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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste
Articles récents

Diane au pied léger, court-vêtue hiver comme été ...

9 Mars 2017 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Statue de Diane dans le parc du château de Rambouillet. Photos: Pierre-Olivier Combelles, mars 2017. Appareil: Fujifilm X100T

Statue de Diane dans le parc du château de Rambouillet. Photos: Pierre-Olivier Combelles, mars 2017. Appareil: Fujifilm X100T

Le genou de Diane

Le genou de Diane

Diane au pied léger, court-vêtue hiver comme été ...
Diane au pied léger, court-vêtue hiver comme été ...
Diane au pied léger, court-vêtue hiver comme été ...
Diane au pied léger, court-vêtue hiver comme été ...
Diane au pied léger, court-vêtue hiver comme été ...
Cette autre Diane, copie de celle d'Anet par Jean Goujon, trône, majestueuse et alanguie, aux côtés de son royal amant, à l'autre bout du lac, sur le tapis vert qui fait face au château. Elle, c'est bien sûr Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, et lui, vaincu par les flèches de l'amour de la chasseresse Henri II. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Cette autre Diane, copie de celle d'Anet par Jean Goujon, trône, majestueuse et alanguie, aux côtés de son royal amant, à l'autre bout du lac, sur le tapis vert qui fait face au château. Elle, c'est bien sûr Diane de Poitiers, duchesse de Valentinois, et lui, vaincu par les flèches de l'amour de la chasseresse Henri II. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Alexandre-Évariste Fragonard : Diane de Poitiers dans l'atelier de Jean Goujon (musée du Louvre). Source: Wikipedia: Diane de Poitiers

Alexandre-Évariste Fragonard : Diane de Poitiers dans l'atelier de Jean Goujon (musée du Louvre). Source: Wikipedia: Diane de Poitiers

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La nature au carré

9 Mars 2017 , Rédigé par POC

Jardin et parterres au-dessus de l'Orangerie du château de Versailles. Détail d'une gravure de Le Pautre (XVIIIe siècle). Collection et photo: P.-O. Combelles.

Jardin et parterres au-dessus de l'Orangerie du château de Versailles. Détail d'une gravure de Le Pautre (XVIIIe siècle). Collection et photo: P.-O. Combelles.

La nature au carré: haie de thuyas (Thuja occidentalis) dans un lotissement pavillonnaire  d'Ile de France. Photo: Pierre-Olivier Combelles

La nature au carré: haie de thuyas (Thuja occidentalis) dans un lotissement pavillonnaire d'Ile de France. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Au même endroit: la haie taillée chaque année et derrière, les thuyas qui poussent en liberté au bord d'un petit parc public. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Au même endroit: la haie taillée chaque année et derrière, les thuyas qui poussent en liberté au bord d'un petit parc public. Photo: Pierre-Olivier Combelles

La haie au carré. Cartésienne. Photo: Pierre-Olivier Combelles

La haie au carré. Cartésienne. Photo: Pierre-Olivier Combelles

La coupe... G.I. ? Photo: Pierre-Olivier Combelles

La coupe... G.I. ? Photo: Pierre-Olivier Combelles

Haie de thuyas dans le même lotissement, sauvagement taillée. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Haie de thuyas dans le même lotissement, sauvagement taillée. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Le "jardin à la française" n'est pas pour rien une invention française. Dans ce pays habité et domestiqué par l'homme depuis au moins 500.000 ans*, et dont l'hypocrite devise maçonnique fait rimer égalité avec liberté, il y a une singulière hostilité instinctive (sans doute depuis l'occupation romaine et encore plus la Révolution et la République qui ont unifié et uniformisé cette mosaïque de peuples qui coexistaient autrefois sur notre territoire)  pour tout ce qui est différent, autre, autonome, et une volonté permanente de dominer, de contrôler, de maîtriser la nature et de "civiliser" ou détruire tout ce qui est "sauvage": hommes, peuples, animaux, plantes.

En résumé: la France est un hexagone qui pense en carré dans un triangle maçonnique...

Rien n'illustre mieux cela que la haie de thuyas traditionnelle qui clôt le pavillon entouré de son jardinet, demeure emblématique des Français. Pauvres thuyas civilisés (Thuja occidentalis**) tondus chaque année, qui souffrez des milliers de blessures faites à vos branches et à vos rameaux et qu'on empêche de grandir et de s'étendre librement vers le sol et vers la lumière! Combien vous ressemblez peu à vos frères sauvages d'Amérique du nord d'où l'on vous a rapportés au XVIe siècle, grands et beaux arbres de vingt mètres de haut et parfois plus !

Dire que c'est vous (et qu'est pour cela qu'on vous appelle aussi Arbor vitae) qui avez sauvé Cartier et ses hommes de scorbut lorsqu'ils ont hiverné au Québec: les Indiens leur ont donné à boire de la décoction de thuya (Anneda, dans leur langue), riche en vitamine C ...

Parfois, en bordure de nos villages, à la lisière de la forêt, on vous voit pousser librement et là, nous vous connaissons tels que vous êtes, dans votre bonheur et votre amplitude d'arbres libres.

Comme aurait dit de Gaulle:

Vive le thuya ... LIBRE!

Et, Français, si vous tenez absolument à entourer votre jardin d'une haie, privilégiez au moins les espèces indigènes, en mélange, comme le charme, le noisetier, l'aubépine, le houx etc, qui ne prennent pas trop de volume. Et au moins les petits animaux qui habitent les haies: insectes, oiseaux, petits mammifères, ne se sentiront pas dépaysés.

Pierre-Olivier Combelles

*E. Bonifay & B. Vandermeersch, s. dir., Les premiers Européens. Compte rendu par Sophie A. de Beaune. L'Homme  Année 1994  Volume 34  Numéro 132  pp. 221-223.

http://E. Bonifay & B. Vandermeersch, s. dir., Les premiers Européens [compte rendu] sem-linkSophie A. De Beaune L'Homme Année 1994 Volume 34 Numéro 132 pp. 221-223

** https://fr.wikipedia.org/wiki/Thuya_occidental

Le même Thuya (Thuja occidentalis) poussant librement à la lisière de la forêt... Photo: Pierre-Olivier Combelles

Le même Thuya (Thuja occidentalis) poussant librement à la lisière de la forêt... Photo: Pierre-Olivier Combelles

R.C. Hosie: Native trees of Canada. Published by Fitzhenry & Whiteside Ltd. & the Canadian Government, 1979.

R.C. Hosie: Native trees of Canada. Published by Fitzhenry & Whiteside Ltd. & the Canadian Government, 1979.

Chef Peguis par Peter Rindisbacher, vers1825. Un costume similaire à celui du chasseur néolithique d'Ôtzi découvert dans un glacier des Alpes italiennes et aussi éloigné de l'homme urbain XXIe siècle en costard noir et chemise blanche genre "Men in Black" que les thuyas des haies françaises le sont de leurs congénères sauvages.

Chef Peguis par Peter Rindisbacher, vers1825. Un costume similaire à celui du chasseur néolithique d'Ôtzi découvert dans un glacier des Alpes italiennes et aussi éloigné de l'homme urbain XXIe siècle en costard noir et chemise blanche genre "Men in Black" que les thuyas des haies françaises le sont de leurs congénères sauvages.

Reconstitution de l'homme d'Ötzi, musée de Bozen-Bolzano. Source: Wikipedia

Reconstitution de l'homme d'Ötzi, musée de Bozen-Bolzano. Source: Wikipedia

J'aime bien aussi e costume-là... Homme des îles Radak, dans le Pacifique. Peinture de Louis Choris

J'aime bien aussi e costume-là... Homme des îles Radak, dans le Pacifique. Peinture de Louis Choris

Image tirée du film"Men in Black": vêtus de l'uniforme du businessman et du politicien urbains modernes, cheveux courts et visage rasé de près: symbole de l'"esprit carré'", binaire, matérialiste, conformiste et de l'uniformisation planétaire de l'homme au XXIe siècle. Evidemment en contraste avec l'humour du film.

Image tirée du film"Men in Black": vêtus de l'uniforme du businessman et du politicien urbains modernes, cheveux courts et visage rasé de près: symbole de l'"esprit carré'", binaire, matérialiste, conformiste et de l'uniformisation planétaire de l'homme au XXIe siècle. Evidemment en contraste avec l'humour du film.

Men in black ? vous avez dit Men in black ?

Men in black ? vous avez dit Men in black ?

La campagne française comble de joie l’économiste impénitent. Richesse de la terre, incomparable fécondité du sol, et surtout admirable et minutieuse culture du terrain, qui ne laisse pas se perdre le plus petit recoin.
Ce spectacle m’accable. Malgré la beauté et la diversité dont la nature a doté ces paysages, l’homme a su leur imposer une monotonie énervante.
Les rectangles implacables des différentes cultures se succèdent docilement et s’étendent jusqu’à l’horizon. Les arbres alignés se cachent les uns derrière les autres, à égale distance, et font défiler leurs rangs au passage de l’automobile, avec un geste précis et mécanique de gymnaste. Si, tout à coup, nous trouvons un petit bois, il n’est pas difficile de deviner quel rôle pratique remplit cet apparent morceau de liberté oublié sur un sol soumis. Et les vignobles, les vignobles aux mystiques sarments, qui ont fini par envahir le paysage de leur sévérité industrielle.
Bientôt nous éprouvons le désir d’une pièce de terre stérile et libre, d’une terre préservée du labeur humain.
Cette campagne française fait pitié. Terre soumise et servile.
Nature que l’homme a asservie. Sol dompté, incapable de se révolter, plus semblable à une usine alimentaire qu’à la campagne rustique et sacrée que l’homme habitait jadis.
La richesse de la Pomone mythique se transforme en un immense entrepôt de grains et de légumes. La campagne de France n’est pas un jardin, c’est un potager.
Devant ce gigantesque déploiement d’aliments, je ne rêve que de landes stériles, de pitons glacés, de la tiède forêt de mes rivières andines.
Je ne sais d’où me vient cette répulsion. Sobriété innée, goût d’une certaine austérité janséniste, ou modération inévitable d’un ressortissant de pays pauvre? Ah! vieux terrains marécageux de Port-Royal, friches de Castille, ah! mes âpres collines.
Ce que la campagne française met en évidence, c’est la victoire définitive du paysan.
La tâche entreprise le 4 août 1789 et qu’illuminent de leurs feux symboliques les archives féodales incendiées, est enfin accomplie.
Terre entièrement cultivée, dans ses vallées et sur ses coteaux, sur les rives de ses fleuves, dans les étroits jardins de ses maisons comme dans ses vastes plaines, terre sur laquelle veille un immense amour paysan pour le sol qui le nourrit et le fait vivre. Ces lourdes moissons, ces feuillages lustrés, ces pampres qui préparent les grossesses de l’automne, sont l’effort implacable de millions de vies avides et laborieuses. Des vies qui, du matin au soir, travaillent sans relâche le sol qui enfin leur appartient et que plus rien ne protège de leur convoitise séculaire.
Un immense peuple d’insectes s’est répandu sur le sol de la France. Sa sueur le féconde et l’enrichit.
Ces champs exhalent comme la vapeur de la sueur paysanne.
Sur ces terres lumineuses, sur ces horizons doux et purs, sur la lente et molle courbe de ses collines, sur ce paysage d’intelligence et de grâce, de discrétion et de lucidité, règne une démocratie paysanne.

Nicolás Gómez Dávila (Colombie, 1913-1994)

 

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Profit, saccage: le triste visage de la forêt française

7 Mars 2017 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Ce n'est pas une forêt productiviste alimentée par des monocultures d'essences à croissance rapide, étrangères et destinées à l'exportation (Chine), dévastée régulièrement par les coupes et les éclaircies mécanisées, dont nous avons besoin; mais d'une VRAIE forêt de protection dans laquelle les espèces végétales et animales naturelles et diversifiées* se développent librement, pour l'harmonie entre la nature, le climat et l'homme. Tout cela semble impossible dans une la politique générale de financiarisation de l'économie et de démantèlement des services publics et de la notion même de Service Public, que nous voyons en France depuis de nombreuses années déjà.

Pierre-Olivier Combelles

* Voir en particulier les travaux de feu Jean-Claude Rameau pour la France et, au Japon, du Pr. Akira Miyawaki

Sur le même sujet et par le même auteur:

La forêt française entre privatisation et suicides. In memoriam Stéphane Rossi

 
 et dans les médias:

http://www.lemonde.fr/planete/article/2016/09/21/l-onf-en-pleine-crise_5001459_3244.html

http://www.lemonde.fr/les-decodeurs/article/2015/09/04/crise-a-l-onf-quand-la-foret-s-enflamme_4746056_4355770.html

Les Vaux de Cernay, dans les Yvelines. Carte de Cassini (XVIIIe siècle)

Les Vaux de Cernay, dans les Yvelines. Carte de Cassini (XVIIIe siècle)

Plantation de chênes d'Amérique dans la forêt domaniale des Vaux de Cernay. Un promeneur en colère a fait part de ses réflexions. Photo: P.O. Combelles

Plantation de chênes d'Amérique dans la forêt domaniale des Vaux de Cernay. Un promeneur en colère a fait part de ses réflexions. Photo: P.O. Combelles

Plantation de pins sylvestres, à croissance rapide. Pont Grandval (Vaux de Cernay, site classé). P.O. Combelles

Plantation de pins sylvestres, à croissance rapide. Pont Grandval (Vaux de Cernay, site classé). P.O. Combelles

Même endroit. P.O. Combelles

Même endroit. P.O. Combelles

Même endroit. Photo: P.O. Combelles

Même endroit. Photo: P.O. Combelles

Des grumes de chênes alignées par centaines le long de la Route Goron, entre le Carrefour de Toulouse et la D 191. Photo; Pierre-Olivier Combelles, 26 mars 2017

Des grumes de chênes alignées par centaines le long de la Route Goron, entre le Carrefour de Toulouse et la D 191. Photo; Pierre-Olivier Combelles, 26 mars 2017

Coupe au bord de la Route Goron, au même endroit: le sous-bois dévasté. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Coupe au bord de la Route Goron, au même endroit: le sous-bois dévasté. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Chênes rouvres dans un endroit préservé car peu acessible des Vaux de Cernay. Le chêne rouvre est l'espèce naturelle de la forêt de Rambouillet, avec le charme, le frêne, le noisetier, le bouleau et le hêtre.

Chênes rouvres dans un endroit préservé car peu acessible des Vaux de Cernay. Le chêne rouvre est l'espèce naturelle de la forêt de Rambouillet, avec le charme, le frêne, le noisetier, le bouleau et le hêtre.

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L'écriture comme divertissement (Saint-Evremond)

7 Mars 2017 , Rédigé par POC

"L’écriture resta néanmoins un divertissement pour Saint-Évremond qui refusa longtemps de faire imprimer ses ouvrages. Ils circulèrent en manuscrits et leur rareté ajouta au succès. On en fit, sans son consentement, des éditions peu exactes. Celle de Barbin (1668, in-12) s’enleva si rapidement qu’on se mit à imprimer sous son nom beaucoup de pièces qui n’étaient pas de lui. Enfin, il se décida à préparer avec Des Maizeaux une édition que celui-ci publia après sa mort, sous le titre de Les Véritables œuvres de M. de Saint-Évremond, publiées sur les manuscrits de l’auteur (Londres, 1705, 3 vol. in-4° ; 1708, 7 vol. in-12, Amsterdam, 1726, 7 vol. in-12, Paris, 1740, 10 vol. in-12; 1753, 12 vol. in-12)."

Source: ? Je ne me rappelle plus...

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That Unfinished Oscar Speech, by MARLON BRANDO (March 30, 1973)

7 Mars 2017 , Rédigé par POC

March 30, 1973

That Unfinished Oscar Speech

By MARLON BRANDO

http://www.nytimes.com/packages/html/movies/bestpictures/godfather-ar3.html

BEVERLY HILLS, Calif. -- For 200 years we have said to the Indian people who are fighting for their land, their life, their families and their right to be free: ''Lay down your arms, my friends, and then we will remain together. Only if you lay down your arms, my friends, can we then talk of peace and come to an agreement which will be good for you.''

When they laid down their arms, we murdered them. We lied to them. We cheated them out of their lands. We starved them into signing fraudulent agreements that we called treaties which we never kept. We turned them into beggars on a continent that gave life for as long as life can remember. And by any interpretation of history, however twisted, we did not do right. We were not lawful nor were we just in what we did. For them, we do not have to restore these people, we do not have to live up to some agreements, because it is given to us by virtue of our power to attack the rights of others, to take their property, to take their lives when they are trying to defend their land and liberty, and to make their virtues a crime and our own vices virtues.

But there is one thing which is beyond the reach of this perversity and that is the tremendous verdict of history. And history will surely judge us. But do we care? What kind of moral schizophrenia is it that allows us to shout at the top of our national voice for all the world to hear that we live up to our commitment when every page of history and when all the thirsty, starving, humiliating days and nights of the last 100 years in the lives of the American Indian contradict that voice?

It would seem that the respect for principle and the love of one's neighbor have become dysfunctional in this country of ours, and that all we have done, all that we have succeeded in accomplishing with our power is simply annihilating the hopes of the newborn countries in this world, as well as friends and enemies alike, that we're not humane, and that we do not live up to our agreements.

Perhaps at this moment you are saying to yourself what the hell has all this got to do with the Academy Awards? Why is this woman standing up here, ruining our evening, invading our lives with things that don't concern us, and that we don't care about? Wasting our time and money and intruding in our homes.

I think the answer to those unspoken questions is that the motion picture community has been as responsible as any for degrading the Indian and making a mockery of his character, describing his as savage, hostile and evil. It's hard enough for children to grow up in this world. When Indian children watch television, and they watch films, and when they see their race depicted as they are in films, their minds become injured in ways we can never know.

Recently there have been a few faltering steps to correct this situation, but too faltering and too few, so I, as a member in this profession, do not feel that I can as a citizen of the United States accept an award here tonight. I think awards in this country at this time are inappropriate to be received or given until the condition of the American Indian is drastically altered. If we are not our brother's keeper, at least let us not be his executioner.

I would have been here tonight to speak to you directly, but I felt that perhaps I could be of better use if I went to Wounded Knee to help forestall in whatever way I can the establishment of a peace which would be dishonorable as long as the rivers shall run and the grass shall grow.

I would hope that those who are listening would not look upon this as a rude intrusion, but as an earnest effort to focus attention on an issue that might very well determine whether or not this country has the right to say from this point forward we believe in the inalienable rights of all people to remain free and independent on lands that have supported their life beyond living memory.

Thank you for your kindness and your courtesy to Miss Littlefeather. Thank you and good night.

 

This statement was written by Marlon Brando for delivery at the Academy Awards ceremony where Mr. Brando refused an Oscar. The speaker, who read only a part of it, was Shasheen Littlefeather

2:13: after the jokes of 1st part, Marlon Brando talks about the American Indians. Listen.

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Sauvage (François Sarano)

6 Mars 2017 , Rédigé par POC

Vie grouillante. Dessin de Matt Kish, illustrateur de Moby Dick.

Vie grouillante. Dessin de Matt Kish, illustrateur de Moby Dick.

"Sauvage ne veut pas dire agressif, mais libre et indompté."
 
"Nos outils modernes nourrissent le cerveau, l'intellect; c'est bien, mais ce sont la nature, le monde sauvage qui nourrissent l'âme et le coeur", dit-il.
 
François Sarano, un plongeur-chercheur sous le charme des cachalots
AFP
Publié le 13/01/2017 à 15:27 | AFP
 
 

« Il y a une quinzaine de jours, j’ai plongé en apnée avec “mes” cachalots au large de l’île Maurice, raconte François Sarano. À peine sauté du bateau, un gros mâle d’environ 8 m de long vient vers moi à grande vitesse, puis me cogne gentiment avec sa tête. C’était Eliott, un individu franchement curieux. »

« Il se met à jouer avec moi, comme dans un miroir, poursuit le plongeur. Je pivote sur moi-même, il fait de même. Je nage vers le fond, il m’imite. Vers la surface, idem. Et ainsi de suite, pendant quinze minutes. Bref, une fois de plus, il manifesta un comportement exceptionnel traduisant la forte confiance qu’il accorde à un bipède vêtu d’une combinaison en néoprène noire et équipé de palmes. »

« L’histoire aurait pu s’arrêter là. Mais il me pinça puis adopta une position inhabituelle, continue ­François Sarano. Se dressant tout à coup dans l’eau, il ouvrit grand la gueule… et s’approcha de moi. Interloqué, je ne compris pas son attitude dans un premier temps. Tout à coup, regardant dans sa gueule largement ouverte et laissant voir ses grosses dents plantées sur la mâchoire inférieure, je vis un énorme hameçon planté dans sa gencive. Que je lui enlevai aussitôt. Le plus délicatement possible. Mais, probablement, en lui faisant un peu mal… »

Source: http://www.la-croix.com/Sciences/Environnement/Francois-Sarano-homme-parle-oreille-cachalots-2016-05-24-1200762378

 
Merci à Alain Sennepin!
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Chênes et cerfs perdent leurs bois à la fin de l'hiver...

5 Mars 2017 , Rédigé par POC

Photo: Pierre-Olivier Combelles

Photo: Pierre-Olivier Combelles

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Le miroir de la forêt

5 Mars 2017 , Rédigé par POC Publié dans #Forêt, #Photographie, #Pierre-Olivier Combelles

A l'Etang-d'Or (Forêt de Rambouillet) . Photo: Pierre-Olivier Combelles

A l'Etang-d'Or (Forêt de Rambouillet) . Photo: Pierre-Olivier Combelles

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L'animal-gardien

5 Mars 2017 , Rédigé par POC

L'animal-gardien
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Comportez-vous en bête sauvage !

5 Mars 2017 , Rédigé par POC

"Les animaux ne laissent pas de détritus ici. Les humains si. Comportez-vous en bête sauvage !" Affiche à l'entrée d'un sentier en forêt de Rambouillet (Yvelines). Photo: Pierre-Olivier Combelles

"Les animaux ne laissent pas de détritus ici. Les humains si. Comportez-vous en bête sauvage !" Affiche à l'entrée d'un sentier en forêt de Rambouillet (Yvelines). Photo: Pierre-Olivier Combelles

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