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"Montagne d’Or" en Guyane : un projet minier destructeur pour la forêt amazonienne (F.N.E.)
Dossier initialement publié le 25/05/2018 - Mis à jour le 01/03/2023
Depuis 2017, une grande compagnie minière s’intéresse de très près au sous-sol de la forêt amazonienne guyanaise. Le projet minier Montagne d’Or ambitionne de mettre la main sur près de 85 tonnes d’or qui se trouveraient dans l’Ouest du territoire. La réalisation et l’exploitation de cette méga-mine auraient de graves conséquences environnementales et économiques. France Nature Environnement et sa fédération régionale Guyane Nature Environnement, qui regroupe les associations GEPOG, KWATA et SEPANGUY, considèrent qu’il doit être évité. Tour d’horizon des nombreuses raisons de refuser ce projet colossal et passéiste.
Lisez l'article ici:
Nouvelle-Zélande : La forêt des géants | ARTE
Les forêts primaires de la Nouvelle-Zélande et de l'Australie sont les reliques de la fascinante végétation du Gondwana, ce super-continent au début de l'histoire de la Terre et des plantes.
Sur le même sujet et sur le même blog:
Dr. Mary E. White, an australian paleo-botanist specialist of Gondwana
Et sur un vestige de la flore du Gondwana découvert par Pierre-Olivier Combelles dans les Andes du Pérou:
http://www.thefossilforum.com/index.php?/topic/72054-fossil-fern-in-the-high-andes-of-peru/
Akira Miyawaki: Valeurs sociétales X Valeurs axées sur la compétition
Valeurs sociétales
Bien de la communauté Conservation Modestie Respect, équité, civilité Sincérité, vérité Attention, aide Fait, substance, ouverture Sens commun Responsabilité Apprentissage, éducation Valeurs morales
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Valeurs axées sur la compétition
Gain pour soi-même Exploitation, déréglementation permissive Autopromotion Agressivité, opportunisme Astuce, ruse Indifférence Apparence, image, politiquement correct Politique Liberté extrême Satisfaction immédiate Tolérance des comportements déviants
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Source: Akira Miyawaki & Elgene O. Box: The Healing Power of Forests - Philosophy behind Restoring Earth's Blance with Native Trees. Kosei Publishing Co. Tokyo, 2006, 2007.
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc.
Pierre-Olivier Combelles: Dans la caverne du Tigre (avril 2019)
Entrée d'un abri orné du Mésolithique dans une forêt d'Ile-de-France où des lions des cavernes ou d'autres grands Félins ont probablement vécu aux temps préhistoriques. Photo: Pierre-Olivier Combelles.
Caverne du Tigre ou des Lions
Dimanche 7 avril 2019, 18h15
Accroché rubans de couleur (rouge-orange-jaune) aux branches du chêne foudroyé qui a survécu.
Merisiers en fleur: immenses bouquets blancs.
Chants triomphants des merles et des grives, enivrés par le printemps.
Dans la caverne des Lions.
Brûlé du papier d’Arménie, puis, après, pris quelques photographies des merisiers en fleur dans l’embrasure de la caverne.
Silence.
Cette paix, cette beauté qui m’accueillent.
Ici, je suis chez moi. J’ai découvert et j’ai apprivoisé ce lieu.
À côté du merisier couvert de fleurs blanches, le nuage de pointillés verts du bouleau.
Au moment où j’écris ces lignes, j’entends l’appel du coucou dans les chênes, à droite, suivi de son gloussement étrange.
Puis le rire du pic épeiche là-bas, dans le grand hêtre nu.
Un gros bourdon noir et jaune bourdonne dans les fougères sèches.
Appels de corneilles.
Chant cristallin du rouge-gorge dans les bouleaux proches.
J’aime ce lieu plus que tout autre en France.
Je suis un instant infini de mon existence, une existence commune avec ce qui m’entoure: rochers, arbres, oiseaux et le ciel gris uniforme de cette fin de journée de l’an 2019.
Pierre-Olivier Combelles
(Noté sur mon carnet de terrain)
Sur le même blog et sur le même sujet:
https://pocombelles.over-blog.com/2018/01/la-caverne-du-tigre.html
https://pocombelles.over-blog.com/article-le-chene-foudroye-de-donar-thor-97687501.html
https://pocombelles.over-blog.com/2018/07/le-chemin-de-la-foret.html
et aussi:
L'intelligence de la terre. Réécouter Claude Bourguignon (microbiologiste des sols): conférence à l'Assemblée nationale le 10 décembre 2010
Citations:
"Les sols hébergent 80% de la biomasse mondiale.
Les vers de terre représentent le même poids que tous les autres animaux du monde réunis.
En Europe, entre 1950 et aujourd'hui, nous sommes passés de 2 T de vers de terre à l'hectare à moins de 100 kg.
Depuis 6000 ans, l'homme a détruit 6 milliards d'hectares de terres agricoles.
Au début de l'agriculture, les déserts couvraient 11% de la planète, aujourd'hui: 32%.
Sur ces 6 milliards d'hectares, 1 milliard a été créé au seul XXe siècle.
Nous cultivons 1 milliard 500 millions d'ha de sols.
Nous sommes 6,9 milliards d'habitants [NDLR: d'hommes, Homo amens]*.
Nous détruisons les sols agricoles à raison de 10 millions d'ha par an.
Nous bétonnons 5 millions d'ha chaque année.
Un pays comme la France bétonne la surface de 1 département par an.
Nous détruisons 15 millions d'ha de terres agricoles chaque année.
Nous déforestons 15 millions d'ha chaque année, essentiellement dans les terres tropicales.
La population humaine augmente de 70 millions par an.
Nous avons dépassé 1 milliard d'hommes en état de famine.
3 milliards d'hommes sont carencés.
En France, entre 1950 et maintenant, nous sommes passés de 4% de matière organique dans les sols à 1,3 %.
Nous avons perdu 90% de nos animaux.
Partout où l'homme a fait de l'agriculture, les rivières sont pleines de boue, partout où la nature est intacte, l'eau est transparente.
L'agriculture moderne dépense 8,5 calories fossiles pour produire 1 calorie agricole.
Tomates hors-sol (par ex. produites au Maroc): 36 calories pour produire 1 calorie agricole.
Avec la "Révolution Verte", nous avons désertifié 300 millions d'hectares de terres."
Claude Bourguignon
Ingénieur agronome. Avec son épouse Lydia, il ont quitté l'INRA en 1989 pour fonder un laboratoire indépendant de microbiologie des sols.
Table ronde: Écologie et monde, Assemblée nationale, Paris, vendredi 10 décembre 2010.
* NDLR: Amens: fou, en latin.
Source du tableau (modifié):
https://fr.wikipedia.org/wiki/Homo_sapiens
Visionnez ou revisionnez ici (et tâchez de conserver !) la passionnante et si intelligente conférence de Claude Bourguignon:
"Bill Gates continue le travail de Monsanto", dit Vandana Shiva à France 24
OGM: Semences de destruction: l'arme de la faim
Par Luc Reynaert
F. W. Engdahl examine ici un deuxième instrument (après le pétrole) extrêmement important de la tentative de contrôler le monde: l'alimentation. Il cadre cette tentative dans un plus grand projet concocté par une oligarchie mondiale: contrôler la démographie mondiale et même implémenter des politiques franchement eugéniques.
L'élite mondiale avait créé une industrie agroalimentaire transnationale afin d'ouvrir de nouveaux marchés pour les produits énergétiques (engrais pétrochimiques). A son tour, cette agro-industrie a mis au point une arme plus efficace pour contrôler l'alimentation dans le monde: des organismes génétiquement modifiés (OGM), créant ainsi avec leurs brevets un oligopole mondial constitué de 4 sociétés.
L'évaluation des risques
Les données sur le risque des OGM restent la plupart du temps cachées derrière le voile de «renseignements commerciaux confidentiels». Cependant, certaines expériences sur des rats ont montré que les OGM pourraient être responsables d'une taille inférieure du foie, du caeur, et aussi du cerveau. Un autre risque est la réduction de la diversité génétique végétale (monocultures). Un mensonge flagrant a été leur affirmation que l'utilisation d'OGM conduirait à une moindre utilisation d'herbicides ; alors qu'en fait, plus d'herbicides sont nécessaires pour combattre des mauvaises herbes plus résistantes aux herbicides utilisés.
Esclaves des semences
Certains agriculteurs sont devenus totalement dépendants de l'oligopole. Chaque année, ils doivent payer une redevance pour l'utilisation des OGM, car il est interdit de réutiliser les semences de l'année précédente. Comme il est devenu extrêmement difficile, même avec une armée importante d'inspecteurs, de contrôler cette `réutilisation', des technologies plus efficaces ont été développés: des plantes `Terminateur', qui `se suicident' après une saison de récolte ou du `maïs contraceptif' basé sur des gènes d'anticorps féminins.
Actuellement, des recherches ont ete entamées pour breveter des semences de porcs et de taureaux.
Objectif
Un des objectifs de l'élite mondiale est la réduction drastique de la population mondiale (l'auteur utilise le terme de `génocide') par le contrôle du processus reproductif humain. Les OGM font partie de cette stratégie. Comme un membre de l'armée a déclaré: à base d'OGM, les armes biologiques sont `des armes de destruction massive' pas chères et efficaces.
F. William Engdahl a écrit un livre qui donne froid dans le dos: une lecture incontournable pour tous ceux qui s'intéressent à l'avenir de l'humanité.
Editeur: Jean-Cyrille Godefroy (2008).
4e de couverture:
Ce livre montre comment une puissante élite américaine est en passe de contrôler les bases même de la survie de l'humanité : le pain quotidien." Contrôlez l'alimentation, et vous contrôlerez les peuples " déclarait Kissinger au milieu des années soixante-dix. C'est ce qui est en train d'être accompli. Au-delà des controverses scientifiques sur les bienfaits ou les dangers des OGM, William Engdahl retrace la saga du projet malthusien défendu par de puissants intérêts privés qui, dès les années trente, visaient au contrôle des populations, et qui se trouvent à l'origine de la diffusion et de la prolifération des OGM. A coups de pressions politiques, de fraudes et de mensonges, ces intérêts sont maintenant à une ou deux décennies d'atteindre une complète hégémonie sur les capacités nourricières de la planète. " Semences de destruction " mène le lecteur au cœur du pouvoir américain, dans les laboratoires où sont expérimentées les semences génétiquement modifiées et brevetées, derrière les portes soigneusement verrouillées des conseils d'administration de Monsanto et d'autres multinationales qui contrôlent le monde à l'égal des compagnies pétrolières. La crise alimentaire qui ravage le tiers-monde sera-t-elle pour ces géants aux ambitions sans limite l'occasion d'imposer partout les semences OGM brevetées? Si ce livre se lit comme un roman noir, c'est qu'il en est un.
https://www.payot.ch/Detail/ogm__semences_de_destruction-f_william_engdahl-9782865532049?cId=0
"This skillfully researched book focuses on how a small socio-political American elite seeks to establish its control over the very basis of human survival, the provision of our daily bread. Control the food and you control the people. This is no ordinary book about the perils of GMO. Engdahl takes the reader inside the corridors of power, into the backrooms of the science labs, behind closed doors in the corporate boardrooms. The author reveals a World of profit-driven political intrigue, government corruption and coercion, where genetic manipulation and the patenting of life forms are used to gain worldwide control over food production. The book is an eye-opener, a must-read for all those committed to the causes of social justice and World peace."
https://www.amazon.com/Seeds-Destruction-Hidden-Genetic-Manipulation/dp/0973714727
Nire aitaren etxea / La casa de mi padre (Gabriel Aresti, 1963)
NIRE AITAREN ETXEA
Gabriel Aresti , 1963
Nire aitaren etxea
defendituko dut.
Otsoen kontra,
sikatearen kontra,
lukurreriaren kontra,
justiziaren kontra,
defenditu
eginen dut
nire aitaren etxea.
Galduko ditut
aziendak,
soloak,
pinudiak;
galduko ditut
korrituak,
errentak,
interesak,
baina nire aitaren etxea defendituko dut.
Harmak kenduko dizkidate,
eta eskuarekin defendituko dut
nire aitaren etxea;
eskuak ebakiko dizkidate,
eta besoarekin defendituko dut
nire aitaren etxea;
besorik gabe,
sorbaldik gabe,
bularrik gabe
utziko naute,
eta arimarekin defendituko dut
nire aitaren etxea.
Ni hilen naiz,
nire arima galduko da,
nire askazia galduko da,
baina nire aitaren etxeak
iraunen du
zutik.
LA CASA DE MI PADRE
Gabriel Aresti , 1963
Defenderé
la casa de mi padre.
Contra los lobos,
contra la sequía,
contra la usura,
contra la justicia,
defenderé
la casa
de mi padre.
Perderé
los ganados,
los huertos,
los pinares;
perderé
los intereses,
las rentas,
los dividendos,
pero defenderé la casa de mi padre.
Me quitarán las armas
y con las manos defenderé
la casa de mi padre;
me cortarán las manos
y con los brazos defenderé
la casa de mi padre;
me dejarán
sin brazos,
sin hombros
y sin pechos,
y con el alma defenderé
la casa de mi padre.
Me moriré,
se perderá mi alma,
se perderá mi prole,
pero la casa de mi padre
seguirá
en pie.
Traducción: Gabriel Aresti
Versión original: NIRE AITAREN ETXEA
Gabriel Aresti (1933-1975)
Nació en el seno de una familia patriota no-vascoparlante, en Bilbao. A los catorce años comenzó a estudiar el euskara por su cuenta, leyendo a los clásicos en la biblioteca municipal y escuchando a los improvisadores. Su poesía evolucionó del simbolismo de su juventud a la crítica social de su madurez, ejerciendo una enorme influencia en la juventud de los años 60 y 70. Su Harri eta Herri (Piedra y Pueblo, 1964) es el libro fundacional de la moderna poesía civil vasca. Criticó, polemizó, rompió con el mito del vasco creyente, se declaró abiertamente de izquierdas, renovó también la canción y el teatro... Su muerte, coincidiendo con el fin del franquismo, cierra un ciclo de la literatura vasca.
Source: http://basquepoetry.eus/?i=poemak-es&b=1375
Merci à Kristina Peña Olano, du pays basque espagnol, qui m'a fait connaître ce poème.
POC.
Et pour en savoir plus sur Etxea, la maison basque, consultez l'article d'André Desmartis dans ce numéro (p 74 et suivantes) du Naturaliste canadien où j'avais également publié une étude sur les fruits sauvages de la Basse Côte-Nord du Québec: http://www.provancher.org/Naturaliste_Canadien_120-2_ETE_1996.pdf
Source: aticle de André Desmartis dans Le Naturaliste Canadien: http://www.provancher.org/Naturaliste_Canadien_120-2_ETE_1996.pdf
L'ethno-musicologue Raphaël Parejo-Coudert m'informe que le dernier berger basque biscayen du Mont Gorbea (Gorbeia en basque), est mort avant-hier, le 14 janvier 2018 :
http://m.deia.com/2018/01/15/sociedad/obituarios/agur-jose-larrinaga-zubiaur
C'est peut-être le signe que le temps est maintenant venu de replanter ou de laisser repousser les forêts dans les montagnes du pays basque, Euskal Herria, les vraies forêts, les forêts naturelles, pour que reviennent les animaux et les plantes sauvages, le Basajaun et les Laminak.
Il est temps en effet de reconstruire Etxea, la Maison du Père, la vraie, celle qui n'est pas un repaire de marchands et de brigands, la Grande Maison des Hommes et de la Nature, la Maison Cosmique dont nous faisons tous partie, corps et esprit, et dans laquelle nous devons vivre ensemble en harmonie.
Pierre-Olivier Combelles
Pyrénées : la forêt efface peu à peu les paysages formés par l'Homme: http://www.larepubliquedespyrenees.fr/2011/10/06/pyrenees-le-recul-de-l-humain,214355.php
"La campagne française comble de joie l’économiste impénitent. Richesse de la terre, incomparable fécondité du sol, et surtout admirable et minutieuse culture du terrain, qui ne laisse pas se perdre le plus petit recoin.
Ce spectacle m’accable. Malgré la beauté et la diversité dont la nature a doté ces paysages, l’homme a su leur imposer une monotonie énervante.
Les rectangles implacables des différentes cultures se succèdent docilement et s’étendent jusqu’à l’horizon. Les arbres alignés se cachent les uns derrière les autres, à égale distance, et font défiler leurs rangs au passage de l’automobile, avec un geste précis et mécanique de gymnaste. Si, tout à coup, nous trouvons un petit bois, il n’est pas difficile de deviner quel rôle pratique remplit cet apparent morceau de liberté oublié sur un sol soumis. Et les vignobles, les vignobles aux mystiques sarments, qui ont fini par envahir le paysage de leur sévérité industrielle.
Bientôt nous éprouvons le désir d’une pièce de terre stérile et libre, d’une terre préservée du labeur humain.
Cette campagne française fait pitié. Terre soumise et servile.
Nature que l’homme a asservie. Sol dompté, incapable de se révolter, plus semblable à une usine alimentaire qu’à la campagne rustique et sacrée que l’homme habitait jadis.
La richesse de la Pomone mythique se transforme en un immense entrepôt de grains et de légumes. La campagne de France n’est pas un jardin, c’est un potager.
Devant ce gigantesque déploiement d’aliments, je ne rêve que de landes stériles, de pitons glacés, de la tiède forêt de mes rivières andines.
Je ne sais d’où me vient cette répulsion. Sobriété innée, goût d’une certaine austérité janséniste, ou modération inévitable d’un ressortissant de pays pauvre? Ah! vieux terrains marécageux de Port-Royal, friches de Castille, ah! mes âpres collines.
Ce que la campagne française met en évidence, c’est la victoire définitive du paysan.
La tâche entreprise le 4 août 1789 et qu’illuminent de leurs feux symboliques les archives féodales incendiées, est enfin accomplie.
Terre entièrement cultivée, dans ses vallées et sur ses coteaux, sur les rives de ses fleuves, dans les étroits jardins de ses maisons comme dans ses vastes plaines, terre sur laquelle veille un immense amour paysan pour le sol qui le nourrit et le fait vivre. Ces lourdes moissons, ces feuillages lustrés, ces pampres qui préparent les grossesses de l’automne, sont l’effort implacable de millions de vies avides et laborieuses. Des vies qui, du matin au soir, travaillent sans relâche le sol qui enfin leur appartient et que plus rien ne protège de leur convoitise séculaire.
Un immense peuple d’insectes s’est répandu sur le sol de la France. Sa sueur le féconde et l’enrichit.
Ces champs exhalent comme la vapeur de la sueur paysanne.
Sur ces terres lumineuses, sur ces horizons doux et purs, sur la lente et molle courbe de ses collines, sur ce paysage d’intelligence et de grâce, de discrétion et de lucidité, règne une démocratie paysanne."
Nicolás Gómez Dávila (Cajicá, Colombie, le 18 mai 1913 - Bogotá, le 17 mai 1994)
http://pocombelles.over-blog.com/page-5215767.html
Nicolás Gómez Dávila o la irreverencia de la inteligencia. Escrito por Damián Pachón Soto. Le Monde Diplomatique - Edition Colombie:
Entretien avec Iñaki Gil de San Vicente
(...)
-So, where will we find the light at the end of the tunnel regarding this subject?
-There are a couple of things which I believe are important at an antibodies level: one of them is the content of Euskera as non commercialized tongue and on the other hand, the content of the Basque paganism. There is Basque pagan culture subjacent to the figure of Mari (Note: Mari or Maddi is the main numen of the pre Christian Basque mythology), of the Basque traditions, of resistance to all the Christian submissive mentalities, that we must reclaim, and in part, the introduction of so many young men and women to the liberation struggle has to do with this paganism, with figures and icons that existed before private property. A debate of recuperation of the Basque culture which doesn’t consider the connections previous to the medieval and capitalist property, will lead to nowhere, it will be a waste of time. It is about reconstructing a community-based culture that guides through the overcoming of private property and patriarchy, starting with primary spaces, with the gaztexes (juvenile social centers), with the liberated polisexual spaces, with the recuperation of the communes. For the daily struggle.
(...)
La sirène des forêts d'Avril
Dans la mer de jacinthes bleues des forêts d'Avril, une sirène basque est venue jouer avec un cachalot qui souffle. Montage de Krispo (http://ikusibatusi.blogspot.fr/) sur une photographie de Pierre-Olivier Combelles
"Sirena silvestre al anochecer". Ce soir, la sirène est revenue pour jouer dans la mer bleue des forêts d'Avril. Montage de Krispo (http://ikusibatusi.blogspot.fr/) sur une photographie de Pierre-Olivier Combelles
"Esta sirena es muy especial y presumida, se sumerge en bosques de flores azules silvestres para tener brillos irisados en su piel."
(Cette sirène est très originale et coquette; elle se baigne dans les forêts de jacinthes bleues sauvages pour avoir des reflets irisés sur sa peau.)
Krispo (Ikusi Batusi)