De la coiffe au voile islamique et au pantalon soudanais: la République contre les distinctions (d'abord françaises, puis étrangères)
" Les costumes que nous admirons à l’occasion des fêtes traditionnelles datent de la fin du XIXe siècle. Nostalgie d’un régionalisme passé, mis à mal en 1881 et 1882 par les lois Jules Ferry qui dans un souci d’unification nationale traquaient dans les écoles toutes les distinctions locales, du costume au patois. (…)
Sous l’Ancien Régime, le costume était strictement régi par les lois " somptuaires " selon lesquelles l’habit devait être à la mesure de celui qui le portait : chacun a son rang dans la société et l’habit devait montrer clairement la fonction de celui qui le portait. Chaque corporation ou métier avait ses signes de distinction. (…)
L’abolition de ces lois " somptuaires " à la Révolution permit au peuple d’utiliser des ornements, en particulier des rubans et des broderies … " (…)
Extrait de l’intéressant et intelligent article " Modes d’Hier " de Véronique Corbel paru dans Ile d’Oléron
Magazine, édition 2002. Il existe un Musée de la Coiffe et du Costume à Grand-Village, dans l’île.
C'est dans le même esprit révolutionnaire bafouant la morale, loi divine, la loi naturelle, la
souveraineté des Etats et les coutumes ancestrales que les gouvernements de la France et l'UE s'insurgent contre le châtiment d'une femme (une journaliste, comme par
hasard) menacée, au Soudan, de flagellation pour porter le pantalon, ce qui est interdit par la loi de ce pays.
Mais justement, ne s'agit-il pas de mettre un code juridique régional (UE) puis mondial au-dessus des lois nationales?
Extrait du Figaro du vendredi 7 août 2009:
"Sarkozy "aidera" la Soudanaise passible de 40 coups de fouet
Diplomatie. Dans une lettre à la secrétaire nationalke du PC, Marie-George Buffet, qui avait attiré son attention sur le sujet, le président de la République "assure que la
France poursuivra ses efforts aux côtés de" Loubna Ahmed al-Hussein, une journaliste soudanaise passible de 40 coups de fouet dans son pays pour avoir porté le pantalon; "Nous
continuerons de travailler avec elle pour l'aider dans son combat qui est celui de toutes les femmes et qui l''honore" ajoute-t-il. Nicolas Sarkozy précise qu'il a "tenu à ce que la France
soit aux côtés" de la journaliste "dès lees débuts de cette affaire" en demandant le 13 juillet au ministère des Affaires Etrangères "de dénoncer publiquement la condamnation à la
flagellation de Loubna et de neuf autres jeunes Soudanaises et d'enjoindre (aux) autorités de ce pays d'interrompre sine die les poursuites engagées." Il avait aussi demandé à
l'ambassadeur de France au Soudan de "convier" Loubna Ahmed al-Hussein à la résidence française. Selon le souhait de la jeune femme, les représentants de l'UE et de la France étaient sur
les bancs du tribunal en signe de soutien. Le procès de la journaliste a été reporté au 7 septembre." (AFP)
The Global Geopolitical Revolution (Général Leonid Ivashov)
Publié le 06-09-2007 sur le site "Strategic Culture Foundation" du général Ivashov.
http://en.fondsk.ru/article.php?id=942&search=ivashov
Cet article fondamental a été réalisé à partir d'une conférence du Président de l'Académie des Problèmes Géopolitiques, le général Leonid Ivashov, auprès des
attachés militaires étrangers, à Moscou, en août 2007.
La femme chrétienne (J. de Maistre)
"La femme est plus que l'homme redevable au christianisme. C'est de lui qu'elle tient toute sa dignité. La femme chrétienne est vraiment un être surnaturel, puisqu'elle est soulevée et
maintenue par lui jusqu'à un état qui ne lui est pas naturel. Mais par quels services immenses elle paye cette espèce d'ennoblissement !
Aussi le genre humain est naturellement en grande partie serf, et ne peut être tiré de cet état que surnaturellement. Avec la servitude, point de morale proprement dite; sans le
christianisme, point de liberté générale" (...)
Cte J. de Maistre, Du Pape.
La langue française (Joseph de Maistre)
"Pour exercer l'espèce de suprématie qui lui appartient, la France a reçu une langue dominatrice, dont le caractère sacré est toujours un mystère, malgré tout ce
qu'on a dit à ce sujet. Avant même que cette langue ne fût illustrée par des chefs-d'oeuvre dans tous les genres, l'Europe en pressentait la supériorité: on l'aimait, et c'était un honneur de la
parler. Aujourd'hui son règne, devenu si funeste, n'est que trop incontestable. On a dit mille fois que la langue française est dure et rebelle, et l'on dit vrai; mais si l'on croit ainsi en
faire la critique on se trompe fort: semblable à l'acier, le plus intraitable des métaux, mais celui de tous qui reçoit le plus beau poli lorsque l'art est parvenu à le dompter, la langue
française, traitée et dominée par les véritables artistes, reçoit entre leurs mains les formes les plus durables et les plus brillantes. Ce qu'on appelle précisément l'art de la parole est
éminemment le talent des Français, et c'est par l'art de la parole qu'on règne sur les hommes."
Comte Joseph de Maistre
Le bourgeois (Régine Pernoud)
"Le bourgeois a lié son existence à des biens qui n'ont de valeur que par l'échange".
Régine Pernoud
Les journalistes et la bourgeoisie française (Charles de Gaulle)
Salon doré, 16 janvier 1963
"Le Général me répète, avec encore plus d'énergie, ce qu'il m'a dit déjà plusieurs fois au sujet des journalistes: "Peyrefitte, je vous supplie de ne pas traiter les journalistes avec trop de
considération. Quand une difficulté surgit, il faut absolument que cette faune prenne le parti de l'étranger, contre le parti de la nation dont ils se prétendent pourtant les porte-parole.
Impossible d'imaginer une pareille bassesse - et en même temps une pareille inconscience de la bassesse.
Vos journalistes ont en commun avec la bourgeoisie française d'avoir perdu tout sentiment de la fierté nationale. Pour pouvoir continuer à dîner en ville, la bourgeoisie accepterait n'importe
quel abaissement de la nation. Déjà en 40, elle était derrière Pétain, car il lui permettait de continuer à dîner en ville malgré le désastre national. Quel émerveillement! Pétain était un grand
homme. Pas besoin d'austérité ni d'effort! Pétain avait trouvé l'arrangement. Tout allait se combiner à merveille avec les Allemands. les bonnes affaires allaient reprendre.
Bien entendu, cela représente 5% de la nation, mais 5% qui, jusqu'à moi, ont dominé. La Révolution française n'a pas appelé au pouvoir le peuple français, mais cette classe artificielle qu'est la
bourgeoisie. Cette classe qui s'est de plus en plus abâtardie, jusqu'à devenir traîtresse à son propre pays. Bien entendu, le populo ne partage pas du tout ce sentiment. Le populo a des réflexes
sains. Le populo sent où est l'intérêt du pays. Il ne s'y trompe pas souvent. En réalité, il y a deux bourgeoisies. La bourgeoisie d'argent, celle qui lit Le Figaro, et la bourgeoisie
intellectuelle, qui lit Le Monde. Les deux font la paire. Elles s'entendent pour se partager le pouvoir. Cela m'est complètement égal que vos journalistes soient contre moi. Cela m'ennuierait
même qu'ils ne le soient pas. J'en serais navré, vous m'entendez! Le jour où Le Figaro et l'Immonde me soutiendraient, je considérerais que c'est une catastrophe nationale!"
Alain Peyrefitte: C'était de Gaulle. Editions de Fallois, Fayard, Paris, 1994).
L'honnêteté avec soi-même, selon Woody Allen ("Whatever works")
Extrait de l'entretien avec Sophie Grassin, Le Figaro Madame n°20195 (4 juillet 2009), au Ritz, à Paris, à l'occasion de la sortie de son dernier film:
"Whatever works" (sujet: "une jeune dinde prénommée Melody (Evan Rachel Wood) catapultée dans les bras d'un savant acariâtre, Boris Yellnikoff (Larry David):
FM: Les parents de Melody, chrétiens sudistes conservateurs, deviennent pour l'un, adepte du triolisme, et pour l'autre, gay...
W.A: Rigides, étroits d'esprit et probablement républicains, ils craignent les foudres de Dieu. Mais à mesure que le film avance, ils deviennent honnêtes avec eux-mêmes. Les fausses règles
s'évanouissent. Les vrais penchants s'expriment."
Notre commentaire: pour Woody Allen, l'homme est naturellement pervers et il doit
le rester, sinon le devenir. Toute vertu est donc, de facto, hypocrite, inutile et ridicule.
Woody Allen ne serait-il pas quelqu'un de très dangereux pour la société (et Le Figaro aussi, parce qu'il fait la propagande d'oeuvres et d'idées subversives) ?
Marcel Proust, qui avait également ses habitudes au Ritz, a fait lui aussi évoluer, dans "A la recherche du temps perdu", son héros Saint-Loup, archétype de la noblesse d'épée française, en
un pervers sexuel adepte des clubs sado-masochistes.
Woody Allen et Marcel Proust sont des malades qui veulent imposer au monde, par l'art, leur conception avilissante de l'homme*.
* Et merveilleusement ennoblissante des choses et des oeuvres d'art, dans le cas de Proust.
La république (Joseph de Maistre)
"La république, par sa nature, est le gouvernement qui donne le plus de droits au plus petit nombre d'hommes qu'on appelle le souverain, et qui en ôte le
plus à tous les autres, qu'on appelle les sujets.
Plus la république s'approchera de la démocratie pure, et plus l'observation sera frappante."
Comte Joseph de Maistre, Considérations sur la France.
Le socialisme, par Igor Chafarevitch
"La mort de l'humanité n'est pas seulement le résultat du triomphe du socialisme, elle constitue le but du socialisme".
Igor Rotislavovitch Chafarevitch (né en 1923)
Igor Chafarevitch, dans "Le phénomène socialiste" (Editions du Seuil, 1977) met l'abolition de la propriété et de la famille au premier rang parmi les constantes du programme socialiste, "quel
que soit le vêtement dont il s'affuble" (op. cit. p. 18). Avec de nombreux exemples historiques, il montre que "les principes fondamenraux du socialisme sont:
- l'abolition de la propriété privée.
- l'abolition de la famille.
- l'abolition de la religion.
- l'égalité et l'abolition de la hiérarchie dans la société" (op. cit. , p. 229)
Démocratie, oligarchie, aristocratie (Aristote)
"Tout le monde ne fait pas consister le mérite dans les mêmes choses. Les partisans de la démocratie le placent uniquement dans la liberté; ceux de l'oligarchie le
placent tantôt dans la richesse, tantôt dans la naissance; et ceux de l'aristocratie, dans la vertu."
Aristote, Politique, De la justice, livre V, chap. III, paragraphe 6.