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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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Le Pr Joyeux réagit au «harcèlement» dont il est l’objet (Covidhub.ch)

24 Septembre 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Cancer, #Maréchal Philippe Pétain, #OMS, #Occident, #Opération Coronavirus, #Pr. Henri Joyeux, #Professeur Luc Montagnier, #Santé, #France

Le Pr Joyeux réagit au «harcèlement» dont il est l’objet (Covidhub.ch)

Interdit de pratiquer, le célèbre cancérologue estime que l'Ordre des Médecins menace la déontologie médicale. Pétition adressée au ministre de la Santé.

22 septembre 2023·
Dernière mise à jour:24 septembre 2023

Après 7 ans de procédure, le professeur Henri Joyeux a été interdit de pratiquer la médecine pendant au moins deux ans par l’Ordre des Médecins le 1er septembre 2023 (voir notre article: Un célèbre médecin excommunié par l’ordre).
Les nombreux partisans du professeur jugent cette condamnation humiliante pour la médecine française et inquiétante pour notre démocratie. Elle vient dégrader un des plus éminents scientifiques, chirurgiens et cancérologues du pays.
Le Pr Joyeux estime avoir été puni d’avoir lancé des alertes sur plusieurs illégalités médicales pratiquées en France, notamment pour la sur-vaccination des petits enfants et sur les risques associés à plusieurs produits pharmaceutiques, comme leur teneur en aluminium.
    •    Une pétition exige du ministre de la Santé qu’il fasse appel de la décision de l’Ordre des Médecins
Le Pr Joyeux a décidé de s’exprimer suite à cette décision dans un communiqué que nous reproduisons intégralement ci-dessous :  

Communiqué du Professeur Joyeux

«Ce communiqué s’adresse au grand public envers lequel nous avons des responsabilités d’information complète – comme en Belgique, selon la Loi de 2002 sur la protection des patients et en France selon l’article R.4127-35 du code de la santé publique -, qui nous impose, à nous médecins, d’informer nos patients de manière complète, pour obtenir leur consentement libre et éclairé. Il s’adresse aussi à tous mes collègues soignants.

LA LIBERTÉ D’EXPRESSION ET DE PRESCRIPTION EN QUESTION

La médecine française serait-elle fragilisée ? Doit-on capituler ou résister ?
J’ai pris acte de la sanction de la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins, notifiée le 1er septembre 2023 :
« Interdiction d’exercer la médecine pendant 2 ans du 1er janvier 2024 à 0 h au 31 décembre 2025 à minuit ».
Je la respecterai. Je ne pourrai pas prescrire quand c’est nécessaire à ceux qui me font confiance, ni vacciner ceux qui me le demandent et qui en ont vraiment besoin, en considérant les risques épidémiques.
Je rappelle ce que savent tous les patients qui m’ont fait et me font encore confiance :
Pendant mon activité médicale à l’Institut du cancer de Montpellier durant 50 ans, j’ai toujours et exclusivement exercé dans le domaine public ;  mes actes médicaux sont toujours restés gratuits depuis l’arrêt de mon activité de chirurgien du cancer à l’âge de 69 ans. Je serai donc empêché d’exercer mon métier de médecin pendant 2 ans.
Ma première réponse au harcèlement dont je suis l’objet (exposé ci-dessous) sortira prochainement dans mon ouvrage que vous trouverez sous peu en librairie :

PASSIONNÉMENT MÉDECIN, LE SENS D’UNE VIE

Réveille-toi, petit Homme
Ai-je commis la moindre erreur ou la moindre faute envers des patients ? Non ! Leur ai-je dissimulé des informations médicales ? Pas plus. Ai-je abusé d’ordonnances dites « de complaisance » ? Toujours pas. Ai-je escroqué la Sécurité sociale ? Certes non, mes actes médicaux sont gratuits depuis 2019 et je recommande l’allègement des ordonnances pléthoriques, dans les EHPAD notamment.
J’ai dénoncé certains abus vaccinaux et, par ce fait, je serais devenu ce que les médias appellent “un lanceur d’alerte”.
Une position imprudente car elle expose aux foudres institutionnelles. La confiance qui m’est faite est due à mon indépendance envers l’industrie pharmaceutique d’une part, envers les institutions politiques d’autre part.
Les abus vaccinaux… Qui désire recevoir une 4e dose de vaccin à ARN messager contre le coronavirus ? Pendant cette période de Covid-19, j’ai vacciné plus de 300 personnes contre le virus (certains en ayant besoin du fait de leur état de santé ; d’autres, pour raisons professionnelles) et beaucoup ont quand même développé la maladie en étant vaccinés.
Savez-vous qu’il est prévu jusqu’à 10 doses sur vos dossiers médicaux concernant la vaccination anti-Covid dès 2024 : 2 doses par an pour les plus de 65 ans et 1 dose annuelle pour tous les autres, enfants compris ? Y aurait-il des stocks vaccinaux à écouler ?
Pour le Conseil national de l’Ordre des médecins et – osons le dire – pour certains gros laboratoires pharmaceutiques, je représente le caillou dans la chaussure ! Ma voix dérange. Donc, on doit faire taire le Pr Joyeux : « Attention ! c’est un ANTIVAX, un complotiste ! », pour ne citer que les qualificatifs les plus absurdes…
En Belgique, la révolte gronde contre le Conseil de l’Ordre des médecins, la perte de confiance des médecins s’installe. Ils ne se sentent plus représentés par cette institution : « Pire que tout ce que nous aurions pu imaginer de la part de notre Ordre, censé défendre la déontologie médicale, nous constatons que vous continuez, avec acharnement, à persécuter des dizaines de nos confrères les plus consciencieux en les sanctionnant lourdement »(1).
En France, grand silence pour le moment : par prudence, pour éviter les ennuis, les sanctions du conseil de l’ordre, du département, de la région, du national…
Le débat scientifique peut déranger quand il ne va pas dans le sens d’immenses intérêts, économiques et/ou politiques.
Souvenez-vous comment a été traité mon collègue et ami le Pr Luc Montagnier (Prix Nobel), y compris par ses collègues de l’académie de médecine ! Que penser de ces attitudes ?

Liberté d’expression : entre science et conscience

La sanction émise à mon encontre touche essentiellement à la liberté d’expression d’un professeur de médecine (de deux disciplines : la cancérologie et la chirurgie digestive) à propos des abus vaccinaux. Les connaissances à propos de l’immunité et des vaccins sont indispensables à tout cancérologue (vaccins et immunothérapie).
L’État nous préparerait-il, sans preuves scientifiques sérieuses, au TOUT vaccinal contre toutes les maladies, sorte de « vaccination miraculeuse de toute la population » ?
Dès lors, le médecin n’aurait plus besoin de discerner les indications vaccinales face aux risques de telle ou telle pathologie. Le ministre décide pour vous chers collègues ! Est-ce cela que nous voulons ?
Contrairement aux discours gouvernementaux, préparés par des spécialistes de la communication, la vaccination au pays de Pasteur se discute.
Discuter, argumenter scientifiquement les avantages et les inconvénients des nouveaux vaccins fait partie de la démarche scientifique, parmi les missions d’un professeur de médecine (soigner, enseigner, chercher).
Certaines vaccinations sont nécessaires, aucun médecin sérieux ne pourrait le contester. D’autres en revanche restent discutables car elles mettent en question l’équilibre de la balance bénéfices-risques pour le patient et même pour le grand public. Le vaccin Covid19, empêche-t-il la transmission ? NON, c’est pourtant le bénéfice remarqué de tous les vaccins.
C’est ce que je nomme « les abus vaccinaux ».
Tous mes écrits – Les Vaccins, comment s’y retrouver, éd. Rocher (2016) et les lettres publiées sur mon site – démontrent l’efficacité des vaccins, et leur rôle central dans la relation médecin-patient.

Chronologie d’un harcèlement

Cette chronologie s’étale sur plus de 7 années. Elle est fastidieuse à lire – et sans doute non nécessaire pour un non-médecin –, mais fut plus pénible encore à subir. Je ne peux faire l’économie du jargon juridique car elle retrace un jeu de ping-pong invraisemblable entre les institutions elles-mêmes. Mes collègues médecins pourront se rendre compte d’une réalité inquiétante : l’acharnement des autorités de santé et l’incohérence de leurs jugements (radié-blanchi-reradié-reblanchi-suspendu, jusqu’où ?). L’unique cohérence serait-elle un but visé, atteint, réussi : écarter toute insoumission ?
Première alerte  — 8 juillet 2016 : le Conseil national de l’Ordre des médecins ne supporte pas deux pétitions diffusées au grand public. Sur sa plainte, la chambre disciplinaire du Languedoc-Roussillon me radie.
Première pétition – Non à la vaccination massive des enfants contre le papillomavirus. (Je précise que je n’ai pas changé d’avis en 2023 avec des arguments scientifiques solides référencés qui ne sont pas pris en compte par les autorités, pas plus que par les médecins du Conseil national de l’ordre). Certains enfants en auront besoin, d’autres non.
Deuxième pétition – Non à la présence de l’adjuvant aluminium qui n’appartient à aucune réaction biologique dans l’organisme humain (l’aluminium est persistant et accumulable dans différents organes dont le cerveau) dans 8 des 11 vaccins imposés par l’ÉTAT dès janvier 2018 à des nourrissons de 2 mois.
Je souligne que le vaccin ROR (contre la Rougeole, les Oreillons, la Rubéole) est un vaccin sûr. Il contient 3 virus vivants inactivés, et donc n’a pas besoin de contenir l’adjuvant d’aluminium. Il doit être fait à 1 an quand l’enfant est en pleine forme pour le recevoir, afin qu’il le supporte au mieux.
Je constate avec soulagement que vient de sortir le nouveau vaccin IMOVAX POLIO (contre la poliomyélite) qui ne contient pas d’aluminium. Il démontre qu’administrer séparément les vaccins (un vaccin contre chaque maladie) n’implique pas obligatoirement la présence de l’aluminium. On peut aussi avoir recours à un autre adjuvant plus naturel, le phosphate de calcium qui a fait ses preuves, ou encore à un adjuvant d’origine végétale.

C’est le rôle du médecin de poser l’indication de la vaccination selon l’état du patient, l’importance de l’épidémie et de sa transmission. Cette fonction médicale essentielle lui est de plus en plus retirée, il devient “contrôleur des vaccinations”, et reçoit une prime pour adhérer à cette fonction.
Sur le conseil de mon avocat, j’ai fait appel de ma radiation devant la chambre disciplinaire nationale, car l’appel suspend cette radiation. Cela n’a pas empêché certains grands médias de diffuser largement que « Le Pr Henri Joyeux est radié ». Ah la belle rigueur de certains journalistes !
J’ai continué à pratiquer mon métier de médecin sans rétribution supplémentaire aux émoluments de la retraite.
J’ai poursuivi ma mission de professeur de médecine : suivre jour après jour de très près les publications scientifiques les plus sérieuses pour informer le grand public dans tous les domaines de la prévention.
— 26 juin 2018 : la chambre disciplinaire nationale du Conseil de l’Ordre me blanchit totalement.
Après m’avoir entendu, mon avocat m’ayant parfaitement défendu, ainsi que le président du conseil de l’ordre de mon département, la chambre disciplinaire nationale a rendu son verdict : aucune accusation de la chambre disciplinaire du Languedoc-Roussillon n’est acceptée.
La liberté d’expression, reconnue en juin 2018, ne le serait plus en septembre 2023 ?
Mais le Conseil national de l’Ordre n’a pas supporté que je sois blanchi par sa propre chambre disciplinaire. Il a porté l’affaire devant le Conseil d’État. Son but ? Faire annuler la décision. Cette décision qui n’avait retenu aucune faute envers moi.
— 3 juillet 2018 : devant le Conseil d’État (CE) en procédure accélérée
La personne, membre du CE et chargée d’exposer mon dossier, m’a présenté ainsi : « Vous connaissez tous Henri Joyeux : médecine naturelle. » Est-ce dans la précipitation qu’elle a omis – bien involontairement, à coup sûr – que j’étais d’abord médecin, professeur de cancérologie et chirurgie, prix international de cancérologie, avec à mon actif plusieurs centaines de publications nationales et internationales, et que j’avais opéré des milliers de patients dont aucun n’a eu à porter plainte contre moi ?
La présentation de mon dossier a ensuite été enveloppée d’un verbiage juridique dont le seul objectif était de casser le jugement précédent qui me blanchissait.
Le rapport était à tel point dévastateur à mon encontre que l’avocat du Conseil national de l’Ordre n’a rien eu à ajouter : le travail de sape était fait par le Conseil d’État lui-même.
La Science ne serait donc rien pour le Conseil d’État ?
Quelle confiance donner à cette institution chargée de conseiller l’État et de défendre les citoyens ? Le plus inquiétant est que je suis loin d’être le seul à connaître cette grave dérive institutionnelle.
— 24 juillet 2019 : le Conseil d’État obéissait donc au Conseil national de l’Ordre : le jugement qui a blanchi le Pr Henri Joyeux est annulé. La radiation n’a toujours pas lieu, mais je suis renvoyé par le Conseil d’État devant une nouvelle chambre disciplinaire nationale.
Nouvelle contrainte, nouvelle attente, jusqu’au 28 juin 2023…

Entre-temps :

— Avril 2022 : je publie « Refusez l’aluminium dans tous les produits de santé. Pour des vaccins sûrs et sans danger ».
Ce livre, visant à me défendre de façon rigoureuse, avec toutes les références scientifiques, était destiné à mes collègues et au grand public. Aucun média n’en a parlé, aucun collègue n’a osé l’attaquer point par point. Les juges du Conseil national de l’Ordre, tous médecins, ne s’y sont pas intéressés. J’y défendais pourtant la sécurité vaccinale.
Cet ouvrage est en total accord avec mon collègue britannique, le Pr Christopher Exley, numéro 1 expert mondial des méfaits de l’aluminium chez l’humain. Il a été exclu de son université, car il sort, lui aussi, de l’orthodoxie vaccinale internationale.
Je rappelle que l’aluminium a disparu des plus importants vaccins vétérinaires du fait de l’apparition de cancers graves (sarcomes) dans la zone de vaccination ou ailleurs dans le corps de l’animal. Pourtant, l’aluminium persiste dans les vaccins pour l’humain ! Si l’enfant développe un sarcome, cela n’a – bien sûr ! – aucun rapport avec les vaccins, affirme-t-on aux parents. Aucune recherche n’a été réalisée sur ce sujet… On parle de temporalité et pas question de chercher la causalité !

Le Conseil de l’Ordre, pourtant informé, ne s’intéresse pas au domaine scientifique : il sanctionne, suspend, interdit, impose des protocoles thérapeutiques élaborés par Big Pharma (une poignée de groupes détenant un très grand nombre de laboratoires pharmaceutiques), grâce à la connivence de certains collègues en liens d’intérêt, pour leur service hospitalier, leur labo, leur recherche (!?).
Souhaite-t-on transformer les médecins – généralistes et spécialistes – en bons soldats obéissant aveuglément ? Finie la liberté de prescription ? À quoi bon tant d’années d’études pour devenir médecin, si peu considéré désormais ?
— 18 avril 2023 : nouvelle comparution sur plainte du Conseil national pour avoir donné des conseils scientifiques et de bon sens pour la prévention de la Covid.
J’ai dû comparaître devant la chambre disciplinaire de la Région Occitanie, sur plainte du Conseil national, pour avoir donné ces conseils que le vice-président du National a considérés comme « charlatanesques » ! Attribuer ce qualificatif à un professeur de cancérologie et de chirurgie est insultant voire diffamatoire.
— 26 juin 2023 : le jugement a rejeté l’accusation du Conseil national du 18 avril 2023.
Encore une fois, harcèlement, le Conseil national ne supporte que j’aie pu être blanchi. Il a fait immédiatement appel devant la chambre nationale en ajoutant une autre plainte :
« Le professeur Henri Joyeux a soigné la Covid avec des médicaments qui n’avaient pas l’AMM dans ces indications ». Ceux de mes collègues Raoult et Perronne, les plus compétents en infectiologie… Je risque encore une fois la radiation.
En plus des vaccinés une ou plusieurs fois (plus de 300), j’ai effectivement soigné plus de 500 personnes : aucune des personnes atteintes du coronavirus n’a perdu la vie, ni dû être hospitalisée en réanimation.
— 28 juin 2023 : je comparais devant une nouvelle chambre disciplinaire nationale.
La commission est présidée par une conseillère d’État assistée de 5 collègues. Il s’agissait du renvoi du Conseil d’État qui avait cassé le jugement me blanchissant totalement en juin 2018.
Le verdict est tombé le 1er septembre 2023 : « interdiction d’exercer pendant 2 ans. »
Il me reste un recours : le pourvoi en cassation, retour devant le Conseil d’État.

Conclusion

La confiance en notre Ordre atteint ses limites.
Mes chers collègues médecins, posez-vous cette question : à quoi servent les cotisations que vous impose la loi, celles du Conseil de l’Ordre des médecins ?
En bonne partie à payer des avocats qui ont pour mission de vous faire radier en utilisant, à leur façon, de multiples articles du Code de santé publique. Médecins, vous n’avez plus la liberté de prescrire ce que votre science et votre conscience vous dictent.
Cette persécution m’a rappelé une époque trouble : le Conseil de l’Ordre des médecins a servi, pendant la Seconde Guerre mondiale, à ficher l’origine religieuse des médecins. Certains ont été interdits d’exercer et envoyés dans des camps de concentration. François Mitterrand avait proposé, en 1981, de dissoudre le Conseil national de l’ordre…
Qu’en est-il aujourd’hui de son indépendance face aux intérêts de la finance et de la politique ? Je pose la question, redoutant la réponse.
Plus récemment, le Conseil, à tous ses niveaux, a poursuivi des médecins COURAGEUX refusant d’être vaccinés ou de vacciner leurs patients contre la Covid, avec des vaccins qui ont prouvé leur faible efficacité et, plus récemment, leurs dangers.
Plusieurs collègues me conseillent le pourvoi en cassation devant le Conseil d’État.
Je ne l’envisage pas pour le moment. Je prends le temps d’y réfléchir.
Mon expérience m’a suffisamment exposé aux méandres de cette juridiction. Je ne dois pas ignorer non plus ce que cela représente comme poids pour mon budget familial.
Ce serait pourtant la seule solution pour porter le fer devant la Cour européenne des Droits de l’Homme et obtenir que la France soit condamnée pour non-respect de la liberté d’expression d’un professeur de médecine français.
Je vous laisse juge du harcèlement – un mot tristement d’actualité – dont je suis l’objet.
Pour ma part, j’ai des choses plus importantes à faire dans le temps qui me reste, à 78 ans (grâce à Dieu, en bonne forme) : informer le plus grand nombre et faire connaître les meilleurs moyens de prévention des maladies de civilisation qui ne cessent de gagner du terrain.
Si je perds mon titre de médecin pendant 2 ans, je reste professeur de médecine et tout ce qui est attaché à cette fonction.
Il en va de la LIBERTÉ D’EXPRESSION ET DE PRESCRIPTION»

Henri Joyeux

Pétition adressée au ministre de la Santé: https://www.leslignesbougent.org/petitions/non-a-la-condamnation-du-professeur-joyeux-15105/?source=LLB504580001&co_source1=TSA504590001&isBat=false&d=LABE%20ALL&sk=ZHdlcm11c0BibHVld2luLmNo&e=2c834971901061b9d0dab1c17de2b0945ea7d9160e0c09698900dfbb159e1828&j=2121204&l=140&b=12018&sid=8446938&senddate=2023-09-22

Source: https://www.covidhub.ch/pr-joyeux-reagit-harcelement/

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Le cancer comme arme : Semer des champs de bataille avec de l’uranium appauvri

4 Avril 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Uranium appauvri, #OTAN, #Guerre, #Irak, #Serbie, #USA, #Ukraine, #Santé, #Cancer

La Serbie envisage de porter plainte contre l’OTAN pour ses bombardements à l’uranium appauvri. Suite à la décision inadmissible du Royaume-Uni d’envoyer des munitions à l’uranium appauvri en Ukraine, il est peut-être utile de réexaminer les conséquences environnementales et sanitaires de l’utilisation généralisée de ces armes par les États-Unis en Irak et au Koweït pendant la première guerre du Golfe. Ce court article est extrait de mon livre, « Been Brown So Long It Looked Like Green to Me : the Politics of Nature » publié en 2003.

À la fin de la première guerre du Golfe, Saddam Hussein a été dénoncé comme un méchant féroce pour avoir ordonné à ses troupes en retraite de détruire les champs pétrolifères koweïtiens, coagulant l’air de nuages toxiques de fumée noire et saturant le sol de marécages de brut. Cela a été appelé à juste titre un crime de guerre environnemental.

Mais des mois de bombardements de l’Irak par des avions et des missiles de croisière américains et britanniques ont laissé derrière eux un héritage encore plus meurtrier et insidieux : des tonnes de douilles, de balles et de fragments de bombes mélangés à de l’uranium appauvri. Au total, les États-Unis ont frappé des cibles irakiennes avec plus de 970 bombes et missiles radioactifs.

Irak: augmentation des leucémies de 600%

Il a fallu moins d’une décennie pour que les conséquences sanitaires de cette campagne de bombardements radioactifs commencent à se faire jour.

Et ils sont terribles, en effet. Les médecins irakiens l’appellent « la mort blanche » – la leucémie. Depuis 1990, le taux de malades de la leucémie en Irak a augmenté de plus de 600%. La situation est aggravée par l’isolement forcé de l’Irak et le régime sadique des sanctions, récemment décrit par le secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, comme « une crise humanitaire », qui rend la détection et le traitement des cancers d’autant plus difficiles.

« Nous avons la preuve de traces d’uranium appauvri dans des échantillons prélevés pour analyse et ça contredit carrément ceux qui affirment que les cas de cancer ont augmenté pour d’autres raisons », a déclaré le docteur Umid Mubarak, ministre irakien de la Santé.

Le docteur Mubarak soutient que la crainte des États-Unis de faire face aux conséquences sanitaires et environnementales de leur campagne de bombardements à l’uranium appauvri est en partie à l’origine de leur échec à respecter leurs engagements dans le cadre d’un accord autorisant l’Irak à vendre certaines de ses vastes réserves de pétrole en échange de nourriture et de fournitures médicales.

« La poussière du désert transporte la mort », a déclaré le docteur Jawad Al-Ali, oncologue et membre de la Royal Society of Physicians d’Angleterre. « Nos études indiquent que plus de quarante pour cent de la population autour de Bassorah aura un cancer. Nous sommes en train d’assister à un autre Hiroshima ».

La plupart des victimes de leucémie et de cancer ne sont pas des soldats. Ce sont des civils. Et beaucoup d’entre eux sont des enfants. Le Comité des sanctions irakiennes, dominé par les États-Unis, à New York, a rejeté les demandes répétées de l’Irak pour du matériel de traitement du cancer et des médicaments, même des analgésiques comme la morphine. En conséquence, les hôpitaux débordés dans des villes comme Bassorah sont obligés de traiter les cancéreux avec de l’aspirine.

Cela fait partie d’une plus grande horreur infligée à l’Irak qui voit jusqu’à 180 enfants mourir chaque jour, selon les chiffres de mortalité compilés par l’UNICEF, à partir d’un catalogue de maladies du XIXe siècle : choléra, dysenterie, tuberculose, e. coli, oreillons, rougeole, grippe.

Les Irakiens et les Koweïtiens ne sont pas les seuls à montrer des signes de contamination à l’uranium et de maladie. Des vétérans de la guerre du Golfe, en proie à diverses maladies, se sont avérés avoir des traces d’uranium dans leur sang, leurs excréments, leur urine et leur sperme.

De la poussière cancérigène

L’uranium appauvri est un nom à consonance plutôt bénigne pour l’uranium-238, les oligo-éléments laissés lorsque la matière fissile est extraite de l’uranium-235 pour être utilisée dans les réacteurs nucléaires et les armes. Pendant des décennies, ces déchets ont constitué une nuisance radioactive, s’accumulant dans les usines de traitement du plutonium à travers le pays. À la fin des années 1980, il y avait près d’un milliard de tonnes de matériaux.

Ensuite, les concepteurs d’armes du Pentagone ont trouvé une utilisation pour les résidus : ils pourraient être moulés en balles et en bombes. Le matériel était gratuit et il y en avait beaucoup à portée de main. De plus, l’uranium est un métal lourd, plus dense que le plomb. Cela le rend parfait pour une utilisation dans les armes pénétrant le blindage, conçues pour détruire les chars, les véhicules blindés de transport de troupes et les bunkers.

Lorsque les bombes antichars explosent, l’uranium appauvri s’oxyde en fragments microscopiques qui flottent dans l’air comme de la poussière cancérigène, transportée par les vents du désert pendant des décennies. La poussière mortelle est inhalée, se colle aux fibres des poumons, et finit par faire des ravages sur le corps : tumeurs, hémorragies, système immunitaire ravagé, leucémies.

En 1943, les hommes apocalyptiques associés au projet Manhattan ont émis l’hypothèse que l’uranium et d’autres matières radioactives pourraient être répandus sur de larges étendues de terre pour contenir les armées adverses. Le général Leslie Grove, chef du projet, a affirmé que l’on pouvait s’attendre à ce que les armes à l’uranium causent des « dommages permanents aux poumons ». À la fin des années 1950, le père d’Al Gore, le sénateur du Tennessee, a proposé d’arroser la zone démilitarisée de Corée avec de l’uranium comme sécurité intégrée bon marché contre une attaque des Nord-Coréens.

Après la guerre du Golfe, les planificateurs de guerre du Pentagone étaient tellement ravis des performances de leurs armes radioactives qu’ils ont commandé un nouvel arsenal et, sous les ordres de Bill Clinton, les ont larguées sur des positions serbes en Bosnie, au Kosovo et en Serbie. Plus d’une centaine de bombes à l’uranium appauvri ont été utilisées dans les Balkans au cours des six dernières années.

Déjà, les équipes médicales de la région ont détecté des grappes de cancers près des sites de bombes. Le taux de leucémie à Sarajevo, bombardée par les bombes américaines en 1996, a triplé au cours des cinq dernières années. Mais il n’y a pas que des Serbes qui sont malades et mourants. Beaucoup de soldats de la paix de l’OTAN et de l’ONU dans la région ont également été atteints d’un cancer. Le 23 janvier, huit soldats italiens qui ont servi dans la région sont morts de leucémie.

Le Pentagone a passé en revue une variété de justifications et d’excuses. Premièrement, le ministère de la Défense a ignoré les inquiétudes concernant l’uranium appauvri en tant que théories du complot sauvages par des militants pour la paix, des écologistes et des propagandistes irakiens. Lorsque les alliés des États-Unis dans l’OTAN ont exigé que les États-Unis divulguent les propriétés chimiques et métalliques de leurs munitions, le Pentagone a refusé. Il a également refusé d’ordonner des tests sur les soldats américains stationnés dans le Golfe et les Balkans.

Si les États-Unis ont gardé le silence, les Britanniques ne l’ont pas fait. Une étude réalisée en 1991 par l’Autorité britannique de l’énergie atomique a prédit que si moins de 10% des particules libérées par les armes à uranium appauvri utilisées en Irak et au Koweït étaient inhalées, cela pourrait entraîner jusqu’à « 300 000 décès probables ».

Un « cocktail nucléaire »

L’estimation britannique supposait que le seul ingrédient radioactif des bombes larguées sur l’Irak était l’uranium appauvri. Ce n’était pas le cas. Une nouvelle étude des matériaux à l’intérieur de ces armes les décrit comme un « cocktail nucléaire », contenant un mélange d’éléments radioactifs, dont du plutonium et l’isotope hautement radioactif uranium-236. Ces éléments sont 100 000 fois plus dangereux que l’uranium appauvri.

Ensuite, le Pentagone a tenté de jeter le blâme sur la gestion bâclée du ministère de l’Énergie de ses usines de production d’armes. C’est ainsi que le porte-parole du Pentagone, Craig Quigley, a décrit la situation avec une mauvaise foi digne de la plume de Joseph Heller : « La source de la contamination telle que nous pouvons la comprendre maintenant était les usines elles-mêmes qui ont produit l’uranium appauvri pendant les 20 années pendant lesquelles l’uranium appauvri a été produit ».

En effet, les problèmes des sites nucléaires du DoE (Département de l’Énergie des États-Unis) et la contamination de ses travailleurs et sous-traitants sont bien connus depuis les années 1980. Une note de service du Département de l’énergie de 1991 rapporte que : « pendant le processus de fabrication de combustible pour les réacteurs nucléaires et d’éléments pour les armes nucléaires, l’usine de diffusion gazeuse de Paducah a créé de l’uranium appauvri contenant potentiellement du neptunium et du plutonium ».

Mais de telles excuses en l’absence de toute action pour remédier à la situation deviennent en effet très minces. Doug Rokke, le physicien de la santé de l’armée américaine qui a supervisé le nettoyage partiel des fragments de bombes à l’uranium appauvri au Koweït, est maintenant malade. Son corps enregistre 5000 fois le niveau de rayonnement considéré comme « sûr ». Il sait où jeter le blame. « Il ne peut y avoir aucun doute raisonnable à ce sujet », a déclaré Rokke au journaliste australien John Pilger. « En raison des métaux lourds et du poison radiologique de l’uranium appauvri, les habitants du sud de l’Irak souffrent de problèmes respiratoires, de problèmes rénaux, de cancers. Des membres de ma propre équipe sont morts ou meurent d’un cancer ».

L’uranium appauvri a une vie de plus de 4 milliards d’années, soit environ l’âge de la Terre. Des milliers d’hectares de terres dans les Balkans, au Koweït et dans le sud de l’Irak ont été contaminés à jamais. Si George Bush Sr., Dick Cheney, Colin Powell et Bill Clinton sont toujours à la recherche d’un héritage, il y en a là un sinistre qui restera pour l’éternité.

Source : Counterpunch via La Gazette du Citoyen

https://french.almanar.com.lb/2585728

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