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“Nunca volveré a servir a señor que se me pueda morir” (San Francisco de Borja sj)
San Francisco de Borja murió a la medianoche del 30 de septiembre de 1572, diciendo: "Solo quiero a mi Señor Jesucristo".
Retrato en 1548 por Tiziano de la emperatriz Isabel de Portugal (1503-1539), que fue hija del rey Manuel I de Portugal y de la reina María de Aragón y esposa del emperador Carlos I de España, siendo además la madre del rey Felipe II.
La emperatriz Isabel de Portugal murió en Toledo el 1 de mayo de 1539 con solo trenta y seís años de edad. Era considerada una de las mujeres más bellas de su tiempo, como lo atestigua un lienzo del Tiziano. Esta muerte causó una impresión muy profunda en Francisco de Borja, quien desde entonces la recordó todos los años en su Diario por considerarla la fecha de su conversión:
"Por la emperatriz que murió tal día como hoy. Por lo que el Señor obró en mí por su muerte. Por los años que hoy se cumplen de mi conversión."
Felipe, hijo de Isabel de Portugal, encabezó los funerales y Francisco de Borja organizó la comitiva que escoltó el cuerpo de la emperatriz hasta su tumba en la Capilla Real de Granada, donde sería sepultado junto a los restos de los Reyes Católicos. El día 18, se descubrió el féretro antes de introducirlo en el sepulcro a fin de corroborar una vez más su identidad. Al ver descompuesto el rostro de la emperatriz que el mundo había admirado por su belleza, dijo:
"He traído el cuerpo de nuestra Señora en rigurosa custodia desde Toledo a Granada, Jurar que es Su Majestad no puedo. Juro que su cadáver se puso ahí".
Tras las exequias recuerda la tradición que le comentó a un allegado: “Nunca volveré a servir a señor que se me pueda morir”.
En ese mismo año, Carlos V lo nombró virrey de Cataluña cargo que desempeñó con gran eficiencia.
https://es.wikipedia.org/wiki/Francisco_de_Borja
Francisco de Borja y Aragón, también conocido como San Francisco de Borja (Gandía, 28 de octubre de 1510 - Roma, 30 de septiembre de 1572) fue III General de la Compañía de Jesús, IV duque de Gandía, I marqués de Lombay, grande de España y virrey de Cataluña. Fue hijo de Juan de Borja y Enríquez de Luna, III duque de Gandía, y de Juana de Aragón y Gurrea, hija natural de Alonso de Aragón, virrey de Aragón, hijo ilegítimo del rey Fernando II de Aragón, y de Ana de Gurrea, vizcondesa de Evol. Por parte de su padre, era bisnieto del papa Alejandro VI (Rodrigo de Borja).
https://es.wikipedia.org/wiki/Francisco_de_Borja
Saint François de Borgia est fêté le 3 octobre.
Retable de Saint François de Borgia sj dans l'église jésuite San Pedro à Lima (Pérou). Saint François Borgia a fondé les Jésuites du Pérou. Photo: Pïerre-Olivier Combelles
Nous sommes tous en marche vers le Seigneur ; en prononçant nos vœux, nous avons revêtu l’équipement nécessaire à ce voyage ; notre profession religieuse est donc vaine si nous ne marchons pas allégrement sur cette route et si nous ne courons pas dans la voie de la perfection jusqu’à ce que nous arrivions à « la divine montagne de l’Horeb ».
Le premier avis que j’ai à vous donner, je le trouve formulé comme il suit au commencement de la dixième partie des Constitutions, où il est question des moyens de conserver et d’accroître la Compagnie : « Les moyens qui unissent un instrument à Dieu, qui le disposent à être manié régulièrement par sa main divine, sont bien plus efficaces que ceux qui le disposent à servir les hommes. Ces moyens sont la justice et la générosité, la charité surtout, la pureté d’intention dans le service divin, l’union familière avec Dieu dans les exercices spirituels, un zèle très pur pour le salut des âmes, sans autre recherche que la gloire de celui qui les a créées et rachetées ».
Paroles bien dignes d’être l’objet de notre plus sérieuse attention, puisque notre bienheureux Père les a écrites avec tant de soin et d’amour pour ses enfants. En effet, si nous voulons y réfléchir sérieusement, nous reconnaîtrons que la négligence à employer les moyens qui unissent l’instrument à Dieu suscite et aggrave les dissensions et les misères qui déchirent les sociétés religieuses. Car comme la sécheresse d’un terrain fait dépérir les fleurs et les fruits des arbres, ainsi l’aridité habituelle dans les méditations et autres exercices de piété dévore dans l’âme religieuse les fleurs et les fruits spirituels.
Donc le religieux qui ne s’exerce pas à la méditation et à l’imitation de Jésus crucifié, celui-là travaillera sans ardeur à la gloire de ce divin Maître ; bien plus, il n’y apportera que lâcheté, et, cependant, il ne laissera pas d’être satisfait de lui-même et de mépriser les autres.
Quel grand remède pour tous nos maux que de méditer la Croix du Christ !
Saint François de Borgia
Intellligence et sagesse de Marguerite Yourcenar (1975)
On ne détruit pas la beauté du monde sans détruire aussi la santé du monde... Oui, et même l'équilibre du monde.
Marguerite Yourcenar, Souvenirs pieux et entretien (1975) avec Françoise Faucher.
Les hommes tueront l'homme.
Zénon, cité par Marguerite Yourcenar.
On est autant de fois homme qu'on parle de langues.
Charles-Quint, cité par Marguerite Yourcenar.
Marguerite Yourcenar se promenait en 1975 dans le Jardin Thuya (Maine, USA) en compagnie de Françoise Faucher.
Visionnez leur entretien sur Radio-Canada Archives:
Vous pouvez visionner cet entretien avec Marguerite Yourcenar dans son île du Maine Mount Desert ici:
Elle y raconte la passionnante histoire des Jésuites qui y débarquèrent un jour, y vécurent avec les Indiens et s'échappèrent avec eux en canot après les canonnades d'un corsaire anglais.
Etymologie et réalité vivante [de l'ascèse et de l'autarcie], par Julius Evola
Etymologie et réalité vivante par Julius Evola
extrait de « La Stampa », 1943
Source : rigenerazionevola.it / Traduction : Pierre-Antoine Plaquevent pour Strategika
https://strategika.fr/2022/02/05/pour-un-style-de-vie-ascetique-et-autarcique-julius-evola/
Voici un article important de l’écrivain Julius Evola (Giulio Cesare Andrea Evola 1898-1974) publié en Italie dans le journal La Stampa en 1943. De nos jours La Stampa est un organe subventionné du type Le Monde ou Le Figaro d’orientation libérale-centriste-globaliste, organe de référence de la bourgeoisie vaccinale italienne. Dans cet article, paru avec le titre original d’Étymologie et réalité vivante, Julius Evola, dans une période extrêmement particulière, au cœur de la seconde guerre mondiale, rappelle l’étymologie du terme « ascèse » et, corrélativement, du terme « autarcie ». Ici dans son sens classique et non plus strictement économique comme celui qui, dans ces années-là, s’était imposé aussi bien en Italie qu’en Allemagne. Evola propose dans ce texte écrit pour la grande presse de l’époque, une orientation fondamentale de vie et de comportement : discipline intérieure, fortification de la personnalité, calme et clarté d’esprit, contrôle de soi et de ses instincts, de son côté irrationnel et passionnel, refus de s’abandonner à l’impatience, à l’agitation, aux réactions déséquilibrées. Les événements de la vie ne sont pas importants en eux-mêmes, car « ce qui est essentiel, c’est l’attitude qu’on adopte à leur égard, le sens, donc, qu’on leur attribue ». L’approche de la vie et de ses événements doit être active, et pas seulement passive : c’est la conduite de celui qui ne se laisse pas dominer par les événements, mais sait se dresser face à eux comme un homme vraiment « libre », ayant « son propre principe en lui-même, et non dans les autres ou dans l’autre ».
On voit dans ce texte, comment Julius Evola part d’un exemple banal et très concret pour essayer d’élever le grand public à une conception plus haute d’une citoyenneté basée sur la personnalité et l’intériorité. Il a ainsi existé une séquence de temps dans la modernité où de telles considérations purent être portées à la connaissance du grand public, des masses.
A méditer et faire sien en cette période de confusion globale entretenue et de « tout à l’ego » généralisé. Julius Evola nous rappelle qu’il faut toujours chercher à se hisser au-dessus de soi-même et ne pas se laisser aller à subir passivement le cours et le courant des choses. Y compris et surtout en période de guerre. De guerre déclarée comme en 1943 ou de guerre occulte comme aujourd’hui.
P.-A. P.
Le mot « ascétisme » vient du verbe grec askeo, qui signifie « pratiquer », « s’exercer ». Un « ascète », dans son sens étymologique originel, est donc simplement celui qui s’exerce, qui se soumet à une certaine discipline. Sur cette base, on peut concevoir un ascétisme qui n’a pas nécessairement un but religieux ou mystique et qui implique encore moins un renoncement ou un détachement de la vie (NDT : J.Evola était stoïcien et platonicien pas chrétien). L’ascèse peut être toute discipline visant à renforcer la force intérieure de la personnalité, à créer en soi le calme et la clarté, à élaguer autant que possible notre existence de la végétation parasite des réactions erronées, des agitations inutiles, des mouvements irrationnels, de ce qu’Ignace de Loyola appelait inordinatae affectiones. Et la désignation du but du livre principal du créateur de l’Ordre des Jésuites peut aussi se référer à l’ascétisme dans le sens générique maintenant mentionné : « des exercices, afin que l’homme apprenne à se conquérir et à ordonner sa vie, sans se laisser dominer par aucun penchant indiscipliné ».[1]
On peut toutefois se demander pourquoi nous parlons de ces questions dans un journal. C’est que par la force même des choses, pour plus d’un, elles pourraient avoir une valeur actuelle. Aujourd’hui plus que jamais, nous devrions faire nôtre cette maxime de sagesse : les choses et les événements en eux-mêmes ne signifient pas grand-chose, l’essentiel étant l’attitude que nous adoptons à leur égard, le sens que nous leur attribuons. Il existe des cas – plus nombreux qu’on ne le pense – où la force des choses et même de ce qu’on appelle habituellement le destin agit comme ce dompteur qui, bien qu’ayant un cheval qui lui était cher, se trouvait obligé de le fouetter à plusieurs reprises parce que ce dernier ne savait pas encore le comprendre : il exécutait avec diligence toutes les parties d’un exercice, mais s’arrêtait toujours avant la dernière. Ceci alors qu’avec un minimum d’effort, s’il avait compris le langage du dompteur, il aurait pu facilement réaliser la fin de l’exercice. C’est ce qui se passe dans la vie, tant au niveau individuel que collectif : nous recevons des « coups » de toutes parts, sans parvenir finalement à comprendre, à saisir ce sens, qui nous permettrait de surmonter l’épreuve et de la dominer positivement.
Avec cette image, cependant, nous avons peut-être un peu dépassé le domaine que nous entendons traiter. Même la vie quotidienne la plus élémentaire, surtout lorsque les temps ne sont pas faciles, offre de nombreuses opportunités pour une discipline génériquement « ascétique », une fois que l’on a décidé d’être actif, c’est-à-dire de ne pas réagir comme réagissent les choses inanimées, qui dans leur réaction sont en tout point déterminées par les chocs qu’elles reçoivent. Il suffit d’y prêter attention, de se rendre compte du rôle inconcevable et absurde que ces inordinatae affectiones ont dans la vie de chacun, aujourd’hui plus que jamais, au travers des mouvements de l’esprit qui ne servent à rien, qui ne valent que pour user les nerfs et altérer le calme intérieur. C’est par une étrange perversion que l’homme occidental en est venu à considérer ces agitations inutiles comme naturelles et normales, de sorte qu’il ne pense pas le moins du monde à réagir et à les contrer. D’autre part, même à des niveaux plus élevés, en termes de vision du monde, ce qui est exalté par lui comme « action » n’est presque toujours en réalité qu’une agitation désordonnée.
Considérons un cas très banal, mais de nos jours plus fréquent que jamais : le cas de l’impatience. C’est un sentiment aussi « naturel » que vain et irrationnel. En devenant impatients et nerveux, en modifiant notre humeur par de l’irritation et toutes sortes d’imaginations, est-ce que nous faisons en sorte qu’un tram ou un train arrive plus tôt, ou que le nombre de personnes qui attendent avant nous diminue ? Voilà un cas concret pour l’application d’une ascèse simple et quotidienne, pour un dépassement de soi qui doit devenir une habitude. Il faut savoir distinguer clairement les sentiments qui, s’ils sont acceptés, peuvent avoir un effet réel et objectif, des sentiments inutiles qui ne sont que des perturbations irrationnelles, signes d’une âme incapable de résistance intérieure et esclave de ses propres nerfs. Il est certain que si, par une ferme résolution, nous ne nourrissions plus ces impulsions irrationnelles, un certain nombre d’événements fâcheux de la vie d’aujourd’hui changeraient absolument d’aspect et vaudraient pour nous comme autant d’épreuves positives à surmonter. Ces épreuves quotidiennes passeraient non seulement sans avoir empoisonné nos âmes mais bien après lui avoir donné plus de calme et de force.
En Allemagne, une campagne de politesse – Kampf um die Höflichkeit – a récemment été lancée en raison des nombreuses causes d’irritation que présente la vie durant la guerre. Dans les tramways, dans les chemins de fer, dans les magasins, on peut voir des dessins ou des écrits exhortant les gens à être courtois malgré tout. Il s’agit d’un nouveau domaine pour une ascèse simple, pour un subtil dépassement intérieur, dans lequel, on le sait, l’Extrême-Orient est déjà passé maître, parfois jusqu’au paradoxe : le sourire même face à la tragédie extrême et au sacrifice suprême. Cette référence ne doit cependant pas laisser penser que nous n’incitions par-là personne à « s’orientaliser ». Bien au contraire, il suffirait de se référer à l’origine même du terme « courtoisie », qui nous ramène aux cours médiévales et surtout à la chevalerie ; la courtoisie est une vertu du chevalier, de l’homme viril qui, de même qu’il sait se lancer irrésistiblement contre l’adversaire et l’injustice, sait aussi dominer son propre esprit, façonner son propre comportement, réprimer immédiatement tout mouvement désordonné et instinctif.
Être dur avec soi-même, être courtois avec les autres, telle a toujours été la maxime de l’esprit aristocratique, le style de celui qui n’est pas « vulgaire ». Le point important ici serait donc de comprendre qu’il s’agit moins d’une question de considération pour les autres, pour le « prochain », que d’un besoin « ascétique », un besoin de liberté intérieure. L' «autre » pourrait bien être la cause de ma réaction abrupte, mais je ne lui permettrai pas de la provoquer et de me mettre ainsi à sa merci – je serai « courtois » malgré tout. On peut donc pressentir quelle force peut naître d’une telle discipline.
Autarcie : c’est aujourd’hui un mot à la mode et, malheureusement, quelque chose qui naît moins de la vertu que de la nécessité. Ce n’était pas le cas dans le monde antique. Autarcie (autarkeia) signifie étymologiquement : « avoir son propre principe en soi » et ceci, dans l’éthique antique, classique, était une valeur positive. Seul est libre – disaient les anciens – celui qui a son propre principe en lui-même, et non dans les autres ou dans un autre. Au-delà du « Sage », le concept-limite de l’autosuffisance s’incarnait, ainsi, dans la Divinité, comme un « acte pur ». Si l’autarcie aujourd’hui est différente et, comme nous l’avons dit, est avant tout une conséquence de la nécessité, une importante tâche « ascétique » serait précisément celle de transformer cette « nécessité » en « vertu », précisément par un changement d’attitude intérieure. Nous faisons ici référence à l’individu, non aux collectivités et aux États, et surtout au régime des restrictions et des privations en temps de guerre. Un principe très important est le suivant : le poids d’une privation disparaît presque quand elle peut être conçue comme voulue, et non comme imposée.
On pourrait répondre : voulez-vous revenir à la fable du renard qui dit que les raisins qu’il ne peut atteindre ne sont pas mûrs ? Cela dépend. Il faut distinguer entre la jouissance passive des animaux (et de ceux qui se sont réduits à l’état d’animaux) et la jouissance active de ceux qui se maintiennent maîtres d’eux-mêmes. Mais la jouissance active a une clause précise : jouissez de ces choses, dont vous vous êtes prouvé que vous pouvez aussi vous en passer. Tout se réduirait alors à voir dans quelle mesure on a la force de considérer des limitations et des privations survenues dans des circonstances exceptionnelles, et qui ne dureront certainement pas indéfiniment, précisément comme des épreuves : comme des occasions de montrer à soi-même que l’on peut aussi s’en passer. De confirmer, donc, une liberté fondamentale. Une liberté qui se réaffirmera demain dans des limites plus larges encore.
Pour certaines choses – pour certaines conceptions artificielles qui sont devenues les habitudes d’êtres à moitié névrosés – cela devrait être facile. Que l’homme d’aujourd’hui souffre, par exemple, du manque de café ou de tabac, c’est-à-dire de choses que l’humanité entière ignorait jusqu’à il y a quelques siècles, est, si l’on y réfléchit bien, ridicule. Dans d’autres cas, l’épreuve sera plus difficile. Mais la force dont on disposera pour la surmonter sera d’autant plus précieuse. Dans un article précédent, nous avons parlé des traditions selon lesquelles l’expérience même de la guerre peut se transformer en une ascèse au sens supérieur et transfigurant, dès lors qu’une certaine attitude intérieure est présente[2]. Bien que beaucoup plus modestes, des transformations similaires sont également possibles sur le front domestique. Il s’agit de se « mobiliser » intérieurement, de rejeter une habitude de passivité et d’irrationalité. Alors, ce qui apparaîtra à certains comme de l’ennui, des privations et de l’angoisse, sera pour d’autres – les meilleurs – une incitation à se secouer et à se relever.
Julius Evola
[1] Exercices spirituels de saint Ignace de Loyola. Traduction du texte espagnol par le Père Pierre Jennesseaux de la Compagnie de Jésus. Numérisation de l’édition de 1913 par le Frère Jérôme, novice de la même Compagnie.
Namur, 2005. http://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Exercices_Ignace/exercices.html
[2] Métaphysique de la Guerre, Julius EVOLA https://theatrum-belli.com/metaphysique-de-la-guerre-par-julius-evola/
Barroco chiquitano (Música en Bolivia)
Ad Majorem Dei Gloriam
Intérieur de l'église St. Ignacio de Velasquez. Source: https://meacrosstheworld.com/as-aldeias-das-missoes-jesuitas/
À Chiquitos, en Bolivie, le baroque est une musique toujours vivante. C'est une musique qui se vit comme telle. Et c'est cela qui est vraiment surprenant et magique.
Miguel Sánchez. Alia Mvsica, España.
FESTIVAL DES MISSIONS DE CHIQUITOS
https://festivalmisionesdechiquitos.com/
Le festival de musique baroque le plus important du monde
Cruz de Borgoña de San Andrés. Bandera de los ejércitos del rey de España y de toda la Monarquía Católica desde 1506. Introducido por Felipe «el Hermoso» como signo distintivo de su linaje materno. Aunque su uso, desde la época de Carlos III, ha ido restringiéndose, en nuestros días todavía es un elemento importante en el escudo de armas del rey de España. Esta enseña fue adoptada por los carlistas.
San Ignacio de Moxos, Bolivia
Mapa que comprende las Misiones de la Compañía de Jesús en el territorio de Moxos y Chiquitos, en la actual Bolivia, mostrando la ruta de una expedición española. Incluye los pueblos de los Moxos y Chiquitos a lo largo de los ríos Iténez y Mamoré. En la parte derecha están indicados los nombres de las misiones. El mapa está firmado: Ciudad de la Plata 4 de Junio de 1764. Referencias: cf. Adonias, Amazônica I, 595, que describe un ms similar. comprado en Maggs Bros. catálogo 693 (1940), artículo 189
Écoutez, en particulier, à partir de la minute 40' approximativement, la magnifique interprétation de Beatus vir, de Domenico Zipoli.
"Domenico Zipoli, né le 17 octobre 1688 à Prato, en Toscane (Italie), et décédé le 2 janvier 1726, à Córdoba (Argentine), était un jésuite italien et musicien baroque. Missionnaire dans les Réductions du Paraguay, où ses compositions musicales et liturgiques contribuèrent à adapter le baroque européen aux goûts musicaux des Guaranis et autres populations indigènes d'Amérique du Sud."
15 août: Fête de l'Assomption, Fête de la France
Kyrie eleison. | Seigneur, ayez pitié de nous. | |
Christe eleison. | Jésus-Christ, ayez pitié de nous. | |
Kyrie eleison. | Seigneur, ayez pitié de nous. | |
Christe, audi nos. | Jésus-Christ, écoutez-nous. | |
Christe, exaudi nos. | Jésus-Christ, exaucez-nous. | |
Pater de cœlis, Deus, miserere nobis. | Père céleste, Dieu, ayez pitié de nous. | |
Fili, Redemptor mundi, Deus, miserere nobis. | Fils, Rédempteur du monde, ayez pitié de nous.
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Spiritus Sancte, Deus, miserere nobis. | Esprit-Saint, Dieu, ayez pitié de nous. | |
Sancta Trinitas, unus Deus, miserere nobis. | Trinité sainte, un seul Dieu, ayez pitié de nous. | |
Sancta Maria, ora pro nobis. | Sainte Marie, priez pour nous. | |
Sancta Dei Genitrix, ora pro nobis. | Sainte Mère de Dieu, priez pour nous. | |
Sancta Virgo virginum, ora pro nobis. | Sainte Vierge des vierges, priez pour nous. | |
Mater Christi, ora pro nobis. | Mère de Jésus-Christ, priez pour nous. | |
Mater divinæ gratiæ, ora pro nobis. | Mère de grâce divine, priez pour nous. | |
Mater purissima, ora pro nobis. | Mère très-pure, priez pour nous. | |
Mater castissima, ora pro nobis. | Mère très-chaste, priez pour nous.
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Mater inviolata, ora pro nobis. | Mère toujours Vierge, priez pour nous. | |
Mater intemerata, ora pro nobis. | Mère sans tache, priez pour nous. | |
Mater amabilis, ora pro nobis. | Mère aimable, priez pour nous. | |
Mater admirabilis, ora pro nobis. | Mère admirable, priez pour nous. | |
Mater Creatoris, ora pro nobis. | Mère du Créateur, priez pour nous. | |
Mater Salvatoris, ora pro nobis. | Mère du Sauveur, priez pour nous. | |
Virgo prudentissima, ora pro nobis. | Vierge très-prudente, priez pour nous. | |
Virgo veneranda, ora pro nobis. | Vierge vénérable, priez pour nous. | |
Virgo prædicanda, ora pro nobis. | Vierge louable, priez pour nous. | |
Virgo potens, ora pro nobis. | Vierge puissante, priez pour nous.
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Virgo clemens, ora pro nobis. | Vierge clémente, priez pour nous. | |
Virgo fidelis, ora pro nobis. | Vierge fidèle, priez pour nous. | |
Speculum justitiæ, ora pro nobis. | Miroir de justice, priez pour nous. | |
Sedes sapientiæ, ora pro nobis. | Siège de sagesse, priez pour nous. | |
Causa nostræ lætitiæ, ora pro nobis. | Cause de notre joie, priez pour nous. | |
Vas spirituale, ora pro nobis. | Vase spirituel, priez pour nous. | |
Vas honorabile, ora pro nobis. | Vase honorable, priez pour nous. | |
Vas insigne devotionis, ora pro nobis. | Vase insigne de dévotion, priez pour nous. | |
Rosa mystica, ora pro nobis. | Rose mystique, priez pour nous. | |
Turris Davidica, ora pro nobis. | Tour de David, priez pour nous. | |
Turris eburnea, ora pro nobis. | Tour d’ivoire, priez pour nous.
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Domus aurea, ora pro nobis. | Maison d’or, priez pour nous. | |
Fœderis arca, ora pro nobis. | Arche d’alliance, priez pour nous. | |
Janua cœli, ora pro nobis. | Porte du ciel, priez pour nous. | |
Stella matutina, ora pro nobis. | Étoile du matin, priez pour nous. | |
Salus infirmorum, ora pro nobis. | Santé des malades, priez pour nous. | |
Refugium peccatorum, ora pro nobis. | Refuge des pécheurs, priez pour nous. | |
Consolatrix afflictorum, ora pro nobis. | Consolatrice des affligés, priez pour nous. | |
Auxilium Christianorum, ora pro nobis. | Secours des chrétiens, priez pour nous. | |
Regina Angelorum, ora pro nobis. | Reine des Anges, priez pour nous.
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Regina Patriarcharum, ora pro nobis. | Reine des Patriarches, priez pour nous. | |
Regina Prophetarum, ora pro nobis. | Reine des Prophètes, priez pour nous. | |
Regina Apostolorum, ora pro nobis. | Reine des Apôtres, priez pour nous. | |
Regina Martyrum, ora pro nobis. | Reine des Martyrs, priez pour nous. | |
Regina Confessorum, ora pro nobis. | Reine des Confesseurs, priez pour nous. | |
Regina Virginum, ora pro nobis. | Reine des Vierges, priez pour nous. | |
Regina Sanctorum omnium, ora pro nobis. | Reine de tous les Saints, priez pour nous. | |
Agnus Dei, qui tollis peccata | Agneau de Dieu, qui effacez les
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mundi, parce nobis, Domine. | péchés du monde, pardonnez-nous, Seigneur. | |
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, exaudi nos, Domine. | Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, exaucez-nous, Seigneur. | |
Agnus Dei, qui tollis peccata mundi, miserere nobis, Domine. | Agneau de Dieu, qui effacez les péchés du monde, ayez pitié de nous. | |
Amen.
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Ainsi soit-il.
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31 juillet: Fête de saint Ignace de Loyola
"Saint Ignace de Loyola (1491-1556), fêté le 31 juillet, est l’auteur des Exercices spirituels, fruit de son désir d’aider les âmes pour « chercher et trouver Dieu en toute chose ». Il est le fondateur de la Compagnie de Jésus.
Ignace naît en 1491, au château de Loyola en Espagne. C’est un jeune noble initié très tôt au combat des armes et à la vie des chevaliers. Blessé au siège de Pampelune en 1521. Il s’ennuie durant sa convalescence et lit finalement des livres sur la vie des saints et sur la vie de Jésus. C’est pour lui une révélation et il se convertit. Décidé à suivre le Christ, il prend la route en ermite et se retire à Manrèse. Il y vit une expérience spirituelle dont il transpose l’essentiel dans les Exercices Spirituels.
Il étudie la théologie à Paris et partage la chambre de deux autres étudiants : Pierre Favre et François Xavier. Ils partagent ensemble le désir de mener une vie pauvre à la suite du Christ. C’est à Paris qu’Ignace pose les premières fondations de la Compagnie de Jésus.
Ordonné prêtre à Venise en 1537, Ignace se rend à Rome la même année. Trois ans plus tard, en 1540, il y fonde la Compagnie de Jésus et est élu le premier Préposé Général. Ignace de Loyola contribue alors de différentes manières à la restauration catholique du XVIe siècle et la Compagnie de Jésus est à l’origine d’une nouvelle activité missionnaire de l’Église. Il meurt à Rome en 1556 et est canonisé par Grégoire XV en 1622."
- Anima Christi, sanctifica me.
- Corpus Christi, salva me.
- Sanguis Christi, inebria me.
- Aqua lateris Christi, lava me.
- Passio Christi, conforta me.
- O bone Jesu, exaudi me.
- Intra tua vulnera absconde me.
- Ne permittas me separari a te.
- Ab hoste maligno defende me.
- In hora mortis meae voca me.
- Et jube me venire ad te,
- Ut cum Sanctis tuis laudem te,
- In saecula saeculorum.
- Amen.
- Saint Ignace de Loyola