Entretien de Jean-Pierre Chevènement avec Le Figaro sur la Russie (8 mars 2014)
Sénateur du Territoire de Belfort, Président d'Honneur du Mouvement Républicain et Citoyen (MRC), Président d'honneur de la Fondation Res Publica, Jean-Pierre Chevènement est l'envoyé spécial du Gouvernement Francais en Russie.
L'Europe a besoin de la Russie ?
Entretien de Jean-Pierre Chevènement au Figaro, samedi 8 mars 2014. Propos recueillis par Eugénie Bastié et Vincent Tremolet de Villers.
Le Figaro : Quelle issue voyez-vous à la crise ukrainienne ?
Jean-Pierre Chevènement : Dans ce genre de crise, on fait souffler tour à tour le chaud et le froid. Une phase de désescalade, verbale en tout cas, semble toutefois avoir été amorcée par les déclarations du président Poutine. Celui-ci a mené une opération de « gesticulation calculée », comme disent les militaires. Ce qui importe maintenant, c'est de définir des axesde sortie de crise. Il n'y a plus aucune raison idéologique et militaire à une nouvelle guerre froide en Europe. Personne n'y a intérêt. Il y a trop d'interdépendance entre nous pour qu'on ne puisse pas chercher la voie d'une solution durable.
Ce n'est pas le chemin que nous empruntons...
Dès le départ, il y a un grand malentendu : la politique de l'Union européenne visant à associer l'Ukraine tout en lui faisant miroiter une perspective d'adhésion, comme l'avait déclaré le commissaire européen Olli Rehn, est une perspective qui ne peut pas se réaliser dans des délais raisonnables. Une adhésion n'est d'ailleurs pas souhaitable. Il ne fallait et il ne faut pas mettre l'Ukraine devant cette alternative manichéenne : soit la Russie, soit l'UE. C'est un dilemme insoluble pour l'Ukraine compte tenu de son histoire. La réalité de l'Ukraine, c'est son hétérogénéité. Il y a à l'Est les russophones et à l'Ouest des populations catholiques uniates dont certaines ont fait partie de l'Autriche-Hongrie. Il n'est pas raisonnable de concevoir l'alternance démocratique en Ukraine comme étant tantôt le pouvoir des uns, tantôt le pouvoir des autres, comme on l'a vu depuis 1991 : Kravtchouk en 1991, Timochenko, puis Ianoukovitch. Je ne vois pas pourquoi l'Ukraine ne pourrait pas être un pays fédéral. Il paraît que c'est la thèse russe : ce n'est pas une raison suffisante pour disqualifier cette proposition, si elle correspond au bon sens. Quant à la Crimée, personnene peut contester qu'historiquement elle est russe. Sa population est majoritairement russe. Une autonomie substantielle est dans la nature des choses. Comme disait le général de Gaulle : « Il n'y a pas de politique qui vaille en dehors des réalités. »
Dans votre dernier livre, vous écrivez : « Sans la Russie, il manque quelque chose à l'Europe »...
La Russie est un grand pays européen. Elle s'étend sur un espace à la fois européen et asiatique, mais son peuple est incontestablement un peuple européen : il manquerait quelque chose d'essentiel à notre culture sans le roman russe, Tolstoï, Dostoïevski, sans le théâtre de Tchekhov, la danse de Diaghilev, la musique de Tchaïkovski, la peinture de Soutine. Et puis, historiquement, la France est bien placée pour savoir tout ce qu'elle doit à la Russie : en 1914, nous étions bien contents d'avoir le front russe pour tenir sur la Marne, et plus encore pendant la Seconde Guerre mondiale. Nous sommes redevables à la Russie des sacrifices immenses qu'elle a alors consentis pour briser l'échine de l'Allemagne nazie. On ne peut pas biffer l'histoire d'un trait de plume.
Est-ce une démocratie ?
La Russie est un État de droit depuis vingt-deux ans, certes imparfait mais qui comporte des éléments de démocratie en gestation : pluralisme politique, liberté d'expression - au moins de la presse écrite et sur le Net -, élections que l'opposition peut gagner, par exemple à Iekaterinbourg, quatrième ville du pays, en septembre dernier. La Constitution de 1993, toujours valable, a été suivie ; en France, vingt ans après 1789, nous avions usé au moins sept ou huit Constitutions. Il faut faire confiance au développement économique, au temps, à l'essor des classes moyennes : la démocratie procédera du peuple russe lui-même. La thèse d'une exportation de la démocratie est une thèse dangereuse : l'idéologie selon laquelle l'Occident devrait exporter ses valeurs, ses normes, ses standards, ne peut qu'alimenter des remugles de guerre froide. Il faut toujours essayer de comprendre ce qu'il y a dans la tête de l'autre : les Russes considèrent que les Occidentaux et particulièrement les États-Unis n'ont pas renoncé à la politique du « regime change ».
Ils n'ont pas oublié le Kosovo, l'Irak, la Libye, etc. La Russie défend ses intérêts géopolitiques mais elle n'est pas l'URSS. Celle-ci a disparu depuis vingt-trois ans. Il faut accepter que chaque pays évolue à son rythme et choisisse lui-même son destin. Je me réfère toujours à Jacques Berque qui disait que chaque peuple doit trouver en lui-même et dans ses motivations les raisons d'emprunter des concepts qui lui sont de prime abord étrangers, mais qu'on ne peut les lui imposer de force.
L'Europe a besoin de la Russie ?
Puisque de l'autre côté il y a un projet de zone de libre-échange eurasiatique, pourquoi ne pas essayer de penser le problème dans son ensemble, de Brest à Vladivostok ? C'était l'esprit du partenariat stratégique conclu entre l'Union européenne et la Russie en 2003 : créer un vaste espace de libre circulation de l'Atlantique au Pacifique. Et depuis lors les intérêts se sont interpénétrés : il y a beaucoup d'investissements occidentaux, allemands et français en Russie, des interdépendances énergétiques et industrielles de toute nature. Il faut essayer de voir comment on peut aller vers cet espace de libre circulation qui doit, bien sûr, inclure l'Ukraine.
Vous dénoncez également la « russophobie ambiante »...
La Russie est devenue un très grand pays à la fin du XVIIIe siècle, avec la Grande Catherine et Alexandre Ier , Napoléon l'apprit à ses dépens. Mais la Russie a longtemps fait peur. Chez les Allemands et les Anglo-Saxons, il y a eu une russophobie politique, rivalité géopolitique de la Grande-Bretagne avec l'Empire russe, comme l'ont manifesté au XIXe siècle la guerre de Crimée et le « Grand Jeu » en Asie centrale. Entre les États-Unis et l'URSS, ce fut la guerre froide de 1917 à 1990.
Les Allemands en 1918 et 1941 ont eu la tentation de s'étendre à l'Est en refoulant les Slaves, selon la vieille thèse pangermaniste. Cette tentation a heureusement disparu et la politique allemande vis-à-vis de la Russie est devenue infiniment plus sage.
En France, il y a une russophobie idéologique. Elle a été formulée en 1839 par le marquis de Custine dans sa célèbre formule : « La Sibérie commence à la Vistule. » Cette russophobie idéologique est profondément contraire à l'intérêt de notre pays, et j'ajoute à celui d'une Europe pacifique. Dans Le Monde par exemple, l'historienne Françoise Thom parle de « choix de civilisation » s'agissant de l'Ukraine : allons-nous revenir à la guerre des civilisations dont parlait Samuel Huntington en 1994 ? Si Bernard-Henri Lévy et quelques autres pouvaient ressusciter Staline, ça leur donnerait enfin des raisons de vivre!
Comment jugez-vous Vladimir Poutine ?
Après l'effondrement économique de la Russie dont le PNB avait diminué de moitié dans la décennie qui a suivi la fin de l'URSS, Poutine a considérablement amélioré la situation économique (croissance moyenne de 7 % l'an de 2000 à 2010). Il a pris des mesures socialement appréciées. Paradoxalement, il a contribué à développer une classe moyenne qui ne lui est d'ailleurs pas particulièrement favorable. Il a enfin rétabli le rôle international de la Russie. L'opinion publique russe l'apprécie. Les médias français pour la plupart donnent une vision au mieux réductrice de la réalité russe. Des choses peuvent nous choquer bien sûr : la « propagande homosexuelle » à l'égard des mineurs est réprimée par la loi. C'est une formulation qui prête à beaucoup d'interprétations. Mais on oublie qu'en France il y a trente ans, les atteintes aux mineurs étaient plus lourdement sanctionnées pour les homosexuels. Ça ne peut pas être le seul étalon sur lequel juger un pays. La peine de mort n'a pas été abolie en Russie, mais il y a un moratoire, et pas d'exécutions. On ne peut pas en dire autant de tous les pays, y compris certains de nos alliés les plus proches. Une majorité de la population soutient Vladimir Poutine, l'opposition est divisée. M. Navalny, chef de file des opposants, a fait 28 % des voix à Moscou.
Vladimir Poutine aime à se présenter comme l'héritier des racines chrétiennes de l'Europe...
Est-ce que nous sommes dans l'affrontement entre chrétiens d'Orient et chrétiens d'Occident ? Interrogés par sondage, 74 % des Russes de moins de 30 ans ignorent la signification du « filioque », la querelle théologique qui en 1054 a abouti au schisme entre l'Église byzantine et l'Église catholique de Rome. Il s'agissait de savoir si le Saint-Esprit procédait du Père ou à la fois du Père et du Fils. Ce qui m'étonne, c'est que 26 % des jeunes Russes savent encore de quoi il retourne ! La société russe est plus religieuse que la nôtre : il suffit de se promener dans les basiliques de l'Anneau d'Or pour voir de très nombreux fidèles, toutes générations confondues, prier avec ferveur devant les icônes.
La vérité est que la Russie a un problème d'identité, elle a été ramenée à ses frontières du XVIe siècle, elle voit que l'Otan s'est étendue bien au-delà des frontières de l'Allemagne occidentale, contrairement à l'accord de 1990. Les Russes se souviennent que l'Otan a voulu s'étendre à la Géorgie et à l'Ukraine en 2006 - la France et l'Allemagne s'y étant alors opposées. Ils considèrent que leur statut de grande puissance serait menacé par l'extension de l'Otan à ces deux pays. Ils exagèrent probablement la menace, mais ils ne rentrent pas facilement dans les raisonnements des dirigeants occidentaux. On a vu beaucoup de ceux-ci, il y a quelques semaines, se propulser place Maïdan en tenant des propos déraisonnables, ou en s'affichant en compagnie de personnages fort peu recommandables. Était-ce bien prudent ? L'accord passé avec Ianoukovitch et paraphé par les trois ministres des Affaires étrangères d'Allemagne, de France et de Pologne a été ensuite vidé de sa substance.
Et on parle d'ingérence !
Vous parlez dans votre livre de l'inéluctabilité de cette « Europe à géométrie variable », seule solution pour gérer une Europe à 28 et plus...
Pourquoi ne pas imaginer des liens entre l'euro - monnaie unique ou commune - et le rouble : l'Europe représente plus de la moitié des importations-exportations russes. On a une forte interdépendance en matière énergétique et économique : peu de Français savent que plus d'un million d'automobiles construites en Russie, soit un tiers du total, sont produites par des marques françaises... Peu de gens ont l'idée des énormes investissements faits dans la péninsule de Yamal pour mettre en valeur des gisements de gaz naturel. Ce sont des investissements considérables (30 milliards) dans lesquels Total notamment intervient. La Russie est un pays réémergent proche, Moscou est à trois heures de Paris. Les entreprises françaises installées en Russie ne souhaitent pas du tout que la crise s'envenime.
Et l'alliance américaine ?
Nous devons maintenir l'alliance avec les États-Unis, mais une alliance ne se confond pas avec une subordination. Le XXIe siècle ne doit pas se résumer au tête-à-tête de la Chine et des États-Unis. Il est souhaitable que l'Europe s'organise pour exister par elle-même. On doit réfléchir à une Europe à géométrie variable associant différents pays, chacun choisissant la manière dont il veut faire converger sa politique vers un intérêt général européen commun.
Depuis huit mois, Européens et Américains négocient un accord commercial baptisé « Traité transatlantique », qui vise à améliorer les conditions du libre-échange entre les deux rives de l'Atlantique : avons-nous quelque chose à gagner dans cet accord ?
Ma critique fondamentale, c'est que la parité de l'euro avec le dollar peut varier dans une proportion qui va de 1 à 2. L'euro était à 0,82 dollar en 2000, et en 2006 à 1,60 dollar. Alors que signifie dans ces conditions la suppression de ce qui reste de nos droits de douane (3 à 4 %) et l'harmonisation des normes ?
Aujourd'hui, l'euro est à 1,40, un niveau très élevé pour l'économie française à la différence de l'économie allemande excédentaire sur les États-Unis. Derrière cet accord, il y a la volonté des États-Unis de regrouper tous les pays des bords de l'Atlantique comme ceux du Pacifique pour isoler la Chine.
Il y a enfin la volonté de certaines grandes firmes multinationales d'aller s'installer dans des plates-formes à bas coût : Mexique, mais aussi États-Unis pour des raisons monétaires. Je ne vois vraiment pas ce que la France peut y gagner.
Que pensez-vous des sanctions prises jeudi par l'Union européenne ?
Les sanctions européennes sont une arme à double tranchant. Elles visent l'ensemble des nationaux russes, à la différence des mesures américaines qui concernent les responsables, en dehors de Vladimir Poutine toutefois... La seule qualité que je vois à ces sanctions européennes est qu'elles sont aisément réversibles...
Source : Le Figaro et blog de Jean-Pierre Chevènement: http://www.chevenement.fr/Sans-la-Russie-il-manque-quelque-chose-a-l-Europe_a1603.html
De l'herbicide dans votre corps ?
"Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé dans le monde. Il est employé par les agriculteurs, les collectivités locales et les jardiniers. Certaines plantes modifiées génétiquement (OGM), importées en Europe pour nourrir les animaux d’élevage, sont généreusement traitées au glyphosate. Le premier fabricant mondial de glyphosate est Monsanto qui le vend sous la marque « Roundup ». Bien qu’il soit couramment utilisé, les autorités gouvernementales ne contrôlent que rarement sa présence dans les denrées alimentaires ou dans l’eau.
La noblesse au service des Muses... et de la Nature (Ernst Jünger)
Il faudrait tirer encore quelque chose de la noblesse. Puisqu’elle n’a plus la direction de la politique ni de l’armée, et n’est même plus un modèle du savoir-vivre, qu’elle justifie du moins son existence dans le service des Muses.
Enst Jünger
Et de la Nature, aurait-il du ajouter.
Guantanamera (José Marti / Pete Seeger)
http://www.youtube.com/watch?v=h0gg3-xvMB0
I-YO SOY UN HOMBRE SINCERO...
Yo soy un hombre sincero
De donde crece la palma,
Y antes de morirme quiero
Echar mis versos del alma.
Yo vengo de todas partes,
Y hacia todas partes voy:
Arte soy entre las artes,
En los montes, monte soy.
Yo sé los nombres extraños
De las yerbas y las flores,
Y de mortales engaños,
Y de sublimes dolores.
Yo he visto en la noche oscura
Llover sobre mi cabeza
Los rayos de lumbre pura
De la divina belleza.
Alas nacer vi en los hombros
De las mujeres hermosas:
Y salir de los escombros,
Volando las mariposas.
He visto vivir a un hombre
Con el puñal al costado,
Sin decir jamás el nombre
De aquella que lo ha matado.
Rápida, como un reflejo,
Dos veces vi el alma, dos:
Cuando murió el pobre viejo(*),
Cuando ella me dijo adiós(**).
Temblé una vez —en la reja,
A la entrada de la viña,—
Cuando la bárbara abeja
Picó en la frente a mi niña.
Gocé una vez, de tal suerte
Que gocé cual nunca:—cuando
La sentencia de mi muerte
Leyó el alcalde llorando.
Oigo un suspiro, a través
De las tierras y la mar,
Y no es un suspiro,—es
Que mi hijo va a despertar.
Si dicen que del joyero
Tome la joya mejor,
Tomo a un amigo sincero
Y pongo a un lado el amor.
Yo he visto al águila herida
Volar al azul sereno,
Y morir en su guarida
La vibora del veneno.
Yo sé bien que cuando el mundo
Cede, lívido, al descanso,
Sobre el silencio profundo
Murmura el arroyo manso.
Yo he puesto la mano osada,
De horror y júbilo yerta,
Sobre la estrella apagada
Que cayó frente a mi puerta.
Oculto en mi pecho bravo
La pena que me lo hiere:
El hijo de un pueblo esclavo
Vive por él, calla y muere.
Todo es hermoso y constante,
Todo es música y razón,
Y todo, como el diamante,
Antes que luz es carbón.
Yo sé que el necio se entierra
Con gran lujo y con gran llanto.
Y que no hay fruta en la tierra
Como la del camposanto.
Callo, y entiendo, y me quito
La pompa del rimador:
Cuelgo de un árbol marchito
Mi muceta de doctor.
(*) El padre de Martí quien murió el 9 de marzo de 1887, en Cuba.
(**) Se refiere a la despedida de María Cristina Granados, "La niña de Guatemala".
(Jose Marti, Versos sencillos, 1891)
Parler aux animaux
"Si i tu parles aux animaux, ils te parleront, et vous apprendrez à vous connaître. Si tu ne leur parles pas, tu ne les connaîtras pas, et ne les connaissant pas, tu en auras peur. Ce dont on a peur, on le détruit."
Chef Dan George
Dan George, né Geswanouth Slaholt ("Tonnerre venant de l'eau par-dessus la terre"), nom anglicisé en Dan Slaholt, également connu comme Chief Dan George (né dans la réserve amérindienne Burrard no 3 à Vancouver Nord (Colombie-Britannique, Canada) le 24 juillet 1899 - décédé à Vancouver (Colombie-Britannique, Canada) le 23 septembre 1981). Chef de la nation Tsleil-Waututh (francisé en « Capilanos » et anglicisé en « Burrard Band »).
Ces arbres qui ont survécu au bombardement d'Hiroshima
Le Ginkgo biloba du temple Hosen. L'arbre et le temple primitifs ont été totalement détruits lors de l'explosion atomique, à environ un kilomètre de là. Un an après, une pousse est apparue sur la souche. Le nouveau temple et l'escalier en U ont été reconstruits autour. Soixante-dix ans plus tard, la pousse est (re) devenue un arbre.
Ce blog japonais répertorie les arbres d'Hiroshima qui ont survécu à l'explosion atomique du 6 août 1945.
http://www.lang-arts.com/survivors/index.html
Présentation du site:
"This site is about the treasured trees, shrubs, and groves in Hiroshima that survived the atomic bombing on August 6th, 1945. They are now carefully tended by the schools, homes, temples, and shrines entrusted by fate with their care.
I'm pleased to announce that many of the photos and stories from this website have now been released in book form as Survivors: The A-bombed Trees of Hiroshima .
Based on a three-year stay in the city by the authors, this pictorial journey into the heart of Hiroshima documents more than 50 sites and 75 trees. There are maps, bilingual place names and addresses, snapshots of local culture, and overviews of each species of plant. Never-before published translations of essays by the a-bomb survivor Tamiki Hara are also included as meditations on the meaning of peace in difficult times."
Les ailes de la cigogne blanche
Xuanwu
"Les Ailes de la Cigogne blanche" est le nom d'une musique taoïste composée par l'Empereur Yongle (dynastie Ming) pour la divinité Xuanwu du mont Wudang, en Chine:
http://fr.cntv.cn/program/lesaviezvous/20110415/102810.shtml
Si l'on s'attache à la voie de l'antiquité pour diriger l'existence d'aujourd'hui, on peut connaître l'origine primordiale; cela s'appelle démêler le fil de la Voie.
Chapitre XIV. TAO TÖ KING, LE LIVRE DE LA VOIE ET DE LA VERTU
Texte chinois établi et traduit par J. J.-L. Duyvendak
Pékin a annoncé que, désormais, le massacre de Nankin (1937) et la victoire contre le Japon lors de la Seconde Guerre mondiale (1945) seraient célébrés par deux journées de commémoration nationale:
http://www.voltairenet.org/article182372.html
Le massacre de Nankin (1937) : http://fr.wikipedia.org/wiki/Massacre_de_Nankin
ARTE: http://www.youtube.com/watch?v=tqdAOOM3X6s
Après la Guerre de l'Opium, le militarisme japonais, les bombardements nucléaires au Japon et la guerre du Vietnam dont les terribles conséquences se font encore sentir, pourquoi l'Occident s'attaque toujours à l'Asie et à la Chine, ou plutôt à la partie de l'Asie et de la Chine non occidentalisées ? Réponse:
"Nous l'Europe, nous constituerions là-bas un morceau du rempart contre l'Asie, nous serions la sentinelle avancée de la civilisation occidentale contre la barbarie de l'Orient".
Theodore Herzl. l'Etat juif (1895).