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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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In Memoriam Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, fleur de la noblesse française (27 juillet 1768 - 17 juillet 1793)

8 Mars 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, #Catholicisme, #France, #Histoire, #Monarchie, #Noblesse, #Révolution française

 

Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont,

Fleur de la noblesse française,

Bénie soit votre âme au Paradis.

 

Le souvenir de votre courage

Est à jamais gravé dans nos cœurs.

 

Le sang versé des martyrs

Fera refleurir les lis de France.

 

Pierre-Olivier Combelles

 

Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont. Portrait par Jean-Jacques Hauer (1751-1829)

Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont. Portrait par Jean-Jacques Hauer (1751-1829)

Blason de la famille de Corday d'Armont. Devise: Corde et Ore: Avec le coeur et la bouche.

Blason de la famille de Corday d'Armont. Devise: Corde et Ore: Avec le coeur et la bouche.

Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont (née le 27 juillet 1768, baptisée le 28 juillet à Saint-Saturnin des Ligneries), dite Charlotte Corday, est morte guillotinée à Paris le 13 juillet 1793, à l'âge de vingt-quatre ans.

Troisième des cinq enfants de François de Corday d’Armont, gentilhomme normand, ancien lieutenant aux armées du roi, et de Charlotte Marie Jacqueline de Gautier des Authieux de Mesnival (13 mars 1737, morte à Caen le 9 avril 1782), Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont était l'arrière-arrière-arrière-petite-fille du poète  Pierre Corneille par sa fille Marie.

N'ayant pu entrer dans la prestigieuse maison de Saint-Cyr, Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont, alors âgée de treize ans, fut admise avec sa sœur cadette à l'Abbaye aux Dames à Caen, qui, en tant qu'abbaye royale, devait accueillir les jeunes filles pauvres issues de la noblesse de la province de Normandie.

Elle restera pensionnaire à l'abbaye aux Dames jusqu'en février 1791, puisque la congrégation fut dissoute un an après la nationalisation des biens du clergé et la suppression des ordres religieux. Avec la Révolution, le vote de la loi établissant la Constitution civile du clergé le 12 juillet 1790 entraîna  la fermeture des couvents qui  furent déclarés biens nationaux.

D'après: https://fr.wikipedia.org/wiki/Charlotte_Corday

"Marat pervertissait la France, j'ai tué un homme pour en sauver cent mille." Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont. Dessin: Alban Guillemois (2022).

"Marat pervertissait la France, j'ai tué un homme pour en sauver cent mille." Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont. Dessin: Alban Guillemois (2022).

Lettre trouvée sur Marie Anne Charlotte de Corday d'Armont après son arrestation

Jusqu’à quand, ô malheureux Français, vous plairez vous dans le trouble et les divisions, assez et trop longtemps des factieux et des scélérats ont mis l’intérêt de leur ambition à la place de l’intérêt générale, pourquoi, ô infortunés victime de leur fureur, pourquoi vous égorger, vous anéantir vous même pour établir l’édifice de leur tyrannie sur les ruines de la France désolée.
Les factions éclatent de toutes parts ; la Montagne triomphe par le crime et par l’oppression ; quelques monstres, abreuvés de notre sang conduisent ses détestables complots et nous mènent au précipice par mille chemins divers.
Nous travaillons à notre propre perte avec plus d’énergie que l’on n’en mit jamais à conquérir la Liberté ! Ô Français, encore un peu de temps, et il ne restera de vous que le souvenir de votre existence !
Déjà les départements indignés marchent sur Paris ; déjà le feu de la Discorde et de la guerre civile embrase la moitié de ce vaste Empire, il est encore un moyen de l’éteindre, mais ce moyen doit être prompt. Déjà le plus vil des scélérats, Marat, dont le nom seul présente l’image de tous les crimes, en tombant sous le fer vengeur, ébranle la Montagne et fait pâlir Danton et Robespierre, les autres brigands assis sur ce trône sanglant, environnés de la foudre, que les Dieux vengeurs de l’humanité ne suspendent sans doute que pour rendre leur chute plus éclatante, et pour effrayer tous ceux qui seraient tentés d’établir leur fortune sur les ruines des peuples abusés !
Français! vous connaissez vos ennemis, levez vous ! marchez ! que la Montagne anéantie ne laisse plus que des frères et des amis! J’ignore si le ciel nous réserve un Gouvernement républicain, mais il ne peut nous donner un Montagnard pour maître que dans l’excès de ses vengeances.
Ô France, ton repos dépend de l’exécution de la loi, je n’y porte point atteinte en tuant Marat, condamné par l’univers, il est hors la loi .... Quel tribunal me jugera ? Si je suis coupable, Alcide l’était donc lorsqu’il détruisait les monstres ; mais en rencontra-t-il de si odieux ? Ô amis de l’humanité, vous ne regretterez point une bête féroce engraissée de votre sang, et vous tristes Aristocrates que la Révolution n’a pas assez ménagés, vous ne le regretterez pas non plus, vous n’avez rien de commun avec lui.
Ô ma patrie ! tes infortunes déchirent mon cœur, je ne puis t’offrir que ma vie, et je rends grâce au ciel de la liberté que j’ai d’en disposer ; personne ne perdra par ma mort, je n’imiterai point Pâris en me tuant, je veux que mon dernier soupir soit utile à mes concitoyens, que ma tète, portée dans Paris, soit un signe de ralliement pour tous les amis des lois, que la Montagne chancelante voie sa perte écrite avec mon sang, que je sois leur dernière victime, et que l’univers vengé déclare que j’ai bien mérité de l’humanité, au reste, si l’on voyait ma conduite d’un autre œil, je m’en inquiète peu.


Qu’à l’univers surpris, cette grande action

Soit un objet d’horreur ou d’admiration,

Mon esprit, peu jaloux de vivre en la mémoire,

Ne considère point le reproche ou la gloire :

Toujours indépendant et toujours citoyen,

Mon devoir me suffit, tout le reste n’est rien.

Allez, ne songes plus qu’à sortir d’esclavage !

[Voltaire, Mort de César]


Mes parents et amis ne doivent point être inquiétés, personne ne savait mes projets. Je joins mon extrait de Baptême à cette Adresse pour montrer ce que peut la plus faible main conduite par un entier dévouement. Si je ne réussis pas dans mon entreprise, Français, je vous ai montré le chemin, vous connaissez vos ennemis, levez vous, marchez et frappez.

A  M. de Corday d’Armont, rue du Bègle, à Argentan.

Pardonnez-moi, mon cher papa, d'avoir disposé de mon existence sans votre permission. J'ai vengé bien d'innocentes victimes, j'ai prévenu bien d'autres désastres. Le peuple, un jour désabusé, se réjouira d'être délivré d'un tyran. Si j'ai cherché à vous persuader que je passais en Angleterre, c'est que j'espérais garder l'incognito; mais j'en ai reconnu l'impossibilité, j'espère que vous ne serez point tourmenté. En tout cas, je crois que vous aurez des défenseurs à Caen. J'ai pris pour défenseur Gustave Doulcet de Pontécoulant. Un tel attentat ne permet nulle défense. C'est pour la forme.

Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier, ou plutôt de vous réjouir de mon sort, la cause en est belle. J'embrasse ma sœur que j'aime de tout mon cœur ainsi que tous mes parents. N'oubliez pas ce vers de Corneille : « Le crime fait la honte et non pas l'échafaud. »

C'est demain que l'on me juge.

 Ce 16 juillet.

Source: http://souvenirchouandebretagne.over-blog.com/marie-anne-charlotte-de-corday-a-ete-executee

Extrait du documentaire de France 3 "Corday vs Marat" du 23 avril 2018.

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(Mgr. Guérard des Lauriers): Bref examen critique de la nouvelle messe, par les cardinaux Ottaviani et Bacci

4 Mars 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France, #Religion, #Catholicisme, #Mgr Guérard des Lauriers

Bref examen critique de la nouvelle messe

Ce texte a été écrit par le Révérend Père GUERARD DES LAURIERS, dominicain, docteur en théologie, professeur à l'université du Latran et signé par deux Cardinaux de "premier plan" le Cardinal OTTAVIANI (préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi, la personnalité la plus importante après le Pape) et le Cardinal BACCI, éminent spécialiste de liturgie.
Le Bref examen critique a été écrit en 1969.

Lisez et téléchargez-le ici:

https://catholicapedia.net/Documents/pere_michel-louis_guerard_des_lauriers/Bref-examen-critique.pdf

Mgr. Michel Guérard des Lauriers, O.-P. (1898-1988)

Mgr. Michel Guérard des Lauriers, O.-P. (1898-1988)

Pour dire la vérité, il est nécessaire de vivre dans la vérité. On ne peut sentir comment la vérité mesure les choses et les vies, que si l'on vit soit-même dans la vérité.

P. Guérard des Lauriers, La charité de la vérité.

(Mgr. Guérard des Lauriers): Bref examen critique de la nouvelle messe, par les cardinaux Ottaviani et Bacci

Mémento du Père Guérard des Lauriers o.p.
L'hommage de Sodalitium au grand théologien dominicain.

Père Guérard des Lauriers "Jésus est jugé, condamné, maltraité, crucifié, mis au tombeau. "Tout est consommé" (Jean XIX, 30). Ses amis les plus fidèles l'ont suivi jusqu'au bout. Mais c'est à contrecœur qu'ils quittent le tombeau. Marie aussi retourne à sa demeure. Ses compagnons reviendront : ils ne partent qu'avec la pensée d'un retour qui est comme une promesse de joie... Marie ne reviendra pas. Elle le sait. Elle quitte le tombeau de Jésus sans cet espoir incertain dans lequel les cœurs faibles aiment à se bercer. Marie aime plus que les autres, elle souffre plus que les autres, elle sait qu'elle ne retrouvera jamais Jésus comme " avant ". Marie croit et cela lui suffit. Quitte ton pays, la maison de ton père, et viens dans le pays que je te montrerai. "Et je ferai de toi une grande nation" (Gn XII, 1). Pars, ô Marie, pars de ce tombeau, qui serait le lieu de ton cœur de chair, et tu deviendras, dans la foi, la mère de tous les croyants... C'est toi, ô Marie, qui nous as appris à entreprendre le chemin de croix, et c'est toi qui nous as appris à le conclure."

Extrait de "La Voie Royale" de Mgr Guérard des Lauriers


Biographie du Père Guérard des Lauriers

 

Né en 1898 près de Paris, Michel Guérard des Lauriers fréquente les établissements laïcs d'enseignement. Il entre à l'Ecole Normale Supérieure [fondée en même temps que la Scuola Normale di Pisa] en 1921, et passe le concours de mathématiques en 1924.
Il étudie pendant deux ans à Rome, avec le professeur T. Levi-Civita, et prépare une thèse qu'il doit soutenir à la Sorbonne sous la présidence du professeur Elie Cartan.
Entré dans l'Ordre des Prêcheurs en 1925, il y fait sa profession en 1930, et est ordonné prêtre en 1931. Professeur à l'Université dominicaine du Saulchoir depuis 1933, il enseigne également à l'Université pontificale du Latran depuis 1961.
Ce séjour romain est l'occasion pour le père Guérard des Lauriers d'élaborer la partie doctrinale et de collaborer à la rédaction originale [due à Cristina Guerrini] de la lettre intitulée : " Bref examen critique du Novus ordo missae ", lettre adressée à Paul VI le 5 juin 1969 [fête de la Fête-Dieu], par les cardinaux Ottaviani et Bacci. Cette démarche vaut au Père Gérard des Lauriers d'être renvoyé du Latran en juin 1970, en même temps que le recteur Mgr Piolanti et une quinzaine de professeurs, tous jugés indésirables. Depuis lors, le Père Guérard des Lauriers vit "extra conventum, cum permissu superiorum".
Le Père Guérard des Lauriers est l'auteur de plusieurs ouvrages de théologie et de nombreux articles sur la philosophie des sciences, la critique de la connaissance et la théologie spirituelle. Il a été membre de l'Académie pontificale Saint-Thomas d'Aquin.

https://www.sodalitiumpianum.it/vida-mons-guerard-des-lauriers/

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"Dieu attend là où sont les racines": lettre du P. Eloi Leclerc à Pierre-Olivier Combelles (8 décembre 1987)

7 Septembre 2011 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Fr. Eloi Leclerc, #Catholicisme, #Christianisme, #Pierre-Olivier Combelles, #Religion, #Spiritualité, #Saint François d'Assise

"Dieu attend là où sont les racines": lettre du P. Eloi Leclerc à Pierre-Olivier Combelles (8 décembre 1987)

J'ai retrouvé dans mon exemplaire de "Sagesse d'un pauvre" une très belle lettre que le Père Eloi Leclerc m'avait écrite en 1987, en réponse à celle que je lui avais adressée au sujet de la phrase "Dieu attend là où sont les racines" mise en exergue au début de son livre.

Je la partage avec les amis d'Eloi Leclerc et de Saint François d'Assise et avec tous ceux qui cherchent Dieu "là où sont les racines".

P.O.C.

 

Rennes                                                                                                 le 8/12/87

 

Cher Monsieur,

 

Veuillez m'excuser du retard apporté à vous répondre. Votre aimable lettre m'a rejoint à Rennes où je suis depuis un peu plus d'un an.

La phrase: "Dieu attend là où sont les racines", n'est pas de moi. Je l'ai trouvée sous la plume d'un auteur qui l'attribuait au poète Rainer Maria Rilke.

Le sens de cette phrase, appliquée à St François, vous l'avez très bien défini dans votre lettre: "... la souffrance, les épreuves, le doute, tels que François les a connus, doivent nous dépouiller de tout le superflu afin que, par sa seule grâce, Dieu puisse faire croître la foi dans notre coeur."

Un décapage est nécessaire pour nous retrouver d'abord dans notre vérité.  "Tel est l'homme devant Dieu, dit François, tel il est en réalité, sans plus." (Adm. 20)

Dans la foulée de ce sens, j'ajouterai ceci qui me semble important: La spiritualité n'est pas la nature reniée, mais la nature transfigurée. La vie spirituelle authentique ne s'édifie pas au-dessus ou à côté des forces premières de notre être, mais avec. Elle suppose une évangélisation des profondeurs et donc une réconciliation de tout l'être. Sur ce sens aussi, "Dieu attend où sont les racines."

Il attend dans ces forces de vie qu'il a mises en nous et qui aspirent à la liberté des enfants de Dieu. Sans cette évangélisation des nos forces premières, notre vie spirituelle ne peut être qu'une superstructure, une façade trompeuse.

François a compris qu'il fallait "apprivoiser" le "loup" qui était en lui, comme il est en chacun de nous. Le "loup", je veux dire l'agressivité, l'impatience, la volonté de réussir une oeuvre, de la marquer de son empreinte... bref ces forces vivantes et obscures qui ne peuvent voir le jour que dans la lumière de l'Esprit, mais dont la lumière de l'Esprit a besoin pour faire un homme de Dieu.

Je vous remercie de m'avoir écrit et de m'avoir témoigné par là de votre confiance.

Permettez-moi, en terminant, de vous souhaiter, dès à présent, une sainte et joyeuse fête de Noël. Quel mystère que l'Incarnation ! Quelle source de joie et d'espérance!

 

Bien amicalement vôtre

 

Père Eloi Leclerc

 

Œuvres du P. Eloi Leclerc:

 

Exil et tendresse. Editions Franciscaines, 1962.

Le Cantique des créatures ou le symbole de l'union. Fayard, 1970.

Le chant des sources. Editions Franciscaines, 1976.

Le peuple de Dieu dans la nuit. Editions Franciscaines, 1976.

François d'Assise ou le retour à l'Evangile. Desclée de Brouwer, 1981

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Anilertunga !

26 Juin 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Esquimaux (Eskimos, Inuit), #Amérindiens, #Ethnologie, #Canada, #Société, #Gabrielle Roy, #Catholicisme

"On dit que devenus vieux, se sentant un poids pour les leurs, les loups, les lions, les éléphants et d'autres - tous ceux qui vivent en bande et comptent les uns sur les autres - un beau soir, furtivement, sans mot dire, au détour d'une vallée, se glissent dans l'ombre, s'y enfoncent seuls, jusqu'à ce qu'ils aient trouvé la nuit... et la mort... En fin d'une journée, à la suite d'une chasse échevelée au cours de laquelle ils avaient été incapables de prendre le relais, ils avaient réalisé que leur présence était devenue un danger à la survie de la bande... et ils s'en étaient allés. Les Esquimaux, je l'ai déjà fait remarquer, font de même. Ils n'attarderont jamais les autres en s'attardant trop longtemps, tels cette vieille Komartak, que le P. Fallaize avait bien un peu prolongée en aidant les siens en cachette. Mais elle s'était aperçue du manège, bien sûr. Et un matin de sauvage tempête de neige, elle quitta l'igloo, et sans hâte aucune, tout naturellement, elle se faufila dehors, non sans sans dire "Anilertunga !" (Je sors un moment). En vérité elle sortait pour un bien long moment, pour toujours. On retrouva sa longue robe de peau accrochée à un rocher autour duquel le vent l'avait enroulée. Elle l'avait enlevée, suivant la coutume, pour que le froid gèle plus vite son sang, arrêtant la vie. Elle aussi s'était rendu compte qu'elle gênait à la communauté.. et "Anilertunga", je m'en vais."

Roger Buliard OMI, Inunuak - Mgr Pierre Fallaize, premier missionnaire et évêque des Esquimaux du cuivre. OPERA, Paris, 1972.

Lire à ce sujet l'admirable récit de Gabrielle Roy: "La rivière sans repos", que m'avait offert l'écrivain et poète québécois Pierre Morency, qui raconte l'histoire d'une vieille Esquimaude du Grand Nord canadien qui, soignée dans un hôpital de Montréal, retourne dans son pays et meurt en se jetant dans la mer, seule.

Sur Gabrielle Roy: http://fr.wikipedia.org/wiki/Gabrielle_Roy

Anilertunga !
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