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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste
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Grippe A: le "pape de la grippe A" à l'OMS accusé de corruption

22 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Sur le site Réseau Voltaire, à lire soigneusement en entier:

http://www.voltairenet.org/article163315.html

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Le gouvernement espagnol accueille le premier dissident homosexuel iranien

22 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Sur le toujours instructif site du CRIF, qui titre d'ailleurs "Ali, 36 ans, Iranien, et premier "réfugié", gay en Espagne", ce qui nous semble assez inexact. Le terme "dissident" est certainement plus approprié que celui de "réfugié", compte tenu de la dimension politique de cette affaire. D'autre part, ce n'est pas l'Espagne -c'est à dire le peuple espagnol dans son ensemble- qui l'accueille, mais l'Etat espagnol, ce qui n'est pas tout à fait la même chose...

http://www.crif.org/?page=articles_display/detail&aid=17948&returnto=articles_display/detail&artyd=110

 
L'Iran punit de mort les homosexuels. Les Etats chrétiens n'ont-ils pas fait autrement jusqu'à la Révolution française? Les Incas aussi, d'ailleurs (cf Inca Garcilaso de la Vega, Commentaires royaux sur le Pérou des Incas). Ce qui veut bien dire que les chiites, les chrétiens et les Incas et une foule innombrable de peuples dans l'Histoire, l'écrasante majorité même, ont certains principes en commun. Celui de ne pas transgresser l'ordre naturel, par exemple.

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Le but de la politique (Aristote)

22 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"Le but de la politique, telle que nous la concevons, est le but le plus élevé de tous; et son soin principal, c'est de former l'âme des citoyens et leur apprendre en les améliorant, la pratique de toutes les vertus.

Aristote, Ethique à Nicomaque, chapitreVII, paragraphe 7.


Les princes chrétiens n'ont pas agi autrement.

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Définition polémique et politique du bourgeois (Hegel/Carl Schmitt)

15 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"C'est aussi chez Hegel que l'on trouve la première définition polémique et politique du bourgeois, cet homme qui refuse de quitter sa sphère privée non-politique, protégée du risque, et qui, établi dans la propriété et dans la justice qui régit la propriété privée, se comporte en individu face au tout, qui trouve une compensation à sa nullité politique dans les fruits de la paix et du négoce, qui la trouve surtout dans la sécurité totale de cette jouissance, qui prétend par conséquent demeurer dispensé de courage et exempt du danger de mort violente, Wissenschaftliche Behandlungsarten des Narurrechts (Les méthodes de la science du droit naturel), 1802, édit. Lasson, p. 383**, édit. Glockner I, p. 499)".

Carl Schmitt, La notion de politique. Champs/Flammarion, 1992.

Le critère du politique  étant, comme dit Carl Schmitt, la distinction entre ami et ennemi, la bourgeoisie ne doit pas être la classe dominante dans un peuple. En effet, la seule patrie du bourgeois, c'est l'argent et ses biens matériels personnels. Pour eux, il est prêt à trahir son prochain et son pays. Il n'a pas de devoirs envers son peuple. Les ennemis de son pays n'étant pas ses ennemis, il est l'ennemi de son pays.
La bourgeoisie est immorale. C'est pourquoi elle n'a que des "valeurs" (expression maçonnique). La société bourgeoise, c'est la "dissociété" que le grand philosophe belge Marcel De Corte a si bien dénoncée.
Or, c'est la bourgeoisie que la Révolution française a mise au pouvoir à la place de la noblesse, dont la fonction était de servir et dont la récompense était l'honneur, et quelquefois la gloire. La République a poursuivi sa folie "égalitariste" en détruisant la paysannerie, terreau de la noblesse.

Béthune

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Une question de survie nationale (Igor Chafarévitch)

12 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

" Quand l’individu perd tout intérêt pour le travail et les destinées de son pays, la vie devient un poids dénué de sens, la jeunesse cherche une issue à travers des flambées de violence irrationnelle, les hommes deviennent alcooliques ou drogués, les femmes cessent d’engendrer et le peuple se décime…

Telle est l’issue vers laquelle nous entraîne le " Petit Peuple ", qui travaille sans relâche à détruire tout ce qui sert à maintenir l’existence du " Grand Peuple ". C’est pourquoi la création d’une armure spirituelle protectrice est une question de survie nationale. Une telle tâche est à la mesure d’un peuple. Mais il y a une tâche bien plus modeste, et que nous ne pouvons mener à bien qu’individuellement : elle consiste à DIRE LA VERITE, proférer à haute et intelligible voix ce que d’autres ont voulu taire craintivement. "

 

Igor Chafarévitch*, La Russophobie, traduit du russe par Alexandre Volsky, Editions Chapitre Douze SER, 1993.


* Mathématicien russe, né en 1923 à Zhitomir. De l'Académie des Sciences de Russie, de l'Académie des Sciences et des Arts des USA, de l'Académie Nationale Américaine des Sciences, de l'Académie Léopoldine d'Allemagne, de l'Académie Nationale Italienne du Lynx, de la British Royal Society of London, ancien rapporteur au Comité des Droits de l'Homme en URSS, Lauréat du Prix Lénine, Lauréat du Prix Heineman.

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La force de la foi (Igor Chafarévitch)

8 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"Un homme qui s'est trouvé sans aucune défense devant une force sans borne ne peut tenir bon qu'en prenant appui sur un formidable élan spirituel. cela fut, par exemple, le cas d'Avvakum et de la boyarde Morozova.
Mais encore - et c'est peut-être l'essentiel- ils étaient soutenus par la foi. Savez-vous, quand on lit chez Dostoïevski ces paroles sur son credo: "ce credo est très simple, le voici: croire qu'il n'y a rien de plus beau, de plus profond, de plus sympathique, de plus raisonnable, de plus courageux et de plus contemporain que le Christ, et non seulement il n'y en a pas, mais, avec un amour jaloux, je me dis qu'il ne peut même pas y en avoir" - quand on lit de telles paroles, on pense avec tristesse que les gens qui croyaient de cette façon étaient beaucoup plus heureux que nous. Cette foi était la base de leur bonheur, et nous, qu'avons-nous à la place ?"

Igor Chafarévitch*, Entretien au milieu des ruines. In: Russophobie, Editions Chapitre Douze SER, 1983. Traduit du russe par Alexandre Volsky.

* Mathématicien russe, né en 1923 à Zhitomir. De l'Académie des Sciences de Russie, de l'Académie des Sciences et des Arts des USA, de l'Académie Nationale Américaine des Sciences, de l'Académie Léopoldine d'Allemagne, de l'Académie Nationale Italienne du Lynx, de la British Royal Society of London, ancien rapporteur au Comité des Droits de l'Homme en URSS, Lauréat du Prix Lénine, Lauréat du Prix Heineman.


NDLR: Sur l'archiprêtre Avvakum (XVIIe siècle) et le Raskol:

http://en.wikipedia.org/wiki/Avvakum

http://fr.wikipedia.org/wiki/Raskol

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Ce n'est plus l'Etat qui a la souveraineté monétaire et le pouvoir réel, mais les banques privées

8 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles


Ci-dessous, des extraits de ce petit livre qui traite d'un sujet mystérieux et passionnant: la création de la monnaie "ex nihilo" par les banques privées:

 

 

(p. 71) Au total, entre le début de 1980 et la fin de 2006, nous avons payé 1142 milliards d’euros d’intérêts. La dette, quant à elle, a augmenté de 913 milliards d’euros. Pendant ces vingt-six ans, si nous n’avions pas eu à emprunter ces 913 milliards sur les marchés monétaires, c’est-à-dire si nous avions pu créer notre monnaie, faire exactement ce qu’on droit de faire les banques privées, si nous n’avions pas abandonné au profit des banques notre droit de seigneuriage, c’est-à-dire le bénéfice, sous forme d’intérêts, de la création monétaire, la dette, qui était de 229 milliards d’euros début 1980 serait inexistante aujourd’hui.

 

(p. 73) " C’est une chance que les gens de la nation ne comprennent pas notre système bancaire et monétaire, parce que si tel était le cas, je crois qu’il y aurait une révolution avant demain matin " Henry Ford.

 

(p. 77) La dette, qui n’est pas un problème propre à la France, est maintenant l’essence même su système financier mondial. La question, comme on voudrait nous le faire croire, ne se résume pas à demander comment réduire le poids de la dette de l’Etat français comme un père de famille peut se demander comment réduire ses dettes auprès de sa banque. La question est infiniment plus vaste que cela.

L’argent moderne provient de la création monétaire ex nihilo par le système bancaire, par le biais du crédit. Autrement dit, la masse monétaire mondiale est une dette, répartie entre les Etats, les entreprises et les ménages. Tout l’argent qui existe sur cette planète est dû. Dès lors, c’est le destin des hommes qui se trouve suspendu au bon vouloir du système bancaire, selon qu’il accepte ou non d’accorder des crédits pour ceci ou cela. Sur quels critères, La nature maintenant " privée " de l’argent induit des critères de solvabilité et de profitabilité. Les crédits vont donc vers les emprunteurs solvables et sont porteurs d’ntérêts ; logique certes rémunératrice pour une élite, mais dévastatrice pour le plus grand nombre.

 

(p. 130) Josiah Stamp, Gouverneur de la Banque d’Angleterre, 1920 : " Si vous désirez être les esclaves des banques, et payer pour financer votre propre esclavage, alors laissez le banques créer l’argent. "

 

(p. 130) Rothschild frères (en 1865, dans une lettre envoyée par un banquier londonien à ses confrères de Wall Street à New York) : " Messieurs, un certain M. John Sherman nous a écrit qu’il n’y a jamais eu autant de chance pour les capitalistes d’accumuler de la monnaie par un " décret promulgué ", selon le plan formulé par l’Association Britannique des Banquiers. Il donne presque tous les pouvoirs à la banque nationale sur les finances de la nation. (…) si ce plan prenait force d loi, il en découlerait de grands profits pour la fraternité des banquiers dans le monde entier. (…) M. Sherman dit que les quelques personnes qui comprennent ce système ou bien seront intéressées à ses profits ou bien dépendront tellement de ses faveurs qu’il n’y aura pas d’opposition de la part de cette classe, alors que la grande masse du peuple, intellectuellement incapable de comprendre les formidables avantages que tire le capital du système, portera son fardeau sans complainte et peut-être sans s’imaginer que le système est contraire à ses intérêts. "

 

(p. 131) Souvenons-nous : aux U.S.A., en 1861, l’Etat reprit le contrôle de l’émission et de la circulation d’une monnaie sans intérêts. La production agricole et industrielle redémarra, le chômage disparut. En 1865, après l’assassinat du président Lincoln*, les banques privées imposèrent de nouveau une monnaie avec intérêts. En dix ans, le pouvoir d’achat chutant de moitié, il y eut 35000 faillites avec tout un cortège de chômage et de misère. Logique, car les banquiers, ave les intérêts, prenaient la moitié de l’argent que les gens gagnaient en travaillant.

 

* (…) on doit remarquer que trois présidents des Etats-Unis furent assassinés après avoir remis en question la création monétaire privée : James Madison, Abraham Lincoln et John F. Kennedy qui aurait (…), le 4 juin 1963, soit cinq mois avant son assassinat, signé le décret présidentiel N°11110 redonnant au gouvernement U.S. le pouvoir d’émettre de la monnaie.

 

 

(p. 134) (Extrait du blog d’Etienne Chouard, préfacier du livre)

 

Vous pensez que la monnaie est un outil qui sert l’intérêt général ?

 

Etienne Chouard : Vous vous trompez, la monnaie est devenue (discrètement) un outil qui sert d’abord des intérêts privés. La construction de l’Union européenne pourrait bien être motivée principalement par ce détournement de la richesse publique, notamment à travers de l’article 104 du traité de Maastricht : " Il est interdit à la BCE et aux banques centrales des Etats membres, ci-après dénommées " banques  centrales nationales " d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions ou organes de la Communauté, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publiques des Etats membres l’acquisition directe des instruments de leur dette, auprès d’eux, par la BCE ou les banques centrales nationales, est également interdite. " Par cet article (repris quasiment tel quel dans le TCE, art. III-181 rejeté en 2005 par référendum*), les Etats (c’est-à-dire nous tous) ne peuvent plus financer les investissements publics qu’en empruntant à des acteurs privés, et en leur payant un intérêt.

 

* Ainsi que dans le Traité de Lisbonne, où cet article 104 devient l’article 123.


Dans un "post" précédent, nous avions publié notre commentaire suivant:


http://www.dailymotion.com/video/x6vy8m_la-dette-publique-une-affaire-renta_news


Cela s'appelle l'usure, qui était interdite, autrefois, dans les états gouvernés par les princes chrétiens*. L'un des attributs principaux de la souveraineté étant la faculté de créer sa propre monnaie. Aristote (384-322 avant J.C.) avait déjà très bien expliqué, en quelques phrases, comment l'usure crée de la monnaie "à partir de rien" ou "ex nihilo".

Sujet fondamental, puisque la monnaie "créée à partir de rien" règle et gouverne aujourd'hui tous les échanges économiques humains: tyrannie inouïe.

Une question en passant: y a-t-il un rapport entre cette loi passée en 1973 sous Pompidou interdisant à l'Etat d'emprunter à la Banque Nationale de France (et donc l'obligeant à emprunter aux banques privées) et le fait qu'il ait exercé des responsabilités importantes à la Banque Rothschild avant d'entrer au gouvernement sous de Gaulle ?

Citation d'Aristote, que nous avions déjà publiée sur ce blog il y a quelque temps:

"Mais, comme nous l’avons dit, l’art d’acquérir la richesse est de deux espèces : l’une est sa forme mercantile, et l’autre une dépendance de l’économie domestique ; cette dernière forme est nécessaire et louable, tandis que l’autre repose sur l’échange et donne prise à de justes critiques (car elle n’a rien de naturel, elle est le résultat d’échanges réciproques) : dans ces conditions, ce qu’on déteste avec le plus de raison, c’est la pratique du prêt à intérêt parce que le gain qu’on en retire provient de la monnaie elle-même et ne répond plus à la fin qui a présidé la création. Car la monnaie a été inventée en vue de l’échange, tandis que l’intérêt multiplie la quantité de monnaie elle-même. C’est même là l’origine du mot intérêt (1) : car les êtres engendrés ressemblent à leurs parents, et l’intérêt est une monnaie née d’une monnaie. Par conséquent, cette dernière façon de gagner de l’argent est de toutes la plus contraire à la nature."
Aristote, Politique, Livre I, 10. Traduction par J. Tricot. Bibliothèque des textes philosophiques. Vrin, Paris, 2005.


(1) τόχος, signifiant à la fois enfant, petit (partus), et revenu de l’argent (foenus, usura).


* Mgr le duc d'Anjou, prince "noachide", employé, par ironie du sort, dans la banque de son beau-père vénézuelien, prétendant légitimiste aux trônes de France et d'Espagne, n'entre certainement pas dans cette catégorie.



 

 

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Vaccination H1N1: méfiance des infirmières

6 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

http://www.syndicat-infirmier.com/Vaccination-H1N1-mefiance-des.html

 
Site internet du Syndicat national des Professionnels Infirmiers

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