And the very first shot that ere he did shoot
He killed the son and the great selchie

[Chorus]

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The Corries: Ye Jacobites by Name

25 Mars 2016 , Rédigé par Beaton Publié dans #Ecosse, #Musique, #Béthune

Prosperity to Scotland and No Union !

Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear
Ye Jacobites by name
Your faults I will proclaim
Your doctrines I maun (must)blame, you will hear, you
Will hear
Your doctrines I maun blame, you will hear

Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear
Ye Jacobites by name
Your faults I will proclaim
Your doctrines I maun blame, you will hear, you will
Hear
Your doctrines I maun blame, you will hear

What is right, what is wrong, by the law, by the law
What is right, and what is wrong, by the law
What is right, what is wrong
The weak arm and the strong
The short sword and the long, for to draw, for to draw
The short sword and the long, for to draw

Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear
Ye Jacobites by name
Your faults I will proclaim
Your doctrines I maun blame, you will hear, you will
Hear
Your doctrines I maun blame, you will hear

What makes heroic strife, famed afar, famed afar
What makes heroic strife, famed afar
What makes heroic strife
To whet th' assassin's knife
And haunt a Parent's life, wi' bloody war, wi' bloody
War
And haunt a parent's life, wi' bloody war

Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear
Ye Jacobites by name
Your faults I will proclaim
Your doctrines I maun blame, you will hear, you will
Hear
Your doctrines I maun blame, you will hear

So let your schemes alone, in the state, in the state
Let your schemes alone, in the state
Let your schemes alone
Adore the rising sun
And leave a man undone to his fate, to his fate
And leave a man undone to his fate

Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear
Ye Jacobites by name
Your faults I will proclaim
Your doctrines I maun blame, you will hear, you will
Hear
Your doctrines I maun blame, you will hear

Ye Jacobites by name, lend an ear, lend an ear
Ye Jacobites by name, lend an ear
Ye Jacobites by name
Your faults I will proclaim
Your doctrines I maun blame, you will hear, you will
Hear
Your doctrines I maun blame, you will hear

 

Écoutez aussi

10 Jacobites songs from Scotland

https://www.youtube.com/watch?v=4GDQ8ILw4zA

Two martyred heroes of the Resistance and the struggle against the oppressor: Hadjj Qassem Soleimani (Iranian general, right) and Hadjj Iman Mughniyeh (Lebanese general, right), both cowardly murdered in terrorist attacks. Their immortal souls are next to God in Paradise. Like the Jacobite heroes and martyrs in their time.

Two martyred heroes of the Resistance and the struggle against the oppressor: Hadjj Qassem Soleimani (Iranian general, right) and Hadjj Iman Mughniyeh (Lebanese general, right), both cowardly murdered in terrorist attacks. Their immortal souls are next to God in Paradise. Like the Jacobite heroes and martyrs in their time.

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Les Béthune d'Ecosse

24 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Ecosse

Beaton Clan Crest

 

Source: Bulletin des Amis du Musée de Béthune:

 

• N° 22 : La Famille de BÉTHUNE en ANGLETERRE et en ECOSSE : Les BÉTHUNE de BALFOUR

 

"Lorsqu’en 1066 Guillaume le Conquérant part envahir l’Angleterre avec une armée estimée à 5000 hommes, il est accompagné de nombreux chevaliers, membres de la plupart des familles nobles du pays. Parmi ceux-ci, sans doute un seigneur de BETHUNE, dont le nom ne figure pas sur les différentes listes proposées (plus ou moins crédibles) répertoriant les compagnons de Guillaume.

J’ai cependant trouvé, dans une histoire généalogique des châteaux gallois, que, parmi « les flamands »qui ont participé à la conquête, il y avait les « avoués de Béthune » et un Gunfrid (ou Godefroy) de Ceoches auxquels ont été attribuées des terres. Les Archives du département du Nord contiennent par ailleurs des lettres par lesquelles Guerri, abbé de Feversham, et tout le couvent reconnaissent que Robert de Béthune, avoué d’Arras, leur a donné, du consentement de Robert, Guillaume, Bauduin, Jean et Conon ses enfants, toute la terre de Missewelle avec ses appartenances, à tenir en fief sous la redevance annuelle de six livres sterling à payer à Robert ou à ses héritiers, à Feversham. Robert promet de les protéger contre tous hommes, excepté contre le roi d’Angleterre. L’abbaye déclare avoir payé à Robert, pour ces lettres et la confirmation, cent marcs sterling; elle promet faire participer à ses prières Robert, Adelice, sa femme, et Clémence, sa mère.

Les seigneurs de Béthune possédaient donc des terres en Angleterre, mais ceci ne prouve pas qu’ils aient participé à la conquête, car on trouve aussi, dans ces mêmes archives, qu’en 1160 ou environ, est conclu un accord entre Robert, avoué de Béthune et Bauduin, châtelain de Lens et leurs héritiers, par lequel le châtelain, sa femme et Eustache leur fils, donnent à Robert, pour mettre fin à leurs différends, la terre que Ségard de Ceoches, Heldiarde, sa fille et Rainald, fils d’Heldiarde, possédaient en Angleterre, en fief du roi d’Angleterre.

D’autre part, dans le fonds historique de la médiathèque, j’ai trouve une notice (déposée par un anglais, Mr Ronald Saltman ancien adhérent des Amis du Musée), sur un Robert de Béthune, prieur puis évêque de Hereford, célèbre en son temps, surnommé « le bon évêque » qui sut protéger ses ouailles en cette période troublée où le roi Etienne (petit-fils de Guillaume le Conquérant) et sa cousine l’impératrice Mathilde se disputent la couronne et qui n’hésite pas à excommunier le comte de Gloucester, parce qu’il use de violence. Il meurt en 1148, à Reims, où il s’est rendu pour assister au Concile. Cette notice ne donne malheureusement pas d’indications sur sa filiation, mais ce Robert de Béthune est antérieur à Robert V le Roux.

Le premier seigneur de Béthune dont on retrouve trace en Ecosse est un Jean de BETHUNE, né en 1245 à LOKEREN en Flandre, arrière-petit-fils de Guillaume II le Roux de BETHUNE et de Mahaut de TENREMONDE ; il épouse vers 1275 à Westhall, en Ecosse Jeanette de COUCY, elle-même née à Boves dans la Somme en 1248. Je n’ai pas trouvé jusqu’à présent les raisons qui les ont amenés à tenter l’aventure anglaise ni pourquoi ils sont arrivés en Ecosse, mais ils y ont fait souche et sont tous deux décédés à Westhall. Leur petit-fils, Robert de BETHUNE, né vers 1310, est à l’origine de la maison de Béthune-Balfour, par son mariage en 1340 avec Janet de Balfour, héritière du château de Balfour (à la suite de la mort sans héritier de son frère aîné) : leur fils, Jean ou John Bethune, fut le 1er baron ou laird (en écossais : « propriétaire ») de Balfour.

Le nom de BETHUNE , comme cela arrive souvent, se déforme et se transforme et, suivant les auteurs, on trouve les mêmes personnages appelés indifféremment BETHUNE, BETHUN, BETHOUN ou BEATON (ou même BETON, BETUNIA ou BETUNEY) . On arrive ainsi, après une série de John de BETHUNE (coupée par un Archibald) à un David de Béthune ou BEATON, né en 1466, descendant à la 5ème génération du 1er baron de Balfour : ce David BEATON, Trésorier contrôleur de James IV Stuart d'Ecosse, achète en 1502 le château de CREICH, créant la lignée des BEATON de CREICH. Il est le second d’une famille de 10 enfants : son frère cadet, James de BETHUNE (ou BEATON) (7ème enfant et 3ème fils), sera Archevêque de SAINT ANDREWS, et chancelier d'Ecosse pendant la minorité de James V. Il faut noter que la famille s’était déjà alliée par mariage à deux reprises au clan des Stewart (orthographe écossaise dont Stuart constitue la francisation).

Son frère aîné, John Béthune, ne déroge pas à la tradition : il est père de 12 enfants, dont le quatrième, David BEATON (deuxième du nom) devient le plus célèbre de la famille.
 

DAVID, Cardinal BEATON

 

 Né en 1494, il fait ses études aux universités de St. Andrews et Glasgow, et à 16 ans est envoyé à Paris où il étudie droit civil et droit canon. Il commence sa carrière politique à la cour française, devient évêque de Mirepoix en Languedoc en décembre 1537 sur la recommandation du Roi François 1er, et en 1538 est nommé cardinal par le Pape Paul III, au titre de Santo Stefano al Monte Celio (l’une des plus grandes des 7 collines de Rome).
 
Il est le premier écossais élevé à cette dignité de façon incontestable, le Cardinal Wardlaw, évêque de Glasgow, ayant été nommé par l'antipape Clément VII. A la mort, en 1539, de son oncle l’Archevêque James Beaton, il devient Archevêque de St Andrews. En 1544, il est nommé légat pontifical en écosse.
Ayant acquis la confiance du roi James V Stuart, il devient son principal conseiller et sert plusieurs fois d'ambassadeur en France entre 1533 et 1542. Il dirige les négociations pour le mariage du Roi, d’abord avec Madeleine de France en 1533 (fille de François 1er qui meurt six mois après son mariage), ensuite avec Marie de Guise en 1538.

Politiquement, Beaton s’est toujours préoccupé d'entretenir l’alliance franco-écossaise (il a d’ailleurs été naturalisé français), et de s'opposer aux positions politiques anglophiles, associées avec la poussée réformiste Protestante en écosse ("pollution totale et fléau d'impiété anglicane" comme il l'appelle). Il craint que James V ne suive la politique d’Henry VIII et ne s'approprie les revenus monacaux.

A la mort de James en décembre 1542 à la bataille de Mousse Solway, Beaton tente d'assumer la régence de la jeune reine Marie Stuart, en fondant sa demande sur une volonté tardive présumée du roi; mais on a considéré qu’il avait inventé cette volonté, et le Comte d'Arran, James Hamilton, héritier du trône après Marie, est déclaré régent. Le cardinal, blâmé pour sa politique de guerre qui a amené la défaite à Mousse Solway, est, par ordre du régent, confié à la garde de Lord Seaton. Avec Beaton éloigné du pouvoir, le parti anglophile persuade Arran de conclure un traité de mariage avec l’Angleterre pour la jeune reine, et de nommer un grand nombre de pasteurs protestants. En 1543 Beaton reprend le pouvoir, annule le traité et poursuit ceux qu'il considère comme hérétiques. Cependant, deux invasions anglaises en Ecosse, suivies d’une tentative d’invasion écossaise en Angleterre manquée en 1545 – entraînent beaucoup de contestation à son égard.

En mars 1546, peut-être pour détourner l'attention de ces critiques, Beaton organise l'arrestation, le procès et enfin l’exécution sur le bûcher de George Wishart, prédicateur protestant puissant, confident et mentor de John Knox.Wishart, cependant, avait beaucoup de sympathisants, qui décident de le venger. Les conspirateurs, s’introduisent par ruse au lever du jour le 29 mai 1546 dans le château de St. Andrews, assassinent le cardinal et accrochent son corps aux remparts. A cette époque, on admet largement que sa mort sert les intérêts d’Henry VIII d'Angleterre qui considérait Beaton comme l'obstacle principal à sa politique en écosse.

Le meurtre de Beaton fut certainement un appoint considérable dans l’essor du protestantisme en écosse, encore qu’à cette époque il n'ait pas nécessairement été approuvé même parmi ses adversaires.

Beaton s'intéressa peu à la réforme de l'église, vivant, comme beaucoup de prélats d’avant cette réforme, en concubinage ouvert, pourvoyant avec prodigalité aux besoins de ses neuf enfants par des propriétés ecclésiastiques. C’était certainement un homme politique capable, certains considéraient sa position contre Henry VIII comme patriotique, mais d’autres, rappelant ses biens et intérêts en France, l'appelaient « le meilleur Français » d’Ecosse

Il ne semble pas que la famille de Béthune se soit par la suite impliquée dans l’histoire de l’Ecosse. La lignée des Béthune de Balfour se prolonge en ligne directe jusqu’au 15ème baron de Balfour en 1719 : le patronyme Béthune est par la suite repris par ses successeurs (neveux ou cousins éloignés). Certains membres de la famille se sont fixés sur l’île de Skye dans les Hébrides, puis ont ensuite émigré au Canada, en Nouvelle Ecosse dans l’île de Cap Breton, d’où ils ont essaimé au Canada et aux Etats-Unis, où ils sont actuellement très nombreux sous le nom de Béthune ou de Beaton. Mais ceci est une autre histoire…"
 

Gilbert DENELE

http://www.amisdumusee-bethune.fr/bull2009.html#famille

 

"According to Father MacDonald, the Beatons of Scotland originated from the Bethune family of French Flanders. They came to England with William the Conqueror in 1088 and are first recorded in Scotland (Fife area) around 1165 as deBeton. A branch of the Fife family later produced Cardinal David, Bishop of St. Andrews and Chancellor to James V, who died in 1546. He was a hated foe of Henry VIII and John Knox. This same branch included Ambassadors to France and others close to Scotch royalty."
http://home.comcast.net/~hconnors/Beaton/BeatonOrigins.html

 

 

Bonnie Prince Charlie%27s Glenfinnan banner

 

Bannière de Charles Edward Stewart, inspirée de la Rose blanche de York

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The Skye boat song (The Corries)

15 Mai 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Ecosse

 

Charles-Stuart

"Bonnie" Charles Edward Stewart (Stuart)

 

 

Cliquez ci-dessous pour écouter:

http://www.youtube.com/watch?v=86egt8PDmos&feature=related

 


This Scottish folk song is about the escape of Bonnie Prince Charlie, over the sea to Skye, after his defeat at Culloden in 1746. The author of this song, often used as a lullaby, is unknown.

 


The Skye Boat Song

 

(Chorus)

Speed Bonnie boat like a bird on the wing
Onward the sailors cry
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye

 

Loud the wind howls, loud the waves roar,
Thunderclaps rend the air
Baffled our foes, stand by the shore
Follow they will not dare


(Chorus)

Speed Bonnie boat like a bird on the wing
Onward the sailors cry
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye

 

Many's the lad fought on that day
Well the claymore did wield
When the night came, silently lain
Dead on Culloden field


(Chorus)

Speed Bonnie boat like a bird on the wing
Onward the sailors cry
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye

 

Though the waves heave, soft will ye sleep
Ocean's a royal bed
Rocked in the deep, Flora will keep
Watch by your weary head


(Chorus)

Speed Bonnie boat like a bird on the wing
Onward the sailors cry
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye

 

Burned are our homes, exile and death
Scatter the loyal men
Yet e'er the sword cool in the sheath
Charlie will come again.


(Chorus)

Speed Bonnie boat like a bird on the wing
Onward the sailors cry
Carry the lad that's born to be king
Over the sea to Skye

 

 

 

The Battle of Culloden

La bataille de Culloden (16 avril 1746) où les Highlanders, qui se battaient à l'épée contrte canons et mousquets,  furent vaincus pas les Anglais

 

 

"The Battle of Culloden (Scottish Gaelic: Blàr Chùil Lodair) was the final confrontation of the 1745 Jacobite Rising. Taking place on 16 April 1746, the battle pitted the Jacobite forces of Charles Edward Stuart against an army commanded by William Augustus, Duke of Cumberland, loyal to the British government. The Jacobite cause to overthrow the reigning House of Hanover and restore the House of Stuart to the British throne was dealt a decisive defeat at Culloden; Charles Stuart never mounted any further attempts to challenge Hanoverian power in Britain. The conflict was the last pitched battle fought on British soil,[4] occurring near Inverness in the Scottish Highlands.

Charles Stuart's army consisted largely of Scottish Highlanders, as well as a number of Lowland Scots and a small detachment of Englishmen from Manchester. The Jacobites were supported and supplied by the Kingdom of France; French and Irish units loyal to France were part of the Jacobite army. The Government force was mostly English, but also included both Highland and Lowland Scots, a battalion of Irishmen and a small number of Hessians[5] and Austrians.[6] Meeting on Culloden Moor, the battle was both quick and bloody, taking place within an hour. Following an unsuccessful Highland charge against the Government lines, the Jacobites were routed and driven from the field.

Between 1,500 and 2,000 Jacobites were killed or wounded in the brief time, while Government losses were lighter with 50 dead and 259 wounded. The aftermath of the battle and subsequent crackdown on Jacobitism was brutal, earning Cumberland the sobriquet "Butcher". Efforts were taken to further integrate Scotland into Great Britain; civil penalties were introduced to weaken Gaelic culture and attack the Scottish clan system. "

 

http://en.wikipedia.org/wiki/Battle_of_Culloden

 

 

 

800px-Flag of Scotland svg

Le Saltire

 

 

"Le drapeau de l'Écosse arbore un sautoir blanc, une crux decussata représentant la croix du martyr chrétien l'apôtre saint André, patron de l'Écosse sur un fond bleu. Il est souvent connu sous le nom de Croix de saint André ou The Saltire (sautoir en anglais). En langage héraldique il est blasonné d'azur, au sautoir d'argent.

C'est l'un des plus vieux drapeaux au monde, traditionnellement daté du IXe siècle, et le plus vieux drapeau national encore en usage. Selon la légende, le roi Oengus II des Pictes (ou King Angus) mena les Pictes et les Gaëls durant une bataille contre les Angles sous le roi Athelstan d'Est-Anglie. King Angus et ses hommes furent encerclés et il se mit à prier pour leur délivrance. Durant la nuit Saint André, qui avait été martyrisé sur une croix diagonale, apparut à Angus et l'assura de la victoire. Le lendemain un sautoir blanc sur un fond de ciel bleu apparu des deux côtés et encouragea les Pictes et les Gaëls mais fit perdre confiance aux Angles qui furent battus. La croix de Saint André devint ainsi le drapeau écossais." (extrait de l'article Wikipedia).

 

Lire aussi le très bon article consacré au Jacobitisme sur Wikipedia:  

http://fr.wikipedia.org/wiki/Jacobitisme

 

"En 1688, le roi Jacques II d'Angleterre et d'Irlande et VII d' Écosse (1633-1701) qui régnait depuis 1685 fut détrôné par un coup d’État, appelé par les historiens Glorieuse Révolution, mené par l'armée hollandaise et plus de 3.000 huguenots français.

Son prénom en latin est Jacobus ; les royalistes britanniques qui restaient fidèles à lui et à ses successeurs sont connus comme les jacobites. Les historiens évaluent à 40 000 le nombre de réfugiés jacobites en France, qui ont émigré après la Glorieuse Révolution, dont environ 60% étaient irlandais, 34% anglais et 6% écossais. Parmi eux, 40% étaient de familles aristocratiques.

Le « jacobitisme » historique était un mouvement politique proche des Tories entre 1688 et 1807 composé de ceux qui soutenaient la dynastie détrônée des Stuarts et considéraient comme usurpateurs tous les rois et reines britanniques ayant régné pendant cette période. ll était particulièrement bien implanté en Irlande et dans les Highlands d'Écosse qui furent le théâtre de plusieurs révoltes et disposait également d'un certain nombre de partisans dans le nord de l'Angleterre et au Pays de Galles.

Le « jacobitisme » moderne est un très petit mouvement composé de ceux qui considèrent comme illégitimes tous les rois et toutes les reines régnants sur les pays de l'Empire britannique et du Commonwealth depuis 1688 jusqu'à aujourd'hui. Les jacobites modernes considèrent que la reine Elisabeth II (née en 1926, reine depuis 1952) n'est que "la princesse Philippe de Schleswig-Holstein-Sonderbourg-Glücksbourg".

 

A Genealogical Tree showing the Jacobite Kings and their Heirs
http://www.jacobite.ca/gentree.htm

 

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A la mémoire de Miss Elisabeth Wilkie, ma chère nurse écossaise-irlandaise, qui nous chantait et dansait des vieux airs traditionnels de son pays lorsque j'étais enfant. Qu'elle repose maintenant en paix.

A la mémoire aussi de mes ancêtres de Béthune qui s'installèrent en Ecosse au Moyen-Âge, devenant  le fameux clan de Betun puis Beaton qui lutta pour la défense du catholicisme et l'indépendance de l'Ecosse.

 

Beaton Clan Crest

 

 

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