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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste
Articles récents

L'Europe vue par l'O.N.U.

12 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"Un rapport de l'O.N.U. de 2001 préconise l'installation en Europe de 159 millions d'immigrés d'ici 2005, ce qui aurait pour effet la submersion des populations nationales. Souvenons-nous que la dénatalité et la décadence romaines entraînèrent les invasions barbares."

Aymeric Chauprade*, Constantes et changements dans l'histoire, Ellipses, Paris, 2003.

*Aymeric Chauprade est professeur de Géopolitique à l'Ecole de Guerre.


Voici donc comment l'O.N.U. voit l'Europe:

- Un état fédéral incluant les pays méditerranéens et l'Afrique, en remplacement des états nationaux
- Une population afro-européenne, en remplacement des populations autochtones blanches
- L'Islam comme première religion, en remplacement du christianisme
- L'anglais sommaire et l'arabe comme langues principales, en remplacement des langues européennes.

Ajoutons que les dirigeants européens élus appliquent les directives de l'O.N.U.

 

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Antoine de Rivarol (1753-1801) : quelques citations

10 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Lettres


Le temps est le rivage de l'esprit ; tout passe devant lui, et nous croyons que c'est lui qui passe.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.8, Le Livre Club du Libraire, 1962)

L'homme, dans sa maison, n'habite pas l'escalier, mais il s'en sert pour monter et pénétrer partout ; ainsi l'esprit humain ne séjourne pas dans les nombres, mais il arrive par eux à la science et à tous les arts.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.9, Le Livre Club du Libraire, 1962)

L'esprit est le côté partiel de l'homme ; le coeur est tout.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.13, Le Livre Club du Libraire, 1962)

L'homme qui dort, l'homme ivre, c'est l'homme diminué.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.13, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Il y aura toujours deux mondes soumis aux spéculations des philosophes : celui de leur imagination, où tout est vraisemblable et rien n'est vrai, et celui de la nature où tout est vrai sans que rien paraisse vraisemblable.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.14, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Les corps politiques recommencent sans cesse ; ils ne vivent que de remèdes.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.24, Le Livre Club du Libraire, 1962)

La raison se compose de vérités qu'il faut dire et de vérités qu'il faut taire.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.27, Le Livre Club du Libraire, 1962)

L'imprimerie est l'artillerie de la pensée.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.29, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Les peuples les plus civilisés sont aussi voisins de la barbarie que le fer le plus poli l'est de la rouille. Les peuples, comme les métaux, n'ont de brillant que les surfaces.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.30, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Il faut attaquer l'opinion avec ses armes : on ne tire pas des coups de fusil aux idées.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.34, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Dieu est la plus haute mesure de notre incapacité : l'univers, l'espace lui-même, ne sont pas si inaccessibles.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.36, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Un peu de philosophie écarte de la religion, et beaucoup y ramène.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.36, Le Livre Club du Libraire, 1962)

La philosophie ne répond que des individus, mais la religion répond des masses.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.37, Le Livre Club du Libraire, 1962)

C'est un terrible luxe que l'incrédulité.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.38, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Celui qui n'a qu'un désir ou qu'une opinion est un homme à caractère.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.40, Le Livre Club du Libraire, 1962)

L'orgueil est toujours plus près du suicide que du repentir.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.41, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Il y a quelque chose de plus haut que l'orgueil, et de plus noble que la vanité, c'est la modestie ; et quelque chose de plus rare que la modestie, c'est la simplicité.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.41, Le Livre Club du Libraire, 1962)

L'avare est le pauvre par excellence : c'est l'homme le plus sûr de n'être pas aimé pour lui-même.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.42, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Le mépris doit être le plus mystérieux de nos sentiments.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.42, Le Livre Club du Libraire, 1962)

On ne pleure jamais tant que dans l'âge des espérances ; mais, quand on n'a plus d'espoir, on voit tout d'un oeil sec, et le calme naît de l'impuissance.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.42, Le Livre Club du Libraire, 1962)

En général, l'indulgence pour ceux qu'on connaît est bien plus rare que la pitié pour ceux qu'on ne connaît pas.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.43, Le Livre Club du Libraire, 1962)

L'envie qui parle et qui crie est toujours maladroite ; c'est l'envie qui se tait qu'on doit craindre.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.44, Le Livre Club du Libraire, 1962)

" Quand je me demande, dit Montaigne, d'où vient cette joie, cet aise, ce repos que je sens lorsque je vois mon ami, c'est que c'est lui, c'est que c'est moi ; c'est tout ce que je puis dire. " Et Pythagore n'a-t-il pas dit très excellemment encore : " Quand je suis avec mon ami, je ne suis pas seul, et nous ne sommes pas deux. " Enfin Cicéron, en parlant de l'amitié, l'appelle une nécessité, et Aristote une âme en deux corps.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.44, Le Livre Club du Libraire, 1962)

On sait par quelle fatalité les grands talents sont, pour l'ordinaire, plus rivaux qu'amis ; ils croissent et brillent séparés, de peur de se faire ombrage : les moutons s'attroupent et les lions s'isolent.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.45, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Si la pauvreté fait gémir l'homme, il bâille dans l'opulence. Quand la fortune nous exempte du travail, la nature nous accable du temps.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.46, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Un bon esprit paraît souvent heureux, comme un homme bien fait paraît souvent adroit.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.47, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Pour le riche ignorant, le loisir est sans repos, le repos sans charmes, et le temps, trésor de l'homme occupé, tombe comme un impôt sur le désoeuvrement. Le savant se cherche, et le riche s'évite.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.47, Le Livre Club du Libraire, 1962)

L'homme passe sa vie à raisonner sur le passé, à se plaindre du présent, à trembler pour l'avenir.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.48, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Les opinions, les théories, les systèmes, passent tour à tour sur la meule du temps, qui leur donne d'abord du tranchant et de l'éclat, et qui finit par les user.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.49, Le Livre Club du Libraire, 1962)

La parole est la pensée extérieure, et la pensée est la parole intérieure.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.50, Le Livre Club du Libraire, 1962)

La grammaire étant l'art de lever les difficultés d'une langue, il ne faut pas que le levier soit plus lourd que le fardeau.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.51, Le Livre Club du Libraire, 1962)

L'imprimerie est à l'écriture ce que l'écriture avait été aux hiéroglyphes : elle a fait faire un second pas à la pensée ; ce n'est vraiment qu'à l'époque de cette invention que l'art a pu dire à la nature : " Ton exubérance et tes destructions ne m'épouvantent plus. J'égalerai le nombre de livres au nombre des hommes, mes éditions à tes générations, et mes bibliothèques, semées sur toute la surface du globe, triompheront de l'ignorance des barbares et du temps. "
(Maximes, pensées et paradoxes, p.54, Le Livre Club du Libraire, 1962)

[...] par sa nature, l'homme ne veut que deux choses, ou des idées neuves ou de nouvelles tournures : il exprime l'inconnu clairement pour se faire entendre, et il relève le connu par l'expression pour se faire remarquer.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.56, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Le talent est un art mêlé d'enthousiasme. S'il n'était qu'art, il serait froid ; s'il n'était qu'enthousiasme, il serait déréglé : le goût leur sert de lien.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.58, Le Livre Club du Libraire, 1962)

La parole est le vêtement de la pensée, et l'expression en est l'armure.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.59, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Les idées sont comme les hommes : elles dépendent de l'état et de la place qu'on leur donne.
(Maximes, pensées et paradoxes, p.59, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Le genre humain est comme un fleuve qui coule du nord au midi ; rien ne peut le faire rebrousser contre sa source.
(De l'universalité de la langue française, p.76, Le Livre Club du Libraire, 1962)

[...] c'est la prose qui donne l'empire à une langue, parce qu'elle est tout usuelle : la poésie n'est qu'un objet de luxe.
(De l'universalité de la langue française, p.86, Le Livre Club du Libraire, 1962)

[...] sensation et raisonnement, voilà de quoi tout l'homme se compose : l'enfant doit sentir avant de parler, mais il faut qu'il parle avant de penser. [...] si la parole est une pensée qui se manifeste, il faut que la pensée soit une parole intérieure et cachée. L'homme qui parle est donc l'homme qui pense tout haut et, si on peut juger un homme par ses paroles, on peut aussi juger une nation par son langage.
(De l'universalité de la langue française, p.87, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Ce qui n'est pas clair n'est pas français.
(De l'universalité de la langue française, p.113, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Il est bon de ne pas donner trop de vêtements à sa pensée ; il faut, pour ainsi dire, voyager dans les langues, et, après avoir savouré le goût des plus célèbres, se renfermer dans la sienne.
(De l'universalité de la langue française, p.121, Le Livre Club du Libraire, 1962)

Le langage est la peinture de nos idées [...]
(De l'universalité de la langue française, p.122, Le Livre Club du Libraire, 1962)
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Louis XVII

9 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

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Nous avons tous à rendre un culte au roi Louis XVII, un culte de réparation et de reconnaissance. La vraie survivance de cet enfant mort en pardonnant à ses bourreaux, comme Jésus sur la Croix, exhalant son âme dans un élan d'amour à la voix de sa mère, est dans le salut de la France, qui se lèvera bientôt par l'intercession de « la plus pure victime sacrée de l'ignominie révolutionnaire, victime d'expiation au Sacré-Cœur pour les Rois ses ancêtres, rebelles aux appels du Ciel, annonciatrice de pardon et de résurrection pour cette maison de France, prédestinée entre toutes les dynasties de la terre pour rendre au Christ son héritage et l'étendre enfin aux limites de l'univers » 
Abbé Georges de Nantes

 

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Le sol de France affranchit celui qui le touche

9 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

Le décret de 1848 sur l'abolition de l'esclavage se contentera d'étendre "au colonies et possessions de la République" le principe que "le sol de France affranchit celui qui le touche", principe énoncé en 1135 par le roi Louis VI le Gros, confirmé par Louis X le Hutin dans un édit de  1315, et rappelé au XVIe siècle par un arrêt célèbre du Parlement de Bordeaux, aux termes duquel "France est terre et mère de liberté, et ne connaît aucuns esclaves": tout esclave qui touchait le sol français était ipso facto libéré.

Extrait de : Signac et Lettres/Une exposition/Benjamin Franklin à Paris, par Marcel Signac, RIVAROL N°2848 du 7 mars 2008

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La noblesse française vient de la charrue

6 Mars 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

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La grande faculté de la France, une de ses facultés maîtresses, aurait dit Taine, c’est de reconstituer sans cesse une classe moyenne qui, elle-même, engendre toutes les aristocraties. A la base se trouve une classe paysanne, ancienne et dure, qui crée constamment de la richesse, et qui, par la plus réelle des richesses, celle du sol fécondé par le travail, s’élève constamment. Un vieux proverbe de la noblesse française disait : " Nous venons tous de la charrue. " C’est encore vrai de nos jours pour toutes nos espèces d’aristocratie, y compris celle de l’intelligence. Vingt millions de paysans forment l’humus dont se nourrit sans cesse ce qui fait la France. Vingt millions de paysans qui ont deux passions, celle de l’épargne et celle de l’ordre, sont les garanties de toutes nos renaissances. Quelles que soient nos plaies financières, politiques ou sociales, on peut compter que le paysan français, par son labeur aussi régulier qu’opiniâtre, rétablira l’équilibre et aura raison de tout.
Jacques Bainville, " L’avenir de la civilisation " in La Revue universelle du 1er mars 1922, republié dans " Heur et malheur des Français ", Nouvelle Librairie Nationale, Paris, 1924. 



"En un demi-siècle, la France a perdu 95% de ses paysans. L'actuelle Europe vingt millions."
Petrus Agricola: Salon de l'Agriculture 2008: un avant-goût de l'inflation mondiale des prix. RIVAROL N° 2849 du 14 mars 2008.

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SUPERIORITE DE L’AGRICULTURE DANS LA SOCIETE

par le Vicomte Louis de Bonald 
 
L'or est devenu la divinité extérieure et sensible des sociétés commerçantes et républicaines, qui sont aussi plus riches en général que les sociétés catholiques. Mais le commerce n'est si fort en faveur dans les sociétés non constituées ou les républiques, que parce qu'il place l'homme à l'égard de son semblable, dans l'état sauvage, tel qu'il peut exister au sein des sociétés policées, et qu'il s'allie naturellement avec des gouvernements où les lois ne sont que les volontés particulières de l'homme dépravé. Cette assertion paraît un paradoxe ; venons à la preuve. Quel est le caractère de l'état sauvage ? C'est de placer les hommes, les uns à l'égard des autres, dans un état de guerre ou d'envahissement de la propriété : or le commerce, tel qu'il se pratique presque partout en Europe, est un envahissement réel de la propriété d'autrui ; et lorsqu'on voit le marchand n'avoir aucun prix réglé pour ses marchandises, le commerçant spéculer sans pudeur sur le papier empreint du sceau funeste de l'expropriation la plus odieuse, le négociant, quelquefois le plus accrédité, faire arriver en poste de la maison voisine des courriers haletants de sueur et de fatigue, pour répandre une nouvelle politique qui puisse hausser le prix des effets qu'il veut vendre, ou faire baisser le prix de ceux qu'il veut acheter, on a sous les yeux, réellement et sans métaphore, le spectacle hideux d'une bande de sauvages qui se glissent dans l'obscurité, pour aller enlever la chasse de leur ennemi, ou incendier son habitation. Je dis plus, et sans recourir à ces abus malheureusement trop communs, je soutiens que le commerce, même le plus honnête, place nécessairement les hommes, les uns à l'égard des autres, dans un continuel état de guerre et de ruse, dans lequel ils ne sont occupés qu'à se dérober mutuellement le secret de leurs spéculations, pour s'en enlever le profit, et élever leur commerce sur la ruine ou la diminution de celui des autres ; au lieu que l'agriculture, dans laquelle tous les procédés sont publics et toutes les spéculations sont communes, réunit les hommes extérieurs dans une communauté de travaux et de jouissances, sans diviser les hommes intérieurs par la crainte de la concurrence ou la jalousie du succès. Aussi l'agriculture doit-elle être le fondement de la prospérité publique dans une société constituée, comme elle y est la plus honorable et la plus utile des professions qui ne sont pas sociales ; et le commerce est, dans une société non constituée, le fondement de la fortune publique, comme il est, dans ces mêmes sociétés, la source de toute considération personnelle.
Louis-Auguste, Vicomte de Bonald, Théorie du pouvoir politique et religieux (1796): Deuxième partie: Sociétés religieuses, Livre II: Religion chrétienne ou constituée, 14. Observations générales sur les sociétés constituées et non constituées.
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Kosovo

23 Février 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

 



Le dimanche 17 février 2008, L'Etat du Kossovo proclame son indépendance, reconnue aussitôt par les gouvernements des Etats-Unis, de la Grande-Bretagne et de la France.


"Si aujourd'hui l'Union européenne adopte une position unie (sur la reconnaissance du Kosovo, ndlr) ou si l'Otan dépasse son mandat au Kosovo, ces organisations vont défier l'ONU et nous allons alors nous aussi partir du fait que nous devons utiliser une force brutale qu'on appelle une force armée, pour qu'on nous respecte", a affirmé le représentant de la Russie à l'Otan Dmitri Rogozine, cité par l'agence Interfax.
"Nous n'avons aucun doute que prochainement des bases militaires de l'Otan seront déployées au Kosovo", a-t-il ajouté, cité par Itar-Tass au cours d'une vidéoconférence depuis Bruxelles. 
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http://www.lesalonbeige.blogs.com/

26 février 2008

Le Kosovo, un Etat mafieux au coeur de l'Europe


Les dirigeants kosovars, à commencer par le Premier ministre Hashim Thaçi, sont étroitement liés aux réseaux mafieux de la région. Vladimir Ovtchinski, expert en criminologie et ancien directeur du bureau russe d’Interpol, l'écrit :
"nous sommes en réalité face à un Etat mafieux en plein cœur de l’Europe. En octobre 1997, [...] le secrétariat général international adressait à l’ensemble des pays membres un rapport spécial qui [...] soulignait [que les clans mafieux du Kosovo] avaient pris le contrôle de 60 % à 80 % du trafic d’héroïne en Suisse, en Autriche, en Allemagne, en Hongrie, en République tchèque, en Suède et en Norvège. [...]
[E]ntre 1991 et 1999, la mafia kosovare et ses antennes de la diaspora avaient offert au mouvement séparatiste du Kosovo quelque 1,5 milliard de marks [près de 750 millions d’euros], de l’argent essentiellement en provenance du trafic de drogue. Après 1997, [...] la mafia albanaise instaura un impôt de 3% sur les revenus des foyers albanais de l’étranger et du Kosovo. Les sommes ainsi extorquées servirent à armer et à faire fonctionner l’UCK [...]. Selon Interpol et Europol, en 1999 et 2000, les bandes mafieuses des Albanais du Kosovo auraient engrangé quelque 15 milliards de marks [environ 7,5 milliards d’euros].
Durant la même période, cette mafia s’est diversifiée, se lançant dans la traite des êtres humains et la prostitution. [...] Le Kosovo et les territoires serbes attenants furent alors frappés par une vague d’enlèvements de jeunes femmes, qui furent contraintes de se prostituer (http://sisyphe.org.article.php3?id_article=1120) [...]. En Allemagne, [...] des "réfugiés" albanais du Kosovo ont fait entrer des kalachnikovs en quantités industrielles et se sont attelés à la fabrication de faux billets. Leur mafia a également conquis les Etats-Unis. Un réseau nommé "la Corporation" a pris le contrôle des jeux clandestins dans près de la moitié de la ville de New York. [...]
Hashim Thaçi [...] s’est entiché de marxisme radical et de socialisme nationaliste alors qu’il était étudiant dans l’Albanie voisine. Lorsque la Yougoslavie a éclaté, il s’est engagé dans les premières formations armées clandestines d’Albanais du Kosovo, où il a aussitôt réalisé l’union des nationalistes et des mafieux." 

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"Le Camp Bondsteel se trouvant au Kosovo (non loin d’un important pipeline…) a vocation à devenir la plus grande base étasunienne en Europe, après celle de Ramstein en Allemagne." (Démographie et souveraineté, le triste exemple du Kosovo, http://ch.novopress.info/?p=1772#more-1772 )
 
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La révolution a été le châtiment des fautes et des péchés de l'Ancien Régime

8 Février 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"Je ne viens pas défendre l'Ancien Régime, le roi et la noblesse: Je viens plutôt les accuser... Averti par le temps, nous pouvons dire que la Société est frappée et s'en va à cause des erreurs et des vices qu'ils ont laissé pénétrer dans son sein... Si la royauté fut toujours restée royale, la Révolution ne l'eût pas renversée... Le peuple ici n'a jamais tort. Ses crimes sont nos châtiments. les peuples ne sont que les derniers coupables, puisque les rois ont été faits pour les défendre et les conduire."

Blanc de Saint-Bonnet

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Le siècle de la chevalerie

8 Février 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

"Le siècle de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé, et la gloire de l'Europe est éteinte à jamais. Jamais, non, jamais nous ne reverrons cette généreuse loyauté envers le rang et envers le sexe, cette soumisssion fière, cette obéissance, cette subordination du coeur, qui, dans la servitude même, conservaient l'esprit d'une liberté exaltée! L'ornement naturel de la vie, la défense peu coûteuse des nations, cette pépinière de tous les sentiments courageux et des entreprises héroïques..., tout est perdu. Elle est perdue cette sensibilité des principes, cette chasteté de l'honneur pour laquelle une tache était une blessure, qui inspirait le courage en adoucissant la férocité, qui ennoblissait tout ce qu'elle touchait et qui, dans le vice lui-même, perdait de son danger en lui faisant perdre sa grossièreté."

Edmund Burke, Révolution de France.

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Les Lois Fondamentales du Royaume de France

7 Février 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

 
Dans le numéro d’avril-mai-juin 2007 de La Gazette Royale (Château de Bonnezeaux 49380 Thouarcé) a paru un article très important, signé de Bernard  La Tour: "De la Légitimité, de l'Orléanisme".
Formulant les principes de base de la nation et de l’Etat français, nous en donnons ici de larges extraits.
Ces principes sont, par essence, indépendants des contingences politiques et matérielles.
Les traités de Rome, Maastricht, Nice, Lisbonne et la ratification de ce dernier par l’Assemblée française afin d’adopter la Constitution européenne rejetée par les Français lors du référendum du 29 mai 2005, pour donner les exemples les plus récents, sont donc sans valeur.

P.-O.C.

(…)
 
" Les Lois Fondamentales du Royaume de France se divisent en principes. Leur nombre varie selon l’énumération qu’en font les auteurs qui se sont penchés sur le sujet. Nous pensons respecter la totalité de ces principes et leur spécificité en en retenant, pour notre part, quatre :
  1.  

  • Principe de Droit d’aînesse et de Primogéniture par les mâles.
  •  

  • Principe d’Indisponibilité et d’Inaliénabilité des droits de la Couronne.
  •  

  • Principe de Souveraineté statutaire de droit divin et de Dignité-Majesté de la Couronne.
  •  

  • Principe de Catholicité de la Couronne de France.

(…)
 
Le Principe d’Indisponibilité et d’Inaliénabilité des droits de la Couronne.

De même que l’éventualité de la descendance d’un roi sans un enfant mâle n’avait pas été envisagée avant la succession de Philipe IV le Bel, jamais n’avait été envisagée une situation comme celle résultant du Traité de Troyes (20-21 mai 1420).
Charles VI, pris de démence, accepte ce que son épouse Isabeau de Bavière a manigancé : le mariage (qui aura effectivement lieu) de leur fille Catherine avec le roi d’Angleterre Henri V, l’adoption par le Roi de France de son gendre, le roi d’Angleterre comme " vrai fils " et successeur immédiat. Cela, bien entendu, au détriment de son véritable fils, le dauphin Charles (futur Charles VII). Ce qui avait pu être évité en 1328 allait se réaliser : un roi d’Angleterre occupant le trône de France !
C’est alors qu’apparaît le juriste Jean de Terremerveille, originaire de Nîmes. Il défend la cause royale par un ouvrage imprimé sous le titre Joannes de Terra rubea contra rebelles suorum regnum. Il démontre, en partant du principe intangible de succession par les mâles qu’une succession royale ne relève pas du droit des particuliers, mais du droit public. Elle ne dépend pas d’une convenance personnelle du titulaire du trône, de son vivant, ni d’une disposition testamentaire. Le titulaire du trône ne peut déshériter son successeur mâle. Il s’agit d’un statut propre, spécifique, qui existe par lui-même et contre lequel personne ne peut rien, pas même l’héritier qui n’a aucun pouvoir ni pour refuser la couronne, ni pour démissionner ultérieurement de ses fonctions royales. Le Roi n’est pas propriétaire, la succession n’est pas patrimoniale.
C’est au nom du principe d’Indisponibilité et d’Inaliénabilité que la renonciation de Philippe d’Anjou (Philippe V d’Espagne) à la couronne de France, faite le 17 juin 1712 à Madrid, en présence des Ambassadeurs d’Angleterre et de Hollande, est sans valeur. Il ne pouvait se dépouiller d’un droit-devoir inhérent à sa naissance et son grand-père, Louis XIV, n’avait aucun pouvoir pour l’en défaire.
C’est au nom de ce même principe que l’abdication de Charles X, en 1830, était sans valeur et qu’alors l’accession au trône de Louis-Philippe d’Orléans (qui ne devait assumer que la Régence) était une violation des Lois Fondamentales du Royaume.

Le Principe de Souveraineté statutaire de droit divin et la Dignité-Majesté de la Couronne.

Pour le grand juriste Jean Bodin, dans son œuvre magistrale de 1576, Les Six Livres de la République, il y a Etat s’il existe un gouvernement (un ordre juridique) lié à une autorité exprimée par la Souveraineté, d’où il découle que la Souveraineté, en laquelle est la puissance, est aussi la définition même et la substance de l’Etat. La Souveraineté est perpétuelle puisqu’elle est indépendante du type de gouvernement en place. Elle est absolue, mais le prince est soumis aux lois de la Nature et aux Lois Divines. Le Roi gouverne à l’image de Dieu. Il est l’image de Dieu sur terre. Le Roi peut donc faire ce qu’il veut " pourveu qu’il ne fasse rien contre la Loy de Dieu. Car si la justice est la fin de la Loy, la Loy œuvre du Prince, le Prince est image de Dieu, il faut par mesme suite de raison que la Loy du Prince soit faite au modelle de la Loy de Dieu ". Ses lois sont donc justes. "   (…) 
 
 
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Etre roi

7 Février 2008 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #religion

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Charles Ier d'Autriche (1887-1er avril 1922)


Le 30 décembre 1916, à Budapest, Charles de Habsbourg ceint la couronne que saint Etienne reçut du Pape Sylvestre II, en 1001. 
Il confie:


 
"Etre roi, ce n'est pas satisfaire une ambition, mais se sacrifier pour le bien du peuple tout entier".


*******



Entretien avec Otto de Habsbourg-Lorraine, aîné des huit enfants de Charles Ier d'Autriche et de la princesse Zita de Bourbon-Parme

À la fin de 2003, le Vatican a approuvé un miracle attribué à l'intercession du dernier empereur d'Autriche, Charles Ier de Habsbourg, père de huit enfants, mort à l'âge de 35 ans, le 1 avril 1922. Proclamé empereur d'Autriche en 1916, il abdiqua en novembre 1918, à la chute de l'Empire Austro-hongrois. Il s'exila sur l'île de Madère où il mourut.
Nous publions ci-dessous, un entretien avec l'aîné de ses fils, Otto de Hasbourg-Lorraine, président de l'Union Paneuropéenne Internationale. Otto de Habsbourg-Lorraine souligne les convictions chrétiennes qui animaient l'action politique de l'ancien empereur, à une époque marquée par la tragédie de la première guerre mondiale.


Q: Quel est selon vous le geste religieux le plus remarquable de l'empereur?

Otto: Le geste religieux le plus remarquable de mon père a été que c'est sans doute l'unique chef d'état dans la première guerre mondiale qui a véritablement recherché la paix mu par sa conscience de chrétien et qui a été au front, en personne. Il a d'ailleurs travaillé intimement avec le Pape pour obtenir une paix dans l'esprit chrétien.

Q: Comment votre père a-t-il vécu, du point de vue de sa foi, les circonstances politiques qu'il a dû affronter au cours de son mandat?

Otto: Mon père croyait dans son interprétation qui est différente des fausses interprétations de ce qu'on a appelé le droit divin. Le droit divin de la politique a été exprimé dans la réponse du Christ à Ponce Pilate où il lui dit qu'il n'aurait pas de pouvoir si celui-ci ne lui avait pas été donné d'en- haut. Cela signifiait pour lui que la tâche d'un souverain n'était pas de croire que c'est à sa personne que le pouvoir est attaché, mais que le pouvoir était pour lui une responsabilité suprême de faire tout ce qui est possible dans le sens de la volonté divine et dans l'esprit de notre religion. On l'a beaucoup critiqué à ce sujet, mais cela n'était pas justifié. Le droit divin est la plus forte limitation du pouvoir qui devient une tyrannie dès qu'il se libère de ces limites.

Q: Quelle est selon vous la leçon politique la plus importante de votre père?

Otto: Certainement celle que je viens d'indiquer, c'est-à-dire qu'il faut reconnaître qu'il y a une limitation du pouvoir. Ni un monarque, ni un dictateur, ni une majorité n'ont le droit de légiférer contre les droits inaliénables que l'homme possède par sa création à l'image du créateur. Dans ce sens il peut être un exemple pour les hommes politiques qui de plus en plus s'éloignent de cette idée et croient que dès qu'ils ont une justification par une majorité cela leur permet de violer les droits de l'homme.

Q: Vous avez vu votre père mourir à Madère. Quels souvenirs conservez-vous de ce moment?

Otto: Ayant eu la possibilité d'assister à sa mort je sais comment un chrétien peut mourir. C'est la leçon qu'il a voulu me donner et c'est une leçon que je n'oublierai jamais.
 

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