Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité

5 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Politique, #Philosophie, #Société, #USA, #Ingénierie sociale

Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité

5 juin 2023

Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité

Paul Craig Roberts

Je guette son arrivée depuis un certain nombre d'années, et maintenant elle est arrivée - la transformation de notre société, qui est passée d'une société fondée sur le mérite à une société fondée sur le statut.  Il s'agit d'une révolution majeure.

Sir Henry Maine décrivait ainsi l'avènement d'une société fondée sur le mérite, dans laquelle les privilèges aristocratiques étaient éliminés et l'égalité devant la loi instituée : "From status to contract" (du statut au contrat).  Cette révolution a été renversée et notre société est revenue à un statut déterminé par la race et le sexe.  Si vous êtes membre d'une race ou d'un sexe "sous-représenté", vous bénéficiez d'un "statut de diversité" et d'une préférence à l'embauche et à la promotion, tout comme les aristocrates dans la hiérarchie des classes sociales.

La nouvelle société fondée sur le statut est omniprésente.  Par exemple, le cabinet comptable Price-Waterhouse se décrit comme "une culture d'appartenance".  "Une détermination et un engagement inébranlables en faveur de la diversité, de l'équité et de l'inclusion ont permis à Price-Waterhouse d'avoir un conseil d'administration composé à 40 % de femmes et à 40 % de personnes d'origine raciale ou ethnique différente. Les objectifs de Price-Waterhouse pour 2026 sont une augmentation de 50 % de la main-d'œuvre noire et hispanique/latine, une augmentation de 50 % des femmes et la certification de 40 % de ses fournisseurs comme étant diversifiés.

Remarquez que Price-Waterhouse ne définit pas son aspiration en termes de main-d'œuvre la plus qualifiée.  Apparemment, Price-Waterhouse pense que l'embauche basée sur le mérite serait discriminatoire et non inclusive.  Pourquoi Price-Waterhouse pense-t-elle que les femmes blanches et les minorités ethniques sont moins compétentes que les hommes blancs ?  Si Price-Waterhouse ne pense pas cela, pourquoi l'entreprise fonde-t-elle son recrutement sur la race et le sexe ?

Le mérite est clairement discriminatoire, mais il l'est sur la base des capacités, et non sur la base de la race et du sexe.  Il y a toujours eu des femmes et des personnes non blanches très compétentes.  Pourquoi ne pas les engager sur la base de leur mérite, et non de leur race ou de leur sexe ?

Peut-être ne se rend-on pas compte, ou peut-être ceux qui sont à l'origine de l'agenda de la diversité le savent-ils, que la réintroduction des privilèges liés au statut signifie la mort de l'égalité en vertu de la loi.  Un système juridique de droits différentiels réintroduit un droit fondé sur le statut.

Nous le constatons déjà.  Seuls les Blancs peuvent être coupables de discours et de crimes de haine.  Seules les personnes blanches peuvent être victimes d'agressions verbales.  Dans de nombreuses villes américaines administrées par des démocrates, les Noirs peuvent voler, à plusieurs reprises, jusqu'à 950 dollars dans des magasins sans être arrêtés ni poursuivis. Et ainsi de suite.  Il est surprenant de constater que la population blanche majoritaire des États-Unis est reléguée à un statut juridique de seconde zone.

La construction de races et de sexes privilégiés crée une société privilégiée.  Les États-Unis ont été révolutionnés. Nous sommes passés du contrat au statut.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/06/05/our-merit-based-society-has-been-displaced-by-a-diversity-based-society/

 

Sélection par le statut contre le mérite au Canada:

L'Université McGill à Montréal aurait écarté un enseignant parce qu’il est un homme blanc
La candidature de Jonathan Dagenais avait pourtant été jugée comme la meilleure par le comité de sélection

https://www.journaldemontreal.com/2023/06/07/mcgill-aurait-ecarte-un-enseignant-parce-quil-est-un-homme-blanc

 

Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité
Paul Craig Roberts: Notre société fondée sur le mérite a été remplacée par une société fondée sur la diversité
Lire la suite

Question au Parlement européen au sujet d'une exposition de tableaux pédocriminels au Parlement

4 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Union Européenne, #Parlement européen, #Pédocriminalité

31.1.2023

Question avec demande de réponse écrite  E-000281/2023/rev.1
à la Commission
Article 138 du règlement intérieur
Aurélia Beigneux (ID)

La peintre, graphiste et sculptrice suédoise Lena Birgitta Cronqvist Tunström est depuis peu exposée dans les couloirs du Parlement européen à Bruxelles. C’est à la vue de tous que les œuvres, d’un goût plus que douteux, de cette artiste à l’inspiration ouvertement malsaine sont exposées.

Nudité accompagnée d’enfants, nourrissons éviscérés ou plongés dans des bocaux composent l’univers faussement artistique de Lena Cronqvist, qui n’hésite pas à se mettre en scène dans des tableaux plus que morbides. Si elles sont moralement condamnables, les obsessions perverses de cette artiste n’auraient jamais dû être exposées sur les murs du Parlement européen, encore moins à l’heure où la maltraitance infantile et la pédocriminalité restent des sujets de préoccupation majeurs pour les citoyens de l’Union européenne.

De fait:

  • 1. La Commission a-t-elle connaissance des autres «œuvres» de Lena Cronqvist?
  • 2. Cette artiste a-t-elle bénéficié de subventions de la part de la Commission, si oui, à hauteur de quel montant?
  • 3. Quelles actions la Commission compte-t-elle entreprendre pour lutter contre la pédocriminalité et la maltraitance infantile?

Dépôt: 31.1.2023

Source: https://www.europarl.europa.eu/doceo/document/E-9-2023-000281_FR.html

NDLR: Nous ne montrerons pas sur ce blog les œuvres épouvantables exposées publiquement au Parlement européen, mais vous pouvez en voir certaines ici:

https://www.sabinopaciolla.com/il-parlamento-europeo-promuove-opere-darte-morbose-che-coinvolgono-i-bambini/

Page internet d'Aurélia Beigneux au Parlement européen:

https://www.europarl.europa.eu/meps/fr/197680/AURELIA_BEIGNEUX/homeet

 

NDLR: Bruxelles, où se trouve le siège de l'Union Européenne, est le centre du pouvoir législatif (Parlement européen) et exécutif (Commission européenne) et judiciaire (Cour de justice internationale) en Europe. L'Union Européenne est une partie de l'Occident, un espace géopolitique constitué aussi par la Grande-Bretagne, les États-Unis d'Amérique, Israël et leurs vassaux ou alliés. Il est notoire aujourd'hui que la pédocriminalité est l'une des caractéristiques du pouvoir occidental, de caractère satanique comme avait déjà dit Gandhi, elle exprime la transgression majeure, celle qui permet tous les autres crimes. Après s'être longtemps cachée, elle s'affiche maintenant au grand jour, sous une forme picturale et "artistique" certes, comme récemment dans l'exposition d'une "artiste" suisse au Grand Palais à Paris, violemment critiquée, ce qui a suscité les réactions de défense du Président de la République française et du Ministre de la Culture, au nom de la "liberté d'expression". La même "liberté d'expression" ou plutôt de la perversion de l'expression qui avait justifié les blasphèmes et les moqueries ordurières du journal Charlie Hebdo aux ordres du pouvoir. Nous assistons donc à un spectacle qui est une représentation, une figuration publiques de la transgression majeure, tout cela dans un contexte de propagande et de légalisation de toutes les perversions et atteintes à la vie, jusqu'à l'euthanasie. Peut-être est-ce une étape avant la réalisation publique de cette transgression par le pouvoir ? il faut s'y attendre si rien est fait. Quand nous disons cela, il s'agit des hommes mais aussi et surtout du Seigneur de l'Univers qui règne sur les Quatre Âges st sur l'Ordre du Monde.

 

"West is satanic"

Gandhi, après la 1e Guerre mondiale

(in: Mahatma Gandhi, par Romain Rolland)

 

"The tendency of the Indian civilization is to elevate the moral being, that of the Western civilization is to propagate immorality. The latter is godless, the former is based on a belief in God. So understanding and so believing, it behoves every lover of India to cling to the old Indian civilization even as a child clings to the mother's breast."

M.K. Gandhi : Hind Swaraj or Indian Home Rule (1833)

 

Voir aussi le discours du Président syrien Bashar Al-Assad sur le néolibéralisme:

https://pocombelles.over-blog.com/2023/04/le-president-bashar-al-assad-parle-du-neoliberalisme.html

Lire la suite

Général (2S) Henri ROURE: Quelques interrogations autour du G7 à Hiroshima

3 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Général (2S) Henri ROURE, #G7, #Géopolitique, #France, #OTAN, #Chine, #Japon, #Russie, #USA, #CNIP

Général (2S) Henri ROURE: Quelques interrogations autour du G7 à Hiroshima
Général (2S) Henri Roure. Issu des troupes de Marine et docteur d’État en sciences politiques. Secrétaire National à la Défense du CNIP

Général (2S) Henri Roure. Issu des troupes de Marine et docteur d’État en sciences politiques. Secrétaire National à la Défense du CNIP

BREIZH-INFO

31 mai 2023

Quelques interrogations autour du G7 à Hiroshima

La réunion annuelle du G7 se sera donc tenue en Asie, au Japon, à proximité de la Chine. Regroupement orgueilleux de 7 pays riches, mais en terrible perte de dimension, il aura affiché, bien plus que les années précédentes, l’entêtement des États-Unis et de la plupart de leurs commensaux, à vouloir démontrer au monde entier leur supériorité et une vision du monde qui se voudrait humaniste. Mais des failles risquent sous peu de s’élargir, rendant les relations internationales plus incertaines.
La guerre en Ukraine aura donné l’apparence d’une relative unité des pays européens derrière les États-Unis. Mais elle a surtout mis en évidence les limites de la puissance militaire états-unienne et une fois encore la prétention de Washington à diriger sans partage les affaires du monde.
Les mensonges des États-Unis et leur faiblesse dévoilés, vont les obliger à rassembler, au delà de leurs alliés otaniens, dans un nouvel affrontement, cette fois avec la Chine et ses amis. Le G7 de ce mois de mai 2023, avait donc surtout pour but de tester la fiabilité des partenaires possibles des États-Unis. Pour cette raison ce G7 aura été centré sur les sanctions contre la Russie et la coercition économique de la Chine.
Pour enrober ce double objectif il aura appelé accessoirement, le monde à des principes qualifiés d’humanistes et de démocratiques. Mais ces références dévoyées heurtent parfois les fondements d’autres civilisations et s’avèrent alors comme de forts motifs de rejet. Le G7 ne s’en soucie guère, demeurant dans la logique prétentieuse, pourtant de plus en plus contestée, de l’ambition universaliste de son modèle social et économique, considéré comme supérieur à tout autre.
D’ailleurs les mouvements altermondialistes accusent le G7 de vouloir « diriger le monde » en unissant des pays parmi les principales grandes puissances économiques, afin d’augmenter leur pouvoir commun sur les marchés mondiaux. Soulignons cependant que les pays d’Asie, hors Japon, représentent maintenant 75 % de la population mondiale, alors que l’Occident n’en représente plus que 12 %. Ajoutons qu’en 2022, la Chine produisait 22% du PIB mondial, alors que les États-Unis avaient chuté à 15% et que l’Inde avait progressé à 7%…
De fait, ledit Occident n’est plus vraiment maître du jeu. Pourtant…
Les questions à la mode auront été abordées à Hiroshima; du réchauffement climatique à l’Intelligence artificielle, ou de la lutte contre les pandémies aux droits de l’homme et notamment ceux des LGBT, ou encore aux migrations. En réalité, le véritable objectif de cette réunion a bien été d’exprimer une opposition à la Russie et aux ambitions croissantes de Pékin.
Les pays membres du G7 sont en fait, intimes, interdépendants, impliqués dans des relations tacites et souvent troubles remontant du passé, tous à une exception près: la France. Il n’est donc pas surprenant que le G7, un moment devenu G8 en incluant la Russie pour des raisons d’approches politiques, ait finalement saisi le prétexte de la récupération, par Moscou, de la Crimée, pour rejeter ce partenaire gênant par son indépendance. Quant à la France, il est plus aisé de la malmener de l’intérieur des cénacles dirigés par les États-Unis, en laminant, avec l’aide de quelques-uns de ses principaux dirigeants, son souhait naturel à promouvoir son particularisme et le désir de souveraineté de son peuple.
En premier lieu, je voudrais faire quelques remarques sur le pays d’accueil.
Les Japonais, peuple de très haute civilisation, ont précisément adressé aux participants un message fort – mais probablement sans suite – en organisant cette rencontre à Hiroshima et en amenant le président Joe Biden à s’incliner devant la stèle commémorative de l’anéantissement de la ville, le 6 août 1945, par la bombe atomique états-unienne. Cette action fit entre 140 000 et 250 000 morts civils tués instantanément, auxquels allaient s’ajouter les décès par suite d’irradiation.
Crime contre l’humanité? Bien sûr que non! Les juges, ceux qui décident de cette qualification, étant aussi les acteurs. Il n’y a pas eu davantage de crime contre l’humanité dans les bombardements de la Serbie, de l’Irak ou de la Syrie. Le général Mac Arthur, le proconsul états-unien, fit tout, dès le japon occupé, pour absoudre l’empereur des crimes de guerre dans lesquels il avait été impliqué, notamment en Mandchourie, en Corée, en Birmanie ou en Indochine. Ce fut un échange de bons procédés.
Certains, soumis depuis des décennies à l’endoctrinement washingtonien, pourraient s’élever contre cette seule interrogation arguant de l’idée qu’un tel bombardement avait abrégé la guerre et évité bien plus de morts qu’il n’en avait causé. Vraiment?
Toujours un peu d’histoire. Elle est nécessaire pour comprendre le présent et préparer le futur. En juillet 1945 l’empereur du Japon, Hiro Hito, avait mandaté son fils pour offrir une reddition totale, avec comme seules réserves le maintien des structures traditionnelles du pays. Les États-uniens, surpris, firent traîner les discussions. Un tel achèvement du conflit n’entrait pas dans leurs vues. Les quelques et modestes demandes japonaises furent considérées comme un rejet de l’ultimatum lancé par les alliés lors de la conférence de Postdam.
L’état-major états-unien savait que l’armée ennemie était épuisée. 90% de la flotte et 90% de l’aviation étaient détruits. L’industrie de guerre était totalement anéantie. De plus l’URSS s’était engagée à Yalta, à entrer en guerre contre le Japon trois mois après la capitulation de l’Allemagne. Effectivement l’Armée Rouge bascula du front européen et, dès le 8 août envahit la Mandchourie occupée par les forces japonaises.
Mais pour le président Truman et son administration il fallait, d’une part, une victoire rapide pour éviter de la partager avec quiconque et, d’autre part, il fallait surtout faire usage de l’arme atomique, préparée en grand secret avec l’aide déterminante de scientifiques allemands réfugiés. L’emploi du feu nucléaire devait aux yeux du monde, et notamment de l’URSS, assurer de manière incontestable la prééminence absolue des États-Unis au plan militaire.
Bien évidemment ces arguments, bien réels, ne pouvaient être avancés, aussi les États-uniens développèrent-ils l’idée que les bombardements d’Hiroshima et de Nagasaki des 6 et 9 aoûts 1945, avaient permis d’épargner la vie de plusieurs centaines de milliers de soldats. Argument grandement fallacieux, quand on sait que dans la situation d’effondrement du Japon, les pertes, selon les analystes militaires objectifs, se seraient situées dans une fourchette de 20 000 à 30 000 hommes et, qu’en tout état de cause, le Japon aurait très vite capitulé. Peu importait ce qu’allait être le bilan du feu nucléaire!
Le Japon se souvient et ayant été absout, occulte ses propres crimes, mais rappelle ceux de l’ancien ennemi. Dans le futur affrontement entre les États-Unis et la Chine, que fera le Japon, membre du G7 et courtisé par Washington dans le cadre des QUAD1 et des accords de coopération? La subtilité asiatique l’emportera peut-être sur le mensonge anglo-saxon. Il faut en effet se souvenir que l’île d’Okinawa, au sud du Japon, est occupée par les forces états-uniennes, mais que l’archipel Sakishima, composé de quatre îles et trois rochers inhabités, est revendiqué aussi bien par Pékin que par Taipeh. Les Chinois ont en mémoire les humiliantes guerres sino-nippones et la participation du Japon aux guerres sino-occidentales ayant abouti aux « traités inégaux ».
Il faut noter un autre contentieux, cette fois avec la Russie, au nord, concernant les îles Kouriles, annexées par les forces soviétiques lors de leur invasion de la Mandchourie. S’ajoute pour Moscou, le souvenir de la désastreuse guerre russo-japonaise de 1904-1905, qui aboutit à l’attribution de la moitié Sud de l’île de Sakhaline au Japon.
Le Japon qui réarme, a t-il intérêt à continuer à se montrer l’allié fidèle des États-Unis, alors que tout autour de lui, les pays d’Asie se rallient progressivement à l’OCS et que cette participation à un conflit contre les deux grandes puissances qui ont en mémoire les méfaits passés du Japon, s’érigent en adversaires déterminés de Washington? Le Japon aurait beaucoup à perdre au cas où selon leur habitude, à un moment du conflit, les États-Unis s’en retireraient. Pourtant je doute que le Japon, malgré son réarmement, s’éloigne de la protection étatsunienne. Ses intérêts complices sont à l’ouest. La question, malgré tout peut se poser.
L’Allemagne autre participant à ce G7 et ancien allié du Japon dans la seconde guerre mondiale, risque sans doute moins que le Japon dans un éventuel conflit avec la Chine; mais elle ambitionne d’être affermie en tant que pilier otanien en Europe, second des États-Unis et maître de l’UE. Cette ligne de conduite, l’amène à se plier aux souhaits de Washington d’autant plus servilement qu’elle subit, dans l’allégeance, la concurrence de la Pologne. Elle plaide avec les Pays-Bas, pour une présence affirmée de l’OTAN en Indo-Pacifique. Ces deux pays souhaitent « œuvrer dans l’OTAN pour développer des relations avec des « partenaires à travers le monde » dont l’Australie, le Japon, la Nouvelle-Zélande et la Corée du Sud, ces quatre pays étant déjà engagés avec l’OTAN dans le cadre d’un Programme Personnalisé de Partenariat de de Coopération (IPCP).
L’Allemagne, sans aucun doute sensible à l’ascendant états-unien dans le cadre otanien et décelant dans cet alignement une possibilité d’accroître son rôle géopolitique, continue à se montrer très allante en ce sens. Cependant elle semble savoir avancer seule. Ainsi ses banques sont-elles connectées au système SPSF sino-russe, concurrent du système d’échange interbancaire SWIFT. Le fait-elle sans arrière-pensée et sans l’aval des États-Unis?
L’histoire de l’Italie d’après-guerre, en tant qu’alliée, est profondément entrelacée avec le rôle international des États-Unis. Elle se sent redevable envers les États-Unis de sa libération et de son retour à la démocratie, oubliant quelque peu, d’ailleurs, le rôle majeur de l’Armée française dans la prise du mont Cassin et l’ouverture de la route de Rome aux forces alliées. Elle abrite sous couvert de l’OTAN, le commandement de la Sixième Flotte à Naples et le commandement des forces alliées, la base aérienne d’Aviano dans le nord du pays, ainsi que les bases navales de la Maddalena et de la Sigonella. Les États-Unis disposent aussi de sites de stockage de munitions nucléaires. Il n’est pas envisageable que l’Italie s’éloigne des États-Unis. Rappelons que 15,2% de la population états-unienne revendique des origines allemandes et 6% une origine italienne. Nous avons donc autour de 21 % des états-uniens qui sont liés aux anciens pays de l’Axe.
Le Royaume-Uni, quant à lui est intime avec les États-Unis, c’est une évidence, et la France a pu le constater, une fois encore à ses dépends, lors de la rupture de son accord avec l’Australie portant sur la construction de sous-marins et la création simultanée de l’alliance anglo-saxonne AUKUS. Il en est de même avec le Canada, trop proche géographiquement et culturellement des États-Unis pour pouvoir s’en démarquer.
De ces simples constats, il ressort que la France, sans aucune raison, contrairement à ses intérêts, s’aligne sur les positions dangereuses des États-Unis. Ce pays ne recherche que le maintien de sa domination et utilise ses obligés ou alliés comme des supplétifs. Il est intéressant de relever que le premier ministre indien, Narendra Modi, invité à Hiroshima, a refusé devant Volodymyr Zelinski, un inévitable autre hôte extérieur, de condamner la Russie dans son « opération spéciale » en Ukraine. Il s’est contenté d’inviter à la paix.
L’Inde, en effet, refuse toute subordination et prône ce qu’elle nomme le « multi-alignement ». Cette politique est parente de celle que la France menait jadis… Il est étonnant que la France ne suive pas une option voisine d’autant plus qu’en Indo-pacifique, elle est territorialement impliquée, ce qui n’est absolument pas le cas dans le conflit ukrainien.

Rappelons que la France avec 7 millions de km2 de ZEE sur les 11 qu’elle possède, est grandement présente dans la zone indo-pacifique. Signalons que cette Immense ZEE fait de notre pays, depuis les derniers réajustements, la première puissance maritime au monde devant les États-Unis. Entre 1,5 et 2 millions de nos compatriotes y vivent. Cet ensemble, par ses énormes ressources, fait de la France potentiellement une très grande puissance. Il est regrettable que seuls les Chinois et les Anglo-saxons, derrière les États-Unis, le sachent et fassent tout pour nous évincer de la France archipélagique. Seules ses orientations politiques et économiques actuelles, empêchent le réveil de cette puissance.
Au delà de ce G7, je pourrais aussi formuler quelques interrogations sur les démarches outrancières de certains politiques actuels, pour une intégration de la France, grande puissance, dans un dispositif européen supranational, mais dirigé par Berlin et Washington. Il est désolant de les voir poursuivre les honteux souhaits de personnages comme Monnet et Schuman, d’abolition des frontières et des nations. Ils refusent d’admettre que l’UE d’aujourd’hui, agit au détriment de la France et que l’Allemagne se pose en adversaire davantage qu’en partenaire.
De même que fait-elle dans l’OTAN, cette machine de guerre, au service des dangereuses ambitions de Washington, hypothéquant de ce fait son indépendance stratégique et géopolitique? Elle ne relève même pas l’attitude paradoxale des États-Unis qui abaissent leurs alliés européens du G7 grâce au conflit ukrainien et s’apprêtent à faire appel à eux dans la zone indo-pacifique.
Que fait la France dans ce G7 si elle se refuse à imprimer sa marque?
En fait, en politique intérieure comme en politique étrangère, il y a un abysse entre le potentiel de la France et l’aptitude à l’assumer de ceux qui dirigent notre pays! L’absence de projet national et de vision stratégique autonome largement partagée, rendent la France silencieuse.

Général (2S) Henri ROURE


1 Accord quadripartite États-Unis, Australie, Inde, Japon


Crédit photo : https://www.g7hiroshima.go.jp/en/


[cc] Breizh-info.com, 2023, dépêches libres de copie et de diffusion sous réserve de mention et de lien vers la source d’origine

SOURCE: https://www.breizh-info.com/2023/05/31/220791/quelques-interrogations-autour-du-g7-a-hiroshima/

NDLR: Pourquoi le G7 a-t-il choisi la ville d'Hiroshima, malheureusement célèbre pour avoir été la cible du premier bombardement atomique de l'Histoire le 6 août 1945, par les Etats-Unis d'Amérique, suivi par celui de Nagasaki le 9 août ? ces deux villes étaient les deux villes chrétiennes du Japon. Une façon de rappeler aux Japonais ce qui peut leur arriver en cas de défaillance ?

Carte de la ZEE française. Source: Louhansk https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_public_maritime_fran%C3%A7ais#/media/Fichier:Zee_de_la_france.jpg

Carte de la ZEE française. Source: Louhansk https://fr.wikipedia.org/wiki/Domaine_public_maritime_fran%C3%A7ais#/media/Fichier:Zee_de_la_france.jpg

Qui est l’ennemi ? Réflexions de science politique par le Général Henri Roure

 

https://stratpol.com/qui-est-lennemi-reflexions-de-science-politique-par-le-general-henri-roure/

"Une nation c’est avant tout une souveraineté revendiquée et défendue par un peuple. L’Histoire – toujours elle – nous rapporte la lutte des Français pour, tout à la fois, assurer leur unité, leur indépendance, leur dignité et faire prévaloir les principes dont ils se sentaient légitimement fiers et porteurs. Cette assurance reposait sur une étroite conjugaison entre gouvernement et peuple dans la certitude d’un destin. Elle impliquait la nature des politiques intérieure et étrangère. Les assauts partisans, souvent sévères, ne remettaient jamais en cause cette « certaine idée de la France » à laquelle se référa le général de Gaulle."

Aux ordres de la bannière étoilée, par le Général Henri Roure

https://lecourrierdesstrateges.fr/2023/02/01/aux-ordres-de-la-banniere-etoilee-par-le-general-2s-henri-roure/

Général (2s) Henri Roure : «l’emmerdeur se plantera»

https://www.billetdefrance.fr/opinions/general-2s-henri-roure-lemmerdeur-se-plantera/06/01/2022/

Le Général Roure est Secrétaire National à la Défense du CNIP (Centre National des Indépendants et des Paysans, fondé en 1949)

https://www.cnip.fr/

Lire la suite

Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)

3 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Allemagne, #France, #Guerre, #Paul Craig Roberts, #Philosophie, #Politique, #Histoire, #Russie, #USA, #Mike Whitney, #Ukraine, #Seconde Guerre Mondiale

La vie d'un écrivain est une activité extrêmement vulnérable, presque nue. ... Vous êtes seul, en marge de la société. Vous ne trouvez aucun abri, aucune protection - à moins de mentir...

Je crois qu'en dépit des énormes difficultés qui existent, la détermination intellectuelle inébranlable et féroce, en tant que citoyens, de définir la vérité réelle de nos vies et de nos sociétés est une obligation cruciale qui nous incombe à tous. Elle est en fait obligatoire.

Si cette détermination ne s'incarne pas dans notre vision politique, nous n'avons aucun espoir de restaurer ce que nous sommes si près de perdre : la dignité de l'homme.

Harold Pinter, conférence Nobel, 2005

Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)

Sauver de la matrice
Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'Empire du mensonge)
Mike Whitney - 23 mai 2023

Ce qui rend les écrits de Paul Craig Roberts si percutants, c'est sa capacité à démêler les faux récits et à identifier les agendas des élites qui façonnent les événements. Il s'agit là du travail d'un diseur de vérité, qui est l'appellation généralement appliquée à Roberts. Ce terme désigne une personne aux convictions morales profondes qui consacre sa vie à dénoncer les mensonges et les fabrications de l'État et de ses alliés corrompus. C'est ce que Roberts fait depuis plus de 40 ans, et c'est la raison pour laquelle des milliers de personnes dans le monde entier se rendent chaque jour sur son site web. Ils savent que ses articles sont percutants, bien documentés et captivants. Plus important encore, ils savent qu'il mettra tout en œuvre pour leur apporter la vérité sans fard, comme il le fait depuis plus de quarante ans.

Le dernier recueil d'essais de M. Roberts, intitulé Empire of Lies, est un assortiment d'articles qui témoignent de l'étendue et de la profondeur remarquables des connaissances de l'auteur. Les visiteurs assidus de son site web remarqueront certains thèmes familiers, tandis que d'autres sujets n'ont peut-être pas été explorés de manière aussi approfondie. Par exemple, il y a de nombreux essais sur la fragilité de l'économie américaine, le vaccin "expérimental" Covid-19, la guerre en Ukraine, l'élection présidentielle volée et la fraude du 6 janvier. Dans le même temps, il y a un certain nombre d'autres articles que l'on n'associe généralement pas à Roberts. Il s'agit notamment d'un billet court mais captivant sur le 11 septembre, de réflexions inquiétantes sur l'année 2022, de la manipulation des marchés des lingots et d'un article étonnant intitulé "L'Allemagne n'a pas déclenché la deuxième guerre mondiale". Voici un bref extrait de cet article :

"Les objectifs du Parti national-socialiste des travailleurs allemands... (étaient) de remédier au chômage causé par les réparations injustes imposées à l'Allemagne... à la suite de la Première Guerre mondiale et de remettre l'Allemagne... sur les rails....

    La deuxième guerre mondiale a commencé lorsque le gouvernement Churchill et les Français... ont déclaré la guerre à l'Allemagne.......

    Le dirigeant allemand, Adolf Hitler, avait récupéré les territoires allemands cédés au Danemark, à la France et à la Tchécoslovaquie par l'humiliant Traité de Versailles et s'était uni à l'Autriche allemande sans guerre.... La garantie britannique a enhardi la dictature militaire polonaise à refuser de négocier la restitution des territoires allemands.... Tout ce qu'Hitler a fait, c'est forcer les pays ayant reçu des territoires allemands en vertu du Traité de Versailles à libérer les terres et les Allemands, qui ont été lourdement persécutés en Tchécoslovaquie et en Pologne. La restauration par Hitler des frontières nationales de l'Allemagne a été présentée à tort par la presse britannique et américaine comme une "agression allemande". ....

    Cette fausse nouvelle d'agression allemande a été utilisée pour construire le dossier selon lequel l'Allemagne, qui ne faisait que récupérer son territoire national et sauver le peuple allemand de la persécution en Tchécoslovaquie et en Pologne, était un agresseur dont l'objectif était la conquête du monde...

    Hitler a déclaré à maintes reprises qu'il ne voulait pas, ou n'avait pas l'intention de faire la guerre à la Grande-Bretagne et à la France et qu'il avait seulement l'intention de récupérer les populations allemandes perdues, volées à l'Allemagne par l'injuste traité de Versailles". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 280, 2023.)

Dans ces quelques paragraphes, Roberts anéantit les fondements sur lesquels repose notre compréhension de la Seconde Guerre mondiale. L'auteur remet en question les idées suivantes

    - qu'Hitler a déclenché la guerre
   - Et que la Pologne représentait la première étape du plan plus vaste d'Hitler pour conquérir le monde.

Si aucune de ces idées n'est vraie, nous devons nous demander pourquoi l'invasion de la Pologne par Hitler a servi de prétexte à une véritable guerre mondiale au lieu d'être traitée comme un "conflit frontalier" régional, comme on aurait pu s'y attendre. Il est clair que la France et l'Angleterre n'avaient pas besoin de déclarer la guerre à l'Allemagne alors que celle-ci ne faisait que récupérer les territoires qu'elle avait perdus après Versailles. Si le sang-froid avait prévalu, la deuxième guerre mondiale aurait pu être évitée. Voici d'autres extraits du texte :

"Au cours de son ascension politique, Hitler n'avait guère caché sa volonté de déloger la minuscule population juive d'Allemagne de la mainmise qu'elle avait acquise sur les médias et les finances allemandes, et de diriger le pays dans l'intérêt de la majorité allemande (99 %), une proposition qui a suscité l'hostilité amère des Juifs partout dans le monde. En effet, immédiatement après son entrée en fonction, un grand journal londonien avait publié en 1933 un titre mémorable annonçant que les Juifs du monde entier avaient déclaré la guerre à l'Allemagne et organisaient un boycott international pour affamer les Allemands et les obliger à se soumettre". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 286, 2023)

Il s'agit là d'un autre extrait étonnant qui va à l'encontre des récits historiques propagés en Occident. Aux États-Unis, on dit aux étudiants que le traitement des Juifs par Hitler était alimenté par son antisémitisme insatiable, mais ici l'auteur suggère qu'il y avait aussi des raisons sociales et économiques à sa politique. Cela ne diminue en rien la gravité des déprédations commises par Hitler, mais cela permet d'expliquer de manière plus plausible pourquoi les événements se sont déroulés comme ils l'ont fait. À tout le moins, Roberts fournit une analyse qui suscite la réflexion et s'écarte de l'idée simpliste selon laquelle "Hitler était un maniaque homicide", qui est utilisée pour répondre à toutes les questions et pour étouffer la pensée critique. En revanche, le traitement du sujet par Roberts suscite la curiosité, ce qui incite le lecteur à approfondir ses recherches, ce qui est l'intention de l'auteur.

Le traitement de la guerre civile par Roberts est tout aussi provocateur. Dans un chapitre intitulé "Comment nous savons que la soi-disant "guerre civile" n'était pas liée à l'esclavage", Roberts conteste l'idée largement répandue selon laquelle la guerre entre les États a été déclenchée pour libérer les esclaves. Voici un extrait de l'article qui l'explique :

"Deux jours avant l'investiture de Lincoln en tant que 16e président, le Congrès, composé uniquement des États du Nord, a adopté à une écrasante majorité, le 2 mars 1861, l'amendement Corwin qui confère une protection constitutionnelle à l'esclavage. Lincoln a approuvé l'amendement dans son discours d'investiture en déclarant : "Je n'ai aucune objection à ce qu'il soit rendu explicite et irrévocable".

    Il est clair que le Nord n'était pas prêt à entrer en guerre pour mettre fin à l'esclavage alors qu'à la veille même de la guerre, le Congrès américain et le président entrant étaient en train de rendre inconstitutionnelle l'abolition de l'esclavage".

    Nous avons ici la preuve absolue que le Nord voulait que le Sud reste dans l'Union bien plus que le Nord ne voulait abolir l'esclavage."....

    Le véritable problème entre le Nord et le Sud ne pouvait pas être réconcilié sur la base d'un accommodement avec l'esclavage. Le véritable problème était d'ordre économique, comme l'ont démontré DiLorenzo, Charles Beard et d'autres historiens. Le Nord a proposé de préserver l'esclavage de manière irrévocable, mais il n'a pas proposé de renoncer aux tarifs douaniers élevés et aux politiques économiques que le Sud considérait comme contraires à ses intérêts". (Empire Of Lies, page 221)

Plus loin dans le texte, Roberts reprend une citation du discours d'investiture de Lincoln qui vient étayer son point de vue. Lincoln dit :

"Je n'ai pas l'intention, directement ou indirectement, d'interférer avec l'institution de l'esclavage dans les États où elle existe. Je crois que je n'ai aucun droit légal de le faire et je n'ai aucune envie de le faire".

Roberts présente son cas de manière rationnelle et convaincante, mais Lincoln a fait d'autres commentaires qui semblent être en contradiction avec ceux mentionnés ci-dessus. Il a également déclaré que "le gouvernement ne peut supporter en permanence une moitié d'esclaves, une moitié de personnes libres" et que l'opinion publique doit se reposer sur la conviction que l'esclavage est en voie d'extinction. Malgré cela, l'adoption de l'amendement Corwin en 1861 suggère fortement que le Congrès n'avait pas l'intention d'entrer en guerre pour mettre fin à l'esclavage, sinon il n'aurait pas soutenu le projet de loi. Alors, comment se fait-il que tant d'Américains s'accrochent à l'idée que la guerre civile était une lutte pour mettre fin à l'esclavage ?

Tout comme les historiens ont tenté de décrire la Seconde Guerre mondiale comme une intervention "sans ambiguïté morale", ils ont transformé la guerre de Sécession, qui n'était qu'un conflit sanglant sur les tarifs douaniers, en une lutte juste contre l'esclavage humain. Malheureusement, la propagande ne s'aligne pas sur les faits, qui suggèrent que des facteurs plus terre-à-terre ont été impliqués. Les actions de Lincoln n'étaient pas guidées par un principe supérieur, pas plus que les efforts de FDR pour entraîner le pays dans la Seconde Guerre mondiale ne visaient à "vaincre le fascisme". Dans les deux cas, les présidents ont mené des politiques visant à écraser leurs ennemis tout en renforçant le pouvoir de l'État. C'est le travail de l'historien de cour de faire passer ces bains de sang récurrents pour de nobles croisades morales, mais il n'en est rien, et c'est pourquoi nous avons la chance d'avoir des chercheurs comme Roberts pour démasquer les faux-semblants et exposer les machinations intéressées de l'ambition politique brute.

Dans un autre chapitre intitulé The Proof is In : L'élection a été volée, M. Roberts conteste le résultat de l'élection présidentielle de 2020, sans se fonder sur les problèmes liés aux machines à voter, sur le fiasco des bulletins de vote par correspondance ou sur tout autre problème technique qui a entaché l'élection. Au lieu de cela, il présente un certain nombre d'observations de "bon sens" qui révèlent l'invraisemblance totale d'une victoire de Biden. Jetez-y un coup d'œil :

Le compte Twitter de Joe Biden compte 20 millions d'abonnés.
    Le compte Twitter de Trump compte 88,8 millions d'abonnés.
    Considérons que le compte Facebook de Joe Biden compte 7,8 millions d'adeptes
    Le compte Facebook de Trump compte 34,72 millions d'abonnés.

    Quelle est la probabilité qu'une personne ayant 4 ou 5 fois plus d'adeptes que son rival ait perdu l'élection ?
    Considérons que les apparitions de Trump lors de la campagne ont été très suivies mais que celles de Biden ont été évitées.....
    Considérez que malgré l'échec total de Biden à animer les électeurs pendant la campagne présidentielle, il a obtenu 15 millions de voix de plus que Barack Obama lors de sa réélection en 2012.
    Considérez que Biden a gagné malgré une performance inférieure à celle d'Hillary Clinton en 2016 dans tous les pays urbains des États-Unis, mais qu'il a surpassé Clinton à Détroit, Milwaukee, Atlanta et Philadelphie, villes contrôlées par les démocrates et où les fraudes électorales les plus évidentes et les plus flagrantes ont été commises.
    Biden a gagné malgré le fait que Trump ait dépassé de dix millions de voix son score de 2016 et qu'il ait bénéficié d'un soutien record de la part des électeurs issus des minorités.
    Biden a gagné bien qu'il ait perdu les comtés qui ont toujours prédit le résultat de l'élection et les États de l'Ohio et de la Floride.
    Biden a gagné en Géorgie, un État complètement rouge avec un gouverneur rouge et une assemblée législative rouge, tant à la Chambre qu'au Sénat. D'une manière ou d'une autre, un État rouge a voté pour un président bleu.
    Considérons que Biden a gagné malgré la perte de représentation des démocrates à la Chambre des représentants". (Empire Of Lies, Paul Craig Roberts, Korsgaard Publishing, page 324, 2023)

Le livre contient de nombreuses autres observations révélatrices, mais elles soulignent toutes le même fait désolant : l'élection a été volée et c'est le mauvais homme qui siège aujourd'hui à la Maison Blanche. Roberts a eu l'intelligence d'éviter les questions techniques absconses et de fonder son argumentation sur des incohérences flagrantes que le commun des mortels peut comprendre. L'idée que Joe Biden, qui n'a pas réussi à attirer suffisamment de partisans pour remplir un petit gymnase, ait obtenu 15 millions de voix de plus que Barack Obama est extrêmement risible. Il convient d'applaudir Roberts pour avoir pris le temps de créer cette compilation convaincante qui renforce considérablement sa thèse selon laquelle l'élection a été truquée.

C'est ce que nous attendons de Roberts, qui va toujours plus loin pour apporter la vérité à ses lecteurs. Sa dernière contribution, Empire Of Lies, s'inscrit dans cette même tradition. Ce livre est un condensé varié des travaux récents de l'auteur, couvrant un large éventail de sujets allant des néonazis en Ukraine à la manipulation des prix de l'or. Il s'agit d'une lecture fascinante qui progresse rapidement en raison du caractère unique du sujet traité et du style d'écriture franc mais explosif de Roberts. En un mot, il y en a pour tous les goûts. Je terminerai par une citation du discours d'acceptation du prix Nobel de Harold Pinter qui, à bien des égards, aurait pu être une description de Paul Craig Roberts :

"La vie d'un écrivain est une activité extrêmement vulnérable, presque nue. ... Vous êtes seul, en marge de la société. Vous ne trouvez aucun abri, aucune protection - à moins de mentir...

    Je crois qu'en dépit des énormes difficultés qui existent, la détermination intellectuelle inébranlable et féroce, en tant que citoyens, de définir la vérité réelle de nos vies et de nos sociétés est une obligation cruciale qui nous incombe à tous. Elle est en fait obligatoire.

    Si cette détermination ne s'incarne pas dans notre vision politique, nous n'avons aucun espoir de restaurer ce que nous sommes si près de perdre : la dignité de l'homme". Harold Pinter, conférence Nobel, 2005

Je répète : "...une détermination intellectuelle inébranlable et féroce."

En effet, c'est Roberts en quelques mots.

Mike Whitney

 

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://www.unz.com/mwhitney/rescue-from-the-matrix/

Mike Whitney: Sauver de la matrice Une critique du nouveau livre de Paul Craig Roberts, "Empire of Lies" (L'empire du mensonge)
Lire la suite

Thoreau: Soul's estate

3 Juin 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Henry David Thoreau, #Philosophie, #USA

"He enjoys true leisure who has time to improve his soul's estate."
 

Henry David Thoreau

Ambrotype d'E. S. Dunshee réalisé en août 1861 d'Henry David Thoreau à la fin de sa vie, à 44 ans.

Ambrotype d'E. S. Dunshee réalisé en août 1861 d'Henry David Thoreau à la fin de sa vie, à 44 ans.

Lire la suite

Hélène Banoun: Les injectés sont devenus des OGM

3 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #5G, #Agriculture, #Christian Vélot, #Hélène Banoun, #Biologie, #OMS, #Opération Coronavirus, #France

Hélène Banoun: Les injectés sont devenus des OGM

Source et vidéo de l'entretien avec Hélène Banoun sur Kairos Presse / Odyssée :

https://www.kairospresse.be/interview-les-injectes-sont-devenus-des-ogm/

Note: Un entretien extrêmement intéressant et instructif. Remarquons toutefois qu'Hélène Banoun ne s'exprime pas sur la question de l'oxyde de graphène présent ou non dans les "vaccins" ni sur la responsabilité pénale des politiques, administratifs et scientifiques qui ont appliqué le programme Covid avec les conséquences sanitaires et économiques désastreuses que l'on sait. Elle nie également toute intention génocidaire derrière cette opération, ce qui est impossible quand on connaît l'histoire des campagnes de vaccination stérilisantes dans les pays du Tiers-Monde et les programmes malthusiens de Bill Gates et de sa famille, les objectifs réels de l'Agenda 2030 de l'ONU avec l'idéologie du "réchauffement climatique anthropique", la promotion des formes de sexualité non-reproductives, etc.

Il y a 20 ans, Christian Vélot, maître de conférences à l'université d'Orsay, biologiste spécialiste en biologie moléculaire s'exprimait publiquement, avec la plus grande clarté, sur les OGM, avertissant sur les dangers de leur utilisation sans contrôle sur l'environnement et le monde du vivant. Son témoignage, maintes fois renouvelé, est resté irremplaçable. C'est la même technologie qui a été appliquée aujourd'hui à l'Homme avec les "vaccins" Covid* et cherche à se généraliser aux animaux domestiques, sans limites.

* La présence d'oxyde de graphène dans les "vaccins" est enveloppée du plus grand secret et ne peut s'interpréter qu'en relation avec l'installation synchronisée de la 5G, sans doute pour permettre des modifications génétiques à distance.

Lire la suite

Paul Craig Roberts: Qu'en est-il de DeSantis et de Robert F. Kennedy Jr ?

3 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Robert F. Kennedy Jr., #DeSantis, #USA, #Politique

Paul Craig Roberts: Qu'en est-il de DeSantis et de Robert F. Kennedy Jr ?

(...)

Qu'en est-il de DeSantis et de Robert F. Kennedy Jr ?

DeSantis est un gouverneur exceptionnel.  Il a sauvé la Floride des lockdowns, des vaccinations obligatoires, des enfants blancs endoctrinés dans les écoles avec la Théorie de la Race Critique qu'ils sont racistes et oppresseurs des personnes de couleur, de l'endoctrinement transgenre, et il s'est opposé aux entreprises Woke telles que Disney qui soutiennent la normalisation de la perversité sexuelle.

Mais DeSantis est un jeune homme dont la carrière n'est pas soutenue par un milliard de dollars.  Si Donald Trump peut être éliminé par l'establishment au pouvoir, DeSantis n'a aucune chance.  Il ne pourrait être un président prospère qu'en s'entendant bien.

Quant à Robert F. Kennedy Jr, il est possible qu'il n'existe pas de meilleur Américain.  Mais il est insensé de penser que la CIA va laisser devenir président un homme qui sait, et qui a dit, que la CIA a assassiné son père et son oncle.  Si RFK Jr. est élu président, il sera le troisième ou le quatrième Kennedy à être assassiné.

Je pense que Donald Trump sera assassiné s'il est à nouveau élu. La CIA, le FBI, la NSA et les Démocrates, tous connus de Trump comme des ennemis qui ont essayé de le détruire, ne toléreront pas qu'on leur demande des comptes.  En effet, il n'est pas certain qu'un Trump plus avisé puisse trouver la prochaine fois suffisamment de personnes honnêtes et conscientes pour constituer un gouvernement déterminé à rétablir la responsabilité devant le peuple américain.  Où les trouverait-il ?  Dans les entreprises ? Dans les médias ? Dans les universités ?  Non, et certainement pas à Washington.

La question fondamentale est la suivante : le peuple américain est-il suffisamment attaché à la liberté et à la Constitution pour entreprendre de restaurer un gouvernement responsable ?  Le peuple américain est-il suffisamment attaché à la liberté et à la Constitution pour s'atteler à la tâche de rétablir un gouvernement responsable ?

Paul Craig Roberts

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/06/02/the-political-outlook/

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL

Paul Craig Roberts: Qu'en est-il de DeSantis et de Robert F. Kennedy Jr ?

L'une des meilleures interviews de Paul Craig Roberts, dans laquelle il explique pourquoi il a toujours combattu pour la vérité:

https://davejanda.com/paul-craig-roberts-the-governments-fraud-force/

Lire la suite

Los hombres del fín del tiempo

2 Juin 2023 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Nizar Qabbani, #Poésie, #Syrie

Los hombres del fín del tiempo

Nizar Qabbani (ou Kabbani) était un poète syrien né à Damas le 21 mars 1923 et mort à Londres le 30 avril 1998.

Des textes de Nizar Qabbani ont été traduits en espagnol par Pedro Monteret (Institut hispano-arabe, 1964).

Lire la suite

Paul Craig Roberts: La criminalisation de la vérité dans le monde occidental

1 Juin 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Paul Craig Roberts, #Philosophie, #Politique, #USA, #Union Européenne, #France, #Kali-Yuga, #Dharma

Paul Craig Roberts: La criminalisation de la vérité dans le monde occidental

1er juin 2023

La criminalisation de la vérité dans le monde occidental

Paul Craig Roberts

Le temps est compté pour la vérité, dont l'expression est criminalisée.

Dans son introduction à l'édition de 1946 du Meilleur des mondes, Aldous Huxley notait que les plus grands triomphes de la propagande ont été accomplis, non pas en faisant quelque chose, mais en s'abstenant de le faire. La vérité est grande, mais le silence sur la vérité est encore plus grand, d'un point de vue pratique. En ne mentionnant tout simplement pas certains sujets, en abaissant ce que M. Churchill appelle un "rideau de fer" entre les masses et les faits ou arguments que les dirigeants politiques considèrent comme indésirables, les propagandistes totalitaires influencent la pensée plus efficacement que par le mensonge.

Churchill parlait du rideau de fer abaissé par Staline sur l'empire soviétique. Aujourd'hui, le rideau de fer est abaissé sur les peuples occidentaux "libres" par leurs gouvernements "démocratiques", leurs médias "démocratiques" et leurs universités et systèmes scolaires "démocratiques".  Si vous n'êtes pas autorisé à connaître la vérité, vous ne pouvez pas la dire.

Elon Musk a dépensé une grande partie de sa fortune pour libérer Twitter de la censure, pour finalement découvrir que l'UE interdira à Twitter d'entrer dans les États membres de l'UE à moins que Musk n'accepte la censure de l'UE pour les vérités qui ne conviennent pas aux agendas de l'UE.

Le censeur français de l'UE, nommé par euphémisme "ministère français de la Transition numérique et des Télécommunications", a déclaré que la "désinformation", principale fonction du ministère, "est l'une des plus graves menaces qui pèsent sur nos démocraties".  Si Musk n'accepte pas la censure de l'UE, Twitter "sera banni de l'UE". https://www.rt.com/news/577112-eu-threatens-twitter-ban/

Pour être clair, les valeurs occidentales de liberté d'expression et de discussion ouverte ont été redéfinies comme des "polices de désinformation" et des "menaces pour la démocratie".  Mais bien sûr, elles sont à la base de la démocratie.  Lorsque la liberté d'expression est supprimée, nous ne sommes pas en présence d'une démocratie, mais d'une tyrannie.

Obtenir la vérité est difficile et l'a toujours été. La vérité peut contrarier et mettre en colère autant ou plus de personnes qu'elle n'en éclaire. Une croyance existante est tenace.  La plupart des gens veulent que leurs croyances soient confirmées, et non remises en question.  Les croyances endoctrinées sont donc stables.  Les historiens dissimulent la vérité pour des raisons de carrière, tout comme les hommes politiques. Les procureurs dissimulent la vérité pour obtenir des condamnations. Les médias dissimulent la vérité pour obtenir des revenus publicitaires et en échange de fuites "sourcées" de la CIA, du FBI, des politiciens et des procureurs qui établissent des récits officiels servant les différents agendas.  

J'ai passé ma vie au service de la vérité.  Il ne s'agit pas de prétendre que j'ai toujours raison, mais que mon objectif est la vérité, que j'y parvienne ou non.  Il m'arrive de recevoir une reconnaissance pour mon service de la vérité (voir, par exemple, https://www.unz.com/mwhitney/rescue-from-the-matrix/ et https://www.paulcraigroberts.org/2023/05/26/this-is-my-best-or-one-of-my-best-interviews-i-recommend-it-to-you/).

En général, les commentaires favorables à mon sujet et à mes écrits font immédiatement surgir des trolls qui me diabolisent et me diffament dans le but de faire fuir les lecteurs de mon site web.  L'establishment au pouvoir s'efforce de renforcer la réputation de ceux qui répètent les récits officiels comme s'il s'agissait de la vérité, allant jusqu'à leur donner des prix Pulitzer, et de détruire la réputation de ceux qui disent la vérité. Les attaques contre ceux qui disent la vérité aident le pouvoir en place à criminaliser la vérité.  Les diseurs de vérité sont transformés en criminels a posteriori. L'exercice de la liberté d'expression est associé à une atteinte aux explications officielles sur la vérité et est en passe de devenir un acte criminel. Fox News, en réglant gratuitement un procès civil intenté par Dominion voting machines, a payé près d'un milliard de dollars pour créer le précédent selon lequel le fait de rapporter des informations nuisibles à une partie constitue une diffamation, même si les informations rapportées sont vraies et n'ont pas d'intention malveillante.

En d'autres termes, Fox News vient de payer près d'un milliard de dollars pour établir que rapporter la vérité est une diffamation.  C'est la fin de la liberté d'expression et de la responsabilité*.

C'est celui qui dit la vérité, et non le menteur, qui a des ennuis.  Tuer le messager a toujours été une pratique courante.  Aujourd'hui, malgré les lois de protection des dénonciateurs, ces derniers souffrent toujours. Le gouvernement refuse d'appliquer les lois qui protègent les dénonciateurs parce qu'ils disent la vérité.  Julian Assange a été emprisonné pendant plus de dix ans sans bénéficier d'une procédure légale régulière pour avoir simplement fait état de fuites de documents révélant les crimes de guerre des États-Unis et la tromperie intentionnelle de leurs alliés.  Edward Snowden a dû abandonner sa nationalité américaine pour la nationalité russe simplement parce qu'il nous a donné la preuve que la NSA nous espionnait illégalement, et continue de le faire, sans raison ni mandat.  Ces derniers jours, nous avons vu le FBI échapper à ses responsabilités pour haute trahison dans une tentative de renversement d'un président des États-Unis en exercice, grâce à la disparition par les médias prostitués du complot du FBI contre le président Trump dans des "erreurs de procédure" concernant la surveillance et l'ouverture d'enquêtes.  La haute trahison contre le président Trump est approuvée par les démocrates, le FBI, la CIA, le complexe militaire/sécuritaire et les presstitués, [NDT: "presstitutes": médias prostitués] parce que l'establishment au pouvoir veut que Trump parte.  Trump ne sert pas leurs agendas.  Se débarrasser de Trump est plus important pour eux que la vérité.

Les seules indications dont je dispose pour savoir si les risques que je prends en tant que diseur de vérité, risques qui se sont matérialisés par des harcèlements dangereux et coûteux de diseurs de vérité plus visibles, tels que Julian Assange, Ed Snowden, Matt Taibbi, Kash Patel et Peter Brimelow, sont le soutien financier et vocal des lecteurs.  Si ce soutien n'est pas au rendez-vous, cela me dit que je prends des risques pour rien et que je m'attire des difficultés en essayant d'informer ceux qui ne sont ni intéressés ni attachés à leur indépendance en tant qu'êtres libres.

La révélation par le conseiller spécial du coup monté contre le président Trump, mais l'absence d'inculpation pour les crimes du FBI que le rapport Durham documente, était l'occasion pour chaque membre de la Chambre et du Sénat de retrouver sa liberté de représenter le peuple au lieu des groupes d'intérêt.  La Chambre et le Sénat auraient pu se jeter sur le FBI, forcer le ministère de la Justice (sic) corrompu à inculper et à poursuivre les comploteurs, obtenir une peine d'exécution pour chacun des comploteurs, y compris Comer et Wray, et envoyer le message à toutes les parties concernées que notre pays était rendu au peuple grâce à l'indépendance réaffirmée des représentants et des sénateurs américains, ce qui, une fois de plus, ferait des représentants et des sénateurs américains de fières désignations.  Mais la Chambre et le Sénat ont préféré s'accrocher à leurs contributions de campagne et à la protection fournie par les groupes d'intérêt et, par conséquent, rester achetés et vendus. À quelques exceptions près, la Chambre et le Sénat sont satisfaits des attaques du régime Biden contre Trump.  Ils se sentent à l'aise avec l'establishment et aimeraient voir Trump, un "boatrocker", partir.  Toute personne attentive peut nommer les très rares représentants et sénateurs indépendants.  Ce sont eux qui sont constamment attaqués par l'establishment et les médias américains qui servent l'establishment.

La lutte que j'ai menée toute ma vie pour la vérité m'a amené à me demander si la vérité n'était pas une aventure donquichottesque.  Mon site est lu par de nombreuses personnes dans le monde entier, et mes articles sont repris par de nombreux autres sites et traduits.  Pourtant, ceux qui soutiennent le site, financièrement ou par des mots d'encouragement, ne représentent qu'un faible pourcentage des lecteurs.  La réticence de la plupart des lecteurs à donner ne serait-ce que 5 dollars pour soutenir la vérité est décourageante.  L'un des problèmes que rencontrent les diseurs de vérité est qu'à notre époque, les tromperies sont si accablantes et si terribles que de nombreuses personnes ne peuvent tout simplement pas supporter la pression de connaître la vérité.  Dites-moi un mensonge réconfortant, disent-ils, pour que je puisse me détendre et ne pas devenir une épave nerveuse. La majorité des Américains préfèrent la pilule bleue, et c'est ainsi que la liberté américaine est en train de devenir une chose du passé.

La liberté en Amérique, et dans l'ensemble du monde occidental, est tellement érodée que les jeunes générations n'ont jamais connu une existence véridique.  La prochaine génération grandira dans un monde où la vérité sera considérée comme nuisible et à éviter.  C'est d'ailleurs déjà le cas.

Nos maîtres profitent de la préférence de la majorité de la population pour la pilule bleue et nous rassurent en nous disant : "Faites-nous confiance, le vaccin est sûr et vous protégera", "Avec notre aide, l'Ukraine est en train de gagner", "L'équipe SEAL a tué Oussama ben Laden et mis fin au règne de la terreur", "Votre argent est en sécurité dans les banques", "La Fed est en train de vaincre l'inflation", "La croyance au mal est une excuse pour l'intolérance", "Les pédophiles ne sont qu'une autre orientation sexuelle incomprise, pas moins légitime que l'homosexualité", et ainsi de suite.

La pression exercée sur la population pour qu'elle accepte des récits erronés est énorme. Cette pression provient des films et des divertissements, des médias et des publicités d'entreprise, de l'éducation, du parti démocrate, du Forum Économique Mondial, même de certaines églises chrétiennes amoureuses d'Israël, et des groupes de réflexion dotés de grosses sommes d'argent provenant de ceux dont les agendas sont servis par le menu des récits officiels, qui sont tous des mensonges.

Face à cela, ma voix est un signal d'alarme pour l'establishment en place.  Les entreprises et les fondations philanthropiques ne me soutiennent pas.  Elles l'ont fait, il y a longtemps, avant d'être transformées en ennemies de la vérité et d'être subverties et rendues complices de la construction de la Matrice dans laquelle nous vivons tous.  

Des films célèbres et largement diffusés, comme Matrix, ont mis en évidence ce point, mais le public insouciant considère le film comme un divertissement, et non comme quelque chose qu'il vit.  Les personnes incapables de reconnaître les menaces n'ont aucune chance de survie. Les menaces que la plupart des Américains reconnaissent sont en fait des canulars utilisés pour contrôler la façon dont ils comprennent le monde.

Peu d'Américains réalisent qu'aujourd'hui, en ce moment même, l'Amérique, ce qu'il en reste, est confrontée à d'énormes défis qui risquent de la vaincre.

Une société homogène et unie a été détruite par une politique d'immigration intentionnelle conçue pour créer une tour de Babel dans laquelle il n'y a pas d'intérêt commun, pas d'élément unificateur. Les Noirs de Californie se sont votés des millions de dollars chacun en dédommagement de l'esclavage, bien que la Californie n'ait jamais connu l'esclavage, et le dédommagement doit être payé, s'il est payé, par les Hispaniques et les Asiatiques, la population majoritaire dans un État où les Américains blancs sont une minorité en fuite.  Comment en est-on arrivé à ce que les Américains blancs ne se sentent plus chez eux en Californie ?  Les Américains blancs ne représentent aujourd'hui que 32 % de la population californienne.

C'est la Floride, l'État favori vers lequel les Américains fuient, qui est dénoncée, et non la Californie, l'État que les Américains blancs répudient.  La Floride a rejeté les fermetures, les mandats de vaccination Covid, et a réellement traité les gens au lieu d'organiser leur mort pour gonfler à la fois les revenus des hôpitaux et le facteur de peur qui a poussé les Américains à accepter un "vaccin" mortel et non testé.  C'est la Floride qui a empêché la société Disney, corrompue, d'imposer aux écoliers la perversion sexuelle, le transgendérisme et la culpabilité d'un prétendu racisme blanc.  Pourtant, Disney continue d'être fréquenté par les familles américaines.

Les Américains doivent se réveiller, si c'est possible, et réaliser que sur TOUS les fronts, leur société subit une attaque interne, non pas une attaque externe de la Russie, de la Chine et des terroristes, mais une attaque interne de leur propre gouvernement, des entreprises, des établissements d'enseignement et des médias.

Le fait brutal est que seuls les Américains de Trump croient en l'Amérique.  Personne d'autre n'y croit. Certainement pas les universités.  Pas le système éducatif. Pas les instituts de presse. Pas le gouvernement Biden, qui est une vitrine de la perversité sexuelle, de l'armement du droit et de la guerre.

C'est Trump, et seulement Trump, qui affirme que son intention est de remettre le gouvernement entre les mains du peuple, comme il se doit.  Tous les autres candidats à l'investiture républicaine, quels que soient les nombreux défauts de Trump, sont un obstacle à la reprise en main de leur pays par le peuple.

Trump, avec tous ses défauts, est la dernière chance de l'Amérique. Il est le seul à avoir la force et la volonté de s'opposer à l'establishment en place. Si Trump bénéficie d'un soutien aussi massif, ce n'est pas en raison de ses positions sur des sujets précis, mais parce qu'il défend le peuple contre l'establishment corrompu.

Ce site web, et quelques autres, sont votre dernière chance de connaître la vérité.  Le mois de juin est à nos portes, et ce mois apporte ma demande trimestrielle de soutien.  Si vous tenez à la vérité, sans laquelle il n'y a ni liberté ni indépendance, soutenez ce site web.  Il a besoin de vos dons et de vos encouragements pour survivre. Les dons et le soutien vocal sont les seules indications que j'ai que les risques que je prends en disant la vérité en valent la peine.

Je sais.  Vous venez d'exploser votre budget pour le week-end de trois jours du Memorial Day.  Vous devez trouver des fonds pour les vacances d'été et les loisirs des enfants qui ne vont pas à l'école. Mangez une pizza de moins et soutenez la vérité.  Soutenez la vérité ou vous allez vivre dans le 1984 de George Orwell, dans Matrix ou dans Le Meilleur des mondes d'Aldous Huxley, version Klaus Schwab. Il n'y aura pas de Neo ou de "The One" pour vous sauver.

Je remercie les donateurs mensuels qui rendent ce site possible.

Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/06/01/the-criminalization-of-truth-in-the-western-world/

* NDLR: C'est exactement ce que Jean de La Fontaine a illustré dans sa célèbre fable Le loup et l'agneau, ci-dessous. Un monde sans vérité est aussi un monde sans justice, où les plus forts font la loi. La différence entre le monde des animaux et celui des hommes, car le loup de La Fontaine est un animal fictif, humanisé, c'est que le mal, la perversion n'existent pas chez les animaux car la Nature sauvage suit le dharma.

Le loup et l’agneau

Jean de La Fontaine

 

La raison du plus fort est toujours la meilleure :
Nous l’allons montrer tout à l’heure.

Un Agneau se désaltérait
Dans le courant d’une onde pure.
Un Loup survint à jeun qui cherchait aventure,
Et que la faim en ces lieux attirait.
- Qui te rend si hardi de troubler mon breuvage ?
Dit cet animal plein de rage :
Tu seras châtié de ta témérité.
– Sire, répond l’Agneau, que votre Majesté
Ne se mette pas en colère ;
Mais plutôt qu’elle considère
Que je me vas désaltérant
Dans le courant,
Plus de vingt pas au-dessous d’Elle,
Et que par conséquent, en aucune façon,
Je ne puis troubler sa boisson.
– Tu la troubles, reprit cette bête cruelle,
Et je sais que de moi tu médis l’an passé.
– Comment l’aurais-je fait si je n’étais pas né ?
Reprit l’Agneau, je tette encor ma mère.
– Si ce n’est toi, c’est donc ton frère.
– Je n’en ai point.
– C’est donc quelqu’un des tiens :
Car vous ne m’épargnez guère,
Vous, vos bergers, et vos chiens.
On me l’a dit : il faut que je me venge.
Là-dessus, au fond des forêts
Le Loup l’emporte, et puis le mange,
Sans autre forme de procès.

Jean de La Fontaine

Lire la suite

Histoire du Coronavirus, arme biologique, par le Dr David Martin. 3e Sommet international Covid. Parlement européen, 3 mai 2023

31 Mai 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #David Martin, #Opération Coronavirus, #Santé, #Children's Health Defense

Dr David Martin

Dr David Martin

Histoire du Coronavirus, arme biologique, par le Dr David Martin. 3e Sommet international Covid. Parlement européen, 3 mai 2023

À partir de la minute 13:23 visionnez (en anglais) l'allocution du Dr David Martin et l'ensemble des déclarations du 3e Sommet international Covid au Parlement européen le 3 mai 2023:

https://rumble.com/v2m0enk-dr-david-martin-european-parliament-international-covid-summit-iii-5-3-23.html

sur le compte Twitter du Dr Martin:

https://twitter.com/DrDMartinWorld/status/1662962736156794881

Sur le site de Children's Health Defense, l'organisation de Robert F. Kennedy Jr:

https://live.childrenshealthdefense.org/chd-tv/events/fluoride-report-or-systematic-review-of-the-science-or-may-4-or-12-30pm-et/fluoride-report-systematic-review-of-the-science-may-4/

Une version de l'allocution du Dr Martin sous-titrée en français, mais sans les diapositives, a été et est toujours diffusée par le Dr. Louis Fouché sur Twitter:

https://twitter.com/CONSTAN83177596/status/1663776368235016192?t=TtmZpyr5gndmEl_dIHrVxw&s=03

Dans cette allocution d'une vingtaine de minutes qui ouvre le 3e sommet Covid, le Dr Martin retrace l'histoire de la réalisation du coronavirus artificiel puis des "vaccins" - des armes biologiques -, à partir des années 1960 aux USA. Il ne s'est donc jamais agi de "vaccins expérimentaux" élaborés dans l'"urgence" et donc sans garantie devant une "pandémie" "soudaine" et "imprévue", mais tout le contraire.

Histoire du Coronavirus, arme biologique, par le Dr David Martin. 3e Sommet international Covid. Parlement européen, 3 mai 2023
Lire la suite
<< < 1 2 3 4