
(extrait du blog: http://mauricepinay.blogspot.com)
"Sages see with an equal eye the learned and cultured Brahmin, the cow, the elephant, the dog, the outcaste." Bhagavad-Gita, IV, 18. ----------------------------------------------------- "East, West, South, or North makes little difference. No matter what your destination, just be sure to make every journey a journey within. If you travel within, you’ll travel the whole wide world and beyond." . Shams of Tabriz, Rule 9 of Love........................................... Dharmo Rakshati Rakshitah ( धर्मो रक्षति रक्षितः): "The Dharma protects those who protect it." (Mahabharata)
"Si le progressiste se tourne vers l’avenir, et le conservateur vers le passé, le réactionnaire ne cherche ni dans l’histoire d’hier ni dans l’histoire de demain le paradigme de ses aspirations. Le réactionnaire n’acclame pas ce que doit apporter la prochaine aube, ni ne s’accroche aux ombres ultimes de la nuit. Sa demeure s’élève dans cet espace lumineux où les essences l’interpellent par leur présence immortelle. Le réactionnaire échappe à l’esclavage de l’histoire, parce qu’il poursuit dans la jungle humaine des traces de pas divins. Les hommes et les faits sont, pour le réactionnaire, une chair servile et mortelle qu’animent des souffles venus d’ailleurs. Être réactionnaire, c’est défendre des causes qu’on ne joue pas aux dés de l’histoire, des causes qu’il importe peu de perdre. Être réactionnaire, c’est savoir que nous ne découvrons que ce que nous croyons inventer ; c’est admettre que notre imagination ne crée pas, qu’elle ne fait que dénuder de tendres corps. Être réactionnaire, ce n’est pas embrasser des causes déterminées, ni plaider pour des fins déterminées, mais soumettre notre volonté à la nécessité qui n’étouffe pas, ranger notre liberté à l’exigence qui ne contraint pas ; c’est surprendre les évidences qui nous guident, endormies sur la grève des lacs millénaires. Le réactionnaire n’est pas un nostalgique rêvant de passés abolis, mais celui qui traque des ombres sacrées sur les collines éternelles." (Le réactionnaire authentique)
Le Réactionnaire authentique
, Anatolia - Éditions du Rocher, 2005. Choix de Samuel Brussell, préface de Martin Mosebach. Traduit de l'espagnol par Michel Bibard."Ce mélange de pathétique et de comique, cette prose empruntée aux militaires, jusque chez les pacifistes, tout cela devrait convaincre une fois pour toutes l'ami des Muses égaré dans la politique qu'il n'a rien à attendre d'une pareille compagnie. Et encore moins à en espérer; c'est ce que prouve le destin du poète dans la révolution française, et presque chacune des autres.
Moins l'ami des Muses a affaire à l'homme politique, mieux cela vaut pour lui, et cela vaut de n'importe quel système. Il peut déjà s'estimer heureux de n'être point aperçu, ou même d'être simplement toléré.
(...)
Ce qui compte pour l'artiste, que ce soit sous la monarchie ou en démocratie, c'est l'intérêt que prend le puissant aux arts - pour parler simplement, son goût. Il est vrai que la Nature, et déjà la compréhension des éléments qui la constituent, font que le bon goût est moins inaccessible à la justice qu'à l'étroitesse fanatique de l'idéologie."
Ernst Jünger, L'auteur et l'écriture, Christian Bourgois, 1983.
Qui vit donc chose advenir
Plus hors de toute opinion
Que France, de qui mention
On faisait qu’à terre est tombée,
Soit par divine mission
De mal en si grand bien mué,
Et par tel miracle vraiment
Que, si chose n’était notoire
Et évident quoi et comment,
Il n’est homme qui le pût croire !
Chose est bien digne de mémoire
Que Dieu, par une vierge tendre
Ait ainsi voulu [chose voire (vraie)]
Sur France si grand grâce étendre. (Q, v, 3 et s)
Christine de Pisan
(Ecrit en 1429, alors qu’elle vivait retirée dans une abbaye depuis 11 ans. )
" Monseigneur était la distinction en personne. Il était impossible de l’approcher sans se sentir enthousiasmé, il avait un entrain, une verve inépuisable et
ses grands yeux bleus respiraient la bonté et l’intelligence. Il adorait la chasse et se plaisait à m’entendre raconter quelques-unes des miennes dans les longues promenades que nous faisions
quelquefois en tête à tête. "
[…]
" J’ai eu l’honneur de revoir Mgr le comte de Chambord deux fois encore : en 1862, ma fille Marguerite (votre grand-mère) épousait le comte René de Beaumont. Peu après ce mariage, j’ai voulu présenter mes enfants à Monseigneur. C’était un devoir de convenance et surtout de cœur, Monseigneur ayant toujours été pour moi d’une bonté parfaite. Ce fut au château de Warteg sur les bords du lac de Constance, chez Mme la duchesse de Parme que nous fûmes reçus. Un soir, après dîner, Mme la Duchesse et ma fille étaient assises dans l’embrasure d’une fenêtre qui donne sur le lac. Monseigneur et moi causions debout presque adossés aux fauteuils de ces dames (voyez comme je me souviens de toutes les particularités). Tout à coup, mon oreille fut frappée par le nom des princes d’Orléans que l’on prononçait. Je prêtais l’oreille et voici en propres termes ce que j’ai entendu : Ma fille disait à la duchesse de Parme : " Mais, Madame, si le comte de Chambord venait à mourir sans enfant ce sont vos fils qui hériteraient de la couronne de France ? – Pas du tout mon enfant, mes fils n’ont absolument aucun droit, ce sont les princes d’Orléans qui sont les héritiers légitimes de mon frère. " Ma fille insistait : " Vous êtes légitimiste n’est-ce pas ma chère petite, il faut accepter les conséquences du principe. " En entendant ces paroles qui n’avaient pas non plus échappé à Monseigneur, je le regarde sans me permettre bien entendu de lui adresser une question. Mais il comprit vite qu’il y avait une interrogation dans mon regard et, aussitôt, il me dit : " Ma sœur a parfaitement raison, ce sont les princes d’Orléans qui sont mes héritiers légitimes. "
Voici textuellement ce que j’ai entendu, cette conversation était assez importante pour qu’elle soit restée profondément gravée dans ma mémoire. Je n’y ajoute, ni n’en retranche un seul mot. "
Vicomte Emile de la Besge*, Souvenir et récits de chasse. Olivier Perrin, 1971.
* (La Fouchardière 2 août 1812- Persac, 2 juin 1905)
Evidemment, quand on est Français, catholique et légitimiste, on ne devient pas orléaniste... Non licet. La raison ni l'honneur ne le permettent. Peut-être la duchesse de Parme et le comte de Chambord auraient-ils dû employer le terme "légal" au lieu de
"légitime". En tous les cas, ces mots, lourds de sens et de conséquences, ne signifiaient-ils pas l'abandon de la France par la dynastie des Capétiens, et son extinction politique;
les Orléans par trahison et le comte de Chambord par abdication ?
"Dès la bénédiction de la première pierre de notre couvent de Huanta, le 30 juin 1905, l'ennemi se déclara. Il fallait empêcher à tout prix la fondation d'un
couvent à Huanta, poste avancé de l'indifférence religieuse du centre du Pérou. une excellente occasion s'offrit pour y réussir. Le vieux maréchal Caceres, grand soldat et grand révolutionnaire
aussi, de passage à Huanta, avait été invité par les Pères à être un des parrains à cette bénédiction solennelle. Quelques blancs, pour qui la vie irréprochable et l'enseignement austère des
religieux étrangers signifiaient une résistance au Progrès, tentèrent de persuader le maréchal que les Pères étaient venus soulever les Indiens contre les blancs. Le bon maréchal, né dans la
"Sierra", s'était vite rendu compte du profond attachement des Indiens pour les missionnaires. il répondit: "Jamais on ne pourra chasser d'ici les Pères, pas même à coups de canon."
Au Pérou - Le Père J.-M. Chouvenc, apôtre des Indiens. Emmanuel Vitte Editeur, Lyon-Paris, 1936.
To designate March 26, 1991, as `Education Day, U.S.A.'. (Enrolled as Agreed to or Passed by Both House and Senate)
--H.J.Res.104--
H.J.Res.104
Begun and held at the City of Washington on Thursday, the third day of January,
one thousand nine hundred and ninety-one
Joint Resolution
To designate March 26, 1991, as `Education Day, U.S.A.'.
Whereas Congress recognizes the historical tradition of ethical values and principles which are the basis of civilized society and upon which our great Nation was founded;
Whereas these ethical values and principles have been the bedrock of society from the dawn of civilization, when they were known as the Seven Noahide Laws;
Whereas without these ethical values and principles the edifice of civilization stands in serious peril of returning to chaos;
Whereas society is profoundly concerned with the recent weakening of these principles that has resulted in crises that beleaguer and threaten the fabric of civilized society;
Whereas the justified preoccupation with these crises must not let the citizens of this Nation lose sight of their responsibility to transmit these historical ethical values from our distinguished past to the generations of the future;
Whereas the Lubavitch movement has fostered and promoted these ethical values and principles throughout the world;
Whereas Rabbi Menachem Mendel Schneerson, leader of the Lubavitch movement, is universally respected and revered and his eighty-ninth birthday falls on March 26, 1991;
Whereas in tribute to this great spiritual leader, `the rebbe', this, his ninetieth year will be seen as one of `education and giving', the year in which we turn to education and charity to return the world to the moral and ethical values contained in the Seven Noahide Laws; and
Whereas this will be reflected in an international scroll of honor signed by the President of the United States and other heads of state: Now, therefore, be it
Speaker of the House of Representatives.
Vice President of the United States and
President of the Senate.
Tuesday, April 15th 2008 was not only the day of the arrival of Pope Benedict XVI in the U.S., it was also "Education Day" U.S.A., the day on which the U.S. President honors the Chabad Lubavitch
Rebbe, Menachem Mendel Schneerson on his birthday according to the Hebrew calendar (Nisan 11) each year since the presidency of Jimmy Carter. Schneerson was believed to be the Messiah by Chabad
Lubavitchers during his lifetime and continues to be considered so by many of them even 14 years after his death in 1994. The Chabad Lubavitch carry on the evangelical tradition of their dead
Rebbe, Menachem Mendel Schneerson, drawing Judaic persons who have distanced themselves from the tyranny and superstition of Orthodox Judaism back to those dark traditions and cajoling the Goyim
into accepting the Talmudic system of double-standards, the "Noahide Laws," as a replacement for their traditional, universal, one-standard-for-all based upon the Biblical 10 Commandments and
Christ's Sermon on the Mount.
On "Education Day" 1991, George Bush Sr. made explicit reference to the "education" subject that this day represents. Bush signed into law a proclamation stating that the Talmudic "Noahide Laws"
are the "basis of civilized society and upon which our great Nation was founded;" the "ethical values and principles
[which] have been the bedrock of society from the dawn of civilization, when they were known as the Seven Noahide Laws;" and "without these ethical values
and principles the edifice of civilization stands in serious peril of returning to chaos;" and that "in tribute to this great spiritual leader, `the
rebbe' [Menachem Mendel Schneerson], this, his ninetieth year will be seen as one of `education and giving', the year in which we turn to education and charity to return the world to the moral
and ethical values contained in the Seven Noahide Laws;" and that "the Lubavitch movement has fostered and promoted these ethical values and principles
throughout the world ..."
I highly recommend reading this Orwellian Public Law which Bush Sr. signed in 1991, Public Law 102-14, H.J. Res 104, which attempts to retroactively establish the barbaric Talmudic "Noahide
Laws," rather than the Bible, as the basis of civilization, at the Library of Congress website:
http://thomas.loc.gov/cgi-bin/query/z?c102:H.J.RES.104.ENR:
Last year, Vatican officials signed a similar statement which is documented here:
COMMISSION FOR RELIGIOUS RELATIONS WITH THE JEWS AND THE CHIEF RABBINATE OF ISRAEL'S DELEGATION FOR RELATIONS WITH THE CATHOLIC CHURCH BILATERAL COMMISSION MEETING
Jerusalem, March 11-13, 2007; Adar 21-23, 5767
Non seulement les fellahs n’ont pas de destin : ils s’irritent de ce qu’on y prétend, dès qu’ils flairent une telle prétention. De là vient que le mot passe à lui seul pour suspect.
Il faudrait tirer encore quelque chose de la noblesse. Puisqu’elle n’a plus la direction de la politique ni de l’armée, et n’est même plus un modèle du savoir-vivre, qu’elle justifie du moins son existence dans le service des Muses.
Ernst Jünger, L’auteur et l’écriture. Traduit de l’allemand par Henri Plard. Christian Bourgois Editeur, Paris, 1983.
Lettres publiées le 3 juillet 1305 par le roi Louis le Hutin:
" Louis, par la grâce de Dieu, roi de France et de Navarre, etc. Comme selon le droit de nature chacun doit naistre franc ; et par aucune usages ou coustumes, qui de grande ancienneté ont été introduites et gardées jusques cy en nostre royaume, et par aventure pour le meffet de leurs prédécesseurs, moult de personnes de nostre commun peuple, soient encheües en lien de servitudes et de diverses conditions, qui moult nous desplait. Nous considérants que nostre royaume est dit, et nommé le royaume des Francs, et voulants que la chose en vérité soit accordant au nom, et que la condition des gents amende de nous en la venüe de nostre nouvel gouvernement. Par délibération de nostre grand conseil, avons ordené et ordenons, que gereraument, par tout nostre royaume, de tant comme il peut appartenir à nous et à nos successeurs, telles servitudes soient ramenées à franchises ; et à tous ceux qui de ourine, ou ancienneté, ou de nouvel par mariage ou par residence de lieus de serve condition, sont encheües ou pourraient eschoir en liens de servitudes, franchise soit donnée à bonnes et convenables conditions. "
Cité par M. le vicomte de Chateaubriand : Analyse raisonnée de l’histoire de France, Ledentu, Paris, 1834.
Pierre-Olivier Combelles, carnets de voyage canadiens, 1990