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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste

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Pérou : projet de loi visant à protéger les femmes enceintes et les enfants à naître

19 Mars 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Catholicisme, #Famille, #Pérou, #Politique, #Santé

La Sainte Famille. École du Cuzco, Pérou, époque coloniale

La Sainte Famille. École du Cuzco, Pérou, époque coloniale

Les législateurs péruviens ont adopté un projet de loi visant à mettre en place « des protections » pour les femmes enceintes et les enfants à naître « à tous les stades de la grossesse », ainsi que lors de la « période post-natale ». En outre, la législation est formulée de manière à accorder une « importance égale » à la vie de la mère et de l’enfant. Ce projet de loi intervient après que le Pérou a modifié sa Constitution pour reconnaître que la vie humaine commence dès la conception en 2023.

Le texte a été adopté par le Congrès péruvien par 87 voix contre 18 et 7 abstentions. Il est maintenant sur le bureau de la présidente Dina Boluarte, « qui devrait le signer ».

Il s’agit notamment de « garantir une couverture médicale complète aux femmes enceintes et à l’enfant à naître », depuis les examens de routine jusqu’à l’accouchement et au-delà. La loi reconnaît par ailleurs les « droits du père » en lui accordant « les mêmes avantages en ce qui concerne la grossesse ».

En outre, la loi empêchera « l’utilisation du code pénal péruvien pour faire valoir l’existence d’un droit à l’avortement » dans le pays.

Sources:

https://lesalonbeige.fr/perou-projet-de-loi-visant-a-proteger-les-femmes-enceintes-et-les-enfants-a-naitre/

 Gènéthique

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Tribune du Pr Christian Perronne à France-Soir depuis Washington, épidémie de dengue en Amérique du sud

1 Mars 2024 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Amérique du sud, #Dengue, #Opération Coronavirus, #France Soir, #Professeur Christian Perronne, #OMS, #Brésil, #Pérou

TRIBUNE par Christian Perronne


Chers amis,


Mon séjour à Washington s’achève, mais quel séjour !
Après ces années de ténèbres, de corruption, de manipulation, de diffusion d’articles médicaux et scientifiques frauduleux, de suppression des libertés, de mesures autoritaires totalement illégales, de contrôle des médias et de censure généralisée, de destruction méthodique de la santé, des hôpitaux, de l’économie, du potentiel industriel, de l’agriculture, de l’éducation, de l’armée, de la diplomatie, de la culture, des valeurs familiales, la lumière et la vérité se propagent sur la planète. Les peuples s’éveillent et ne lâcheront rien.
Les deux jours du congrès de l’International Crisis Summit (cinquième édition, ICS-5) ont mis au grand jour les mesures terribles prises contre les peuples du monde. Les échanges ont été très riches.
La France était dignement représentée par Emmanuelle Darles (chercheuse en informatique) et Vincent Pavan (mathématicien de haut niveau) qui ont fait deux exposés remarquables sur les publications frauduleuses et les méthodes utilisées pour la fabrication de fausses données.
J’ai eu le plaisir de retrouver des médecins américains exceptionnels combattants de la première heure, devenus amis, Pierre Kory, Harvey Rich, Meryl Nass (qui a été accusée de désinformation puis radiée pour avoir sauvé des vies) et Ryan Cole (médecin anatomo-pathologiste qui a effectué un grand nombre d’autopsies chez les victimes décédées des pseudo-vaccins Covid-19, pour en démontrer la dangerosité). Le Dr Simone Gold, pionnière de la résistance, a témoigné. Le professeur australien, Raphael Lataster, a exposé les techniques de désinformation et de création d’infox, particulièrement utilisées par les fact-checkers.
Le témoignage des routiers canadiens qui ont subi une violence inouïe et à qui on a bloqué les comptes bancaires était poignant. Des médecins et autres soignants, des parlementaires, des policiers (notamment un policier du renseignement de la Police Montée canadienne), d’anciens militaires, des journalistes, qui ont eu un immense courage de résister à la tyrannie et qui ont été victimes de cette répression terrible, ont pu raconter le cauchemar qu’ils ont vécu.
Le témoignage d’un routier canadien d’origine roumaine, qui avait connu dans sa jeunesse la tyrannie communiste de Ceaucescu, et qui pensait ne plus jamais revoir ça, a été très émouvant. Il a été battu sévèrement et blessé pour avoir simplement manifesté pacifiquement contre le passe sanitaire obligatoire. Il a été exposé les techniques de manipulation des populations, de lavage de cerveau, de propagande, dignes d’un film de science-fiction. Les techniques de fraude financière ont été abordées.
Des parents ont témoigné, certains en larmes, en évoquant la mort de leur enfant quelques jours après l’inoculation expérimentale. Des statistiques sur les effets secondaires et la mortalité liés aux pseudo-vaccins ont été montrées, notamment par le Dr Jessica Rose, experte canadienne ayant analysé la base de données des effets secondaires VAERS. Les avocats ont rappelé que l’injection forcée de produits expérimentaux était totalement illégale et contraire à toutes les conventions internationales, assimilable à un crime contre l’humanité. La médaille que portaient les juges lors du procès de Nuremberg a été exposée.
Le Dr Malone a présenté la mainmise de la CIA sur le monde. Mon ami et avocat suisse alémanique, Phillip Kruse a démontré de façon remarquable la menace extrême pour nos démocraties du projet de Traité de l’OMS qui supprimerait le pouvoir des états.  L’OMS ayant changé la procédure pour que ce vote puisse être adopté à la majorité simple des pays, il y a un énorme risque que ce traité soit adopté en mai prochain.
Il faut saluer la présence de trois députés européens fantastiques que je connais bien, Christine Anderson (Allemagne), Cristian Terhes (Roumanie) et Rob Roos (Pays-Bas) qui, avec une poignée de collègues à Bruxelles et à Strasbourg, se battent comme des lions pour défendre nos libertés au sein du Parlement européen. Pour survivre, les démocraties doivent impérativement rétablir l’indépendance du Parlement, de la justice et des médias et refuser la tyrannie supranationale de l’OMS.  
La table ronde organisée au Sénat des États-Unis, dans la célèbre salle Kennedy, diffusée en direct dans le monde entier, a été d’une richesse incroyable. Beaucoup de professions étaient représentées, y compris des anciens repentis de la finance ou de l’industrie pharmaceutique qui ont pu dévoiler les manipulations cachées. J’étais fier d’y représenter la France.
J’ai été frappé d’entendre de la part de nombreux participants américains, européens, canadiens, mexicains et australiens qu’ils avaient beaucoup d’admiration pour les résistants français, qu’ils considèrent comme des combattants de la première heure dans cette crise covido-ubuesque.
Beaucoup d’experts de pays étrangers comptent sur nous pour montrer la voie. Ils m’ont dit que : "La France devait reprendre son rôle de pays des lumières."
Lors de cette table ronde, j’ai exposé les données fausses ou carrément frauduleuses dans les publications scientifiques et comment nous les dénonçons, avec mes amis de l’association BonSens.org, en publiant des réponses ou des contre-expertises dans les journaux médicaux internationaux référencés. J’ai aussi parlé des menaces et des sanctions exercées contre les médecins dissidents et de la censure dans les médias de grands chemins, mais aussi sur les réseaux sociaux. J’ai terminé en exposant la volonté des autorités de supprimer nos libertés médicales et scientifiques.
J’ai remercié chaleureusement le Sénateur Ron Johnson et le Dr Robert Malone, organisateurs de la table ronde, pour leur engagement fantastique pour faire éclore la vérité.
Cette table ronde au Sénat américain, par sa qualité et sa diffusion mondiale, représente pour moi un tournant magnifique vers le retour de la lumière et de la liberté.
Washington, le 26 février 2024


Christian Perronne

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/christian-perronne-ics-5-un-tournant-le-retour-de-la-lumiere-et-la-liberte

A PROPOS DE L'ÉPIDEMIE DE DENGUE EN AMÉRIQUE DU SUD

Vous vous rappelez sans doute du lâcher de millions de moustiques ogm en Amérique du Sud pour lutter contre la dengue ?
Ce programme mondial de moustiques des Nations Unies financé par Bill Gates se révèle être une véritable catastrophe sanitaire.
Dans toute l' Amérique du Sud les cas de dengue se multiplient de manière effrayante.
Au Brésil, par exemple, les cas de dengue ont déjà grimpé de 400% cette année.
Selon le ministère brésilien de la Santé, plus de 364 000 cas d'infection à la dengue ont été signalés au cours des cinq premières semaines de 2024 seulement.
Le Pérou a déclaré lundi une urgence sanitaire dans la plupart de ses provinces en raison d'un nombre croissant de cas de dengue.
Cette situation a conduit les pays à l'achat des millions de doses de vaccins contre la dengue produit par qui ?
La Fondation Bill & Melinda Gates bien sûr !
Aujourd'hui, un an après le début de l'initiative du lâcher des moustiques ogm, les cas de dengue ont fortement augmenté plutôt qu'ils n'ont chuté.
La ministre de la Santé Cesar Vásquez, du Pérou juge la situation incontrôlable.

https://www.francesoir.fr/opinions-tribunes/christian-perronne-ics-5-un-tournant-le-retour-de-la-lumiere-et-la-liberte

La dengue est la plus fréquente et la plus répandue des arboviroses ou infections virales transmises par des arthropodes. Elle est due aux virus de la dengue, de la famille des Flaviviridae, transmis à l'être humain par l'intermédiaire d'un moustique diurne, principalement Aedes aegypti (régions tropicales et subtropicales), puis Aedes albopictus (régions tempérées).

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Aucun endroit sur Terre n'est à l'abri de la contamination, selon une étude menée dans les fosses marines entre le Pérou et le Chili

30 Avril 2023 , Rédigé par Rouge et Blanc Publié dans #Environnement, #Mer, #Pérou, #Pollution

Capture d'écran de Google Earth

Capture d'écran de Google Earth

Aucun endroit sur Terre n'est à l'abri de la contamination, selon une étude menée dans les fosses marines entre le Pérou et le Chili

Des polluants interdits depuis longtemps se retrouvent même dans les endroits les plus reculés de la planète. La fosse Pérou-Chili, située à 8 000 mètres de profondeur dans l'océan Pacifique, en est un exemple : on y trouve des traces de polluants interdits depuis plusieurs décennies.
Une équipe de chercheurs a prélevé des sédiments dans cinq zones de la fosse Pérou-Chili, également connue sous le nom de fosse d'Atacama, et a découvert la présence de biphényles polychlorés (PCB) dans chacune d'entre elles. Les PCB sont un groupe de composés chimiques organiques qui peuvent avoir un certain nombre d'effets néfastes et il n'existe aucune source naturelle connue de PCB dans l'environnement.
Ces polluants, produits en grandes quantités depuis les années 1930, ont été interdits au milieu des années 1970, lorsqu'il est apparu clairement qu'ils nuisaient à la vie marine.

On sait que la substance ne se dissout pas bien dans l'eau et qu'elle préfère se fixer sur les tissus riches en graisses et sur d'autres fragments d'organismes vivants ou morts, tels que le plancton ou même les mammifères ou les poissons. Environ 60 % des PCB libérés au cours du 20e siècle sont stockés dans les sédiments océaniques profonds.
Une fosse profonde comme celle d'Atacama agit comme un entonnoir qui recueille les morceaux de plantes et d'animaux morts (ce que les scientifiques appellent le "carbone organique") qui tombent dans l'eau. Il y a beaucoup de vie dans la fosse, et les microbes dégradent ensuite le carbone organique dans la boue du plancher océanique. Or, le carbone organique se décompose beaucoup plus rapidement que les PCB, d'où l'accumulation de cet élément toxique au fond de l'eau.

Selon l'étude, le cas d'Atacama est très particulier, car les concentrations de PCB sont les plus élevées dans les sédiments de surface, ce qui contraste avec ce que l'on trouve normalement dans les lacs et les mers.
En règle générale, les concentrations les plus élevées se trouvent dans les couches inférieures des sédiments qui se sont déposés entre les années 1970 et 1990, suivies d'une diminution des concentrations vers la surface, ce qui reflète l'interdiction et la réduction des émissions de PCB, expliquent les experts.
Les chercheurs reconnaissent qu'ils ne comprennent pas encore tout à fait pourquoi les choses sont différentes dans l'Atacama. Il est possible que les sédiments n'aient pas été examinés d'assez près pour détecter de petites variations de PCB ou simplement que les concentrations n'aient pas encore atteint leur maximum dans la fosse profonde, supposent les scientifiques.

L'étude, qui a été publiée dans Nature Communications https://www.nature.com/articles/s41467-023-37718-z *, montre également que dans les sédiments océaniques, le stockage des contaminants peut être utilisé comme un "rétroviseur" du passé, car il permet de déterminer quand une couche de sédiments s'est accumulée et, en analysant les contaminants dans différentes couches, il est possible d'obtenir des informations sur leurs concentrations au fil du temps.

Traduit de l'espagnol par Rouge et Blanc avec DeepL

Source: https://sputniknews.lat/20230430/ningun-lugar-en-la-tierra-esta-libre-de-contaminacion-revela-un-estudio-en-la-fosa-de-peru-chile-1138847821.html

* Abstract

Burial of persistent organic pollutants (POPs) such as polychlorinated biphenyls (PCBs) in deep-sea sediments contributes to 60% of their historical emissions. Yet, empirical data on their occurrence in the deep-ocean is scarce. Estimates of the deep-ocean POP sink are therefore uncertain. Hadal trenches, representing the deepest part of the ocean, are hotspots for organic carbon burial and decomposition. POPs favorably partition to organic carbon, making trenches likely significant sinks for contaminants. Here we show that PCBs occur in both hadal (7720–8085 m) and non-hadal (2560–4050 m) sediment in the Atacama Trench. PCB concentrations normalized to sediment dry weight were similar across sites while those normalized to sediment organic carbon increased exponentially as the inert organic carbon fraction of the sediment increased in degraded hadal sediments. We suggest that the unique deposition dynamics and elevated turnover of organic carbon in hadal trenches increase POP concentrations in the deepest places on Earth.

https://www.nature.com/articles/s41467-023-37718-z

 
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Le véritable "développement"

23 Mai 2022 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Philosophie, #Pérou

Le jeune chef d'une communauté amérindienne en Amazonie péruvienne. Capture d'écran du film "The real Avatar" du cinéaste canadien-japonais David Suzuki

Le jeune chef d'une communauté amérindienne en Amazonie péruvienne. Capture d'écran du film "The real Avatar" du cinéaste canadien-japonais David Suzuki

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Un colibri vesper s'invite dans le viseur de mon appareil photo

13 Mars 2022 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Photographie, #Nature, #Pérou

Clinanthus incarus (plante) et Rhodopis vesper (colibri). Pitunilla (Andes méridionales du Pérou, versant Pacifique, janvier 2022, saison des pluies, vers 2800 m d'altitude. Photo: Pierre-Olivier Combelles. Appareil: Fujifilm X100T (mono-objectif 23mm équivalent à 35mm).

Clinanthus incarus (plante) et Rhodopis vesper (colibri). Pitunilla (Andes méridionales du Pérou, versant Pacifique, janvier 2022, saison des pluies, vers 2800 m d'altitude. Photo: Pierre-Olivier Combelles. Appareil: Fujifilm X100T (mono-objectif 23mm équivalent à 35mm).

Cette photo tient du miracle. J'avais gravi en ojotas (sandales) une pente abrupte pour photographier cette plante en fleur(Clinanthus incarus, nommée localement Cebollín). Je venais de la cadrer et j'allais prendre la photo lorsque j'ai entendu soudain un vrombissement et un colibri (Rhodopis vesper) est apparu soudain dans le champ de mon viseur. Certainement, il venait pour butiner les fleurs. J'ai pressé le déclencheur. L'oiseau, effrayé par ma présence, a disparu aussitôt. Mais son image est restée dans l'appareil photo. La scène a duré 1 à 2 secondes.

Clinanthus incarus (Amaryllidacée) apparaît et fleurit brièvement pendant la saison des pluies dans les Andes méridionales du Pérou, versant Pacifique, vers 2800 m. Le colibri vesper (Trochilidés) est présent toute l'année dans la région et butine les fleurs tubiformes.

Pour les Aztèques (au Mexique et donc non pas au Pérou), les colibris étaient les réincarnations des guerriers morts au combat.

En effet, l'un de leurs principaux dieux était Huitzilopochtli ("Colibri de Gauche"), le dieu de la guerre, des sacrifices et du Soleil, dont le culte s'est éteint après la conquête espagnole.

Dans les Andes du Pérou, colibri se dit "jencho" en quechua. Au Mexique: "huitztzillin", en nahuatl.

 

Pour en savoir plus sur Huitzilopochtli: https://fr.wikipedia.org/wiki/Huitzilopochtli

Un colibri vesper s'invite dans le viseur de mon appareil photo
Colibris et montagnes. Tissage bolivien (détail). Coll. et photo: P.O. Combelles

Colibris et montagnes. Tissage bolivien (détail). Coll. et photo: P.O. Combelles

Plume de colibri (certainement Colibri coruscans). Irpavi (La Paz, Bolivie). Coll. et photo: PO. Combelles

Plume de colibri (certainement Colibri coruscans). Irpavi (La Paz, Bolivie). Coll. et photo: PO. Combelles

Huitzilopochtli représenté dans le codex Telleriano-Remensis. Source: Wikipedia.

Huitzilopochtli représenté dans le codex Telleriano-Remensis. Source: Wikipedia.

Guerrier aztèque "aigle". Statue. Musée ethnographique national, Mexico. Source: Wikipedia.

Guerrier aztèque "aigle". Statue. Musée ethnographique national, Mexico. Source: Wikipedia.

Costume de guerrier "jaguar". Codex Mendoza.

Costume de guerrier "jaguar". Codex Mendoza.

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UNE TRAGIQUE MÉPRISE

25 Février 2022 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Amérique du sud, #Exploration, #Histoire, #Pérou, #Mexique

Moctezuma. Codex Mendoza.

Moctezuma. Codex Mendoza.

"Le peintre russe, Louis Choris, embarqua le 17 juillet 1815 à bord du Rurick en compagnie du botaniste Aldebert von Chamisso pour un voyage dans le Pacifique, initié en Russie par le comte de Romanzov. Au cours d’une expédition à but scientifique qui passa par le Chili, les îles Sandwich, Radak et Aléoutiennes, le Kamtchatka, la Californie et Sainte-Hélène où était alors emprisonné Napoléon Bonaparte, il ne cessa de peindre les paysages tropicaux ou enneigés de ces contrées, la faune et la flore et « les traits caractéristiques, la couleur, en un mot, la physionomie de ces peuples » alors encore méconnus". https://booknode.com/voyage_dans_le_pacifique_03387389

"Le peintre russe, Louis Choris, embarqua le 17 juillet 1815 à bord du Rurick en compagnie du botaniste Aldebert von Chamisso pour un voyage dans le Pacifique, initié en Russie par le comte de Romanzov. Au cours d’une expédition à but scientifique qui passa par le Chili, les îles Sandwich, Radak et Aléoutiennes, le Kamtchatka, la Californie et Sainte-Hélène où était alors emprisonné Napoléon Bonaparte, il ne cessa de peindre les paysages tropicaux ou enneigés de ces contrées, la faune et la flore et « les traits caractéristiques, la couleur, en un mot, la physionomie de ces peuples » alors encore méconnus". https://booknode.com/voyage_dans_le_pacifique_03387389

Ariki maori. Les ariki etaient les Anciens et les chefs des Maori et des peuples du Pacifique. https://teara.govt.nz/en/tribal-organisation/page-5

Ariki maori. Les ariki etaient les Anciens et les chefs des Maori et des peuples du Pacifique. https://teara.govt.nz/en/tribal-organisation/page-5

« Il faut se souvenir de la proclamation au peuple toltèque de Quetzalcoatl, dieu et roi, en l’an mille de l’ère chrétienne: « Lorsque les temps seront accomplis, je reviendrai au milieu de vous par la mer orientale, accompagné d’homme blancs et barbus… » C’est la raison pour laquelle l’arrivée des Espagnols fut tenue pour miraculeuse, et Hernan Cortes salué comme le dieu en personne. »

Jacques Soustelle, Album de la vie quotidienne des Aztèques. Hachette, Paris, 1959, p. 6.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Soustelle

 

On raconte la même chose à propos des Incas du Pérou (appelé en quechua Tawantinsuyu: l’Empire des quatre côtés): une prophétie annonçait que le dieu Viracocha arriverait un jour sous la forme d’un homme blanc et barbu, marquant la fin d’un cycle et le commencement d’une nouvelle ère.

Comme au Mexique, « on » a expliqué la conquête espagnole comme la réalisation de ces prophéties. C’est ce que nous disent les chroniqueurs et les historiens, qui étaient des Blancs ou des métis (comme l’Inca Garcilaso de la Vega, auteur des Commentaires royaux sur le Pérou des Incas). De même que le dieu Viracocha a été présenté comme le messager du Christ chez les peuples précolombiens.

Cette interprétation justifiait à merveille la domination politique espagnole et le messianisme religieux de l’Église catholique. Aujourd’hui encore, elle sert les intérêts de la suprématie occidentale sur l’Amérique autochtone, c’est pourquoi elle est véhiculée par la recherche officielle. La vérité me semble être toute autre.

D’abord, comment les Européens pourraient-ils incarner Quetzalcoatl ou Viracocha et « revenir » alors qu’avant la Conquête, ils n’étaient jamais venus? Comme il s’agissait de temps anciens, fabuleux, les Mexicains et les Incas, tout à leur surprise devant l’apparition de ces hommes et animaux (les chevaux de guerre) extraordinaires, n’ont certainement pas eu le temps d’y réfléchir.

L’utilisation de cette prophétie par l’idéologie européenne a masqué la réalité: les « hommes blancs et barbus » dont parlaient les prophéties n’étaient pas les Européens, mais d’autres peuples qui, eux, étaient déjà venus en Amérique centrale et du sud, par la mer: les habitants des îles du Pacifique, qui avaient colonisé ces régions d’Amérique il y a très longtemps. Comme les Européens, ils avaient le teint clair, comme les Maori et leurs chefs portaient la barbe.

Ce retour aux origines, comme l’atterrissage de pirogues océaniennes sur les côtes du Pérou, avait sans doute motivé l’expédition aux Îles de l’Ouest de l’Inca Tupac Yupanki au XVe siècle, qui quitta le nord du Pérou à la tête d’une armada d’un millier de radeaux à destination de l’île de Pâques, où il laissa une garnison et un temple, et de l’île Mangareva. De retour dans son pays, il fit agrandir et embellir le temple de Pachacamac, au bord du Pacifique, au sud de Lima, et se lança à la conquête du Collasuyu (Bolivie actuelle).

La surprise et la radicalisation de la conquête, le caractère totalitaire de la domination occidentale, autant sur le plan politique que religieux, si contraire à la mentalité indigène, peuvent expliquer cette interprétation, devenue dogmatique. Elle a été renforcée, de plus, par un autre dogme: celui du peuplement de l’Amérique par des peuples venus du Nord et d’Eurasie, par le détroit de Béring. Celui-ci n’a pu être que marginal en comparaison du peuplement en provenance d’Asie et des îles du Pacifique, comme le prouve la multiplicité des similitudes culturelles, religieuses, linguistiques et techniques des deux côtés du Pacifique (1). Multiplicité tellement générale, que par son ampleur et sa profondeur, elle échappe au regard myope des « intellectuels » occidentaux spécialisés, qu’ils soient d’Europe ou d’Amérique, à l’exception de rares esprits indépendants comme le savant Paul Rivet (2) ou le marin et historien naval Éric de Bisschop (3). Un proverbe japonais dit: « Il ne faut pas parler de la mer à un crapaud ».

La méprise des peuples américains a été tragique et fatale. Ils ont confondu les Européens destructeurs avec les ancêtres civilisateurs. Des civilisations américaines, ils ne reste plus rien ou presque rien.

Cette destruction en trois temps, d’abord par la Conquête, puis par la Révolution et l’instauration de républiques franc-maçonnes, et aujourd’hui par le globalisme, semble obéir à une loi de la physique: dans l’Univers, la destruction est sans commune mesure plus rapide que la création. Un exemple: il ne faut que quelques dizaines de minutes à un employé ignorant et irresponsable équipé d’une tronçonneuse pour abattre un arbre géant de la forêt primaire amazonienne âgé de 700 ans et dont la canopée, à 70 m du sol, abrite une faune et une flore d’une extrême richesse, totalement inconnues de la science et même des peuples aborigènes qui vivent en bas depuis des siècles (4).

Si les peuples américains avaient compris que ces arrivants n’étaient pas les Anciens dont parlaient leurs prophéties, mais des imposteurs, ils auraient chassés et sans doute combattus à mort, et le résultat n’aurait pas été le même. Il semble en effet que la victoire des Conquistadores a été moins due à leur supériorité militaire ou autre qu’à cette ancienne croyance et à la confiance avec laquelle les Amérindiens les avaient accueillis à leur arrivée, ne se doutant pas que ces étrangers ne respecteraient rien, en particulier la protection traditionnelle pour les vassaux ou les vaincus, ne laissant derrière eux que mensonge, mort, destruction et corruption.

 

Pierre-Olivier Combelles

Hacienda Pitunilla (Parinacochas, Ayacucho, Pérou)

24 février 2022

 

1 « Na wai taua ? » Conférence de Pierre-Olivier Combelles au Muséum d’histoire naturelle de Lima pour le 461e anniversaire de l’Université Nationale Majeure de San Marcos, le 15 mai 2012.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Paul_Rivet

https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89ric_de_Bisschop

4 Voir les travaux du botaniste Francis Hallé et du « Radeau des cimes ».

 

Note. Un ami lecteur, Alain Sennepin https://europe-tigre.over-blog.com/ me signale avec raison l'adjectif "orientale" au sujet de la mer dans la prophétie de Quetzalcoatl et qui semble être en contradiction avec mon analyse. Je ne connais pas le texte espagnol original de cette prophétie rapportée par Soustelle, sans doute un chroniqueur espagnol. Il peut s'agir, de la part de ce chroniqueur ou historien, d'une erreur de compréhension et d'interprétation, involontaire ou volontaire. Les prophéties incaïques, elles, parlent simplement de "la mer" sans préciser laquelle. La question ne se posait guère d'ailleurs pour les habitants de la côte Pacifique de l'Amérique du sud. En revanche, ce que l'on peut à juste titre se demander, c'est si les peuples du Pacifique qui ont atterri sur les côtes d'Amérique (en pirogues de haute mer d'exploration et en radeaux de colonisation comme Tahiti Nui I et II, ceux qu'a construit Eric de Bisschop) avant la conquête espagnole avaient découvert et exploré les côtes atlantiques de l'Amérique et en particulier celles du Mexique. Tout cela est très intéressant mais ne doit pas nous faire perdre de vue l'essentiel qui est ceci: le peuplement ancien des Amériques et surtout de l'Amérique du sud et de l'Amérique centrale s'est fait principalement par le Pacifique, par la mer. D'Ouest en Est. Et ce que les peuples autochtones riverains du Pacifique ont en commun compte beaucoup plus que ce qui les sépare. L'Européisme est un puissant projecteur électrique qui voudrait nous faire oublier la lumière du Soleil. Avant la Conquête, les origines des habitants de l'Amérique étaient à l'ouest et c'est ce savait à mon avis l'Inca Tupac Yupanki.

UNE TRAGIQUE MÉPRISE
Diego Rivera: La conquête du Mexique (fresque, détail).

Diego Rivera: La conquête du Mexique (fresque, détail).

Diego Rivera, La conquête du Mexique (fresque, détail)

Diego Rivera, La conquête du Mexique (fresque, détail)

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Dr. Mary E. White, an australian paleo-botanist specialist of Gondwana

26 Février 2017 , Rédigé par POC Publié dans #Environnement, #Forêt, #Australie, #Gondwana, #Nature, #Paléobotanique, #Pérou, #Mary E. White

Une fougère fossile du Carbonifère inférieur, probablement "Nothorhacopteris cf. kellaybelensis, d'âge Mississipien supérieur (ou même Pennsylvanien inférieur, à mon avis), typique du Groupe Ambo" (communication personelle de M. Thierry Sempéré, géologue de l"IRD, 2017), que j'ai trouvée an 1997 dans la puna de la région du lac Junin, dans les Hautes Andes du Pérou vers 4200 m d'altitude.

Une fougère fossile du Carbonifère inférieur, probablement "Nothorhacopteris cf. kellaybelensis, d'âge Mississipien supérieur (ou même Pennsylvanien inférieur, à mon avis), typique du Groupe Ambo" (communication personelle de M. Thierry Sempéré, géologue de l"IRD, 2017), que j'ai trouvée an 1997 dans la puna de la région du lac Junin, dans les Hautes Andes du Pérou vers 4200 m d'altitude.

ARTICLE EN CONSTRUCTION

https://brettdolsenphotography.wordpress.com/2013/11/03/dr-mary-e-white/

 

Dr Mary White
 

Mary WhiteMary White grew up in Southern Rhodesia (what is now Zimbabwe) and attended the University of Cape Town where the subject of her Masters Degree thesis in Botany was Palaeobotanical. It was supervised by Professor Alex du Toit, a 'father' of Continental Drift, and from this chance association a lifetime's interest in Gondwana and its environments and biota has evolved. After University, an interest in systematic botany in Africa, travelling and living in the wilds with their geologist husband and young children, provided more background to understanding southern floras.

The White family came to Australia in 1955 and from 1956 until the 1980s Mary White was a consultant to the Bureau of Mineral Resources in Canberra, reporting on field collections of plant fossils and producing 55 BMR Records. She also worked part-time as a consultant to mining companies, while raising five children. As a Research Associate of the Australian Museum in Sydney since 1975 she has curated at the plant fossil collections, establishing a fully documented research collection of 12,000 specimens and writing scientific papers on her discoveries in the collection. This work showed her that there was no book which presented the big, interdisciplinary, picture of the evolution of a continent and its flora through time, and inspired The Greening of Gondwana. (First published in 1986 by Reed Books; Third Edition, published by Kangaroo Press/Simon & Schuster, in June 1998)

Since 1984, Mary White has been a full-time writer and lecturer, presenting her interests in the prehistoric world and the evolution of the Australian continent and its biota to the enjoyment of everyone interested.

The Nature of Hidden Worlds and Time in Our Hands, on the fossil record and semi-precious gemstones, (and four children's books) followed The Greening of Gondwana. An account of how Australia became the driest vegetated continent, After the Greening, The Browning of Australia was published by Kangaroo press in 1994 and won the Eureka Prize. (The Nature of Hidden Worlds has been released as Reading the Rocks -- Kangaroo press 1999 and Time in Our Hands is to be re-released in 2001) Listen ... Our Land is Crying, on the Australian environment, its problems and solutions, followed in September 1997. Its companion volume Running Down - Water in a Changing Land -- was launched on the 23rd of October 2000 by Dr Graham Harris, Chief of CSIRO Land and Water. It covers palaeodrainages; ancient river systems; what our rivers were like at the time of European settlement, and how they are today, groundwater and all aspects of Australia's most precious resource. Listen and Running Down explain how the geological history of the continent pre-determined many of the problems that European-style land and water use have caused.

The Greening of Gondwana, After the Greening, Listen and Running Down form a four part saga, a background to understanding why much of our current land and water use is unsustainable. Another book -- on the Biosphere; bacterial origins for life; symbiosis; the microbiology of soils; and how Australian ecosystems function -- is in preparation.

Macquarie University granted Mary White a Doctor of Science degree in recognition of her contributions to science through her books in 1995. The Queensland University of Technology granted her the degree of Doctor of the University on the 20th September 1999. She received the Riversleigh medal 'for excellence in promoting understanding of Australian prehistory' in December 1999. Running Down was short-listed for the Eureka Prize in 2001.

Source: https://population.org.au/about/people/dr-mary-white

Dr. Mary E. White, an australian  paleo-botanist specialist of Gondwana
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De l'autre côté des collines de Lima...

28 Août 2016 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Pérou, #Société, #Politique

Peut-on qualifier d'être humain une personne dépourvue de compassion ? C'est une véritable bête.

Sri Sarada Devi, épouse spirituelle de Sri Râmakrishna Paramahamsa.

https://pocombelles.over-blog.com/2024/04/la-sainte-mere-sri-sarada-devi.html

Au sud de Lima: à gauche, les quartiers résidentiels de Valle Hermoso de Monterrico et de Casuarinas (Surco). A droite, de l'autre côté de la crête de la colline, le "pueblo joven" de Pamplona s'étend à perte de vue dans le désert, suivi par ceux de San Juan de Lurigancho, Villa El Salvador, etc. Photo: Pierre-Olivier Combelles (2016)

Au sud de Lima: à gauche, les quartiers résidentiels de Valle Hermoso de Monterrico et de Casuarinas (Surco). A droite, de l'autre côté de la crête de la colline, le "pueblo joven" de Pamplona s'étend à perte de vue dans le désert, suivi par ceux de San Juan de Lurigancho, Villa El Salvador, etc. Photo: Pierre-Olivier Combelles (2016)

El envidioso es peor que el ladrón. El ladrón es el que te roba tu Toyota viejo para venderlo y luego comprar drogas, alcohol o comida para sus hijos. El envidioso es el que pasa frente a tu casa manejando su Ferrari y para un momento para tirarle un ladrillo al parabrisas de tu Toyota para que no puedas disfrutarlo.

Leo J. Trese, The Faith Explained (Manila: Sinag-Tala Publishers, 1983), p. 60. In: Fidel Castro el envidioso, by Servando Gonzalez. Octubre 30, 2014.

 

Que signifient les formules "émergent"  et "inclusion sociale" pour un pays qui n'a presque plus aucune industrie de transformation, qui prostitue ses ressources naturelles: pétrole, gaz naturel, mines, forêts de l'Amazonie, pêche, etc. aux compagnies étrangères (ou nationales), dont le gouvernement et le parlement sont aux ordres du mondialisme  et qui continue à être gouverné par la même ploutocratie corrompue et cynique que dénonçait Humboldt au XIXe siècle alors que les Andes se dépeuplent de leurs paysans, que les tribus et la forêt de l'Amazonie sont en proie à la destruction, que le Pérou est devenu le premier producteur mondial de cocaïne devant la Colombie et la Bolivie, que toutes ses réserves sont en dollars et que la capitale, Lima, en plein désert côtier, mégapole d'une hideur monstrueuse, compte aujourd'hui dix millions d'habitants, le tiers de la population totale du pays, la plupart vivant dans des conditions misérables?

La société péruvienne, fondamentalement et férocement coloniale, évolue selon le schéma de la ploutocratie actuelle: les transnationales et les riches d'un côté, défendus par l'État; et les miséreux, les plus nombreux et qui augmentent sans cesse, de l'autre. Je dis bien les miséreux, et non les pauvres, parce qu'un pauvre a le nécessaire mais pas le superflu, tandis qu'un miséreux manque du nécessaire. Y compris, et surtout de la beauté. Quant un peuple vit dans la laideur générale: celle de l'habitat, celle de l'habillement, celle des manières, des médias et du pouvoir politique, n'est-il pas arrivé, sans forcément le savoir, à la pire forme de la misère ?

Les trois-quarts des chauffeurs de taxi à Lima ont un autre métier dont ils n'arrivent pas à vivre. Les enseignants font la même chose à cause de leurs salaires de misère. Les paysans des Andes abandonnent la culture de leurs terres pour travailler dans les mines ou rejoindre leurs enfants dans les bidonvilles (pueblos jovenes, barrios). Les domestiques des maisons bourgeoises travaillent douze heures par jour auxquelles s'ajoutent quatre heures de transport quotidiennes dans le vacarme et la pollution pour gagner trois soles de l'heure (moins de un euro). Les minibus et les cars urbains sont pleins de gens qui mendient. Le soir, dans la rue, des enfants de dix ans font des exercices d'acrobatie devant les 4x4 des riches arrêtées aux feux rouges, pour manger et rapporter un peu d'argent à la maison. Les jeunes se prostituent et se droguent.

Pendant ce temps-là, en privé, dans leurs villas des quartiers résidentiels, les politiciens et idéologues de gauche  déclarent tranquillement, avec un mépris assassin: "El pueblo es estupido, los animales son bestias, la naturaleza es bruta" (le peuple est stupide, les animaux sont bêtes, bestiaux, la nature est brute), "No tenemos que ocuparnos e los pobres, si son pobres, es por su culpa" (Nous n'avons pas à nous occuper des pauvres; s'ils sont pauvres, c'est de leur faute) ou "El tonto vive de su trabajo, el inteligente vive del tonto" (l'idiot vit de son travail, l'intelligent vit de l'idiot).

Il suffit, pour les riches, de faire comme si la misère et la nature n'existaient pas. Ce n'est pas difficile, parce que, si pour eux, elles n'existent pas, c'est parce qu'ils ont fermé leurs yeux et fait mourir leur âme, depuis longtemps, pour ne pas les voir.

Pierre-Olivier Combelles

 

Sur le même sujet et sur le même blog:

Del "feminicidio" al "Pachamamacidio"

http://pocombelles.over-blog.com/2016/08/del-feminicidio-al-pachamamacidio.html

La envidia (l'envie) par Servando Gonzalez

http://pocombelles.over-blog.com/2016/01/la-envidia-l-envie-par-servando-gonzalez.html

Le "pueblo joven" Pamplona, au sud-sud-est de Lima. Photo: Pierre-Olivier Combelles (2016)

Le "pueblo joven" Pamplona, au sud-sud-est de Lima. Photo: Pierre-Olivier Combelles (2016)

Hergé: Tintin et les Picaros

Hergé: Tintin et les Picaros

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Images de la folie humaine

1 Juin 2012 , Rédigé par Béthune Publié dans #Pérou

 
 
Au début de l'hiver 1959, les pluies torrentielles vinrent remplir pour la première fois le nouveau barrage de Malpasset, en amont de Fréjus, dans le sud de la France. Lorsque celui-ci cèda soudainement, le 2 décembre 1959 à 21h13, près de 50 millions de mètres cubes d'eau déferlèrent, ravageant campagnes et villages jusqu'à la mer. C'est la plus grande catastrophe de ce genre qui ait jamais touché la France (document INA)
 
Projet de barrage Belo Monte (Brésil)
Les courageux et  justement indignés de Lyon
Plus d'informations: link

 
Shooting stills and video, Patrick and Sue Cunningham spent six months travelling the length of the Xingu River, in central Brazil. They visited 48 tribal villages, and met people from 17 ethnic groups.
 
 
BAGUA MASSACRE
The 2009 Peruvian political crisis resulted from the ongoing opposition to oil development in the Peruvian Amazon, with localNative Americans opposing Petroperú and the National Police. At the forefront of the movement to resist the development was AIDESEP, the coalition of indigenous community organizations.[1]
The crisis involved over one year of declared opposition and advocacy, and 65 straight days of civil disobedience. In June 2009, the Garcia government suspended civil liberties, declared a state of emergency, and sent in the military to stop the protests.[2] The military intervention resulted in two days of bloody confrontations,[1] in which, according to first reports, at least 22 soldiers (7 by spears), and least 30 indigenous people (including 3 children) were killed.[3]
This conflict has been described as Peru‘s worst political violence in years and is the worst crisis of President Alan García‘s presidency.[4][5] Prime Minister Yehude Simon was forced to resign his post in the aftermath, and Congress repealed the laws that led to the protests.
Source: link
 
Peru is in the midst of an unprecedented resource "rush" – 72% of the jungle has been zoned for oil development alone. And according to recent studies, in just 10 years nearly half the Peruvian rainforest–one of the most biologically diverse areas on Earth–may be past the point of no return if current rates of deforestation continue. In The Real Avatar, David Suzuki sets off for the Amazon to investigate the effect this rush is having on the native peoples who call this land their home: link
 
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             Real Avatar: The nature of things. By David Suzuki: link
 
 
 
 

Mine, narrated by Joanna Lumley, tells the story of the remote Dongria Kondh tribe's struggle to protect Niyamgiri, the mountain they worship as a God. London-based mining company Vedanta Resources plans a vast open-pit bauxite mine in India's Niyamgiri hills, and the Dongria Kondh know that means the destruction of their forests, their way of life, and their mountain God..

 

Depuis, Le projet de mine d'aluminium a éte abandonné. Grace a la résistance des Dongria Kondh, la montagne sacrée Niyamgiri,source de vie pour eux, n'a pas éte détruite:

"A tribe in India has won a stunning victory over one of the world’s biggest mining companies. In an extraordinary move, India’s Environment Minister Jairam Ramesh has blocked Vedanta Resources’ controversial plan to mine bauxite on the sacred hills of the Dongria Kondh tribe.

Mr Ramesh said Vedanta has shown a ’shocking’ and ‘blatant disregard for the rights of the tribal groups’. The Minister has also questioned the legality of the massive refinery Vedanta has already built below the hills.

The news is a crushing defeat for Indian billionaire Anil Agarwal , Vedanta’s majority owner and founder." Source: Survivalinternational.org link

 

Dernières nouvelles de Fukushima: il faut s'attendre au pire: link 


 
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L'empire des Incas (Igor Chafarevitch, The socialist phenomenon)

15 Décembre 2011 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Pérou

 tintin et le Temple du Soleil

 

Igor Shafarevich

 

La boucle est bouclée. Les Incas ont inspiré le socialisme et aujourd'hui ceux qui se réclament d'eux se servent du socialisme ou disons de la "gauche" pour gouverner le Pérou.

La présence à la tête de l'Etat péruvien d'un membre (Ollanta Humala Tasso) d'une famille soit-disant descendante, du côté paternel*, d'une dynastie de curacas aymaras établis dans la partie méridionale du Pérou et alliés par le sang aux souverains incas sous Mayta Capac (ou, selon d'autres, d'immigrants finlandais, le patronyme Humala étant relativement répandu en Finlande et en Estonie); famille inspirée par Platon, Inca Garcilaso de la Vega, Lénine et l'américano-centrisme d'Ameghino** et occasionnellement George Soros, liée politiquement et électoralement à la gauche, donne un relief particulier à ce texte du grand mathématicien et penseur russe Igor Chafarévitch, extrait de son livre introuvable: Le phénomène socialiste (The socialist phenomenon). 

On peut ajouter que les Incas n'ont fait que légiférer et diffuser le riche héritage qu'ils avaient reçu des civilisations précédentes et de leurs ancêtres asiatiques et océaniens. En se lançant à la découverte de l'Île de Pâques et de la Polynésie orientale (1465), le grand souverain Inca Tupac Yupanki "Le Resplendissant" ne savait pas qu'il allait à la rencontre de ses origines. Vaste et passionnant sujet, qui nous éloigne définitivement du "nationalisme" et de l'indigénisme comme de toute politique d'intégration mondialiste d'ailleurs.

P.O.C.

 

* Et du côté maternel, de l'illustre famille des Tasso, par Termilio Tasso arrivé au Pérou au XIXe siècle avec son ami Antonio Raimondi, le grand géographe et explorateur du Pérou, qui a donné son nom à la fameuse Puya raimondii, la Broméliacée géante de la puna.

** Paléontologue argentin qui a voulu démontrer que l'homme était originaire des pampas d'Argentine, d'où il se serait répandu ensuite sur les autres continents (Cf.: Paul Rivet: Les origines de l'homme américain, pp. 47-54.)

Interview de Don Isaac Humala, patriarche et "idéologue" de la famille Humala Tasso, par Juan Cruz Castiñeiras (La Razon, Lima, 12 novembre 2011): link . On remarquera l'apologie pro-domo du sionisme et la langue de bois sur le communisme.

 

Igor Charevitch: The socialist phenomenon

 

[The following is a transcription of Igor Shafarevich's The Socialist Phenomenon. This work was originally published in Russian in France under the title Sotsializm kak iavlenie mirovoi istorii in 1975, by YMCA Press. An English translation was subsequently published in 1980 by Harper & Row. This work is now out of print and difficult to find. L'ouvrage a été traduit en français et publié en 1977 aux Editions du Seuil sous le titre: Le phénomène socialiste.

 

IV.

 

South America

 

1. The Inca Empire

 

In the first part of this study, we have seen how the stable set of social ideas that we have called chiliastic socialism was expressed in various periods of human history, over the course of at least two and a half millennia. We shall now try to trace the attempts to implement these ideas in particular social structures. Our primary goal is to show that here, just as in the case of chiliastic socialism, we are dealing with a universal phenomenon, one by no means limited to our century. We shall review several examples of states whose life was built, in great part, on socialist principles.

We encounter here a far more difficult task than the one that occupied us in Part I of this study. After all, an author of a work in which socialist principles are propounded must proceed from the notion that these ideas are novel and unusual to his reader. He is therefore compelled to explain them. But in the scant economic and political documentation that has been preserved from remote epochs (and sometimes cultures without written languages are involved), the meanings of the terms used are not elucidated for the reader of the future. Such documents were intended for people to whom the terminology would have been understandable. To reconstruct from scattered hints the way of life, to comprehend the legal and economic relations of the members of a society far removed in time, is therefore a task of extreme difficulty, much more difficult than to reconstruct the appearance and behavior of a prehistoric creature from the fossil remains. In most cases, we see the historians offering a series of opinions rather than any definitive formulation.

If the present epoch is excluded, it was only once that Europeans were able to observe at first hand a state of this type. Many intelligent and observant travelers left accounts of this state, and certain of its natives acquired European culture and left narratives about the way of life of their fathers. This phenomenon, which is far more important for the historian of socialism than descriptions of the appearance and behavior of a dinosaur would be for a paleontologist, is Tawantinsuyu--the Inca empire conquered by Spanish invaders in the sixteenth century.

The Spaniards discovered the Inca state in 1531. At that time, it had existed for some two hundred years and had achieved its peak, encompassing the territory of contemporary Ecuador, Bolivia, Peru, the northern half of Chile and the northwestern part of Argentina. According to several sources, its population was twelve million.

The empire, as the Spaniards found it, was as well organized as it was huge. According to their accounts, the capital, Cuzco, rivaled the biggest European cities of that time. It had a population of about 200,000. The Spaniards were struck by the magnificent palaces and temples, with façades as much as two hundred meters long, the aqueducts and the paved streets. The houses were built of large stones so finely polished and fitted together that they seemed to be of one piece. Outside, Cuzco, there was a fortress that was built of stones weighing twelve tons each; it so amazed the Spaniards that they refused to believe it could have been made by men, without the help of demons. (56: p. 114, 57: pp. 72-82)

The capital city was joined to the outlying parts of the empire by excellent roadways, in no way inferior to Roman roads and far better than the ones in Spain at the time. The roads ran along dikes in swampy terrain, cut through rock and crossed gorges by means of suspension bridges. (56: pp. 106, 113,57: pp. 93-96) An efficiently organized service of foot messengers guaranteed communications between the capital and the rest of the country. Around the capital and other towns, as well as along the roads, there were state storehouses full of produce, clothing, utensils and military equipment. (56: pp. 61-67,57: pp. 100-101, 58: pp. 61-67)

In stark contrast to the superb organization of the Inca state, its level of technical knowledge was astonishingly primitive. Most tools and weapons were made of wood and stone. Iron was unknown, as was the plow, and land was tilled with a wooden hoe. The only domestic animal was the llama [NDLR: Chafarevitch se trompe ici: il y avait aussi le chien, le cochon d'Inde, le canard de Barbarie, la poule (cf. Garcilaso de la Vega, Comentarios reales sobre el Peru de los Incas), deux espèces d'abeilles (cf. Paul Rivet), sans parler de la multitude des plantes domestiquées parmi lesquelles la pomme de terre, le maïs, la quinua et la kiwicha, la coca, l'ulluco, la mashwa, le llacon, l'arracacha, le tumbo, le coton, la patate douce, etc.] , from which meat and wool were obtained but which was not used for farming or transportation [NDLR: autre erreur: le lama était employé comme animal de bât (et l'alpaga pour la laine et la viande)]. All farm work was performed manually, and travel was either by foot or by palanquin. Finally, the Incas had no writing system, although they could transmit great amounts of information by means of quipu, a complex system of knotted strings.*

Hence the low level of technology had to be compensated for by perfect organization of huge masses of the population. As a natural result, private interests were to a considerable extent subordinated to those of the state. And so, as we might expect, we encounter certain socialist features in Inca society.

What follows is a brief sketch of its structure. Fortunately, much information is available. The conquistadors proved to be more than mindless military men; they grasped much of what they saw and some of their accounts have survived. In their wake came Catholic priests, who also left detailed descriptions. Finally, the conquistadors married girls from the Inca ruling circles, and the children of these unions, who belonged to the Spanish aristocracy, at the same time retained close ties with the local population. To them belong the most valuable descriptions of life in the Inca state prior to the Spanish conquest.

The population of the Inca state was divided into three strata:

1. Incas--the ruling class, descendants of a tribe that in the past had conquered an ancient state near Lake Titicaca. Various authors refer to them as aristocracy, the elite, the bureaucracy. From this class came the administrators, the army officer corps, priests and scholars--and of course, the absolute ruler of the country, the Inca. This class was hereditary, but chiefs of conquered tribes and even soldiers distinguished in war might occasionally enter it.

2. The bulk of the population--peasants, herdsmen, artisans. They had two types of obligation to the state: military and labor. Both of these will be described below. Sometimes they were utilized in other ways by the state, for instance to settle a newly conquered territory, or to provide material (women) for human sacrifices.

3. The state slaves--yanacuna. According to legend, they descended from a tribe that had once rebelled against the state, had

* Cf. 58: p. 358. According to legend, writing had been prohibited by the founder of the Inca empire.

been crushed, and had been sentenced to extermination. But in response to a plea by his wife, the Inca changed the sentence to perpetual slavery. Thereafter the members of this group occupied the lowest position in the country. They worked the state lands, herded the llamas belonging to the state and served as servants in the houses of the Incas. (57: pp. 124-125)

The basic form of property in the Inca empire was land. Theoretically, all land belonged to the Inca and was distributed by him to the Incas and peasants for their use. The lands received by the Incas were hereditary, but they were apparently managed by administrators, while the Incas themselves merely made use of the produce. These lands were worked by peasants in a manner described below. Peasants also received land for use from the state. The basic unit was the tupu--a plot large enough to sustain one person. Every Indian received one tupu at marriage, another for each son and half a tupu for each daughter. After the death of a tenant, the land reverted to the state. (56: pp. 68-69, 57: pp. 126-127, 58: p. 274) Land not divided into tupu was treated as belonging to the Sun God and served to support the temples and the priests. The remaining land belonged to the Inca class or directly to the state. All these lands were worked by peasants according to a detailed schedule. Control over all farm work was exercised by clerks. For example, they gave the daily signal for the peasants to begin work by sounding a conch from a specially constructed tower. (56: pp. 70-71, 58: p. 247)

The peasants were liable to military service and to obligatory labor--tilling the land of the temples and the Incas, building new temples and palaces for the Inca or the Incas, mending roads, building bridges, working in the gold and silver mines owned by the state, and so on. Some of these duties required moving the peasants to distant areas of the empire, in which case the state undertook to feed them. (56: p. 88-89)

The raw materials for crafts were provided by the state; finished products were delivered to it. For example, llamas were shorn by state slaves, the wool distributed by officials to peasants for spinning and the finished material subsequently collected by other officials.

The law divided the life of a male peasant into ten periods and prescribed the obligations of each age group. Thus, from age nine to sixteen, the peasant was to be a herdsman, from sixteen to twenty, a messenger or a servant in the house of an Inca, etc. Even duties of the last age group (over sixty) were specified: spinning rope, feeding ducks, and so on. Cripples formed a special group, but they too, as Guamán Poma de Ayala reports, were designated for certain work. Similar prescriptions existed for women. The law required constant activity from the peasants. A woman on her way to another house was to take wool with her and to spin on the way. (56: p. 80, 57: pp. 129-131) According to the chronicle of Cieza de León, peasants were sometimes made to perform completely useless work simply so as not to be idle--for example, they were forced to move a hill of dirt from one place to another. (56: p. 81, 57: p. 132) Garcilaso de la Vega informs us that work was found for cripples. (58: p. 300) He also cites a law against idlers--a man who tilled his field badly was hit several times with a stone in the shoulders or flogged with a rod. (56: p. 276) The completely incapacitated and the aged were maintained by the state or the rural community.

For work, the peasants were joined into groups of ten families, five such groups into a larger group, etc., up to ten thousand families. There was an official head for each group. The lower members of this hierarchy were appointed from the peasantry; higher posts were occupied by Incas. (57: pp. 96-97, 59: p. 77)

Not only work but the whole life of the citizenry was controlled by officials. Special inspectors continuously traveled about the country observing the inhabitants. To facilitate supervision, peasants, for instance, were obliged to keep their doors open during meals (the law prescribed the time of meals and restricted the menu). (56: p. 96, 57: p. 132) Other aspects of life were also strictly regimented. Officials issued every Indian two cloaks from the state stores--one for work and the other for festivals. Within each individual province, the cloaks were indistinguishable in style and color and differed only according to the sex of their bearers. The cloak was to be used until it was worn out. Changes in cut and color were forbidden. There were laws against other extravagances: it was forbidden to have chairs in the house (only benches were allowed), to build houses of a larger size than authorized, etc. Each province had a special obligatory hair style. (55: p. 91, 57: p. 132) Such prescriptions extended to other classes, for instance, the quantity and size of gold and silver vessels that an official of lower rank could possess were strictly limited according to his station. (56: pp. 91-92)

The inhabitants of newly conquered areas were under especial severe control. Residents from central provinces were dispatched to new regions, where they were entitled to enter the houses of the subjugated people at any time of day or night and were obliged to report on any sign of discontent.

Peasants were not allowed to leave their villages without special permission. Control was made easier by the differences in the color of clothing and the varied hair styles. Special officials supervised traffic on bridges and at gates. The state itself, however, carried on compulsory resettlement on a large scale. Resettlement sometimes was occasioned by economic factors--people were moved to a province devastated by an epidemic or transferred to a more fertile area. Occasionally, the reason was political, as with the resettlement of inhabitants from the original provinces of the empire to newly conquered lands or, on the contrary, the dispersion of a newly conquered tribe throughout the more loyal population of the empire. (56: pp. 99-100, 59: p. 58)

Family life was also under the control of the state. All men were obliged to enter into marriage upon reaching a certain age. Once each year, every village was visited by a special official who conducted a public marriage ceremony, in which everyone who had come of age the previous year took part. Spaniards who described the customs of the Inca state often asserted that the preference of the person being married was not asked for. And Santillan, writing at the end of the sixteenth century, reports that objections were punishable by death. On the other hand, Father Morúa reports that a man could indicate that he had already promised to marry another girl, and the official would then review the matter. It is clear, however, that the opinion of the bride was never solicited. (57: pp. 158, 160)

Members of the top social group--the Incas--had the right to several wives, or more precisely, concubines, since the first wife had a special position while the others were relegated to the role of servants. Marriage with the first wife was indissoluble; concubines could be driven out and would thereafter not be allowed to marry again. (57: p. 156) The number of concubines permitted by law depended on the social status of the man; it could be twenty, thirty, fifty, etc. (57: p. 134) For the Inca and his immediate family, there was no limitation whatever. The multitude of wives and the consequently large number of offspring resulted in an ever increasing proportion of Incas in the general population.

There was a special category of women--the so-called elect. Each year, officials were sent to all sections of the country to select girls eight or nine years old. These were called the "elect." They were brought up in special houses (called "convents" in some Spanish accounts). Every year during a special celebration, those who had reached thirteen years of age were sent to the capital, where the Inca himself divided them into three categories. Some, called Solar Maidens, were returned to the "convent," where they were to engage in activities associated with the worship of the gods of sun, moon and stars. They had to observe chastity, although the Inca could give them to his circle as concubines or take them for himself. Girls from the second group were distributed by the Inca as wives or concubines. A gift of this kind from the Inca was regarded as a high distinction. Finally, a third group was intended for the human sacrifices that took place regularly, but on a particularly large scale at the coronation of a new Inca. The law provided for the punishment of parents who showed their grief when their daughters were chosen for the "elect." (57: pp. 161-162)

Apart from the "elect," all unmarried women were also at the disposal of the Incas, but not as private property; rather, they were allotted to them by government officials for use as concubines and servants. The oppressed status of women in the Inca state is particularly notable against the background of the neighboring Indian tribes, where women enjoyed much independence and authority. (57: p. 159)

It is clear that such total regulation of life and the omnipresent state control would have been impossible without a multifaceted bureaucratic apparatus. The bureaucracy was built on a purely hierarchical principle. Every official had contact only with his superior and his subordinates; officials of the same rank could communicate only through their common chief. (56: p. 96) The main function of this bureaucracy was the keeping of accounts by means of the sophisticated and as yet undeciphered system of knotted strings.

The idea of the quipu was a curiously accurate reflection of the hierarchical structure of the state machinery. A hierarchy was introduced into the material area as well; for instance, all types of arms were arranged by "seniority." The lance was considered to be senior to other weapons; next came the arrow, then the bow, and so on. According to the seniority of these objects, they were denoted by knots tied higher or lower on a string. Learning the art of quipu began with learning the principles of "seniority" by rote.

Information encoded in this way was passed up the bureaucratic ladder to the capital, where it was examined and preserved by types: military, population, provisions, etc. In the Spanish chronicles it is asserted that even the number of stones for slings, the number of animals killed in hunting and other such data were kept. Guamán Poma de Ayala writes: "They keep an account of everything that occurs in their state, and in every village there are secretaries and treasurers for that. ...The state is governed with the help of quipu." (56: pp. 94-95)

There are accounts of truly remarkable administrative achievements, such as the creation of armies of workers numbering 20,000 men or an operation in which 100,000 bushels of maize are distributed among a population of a large region according to strictly fixed norms. (56: p. 102)

The workers in the bureaucracy were trained in schools that only children of the Incas were permitted to attend. (The law forbade education for the lower levels of the population.) Teaching was performed by the amautas or "scholars." Their duties included the writing of history in two versions: one, objective records in the form of quipu, which were preserved in the capital and intended only for special authorized officials, and the other in the form of hymns to be narrated to the people at festivals. If a dignitary was deemed unworthy, his name was removed from the "festival" history. (56: pp. 75-76, 78)

The laws regulating life in the Inca state relied on a sophisticated system of punishment. Penalties were severe--almost always death or torture. This is to be expected: when all life is regulated by the state, any infringement of the law is a crime against the state and, in turn, affects the very foundation of the social system. Thus a man guilty of cutting down a tree or stealing fruit in a state plantation was subject to the death penalty. Abortion was punished by death for the woman and for anyone who may have assisted her. (59: p. 173)

The system provided for an extraordinary variety of capital punishments: the victim could be hanged by the feet or stoned or thrown into a gorge or hanged by the hair over a cliff or thrown into a pit with jaguars and poisonous snakes. (57: p. 42) For the most serious offenses, there were provisions for the execution of all relatives of the accused. Guamán Poma de Ayala's manuscript contains a drawing of the slaughter of a whole family whose chief member had been determined to be a sorcerer. Burying the bodies of executed criminals could be prohibited as a further punishment. Burial of the bodies of mutineers was forbidden, for example. Their flesh was thrown to wild beasts, and drums were made of their skin, bowls of the skulls and flutes of the arm and leg bones. Finally, a victim could be put to torture before execution. "He who kills another to rob him will be punished by death. Before the execution he will be tortured in jail so that the penalty should be harder. Then he will be executed." (57: p. 143)

Many forms of punishment differed little from execution. For instance, Cieza de León, Cobo, Morúa and Guamán Poma de Ayala describe jails in underground caves in which jaguars, bears, venomous snakes and scorpions were kept. Incarceration in this type of prison was used as a test of guilt. Generally, this form of trial was used in the case of people suspected of plotting rebellion. Persons sentenced to life imprisonment were kept in other underground jails. (57: p. 142) A penalty of five hundred lashes (provided by law as a punishment for theft) probably was the equivalent of a death sentence. There was a punishment called the "stone execution," where a huge stone was tossed onto the victim's shoulders. According to Guamán Poma de Ayala, this killed many and crippled others for life.

Other punishments consisted of forced labor in state gold and silver mines or on coca plantations in difficult tropical climates. Forced labor could be either for life or for a fixed term. Finally, minor offenders were subject to various corporal punishments. (57: p. 144)

It goes without saying that equality before the law did not exist. For one and the same crime a peasant might be executed, while an Inca would get off with a public reprimand. As Cobo reports: "The premise here was that for an Inca of royal blood (all Incas were theoretically related), a public reprimand was a heavier penalty than death for a pleebeian." (56: p. 79, 57: p. 143)

Seduction of another's wife was accorded corporal punishment. But if a peasant seduced an Inca woman, both were executed; as Guamán Poma de Ayala recounts, both were hanged naked by the hair over a cliff until they died. (57: p. 146)

A crime against property was also punished differently depending on whether the interests of the state or a private party were involved. Someone guilty of picking fruit on a private estate could avoid punishment, if he could prove that he had done so out of hunger. But if the owner was an Inca, the guilty party was subject to death. (57: p. 145)

The complete subjugation of life to the prescriptions of the law and to officialdom led to extraordinary standardization: identical clothing, identical houses, identical roads. Repetition of the same descriptive details is characteristic of the old Spanish accounts. The capital city, built of identical houses made of identical block stone and divided into identical blocks, undoubtedly created the impression of a prison town. (56: p. 117)

As a result of this spirit of standardization, anything the least bit different was looked upon as dangerous and hostile, whether it was the birth of twins or the discovery of a strangely shaped rock. Such things were believed to be a manifestation of evil forces hostile to society. Events were to show that the fear of unplanned phenomena was quite justified: the huge empire proved powerless against less than two hundred Spaniards. Neither their firearms nor their horses (animals unknown to the Indians) can explain this extraordinary turn of events. The same difference in armaments was after all involved in the subjugation of the Zulus, but they were able to mount a long and successful resistance to large detachments of English forces. The reason for the collapse of the Inca empire must apparently be sought elsewhere--in the complete atrophy of individual initiative, in the ingrained habit of acting only at the direction of officials, in the spirit of stagnation and apathy.

Ondegardo, a Spanish judge who served in Peru in the sixteenth century, noted a similar phenomenon. In his books, he constantly laments the complete regimentation of life and the removal of all personal stimuli which led to a weakening of and, sometimes, the complete destruction of family relationships. Grown children, for instance, often refused to take care of their parents. (56: p. 127) Baudin, a French student of Latin American history, sees in many traits of the contemporary Indians the aftermath of Inca rule--indifference to the fate of the state, lack of initiative, apathy. (56: pp. 124-125)

To what extent is it possible to call the Inca state socialist? Without any doubt, it is much more entitled to this designation than any of the contemporary states that regard themselves as belonging to this category. Socialist principles were clearly expressed in the structure of the Inca state: the almost complete absence of private property, in particular of private land; absence of money and trade; the complete elimination of private initiative from all economic activities; detailed regulation of private life; marriage by official decree; state distribution of wives and concubines. On the other hand, we do not encounter either communal wives or communal upbringing of children. A wife, though given by the state to the peasant, was his alone, and children grew up in the family (if the special class of girls chosen to be "elect" is excluded). Nevertheless, the Inca state seems to have been one of the fullest incarnations of socialist ideals in human history.

 

This is indicated by the striking similarity between the Inca way of life and numerous socialist utopias, sometimes down to the smallest detail. In his work The Incas of Peru, Baudin tells that during a report on the Inca state at the Paris Academy of Sciences, a member asked whether it would not be possible to show an influence of the Incas on Thomas More's Utopia. (56: p. 165) This would have been quite impossible, of course: More's Utopia was written in 1516, while Peru was discovered by the Spaniards in 1531. The similarities are, therefore, all the more striking and show how socialist principles inevitably led to the same conclusions in the centuries-long practice of the Inca administrators and in the mind of the English philosopher.

  

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Drapeau du Collasuyu (Bolivie actuelle), l'un des quatre côtés (suyu) de l'Empire des Incas (Tawantinsuyu, l'Empire des Quatre côtés). Il se distingue par la bande blanche au milieu.

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