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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

catholicisme

(Rorate Caeli): A l'occasion des 400 ans de la naissance de Blaise Pascal - Pascal avait raison, aussi sur les Jésuites

19 Juin 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Catholicisme, #France, #Jésuites, #Lettres, #Pascal

Blaise Pascal (19 juin 1623 - 19 août 1662)

Blaise Pascal (19 juin 1623 - 19 août 1662)

A l'occasion des 400 ans de la naissance de Blaise Pascal - Pascal avait raison, aussi sur les Jésuites

[...]

"Quand vous avez entrepris de décider les cas de conscience d’une manière favorable et accommodante, vous en avez trouvé où la religion seule était intéressée, comme les questions de la contrition, de la pénitence, de l’amour de Dieu, et toutes celles qui ne touchent que l’intérieur des consciences. Mais vous en avez trouvé d’autres où l’État a intérêt aussi bien que la religion, comme sont celles de l’usure, des banqueroutes, de l’homicide, et autres semblables ; et c’est une chose bien sensible à ceux qui ont un véritable amour pour l’Église, de voir qu’en une infinité d’occasions où vous n’avez eu que la religion à combattre, vous en avez renversé les lois sans réserve, sans distinction et sans crainte, comme il se voit dans vos opinions si hardies contre la pénitence et l’amour de Dieu, parce que vous saviez que ce n’est pas ici le lieu où Dieu exerce visiblement sa justice. Mais dans celles ou l’État est intéressé aussi bien que la religion, l’appréhension que vous avez eue de la justice des hommes vous a fait partager vos décisions, et former deux questions sur ces matières : l’une que vous appelez de spéculation, dans laquelle, en considérant ces crimes en eux-mêmes, sans regarder à l’intérêt de l’État, mais seulement à la loi de Dieu qui les défend, vous les avez permis sans hésiter, en renversant ainsi la loi de Dieu qui les condamne ; l’autre, que vous appelez de pratique, dans laquelle, en considérant le dommage que l’État en recevrait, et la présence des magistrats qui maintiennent la sûreté publique, vous n’approuvez pas toujours dans la pratique ces meurtres et ces crimes que vous trouvez permis dans la spéculation, afin de vous mettre par là à couvert du côté des juges. C’est ainsi, par exemple, que, sur cette question, s’il est permis de tuer pour des médisances, vos auteurs, Filiutius, tr. 29, cap. 3, num. 52 ; Reginaldus, l. 21, cap. 5, num. 63, et les autres répondent : Cela est permis dans la spéculation, ex probabili opinione licet ; mais je n’en approuve pas la pratique, à cause du grand nombre de meurtres qui en arriveraient et qui feraient tort à l’État, si on tuait tous les médisants ; et qu’aussi on serait puni en justice en tuant pour ce sujet. Voilà de quelle sorte vos opinions commencent à paraître sous cette distinction, par le moyen de laquelle vous ne ruinez que la religion, sans blesser encore sensiblement l’État. Par là vous croyez être en assurance. Car vous vous imaginez que le crédit que vous avez dans l’Église empêchera qu’on ne punisse vos attentats contre la vérité ; et que les précautions que vous apportez pour ne mettre pas facilement ces permissions en pratique, vous mettront à couvert de la part des magistrats, qui, n’étant pas juges des cas de conscience, n’ont proprement intérêt qu’à la pratique extérieure. Ainsi une opinion qui serait condamnée sous le nom de pratique se produit en sûreté sous le nom de spéculation. "

[...]

Blaise Pascal 

Lettre provinciale n° XIII

30 septembre 1656


[Aujourd'hui, François a publié une lettre apostolique pour le 400ème anniversaire de la naissance de Pascal - et il mentionne la critique de Pascal sur les Jésuites comme si elle ne s'appliquait qu'aux disciples de Molina. Mais la critique s'adressait à tous les Jésuites, et elle était durable. Elle indiquait une erreur des Jésuites qui persiste jusqu'à notre époque, plus forte que jamais. Si seulement Pascal avait été entendu sur les Jésuites en son temps].

Source: https://rorate-caeli.blogspot.com/2023/06/on-400-years-of-birth-of-blaise-pascal.html

 

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Mon Père (chant inspiré de la prière de Charles de Foucauld) - Chœur de Saint-Cyr

19 Juin 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Catholicisme, #France, #Musique, #Religion, #Spiritualité, #Charles de Foucauld

"Ce chant inspiré de la prière de Saint Charles de Foucauld est interprété par la Promotion CES de Neuchèze de l'ESM de Saint-Cyr.

Paroles:

1. Mon Père, mon Père, je m’abandonne à toi, Fais de moi ce qu’il te plaira. Quoi que tu fasses, je te remercie, Je suis prêt à tout, j’accepte tout, R. Car tu es mon Père, je m’abandonne à toi. Car tu es mon Père, je me confie en toi.

2. Mon Père, mon Père, en toi je me confie, En tes mains, je mets mon esprit. Je te le donne, le cœur plein d’amour. Je n’ai qu’un désir : t’appartenir.

 

Histoire de Saint Charles de Foucauld:

Charles Eugène de Foucauld de Pontbriand, vicomte de Foucauld, né le 15 septembre 1858 à Strasbourg (France) et mort le 1er décembre 1916 à Tamanrasset (Algérie), est un officier de cavalerie de l'armée française devenu explorateur et géographe, puis religieux catholique, ermite et linguiste. Il a été béatifié le 13 novembre 2005 par le pape Benoît XVI. Il est commémoré le 1er décembre. Orphelin à l'âge de six ans, Charles de Foucauld est élevé par son grand-père maternel, le colonel Beaudet de Morlet. Il intègre l'Ecole spéciale militaire de Saint-Cyr. À la sortie, son classement lui permet de choisir la cavalerie. Il rejoint donc l'École de cavalerie de Saumur où il se signale par son humour potache, tout en menant une vie dissolue grâce à l'héritage perçu à la mort de son grand-père. Il est affecté en régiment. À vingt-trois ans, il décide de démissionner afin d'explorer le Maroc en se faisant passer pour un juif. La qualité de ses travaux lui vaut la médaille d'or de la Société de Géographie et une grande renommée à la suite de la publication de son livre Reconnaissance au Maroc (1888). De retour en France et après diverses rencontres, il retrouve la foi chrétienne et devient religieux chez les Trappistes le 16 janvier 1890. Puis il part pour la Syrie, toujours chez les Trappistes. Sa quête d'un idéal encore plus radical de pauvreté, d'abnégation et de pénitence le pousse à quitter La Trappe afin de devenir ermite en 1897. Il vit alors en Palestine, écrivant ses méditations (dont la Prière d'abandon) qui seront le cœur de sa spiritualité. Ordonné prêtre à Viviers en 19011, il décide de s'installer dans le Sahara algérien à Béni-Abbès. Il ambitionne de fonder une nouvelle congrégation, mais personne ne le rejoint. Il vit avec les Berbères, adoptant une nouvelle approche apostolique, prêchant non pas par les sermons, mais par son exemple. Afin de mieux connaître les Touareg, il étudie pendant plus de douze ans leur culture, publiant sous un pseudonyme le premier dictionnaire Touareg-Français. Les travaux de Charles de Foucauld sont une référence pour la connaissance de la culture touareg. Le 1er décembre 1916, Charles de Foucauld est assassiné à la porte de son ermitage. Il est très vite considéré comme un martyr et fait l'objet d'une véritable vénération appuyée par le succès de la biographie de René Bazin (1921) qui rencontre un grand succès. De nouvelles congrégations religieuses, familles spirituelles et un renouveau de l'érémitisme s'inspirent des écrits et de la vie de Charles de Foucauld. Son procès en béatification commence dès 1927. Interrompu durant la guerre d'Algérie, il reprend ultérieurement et Charles de Foucauld est déclaré vénérable le 24 avril 2001 par Jean-Paul II, puis bienheureux le 13 novembre 2005 par Benoît XVI. "

Charles de Foucauld (1858-1916)

Charles de Foucauld (1858-1916)

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Sénateur Malcolm Roberts (QL, Australie): Le rachat de l'hôpital Calvary est une attaque effrayante contre la liberté religieuse

9 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Australie, #Santé, #Senator Malcom Roberts (Australie), #Catholicisme

5 juin 2023

Sénateur Malcolm Roberts (QL, Australie)

Le rachat de l'hôpital Calvary est une attaque effrayante contre la liberté religieuse

 

Il y a du grabuge à Pan-em de Hunger Games. Ou à "Canberra", comme certains l'appellent encore.

Les autocrates de la santé du Territoire de la capitale australienne ont décidé que la religion n'avait pas sa place dans les soins de santé et tentent de prendre le contrôle de l'hôpital Calvary.

Une loi visant à saisir l'hôpital de l'Église catholique a été présentée au Parlement du Territoire de la capitale australienne.

Cette législation a été élaborée sur une longue période. En fait, c'est la deuxième fois que les autocrates de la santé de l'ACT tentent de s'emparer de l'hôpital Calvary.

Rien n'irrite plus les autocrates qu'une organisation qui refuse de se plier à leur agenda païen.

L'ACT a légiféré sur l'avortement et l'euthanasie. L'Église catholique insiste pour que l'humanité entoure ces règles, ce qui a enflammé les autocrates de l'ACT.

Personne ne se mettra en travers du chemin des autocrates de la santé qui veulent assassiner les bébés et les personnes âgées.

Il y a 14 hôpitaux Calvary en Australie qui fournissent des services de santé dans un environnement confessionnel, soignant des millions d'Australiens depuis leur création en 1885.

Les églises australiennes fournissent des centaines de maisons de retraite.

Chacune d'entre elles doit regarder par-dessus son épaule ce que les autocrates de la santé de Canberra tentent de faire au Calvaire.

Je demande instamment à tous les membres du Parlement de l'ACT de reconsidérer cet acte maléfique.

Si ce n'est pas le cas, l'affaire sera portée devant le Parlement fédéral, qui a la priorité sur la loi de l'ACT.

S'il y a un moment où nous devons utiliser notre droit de veto, c'est bien maintenant.

Le Parlement fédéral doit envoyer un message à ces autocrates et à leur programme païen.

Et ce message est le suivant :

C'est Dieu qui décide qui vit et qui meurt, pas vous.

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Veni Creator

8 Juin 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Catholicisme, #Religion, #Veni Creator, #Musique

Trésor de la cathédrale d'Amiens, croix du Paraclet (début du XIIIe siècle). Photo: © Hervé Lewandowski. Centre des monuments nationaux

Trésor de la cathédrale d'Amiens, croix du Paraclet (début du XIIIe siècle). Photo: © Hervé Lewandowski. Centre des monuments nationaux

À Rinaldo

« Si vous m'aimez, vous garderez mes commandements et je prierai le Père qui vous donnera un autre Paraclet pour qu'il soit avec vous pour toujours, l'Esprit de vérité que le monde ne peut recevoir, parce qu'il ne le voit ni ne le connaît. Vous, vous le connaissez parce qu'il demeure avec vous et qu'il est en vous. Je ne vous laisserai pas orphelins. Je reviendrai vous voir. »

Évangile selon St Jean 14, 15-18.

Veni Creator Spiritus,
Mentes tuorum visita,
Imple superna gratia,
Quae tu creasti pectora.

Qui Paraclitus diceris,
Donum Dei altissimi
Fons vivus, ignis, caritas,
Et spiritalis unctio.

Tu septiformis munere,
Dexterae Dei tu digitus,
Tu rite promissum Patris,
Sermone ditans guttura.

Accende lumen sensibus:
Infunde amorem cordibus:
Infirma nostri corporis
Virtute firmans perpeti.

Hostem repellas longius,
Pacemque dones protinus:
Ductore sic te praevio,
Vitemus omne noxium.

Per te sciamus da Patrem,
Noscamus atque Filium;
Te utriusque Spiritum
Credamus omni tempore.

Gloria Patri Domino,
Natoque qui a mortuis
Surrexit, ac Paraclito,
In saeculorum saecula. Amen.

 

Viens, Esprit Créateur, 
Visite l’âme de tes fidèles, 
Emplis de la grâce d’En-Haut 
Les cœurs que tu as créés. 


Toi qu’on nomme le Paraclet, 
Don du Dieu Très-Haut, 
Source vive, feu, charité, 
Invisible consécration. 


Tu es l’Esprit aux sept dons, 
Le doigt de la main du Père,
 L’Esprit de vérité promis par le Père, 
C’est toi qui inspires nos paroles. 


Allume en nous ta lumière, 
Emplis d’amour nos cœurs, 
Affermis toujours de ta force 
La faiblesse de notre corps. 


Repousse l’ennemi loin de nous, 
Donne-nous ta paix sans retard, 
Pour que, sous ta conduite et ton conseil, 
Nous évitions tout mal et toute erreur. 


Fais-nous connaître le Père, 
Révèle-nous le Fils, 
Et toi, leur commun Esprit, 
Fais-nous toujours croire en toi. 


Gloire soit à Dieu le Père, 
au Fils ressuscité des morts, 
au Paraclet, 
maintenant et dans tous les siècles. Amen.

 

Autre version (chœur d'hommes) suivie d'autres hymnes grégoriens:

https://www.youtube.com/watch?v=Xu_tqz8QywE

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Prière du Dauphin Louis de France (1729-1765)

31 Mai 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Dauphin Louis de France (1729-1765), #Catholicisme, #Christianisme, #France, #Monarchie, #Religion

Louis de France, dauphin de France, né le 4 septembre 1729 au château de Versailles et mort le 20 décembre 1765 au château de Fontainebleau, était l'aîné des fils du roi Louis XV de France et de Navarre, et de son épouse Marie Leszczynska. Portrait  par Anne Baptiste Nivelon

Louis de France, dauphin de France, né le 4 septembre 1729 au château de Versailles et mort le 20 décembre 1765 au château de Fontainebleau, était l'aîné des fils du roi Louis XV de France et de Navarre, et de son épouse Marie Leszczynska. Portrait par Anne Baptiste Nivelon

Sceau de majesté du roi Louis IX (saint Louis).

Sceau de majesté du roi Louis IX (saint Louis).

Prière du Dauphin Louis de France (1729-1765)

 

"Père éternel, qui, depuis l'établissement de cette monarchie, lui donnez des marques d'une protection spéciale, accordez aux mérites et aux vœux de saint Louis, que ses descendants, que votre serviteur, que tout notre peuple, soient des imitations des vertus qu'il a pratiquées, afin que, conservant la paix au dedans et au-dehors, nous soupirions uniquement après la joie de ce royaume, où les rois et les peuples, ne reconnaissant plus que vous pour pasteur et pour père, seront unis entre eux par les liens d'un amour éternel."

 

Œuvres chrétiennes des familles royales de France, recueillies par Paul Viollet, Paris, 1870.

Louis de France à 9 ans dans un cabinet d'étude. Portrait par Louis Tocqué.

Louis de France à 9 ans dans un cabinet d'étude. Portrait par Louis Tocqué.

« Nous sommes tous égaux devant Dieu dans la naissance et dans la mort. Seuls nos actes nous diffèrent les uns des autres. Vous serez un jour plus grand que ces enfants dans l'estime du peuple; mais ils seront eux-mêmes plus grands devant Dieu s'ils sont plus vertueux. »

Louis de France

Louis de France, par Frédou, v. 1760.

Louis de France, par Frédou, v. 1760.

Portrait de Louis de France, dauphin par Alexandre Roslin (1765). Versailles, musée national du Château et des Trianons. Le dauphin est représenté en uniforme de colonel-général des Dragons peu de temps avant sa mort.

Portrait de Louis de France, dauphin par Alexandre Roslin (1765). Versailles, musée national du Château et des Trianons. Le dauphin est représenté en uniforme de colonel-général des Dragons peu de temps avant sa mort.

Mausolée du dauphin et de son épouse, cathédrale Saint-Étienne de Sens.

Mausolée du dauphin et de son épouse, cathédrale Saint-Étienne de Sens.

Commandé par Louis XV à Guillaume Coustou, le mausolée fut mis en place en 1777 dans le chœur de la cathédrale Saint-Étienne de Sens au-dessus du caveau où était inhumé le couple.
Les statues symbolisent la Justice divine (femme couronnée) ; la Religion (femme tenant la croix) ; les Arts (buste au pied de la Justice divine) ; le Temps (homme avec sa faux) et l'Amour conjugal (sous les traits d'un jeune homme qui représenteraient ceux du futur Louis XVI).
Le tombeau du couple delphinal fut profané en mars 1794 par les révolutionnaires qui jetèrent les cadavres dans une fosse commune de la ville.
À la Restauration, sur ordre du roi Louis XVIII, fils du dauphin, et grâce à des témoins, on retrouva les corps et on les replaça dans la cathédrale le 8 décembre 1814. Le mausolée, démonté mais conservé, reprit sa place après quelques restaurations. Il y resta jusqu’en 1852, année au cours de laquelle on le déplaça dans la chapelle Sainte-Colombe où il se trouve toujours. L’emplacement du caveau est indiqué au sol par une plaque.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_de_France_(1729-1765)

Armes du Dauphin

Armes du Dauphin

Madame Elisabeth, fille du dauphin Louis et soeur de Louis XVI. Attribué à Elisabeth Vigée-Lebrun.

Madame Elisabeth, fille du dauphin Louis et soeur de Louis XVI. Attribué à Elisabeth Vigée-Lebrun.

Élisabeth Philippe Marie Hélène de France, dite Madame Élisabeth, née le 3 mai 1764 à Versailles et morte guillotinée le 10 mai 1794 à Paris était le huitième et dernier enfant du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe. Sœur du roi Louis XVI, elle lui apporta un soutien indéfectible durant la Révolution française.
Emprisonnée avec la famille royale en 1792 et appelée à comparaître devant le Tribunal révolutionnaire sous la Terreur, elle fut condamnée à mort et exécutée. Le processus en vue de sa béatification est en cours.

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Veni Creator

17 Avril 2023 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Catholicisme, #Christianisme, #Musique, #Religion

Pour Rinaldo

Rinaldo nella foresta incantata, dipinto di Francesco Maffei.

Rinaldo nella foresta incantata, dipinto di Francesco Maffei.

“Veni, creator Spiritus,

Mentes tuorum visita,

Imple superna gratia

Quae tu creasti pectora.

 

Qui diceris Paraclitus,

Altissimi donum Dei,

Fons vivus, ignis, caritas

Et spiritalis unctio.

 

Tu septiformis munere,

Digitus paternae dexterae,

Tu rite promissum Patris,

Sermone ditans guttura.

 

Accende lumen sensibus,

Infunde amorem cordibus,

Infirma nostri corporis

Virtute firmans perpeti.

 

Hostem repellas longius

Pacemque dones protinus;

Ductore sic te praevio

Vitemus omne noxium.

 

Per te sciamus da Patrem,

Noscamus atque Filium;

Teque utriusque Spiritum

Credamus omni tempore.

 

Deo Patri sit gloria,

Et Filio, qui a mortuis

Surrexit, ac Paraclito

In saeculorum saecula.

Amen.”

 

++++++

“Viens, Esprit Créateur nous visiter,

Viens éclairer l'âme de tes fils,

Emplis nos cœurs de grâce et de lumière,

Toi qui créas toute chose avec amour,

 

Toi le don, l'envoyé du Dieu très haut,

Tu t'es fait pour nous le défenseur,

Tu es l'amour, le feu, la source vive,

Force et douceur de la grâce du Seigneur,

 

Donne-nous les sept dons de ton amour,

Toi le doigt qui œuvres au nom du Père,

Toi dont il nous promit le règne et la venue,

Toi qui inspires nos langues pour chanter,

 

Mets en nous ta clarté, embrase-nous,

En nos cœurs, répands l'amour du Père,

Viens fortifier nos corps dans leur faiblesse,

Et donne-nous ta vigueur éternelle,

 

Chasse au loin l'ennemi qui nous menace,

Hâte-toi de nous donner la paix,

Afin que nous marchions sous ta conduite,

Et que nos vies soient lavées de tout péché,

 

Fais-nous voir le visage du Très-Haut,

Et révèle-nous celui du Fils,

Et toi l'Esprit commun qui les rassemble,

Viens en nos cœurs, qu'à jamais nous croyions en toi,

 

Gloire à Dieu notre Père dans les cieux,

Gloire au Fils qui monte des enfers,

Gloire à l'Esprit de force et de sagesse,

Dans tous les siècles des siècles,

Amen.”

The Monks of Mount Melleray

https://www.youtube.com/watch?v=mHD8ERDD0OY

 

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Jésus aide Saint Pierre à marcher sur les eaux: une allégorie de la Foi qu'aimait Ramakrishna

11 Avril 2023 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Hindouisme, #Inde, #Christianisme, #Catholicisme, #Islam, #Râmakrishna

Jésus marchant sur les eaux. Tableau d'Alcide Gaboriaux (1872). Église (romane) de Saint-Trojan (Île d'Oleron, Charente-Maritime).

Jésus marchant sur les eaux. Tableau d'Alcide Gaboriaux (1872). Église (romane) de Saint-Trojan (Île d'Oleron, Charente-Maritime).

Image trouvée sur le site

https://www.montmartre-secret.com/article-oleron-eglise-saint-trojan-tempete-apaisee-jesus-marche-sur-eaux-peinture-54021844.html

qui se livre à une analyse de cette œuvre et cite l'évangile de Matthieu:

+ Jésus obligea les disciples à monter dans la barque et à passer avant lui de l'autre côté, pendant qu'il renverrait la foule. Quand il l'eut renvoyée, il monta sur la montagne, pour prier à l'écart; et comme le soir était venu, il était là seul.
La barque déjà au milieu de la mer, était battue par les flots; car le vent était contraire.
A la quatrième veille de la nuit, Jésus alla vers eux, marchant sur la mer.
Quand les disciples le virent marcher sur la mer, ils furent troublés et dirent : C'est un fantôme! Et dans leur frayeur, ils poussèrent des cris.
Jésus leur dit aussitôt : rassurez-vous, c'est moi; n'ayez pas peur !  Pierre lui répondit : Seigneur, si c'est toi, ordonne que j'aille vers toi sur les eaux. 
Jésus dit : Viens!
Pierre sortit de la barque, et marcha sur les eaux, pour aller vers lui. Mais voyant que le vent était fort, il eut peur. Comme il commençait à s'enfoncer, il s'écria : Seigneur, sauve-moi !
Aussitôt Jésus étendit la main, le saisit et lui dit : Homme de peu de foi, pourquoi as-tu douté?
Et ils montèrent dans la barque et le vent cessa
.
+

Évangile de Matthieu (14. 22-33)

Une reproduction d'un tableau représentant cette scène était accroché au mur dans la chambre de Râmakrishna, dans le temple de Kâlî à Dahshineswar, en Inde. Nous ne savons pas par quel peintre et si elle s'y trouve encore actuellement, mais cela a été attesté par ses disciples.

La notice biographique de Râmakrishna sur Wikipedia en français résume très bien qui il était et permet de mieux comprendre l'importance qu'avait ce tableau et ce passage de l'Évangile pour lui: la puissance de la foi.

Râmakrishna Paramahamsa, en bengali রামকৃষ্ণ পরমহংস (Ramkṛiṣṇo Pôromôhongśo), de son vrai nom Gadâdhar Chattopâdhyâya (গদাধর চট্টোপাধ্যায় (Gôdadhor Chôţţopaddhae), 18 février 1836 - Calcutta, 16 août 1886) est un mystique bengali hindou. Dévot de Kâlî et enseignant de l'Advaïta védanta, il professait que « toutes les religions recherchent le même but » et plaçait la spiritualité au-dessus de tout ritualisme. Il insista sur l'universalité de la voie de la bhakti (dévotion), ayant lui-même approché le christianisme et l'islam. Il est considéré comme « l'un des plus grands maîtres indiens de tous les temps » et serait un avatar de Vishnou.
En 1897, onze ans après sa mort, son disciple le plus proche, Vivekananda, créa la « Mission Rāmakrishna » pour concrétiser le message de son maître en Inde et hors de l'Inde à travers l'existence d'écoles de spiritualité, collèges ou ashram.
Ses enseignements sont dispensés en France au Centre Vedantique Ramakrishna à Gretz.

https://fr.wikipedia.org/wiki/R%C3%A2makrishna

Écoutez ici ce que Ramakrishna disait à un visiteur:

Sri Ramakrishna - C'est bien. Il suffit d'avoir foi en l'un ou l'autre de ces deux aspects. Penser que Dieu est sans forme est tout à fait juste. Cependant, ne pensez pas que seule cette idée est vraie et que toutes les autres sont fausses. Sachez que le Dieu sans forme est vrai et que le Dieu avec forme l'est aussi.

https://www.kathamrita.org/kathamrita/vol-1-kathamrita/sri-ramakrishna-at-dakshineswar

 


Comment Sri Ramakrishna a vu Jésus se fondre dans son corps

par Pulkit Mathur, L'Abeille Spirituelle
 

La vie de Sri Ramakrishna est unique dans l'histoire du monde, car de tous les maîtres réalisés par Dieu, il est le seul à avoir vérifié, par ses pratiques spirituelles intenses, que toutes les religions sont vraies et qu'elles mènent toutes, en fin de compte, au même océan de conscience appelé Dieu (également connu sous le nom de Brahman ou Sat-Chit-Ananda en sanskrit).

L'image de Mère Marie et de l'enfant Jésus chez Jadunath Mallick, d'où Sri Ramakrishna a vu des rayons divins émerger et pénétrer dans son cœur.

L'image de Mère Marie et de l'enfant Jésus chez Jadunath Mallick, d'où Sri Ramakrishna a vu des rayons divins émerger et pénétrer dans son cœur.

"J'ai pratiqué", disait Sri Ramakrishna, "toutes les religions - hindouisme, islam, christianisme - et j'ai aussi suivi les chemins des différentes sectes hindoues. J'ai découvert que c'est le même Dieu vers lequel tous dirigent leurs pas, bien qu'ils empruntent des chemins différents.

(Source : Évangile de Sri Ramakrishna par "M")

Ce billet contient un merveilleux récit de la façon dont Sri Ramakrishna s'est assuré de la véracité de la religion chrétienne comme étant l'un des nombreux chemins menant à Dieu, en atteignant une vision directe du Christ.

La narration présentée ci-dessous est tirée des travaux de deux disciples directs très avancés de Sri Ramakrishna : Swami Saradananda et Mahendranath Gupta (également connu sous le nom de "M"). A propos de Swami Saradananda, Sri Ramakrishna a révélé qu'il avait été un compagnon de Jésus dans une incarnation antérieure. (Source : Sri Ramakrishna the Great Master, page 1295)

En lisant ce billet, il est utile de se rappeler que Sri Ramakrishna adorait Dieu - l'océan absolu de la conscience, sous la forme de la divine mère Kali, qui représente l'aspect Sakti (puissance ou énergie) de la conscience, responsable de la création de l'univers.


La vision du Christ par Sri Ramakrishna

Nous sommes en 1874 et Sri Ramakrishna a alors 38 ans. Vers la fin de cette année-là, au cours du mois de novembre, Sri Ramakrishna ressentit un grand besoin d'apprendre la vérité sur le christianisme.

Il commença à écouter des lectures de la Bible par Sambhu Charan Mallick, un de ses fidèles de Calcutta. Intensément fasciné par la vie et les enseignements de Jésus, Sri Ramakrishna désirait ardemment acquérir une vision de Dieu par la voie chrétienne.

À peine ce désir était-il né dans son esprit qu'il fut exaucé de la manière la plus merveilleuse qui soit. L'événement s'est produit dans la maison-jardin de Jadunath Mallick, située au sud du temple de Kali à Dakshineswar. Sri Ramakrishna avait l'habitude de s'y rendre de temps en temps pour se promener. Comme le raconte Swami Saradananda dans son livre Sri Ramakrishna the Great Master (pages 414 à 416) :

Jadunath et sa mère avaient une grande dévotion pour le Maître (Sri Ramakrishna) depuis qu'ils l'avaient vu pour la première fois. Par conséquent, même s'ils n'étaient pas présents dans le jardin au moment où le Maître s'y rendait, les domestiques ouvraient la porte du salon et lui demandaient de s'y asseoir et de s'y reposer pendant un certain temps.


Il y avait de belles photos accrochées aux murs de cette pièce. L'une d'entre elles représentait l'enfant Jésus sur les genoux de sa mère (photo ci-dessus).

Le Maître avait l'habitude de dire qu'il était assis un jour dans ce salon et qu'il regardait attentivement cette image en pensant à la vie extraordinaire de Jésus, lorsqu'il sentit que l'image prenait vie et que des rayons de lumière effervescents, sortant des corps de la mère et de l'enfant, entraient dans son cœur et changeaient radicalement toutes les idées de son esprit !

Constatant que toutes les impressions hindoues innées disparaissaient dans un coin isolé de son esprit et que d'autres surgissaient, il essaya de diverses manières de se contrôler et pria sincèrement la Mère divine (Kali) : "Quels changements étranges produis-tu en moi, Mère ?" Mais rien n'y fit.

Les vagues de ces impressions, qui se sont élevées avec une grande force, ont complètement submergé les idées hindoues dans son esprit. Son amour et sa dévotion pour les Devas (Dieux) et les Devis (Déesses) disparurent, et à leur place, une grande foi et un grand respect pour Jésus et sa religion occupèrent son esprit, et commencèrent à lui montrer des padrees (prêtres) chrétiens offrant de l'encens et de la lumière devant l'image de Jésus dans l'église, et à lui révéler l'ardeur de leurs cœurs comme on peut le voir dans leurs prières sincères.

Le Maître revint au temple de Dakshineswar et resta constamment absorbé dans la méditation de ces événements intérieurs. Il oublia complètement d'aller au temple de la Mère divine (Kali) et de lui rendre hommage. Les vagues de ces idées ont maîtrisé son esprit de cette manière pendant trois jours.

Enfin, alors que le troisième jour était sur le point de se terminer, le Maître vit, alors qu'il marchait sous le Panchavati (bosquet de 5 arbres sacrés), qu'un merveilleux homme-dieu au teint très clair s'avançait vers lui, le regardant fixement.

Dès que le Maître vit cette personne, il sut qu'il s'agissait d'un étranger. Il vit que ses longs yeux avaient donné à son visage une beauté merveilleuse, et que le bout de son nez, bien qu'un peu épaté, ne nuisait en rien à cette beauté. Le Maître fut charmé de voir l'extraordinaire expression divine de ce beau visage et se demanda qui c'était.

Très vite, la personne s'approcha de lui et du fond du cœur pur du Maître sortirent, avec un son retentissant, les mots : "Jésus ! Jésus le Christ, le grand Yogi, le Fils aimant de Dieu, un avec le Père, qui a donné le sang de son cœur et supporté des tortures sans fin pour délivrer les hommes du chagrin et de la misère !"

Jésus, l'homme-dieu, embrassa alors le Maître et disparut dans son corps. Le Maître entra en extase (Bhav Samadhi), perdit sa conscience normale et resta identifié pendant un certain temps au Brahman omniprésent (Dieu, l'océan de la conscience) avec ses attributs.

- Sri Ramakrishna the Great Master par Swami Saradananda (pages 414 à 416).

C'est ainsi

que Sri Ramakrishna a réalisé son identité avec le Christ,

Sri Ramakrishna a réalisé son identité avec le Christ, comme il avait déjà réalisé son identité avec Kali (la Mère divine), Rama, Hanuman, Radha, Krishna, Brahman (l'océan absolu de la conscience) et Mahomet.

Il a ainsi fait l'expérience de la vérité selon laquelle le christianisme était lui aussi un chemin menant à la conscience de Dieu. Jusqu'au dernier moment de sa vie, il a cru que le Christ était une incarnation de Dieu. Mais pour lui, le Christ n'était pas la seule incarnation ; il y en avait d'autres - Bouddha, par exemple, et Krishna.

- Évangile de Sri Ramakrishna par Mahendranath Gupta ("M") : (Chapitre : Introduction).

Après avoir lu ce récit, deux questions intéressantes se posent naturellement :

#1 : Que signifie exactement la fusion du Christ dans le corps de Sri Ramakrishna ?

La vision de Jésus disparaissant dans le corps de Sri Ramakrishna est représentative d'un fait spirituel extraordinaire. L'âme individuelle de Sri Ramakrishna, après avoir suivi la voie du christianisme, s'est développée jusqu'au même état de conscience que celui atteint par le Christ. En d'autres termes, Sri Ramakrishna avait atteint la conscience christique, c'est-à-dire que son âme individuelle s'était élargie et était devenue une (fusionnée) avec celle du Christ.

Dans cet état de conscience christique élargie, Sri Ramakrishna est parvenu au même océan de Dieu (Sat-Chit-Ananda) que celui qu'il avait atteint auparavant en suivant la pratique spirituelle hindoue de l'adoration de la Divine Mère Kali. C'est ainsi qu'il a pu conclure que la religion chrétienne menait elle aussi au même océan de conscience de Dieu.

"Je vois les gens qui parlent de religion se quereller constamment. Hindous, Musulmans, Brahmos, Shaktas, Vaishnavas, Saivas, tous se querellent. Ils n'ont pas l'intelligence de comprendre que Celui qui s'appelle Krishna est aussi Shiva et la Sakti primordiale (Kali), et que c'est encore Lui qui s'appelle Jésus et Allah. Il n'y a qu'un seul Rama et il a mille noms".

- Sri Ramakrishna s'adressant à ses disciples, tel que rapporté dans l'Évangile de Sri Ramakrishna (Chapitre 21 - Une journée à Dakshineswar) par Mahendranath Gupta ("M").

#2 : A quoi ressemblait Jésus ? La réponse de Sri Ramakrishna

De nombreuses années après cet incident, Sri Ramakrishna discutait avec ses disciples lorsque le sujet du Christ fut à nouveau abordé :

(Sri Ramakrishna demanda :) "Eh bien, les garçons, vous avez lu la Bible ; pouvez-vous me dire ce qui y est écrit sur les traits physiques de Jésus ? A quoi ressemblait-il ?"

Nous avons répondu : "Monsieur, nous n'avons vu cela mentionné nulle part dans la Bible ; mais comme il est né juif, il devait avoir le teint très clair, avec de longs yeux et un nez aquilin, c'est certain."

A cette remarque, le Maître dit : "Mais j'ai vu que le bout de son nez était un peu épaté ; je ne sais pas pourquoi je l'ai vu ainsi." Bien que nous n'ayons rien dit sur ce que le Maître avait dit, nous avons pensé : "Comment la forme qu'il a vue dans l'extase (Bhav Samadhi) pourrait-elle correspondre à la forme réelle de Jésus ? Comme tous les Juifs, il devait avoir un nez aquilin".

Mais nous avons appris, peu après la mort du Maître, qu'il existait trois descriptions différentes des traits physiques de Jésus ; et selon l'une d'entre elles, le bout de son nez était un peu épaté.

- Swami Saradananda racontant la conversation de son gourou, dans son livre Sri Ramakrishna the Great Master, page 416.

Source: https://www.spiritualbee.com/posts/sri-ramakrishna-vision-of-jesus/

Traduit de l'anglais par Sudarshan avec www.DeepL.com/

Jésus aide Saint Pierre à marcher sur les eaux: une allégorie de la Foi qu'aimait Ramakrishna
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Si la France avait un guide spirituel et que ce guide spirituel s'adressait au peuple français comme l'Ayatollah Khamenei au peuple iranien, alors la France serait sur le chemin du salut

31 Mars 2023 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Catholicisme, #France, #Iran, #Islam, #Chiisme, #Religion

Ce qui suit est le texte intégral du message publié le 21 mars par l’Ayatollah Khamenei, Leader de la Révolution islamique, à l’occasion de Norouz, le Nouvel An iranien [20 mars 2023 – 19 mars 2024.]

« Au nom d’Allah, le Très-Miséricordieux, le Tout-Miséricordieux

Louange à Allah, Seigneur de l’univers, et paix et salutations à notre Maître, Muhammad, et à sa Lignée pure !

Ô Toi qui fais évoluer les cœurs et les regards !
Ô Toi qui administres l’alternance du jour et de la nuit !
Ô Toi qui transformes les circonstances et les états d’âme !
Change notre état en le meilleur des états !

Je félicite toute la nation iranienne, en particulier les familles des martyrs, des vétérans, des invalides de guerre et de ceux qui rendent service au peuple, ainsi que les autres nations qui honorent et célèbrent le Norouz. Que Dieu vous bénisse tous en ce jour saint.

[...]

Je prie Dieu le tout-puissant de nous accorder à tous le succès. J’adresse mes salutations, ma dévotion et ma sincérité à l’Âme de l’univers, au trésor de Dieu sur terre [l’imam Mahdi] (que nos âmes soient sacrifiées pour lui). Je demande à Dieu tout-puissant d’élever le statut de notre magnanime Imam [Khomeini] et les âmes pures de nos chers martyrs aux plus hauts niveaux. Et je prie Dieu tout-puissant d’accorder à la nation iranienne prospérité et bonheur.

Il y a d’autres choses que, si Dieu le veut, j’aborderai dans mon discours [du Nouvel An à Machhad].

Avec mes salutations et que la miséricorde d’Allah et Ses bénédictions vous accompagnent » !

 

Source et message complet: https://french.almanar.com.lb/2577841

l'Imam Mahdi suivi de Issa (Jésus)

l'Imam Mahdi suivi de Issa (Jésus)

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"Chacun pour Dieu" (Georges Bernanos: Dialogues de Carmélites)

25 Mars 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Bernanos, #Catholicisme, #Religion

Madame de Croissy, Prieure des Carmélites, à Blanche de la Force (5:49 du film et 2e Tableau, scène 1 de la pièce):

 

Notre affaire est de prier, comme l'affaire d'une lampe est d'éclairer. Il ne viendrait à l'esprit de personne d'allumer une lampe pour en éclairer une autre. Chacun pour soi, telle est la loi du monde, et la nôtre lui ressemble un peu: "chacun pour Dieu!"

[...]

Non, ma fille, nous ne sommes pas une entreprise de mortification ou des conservatoires de vertus, nous sommes des maisons de prière, la prière seule justifie notre existence, qui ne croit pas à la prière ne peut nous tenir que pour des imposteurs ou des parasites. Si nous le disions plus franchement aux impies, nous nous ferions mieux comprendre. Ne sont-ils pas forcés de reconnaître que la croyance en Dieu est un fait universel ? N'est-ce pas une contradiction bien étrange que les hommes puissent tout ensemble croire en Dieu, et le prier si peu et si mal ? Ils ne lui font guère que l'honneur de le craindre. Si la croyance en Dieu est universelle, ne faut-il pas qu'il en soit autant de la prière ? Eh bien, ma fille, Dieu a voulu qu'il en soit ainsi, non pas en faisant d'elle, aux dépens de notre liberté, un besoin aussi impérieux que la faim ou la soif, mais en permettant que nous puissions prier les uns à la place des autres. Ainsi chaque prière, fût-ce celle d'un petit pâtre qui garde ses bêtes, c'est la prière du genre humain.

Court silence.

Ce que le petit pâtre fait de temps en temps, et par un mouvement de son coeur, nous devons le faire jour et nuit. Non point que nous espérions prier mieux que lui, au contraire. Cette simplicité de l'âme, ce tendre abandon à la Majesté divine qui est chez lui une inspiration du moment, une grâce, et comme l'illumination du génie, nous consacrons notre vie à l'acquérir, ou à le retrouver si nous l'avons connu, car c'est un don de l'enfance qui le plus souvent ne survit pas à l'enfance... Une fois sorti de l'enfance, il faut très longtemps souffrir pour y rentrer, comme tout au bout de la nuit on retrouve une autre aurore. Suis-je redevenue enfant ?...

 

Dialogues de Carmélites est une œuvre théâtrale de Georges Bernanos, d'après une nouvelle de Gertrude von Le Fort et un scénario du R.P. Bruckberger et de Philipe Agostini (Les Cahiers du Rhône, Éditions du Seuil, Paris, 1949).

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Chemin de Croix, par le Révérend Père Guérard des Lauriers, Dominicain

25 Mars 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Catholicisme, #Mgr Guérard des Lauriers, #Religion

CHEMIN DE CROIX

PAR

LE  RÉVÉREND PÈRE GUÉRARD DES LAURIERS

DOMINICAIN

 

IERE STATION

Jésus est condamné à mort


« Bienheureux ceux qui ont faim et soif de la justice » . Nul ne peut être condamné sans jugement, et c'est Vous Seigneur qui êtes jugé ! C'est le Créateur qui comparait devant sa créature. C'est le Verbe de Vérité qui vient faire la preuve, dans ce jugement, que tout homme est menteur6 ; c'est Celui à qui est remis tout le jugement7 qui reçoit humblement ce qu'Il possède absolument. Combien éclate l'erreur dans ce jugement du Dieu de Vérité, pour que soit ainsi rachetée toute erreur, toute injustice, tout mensonge.  Seigneur, donnez-moi votre lumière afin que je comprenne comment tout est faux dans votre  jugement et [com]bien Vous, Vous y êtes vrai. On vient Vous arrêter, on Vous entraine ; or c'est Vous qui donnez votre vie. « Personne ne me prend ma vie, Je la donne » . On Vous accuse de n’être qu'un homme et on montre par là qu'on Vous sait Dieu. On cherche des témoins contre Vous qui êtes le Témoin9 et en qui se fonde tout témoignage. Les témoins ne sont d'accord sur rien qui soit certain, mais seulement sur cette erreur qu'il faut Vous condamner, Vous le Véridique . On cherche Pilate Vous demande : « Qu'est-ce que la Vérité ? »12 sans demeurer dans cette attente humble et docile hors laquelle on ne peut saisir la vérité. Pilate se délivre de l'exigence de la vérité par une comédie : il demeure dans le monde du mensonge, étranger au royaume de la vérité qui n'est pas de ce monde . Pilate et Hérode se mettent d'accord, mais c'est sur une erreur; et c'est pour pouvoir demeurer, par la communauté de cette erreur, à l'abri des reproches de la Vérité.
On Vous condamne à mort et Vous êtes la Vie . Vous condamne parce qu'il est bon qu'un seul meure pour tout le peuple : et c'est Vous qui êtes la Vie , c'est Vous qui êtes condamné, Vous qui êtes venu pour que tous aient la vie en abondance . Et vos amis,vos apôtres, ceux qui devraient Ô Seigneur, Vous êtes jugé et condamné par les hommes, il n'y a pas un détail de votre jugement et de votre condamnation qui ne soit marqué au coin de la contradiction dont Vous êtes le signe sur la terre.

Mais c'est dans ce jugement des hommes que triomphe le jugement de Dieu ; c'est par ce jugement où toute Vérité est faussée, trahie, invertie que sont invités à se réjouir tous ceux qui ont faim et soif de la justice : parce que la force radieuse du jugement de Dieu triomphe dans la

5 Matt. V, 6.
6 Ps. CXV, 1.
7 Jo. V, 22.
8 Jo. X, 18.
9 Apoc. I, 5 ; XIX, 11.
10 Apoc. XIX, 11 ; Marc XII, 14 ; Matt. XXII, 16. 11 Jo, XIV, 6.
12 Jo. XVIII, 38.
13 Jo. XVIII, 36.
14 Jo. XIV, 6. Jo. XI, 50.
15 Jo. I, 10.
16 Jo. XIV, 6. Jo. XI, 50.
17 Jo. XV, 27.
18 Matt. XIII, 30.

être vos témoins, parce qu'ils sont avec Vous dès le commencement un non contre Vous, car seule leur parole eut été un vrai oui pour Vous : « qui n'est pas avec moi est contre moi. » , ils se taisent : leur silence est misérable faiblesse du jugement de l'homme, parce que la Lumière demeure elle-même dans les ténèbres qui ne le reçoivent pas. « Je convaincrai le monde au sujet du jugement, parce que le prince triomphe, en son jugement, de tout mensonge.

Pilate et Hérode qui s'entendent, et les témoins qui ne s'entendent pas, les jaloux et les cupides, les chefs et ceux qui les suivent, les amis et les ennemis, les timides, les lâches... tous rendent au fond d'eux-mêmes un témoignage qui est mensonge, tous sont avec Satan leur père, tous en ce mode est déjà jugé » . Oui, Seigneur, Verbe de Vérité, Satan le Père du mensonge est jugé dès le moment de votre jugement. Satan est partout en votre jugement, en toutes les manières qu'il a coutume d'emprunter pour demeurer parmi les hommes : aussi Satan est-il jugé en tout ce qu'il est. Réjouissez-vous, vous tous qui avez faim et soif de la justice, de cette justice qui n'est que le pur rayonnement de la Vérité, réjouissez-vous car le Verbe de Vérité qui seul n'est pas mensonge, sont là devant Vous, Seigneur : eux par leur mensonge, devant Vous qui êtes seul la Vérité . Et tous sont condamnés, tous sont convaincus au sujet du jugement22 : et la conviction que Vous développez en eux, c'est que leurs œuvres étant mauvaises , ils se jugent en tentant de Vous juger. Ainsi, Seigneur, Vous jugez, par leur jugement même, tous ceux qui jugent : ils reçoivent dans leur jugement même, le jugement de l'homme étant mensonge, leur propre condamnation.

Et Vous m'invitez, Seigneur, à me réjouir : béatitude de la justice, qui éclate dans la condamnation du jugement. Telle fut votre consolation, Seigneur, lorsque Vous Vous êtes trouvé, Vous seul, juste, devant le mensonge infini.

Seigneur, faites-moi entrer dans votre état, faites-moi heureux dans votre Béatitude, juste dans votre Justice, vrai dans votre Vérité. Ôtez de mon cœur et de mon esprit tout jugement qui n'est pas l'accueil infiniment docile de votre Lumière. Ce que Vous condamnez par l'état de votre jugement et de votre condamnation, ce n'est pas tel ou tel jugement, mais tout jugement qui ne se résout pas absolument en Vous, qui s'écarte si peu que ce soit de Vous. « Ne jugez pas ! »24 Comme je comprend bien cette parole en Vous contemplant devant vos juges, devant tous ceux qui Vous jugent... devant moi, car c'est bien moi qui Vous juge lorsque je ne reçois pas, virginalement, votre jugement qui est seul vrai. Chacun de mes péchés est un jugement contre Vous, et chacun de ces jugements formé par moi-même, en ne regardant que ma lumière à moi ou en ne regardant pas exclusivement votre lumière à Vous, chacun de ces jugements-là a été un péché.

Ô Seigneur, me voilà confondu devant Vous. Ô mensonge infini qui est en moi, ô Vérité infinie qui est en Vous ! Seigneur, mettez à l'intime de moi-même un esprit droit... un esprit qui suspende tout jugement puisque c'est à Vous que tout jugement est remis. Ô Seigneur, accordez-moi la joie de sentir tout le mensonge intime que je porte en moi, absorbé, dissous, détruit dans votre Vérité, joie de votre Vérité et de votre Justice, joie du rayonnement de votre Vérité et de votre Justice, joie d'être rassasié au plus intime de soi-même, par Vous dont j'ai faim et soif, par Vous, qui êtes Justice et qui êtes Vérité.

19 Jo. XVI, 8-11. 20 Jo. VIII, 44 b. 21 Jo. XIV, 16. 22 Jo. XVI, 8-11. 23 Jo. III, 19-20. 24 Matt. VII, 1.

Remerciements à Sodalitium

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