france
Hommage de Jean Raspail à Alphonse II de Bourbon et quelques réflexions sur la monarchie en France
"Dès que j'ai eu l'honneur et le bonheur de faire la connaissance de Mgr le duc d'Anjou, puis de l'approcher et de m'entretenir longuement avec lui en différentes circonstances, j'ai immédiatement su et compris qu'il existait quelque chose de sacré dans sa personne, toute de lumineuse simplicité.
Il y avait en lui ce qui relève de l'origine divine du pouvoir, et si, l'on veut ne pas me suivre là-dessus, au moins cette élévation religieuse de la pensée et du sens moral qui peut seule autoriser un être humain à régir le destin de ses semblables.
Certains États modernes respectent encore un minimum de sacré indispensable à l'exercice du pouvoir. Le président des États-Unis, par exemple, prête serment sur la Bible et demande fréquemment à Dieu de bénir et de protéger son pays. La persistance des monarchies en Europe, même les plus médiocres et les plus abâtardies moralement, procède de ce même principe.
En France, malheureusement, il n'existe plus la moindre once de sacré dans l'exercice du pouvoir actuel de la république.
C'est vrai que le duc d'Anjou n'avait pas le pouvoir. Mais j'ai la conviction qu'il était dépositaire d'une parcelle de divin. Ce n'est que cela, et rien de plus, la légitimité."
Jean Raspail
Source: http://www.moncelon.com/hommage.htm
S.A.R. le prince Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou et de Cadix, chef de la Maison de Bourbon est mort assassiné le 30 janvier 1989 sur une piste de ski à Beaver Creek, au Colorado( États-Unis), ayant percuté un câble métallique tendu en travers de la piste à l'arrivée.
Lors de son voyage en Irlande en 1969*, après l'échec du référendum, Charles de Gaulle confia à Emmanuel d'Harcourt, alors ambassadeur de France, "J'aurais du faire de la monarchie". Sans doute pensait-il au général Franco qui avait rétabli la monarchie en Espagne et mis fin à la guerre civile en mettant sur le trône Juan Carlos de Bourbon. De Gaulle a dit aussi: "Gouverner, c'est prévoir. Je n'ai rien prévu et je n'ai rien gouverné."
Lors de la commémoration du millénaire capétien organisé en 1987 en France pour la célébration du 1000e anniversaire de l'avènement d'Hugues Capet, sous la présidence de François Mitterrand, la monarchie était redevenue très populaire en France, notamment à grâce à la présence rayonnante du prince Alphonse de Bourbon, duc d'Anjou et de Cadix. Beaucoup d'esprits ont pensé qu'elle aurait pu être rétablie à ce moment-là, les Français aspirant à retrouver la grandeur que de Gaulle avait rendue à la France et qui commençait déjà son déclin.
Moins de deux ans plus tard, le prince Alphonse décédait mystérieusement sur une piste de ski aux États-Unis. Avec un président aussi machiavélique et envieux que Mitterrand, qui servait le pouvoir de la franc-maçonnerie, qu'il illustra par l'édification en 1988 de la pyramide de verre au milieu de la Cour du Louvre, cette aspiration s'est éteinte d'un seul coup. De son côté, le Parlement espagnol éloignait son héritier, le prince Louis, du baron Hervé Pinoteau** (1927-2020), secrétaire du Prince Alphonse, qui aurait du normalement diriger son éducation. C'est ce m'a raconté Hervé Pinoteau lors des entretiens et échanges que nous avons eus ensemble.
Chartiste, archiviste, héraldiste de formation, Hervé Pinoteau était un excellent homme, un savant, mais il n'avait pas l'audace, l'imagination et les nerfs d'acier de Franco et l'arène du monde réel n'est pas le musée qu'est devenu le milieu royaliste. "Un panier de crabes" aussi, m'a écrit un jour Jean Raspail. Un prince de sang espagnol et français tranchait là-dessus, et de très haut, c'est S.A.R. Sixte-Henri de Bourbon-Parme, géopoliticien au tempérament de feu, intelligent, courageux, avec la simplicité et la politesse délicate des véritables seigneurs et qui avait connu la Libye et l'Amérique du sud, dont nous avions parlé ensemble.
Si de Gaulle avait rétabli la monarchie française en mettant sur le trône le prince Alphonse, il aurait sauvé sans doute la vie de ce prince si digne d'être aimé, accompli la plus grande geste de l'histoire moderne de notre pays et épargné à la France tous les malheurs qui se sont accumulés depuis et que symbolise l'incendie criminel de Notre-Dame de Paris.
Pierre-Olivier Combelles
* https://www.ina.fr/ina-eclaire-actu/video/i00014496/charles-de-gaulle-voyage-en-irlande
** http://www.noblesseetroyautes.com/mort-du-baron-pinoteau-1927-2020/
Congrès fondateur du Mouvement International Russophile (MIR) à Moscou: 43 pays représentés, dont la France avec Pierre de Gaulle
“Aujourd'hui, dans le contexte de la pression des sanctions anti-russes, de la campagne de propagande russophobe de l'Occident et des tentatives d'’annulation’ de la Russie et de la culture russe, le nombre de ceux qui ne cachent pas leurs sympathies pour notre pays augmente dans le monde. Pour beaucoup d'entre eux, la Russie devient une véritable ‘bouée de sauvetage’, le centre d'un mouvement international pour un ordre mondial juste, fondé sur la multipolarité et le respect des valeurs traditionnelles des pays et des peuples. Un monde où les enfants ont un père et une mère, pas des 'parents n°1 et n°2', où le mariage est l'union d'un homme et d'une femme, et la foi en Dieu et l'identité ethno-culturelle ne sont pas quelque chose à cacher honteusement”.
Manifeste fondateur du MIR
"Ce mardi 14 mars se tenait à Moscou le Congrès constitutif du Mouvement International Russophile (MIR). En tant que président tout juste élu, le Bulgare Nikolai Malinov a décrit la raison d'être du mouvement : lutter contre la russophobie et lancer un véritable "appel au secours" face aux atteintes dont seraient victimes la Russie et sa population dans le monde. Les représentants de 43 pays et plusieurs personnalités de renommée internationale étaient réunis. Participant à l'évènement, le Français Pierre de Gaulle a pris la parole afin de "défendre l'amitié entre la France et la Russie". Le petit-fils du Général a aussi évoqué, dans un ton résolument engagé, la nécessité géopolitique de défendre "la sauvegarde d'un monde multipolaire" qui favoriserait "l'entente et la collaboration" entre les nations et les peuples."
Lisez ici la suite du reportage de FranceSoir:
https://vk.com/wall660346213_87360
Entretien avec Pierre de Gaulle en marge du Congrès:
MESSAGE
de l’archevêque Carlo Maria Viganò
Ancien Nonce apostolique aux États-Unis d’Amérique
aux
Congrès fondateur
du Mouvement International des Russophiles (MIR)
Allocution de Pierre de Gaulle (2022).
In memoriam Céleste Julie Michèle Talour de La Cartrie de la Villenière, héroïne des guerres de Vendée
Céleste Julie Michèle Talour de La Cartrie de la Villenière (Angers 1753- Angers 1832), une des héroïnes des guerres de Vendée, est connue sous le bom de Céleste Bulkeley, du nom de son second mari, William Bulkeley, lieutenant irlandais du régiment de Walsh.
Faits d'armes:
Bataille de Pont-Charrault
2e Bataille des Sables-d'Olonne
1re Bataille de La Roche-sur-Yon
1re Bataille de Montaigu
Bataille de Torfou
2e Bataille de Montaigu
1re Bataille de Saint-Fulgent
2e Bataille de Cholet
Virée de Galerne
Bataille de Laval
Bataille de Croix-Bataille
Bataille d'Entrammes
Bataille d'Ernée
Bataille de Fougères
Siège de Granville
Bataille de Pontorson
Bataille de Dol
Siège d'Angers
Bataille de La Flèche
Bataille du Mans
Dans ses mémoires, Toussaint Ambroise Talour de la Cartrie écrit : « Ma sœur, brave comme une véritable héroïne, ne quitta jamais son mari, aux côtés duquel elle se battît dans tous les combats où il fut engagé et, quoique ses vêtements fussent plusieurs fois percés par les balles, cependant elle passa à travers tous les dangers sans être blessée ». Le Bouvier-Desmortiers rapporte quant à lui que « Madame de Beauglie femme d'un officier du régiment de Walhs, commandait une compagnie de chasseurs qu'elle entretenait, dit-on, à ses frais, et portait l'uniforme vêtue en amazone. Son caractère guerrier ne lui ôtait rien des agrémens de son sexe; aussi aimable en société que brave au champ de bataille »
"Montagne d’Or" en Guyane : un projet minier destructeur pour la forêt amazonienne (F.N.E.)
Dossier initialement publié le 25/05/2018 - Mis à jour le 01/03/2023
Depuis 2017, une grande compagnie minière s’intéresse de très près au sous-sol de la forêt amazonienne guyanaise. Le projet minier Montagne d’Or ambitionne de mettre la main sur près de 85 tonnes d’or qui se trouveraient dans l’Ouest du territoire. La réalisation et l’exploitation de cette méga-mine auraient de graves conséquences environnementales et économiques. France Nature Environnement et sa fédération régionale Guyane Nature Environnement, qui regroupe les associations GEPOG, KWATA et SEPANGUY, considèrent qu’il doit être évité. Tour d’horizon des nombreuses raisons de refuser ce projet colossal et passéiste.
Lisez l'article ici:
In Memoriam Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, fleur de la noblesse française (27 juillet 1768 - 17 juillet 1793)
Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont,
Fleur de la noblesse française,
Bénie soit votre âme au Paradis.
Le souvenir de votre courage
Est à jamais gravé dans nos cœurs.
Le sang versé des martyrs
Fera refleurir les lis de France.
Pierre-Olivier Combelles
Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont (née le 27 juillet 1768, baptisée le 28 juillet à Saint-Saturnin des Ligneries), dite Charlotte Corday, est morte guillotinée à Paris le 13 juillet 1793, à l'âge de vingt-quatre ans.
Troisième des cinq enfants de François de Corday d’Armont, gentilhomme normand, ancien lieutenant aux armées du roi, et de Charlotte Marie Jacqueline de Gautier des Authieux de Mesnival (13 mars 1737, morte à Caen le 9 avril 1782), Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont était l'arrière-arrière-arrière-petite-fille du poète Pierre Corneille par sa fille Marie.
N'ayant pu entrer dans la prestigieuse maison de Saint-Cyr, Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, alors âgée de treize ans, fut admise avec sa sœur cadette à l'Abbaye aux Dames à Caen, qui, en tant qu'abbaye royale, devait accueillir les jeunes filles pauvres issues de la noblesse de la province de Normandie.
Elle restera pensionnaire à l'abbaye aux Dames jusqu'en février 1791, puisque la congrégation fut dissoute un an après la nationalisation des biens du clergé et la suppression des ordres religieux. Avec la Révolution, le vote de la loi établissant la Constitution civile du clergé le 12 juillet 1790 entraîna la fermeture des couvents qui furent déclarés biens nationaux.
"Marat pervertissait la France, j'ai tué un homme pour en sauver cent mille." Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont. Dessin: Alban Guillemois (2022).
Lettre trouvée sur Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont après son arrestation
Jusqu’à quand, ô malheureux Français, vous plairez vous dans le trouble et les divisions, assez et trop longtemps des factieux et des scélérats ont mis l’intérêt de leur ambition à la place de l’intérêt générale, pourquoi, ô infortunés victime de leur fureur, pourquoi vous égorger, vous anéantir vous même pour établir l’édifice de leur tyrannie sur les ruines de la France désolée.
Les factions éclatent de toutes parts ; la Montagne triomphe par le crime et par l’oppression ; quelques monstres, abreuvés de notre sang conduisent ses détestables complots et nous mènent au précipice par mille chemins divers.
Nous travaillons à notre propre perte avec plus d’énergie que l’on n’en mit jamais à conquérir la Liberté ! Ô Français, encore un peu de temps, et il ne restera de vous que le souvenir de votre existence !
Déjà les départements indignés marchent sur Paris ; déjà le feu de la Discorde et de la guerre civile embrase la moitié de ce vaste Empire, il est encore un moyen de l’éteindre, mais ce moyen doit être prompt. Déjà le plus vil des scélérats, Marat, dont le nom seul présente l’image de tous les crimes, en tombant sous le fer vengeur, ébranle la Montagne et fait pâlir Danton et Robespierre, les autres brigands assis sur ce trône sanglant, environnés de la foudre, que les Dieux vengeurs de l’humanité ne suspendent sans doute que pour rendre leur chute plus éclatante, et pour effrayer tous ceux qui seraient tentés d’établir leur fortune sur les ruines des peuples abusés !
Français! vous connaissez vos ennemis, levez vous ! marchez ! que la Montagne anéantie ne laisse plus que des frères et des amis! J’ignore si le ciel nous réserve un Gouvernement républicain, mais il ne peut nous donner un Montagnard pour maître que dans l’excès de ses vengeances.
Ô France, ton repos dépend de l’exécution de la loi, je n’y porte point atteinte en tuant Marat, condamné par l’univers, il est hors la loi .... Quel tribunal me jugera ? Si je suis coupable, Alcide l’était donc lorsqu’il détruisait les monstres ; mais en rencontra-t-il de si odieux ? Ô amis de l’humanité, vous ne regretterez point une bête féroce engraissée de votre sang, et vous tristes Aristocrates que la Révolution n’a pas assez ménagés, vous ne le regretterez pas non plus, vous n’avez rien de commun avec lui.
Ô ma patrie ! tes infortunes déchirent mon cœur, je ne puis t’offrir que ma vie, et je rends grâce au ciel de la liberté que j’ai d’en disposer ; personne ne perdra par ma mort, je n’imiterai point Pâris en me tuant, je veux que mon dernier soupir soit utile à mes concitoyens, que ma tète, portée dans Paris, soit un signe de ralliement pour tous les amis des lois, que la Montagne chancelante voie sa perte écrite avec mon sang, que je sois leur dernière victime, et que l’univers vengé déclare que j’ai bien mérité de l’humanité, au reste, si l’on voyait ma conduite d’un autre œil, je m’en inquiète peu.
Qu’à l’univers surpris, cette grande action
Soit un objet d’horreur ou d’admiration,
Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire,
Ne considère point le reproche ou la gloire :
Toujours indépendant et toujours citoyen,
Mon devoir me suffit, tout le reste n’est rien.
Allez, ne songes plus qu’à sortir d’esclavage !
[Voltaire, Mort de César]
Mes parents et amis ne doivent point être inquiétés, personne ne savait mes projets. Je joins mon extrait de Baptême à cette Adresse pour montrer ce que peut la plus faible main conduite par un entier dévouement. Si je ne réussis pas dans mon entreprise, Français, je vous ai montré le chemin, vous connaissez vos ennemis, levez vous, marchez et frappez.
A M. de Corday d’Armont, rue du Bègle, à Argentan.
Pardonnez-moi, mon cher papa, d'avoir disposé de mon existence sans votre permission. J'ai vengé bien d'innocentes victimes, j'ai prévenu bien d'autres désastres. Le peuple, un jour désabusé, se réjouira d'être délivré d'un tyran. Si j'ai cherché à vous persuader que je passais en Angleterre, c'est que j'espérais garder l'incognito; mais j'en ai reconnu l'impossibilité, j'espère que vous ne serez point tourmenté. En tout cas, je crois que vous aurez des défenseurs à Caen. J'ai pris pour défenseur Gustave Doulcet de Pontécoulant. Un tel attentat ne permet nulle défense. C'est pour la forme.
Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort, la cause en est belle. J'embrasse ma sœur que j'aime de tout mon cœur ainsi que tous mes parents. N'oubliez pas ce vers de Corneille : « Le crime fait la honte et non pas l'échafaud. »
C'est demain que l'on me juge.
Ce 16 juillet.
Source: http://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/marie-anne-charlotte-de-corday-a-ete-executee
Extrait du documentaire de France 3 "Corday vs Marat" du 23 avril 2018.
Quelques pensées de Paul Léautaud (1872-1956)
J'ai un faible pour Paul Léautaud. En fouillant dans un de mes cartons de livres, je viens de retrouver "Propos d'un jour" (Mercure de France, 1947), que je n'avais pas relu depuis une trentaine d'années. Il est toujours aussi amusant et vrai:
"Méfiez-vous d'un écrivain qui a fait sa carrière sans rien demander à personne, et qui, à cinquante ans passés, n'est pas décoré. Ce ne peut être qu'un mauvais esprit, et dangereux."
"Un savant est un homme qui sait beaucoup de choses qu'il faudrait connaître beaucoup mieux que lui pour savoir s'il n'est pas un âne."
"Les professeurs sont faits pour les gens qui n'apprendraient rien tout seuls".
(Citant Sainte-Beuve): "Un membre de l'Académie écrit comme on doit écrire. Un homme d'esprit écrit comme il écrit."
"Je ne suis pas si sec qu'on pourrait le croire pour cela. Une action généreuse? Aussitôt mes yeux se brouillent d'émotion. je raconte souvent cette anecdote. je la tiens d'un jeune officier qui me rendait visite au Mercure pendant la guerre et qui avait été témoin du fait. Après une affaire assez sérieuse, on avait amené dans une ambulance un groupe de blessés, au nombre desquels un capitaine français fort endommagé et un soldat allemand qui n'en menait plus large. Toute l'ambulance se précipitait vers le capitaine. Celui-ci, arrêtant tout le monde d'un geste: "Prenez le "Boche". Il est plus pressé que moi". Je tire mon chapeau, de loin, à cet homme."
"Je donne mon salut à la mémoire des Vendéens qui se soulevèrent pour n'être pas soldats par force. Grand exemple donné par des hommes du véritable amour de la liberté. On ne reverra plus cela."
"Toi qui veux écrire, ne lis rien de bas comme esprit, de commun comme style, de servile comme idées, de populaire comme tendances. Cherche toujours haut et libre."
"Ce n'est pas la classe [NDLR: sociale] qui fait l'homme".
"Écrire! Quelle chose merveilleuse! Deux individus associés en un seul: l'un, dont la plume court au gré de son esprit, - l'autre, en même temps, qui surveille, juge, pèse, décide."
"Je ris de moi, le soir, enfermé dans ma chambre, assis à mon petit bureau, devant mes deux bougies allumées, de me mêler d'écrire, pour quels lecteurs, Seigneur! au temps que nous sommes."
C'est le charme de l'intelligence et de l'indépendance, deux qualités assez rares, surtout lorsqu'elles sont réunies. Cela fait pardonner bien des choses.
Republié de: https://pocombelles.over-blog.com/article-paul-leautaud-40056598.html
France: vaccin très risqué imposé aux élèves à la rentrée?
Macron annonce la généralisation du vaccin contre le papillomavirus dans les classes de 5e à la rentrée - malgré les effets graves et l'inefficacité constatés dans le monde.
Par Xavier Bazin, journaliste scientifique
Emmanuel Macron a annoncé le 28 février la généralisation de campagnes de vaccination dans les collèges, contre les papillomavirus. C’est un très mauvais coup porté à nos enfants.
Lisez l'article ici:
(Mgr. Guérard des Lauriers): Bref examen critique de la nouvelle messe, par les cardinaux Ottaviani et Bacci
Bref examen critique de la nouvelle messe
Ce texte a été écrit par le Révérend Père GUERARD DES LAURIERS, dominicain, docteur en théologie, professeur à l'université du Latran et signé par deux Cardinaux de "premier plan" le Cardinal OTTAVIANI (préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, la personnalité la plus importante après le Pape) et le Cardinal BACCI, éminent spécialiste de liturgie.
Le Bref examen critique a été écrit en 1969.
Lisez et téléchargez-le ici:
https://catholicapedia.net/Documents/pere_michel-louis_guerard_des_lauriers/Bref-examen-critique.pdf
Pour dire la vérité, il est nécessaire de vivre dans la vérité. On ne peut sentir comment la vérité mesure les choses et les vies, que si l'on vit soit-même dans la vérité.
P. Guérard des Lauriers, La charité de la vérité.
Mémento du Père Guérard des Lauriers o.p.
L'hommage de Sodalitium au grand théologien dominicain.
Père Guérard des Lauriers "Jésus est jugé, condamné, maltraité, crucifié, mis au tombeau. "Tout est consommé" (Jean XIX, 30). Ses amis les plus fidèles l'ont suivi jusqu'au bout. Mais c'est à contrecœur qu'ils quittent le tombeau. Marie aussi retourne à sa demeure. Ses compagnons reviendront : ils ne partent qu'avec la pensée d'un retour qui est comme une promesse de joie... Marie ne reviendra pas. Elle le sait. Elle quitte le tombeau de Jésus sans cet espoir incertain dans lequel les cœurs faibles aiment à se bercer. Marie aime plus que les autres, elle souffre plus que les autres, elle sait qu'elle ne retrouvera jamais Jésus comme " avant ". Marie croit et cela lui suffit. Quitte ton pays, la maison de ton père, et viens dans le pays que je te montrerai. "Et je ferai de toi une grande nation" (Gn XII, 1). Pars, ô Marie, pars de ce tombeau, qui serait le lieu de ton cœur de chair, et tu deviendras, dans la foi, la mère de tous les croyants... C'est toi, ô Marie, qui nous as appris à entreprendre le chemin de croix, et c'est toi qui nous as appris à le conclure."
Extrait de "La Voie Royale" de Mgr Guérard des Lauriers
Biographie du Père Guérard des Lauriers
Né en 1898 près de Paris, Michel Guérard des Lauriers fréquente les établissements laïcs d'enseignement. Il entre à l'Ecole Normale Supérieure [fondée en même temps que la Scuola Normale di Pisa] en 1921, et passe le concours de mathématiques en 1924.
Il étudie pendant deux ans à Rome, avec le professeur T. Levi-Civita, et prépare une thèse qu'il doit soutenir à la Sorbonne sous la présidence du professeur Elie Cartan.
Entré dans l'Ordre des Prêcheurs en 1925, il y fait sa profession en 1930, et est ordonné prêtre en 1931. Professeur à l'Université dominicaine du Saulchoir depuis 1933, il enseigne également à l'Université pontificale du Latran depuis 1961.
Ce séjour romain est l'occasion pour le père Guérard des Lauriers d'élaborer la partie doctrinale et de collaborer à la rédaction originale [due à Cristina Guerrini] de la lettre intitulée : " Bref examen critique du Novus ordo missae ", lettre adressée à Paul VI le 5 juin 1969 [fête de la Fête-Dieu], par les cardinaux Ottaviani et Bacci. Cette démarche vaut au Père Gérard des Lauriers d'être renvoyé du Latran en juin 1970, en même temps que le recteur Mgr Piolanti et une quinzaine de professeurs, tous jugés indésirables. Depuis lors, le Père Guérard des Lauriers vit "extra conventum, cum permissu superiorum".
Le Père Guérard des Lauriers est l'auteur de plusieurs ouvrages de théologie et de nombreux articles sur la philosophie des sciences, la critique de la connaissance et la théologie spirituelle. Il a été membre de l'Académie pontificale Saint-Thomas d'Aquin.
https://www.sodalitiumpianum.it/vida-mons-guerard-des-lauriers/
Sainte Catherine Labouré (1806-1876)
Catherine révèle à son confesseur seul que, pendant son noviciat, dans la nuit du 18 juillet 1830, veille de la fête de saint Vincent de Paul, elle aurait été réveillée par un petit enfant qui lui dit : « Ma sœur, tout le monde dort bien. Venez à la chapelle. La Sainte Vierge vous attend. » Croyant rêver, Catherine se lève, s'habille et suit l'enfant. Arrivée à la chapelle, elle entend bientôt le « froissement d'une robe de soie » s'approcher d'elle. La Sainte Vierge est là, resplendissante, et lui parle durant deux heures, lui confiant que Dieu a une difficile mission pour elle.
Le 27 novembre 1830, Catherine rapporte que la Sainte Vierge était revenue lors de l'oraison du soir. La Vierge se tenait debout sur un globe, avec un serpent qu'elle écrase sous son pied, et portant à ses doigts des anneaux de différentes couleurs d'où jaillissaient des rayons de lumière sur le globe. Tout autour apparaissaient les mots « Ô Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous », et la Vierge dit : « C'est l'image des grâces que je répands sur les personnes qui me les demandent », et, pour expliquer les anneaux qui ne projetaient pas de rayons, elle ajouta : « C'est l'image des grâces que l'on oublie de me demander ».
Puis le tableau paraît se retourner. C'est le revers de la médaille : un grand M, initiale de Marie, surmonté de la Croix. Au-dessous, deux cœurs : celui de Jésus, couronné d'épines, et celui de Marie, percé par un glaive, douze étoiles entourant ce tableau.
Catherine dit avoir alors entendu la Sainte Vierge Marie lui demander de porter ces images à son confesseur, en lui disant de les faire frapper sur des médailles car « tous ceux qui la porteront avec confiance recevront mes grâces ».
La Vierge avait en outre demandé à Catherine de rassembler une confrérie d’enfants de Marie. En 1837, les Filles de la charité et les Lazaristes répondent à ce vœu en fondant les Enfants de Marie Immaculée.
Source: https://fr.wikipedia.org/wiki/Catherine_Labour%C3%A9
Le jardin Catherine Labouré (entrée 29 rue de Babylone) à Paris. Le jardin jouxte la chapelle, devenue la chapelle de la Médaille miraculeuse, où Catherine Labouré a vu ses apparitions. Le jardin a été converti en parc public grâce à un accord avec la Compagnie des Filles de la Charité. Photo: Celette/Wikipedia https://fr.wikipedia.org/wiki/Jardin_Catherine-Labour%C3%A9
Saint Louis - Le plus Grand Roi d'Occident, par Le retour du Cajun
Remerciements à Rinaldo et félicitations au Retour du Cajun pour ses excellentes vidéos.
C'est le roi Salomon français ! Saint Louis était vraiment très beau , " il avait le chef inondé de blondeur d'épis d'or " , donc de longs cheveux blonds , « des yeux de colombe » , une barbe taillée en pointe à la manière de Jésus et des antiques rois d'Israël , l'air franc et sage. Sa mère lui avait imposé de porter un costume somptueux. Mais Louis s'en détache vite pour ne s'habiller que très simplement : dès 1248, les fourrures disparaissent, les couleurs rouge et or aussi. Il met des habits en laine sombre. Beau chevalier , "élancé, de haute taille, à la douce figure gracieuse et angélique". physiquement et spirituellement notre roi Saint Louis ressemblait tellement à Jésus que ses contemporains le considéraient comme l'incarnation vivante du Christ. Petit-fils de Philippe Auguste par son père, Louis VIII le Lion, et arrière-petit-fils d'Henri II Plantagenêt et d'Aliénor d'Aquitaine par sa mère Blanche de Castille, qui l'élève énergiquement, Louis IX plus connu sous le nom de Saint-Louis, est un personnage exceptionnel, un des plus grands souverains de la dynastie capétienne et un des hommes qui ont le plus contribué à la grandeur de la France. Né à Poissy en 1214, il est trop jeune pour gouverner la France à la mort de son père en 1226. Sa mère Blanche de Castille, exerce alors la régence jusqu'à sa majorité en 1235. De tempérament nerveux et irascible, il a un grand empire sur lui-même et se montre le plus souvent gai, aimant à plaisanter. Il a une volonté ferme et s'il est très pieux, et même ascète, il a horreur des bigots ; sa dévotion est toujours éclairée, fondée sur la charité, comme en témoignent les institutions charitables qu'il crée et l'habitude qu'il a de recevoir à sa table de nombreux pauvres. Sur le plan intérieur, sa mère lui laisse un royaume prospère et calme qu'il centralise et où il fait régner la justice. La légende du bon roi Saint Louis rendant la justice sous un chêne de Vincennes témoigne de ce souci constant ; il surveille baillis et sénéchaux en envoyant des gens de la cour enquêter sur leur gestion et recevoir les plaintes des administrés; par les ordonnances royales de 1254 et 1256 il fait disparaître les exactions et la corruption ; pour faire régner l'ordre, tout en affermissant le pouvoir monarchique ; il prend même des mesures contre la prostitution, les jeux de hasard et les blasphémateurs. Ce règne pacificateur coïncide avec une belle prospérité économique qui amène Saint Louis à affirmer le monopole de la monnaie royale, gros d'argent et écus d'or dont la frappe est décidée entre 1263 et 1266. C'est pendant son règne aussi que la France se couvre de cathédrales gothiques et que l'université de Paris surpasse toutes les autres. La politique extérieure de Saint Louis est dominée par un souci constant de paix ; ce roi très chrétien aime répéter "bénis soient les apaiseurs". C'est ainsi qu'à l'intérieur il interdit les guerres privées et qu'en Europe il s'attache, tout son règne, à faire régner la paix, arbitrant nombre de conflits. Il tranche ainsi le différend qui oppose entre les maisons d'Avesnes et de Dampierre, au sujet de l'héritage de la Flandre et du Hainaut (1256). A la "mise d'Amiens", Saint Louis veut faire cesser le conflit né entre Henri III d'Angleterre et ses barons ; la sentence est favorable au premier... mais les seigneurs anglais ne veulent pas l'accepter (1264). Il n'oublie pas pour autant ses devoirs de roi, car il a une haute idée de ses prérogatives royales et de la mission qu'il a d'assurer le salut des âmes de ses sujets et de faire triompher la chrétienté. Pourtant, Saint Louis n'a pas toujours été l'ami d'Henri III : quand, en 1242, le roi d'Angleterre débarque en France pour soutenir les barons poitevins révoltés, Louis IX va à sa rencontre et le bat à Taillebourg et à Saintes ; cependant, ce roi de paix cherche à se réconcilier avec Henri III, son beau-frère, et des négociations en 1254 , aboutissent en 1259 au traité de Paris, qui met fin au conflit engagé jadis entre Philippe Auguste et Jean sans Terre : Henri III prête l'hommage lige au roi de France pour l'Aquitaine, renonce à la Normandie, au Maine, à l'Anjou, à la Touraine et au Poitou, tandis que Louis IX rend tous les fiefs anglais dans les diocèses de Limoges, Cahors et Périgueux. C'est dans le même souci de paix qu'il refuse de se laisser entraîner par son frère, Charles d'Anjou, dans la conquête du royaume de Sicile et tente de réconcilier la papauté avec l'empereur Frédéric II. Cette volonté pacifique du roi est souvent mal jugée par ses contemporains ; pourtant, les traités qu'il signe n'entament nullement le domaine royal, qu'il se fait un devoir de conserver intact. Une expédition, toutefois, lui parait légitime et même nécessaire : la Croisade menée contre l'Islam , qu'il dirige à deux reprises en 1248 et 1270 avant de mourir, le 25 août 1270, sous les murs de Tunis. En 1297, le pape Boniface VIII canonise ce très grand roi qui a donné un admirable éclat au royaume de France.
Biographie publiée en commentaire à la vidéo du Retour du Cajun par @user-kt4mf2fm9j