Alba gu brath
La Marche des soldats de Robert Bruce ou Marche de Bannockburn, hymne de l'Ecosse et de la France LIBRES:
http://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=NLOq2VJnE0w
For as long as one hundred of us shall remain alive, we shall never in any wise consent submit to the rule of the English,, for it is not for glory we fight, nor riches, or for honour, but for freedom alone, which no good man loses but with his life.
King Robert Bruce of Scotland
A la mémoire de Miss Elisabeth Wilkie, ma chère nurse irlando-écossaise, qui nous chantait et dansait des vieux airs traditionnels d'Ecosse lorsque j'étais enfant, à Versailles. Qu'elle repose en paix !
A la mémoire aussi de mes lointains ancêtres de Béthune qui s'installèrent en Ecosse au Moyen-Âge, devenant le fameux clan Beaton qui lutta pour la défense du catholicisme, l'indépendance de l'Ecosse et l'Alliance avec la France contre l'Angleterre (Auld Alliance).
El análisis de James Petras en CX36, lunes 15 de setiembre de 2014. Escuchar aquí:
http://www.ivoox.com/analisis-politico-coyuntura-internacional-audios-mp3_rf_3497964_1.html
Efraín Chury Iribarne: Comencemos por los temas de tu interés analítico en estos días.
JP: En primer término, quiero hablar de la independencia de Escocia que es muy importante, porque los escoceses tienen muchas razones para conseguir su independencia. Empieza en los años ‘80 bajo (el gobierno de Margaret) Thatcher que destruyó todo el sector productivo, la industria siderúrgica, los grandes puertos, la minería de carbón generando mucha desocupación, mucha pobreza. Y ahora mismo, con el gobierno de Cameron, están privatizando los sectores de servicios públicos -por lo menos en Inglaterra-, las universidades han triplicado los costos para asistencia, el servicio de salud es cada vez más privatizado.
Entonces, los escoceses que están muy comprometidos con el Estado de bienestar social tienen miedo porque se va a deteriorar la Economía aún más, van a sufrir más recortes, van a sufrir más privatizaciones. Esa es una de las razones por las que buscan la independencia.
Y frente a este desafío, todos los sectores del gran capital, en Inglaterra y en Escocia, están organizando una campaña de terror político económico. Los grandes banqueros dicen que van a llevar sus bancos a otro país, la reina de Inglaterra supuestamente es una figurita pero está interviniendo ahora diciendo que los escoceses deben actuar con cuidado. La prensa está totalmente entregada; el partido Laborista, el Liberal y el Conservador están juntos contra la independencia; y en esta campaña ni hablar del BBC que provocó una gran marcha por sus compromisos por el no.
Las consecuencias de la independencia van a ser muy importantes porque Inglaterra va a perder gran parte de sus ingresos de petróleo, van a sufrir una pérdida de importantes sectores económicos y mano de obra calificada. Como consecuencia Inglaterra va a pasar a ser un país del tercer nivel.
Escocia está contra las armas nucleares, Inglaterra va a quedar sin la capacidad de lanzar misseles nucleares, van a perder la capacidad de intervenir en las guerras mundiales. Entonces el voto para el sí, el sí a la independencia, es muy importante.
Más allá de eso podríamos decir que el voto exitoso en Escocia puede influir en el voto en Cataluña, en el País Vasco, en Bélgica, en Córcega y en otros lugares donde hay naciones buscando mayor auto gobierno.
En otras palabras estamos frente a un gran acontecimiento y el Reino Unido se va a quebrar en pequeños pedazos y puede convertirse en un Estado de la ciudad de Londres, el sector financiero en Londres solamente; el país queda sin poder político y de representatividad en Europa y esto también tiene importancia.
(...)
Source de cet entretien avec James Petras: http://www.lahaine.org/mundo.php/los-escoceses-tienen-muchas-razones
King Robert Bruce of Scotland betrayed by Mel Gibson: http://pocombelles.over-blog.com/2014/05/strategic-and-passionate-king-of-scotland-robert-i-the-bruce-betrayed-by-mel-gibson-in-braveheart.html
TAONGA (septembre 2014)
TAONGA: pour les Maori d'Aotearoa (Nouvelle-Zélande), ce mot désigne les éléments matériels ou immatériels du patrimoine culturel ou naturel (territoire, cosmos) maori, qui sont sacrés: la langue, la religion, les coutumes, la terre, les rivières, certaines plantes, etc.
Nous pensons qu'il devrait en être de même ici en France, comme ailleurs. La désacralisation du naturel et du culturel, et donc l'abandon du réel, ont engendré le matérialisme général et absolu, signe de la folie et cause des malheurs du monde moderne. P.O.C.


ALBERT EINSTEIN
Celui qui ne sait pas d'où il vient ne peut savoir où il va car il ne sait pas où il est. En ce sens, le passé est la rampe de lancement vers l'avenir.
Otto de Habsbourg-Lorraine (20 nov. 1912 - 4 juillet 2011)
Je sais par l'expérience et par l'histoire des hommes que tout ce qui est essentiel et grand a pu surgir seulement quand l'homme avait une patrie et était enraciné dans une tradition.
Martin Heidegger, entretien avec Der Spiegel, 28 mars 1967 (publication posthume)
Hannah Arendt, Condition de l'homme moderne, Calmann-Lévy, 1983, p. 285.
El hombre moderno trata al universo como un demente a un idiota.
Después de ver el trabajo explotar y arrasar el mundo, la pereza parece madre de las virtudes.


Si l'on s'attache à la voie de l'antiquité pour diriger l'existence d'aujourd'hui, on peut connaître l'origine primordiale; cela s'appelle démêler le fil de la Voie.
TAO TÖ KING, LE LIVRE DE LA VOIE ET DE LA VERTU
Texte chinois établi et traduit avec des notes critiques et une introduction
par J. J.-L. DUYVENDAK (1889-1954)




Cette vie solitaire, en des lieux si sauvages, a créé un type d'homme très particulier. Le trappeur d'Extrême-Orient est un homme physiquement solide et moralement sain, aguerri par une lutte pénible contre une nature primitive. Un grossier matérialisme s'unit en lui avec un amour puissant de la taïga, et le fatalisme avec le rêve. Il est sans crainte devant la vie et sans crainte devant la mort. Par son contact intime et permanent avec la nature, il est devenu poète, mystique et philosophe, participant à la fois de la nature du sauvage et de celle du penseur.
Nicolas Baïkov. Les bêtes sauvages de la Mandchourie.. Traduit du russe par Gustave Welter. Payot, Paris, 1939.

Comme l'homme fait partie de la nature, l'esprit de l'homme fait partie de l'Esprit de la Nature.
由于人是性质的一部分,人的精神是性质之灵的一部分
Yóuyú rén shì Xìngzhì de yībùfèn, rén de jīngshén shì Xìngzhì zhī líng de yībùfèn
Pierre-Olivier Combelles
James Petras: Latin America and the Paradoxes of Anti-Imperialism and Class Struggle
(...) For example, among the most prominent ‘anti-imperialist regimes’ in Latin America today, Bolivia and Ecuador are big promoters and supporters of a development model which relies on foreign multi-national corporations exploiting mining and energy sectors. Moreover both regimes, in pursuit of extractive capital accumulation have dispossessed local Indian and peasant communities (the so-called Tipnis reserve in Bolivia). (...)
The key to the classification of Latin American countries is the scope and depth of land grants which regimes have made to large foreign and domestic multi-national corporations. Over the past two decades Latin America has experienced re-colonization by invitation : government grants of
millions of acres of territory under the quasi-exclusive jurisdiction of giant mining and plantation consortiums. These land grants are accompanied by mineral exploitation and water rights, license to contaminate and the free use of the state to evictlocal inhabitants, to repress rebellious communities and to construct transport grids centered in the colonial land grant. The phrase ‘capital accumulation via dispossession’ is too narrow and vague. The concept ‘recolonization’ captures more accurately the large scale long term transfer of sovereign wealth, natural resources and special ‘colonial’ laws and regulations, that exempt this huge holdings from what previously passed for ‘national sovereignty’. (...)
The leading colonial-extractive regimes are found in Mexico, Colombia, Peru, Paraguay and Central America. This cluster conforms to the all-around criteria for a pro- imperial regime: closely integrated to the US centered geo-political order, as well as containing vast colonial agro-mineral enclaves.
Mexico under President Enrique Péna Nieto, Colombia under Presidents Uribe and Santos and Peru under President Ollanta Humala have granted millions of acres to giant mining corporations and savagely repressed and dispossessed communities, farmers and local enterprises to “make room” for the colonial mining operations.
These regimes compete to lower labor costs – with Mexico heading the list with the lowest minimum wage, the most repressive anti-trade union practices and the weakest regulations of environmental contamination. (...)
L'article complet: http://petras.lahaine.org/b2-img/petras_paradoxes.pdf
Motif stylistique traditionnel ("pachacuti"), en forme de S couché, sur une "manta" bolivienne. En quechua et en aymara, pachacuti signifie le chaos, le désordre entre deux périodes d'ordre. Photo: Pierre-Olivier Combelles (2012). C'est le symbole de la situation dans laquelle se trouvent les pays d'Amérique dite "latine" depuis 1492.
http://pocombelles.over-blog.com/article-ollanta-humala-tasso-pachacuti-110471982.html
Simone Weil l'incandescente, par Robert Redeker (Marianne.net)
La parution de ses œuvres complètes se poursuit avec "l'Enracinement", l'un des plus justes diagnostics de la maladie du monde moderne.
Simone Weil l'incandescente
A bout de forces, refusant de se nourrir, Simone Weil, l'élève préférée d'Alain, rendit son dernier souffle dans un sanatorium anglais en août 1943. Elle agissait dans les milieux de la France libre et venait de rédiger l'Enracinement, un écrit tout à la fois politique, philosophique et spirituel. Cet ouvrage s'insère aujourd'hui dans les œuvres complètes de la philosophe que, sous la direction de Robert Chenavier, Gallimard publie depuis plusieurs années.
Simone Weil y diagnostique avec justesse la maladie du monde moderne : le déracinement. C'est lui qui a conduit la France au désastre de juin 1940. Elle exhibe les sources de ce déracinement : la technique, l'appréhension moderne de l'Univers à travers la science galiléo-cartésienne, la Révolution française, la conception romaine de la politique, la déspiritualisation généralisée de la vie humaine. Or, l'enracinement est l'un des besoins primordiaux de l'âme, et la patrie est la réalité qui y répond le mieux. Mais il faut entièrement la repenser, en l'articulant à deux autres besoins aussi intenses : la vérité et la justice. La résistance a une mission spirituelle autant que politique et militaire.
Un mot qualifie la philosophe : «incandescence». Son écriture et sa pensée brûlent qui les approche. Autrement dit, il ne s'agit pas d'adopter sa doctrine, de mettre en pratique ses solutions, mais de la suivre, de parcourir avec elle son cheminement intellectuel, de se laisser éclairer par l'ardente lumière de sa réflexion. Simone Weil avait été professeur. Elle avait été anarchiste. Elle avait été révolutionnaire. Elle s'était établie, bien avant les soixante-huitards, en usine, pour écrire la Condition ouvrière. A la faveur du chant grégorien, une expérience pascale survenue en 1938 tourne l'âme de cette femme née dans une famille juive vers le Christ. Ici, elle est dans la Résistance, auprès de De Gaulle. Chacune de ses phrases est un feu intérieur. A qui ressemble vraiment Simone Weil, qui, décédant à 34 ans, passa dans la philosophie avec la brièveté d'un orage de chaleur ? A la grande mystique Marguerite Porete (1250-1310) et surtout à Pascal, par son inflexible force d'âme, l'intransigeance de sa plume.
Robert Redeker (Marianne.net)
Œuvres complètes. Ecrits de New York et de Londres, de Simone Weil, Gallimard, t. 5, 480 p., 31,50 euros.
Source: http://www.marianne.net/Simone-Weil-l-incandescente_a234823.html
http://www.gallimard.fr/Catalogue/GALLIMARD/Hors-serie-Connaissance/OEuvres-completes12
Fukushima, c'est où ?
Source du dessin et article:
Les enjeux de la catastrophe
Il est essentiel, lorsque l’on évoque la gestion des flux migratoires par un gouvernement et afin de comprendre ses choix, d’en appréhender la politique tant intérieure qu’extérieure. Or, parmi les plus grands paradoxes qui ont suivi la catastrophe dont il est question ici, se trouve la multiplication des accords internationaux en matière de nucléaire entre la France et le Japon (Mitsubishi et Areva notamment) pour la construction de nouvelles centrales nucléaires et l’exploitation de nouveaux gisements d’uranium (4), plus particulièrement en Asie. On notera par ailleurs – mais c’est sans doute une coïncidence – la première participation en juin 2014 du groupe Mitsubishi à Eurosatory, considéré comme le plus grand salon mondial de l’armement terrestre (5). Quelques mois plus tôt, dans une phase préparatoire, s’était tenue en décembre 2012, à Fukushima, la Conférence ministérielle sur la sécurité nucléaire. Des représentants de pays du monde entier y ont promis le développement de centrales désormais sûres et sans danger. La décision politique de poursuivre et de développer l’énergie nucléaire était prise au niveau international, requérant dès lors un retour à la normale des plus prompts et à moindre coût au Japon. Afin de concrétiser cette démarche, les outils élaborés par l’ICRP (International Commission on Radiological Protection), basés sur « les notions de doses collectives* et sur les analyses coûts-bénéfices », sont utilisés comme fondement des calculs de profitabilité en situation de risque. Selon cette institution, la gestion du risque relève d’une équation attribuant une valeur économique à la vie humaine, le calcul du coût de sa protection permettant de déterminer la rentabilité ou non de la mise en place de cette protection (6). Mais, comme le déclarait Jacques Lochard, membre du comité de l’ICRP et directeur du CEPN (Centre d’étude sur l’évaluation de la protection dans le domaine nucléaire) lors d’un entretien que nous avons mené en novembre 2013, « Ethos ne va jamais sans Thanatos (7) ». Le tout est de savoir de quel côté l’on souhaite faire pencher la balance ! Attribuer une valeur monétaire à la vie humaine matérialise certainement l’aboutissement le plus extrême de la tendance à l’objectivation de l’être (devenu objet) dans nos sociétés. (...)
Extrait de l'article:
De la gestion des flux migratoires par un État nucléariste
dans un contexte de catastrophe nucléaire
Par Cécile Asanuma-Brice, spécialisée en géographie urbaine, chercheuse associée au Clersé – Université de Lille I et au centre de recherche de la Maison franco-japonaise de Tokyo (1).
Source: http://www.fukushima-blog.com/
Jainism, by Cristian Violatti
Jainism, along with Buddhism and Charvaka, is considered part of the heterodox systems (also referred to as heresies) of Indian philosophy. Its philosophy is grounded in the doctrine of of the Yajur-Veda but it was systematized by Vardhamana (also known as Mahavira) who substituted the authority of the Vedas with logic and experience and also reinterpreted most of the key ideas available in Indian philosophy at that time.
Vardhamana was born into the Kshatriyas caste (the warrior rulers caste) in northeastern India in about the 6th century BCE, a time of profound political and social change. Tradition says Vardhamana was born as a prince, the second son of the king, and lived a life of luxury and wealth but from an early age he was interested in spiritual matters and soon became dissatisfied with the life that surrounded him: increasing inequalities, warfare and social conflict. Around the age of 30, when his parents died, he gave up his kingdom and royal privileges and for the next 12 years he wandered around as an ascetic, someone who denies him or herself physical pleasures in a quest for spiritual progress mainly through fasting and meditation. At the age of 42, Vardhamana gained full enlightenment and became a Jaina, “conqueror”, and he was known as Mahavira, a title meaning “the great hero”, and became the leader of Jainism.
According to Jain tradition, Vardhamana was the 24th and the last Tirthankara, “ford-finder”. Jains see the world as a river of suffering and misery and ford-finders find a way to cross it: they do not build the bridge, they simply get across it and the the rest have to follow the path. The word Jain means “a follower of the Jainas”. During the rest of his life, Vardhamana taught others about what he had learned. He accepted the doctrine of samsara (reincarnation), but with a small change, which, nevertheless, made a big difference to his approach to life. It was widely accepted by Indian society that animals, humans and gods had a soul, but Vardhamana went even further, claiming that nearly everything is alive. Everything is made up of Jiva “living intelligence”, trapped in matter. Living beings (almost everything, according to Vardhamana’s view) were divided in different categories.
Beings with five senses, including humans and major animals.
Beings with four senses, they cannot hear (wasps, flies, butterflies)
Beings with three senses, they can neither hear nor see (ants, moths, fleas)
Beings with two senses, they can only taste and touch (worms, leeches, shellfish)
Beings with only one sense, they only have the sense of touch (plants, microscopic organisms, wind, fire, water)
This last category is the largest and what all these beings have in common is that they can all feel pain: their entire existence is to be able to feel pain. This view on living beings could be summarized with the words of an Indian scholar:
Thus the whole world is alive. In every stone on the highway a soul is locked, so tightly enchained by matter that it cannot escape the careless foot that kicks it or cry out in pain, but capable of suffering nevertheless. When a match is struck a fire being, with a soul which may one day be reborn in a human body, is born, only to die a few moments afterwards. In every drop of rain, in every breath of wind, in every lump of clay, is a living soul.
(Pruthi, p.50)
An ancient Jain document invites us to imagine the infinite number of times that we were hunted as deers, gutted as fish, beaten again and again when we were iron and chopped into pieces when we were trees. Jainism believes in an infinite number of eternal souls, caught in this eternal cycle of agony and misery. There was a way out of this cycle according to Vardhamana, and this was explained through his vision of karma (cosmic justice) and moksha (liberation). Karma was almost a material quality: cruel actions and thoughts attracted heavy karma, while kind acts made the soul lighter, so it could move up the ladder of existence. By not causing suffering, one’s soul could eventually be free from samsara. It is interesting to note that Vardhamana came from the warrior caste, where there was always the element of military and political conquest. Instead, Vardhamana proposes spiritual conquest through arduous discipline and commitment.
Jainism attempts to be rational and consistent: the metaphysics leads to the ethics. In other words, if it is believed that the whole world is alive and nearly everything is capable of feeling pain, then the Jain way of living makes sense. Vardhamana would allow mosquitoes to feed on his blood and while other ascetics would carry sticks with them to scare off the dogs, Vardhamana would allow the dogs to bite him. This principle of extreme non-violence is known in Jainism as Ahimsa “non-violence”, a key term in this tradition. Vardhamana takes this principle so far that in time he decides to wear no clothes since during its manufacturing process a number of beings had to suffer. Large, bad karma comes when large animals are eaten, small karma comes when small animals are eaten and no karma comes when nothing at all is eaten. At the age of 72, consistent with his ideas, Vardhamana took the Ahimsa doctrine to the extreme, finally starved himself to death and achieved nirvana (liberation).
Jainsm has a set of five vows: nonviolence, truth-speaking, non-stealing, no sexual immorality and non-attachment to worldly things. Self denial, self mortification and austerity are the ways by which the karma of all past actions is exhausted and one can get into nirvana after death. This is explained in a Jain text:
As a large pond , when its influx of water has been blocked, dries up gradually through consumption of water and evaporation, so the karmic matter of a monk, which has been acquired through millions of births, is annihilated by austerity—provided there is no further influx.
(Campbell, p.234)
Jainism may be considered extreme, but this extremism is directed to one’s self and not to others. We sometimes come across traditions where devotion is shown by killing other people or persecuting them in the name of god. The devotion in Jainism is directed only to one’s self.
In the Jain tradition there is a philosophical critique on ordinary epistemology. There are a number of Jain philosophers that have done a lot of analysis concerning this issue and they developed the idea of “many sidedness”, which acknowledges that the world is complex, and there are multiple viewpoints possible, each of them partially valid, within a particular context. Truths are relative to a certain standpoint. All judgments are tentative. Reality cannot be comprehended from a single perspective. Human understanding is merely probable and partial, and all predictions are relative because reality is multiple. Nothing is true in the strict sense of the word, except from one point of view. Vardhamana is credited with a famous story that ilustrates this idea: Six blind men laid hands on different parts of an elephant; he who held the ear thought that the elephant was a great winnowing fan; he who held the leg said the animal was a big, round pillar and so on.
According to Jainism, there are no gods. It is not necessary to assume a Creator or First Cause - for then who created the creator or what caused the first cause? This view states that it is more logical to believe the universe has always existed, and that it has undergone an infinite number of changes. These changes are driven not by the influence of a deity but rather by nature itself. As a result of a sky empty of gods, Jainism did not have any type of creation stories.
There are essentially two paths in Jainism in order to achieve nirvana. The ordinary path, which seeks to reduce as much as possible the bad karma by living a good life and move up gradually. There is also the extraordinary path (the one a monk or a nun would take), which seeks to end the samsara in this life by taking the Ahimsa principle and the Jain vows to the extreme: no family, celibacy, no attachment to a place, they beg for food, they usually wear no clothes, they suffer insults without response and they may chose to starve to death. Because Vardhamana did not believe in the concept of Brahman (World Soul or Infinite Being) the Jain interpretation of the state of nirvana (liberation) is different from the traditional view in the orthodox Indian traditions. In Jainism, nirvana is a state in which the soul, released from samsara, has four attributes: infinite knowledge, infinite perception, infinite energy and infinite bliss.
Written by Cristian Violatti, published on 03 February 2013 under the following license: Creative Commons: Attribution-NonCommercial-ShareAlike. This license lets others remix, tweak, and build upon this content non-commercially, as long as they credit the author and license their new creations under the identical terms.
Bibliography
Joseph Campbell. The Masks of God, Vol. 2. Penguin Books, 1982.
PRUTHI, RAJ KUMAR. Jainism and Indian Civilization. Discovery Publishing House, 2004.
Will and Ariel Durant. Our Oriental Heritage - Vol I. Simon & Schuster, 1975.
William L. Reese. Dictionary of Philosophy and Religion. Humanity Books, 1980.
Source: http://www.ancient.eu/jainism/
E.On veut brûler les forêts françaises à Gardanne ! (Les Amis de la Terre)
Les forêts du sud de la France sont en danger. Le géant de l’énergie E.On veut convertir à la biomasse la centrale thermique Provence 4 à Gardanne. Le monstre industriel dévorerait près d’un million de tonnes de bois par an. Mobilisons-nous contre cette aberration écologique grassement subventionnée par l’État français !
E.On veut mettre en fonctionnement une méga-centrale électrique à biomasse à Gardanne dans les Bouches-du-Rhône. Le 3ème groupe mondial du secteur de la distribution d’énergie y brûlerait 855.000 tonnes de bois par an, pour moitié en provenance des forêts du sud de la France, le reste étant importé, principalement des forêts anciennes du Canada et des États-Unis. Une des conséquences serait l’industrialisation des forêts, notamment des Cévennes, avec ses coupes à blanc et la destruction de la biodiversité.
La centrale à biomasse de Gardanne : une aberration écologique…
Obligé par l’UE d’arrêter la centrale existante au charbon d’ici fin 2015, E.On consommerait étrangement plus de charbon de bois suite à sa conversion à la biomasse qu’auparavant. En outre, le bois n’est pas un combustible vert : par unité d’énergie, la combustion du bois libère encore plus de carbone que le charbon.
Autre aberration : avec un rendement énergétique de 35 %, deux-tiers des arbres seraient tout simplement brûlés pour rien à Provence 4. Plus aberrant encore, l’Etat français a décidé en 2011 de subventionner E.On à hauteur de 70 millions d’euros par an pendant 20 ans pour sa centrale à biomasse, l’argent devant être collecté discrètement par le biais des factures d’électricité.
à 1,4 milliard d’euros pour le contribuable !
Sur place, une grande coalition composée de militants écologistes, de citoyens, d’administrations et d’élus s’est formée pour stopper le projet d’E.On. Ses motivations sont variées : protéger les forêts et la biodiversité de leur région, préserver la santé de la population locale dans une ville déjà très polluée, empêcher le gaspillage de l’argent public, etc.
Joignons-nous au Collectif SOS Forêts du Sud pour empêcher la réalisation de la centrale à biomasse d’E.On à Gardanne !
Signez la pétition contre le projet de centrale à biomasse de Gardanne
Source de l'article sur le site des Amis de la Terre: http://www.amisdelaterre.org/E-On-veut-bruler-les-forets.html
L'écharpe du tonnerre et autres délices
Arc-en-ciel : Echarpe du tonnerre. (Jules Renard)
Ami: « Le meilleur moyen de se défaire d'un ennemi, c'est d'en faire un ami. » (Henri IV)
À force de… :
À force de tout voir on finit par tout supporter.
À force de tout supporter on finit par tout tolérer.
À force de tout tolérer on finit par tout accepter.
À force de tout accepter on finit par tout approuver.
(Saint Augustin)
Argent: Si, au lieu de gagner beaucoup d'argent pour vivre, nous tâchions de vivre avec peu d'argent ? (Jules Renard)
Adolescent : Personne qui se conduit comme un bébé lorsqu'on ne le traite pas comme un adulte. (Pierre Desproges)
Aventure : « Une société qui abolit toute aventure, fait de l'abolition de cette société la seule aventure possible. » (Jerry Rubin)
Bergers : Il y a deux sortes de bergers parmi les pasteurs de peuples : ceux qui s'intéressent au gigot et ceux qui s'intéressent à la laine. Aucun ne s'intéresse aux moutons. (Henri de Rochefort)
Bergson : Dans les salons, M. Bergson, entre le café et la fine, laissait espérer aux duchesses l'immortalité personnelle. (Emmanuel Berl)
Biologie : « Sous la baguette magique de la biologie, voici que l'homme devient peu à peu tout autre qu'il n'était. Voici qu'il se change en une bête nouvelle et paradoxale, inconnue des nomenclateurs, ayant une physiologie spéciale et bigarrée, empruntant ses traits aux familles animales les plus hétéroclites. Voici que l'homo sapiens est en train de devenir un homo biologicus, étrange bipède qui cumulera les propriétés de se reproduire sans mâle comme les pucerons, de féconder sa femelle à distance comme les mollusques Nautiles, de changer de sexe comme les poissons Xiphophores, de se bouturer comme le ver de terre, de remplacer ses parties manquantes comme le triton, de se développer en dehors du corps maternel comme le kangourou, de se mettre en hibernation comme le hérisson… » (Jean Rostand, Peut-on modifier l'homme ? 1956)
Bretons (paysans) : Les paysans bretons sont si ignorants qu'ils croient en l'influence de la lune sur les marées. (Francisque Sarcey)
Communisme : Le communisme est aussi loin de sa source que le catholicisme l'est du christianisme. Dans l'un et dans l'autre cas il s'agir de faire prendre l'abrutissement pour une extase. (Jean Cocteau Le Passé défini)
Con : Le pire des cons, c'est le vieux con, car on ne peut rien contre l'expérience. (Coluche)
Désigne : "Quand le sage désigne la lune, l'idiot regarde le doigt" (Proverbe chinois)
Egalité: Non seulement je ne suis pas démocrate. Non seulement je ne suis pas pour l'égalité (qui, au reste, n'existe pas), mais je suis pour les privilèges. (Paul Léautaud)
Dormir : Ceux qui dorment agissent et participent à l'évolution du monde. (Héraclite)
Égoïste : Celui qui ne pense pas à moi. (Oscar Wilde)
Eglise: De quoi vivrait l'Église, si ce n'est du péché de ses fidèles ? (Adolf Hitler)
Sport: Évitez soigneusement de faire du sport : il y a des gens qui sont payés pour ça. (Stephen Leacock)
Talleyrand : Il faut avoir été l'amant de Mme de Staël pour connaître tout le plaisir qu'il y a à l'être d'une bête ! et il ajoute : Il est imprudent de s'aimer avant de se connaître. (Rapporté par Paul Morand dans son Journal inutile)
Trouver : Trouver d'abord. Chercher ensuite. (Jean Cocteau : Journal d'un inconnu)
Whisky : Le whisky c'est le cognac du con. (Pierre Desproges)
Etc, etc.
Suite de ce délicieux "bêtisier": http://www.apophtegme.com/SPICILEGE/CURIOSA/sottisier.htm
Edward W. Saïd, intellectuel palestinien - L’outsider (Mona Chollet)
Né en 1936 à Jérusalem, exilé adolescent en Égypte puis aux États-Unis, Edward W. Saïd est professeur à la Columbia University de New York. Dans L’Orientalisme, publié en 1978, il analysait le système de représentation dans lequel l’Occident a enfermé l’Orient - et même, l’a créé. Le livre, récemment réédité, est plus que jamais d’actualité, parce qu’il retrace l’histoire des préjugés populaires anti-arabes et anti-islamiques, et révèle plus généralement la manière dont l’Occident, au cours de l’histoire, a appréhendé « l’autre ». Aujourd’hui, Edward Saïd se bat contre la diabolisation de l’islam et pour la dignité de son peuple. Ancien membre du Conseil national palestinien, il fut un négociateur de l’ombre. Il est opposé aux accords d’Oslo et au pouvoir de Yasser Arafat, qui a fait interdire ses livres dans les territoires autonomes. Il défend une conception exigeante et courageuse du rôle de l’intellectuel, auquel il redonne une vraie noblesse. Sa marginalité l’a placé à la croisée des grands enjeux de notre temps : il perçoit avec acuité la réalité du brassage des cultures, affirme que les oppositions entre les civilisations sont des constructions humaines, et l’identité, le fruit d’une volonté. Voyage dans une œuvre cohérente, engagée, véhémente et attachante.
L’orientalisme, un savoir né de la force
Si l’usage fait de l’Orient par les savants et par les poètes est différent, la rencontre véritable n’a lieu ni pour les uns ni pour les autres. « L’orientalisme repose sur l’extériorité, c’est-à-dire sur ce que l’orientaliste, poète ou érudit, fait parler l’Orient, le décrit, éclaire ses mystères pour l’Occident. » Les habitants des contrées étudiées sont réduits à des « ombres muettes », à des « types ». Jamais la parole ne leur est donnée. En exergue, Edward Saïd a placé ces mots de Karl Marx : « Ils ne peuvent se représenter eux-mêmes ; ils doivent être représentés. » Sans oublier la non-réciprocité de l’orientalisme : personne n’imagine qu’il puisse y avoir en Orient une école « occidentaliste »...
Pour Saïd, « l’orientalisme a plus de valeur en tant que signe de la puissance européenne et atlantique sur l’Orient qu’en tant que discours véridique sur celui-ci ». Car c’est bien de pouvoir qu’il s’agit : « Les représentations ont des fins. » L’orientalisme, note-t-il, est à la fois un aspect du colonialisme et de l’impérialisme. Il est un « discours », une manière d’agir sur l’Orient, et même de le créer : « Le savoir sur l’Orient, parce qu’il est né de la force, crée en un sens l’Orient, l’Oriental et son monde. » Ce qu’Edward Saïd étudie, c’est « un nœud de savoir et de pouvoir qui crée “l’Oriental” et en un sens l’oblitère comme être humain ».
(...)
Au moment de l’expédition d’Égypte, Bonaparte embarque avec lui une cohorte d’orientalistes. Ils constituent « l’aile savante de l’armée », au service d’un projet encyclopédique. « Il n’y a pas de parallèle plus éclatant, dans l’histoire moderne de la philologie, entre la connaissance et le pouvoir que dans le cas de l’orientalisme. » Dès ce moment, les orientalistes mettront leur savoir au service de l’Occident conquérant. Aucun ne choisira jamais l’autre camp. Saïd décrit d’ailleurs la répugnance et le mépris singuliers qui habitent ces savants pour l’objet de leurs études, attitude qui perdure parfois jusqu’à nos jours : en 1967, Morroe Berger, professeur à Princeton, président de la Middle East Studies Association, affirmait noir sur blanc dans un article que son champ d’études « n’était pas le foyer de grandes réalisations culturelles » et ne le serait sans doute pas dans un proche avenir. Il le jugeait parfaitement ingrat « pour un savant qui s’intéresserait au monde moderne »...
(...)
C’est également l’orientalisme, affirme-t-il, qui gouverne la politique d’Israël à l’égard des Arabes aujourd’hui : « Il y a de bons Arabes (ceux qui font ce qu’on leur dit) et de mauvais Arabes (qui ne le font pas, et sont donc des terroristes). » Après les derniers attentats-suicides à Jérusalem, l’année dernière, suivis du bouclage des territoires palestiniens, il a signé dans Le Monde une mise au point traversée par le souffle d’une indignation et d’une colère douloureuses, impressionnantes. Il s’y insurge contre les « définitions pathologiques de la sécurité et du dialogue » imposées par le gouvernement israélien à ses partenaires, et contre les punitions collectives « sadiques, hors de proportion et de raison », infligées aux Palestiniens à la suite d’actes que, selon lui, la quasi totalité de la population désapprouve, et qui ne sont peut-être même pas le fait d’habitants des territoires. « Pour qui M. Netanyahu se prend-il, interroge-t-il, quand il parle aux Palestiniens comme à des domestiques soumis ?... »
(...)
Mais que veut Edward Saïd, que propose-t-il ? « Je pense que l’identité est le fruit d’une volonté, disait-il en janvier 1997 au Nouvel Observateur. Qu’est-ce qui nous empêche, dans cette identité volontaire, de rassembler plusieurs identités ? Moi, je le fais. Être arabe, libanais, palestinien, juif, c’est possible. Quand j’étais jeune, c’était mon monde. On voyageait sans frontières entre l’Egypte, la Palestine, le Liban. Il y avait avec moi à l’école des Italiens, des juifs espagnols ou égyptiens, des Arméniens. C’était naturel. Je suis de toutes mes forces opposé à cette idée de séparation, d’homogénéité nationale. Pourquoi ne pas ouvrir nos esprits aux autres ? Voilà un vrai projet. » Et pas plus irréaliste, après tout, qu’une paix équitable à la suite d’une poignée de main devant la Maison Blanche.
(...)
En prenant la défense des Palestiniens, Edward Saïd ne fait que mettre en pratique sa conception du rôle de l’intellectuel, chargé de « déterrer les vérités oubliées, d’établir les connexions que l’on s’acharne à gommer et d’évoquer des alternatives ». En 1993, sur les ondes de la BBC, il a consacré à ce rôle une série de conférences, rassemblées dans un livre sous le titre Des intellectuels et du pouvoir. « Le choix majeur auquel l’intellectuel est confronté, écrit-il, est le suivant : soit s’allier à la stabilité des vainqueurs et des dominateurs, soit - et c’est le chemin le plus difficile - considérer cette stabilité comme alarmante, une situation qui menace les faibles et les perdants de totale extinction. » Une sorte de Robin des Bois, en somme, mais très loin d’un « idéalisme romantique » léger ou désinvolte : « L’intellectuel, au sens où je l’entends, est quelqu’un qui engage et risque tout son être sur la base d’un sens constamment critique. » Il cite avec admiration C. Wright Mills, qui écrivait en 1944 ces mots étonnants :
« L’artiste et l’intellectuel indépendants comptent parmi les rares personnalités équipées pour résister et combattre l’expansion du stéréotype et son effet - la mort de ce qui est authentique, vivant. Toute perception originale implique désormais la constante aptitude à démasquer et à mettre en échec les clichés intellectuels dont les systèmes de communication moderne nous submergent. Ces mondes de l’art de la pensée de masse sont de plus en plus subordonnés aux exigences de la politique. Voilà pourquoi c’est sur la politique que doivent se concentrer la solidarité et l’effort intellectuels. Si le penseur n’est pas personnellement attaché au prix de la vérité dans la lutte politique, il ne peut faire face avec responsabilité à la totalité de l’expérience vécue. »
Article complet: http://www.peripheries.net/article204.html
Œuvres d’Edward W. Saïd traduites en français : L’Orientalisme, L’Orient créé par l’Occident, 1994 (1980), Seuil ; Des intellectuels et du pouvoir, 1996, Seuil ; Entre guerre et paix, 1997, Arléa.
6 mois avant le Sommet climatique de Lima (COP 20), l'Etat péruvien adopte une loi pour faciliter l'extractivisme
While facing the coming COP 20, Peru must rectify the extractive model that exacerbates the global climate crisis.
Servindi, 7 July 2014.- The Unity Pact of National Indigenous Organizations of Peru called today on President Ollanta Humala not to enact the Bill 3627/2013-PE approved yesterday by the Standing Committee of Congress (Comisión Permanente del Congreso).
This new norm is titled: Establish tax measures, simplify procedures and permits for the promotion and revitalization of investment in the Country (Establecer medidas tributarias, simplificación de procedimientos y permisos para la promoción y dinamización de la inversión en el País).
The measures relating to environmental management contained in the initiative were approved with the vote in favor of only eleven lawmakers.
For the Unity Pact the decision represents “a huge environmental setback and a blow to the democratic rule of law because it violates the Constitution and also a number of principles and instruments that protect life and the environment.”
Suite de l'article sur Servindi.org: link
Sur le même sujet: James Petras: Latin America and the Paradoxes of Anti-Imperialism and Class-Struggle: http://petras.lahaine.org/b2-img/petras_paradoxes.pdf