Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

le coran

Discours intégral du Président de la Syrie Bachar al-Assad, le 11 novembre 2024, prononcé lors du Sommet extraordinaire arabe et islamique qui s’est tenu à Riyad pour discuter des répercussions de l’agression israélienne continue sur les territoires palestiniens et le Liban et des développements dans la région.

15 Novembre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Président Bachar Al-Assad, #Syrie, #Palestine, #Liban, #Islam, #Israël, #Le Coran

 

« Ne tuez pas un innocent, une femme, un vieillard, un enfant, ne brûlez pas d’arbre, n’inondez pas de semences, ne détruisez pas de maisons et craignez Dieu.» 

(Bukhârî 315)

Discours intégral du Président de la Syrie Bachar al-Assad, le 11 novembre 2024, prononcé lors du Sommet extraordinaire arabe et islamique qui s’est tenu à Riyad pour discuter des répercussions de l’agression israélienne continue sur les territoires palestiniens et le Liban et des développements dans la région.

Discours intégral du Président de la Syrie Bachar al-Assad, le 11 novembre 2024, prononcé lors du Sommet extraordinaire arabe et islamique qui s’est tenu à Riyad pour discuter des répercussions de l’agression israélienne continue sur les territoires palestiniens et le Liban et des développements dans la région.

(( Son Altesse le Prince Mohammed bin Salman, Prince héritier du Royaume d’Arabie saoudite, Altesses, Majestés et Excellences,

Je n’aborderai pas les droits inaliénables et historiques des Palestiniens ni la nécessité impérative de les défendre fermement, ni la résilience des peuples libanais et palestinien et notre devoir de les soutenir urgemment et immédiatement, ni la légitimité de leur résistance dans chacun des deux pays, qui incarne honneur, dignité et noblesse, par les accomplissements et sacrifices réalisés par ses dirigeants intègres et ses combattants courageux. Je ne parlerai pas non plus de la brutalité nazie des occupants sionistes, de leurs crimes, de leur entité factice, ni de la transformation du soutien occidental en un partenariat direct et affiché avec les crimes de ce régime, car cela n’ajoutera rien à ce que savent déjà la majorité des Arabes, des musulmans, et même bien d’autres à travers le monde aujourd’hui.

Quant à notre sommet : il y a un an, nous nous sommes réunis pour commenter, exprimer notre condamnation et notre indignation, mais depuis un an, le crime continue. Sommes-nous ici pour évoquer le passé révolu et ses événements, ou bien pour infléchir le cours de l’avenir et son horizon ? L’an dernier, nous avons insisté sur la fin de l’agression et la protection des Palestiniens, mais le résultat un an après est des dizaines de milliers de martyrs et des millions de déplacés en Palestine et au Liban. En 2002, le monde arabe a proposé une initiative de paix ; la réponse fut davantage de massacres contre les Palestiniens.

En 1991, nous avons, en tant qu’Arabes, décidé de jouer le jeu de la (prétendue) « bonne volonté » américaine en participant au processus de paix de Madrid. Pourtant, notre paix a été détournée en une excuse pour leurs guerres et une légitimation de leurs colonies, ce qui ne révèle pas une erreur de vision mais plutôt une incapacité à préparer des outils adéquats : notre outil est le langage, le leur est le meurtre. Nous parlons, ils agissent ; nous offrons la paix, et nous récoltons le sang.

Conserver les résultats actuels exige de maintenir les mêmes moyens ; cependant, modifier ces résultats — ce que nous visons tous — suppose de remplacer les moyens et mécanismes que nous n’avons cessé d’utiliser, et qui n’ont cessé de démontrer leur caractère obsolète et inefficace. Si nous nous entendons sur les principes avancés, comment les transformer en actions et résultats concrets ? Nous devons pour cela fixer des objectifs clairs, définir les résultats escomptés, choisir les outils à notre disposition nécessaires pour les atteindre, et définir la partie ciblée par ces mesures pour passer des intentions aux actes, des projets aux réalisations, des déclarations aux réalités.

Certes, les droits du peuple palestinien nous semblent à tous l’objectif évident auquel nous devons œuvrer, mais quelle est la valeur de ces droits dans leur ensemble si les Palestiniens ne jouissent même pas le droit le plus fondamental d’entre eux, à savoir le droit à la vie ? Quelle valeur peut avoir n’importe quel droit accordé où que ce soit dans le monde, dans quelque domaine que ce soit, à des cadavres ? S’il est important de revendiquer tous les droits légitimes, la priorité immédiate doit être de stopper les massacres, l’extermination et le nettoyage ethnique. Quant aux moyens, j’estime que nous les possédons collectivement — aux niveaux populaire et officiel, entre pays Arabes et musulmans, au niveau des États et des peuples. Ce qu’il nous faut, c’est la décision de les utiliser si l’entité refuse de se conformer à ce qui a été énoncé dans la déclaration et convenu, et un tel refus est ce à quoi nous nous attendons. Il faudra alors évaluer nos options : allons-nous nous indigner encore ? Condamner ? Faire appel à la communauté internationale ? Ou allons-nous recourir à la rupture des liens (diplomatiques et/ou économiques), ce qui est le strict minimum ? Quel est notre plan d’actions concrètes ?

Sans cela, cette extermination continuera, et nous en deviendrons des complices indirects. Nous ne faisons pas face à un État au sens juridique du terme, mais à une entité coloniale hors-la-loi ; nous ne faisons pas face à un peuple au sens civilisationnel du terme, mais à des gangs de colons plus proches de la barbarie que de l’humanité.

Dire que le problème réside dans ce gouvernement extrémiste et irrationnel ou dans un peuple traumatisé par les événements du 7 octobre dernier est incorrect. Tous œuvrent avec une mentalité et une idéologie communes, malade de violence sanguinaire, malade d’une illusion de supériorité (raciale), déchirée entre une haine apparente du nazisme et une adoration (à ses tenants et aboutissants) intégrée en elle-même.

Telles sont les cibles de notre réunion d’aujourd’hui, telles sont les véritables questions, et les questions dictent les moyens ; les moyens, eux, sont la clé de la réussite. C’est là l’essence de notre rencontre aujourd’hui, et j’espère qu’elle sera couronnée de succès et que nous prendrons les bonnes décisions, pour éviter de s’adresser à des voleurs avec le langage de la loi, à des criminels avec celui de la morale, et à des bourreaux avec celui de l’humanité. Que nos bonnes intentions ne soient pas une fois de plus le point de départ et l’encouragement à de nouvelles morts infligées aux peuples palestinien et libanais, qui paient le prix des bonnes intentions et de mécanismes absents depuis des décennies.

Que la paix soit sur vous.))

Source: https://french.almanar.com.lb/3116346

Discours intégral du Président de la Syrie Bachar al-Assad, le 11 novembre 2024, prononcé lors du Sommet extraordinaire arabe et islamique qui s’est tenu à Riyad pour discuter des répercussions de l’agression israélienne continue sur les territoires palestiniens et le Liban et des développements dans la région.

Nord de Gaza – Le nettoyage ethnique s’aggrave : Israël expulse 100.000 Palestiniens en 24 heures

Au moins 100 000 Palestiniens ont été contraints de quitter le nord de la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, a rapporté l’ONU le 15 novembre, alors que les conditions déjà catastrophiques continuent de s’aggraver en raison des frappes aériennes incessantes d’Israël et de son refus de répondre aux demandes d’acheminement de l’aide.
« Le chaos, la souffrance, le désespoir, la mort et la destruction dans le nord de la bande de Gaza sont une réalité quotidienne alors que l’accès est au plus bas », a déclaré Jens Laerke, porte-parole du Bureau de coordination de l’aide humanitaire des Nations unies (OCHA), qui s’est adressé aux journalistes à Genève plus tôt ce matin.
Tous les indicateurs à Gaza montrent que « nous allons dans la mauvaise direction », a ajouté M. Laerke.
« Les déplacements ont atteint leur paroxysme et il est pratiquement impossible d’acheminer l’aide sur place », a-t-il averti.
Le personnel travaillant sur le terrain à Gaza a déclaré à M. Laerke que les efforts de l’ONU pour acheminer l’aide étaient « étouffés ».
« L’un de mes collègues a décrit la situation comme étant, du point de vue humain d’un travailleur humanitaire, ce qu’il est, [que] lorsque vous êtes confronté à une telle situation, vous avez envie de sauter. Vous voulez sauter et faire quelque chose. Mais il a ajouté que nos jambes sont cassées ; on nous demande de sauter, mais nos jambes sont cassées. Voilà ce qu’il en est à l’heure actuelle ».
« Israël » cherche actuellement à mettre en œuvre le plan dit des généraux en déplaçant de force des centaines de milliers de Palestiniens de leurs maisons dans les villes de Jabalia, Beit Lahia et Beit Hanoun, au nord de Gaza, tout en affamant ou en tuant tous ceux qui restent.
Un reportage récent de la chaîne de télévision israélienne Channel 12 a montré des Palestiniens affamés et assoiffés fuyant par l’un des « points de drainage » de l’armée israélienne à Jabalia. Au point de drainage, les soldats enlèvent les hommes et certains garçons, affirmant qu’ils sont membres du Hamas, tandis que les femmes et les enfants terrifiés s’enfuient, emportant tout ce qu’ils peuvent.
Le « correspondant pour les affaires palestiniennes » de Channel 12, Ohad Hemo, « interviewe » ensuite des femmes et des enfants désespérés et terrorisés pour solliciter des commentaires anti-Hamas alors qu’ils marchent dans un paysage post-apocalyptique.
 
Sources :  The Cradle, Arrêt sur Info.

https://french.almanar.com.lb/3119096

 

Capture d'écran

Capture d'écran

"It was a persistent act, persistent targeting of civilians day after day." British surgeon Prof. Nizam Mamode, close to tears, shared a heartbreaking account with the International Development Committee, recounting the horrors he witnessed in Gaza by Israeli occupation forces.

Source: https://x.com/MintPressNews/status/1856429428022341936

Lire la suite

L'inscription en arabe coufique de la cathédrale de Palerme: "Louange à Dieu, le souverain du ciel et de la terre..."

30 Octobre 2024 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Histoire, #Europe, #Frédéric II de Hohenstaufen, #Moyen-Âge, #Sicile, #Islam, #Catholicisme, #Christianisme, #Jacques Benoist Méchin, #Le Coran, #Laurent Guyénot, #Saint Empire Romain Germanique

Jacques Benoist-Méchin: Frédéric II de Hohenstaufen ou le rêve excommunié

Jacques Benoist-Méchin: Frédéric II de Hohenstaufen ou le rêve excommunié

La cathédrale de Palerme

La cathédrale de Palerme

La colonne portant l'inscription en arabe coufique (le coufique est un style calligraphique arabe)

La colonne portant l'inscription en arabe coufique (le coufique est un style calligraphique arabe)

Détail de l'inscription

Détail de l'inscription

Le Saint Coran; Sourate VII, v. 52.

Le Saint Coran; Sourate VII, v. 52.

Le tombeau de Frédéric II dans la cathédrale de Palerme, parmi les Hauteville. « Le soleil du monde s'est couché, qui brillait sur les peuples, le soleil du droit, l'asile de la paix » (Lettre de son fils, le futur roi Manfred Ier de Sicile, à un autre de ses fils, le roi Conrad IV, le lendemain de sa mort). Photo:  José Luiz Bernardes Ribeiro / Wikipedia

Le tombeau de Frédéric II dans la cathédrale de Palerme, parmi les Hauteville. « Le soleil du monde s'est couché, qui brillait sur les peuples, le soleil du droit, l'asile de la paix » (Lettre de son fils, le futur roi Manfred Ier de Sicile, à un autre de ses fils, le roi Conrad IV, le lendemain de sa mort). Photo: José Luiz Bernardes Ribeiro / Wikipedia

Lire la suite

Hassan Gai Eaton: L'Islam comme Voie du Milieu

21 Avril 2024 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Charles le Gai Eaton, #Islam, #Le Coran, #Religion

Discours de Hassan Gai Eaton,
extrait de The Radical Middle Way avec l'autorisation de l'auteur.
Londres, Leeds, Manchester, 16-18 décembre 2005

L'une des définitions de l'Islam est qu'il s'agit de la "Voie du Milieu" parce que c'est une religion de paix et que la paix ne se trouve qu'au centre des choses et jamais aux extrêmes. Il y a plusieurs façons de comprendre le concept de la Voie du Milieu. La première que je souhaite aborder concerne deux formes différentes d'excès : le fanatisme, la violence et le terrorisme, d'une part, et le consumérisme, d'autre part.

Il s'agit dans les deux cas d'une forme de complaisance. Il semble étrange de définir la voie de la violence comme une forme de complaisance. La colère, tout comme la luxure, supplie d'être libérée et de s'exprimer, et ceux qui sont consumés par la colère doivent l'extérioriser d'une manière ou d'une autre. Cela peut s'appliquer aux kamikazes qui sont tellement possédés par la fureur et le désarroi qu'ils doivent trouver un moyen de l'exprimer et, en fin de compte, la seule façon de le faire est de s'autodétruire.

J'aimerais partager avec vous un exemple tiré de ma propre expérience. Comme beaucoup d'entre vous le savent, en 1982, la situation au Liban a empiré et les réfugiés palestiniens ont été massacrés dans les camps de Sabra et Shatila. Il se trouve qu'à l'époque, je travaillais au Centre culturel islamique et qu'un de mes collègues travaillait avec moi, qui était le plus doux des hommes : modéré, gentil et certainement pas agressif. Mais le jour où la nouvelle des massacres est tombée, il m'a dit : "Je n'ose pas sortir dans la rue aujourd'hui parce que je sais que je vais frapper la première personne que je vais croiser". C'était une démonstration claire que la colère, si elle n'est pas bien contrôlée, doit trouver un exutoire. Cet exutoire peut être de frapper quelqu'un ou des personnes qui n'ont rien à voir avec l'affaire en cours, d'où le meurtre très facile et trop fréquent d'innocents comme moyen d'exprimer la colère que certains de nos frères ressentent.

La colère est une forme d'ivresse. L'alcool est interdit parce qu'il rend ivre, mais nous oublions souvent qu'il existe de nombreuses formes d'ivresse et qu'elles ont toutes quelque chose en commun. L'ivresse de la colère est aussi trompeuse que l'ivresse de l'alcool. Elle risque tout autant de perturber le jugement, de nous rendre incapables d'agir efficacement, car l'action efficace repose sur un jugement sobre. En pratique, ceux qui sont saisis par une telle colère perdent la logique et la rationalité. Ils deviennent inefficaces et moins performants pour parvenir à leurs fins.

Cela m'amène à une digression. Lorsque je repense à la destruction des tours jumelles le 11 septembre 2001, je choque souvent les gens en disant que c'était comme une piqûre d'épingle - pas plus qu'une piqûre d'épingle[1]. Je trouve extraordinaire que les gens aient oublié qu'il y a peu de temps, nous vivions tous sous la plus grande menace à laquelle les êtres humains aient jamais été confrontés : la menace très réelle et très actuelle d'une guerre nucléaire. C'est pourquoi j'ai tendance à ne pas aimer le terme "terrorisme" et les références à la "terreur", car je pense qu'il est extrêmement important d'utiliser les mots dans leur sens exact.

La terreur est un grand mot. Si quelqu'un est terrifié, il tremble, il a mal au ventre, il devient blanc, il ne peut pas dormir, il ne peut pas manger. Connaissons-nous quelqu'un qui soit "terrifié" par la perspective d'une éventuelle bombe dans un bus ou dans le métro ? Certaines personnes s'inquiètent, mais ne sont pas terrifiées. Le mot "terreur" est trop fort. Là encore, la comparaison est évidente.

Lorsque nous vivions sous la menace d'une guerre nucléaire, et en particulier pendant la crise des missiles de Cuba, où nous sommes passés - comme on le sait aujourd'hui - à deux doigts de la destruction nucléaire, étions-nous terrifiés ? Nous avions de bonnes raisons de l'être, mais l'étions-nous ? Nous ne l'étions pas. Les gens ont continué à vivre normalement. L'utilisation abusive des mots est dangereuse et parce que la terreur est un grand mot, elle peut justifier une grande réaction.

Le 11 septembre, dont j'ai dit qu'il s'agissait d'une piqûre d'épingle, a servi de prétexte à l'invasion de l'Irak et, surtout, à la réduction des libertés chères aux Britanniques et aux Américains. Si vous pouvez persuader les gens que quelque chose d'absolument terrible les menace, vous pouvez les rendre complaisants, tout en les privant de leurs libertés.

D'un côté, nous avons donc l'extrême violence. D'autre part, nous avons le consumérisme. Le monde, en particulier l'Occident, est dévoré par le consumérisme. Le Coran fait référence à l'avidité pour toujours plus et la condamne absolument. Aujourd'hui, la publicité nous encourage à être avides. Le gouvernement veut que nous dépensions, dépensions, dépensions, parce que, nous dit-on, c'est bon pour l'économie. Le monde est inondé de biens inutiles que l'on nous encourage à acheter. L'une des raisons pour lesquelles les gens, en particulier en Angleterre, travaillent pendant des heures effroyablement longues, avec peu de chance d'être avec leur famille ou d'énergie pour passer du temps avec leurs enfants, n'est pas seulement de "joindre les deux bouts", mais aussi d'acheter une meilleure télévision, un meilleur ceci et un meilleur cela - des choses qui ne sont pas essentielles et pas nécessaires.

L'Islam condamne clairement l'excès et l'avidité excessive est certainement et très fortement condamnée. Mais nous ne reconnaissons pas que nous sommes devenus des gens cupides. Il est devenu normal de vouloir améliorer les choses. Mais en les exigeant et en les achetant, nous contribuons à l'épuisement des ressources de la planète et c'est quelque chose qu'il est facile d'oublier parce que nous ne verrons pas le désastre de cette ligne de conduite - ce sont nos enfants et nos petits-enfants qui en souffriront. Au cours du siècle dernier, nous avons épuisé les ressources de la planète comme jamais auparavant et pourtant nous continuons à polluer la terre. Les voyages en sont un exemple, puisque nous nous déplaçons en avion d'un endroit à l'autre du monde. Pendant la guerre[2], je me souviens qu'il y avait des affiches partout disant : "Votre voyage est-il vraiment nécessaire ?". J'aimerais que ces panneaux existent encore. La plupart des voyages ne sont probablement pas nécessaires et pourtant chaque avion qui décolle ajoute à la pollution qui est si dangereuse pour la planète.

Cela signifie qu'il y a une autre caractéristique de la Voie du Milieu que les gens mentionneront et que je vais remettre en question. Il s'agit de la tolérance. J'ai été frappé récemment par le fait que nous disons toujours aux gens que l'Islam est une religion tolérante. J'ai donc cherché le mot dans le dictionnaire et j'ai découvert qu'il vient d'un mot latin qui signifie "supporter le mal" et, dans l'usage anglais classique, il signifie supporter des choses que nous n'aimons pas, mais aussi supporter des choses que nous supportons et que nous ne devrions pas supporter. Ce n'est pas ce que la plupart des gens entendent aujourd'hui par tolérance. En tant que musulmans, nous sommes tenus d'être compatissants, compréhensifs et d'utiliser notre intelligence pour comprendre les autres peuples. Il ne nous est certainement pas demandé d'adopter une attitude totalement impuissante face au mal.

L'un des termes utilisés pour décrire le Coran est "le critère" - le critère du bien et du mal. En tant que musulmans, nous sommes tenus de porter des jugements. C'est une tâche délicate car nous sommes humains et notre jugement peut être faillible et souvent peu fiable. Néanmoins, nous devons avoir une opinion lorsque nous sommes confrontés à ce qui est manifestement mauvais, car il nous est ordonné que si nous pouvons changer le mal par les mains, alors nous devons utiliser nos mains. Si nous pouvons changer le mal par la parole, alors nous devons utiliser la parole. Si nous sommes impuissants au point de ne pouvoir le changer que par notre cœur, nous devons néanmoins le changer par notre cœur en le condamnant.

Il s'agit d'une énorme responsabilité. Dans les premiers temps de l'Islam, on raconte que ceux qui étaient appelés à jouer le rôle de juges pour la communauté, lorsqu'on leur demandait de rendre un jugement, tremblaient souvent lorsqu'on leur demandait d'en donner un, craignant que ce ne soit pas le bon et d'être condamnés par Dieu pour n'avoir pas exercé leur responsabilité correctement. Nous devons reconnaître un élément de doute, mais en voyant une échelle entre oui et non, nous devons rester au centre et, en toute humilité, rendre un jugement du mieux que nous pouvons.

Enfin, une caractéristique essentielle de l'âme et de la mentalité musulmanes est le sens des proportions, et nous sommes aidés en cela par l'exemple du Messager d'Allah ﷺ, car c'était l'une de ses grandes caractéristiques : un sens parfait des proportions, pour mettre les choses dans le bon ordre et là où elles doivent être. C'est extrêmement difficile et pour y parvenir, nous avons besoin de son exemple, tout comme nous avons besoin des conseils et de l'orientation du Coran.

On exige donc beaucoup de nous en tant que musulmans. Mais c'est le prix à payer pour le privilège d'être musulman. Nous ne pouvons pas hausser les épaules et nous devons nous en tenir fermement à la Voie du Milieu qu'est l'Islam. Ce faisant, nous espérons satisfaire notre Créateur.

Amin.
Qu'Allah préserve l'âme de Shaykh Hassan Gai Eaton et le fasse entrer dans les jardins du Paradis !

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.

Source: https://www.livingislam.org/k/hges_e.html

Lire la suite

Imran Khan: Pourquoi l'Occident a soif de matérialisme et pourquoi l'Orient s'en tient à la religion

19 Avril 2024 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Imran Khan, #Pakistan, #Occident, #Orient, #Islam, #Religion, #Spiritualité, #Muhammad Iqbal, #Ali Shariati, #Akbar le Grand, #Charles le Gai Eaton, #Muhammad Asad, #Le Coran

Imran Khan. Homme d'État pakistanais, ancien Premier Ministre du Pakistan et ancien champion international de cricket. Actuellement emprisonné sous pression de l'Occident.

Imran Khan. Homme d'État pakistanais, ancien Premier Ministre du Pakistan et ancien champion international de cricket. Actuellement emprisonné sous pression de l'Occident.

Pourquoi l'Occident a soif de matérialisme et pourquoi l'Orient s'en tient à la religion
Par Imran Khan
14 janvier 2002

Ma génération a grandi à une époque où l'emprise coloniale était à son apogée. Nos aînés avaient été esclaves et avaient un énorme complexe d'infériorité à l'égard des Britanniques. L'école que j'ai fréquentée était semblable à toutes les écoles d'élite du Pakistan. Bien qu'elles soient devenues indépendantes, elles produisaient, et produisent toujours, des répliques des élèves des écoles publiques plutôt que des Pakistanais.

J'ai lu Shakespeare, ce qui était bien, mais pas Allama Iqbal - le poète national du Pakistan. Le cours d'études islamiques n'était pas pris au sérieux et, lorsque j'ai quitté l'école, j'étais considéré comme faisant partie de l'élite du pays parce que je parlais anglais et que je portais des vêtements occidentaux.

Même si je criais régulièrement "Pakistan Zindabad" lors des activités scolaires, je considérais ma propre culture comme arriérée et ma religion comme dépassée. Dans notre groupe, si quelqu'un parlait de religion, priait ou portait la barbe, il était immédiatement considéré comme un mollah.

En raison du pouvoir des médias occidentaux, nos héros étaient des stars de cinéma ou des pop stars occidentales. Lorsque je suis allé à Oxford, déjà chargé de ce fardeau, les choses n'ont pas été plus faciles. À Oxford, non seulement l'islam, mais toutes les religions étaient considérées comme des anachronismes.

La science avait remplacé la religion et si une chose ne pouvait être prouvée logiquement, elle n'existait pas. Toutes les choses surnaturelles étaient confinées au cinéma. Des penseurs comme Darwin, qui, avec sa théorie de l'évolution à peine ébauchée, avait prétendument réfuté la création de l'homme et de la femme, étaient lus et révérés.

En outre, l'histoire de l'Europe reflète sa terrible expérience de la religion. Les horreurs commises par le clergé chrétien à l'époque de l'Inquisition ont laissé un impact puissant sur l'esprit occidental.

Pour comprendre pourquoi l'Occident tient tant à la laïcité, il faut se rendre dans des endroits comme Cordoue, en Espagne, et voir les appareils de torture utilisés pendant l'Inquisition espagnole. De même, la persécution des scientifiques, considérés comme hérétiques par le clergé, a convaincu les Européens que toutes les religions étaient régressives.

Cependant, le facteur le plus important qui a éloigné les gens comme moi de la religion était l'Islam sélectif pratiqué par la plupart de ses prédicateurs. En bref, il y avait une énorme différence entre ce qu'ils pratiquaient et ce qu'ils prêchaient. En outre, au lieu d'expliquer la philosophie qui sous-tend la religion, on mettait trop l'accent sur les rituels.

Je pense que les humains sont différents des animaux. Alors que ces derniers peuvent être dressés, les humains ont besoin d'être intellectuellement convaincus. C'est pourquoi le Coran fait constamment appel à la raison. Le pire, bien sûr, a été l'exploitation de l'Islam à des fins politiques par divers individus ou groupes.

C'est donc un miracle que je ne sois pas devenu athée. La seule raison pour laquelle je ne le suis pas était la puissante influence religieuse que ma mère exerçait sur moi depuis mon enfance. Ce n'est pas tant par conviction que par amour pour elle que je suis resté musulman.

Cependant, mon Islam était sélectif. Je n'acceptais que les parties de la religion qui me convenaient. Les prières étaient limitées aux jours de l'Aïd et occasionnellement aux vendredis, lorsque mon père insistait pour m'emmener à la mosquée avec lui.

Dans l'ensemble, j'étais en bonne voie pour devenir un Pukka Brown Sahib. Après tout, j'avais les bonnes références en termes d'école, d'université et, surtout, d'acceptabilité dans l'aristocratie anglaise, ce pour quoi nos sahibs bruns donneraient leur vie. Alors, qu'est-ce qui m'a amené à faire un "lota" sur la culture des Sahibs bruns et à devenir un "desi" ?

Cela ne s'est pas fait du jour au lendemain.

Tout d'abord, le complexe d'infériorité dont ma génération avait hérité a progressivement disparu au fur et à mesure que je devenais un athlète de classe mondiale. Deuxièmement, je me trouvais dans une situation unique, celle de vivre entre deux cultures. J'ai commencé à voir les avantages et les inconvénients des deux sociétés.

Dans les sociétés occidentales, les institutions étaient fortes alors qu'elles s'effondraient dans notre pays. Cependant, il y a un domaine dans lequel nous étions et sommes toujours supérieurs, c'est celui de la vie familiale. J'ai commencé à réaliser que c'était là la plus grande perte de la société occidentale. En essayant de se libérer de l'oppression du clergé, ils ont supprimé Dieu et la religion de leur vie.

Si la science, quels que soient ses progrès, peut répondre à de nombreuses questions, il en est deux auxquelles elle ne pourra jamais répondre : D'une part, quel est le but de notre existence et, d'autre part, qu'advient-il de nous lorsque nous mourons ?

C'est ce vide qui, selon moi, a donné naissance à la culture matérialiste et hédoniste. Si c'est la seule vie possible, il faut faire du foin pendant que le soleil brille - et pour cela, il faut de l'argent. Une telle culture ne peut qu'engendrer des problèmes psychologiques chez l'être humain, car il y a un déséquilibre entre le corps et l'âme.

Par conséquent, aux États-Unis, qui ont fait preuve du plus grand progrès matérialiste tout en accordant de nombreux droits à leurs citoyens, près de 60 % de la population consulte des psychiatres. Pourtant, étonnamment, la psychologie moderne n'étudie pas l'âme humaine. La Suède et la Suisse, qui offrent le plus de bien-être à leurs citoyens, ont également les taux de suicide les plus élevés. L'homme ne se contente donc pas nécessairement d'un bien-être matériel et a besoin de quelque chose de plus.

Étant donné que toute moralité trouve ses racines dans la religion, l'immoralité s'est progressivement développée depuis les années 70, une fois la religion supprimée. Son impact direct s'est fait sentir sur la vie familiale. Au Royaume-Uni, le taux de divorce est de 60 %, tandis qu'on estime à plus de 35 % le nombre de mères célibataires. Le taux de criminalité augmente dans presque toutes les sociétés occidentales, mais le fait le plus troublant est l'augmentation alarmante du racisme. Alors que la science tente toujours de prouver l'inégalité de l'homme (une étude récente a montré que les Noirs américains sont génétiquement moins intelligents que les Blancs), seule la religion prêche l'égalité de l’homme.

Entre 1991 et 1997, l'immigration totale en Europe a été estimée à environ 520 000 personnes, et des attaques à caractère raciste ont eu lieu un peu partout, en particulier en Grande-Bretagne, en France et en Allemagne. Au Pakistan, pendant la guerre d'Afghanistan, nous avons accueilli plus de quatre millions de réfugiés et, malgré la grande pauvreté de la population, il n'y a pas eu de tensions raciales.

Dans les années 80, une série d'événements m'a rapproché de Dieu, comme le dit le Coran : "Il y a des signes pour les gens qui comprennent". L'un d'entre eux était le cricket. Plus j'étudiais ce jeu, plus je le comprenais, plus je me rendais compte que ce que je considérais comme un hasard était en fait la volonté d'Allah. Un schéma qui est devenu plus clair avec le temps. Mais ce n'est qu'avec les "Versets sataniques" de Salman Rushdie que ma compréhension de l'Islam a commencé à évoluer.

Les personnes qui, comme moi, vivaient dans le monde occidental ont subi de plein fouet les préjugés anti-islamiques qui ont suivi la réaction des musulmans à ce livre. Deux choix s'offraient à nous : combattre ou fuir. Comme j'étais convaincu que les attaques contre l'Islam étaient injustes, j'ai décidé de me battre. C'est alors que j'ai réalisé que je n'étais pas équipé pour le faire, car ma connaissance de l'islam était insuffisante. C'est ainsi que j'ai commencé mes recherches, qui ont été pour moi la période de ma plus grande illumination. J'ai lu des érudits comme Ali Shariati, Muhammad Asad, Iqbal, Gai Eaton et, bien sûr, j'ai étudié le Coran.

Je vais essayer d'expliquer, de la manière la plus concise possible, ce que signifie pour moi "découvrir la vérité". Lorsque le Coran s'adresse aux croyants, il dit toujours : "Ceux qui croient et font de bonnes œuvres". En d'autres termes, un musulman a une double fonction, l'une envers Dieu et l'autre envers ses semblables.

Pour moi, le plus grand impact de la croyance en Dieu a été de perdre toute peur des êtres humains. Le Coran libère l'homme de l'homme lorsqu'il dit que la vie et la mort, le respect et l'humiliation relèvent de la compétence de Dieu, de sorte que nous n'avons pas à nous incliner devant d'autres êtres humains.

De plus, comme il s'agit d'un monde transitoire où nous nous préparons à l'éternel, je me suis libéré des prisons que je m'étais imposées, telles que la vieillesse (une telle malédiction dans le monde occidental que les chirurgiens plastiques s'en donnent à cœur joie), le matérialisme, l'ego, le qu'en-dira-t-on et ainsi de suite. Il est important de noter que l'on n'élimine pas les désirs terrestres. Mais au lieu d'être contrôlé par eux, on les contrôle.

En suivant la deuxième partie de la croyance en l'islam, je suis devenu un meilleur être humain. Plutôt que d'être égocentrique et de vivre pour soi, j'estime que puisque le Tout-Puissant m'a tant donné, je dois à mon tour utiliser cette bénédiction pour aider les moins privilégiés. C'est ce que j'ai fait en suivant les principes fondamentaux de l'Islam plutôt qu'en devenant un fanatique armé d'une kalachnikov.

Je suis devenu un être humain tolérant et généreux qui éprouve de la compassion pour les défavorisés. Au lieu de m'attribuer le succès, je sais qu'il est dû à la volonté de Dieu, et j'ai donc appris l'humilité au lieu de l'arrogance.

De même, au lieu de l'attitude snob de Brown Sahib à l'égard des masses, je crois en l'égalitarisme et je m'insurge contre l'injustice faite aux faibles dans notre société. Selon le Coran, "l'oppression est pire que le meurtre". En fait, ce n'est que maintenant que je comprends la véritable signification de l'Islam : si vous vous soumettez à la volonté d'Allah, vous aurez la paix intérieure.

Grâce à ma foi, j'ai découvert en moi une force dont je ne soupçonnais pas l'existence et qui a libéré mon potentiel dans la vie. J'ai l'impression qu'au Pakistan, nous avons un Islam sélectif. Il ne suffit pas de croire en Dieu et de suivre les rituels. Il faut aussi être un bon être humain. J'ai le sentiment que certains pays occidentaux présentent des caractéristiques bien plus islamiques que nous, au Pakistan, notamment dans la manière dont ils protègent les droits de leurs citoyens ou, en l'occurrence, leur système judiciaire. En fait, certaines des meilleures personnes que je connaisse vivent dans ces pays.

Ce que je n'aime pas chez eux, c'est leur double standard dans la manière dont ils protègent les droits de leurs citoyens mais considèrent les citoyens d'autres pays comme étant d'une certaine manière inférieurs à eux en tant qu'êtres humains, par exemple en déversant des déchets toxiques dans le Tiers-monde, en faisant de la publicité pour des cigarettes qui ne sont pas autorisées en Occident et en vendant des drogues qui sont interdites en Occident.

L'un des problèmes auxquels est confronté le Pakistan est la polarisation de deux groupes réactionnaires. D'un côté, il y a le groupe occidentalisé qui voit l'Islam avec des yeux occidentaux et qui n'a pas de connaissances suffisantes sur le sujet. Il réagit vivement à toute tentative d'imposer l'islam dans la société et ne veut qu'une partie sélective de la religion. À l'autre extrême, il y a le groupe qui réagit à cette élite occidentalisée et qui, en essayant de devenir un défenseur de la foi, adopte des attitudes intolérantes et moralisatrices qui sont contraires à l'esprit de l'Islam.

Ce qu'il faut faire, c'est entamer d'une manière ou d'une autre un dialogue entre les deux extrêmes. Pour ce faire, le groupe auquel est consacrée la plus grande partie de nos ressources éducatives dans ce pays doit étudier correctement l'Islam.

Qu'ils deviennent des musulmans pratiquants ou qu'ils croient en Dieu est un choix entièrement personnel. Comme le dit le Coran, "il n'y a pas de contrainte en religion". Cependant, ils doivent s'armer de connaissances pour lutter contre l'extrémisme. Ce n'est pas en faisant la sourde oreille à l'extrémisme que l'on résoudra le problème.

Le Coran qualifie les musulmans de "Nation du Milieu", et non d'extrême*. Le Saint Prophète (que la paix soit sur lui) a reçu l'ordre de simplement transmettre le message et de ne pas se préoccuper de savoir si les gens se convertissaient ou non.

En outre, il nous est demandé de respecter les autres religions, leurs lieux de culte et leurs prophètes. Il convient de noter qu'aucun missionnaire ou armée musulmane ne s'est jamais rendu en Malaisie ou en Indonésie. Les gens se sont convertis à l'Islam en raison des principes élevés et du caractère irréprochable des commerçants musulmans. À l'heure actuelle, les pires publicités pour l'Islam sont les pays où l'Islam est sélectif, en particulier lorsque la religion est utilisée pour priver les gens de leurs droits. En fait, une société qui respecte les principes fondamentaux de l'Islam est forcément libérale.

Si la classe occidentalisée du Pakistan commence à étudier l'Islam, elle pourra non seulement aider la société à lutter contre le sectarisme et l'extrémisme, mais aussi lui faire prendre conscience que l'Islam est une religion progressiste. Ils seront également en mesure d'aider le monde occidental en articulant les concepts islamiques. Récemment, le prince Charles a reconnu que le monde occidental pouvait apprendre de l'Islam. Mais comment cela peut-il se produire si le groupe qui est le mieux placé pour projeter l'Islam tire ses attitudes de l'Occident et considère l'Islam comme rétrograde ? L'Islam est une religion universelle et c'est pourquoi notre Prophète (que la paix soit sur lui) a été qualifié de miséricorde pour toute l'Humanité. (Internews)

Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.

Source: https://www.arabnews.com/node/217634

* NDLR: Cf le discours de Sheikh Charles Hasan Le Gai Eaton: https://pocombelles.over-blog.com/2024/04/hassan-gai-eaton-l-islam-comme-voie-du-milieu.html

 

Imran Khan: Pourquoi l'Occident a soif de matérialisme et pourquoi l'Orient s'en tient à la religion
La porte Buland Darwaza à Fatehpur Sikri (district d'Agra, Uttar Pradesh, Inde) où se trouve l'inscription ci-dessus, gravée sur l'ordre de l'empereur moghol Akbar le Grand.

La porte Buland Darwaza à Fatehpur Sikri (district d'Agra, Uttar Pradesh, Inde) où se trouve l'inscription ci-dessus, gravée sur l'ordre de l'empereur moghol Akbar le Grand.

Lire la suite