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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste
Articles récents

Menaces sur l'Eglise orthodoxe russe

13 Janvier 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Dans sa Lettre n° 311, le site internet Virgo-Maria publie un article intelligent et courageux qui analyse les manoeuvres de subversion de l'Eglise orthodoxe russe par l'oecuménisme maçonnique.
Dans cette stratégie des puissances mondialistes, l'antipape Benoît XVI et ses agents faussement catholiques (noachides) jouent un rôle certes important.
On peut aussi s'interroger sur ce que signifie l'arrivée du patriarche Cyrille Ier à la place d'Alexis II, associé à la politique nationale de Vladimir Poutine.

Mais cela n'est pas tout, et cela n'est peut-être pas l'essentiel. Y a-t-il une face cachée du gouvernement russe et l'image forte et démocratique de la Russie qu'il donne à l'extérieur ne cache-t-elle pas un grave conflit avec tous ceux qui sont fondamentalement attachés à la défense du peuple russe ?

http://www.virgo-maria.org/articles_HTML/2010/001_2010/VM-2010-01-10/VM-2010-01-10-A-00-Concile_Panorthodoxe.html

 

 

Consulter aussi, pour le dernier aspect:

 

http://www.youtube.com/watch?v=qoJc7VoEmq0&feature=email
http://eaazi.blogspot.com/2008/10/chabad-lubavitch-putin-russian.html
http://www.mecanopolis.org/?tag=le-jeu-dangereux-de-chabad-loubavitch
http://www.haaretz.com/hasen/spages/957003.html


Que Dieu garde la Sainte Russie et la Sainte France!

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Les Bourbons de la Survivance (Jacques Jousset, 1949)

13 Janvier 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

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La famille de Bourbon, issue de l'antique race capétienne, se classe parmi les premières et les plus illustres de tous les temps. Son nom évoque le souvenir universellement vénéré du plus grand, du modèle des rois, le roi Saint Louis de France. C'est en effet du sixième fils de Saint Louis, le prince Robert de France, comte de Clermont, et de son épouse, la princesse capétienne Béatrix de Bourgogne qui lui apporta en dot la seigneurie de Bourbon, que sortit cette descendance fameuse qui, avant d'occuper avec un si vif éclat les trônes de France, d’Espagne et d'Italie, avait donné tant de puissants seigneurs, de valeureux capitaines, et arrosé tant de champs de bataille de son sang généreux.

 

Quelle différence entre ce passé brillant et prestigieux et la condition si modeste dans laquelle se trouvent ces Bourbons de la Survivance dont le présent ouvrage a pour objet de donner les portraits et la généalogie! Bourbons de la Survivance, c'est-à-dire descendants du roi Louis XVII, ce prince infortuné dont on ne peut encore établir avec une absolue certitude tout le cours de la vie, mais dont on peut affirmer qu'il n'est pas mort au Temple le 8 juin 1795 comme un faux acte d'état-civil l'avait voulu accréditer.

 

Les Bourbons de la Survivance se considèrent comme descendants de Louis XVII, parce que leurs pères se considéraient aussi comme tels et le leur ont dit, et parce que leur ancêtre commun auquel avaient été imposés à la suite de conjonctures surprenantes et tragiques le nom et la personnalité imaginaire d'un horloger prussien, a montré au cours des trente-cinq dernières années de sa vie avec une constance sans défaillance et une sincérité indéniable, qu'il se savait le Dauphin, fils de Louis XVI et de Marie-Antoinette, reine de France, qu'il en possédait la mémoire intégrale, les signes physiques naturels ou accidentels, l'allure, le caractère moral, ce qui fut reconnu et affirmé par de nombreux témoins honorables et dignes de foi, ayant connu autrefois le Dauphin enfant et le Roi son père, et ce que sont venues confirmer encore des expériences ou des découvertes récentes comme celles du professeur Doct. Edmond Locard, directeur du Laboratoire de police technique de Lyon, en 1943 et 1944.

 

Cette identité, contraire à l'enseignement officiel de l'histoire, peut, bien entendu, être encore aujourd'hui mise en doute, mais, grâce aux multiples et vains efforts de ses adversaires, il s'est avéré impossible d'établir qu'elle n'était pas vraie et, en toute hypothèse, ce qui n'est pas douteux, c'est l'absolu et indéfectible devoir moral qui s'impose aux Bourbons de la Survivance de rester fidèles au nom et aux traditions familiales qu'ils ont reçus de leurs pères et qu'ils doivent transmettre intacts à leurs descendants.

 

Cela devrait suffire à leur attirer un minimum d'égards et de respect alors que trop souvent il n'y eut pour eux que dédain, moqueries et injures; les plus acharnés à les dénigrer et à les tourner en dérision étant précisément ceux-là mêmes qui se targuent d'être les plus traditionnellement attachés au passé monarchique de leur patrie.

 

Agir de la sorte, ce n'est pas rendre hommage à la vérité, c'est manquer gravement à la charité et à la justice, c'est en même temps insulter à la mémoire des rois que ces Bourbons, se croyant de bonne foi héritiers de leur sang, représentent et honorent, sinon toujours avec tout le décorum désirable, du moins avec une conviction sincère et touchante.

 

Et quelle hypocrisie dans les griefs contre eux formulés!

 

On leur a reproché d'être pauvres et de mener une vie misérable comme si la pauvreté n'était pas tout ce qu'ils pouvaient attendre d'un Louis XVII dépouillé de tous ses biens, méconnu, persécuté! On leur a reproché de n'être pas Français alors qu'avait été ignominieusement chassé de France l'infortuné Proscrit qui venait y revendiquer son nom et sa patrie. On leur a reproché de s'entourer d'intrigants et d'illuminés, mais qu'a-t-on fait pour les défendre, pour défendre le grand nom qu'ils portent et qui est leur, contre certaines compromissions fâcheuses et contre les entreprises intéressées d'aventuriers sans scrupules?

 

Quelques moments de réflexion sur un tel sujet ne paraîtront pas superflus avant d'aborder le présent ouvrage, lequel ne s'adresse pas seulement aux croyants de la Survivance, mais encore à tous les autres, du moins à ceux que passionnent la recherche et la connaissance de la vérité.

 

Que ceux-là, en lisant les pages qui vont suivre, ne s'arrêtent pas devant ce qui tout d'abord, pourra les surprendre et les choquer, devant ces prétentions opposées autour d'un trône problématique, ces titres trop lourds de gloire pour des épaules trop faibles, mais qu'ils considèrent au delà de cet illusoire décor le destin tragique de ces hommes obligés de gagner leur vie comme de modestes employés, comme de petits bourgeois sans fortune ou, pour les plus favorisés, de s'attacher comme officiers au service d'un pays hospitalier et généreux, certes, mais étranger à leur race, alors qu'ils sentent bouillonner en eux le sang des plus grands rois et ne vivent que dans l'espoir profond et tenace de voir réhabilitée un jour de manière éclatante et complète la mémoire de celui dont ils tiennent leur nom et le plus intime de leur être et qui, pour eux, ne peut être que Louis XVII, le royal orphelin du Temple, le dernier roi légitime de France.

 

Puisse la vérité se manifester bientôt aux yeux de tous avec une rayonnante et souveraine clarté!

 

Chef d'Escadron Jacques JOUSSET

Conservateur au Musée de l'Armée

 

Paris, en la fête de Saint Louis,

le 25 août 1949

 

 

 

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Le monde selon Monsanto (Geopolis)

6 Janvier 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Article publié sur le site GEOPOLIS:

http://geopolis.over-blog.net/

 

"Lundi 23 novembre 2009 1 23 /11 /2009 22:08

Monsanto s'invite chez vous !

 

 

Sans doute avez-vous déjà entendu parler de ce semencier industriel US qui ne jure que par les OGM, les pesticides... et les gaz de combat !, le mal nommé Monsanto, qui devrait plutôt s'appeler Monsatan en tant que grand pourrisseur de l'humanité. A ce propos, on lira le livre éclairant de la journaliste d'investigation Marie-Monique Robin, Le monde selon Monsanto : De la dioxine aux OGM, une multinationale qui vous veut du bien, Paris (La Découverte), 2009.

Voilà que cette entreprise totalitaire s'en prend aux potagers américains, comme nous l'apprend un petit article paru dans FEE (France Ecologie Environnement), n° 22, automne 2009, p. 12, que je reprends :

 

USA : Monsanto propose une loi pour interdire les potagers

 

De petites fermes ou des particuliers faisant pousser leurs légumes pourraient être placés sous la supervision directe du gouvernement fédéral [US] grâce à une nouvelle législation présentée au Congrès.

 

La Résolution 875 a été présentée à la Chambre sous le nom de "Acte de Modernisation de la Sécurité Alimentaire 2009" en février par Rosa DeLauro dont le mari, Stanley Greenburg, dirige les recherches pour la firme Monsanto - le leader mondial de la production d'herbicides et de semences génétiquement modifiées.

 

La nouvelle loi viserait à réduire les risques de contamination via la nourriture par bactéries, produits chimiques, toxines naturelles ou artificielles, virus, parasites, prions et autres agents pathogènes pour l'homme.

 

Elle concernerait les établissements qui produisent, stockent, font transiter ou vendent toute catégorie de nourriture. Fermes agricoles et aquacoles, ranchs, vignobles seraient soumis à une stricte régulation gouvernementale.

 

Des "experts" de l'industrie alimentaire, mandatés par le gouvernement, pourraient venir demander de mettre aux normes de petites exploitations, causant des mises en faillite nombreuses...

 

 

Il n'y aurait pas que des faillites à craindre, bien sûr, mais encore la disparition de toute forme de culture naturelle. Et quand les USA s'y mettent, l'Union Européenne ne tarde pas à suivre..."

 

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L'apostasie du baronnage (J. de Maistre/Béthune)

6 Janvier 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

" Tant qu’une aristocratie pure, c’est-à-dire professant jusqu’à l’exaltation les dogmes nationaux, environne le trône, il est inébranlable, quand même la faiblesse ou l’erreur viendrait à s’y asseoir ; mais si le baronnage apostasie, il n’y a plus de salut pour le trône, quand même il porterait saint Louis ou Charlemagne ; ce qui est plus vrai en France qu’ailleurs. Par sa monstrueuse alliance avec le mauvais principe [NDLR : Les Lumières, la corruption des mœurs, la Révolution], pendant le dernier siècle [NDLR : le XVIIIe siècle)], la noblesse française a tout perdu ; c’est à elle qu’il appartient de tout réparer. Sa destinée est sûre, pourvu qu’elle n’en doute pas, pourvu qu’elle soit bien persuadée de l’alliance naturelle, essentielle, nécessaire, française du sacerdoce et de la noblesse. "

Joseph de Maistre, Du pape (1817)

 

Cette réflexion de Joseph de Maistre suscite plusieurs remarques :

 

1) Il n’y a pas de monarchie sans noblesse fidèle et vertueuse. Ceci vaut pour tous les mouvements royalistes, légitimistes, orléanistes, carlistes ou autres, qui s’illusionnent en croyant qu’on peut restaurer la monarchie avec seulement un héritier (ou un prétendant) au trône alors que la noblesse a été détruite en tant que corps social voué à la défense du peuple et des institutions traditionnelles légitimes. Aujourd’hui la noblesse, qui est par essence Service et Conseil, n’est plus qu’une bourgeoisie titrée, une oligarchie, voire une ploutocratie seulement soucieuse de ses intérêts personnels, que ce soient ses biens, son argent ou son prestige aux yeux des ignorants. Il faut commencer par recréer la noblesse pour recréer la monarchie. Cela ne peut se faire que par la guerre contre les véritables ennemis de la France. C’est de cette guerre que pourra sortir une noblesse, à condition aussi qu’il y ait, de la part de quelqu’un de capable, la VOLONTE de créer cette noblesse, comme Napoléon l’avait fait.

 

2) Les membres de l’ancienne et de la récente noblesse française qui sont entrés ou entrent dans le clergé et les ordres religieux depuis Vatican II n’accomplissent pas le devoir dont parle J. de Maistre car ils sont entrés au service d’une fausse institution dirigée par des usurpateurs, je veux parler de l’" Eglise " catholique officielle et des Papes qui la dirigent depuis Jean XXIII jusqu’à Benoît XVI inclus. Protestantisée, maçonnique, judaïsée, gnostique, Rome n’est plus catholique, mais hérétique, et ses papes sont des antipapes. Il en est de même de ceux qui, nombreux et conscients d’appartenir à une élite sociale, morale et spirituelle, ont rejoint les différentes communautés catholiques traditionnalistes, qui, toutes, se sont ralliées à la Rome hérétique, y compris la FSSPX.

 

3) La deuxième vocation de la noblesse et peut-être même la première, dont J. de Maistre ne parle pas, c’est l’armée. Quand on est (ou quand on se croit) un noble français au XXe et au XXIe siècles, fait-on son devoir en s’engageant dans une armée de mercenaires voire d’assassins au service de la ploutocratie internationale et de l’OTAN dévoyée et en participant, directement ou indirectement, à des guerres aussi iniques que celles d’Afghanistan, d’Irak, de Yougoslavie et peut-être un jour d’Iran et de Russie ? Certainement pas. Quelle gloire, pour un militaire noble, d'exterminer des populations civiles? Cela n'a jamais été la vocation des chrétiens ni des Français.

Les royalistes et les catholiques fervents qui veulent se consacrer à la défense de la France et du catholicisme, leur religion nationale, doivent bien y réfléchir.

Pour servir Dieu et pour servir la France, il faut d'abord servir la vérité, car

 + Dieu est esprit, et ceux qui l'adorent doivent adorer en Esprit et en Vérité + (Jean, 4, 24)
 

Béthune

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L'indépendance alimentaire de la Suisse (Hansjörg Walter/Union Suisse des Paysans)

6 Janvier 2010 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

 

http://www.horizons-et-debats.ch/index.php?id=1941

 

 

Horizons et débats > 2009 > N°49, 21 decembre 2009 
 

"A mon avis, le Cycle de Doha a échoué"

 

 

Interview de Hansjörg Walter, conseiller national et président de l’Union suisse des paysans



Horizons et débats: Que pensez-vous des résultats de la session extraordinaire du Parlement sur l’agriculture?


Hansjörg Walter: Il y avait plusieurs interventions, plus de 40, dont 26 seulement ont été soumises au vote. Le Conseil fédéral les ayant toutes refusées, il en est resté pourtant 15 que le Parlement a acceptées. C’est là un vote de méfiance à l’adresse du gouvernement. Le libre-échange avec l’UE se heurte à une certaine opposition au sein du Conseil national, comme le montrent les nombreux votes négatifs.

On a l’impression que différents points adoptés par le Conseil national constituent des mesures d’accompagnement de l’accord sur le libre-échange. Est-ce suffisant? Ne faudrait-il pas quelque chose de plus fondamental?
 

Les votes visant à exclure le domaine de l’alimentation à l’OMC ont passé. Il faut rester réaliste, la Suisse ne dispose au sein de l’OMC que d’une faible voix. Et pourtant il s’agit là d’un signal assez clair montrant qu’en Suisse, la souveraineté et l’autosuffisance alimentaires sont primordiales. Et une majorité est d’avis que la sécurité alimentaire des pays en développement a une grande importance.

 

Quels seront les contours de l’agriculture de demain?

   

Il importe que l’agriculture produise pour les marchés régionaux et nationaux. Les exportations de denrées qui ne sont pas néces­saires sont absurdes. Bien sûr qu’il faut maintenir un certain commerce agricole mais il n’est pas acceptable que les agriculteurs soient perdants, au profit des grands groupes agroalimentaires mondiaux.

 

Vous venez de dire que les paysans ne doivent pas être les perdants, mais on constate chez eux, un recul des revenus. Comment y remédier?

   

En Suisse, on constate une baisse nominale par rapport aux autres secteurs de la population active. Sinon les revenus sont restés relativement stables. Mais l’écart par rapport aux revenus provenant d’un travail comparable s’accentue. Les paysans, entrepreneurs indépendants, se voient obligés d’élargir leur potentiel de production et d’optimiser leur organisation du travail. La formation permanente est inévitable.


Quels sont les effets de l’accord avec l’OMC et celui de libre-échange avec l’UE sur l’agriculture suisse?


Du point de vue des chiffres, un accord avec l’OMC, dans les conditions actuelles, serait plus dommageable que celui sur le libre-échange avec l’UE. Mais cela dépend naturellement aussi de l’évolution des prix sur le marché mondial. De plus, lors du dernier cycle (Cycle de l’Uruguay), la pression des importations n’était pas aussi forte qu’on le craignait au début. L’accord de libre-échange avec l’UE implique une ouverture complète des frontières, c’est-à-dire la disparition de toute frontière et il est évident que la Suisse souffrirait énormément des excédents agricoles de l’UE. Avec son pouvoir d’achat, la Suisse serait un débouché pour ces excédents. Notre agriculture serait ruinée, comme celle de l’UE.

Par rapport aux autres pays, nos coûts de production resteront élevés à l’avenir puisque le niveau des salaires est élevé lui aussi et que personne n’a intérêt à ce qu’il baisse. A l’OMC, il faut lutter pour que les négociations du dossier agricole aboutissent à traiter à part les produits sensibles comme le lait, la viande, les légumes et les fruits. Et il n’est pas question de toucher à notre indépendance alimentaire. Il faut accorder à chaque pays le droit de mener sa propre politique agricole et de respecter ainsi les besoins particuliers de chaque population.

 

Dites-nous brièvement vos impressions sur le Cycle de l’Uruguay. Quelles décisions y ont été prises?

 

Il s’est terminé à la fin des années 90. C’est la première fois qu’on intégrait l’agriculture, et cela par la réduction des droits de douane et des subventions destinées à soutenir le marché.

 

Le rapport mondial sur l’agriculture montre que les petites exploitations régionales peuvent garantir l’alimentation de l’humanité. N’est-ce pas ce que la Suisse pratique depuis toujours?

 

Il s’agit là, comme vous venez de le dire, moins du problème suisse que de celui des pays en développement puisque là, ce sont les grands groupes agroalimentaires qui dominent l’agriculture avec une masse de travailleurs agricoles. Au niveau mondial, il y a peu de petites exploitations familiales telles que nous les connaissons en Suisse et partiellement ailleurs en Europe. Les grands groupes industriels réduisent le nombre des personnes travaillant dans le secteur agricole, ce qui entraîne l’exode rural. Aujourd’hui déjà, plus de la moitié de la population mondiale vit dans les villes et les agglomérations, ce qui entraîne d’énormes coûts sociaux.

 

Doris Leuthard prône le renforcement des petites exploitations familiales et cherche à imposer en même temps l’ouverture au libre-échange. L’Union suisse des paysans a relevé cette contradiction. Mais la conseillère fédérale ne semble pas s’en rendre compte ou ne veut pas la prendre en considération. Ne faudrait-il pas s’opposer catégoriquement au libre-échange en matière agricole?

 

Par libre-échange nous entendons l’ouverture via l’OMC et le libre-échange agricole avec l’UE. Il faut savoir qu’en Suisse les structures sont différentes. Nous avons des superficies réduites, un mitage du territoire, une topographie et des conditions climatiques particulières. Face à cela, il serait bon de nous rappeler nos atouts et de ne pratiquer l’ouverture mutuelle que là où nous avons suffisamment de chances. C’est ce qui a été fait dans le cadre des accords bilatéraux I en ce qui concerne le fromage. Cet accord n’est pas si mauvais. Nous vendons vraisemblablement davantage de fromage que sans l’accord, mais la pression des importations est énorme. Nous nous défendons pourtant tant bien que mal sur le marché. L’Union suisse des paysans estime que nous devrions renoncer à un accord global avec l’UE et nous concentrer sur la "clause évolutive"1 des Accords bilatéraux I en nous ouvrant mutuellement là où c’est judicieux: en matière de produits laitiers, de viande transformée, de charcuterie et d’autres aliments transformés. L’ouverture totale aboutirait à d’importantes pertes de revenu chez les paysans et à des suppressions d’emplois dans l’industrie alimentaire, ce qu’il faut éviter.

 

L’A.E.L.E., qui a exclu du libre-échange les domaines sensibles, ne serait-elle pas une alternative envisageable?

 

Les accords bilatéraux de libre-échange en dehors de l’OMC sont pratiqués par la Suisse et d’autres pays également, notamment les Etats-Unis. Mais là aussi, en matière agricole, nous devons faire constamment des concessions, notamment dans le cadre des contingents douaniers de l’OMC. Cela entraîne une pression énorme de la part de l’OMC en vue d’augmenter les contingents douaniers. Il est faux d’accorder des concessions aux importations qui ne peuvent pas être réalisées, comme c’est le cas des pommes de terre précoces provenant des pays méditerranéens.

 

Comment voyez-vous l’avenir en ce qui concerne l’OMC. Ne faudrait-il pas une alternative?

 

A mon avis, le Cycle de Doha a échoué. Il avait commencé en 2001, au Qatar. Or nous voilà arrivés en 2010, ce qui fait 10 ans d’échec. Des discussions ont certes eu lieu, mais elles n’ont pas abouti à des accords. Quant à la baisse des subventions à l’exportation, la Suisse peut y participer, mais nous considérons comme déraisonnable une réduction des droits de douane aussi forte que celle qui est prévue. Il s’agit d’intégrer la production agricole dans les régions pour les faire participer à la croissance économique régionale afin d’éviter que la pauvreté ne s’installe dans les zones rurales.

 

Et comment voyez-vous l’avenir de l’agriculture suisse?

 

L’agriculture suisse a un avenir. Nous avons des consommateurs critiques qui désirent des produits de qualité. Nous avons un degré très bas d’autosuffisance agricole, soit 60%, ce qui nous offre davantage de chances de vendre nos produits. Nos consommateurs disposent d’un pouvoir d’achat élevé, en comparaison des autres pays. Nous devons nous positionner solidement sur le marché national. Les exportations sont surtout possibles dans le domaine des spécialités, là est notre force. Mais il importe de ne pas oublier notre marché national et d’y mettre l’accent. •

 

 1 "Les Parties s’engagent à poursuivre leurs efforts pour parvenir progressivement à une plus grande libéralisation des échanges agricoles entre elles. […]"

 

 

2009 © Horizons et débats. Tous droits réservés.

 

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Grippe A (Général Leonid Ivashov)

28 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

 

http://fr.rian.ru/world/20090525/121733869.html

Grippe A/H1N1: un virus artificiel (expert russe)


Dossier: Grippe A/H1N1


15:50 25/05/2009MOSCOU, 25 mai - RIA Novosti. Le virus de la grippe A/H1N1 a été créé de façon artificielle pour réduire la population de la Terre, estime Leonid Ivachov, ancien chef de la Direction de la coopération militaire internationale du ministère russe de la Défense et président de l'Académie des problèmes géopolitiques.

"De mon point de vue, l'attention soutenue portée au problème nucléaire permet de détourner l'opinion publique des principales menaces que sont les épidémies", a déclaré lundi à RIA Novosti M.Ivachov.

Selon lui, toutes les épidémies actuelles ont été créées dans des laboratoires. "Les médecins militaires détiennent la formule de la pneumonie atypique qui a donné naissance au virus. La grippe aviaire a également une origine artificielle", a noté l'expert.

"Selon les renseignements américains, d'ici 2015, quelque 3 milliards de personnes seront "de trop", notre planète s'attend ainsi à une surpopulation."L'activation" des différents virus susceptibles de déboucher sur la mort massive de gens est une stratégie globale destinée à réduire la population de la planète", a déclaré M.Ivachov.

Samedi, l'Organisation mondiale de la Santé (OMS) a confirmé 12.022 cas de contamination par le virus A/H1N1 dans 43 pays du monde.

http://fr.wikipedia.org/wiki/Leonid_Ivachov

 

 

 

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Le combat entre l'individu et l'Etat

27 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Interview (July 1999)

KM - What do you see for the future ?

Anthony Sutton: Chaos, confusion and ultimately a battle between the individual and the State. The individual is the stronger and will win. The state is a fiction sanctified by Hegel and his followers to CONTROL the individual. Sooner or later people will wake up. First we have to dump the trap of right and left, this is a Hegelian trap to divide and control. The battle is not between right and left, it is between us and them.

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JOYEUX NOËL, FELIZ NAVIDAD

26 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

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La fabuleuse épopée du croiseur Dresden et de l'amiral Wilhelm Canaris

24 Décembre 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"A la poursuite des corsaires du Kaiser" (film allemand paru sur ARTE)

La fabuleuse épopée du croiseur Dresden et de Wilhelm Canaris en Patagonie


http://www.dailymotion.com/video/x7adj7_a-la-poursuite-des-corsaires-du-kai_tech


Biographie de l’amiral Wilhelm Canaris (Wikipedia)
 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Wilhelm_Canaris



Grand larousse encyclopédique, 1960:

Canaris (Wilhelm), amiral allemand (Aplerbeck 1887-Flossenburg 1945). Entré dans la marine en 1905, coulé à bord du Dresden en 1915, il fut interné et s’évada pour regagner l’Allemagne. Chef de la section de l’Abwehr au grand état-major de 1935, contre-amiral en 1936, il dirigea le service militaire de renseignements allemand pendant la Seconde Guerre mondiale. Dès 1940, il adopta une attitude hostile à Hitler et à Keitel ; son rôle politique, qui fut très important et l’amena à prendre de nombreux contacts avec l’étranger, n’a pas encore été complètement éclairci. Suspect à Himmler, il fut arrêté à Berlin après le complot du 20 juillet 1944 et exécuté, sur ordre de Hitler, le 9 avril 1945.


K. Heinz : Le Dossier Canaris (Chavanne, 1949)

I. Colvin, L’Amiral Canaris, notre allié secret (Ed. de la Paix, 1952)

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