21 janvier 2009: anniversaire de l'exécution de Louis XVI

21 janvier1793:
Exécution du roi Louis XVI
Français,
Priez Dieu pour lui et pour la délivrance de la France !
http://www.associationlouisxvi.org/menu.php?page=messes3
L'UE finance les occupants du territoire serbe du Kossovo
"L'Union "européenne" va offrir près de 1 milliard de francs aux occupants du territoire serbe du Kossovo. Ce pays dirigé par des terroristes albanais bénéficiera désormais de la plus forte aide de l’UE par habitant, devant même la Palestine, la Turquie et Israël. Plus des trois quart des pays du monde ne reconnaissent pourtant même pas l’existence de cet Etat mafieux créé par les Américains."
http://club-acacia.over-blog.com/
(15 janvier 2009)
Jean-Michel Vernochet (mercredi 20 février 2008)
Démocrite: quelques pensées
Celui qui préfère les biens de l’âme, préfère les choses divines ; celui qui préfère ceux de la chair, préfère les choses humaines.
(Fragment XXXVII)
Ce qui est honnête, c’est d’empêcher quelqu’un de commettre une injustice ; et, en cas d’impossibilité, c’est de ne pas se faire son complice.
(Fragment XXXVIII)
Il est beau, quand on est dans le malheur, de se préoccuper de son devoir.
(Fragment XLII)
Se repentir de ses actions mauvaises, c’est faire son salut.
(Fragment XLIII)
C’est l’intelligence qu’il faut développer, non le savoir.
(Fragment LXV)
Ne prétends pas connaître toutes choses, tu deviendrais ignorant de toutes choses.
(Fragment CLXIX)
Ce n’est que grâce à l’effort que l’étude conquiert de belles choses, mais les choses laides se récoltent d’elles-mêmes et sans effort.
(Fragment CLXXXII)
Les insensés, parce qu’ils craignent la mort, veulent vivre vieux.
(Fragment CCVI)
Seuls sont aimés des dieux ceux qui haïssent l’injustice.
(Fragment CCXVII)
Une vie sans fêtes est une longue route sans auberges.
(Fragment CCXXX)
Les fatigues auxquelles on s’exerce volontairement accoutument à supporter plus légèrement les fatigues involontaires.
(Fragment CCXL)
La vie à l’étranger apprend à se suffire à soi-même, car un pain d’orge et un lit de paille sont les plus doux remèdes à la faim et à la fatigue.
(Fragment CCXLVI)
La terre tout entière s’ouvre à l’homme sage, car l’univers entier est la patrie de l’âme de valeur.
(Fragment CCXLVII)
Démocrite. Les Présocratiques . Bibliothèque de la Pléiade. Gallimard,
1988.
Héraclite d'Ephèse: quelques pensées
Réfléchir : très haute vertu.
Et sagesse : dire la vérité
Et agir selon la nature
En le sachant.
(Fragment CXII)
Ceux qui parlent avec intelligence
il faut qu’ils s’appuient sur ce qui est commun à tous
de même que la loi sur une cité
et beaucoup plus fortement encore
Car toutes les lois humaines se nourrissent d’une seule loi, la loi divine,
car elle commande autant qu’elle veut
elle suffit pour tous
et les dépasse.
(fragment CXIV)
A tous les hommes il est donné en partage
De se connaître eux-mêmes et d’user du bon sens.
(Fragment CXVI)
Aussi faut-il suivre ce qui est commun à tous
Mais bien que le Logos soit commun
La plupart vivent comme avec une pensée en propre.
(Fragment II)
Les plus nobles préfèrent une seule à toutes les choses
La gloire éternelle à toutes les choses mortelles
Mais la plupart sont repus comme le bétail.
(Fragment XXIX)
Le peuple doit combattre pour sa loi
Comme pour son rempart
(Fragment XLIV)
Conflit
Est le père de tous les êtres, le roi de tous les êtres
Aux uns il a donné formes des dieux, aux autres d’hommes,
Il fait les uns esclaves, les autres libres.
(Fragment LIII)
Héraclite d’Ephèse
Les Présocratiques
La bêtise du sport, par Xénophane
Des milliers de fléaux qui infestent la Grèce,
Il n’en est pas de pire à celui présenté
Par la gent des athlètes. Ainsi, en premier lieu,
Ils ne se soucient pas d’apprendre l’art de vivre,
Et ne le pourraient pas. Comme en vérité,
Un homme devenu l’esclave de sa gueule
Et réduit à subir la loi de l’estomac
Saurait-il acquérir un savoir qui dépasse
Les avoirs paternels ? […]
Je ne peux approuver la coutume des Grecs
Qui font en leur honneur de grands rassemblements,
Leur offrant les plaisirs d’inutiles banquets.
Quel profit la patrie peut-elle retirer
Quand un de ces champions décroche la couronne
Pour avoir bien lutté, pour avoir bien couru,
Ou mieux lancé le disque, ou frappé la mâchoire ?
Est-ce le disque au poing qu’on combat l’ennemi ?
Est-ce avec ses poings nus et sans bouclier
Que l’on peut repousser au loin des adversaires
Occupant la patrie ? Nul homme ne serait
Assez fou pour ainsi affronter les épées.
En revanche, je crois, ce sont les hommes sages
Instruits et valeureux que l’on doit couronner,
Et celui-là aussi qui dirige l’Etat,
Cet homme si instruit et à l’âme si juste,
Et qui, par ses discours, peut écarter les maux,
Supprimer les conflits, éviter les discordes.
C’est cela qui est bon pour l’Etat tout entier
Et bon pour tous les Grecs.
Xénophane (né à la fin du VIIe siècle, établi à Elée, son acmé se situe pendant la soixantième olympiade).
Les Présocratiques
Sage Loi Papia Poppaea, sous Auguste
"Son zèle pour la réforme des abus se soutint toujours dans une constante activité : et les guerres ne l'empêchèrent pas d'y travailler, parce qu'elles roulaient sur Tibère, qui soutenait le poids avec capacité et avec succès. Il fit surtout les derniers efforts contre le célibat, qu'il avait déjà attaqué à diverses reprises, et dont l'usage se perpétuait dans Rome au mépris de ses ordonnances. On osait même murmurer hautement contre ces lois; en l'an de Rome 760, dans des jeux auxquels l'empereur assistait, les chevaliers romains lui portèrent leurs plaintes contre la sévérité des peines imposées au célibat, et le pressèrent à grands cris de les révoquer. Auguste, voulant leur faire honte de leur demande, ordonna qu'on lui amenât sur-le-champ les enfants de Germanicus, qui étaient déjà en assez grand nombre, quoique ce jeune prince ne fût que dans sa vingt-quatrième année : et, prenant quelques-uns de ces tendres enfans entre ses bras, il les montrait aux chevaliers, et invitait la jeunesse romaine à suivre un tel exemple.
Il fit plus : il commanda peu après à tout l'ordre des chevaliers de se présenter devant lui partagés en deux bandes, ceux qui étaient mariés d'un côté, et de
l'autre ceux qui ne l'étaient pas. Le nombre des derniers ayant de beaucoup passé les autres, il fut saisi d'indignation. Il commença par louer beaucoup ceux qui dans un honorable mariage
élevaient des citoyens pour la république. Mais ensuite il invectiva avec véhémence contre les célibataires. "Si vous vous autorisez (leur disait-il) de l'exemple des Vestales, vivez donc comme
elles, et soumettez-vous à la même peine, en cas que vous manquiez à l'observation d'une exacte continence." Ce n'était pas le plan de ces hommes dérangés, qui ne craignaient dans le mariage que
l'embarras des soins domestiques et de l'éducation des enfants; et qui n'aimaient dans l'état auquel ils demeuraient attachés que la liberté de se livrer sans frein à toutes sortes de désordres.
Un pareil système de conduite irritait Auguste avec raison; et bien loin de révoquer ou d'adoucir les peines auxquelles il l'avaient précédemment assujetti, il en ajouta de nouvelles par une loi
que portèrent les consuls Papius et Poppéus. Une circonstance bien singulière, et qui fait voir combien l'abus auquel voulait remédier Auguste était répandu, c'est que ces deux consuls, porteurs
d'une loi si rigoureuse contre le célibat, n'étaient mariés ni l'un ni l'autre. La loi fut appelée de leur nom Papia Poppaea, et est très célèbre dans le droit romain. C'est aux jurisconsultes
qu'il appartient d'en expliquer en détail, autant qu'il est possible, toutes les dispositions. Il me suffit d'observer que cette loi, selon Tacite, avait deux objets: l'un de punir les
célibataires, l'autre d'enrichir le trésor public, au profit duquel elle confisquait les successions collatérales et les legs qui pouvaient regarder les citoyens non mariés."
Jean-Baptiste-Louis Crevier : Histoire des empereurs romains depuis Auguste jusqu'à Constantin. Paris, chez Ledoux et Tenré, libraires, rue
Pierre-Sarrazin, N°8. MDCCCXVIII.
Vitrail de Saint Thibault de Marly dans l'église du Perray-en-Yvelines

Vitrail de Saint Thibault de Marly dans l'église du Perray-en-Yvelines. Offert par la Comtesse Potocka. Saint Thibault, prieur de l'abbaye cistercienne des Vaux de
Cernay à , donne sa bénédiction à Saint Louis et à la reine Marguerite, venus à l'abbaye, dont on aperçoit une partie à l'arrière-plan. Photo: Pierre-Olivier Combelles, 2008.
Saint Thibault de Marly, priez pour nous!
"Toda destruccion es auto destruccion" (Carl Schmitt)
Carl Schmitt, Ex captivita Salus.