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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste
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Le pourquoi des "nationalismes" en Amérique "latine"

21 Juin 2014 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Comme on le voit bien dans le cas de la déforestation de l'Amazonie et de la spoliation-destruction des peuples amazoniens*, les "nationalismes" et les "indigénismes" qui ont le vent en poupe depuis une dizaine d'années dans l'Amérique dite "latine" (Pérou, Equateur, Bolivie, Argentine, sans parler du Brésil) sont la réponse aux exigences majeures du capitalisme extractiviste: piller au maximum les richesses naturelles (bois, pétrole, mines, pêche, eau), urbaniser les populations et les soumettre à l'économie de marché industrielle**. Trois de ces pays (Pérou, Colombie, Bolivie) sont en plus des narco-états.

Comme c'est d'Occident (surtout d'Europe, ou le "développement" s'est fait progressivement, ce qui fait que l'homme vit dans une harmonie relative avec la nature) que vient 95% de l'étude, de la protection et de la règlementation de l'environnement et du climat, il fallait bien que ces pays aient à leur tête des présidents et des gouvernements "nationalistes" pour continuer le pillage et alimenter la politique de spéculation avec le concours des multinationales, légalement, officiellement, patriotiquement, au nom du droit des Nations du Sud au développement et à l'autonomie, contre l'"impérialisme" des pays du Nord.

Comme l'Amérique dite "latine" (terme qui permet de ne pas tenir compte des peuples aborigènes) attire maintenant les investissements et le travail et que l'Europe est en proie à la pauvreté et au chômage, le tour est joué.

P.O.C.

* Qui rappelle singulièrement le génocide des Indiens d'Amérique du nord et aujourd'hui celui, méthodique, des Palestiniens).

**http://pocombelles.over-blog.com/2013/12/la-m%C3%A9tropole-capitaliste-lewis-mumford.html

Pour se faire une idée de la nature et des objectifs véritables de ces nationalismes, lire les analyses de James Petras http://zedbooks.co.uk/node/16598 et décrypter, par exemple, cet article imposteur du Monde (l'Immonde, disait de Gaulle), : http://www.lemonde.fr/ameriques/article/2011/06/06/humala-se-declare-vainqueur-de-la-presidentielle-au-perou_1532256_3222.html qui nous fait passer des vessies pour des lanternes.

Des Indiens de l'Amazonie ont planté dans le sol deux lances en croix en signe de guerre pour marquer leur opposition à un projet extractiviste sur leur territoire. C'est la raison pour laquelle les croix chrétiennes plantées dans la forêt amazonienne par les missionaires ont été interprétées pendant longtemps comme des déclarations de guerre par les Indiens. POC.

Photo: Marek Woloszko. Remerciements à l'AIDESEP.

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Les causes de la déforestation de l'Amazonie (Le dessous des cartes- ARTE)

21 Juin 2014 , Rédigé par Béthune

L'émission Le Dessous des Cartes (ARTE) analyse les causes de la déforestation de l'Amazonie. Pour mener cette entreprise de destruction de la nature et des peuples aborigènes qui se joue principalement entre le Brésil et le Pérou, Dilma Roussef* et Ollanta Moises Humala** s'entendent comme larrons en foire:

http://krapooarboricole.wordpress.com/2008/06/21/deforestation-le-cas-de-la-foret-amazonienne/

 

*http://www.jta.org/2010/09/14/news-opinion/world/brazilian-jews-meet-presidential-front-runner

** http://www.bastamag.net/Une-nouvelle-menace-pese-sur-l

http://www.bastamag.net/Perenco-etend-son-exploitation


Peru to ‘eliminate’ key environmental rule for oil and gas firms, says minister

Announcement that seismic tests won’t need Environmental Impact Assessments sparks controversy and concern
by David  Hill (The Guardian/Environment) : http://www.theguardian.com/environment/andes-to-the-amazon/2014/mar/08/peru-eliminate-environmental-rule-oil-gas-minister

 

Ecoutez Francis Hallé sur FRANCE CULTURE: Plaidoyer pour la forêt tropicale: http://www.franceculture.fr/player/reecouter?play=4863280

 

Si l’on aspire seulement à doter d’un nombre croissant de biens un nombre croissant d’êtres, sans se soucier de la qualité des êtres ni de celle des biens, alors le capitalisme est la solution parfaite.

Nicolás Goméz Dávila

http://pocombelles.over-blog.com/page-5215767.html

http://pocombelles.over-blog.com/article-encore-et-toujours-nicolas-gomez-davila-109485298.html

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Une belle martre est morte...

19 Juin 2014 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Le  dimanche, les voitures de sport et les motos défilent sur la pittoresque route de Dampierre à Auffargis, dans les Yvelines. La petite départementale allonge paresseusement ses méandres et ses douces lignes droites, ses montées et ses descentes, longeant les murs de l'antique abbaye des Vaux de Cernay à travers les rideaux et les voûtes vertes de la forêt de Rambouillet.

Dans un concert de feulements, de rugissements et de pétarades, les Français du XXIe siècle jouissent de leurs jouets mécaniques en paradant, comme faisaient (mais en moins élégant) les messieurs en canotier et les femmes en crinoline et leurs beaux attelages, sur les Promenades, autrefois.

Aujourd'hui, de n'importe quel endroit de la forêt, même les plus reculés et les plus solitaires, on entend au loin le grondement des moteurs. Le silence n'existe plus.

Dimanche soir, passant par là à vélo, j'ai rencontré au bord de la route une magnifique martre, tuée par un(e) automobiliste. Quelques mouches vertes étaient déjà posées sur son beau pelage brun chocolat. De grandes limaces rouges et brunes se pressaient déjà vers elle, traçant en ligne droite.

Je me suis dépêché de la photographier avant de la lancer plus loin sur le talus, pour qu'elle ne soit pas écrasée par les voitures. Qu'elle était belle et forte! En la prenant par la queue, qu'elle était lourde ! Je n'ai pas eu le temps de voir si c'était un mâle ou une femelle. Si c'était une femelle, ses petits nés au printemps vont sûrement mourir.

Chaque martre occupe un vaste territoire. Il n'y en a pas beaucoup dans la forêt de Rambouillet.

Dimanche prochain, voitures et motos défileront à nouveau sur la route des Vaux de Cernay, laissant un cortège muet de victimes sur la chaussée.

Les martres meurent; les  belettes, les blaireaux, les hérissons, les écureuils, les mulots, les musaraignes, les serpents, les crapauds, les salamandres, les oiseaux de jour et de nuit, les limaces et les insectes aussi. Et puis, pour la visibilité et la propreté, la DDE rase à blanc les bas-côtés, abat les arbres, taille les haies en les déchiquetant, détruit des stations d'orchidées parfumées qui faisaient la joie des naturalistes et des papillons de nuit.

Pour le plaisir des automobilistes et des motards, loin, bien loin d'ici, en Patagonie ou en Irak, en Mer du Nord ou au Pérou, on dévaste les forêts, on tue les cétacés à coups d'explosions souterraines, on pollue le terre, la mer et les rivières, on chasse et on massacre les populations indigènes pour pomper le pétrole. Ailleurs on fouille frénétiquement le sol avec d'énormes engins pour extraire les métaux, on construit et on assemble les matériaux dans d'énormes usines polluantes servies par des robots et des ouvriers sous-payés pendant que les cadres commerciaux sillonnent fébrilement le ciel en avion, les yeux rivés sur leurs écrans d'ordinateur, et que leurs employés, pâles et fatigués, travaillent à la lumière artificielle dans les bureaux madréporiques des centres d'affaires de Paris, Londres, Tokyo, Stuttgart ou Shanghai, tous pareils.

Fabricants d'automobiles et de motos la semaine, promeneurs en automobile et à moto le dimanche, robots humains de la "civilisation" industrielle et du " Progrès", stupides assassins de la nature tout le temps.

N'étaient pas stupides les chasseurs "primitifs" qui prenaient (ou plutôt recevaient) la vie des animaux qu'ils tuaient pour se nourrir, se vêtir et s'équiper en prenant soin de leurs âmes par les rites et les prières...

Jusqu'au XIXe siècle, la plupart des routes étaient en terre. Y circulaient piétons, cavaliers, charrettes tirées par des bœufs, carrosses et diligences tirées par des chevaux. Le danger pour les animaux sauvages était minime. Le bruit, la pollution inexistants.

Nous ne connaissions pas notre bonheur. Les « bêtes » sauvages non plus...

Pierre-Olivier Combelles


L'idée de progrès déshonore l'intellect.

Emil Cioran. De l'inconvénient d'être né, in Oeuvres, coll. Quarto, éd. Gallimard, p. 1353
 
Le sage est un destructeur apaisé, retraité. Les autres sont des destructeurs en exercice.
Emil Cioran. De l'inconvénient d'être né, in Oeuvres, coll. Quarto, éd. Gallimard, p. 1355

 

Le retour de la martre du pin sauve l’écureuil roux:

https://www.sciencesetavenir.fr/animaux/en-grande-bretagne-le-retour-de-la-martre-sauve-l-ecureuil-roux_121867

 

Martre des pins (Martes martes) tuée par une auto. Route des Vaux de Cernay (Yvelines), dimanche soir 15 juin 2014. La martre se différencie de la fouine par le pelage brun chocolat (chocolat au lait chez la fouine), la truffe noire (rose chez la fouine) et la tache orangée sur la gorge qui ne descend jamais jusqu'aux pattes de devant (blanche chez la fouine et descendant en deux échancrures entre les pattes). Photo: Pierre-Olivier Combelles

Martre des pins (Martes martes) tuée par une auto. Route des Vaux de Cernay (Yvelines), dimanche soir 15 juin 2014. La martre se différencie de la fouine par le pelage brun chocolat (chocolat au lait chez la fouine), la truffe noire (rose chez la fouine) et la tache orangée sur la gorge qui ne descend jamais jusqu'aux pattes de devant (blanche chez la fouine et descendant en deux échancrures entre les pattes). Photo: Pierre-Olivier Combelles

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Bonnes manières (Emil Cioran)

19 Juin 2014 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Toute croyance rend insolent ; nouvellement acquise, elle avive les mauvais instincts ; ceux qui ne la partagent pas font figure de vaincus et d'incapables, ne méritant que pitié et mépris. Observez les néophytes en politique et surtout en religion, tous ceux qui ont réussi à intéresser Dieu à leurs combines, les convertis, les nouveaux riches de l'Absolu. Confrontez leur impertinence avec la modestie et les bonnes manières de ceux qui sont en train de perdre leur foi et leurs convictions...
(Syllogismes de l'amertume, p.792, in Oeuvres, coll. Quarto, éd. Gallimard, 1995)

 

Il n'est qu'un esprit lézardé pour avoir des ouvertures sur l'au-delà.
(Syllogismes de l'amertume, p.806, in Oeuvres, coll. Quarto, éd. Gallimard, 1995)

 

Regarder sans comprendre, c'est le paradis. L'enfer serait donc le lieu où l'on comprend, où l'on comprend trop...
De l'inconvénient d'être né, in Oeuvres, coll. Quarto, éd. Gallimard, p. 1287

 

Citations extraites de: http://www.gilles-jobin.org/citations/?au=1

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L’homophobie - un frein au développement économique de l'Inde selon la Banque Mondiale (Boris Volkhonski/La Voix de la Russie)

16 Juin 2014 , Rédigé par Béthune

Le nouveau rapport de la Banque Mondiale affirme que la discrimination des minorités sexuelles en Inde provoque des pertes économiques de plusieurs milliards de dollars.

Etant donné que les conclusions des auteurs de la recherche sont assez prévisibles, la publication d’un tel rapport peut signifier qu’une seule chose : le lobby gay entame une nouvelle offensive contre les valeurs traditionnelles que l’Inde défend depuis les dernières élections.

Selon le quotidien The Wall Street Journal, la discrimination des gays et des lesbiennes aurait coûté à l’Inde 112 milliards de roupies (soit 1,9 milliard de dollars) en 2012, soit entre 0,1% et 1,7% de son PIB. Un autre effet négatif de la discrimination, c’est l’augmentation du nombre de cas de dépression et de suicide parmi les homosexuels.

« Nous aurions pu évidemment étudier en détail la méthode et les conséquences que tire du rapport l’auteur, la professeure de l’économie à l’Université de Massachusetts à Amherst Lee Badgett », explique Boris Volkhonski, expert de l'Institut russe d'études stratégiques. « Surtout que WSJ a publié une interview détaillée avec elle. Ce décalage dans les estimations « entre 1,9 milliard et 30,8 milliards de dollars » parle de lui-même : les conclusions de Badgett se basent sur un nombre trop important d’hypothèses et de données conventionnées. Ainsi, elle prend comme référence le décalage du niveau des revenus des minorités sexuelles par rapport aux hétérosexuels en Europe et en Afrique du Nord. Et cela amplifie la différence dans les pertes pour l’économie indienne compte tenu du décalage des revenus en Inde et dans les pays occidentaux. »

Enfin, compte tenu du taux de chômage en Inde et l’excès de la main d’œuvre sur le marché du travail, il est difficile de faire des conclusions concernant l’impact négatif sur l’économie en général. Si un employé homosexuel est licencié, il sera remplacé par une dizaine de personnes qui peuvent être hétérosexuelles.

Mais il n'y a pas que les chiffres et la volonté de Lee Badgett, célèbre pour son soutien de minorités sexuelles, de défendre leurs droits.

« Lors des élections qui ont eu lieu au printemps de cette année, l'Inde s’est prononcée sans équivoque en faveur d’une force politique qui défend la préservation des valeurs traditionnelles, et les minorités sexuelles n’en font pas partie. D’ailleurs, la position des autorités par rapport à l’homosexualité était déjà très claire auparavant. En décembre de l'année dernière, la Cour suprême de l'Inde a rétabli dans son code pénal une peine pour les relations homosexuelles. Et malgré l’opposition des membres des courants libéraux à cette décision, personne n’a osé la remettre en question. Car la société a toujours soutenu cette position et continue à la soutenir. »

Ces événements ont fortement préoccupé le lobby gay dans le monde. Les médias occidentaux ont développé une campagne massive critiquant cette décision de la Cour suprême de l’Inde en décembre dernier.

« Et voilà que la Banque Mondiale se met à défendre les droits des gays et des lesbiennes », analyse Boris Volkhonski. « Et il n’y a aucun doute qu’en demandant à Lee Badgett, une célèbre activiste en matière de la défense des droits des homosexuels, de faire ce rapport, les responsables de l’organisation savaient d’avance quelles conclusions elle pourrait en tirer. C’est évident que ce rapport de la Banque Mondiale – ce n’est pas une étude impartiale des problèmes socio-économiques. C’est un instrument d’influence politique sur l’Inde. Et il a pour objectif de montrer, si l’Inde poursuit ce cursus politique, que les pays occidentaux ont des moyens d’y faire face.»

Les événements en Syrie et en Ukraine ont montré quels sont les moyens que peuvent mettre en œuvre les pays occidentaux, pour n'en nommer que quelques-uns. Il reste à espérer que le nouveau gouvernement de l'Inde restera fidèle à ses promesses électorales et continuera à défendre les valeurs traditionnelles, peu importe la pression qui est exercée sur lui de l’extérieur./E

Boris Volkhonski/La Voix de la Russie

Source: http://french.ruvr.ru/2014_06_15/Pour-la-Banque-Mondiale-l-homophobie-est-un-frein-au-developpement-economique-de-lInde-6414/
 

 

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Pierre Rabhi :"Vivre sobrement, c'est une forme de libération"

12 Juin 2014 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Chat avec l'agroécologiste Pierre Rabhi sur LEMONDE.FR:

http://portapluma.blogspot.fr/2011/06/sobriete-heureuse.html

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Détruire la Grande Barrière de corail pour du charbon ? La Société Générale fait ses comptes (Les Amis de la Terre - Prix Pinocchio)

12 Juin 2014 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Détruire la Grande Barrière de corail pour du charbon ? La Société Générale fait ses comptes.

Photo: National Geographic Magazine

 

Charbon en Afrique du Sud, pétrole au Kazakhstan, sables bitumineux au Canada, gaz en Australie, bauxite en Inde, etc. : pour la Société Générale, toutes les ressources valent d'être exploitées et ce, malgré les émissions de gaz à effet de serre et les impacts environnementaux et sociaux induits.

La Société Générale mène aujourd'hui les études de faisabilité et d'impacts destinées à réunir 11 milliards d'euros, la somme nécessaire pour financer Alpha Coal, énorme projet minier de charbon en Australie en face de la Grande Barrière de corail.

D'une surface de 64 769 hectares, soit 75 508 terrains de football, cette gigantesque mine à ciel ouvert détruirait 20 618 hectares de forêt tropicale humide et de pâturages et menacerait les centaines d'espèces qui y vivent.

Pour exporter le charbon, une voie ferrée de 495 km devrait être construite jusqu'au terminal portuaire d'Abbot Point. 47 km de voies navigables devraient alors être détournées et deux sources d’eau ainsi qu'une lagune seraient asséchées. Cela s'ajouterait aux 176 milliards de litres d'eau, soit 70 400 piscines olympiques, qu'utiliserait la mine au risque de faire dramatiquement baisser les réserves d’eau souterraines dont dépendent la population et l'agriculture locales.

Le climat ne serait pas non plus épargné. Pendant 30 ans de vie, l'exploitation, le transport et la combustion du charbon émettraient 1,8 milliards de tonnes de CO2, soit plus que les émissions annuelles totales de la Finlande, la Hongrie ou Singapour.

Ce tableau noir ne s'arrête pas là. La Grande Barrière de corail et les nombreuses espèces menacées qu'elle abrite ne pourront résister ni à l'aggravation du changement climatique ni à l'expansion portuaire et l'augmentation du transport maritime. Déjà l'UNESCO sonne l'alarme et menace d'inscrire ce patrimoine mondial sur la liste des sites en danger.

La Société Générale renoncera-t-elle à ce projet ? Rien n’est moins sûr : elle raffole du charbon et des émissions ! Sa contribution dans l’industrie du charbon atteint plus de 4 milliards d’euros entre 2005 et 2011, et elle a financé par ses activités l’équivalent de 634 millions de tonnes de CO2 en 2009, soit plus que Toyota !

Source: Les Amis de la Terre - Prix Pinocchio http://www.prix-pinocchio.org/rubrique.php?id_rubrique=7

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La Coupe du Monde FIFA 2014 au Brésil vue par Paulo Ito

12 Juin 2014 , Rédigé par Béthune

Flickr/CC/Paulo Ito https://www.flickr.com/photos/pauloito/13998946669

Peinture murale par l'artiste brésilien Paulo Ito

http://Flickr/CC/Paulo Ito https://www.flickr.com/photos/pauloito/13998946669

 

La vérité, c'est qu'il y a tellement d'injustice au Brésil qu'il est difficile de savoir par où commencer", déclare Paulo Ito à Slate. Et l'artiste de conclure : "Je ne voulais pas dire que rien n'est fait pour combattre la pauvreté, mais nous avons besoin de montrer au monde que la situation n'est toujours pas résolue".

 

La Coupe du Monde vue par le sociologue James Petras:

 

Brazil: Workers Struggle Trumps Sports Spectacle
06.03.2014 :: Latin America    


Introduction: For decades social critics have bemoaned the influence of sports and entertainment spectacles in ‘distracting’ workers from struggling for their class interests. According to these analysts, ‘class consciousness’ was replaced by ‘mass’ consciousness.


They argued that atomized individuals, manipulated by the mass media, were converted into passive consumers who identified with millionaire sports heroes, soap opera protagonists and film celebrities.

The culmination of this ‘mystification’ – mass distraction –were the ‘world championships’ watched by billions around the world and sponsored and financed by billionaire corporations: the World Series (baseball), the World Cup (soccer/futbol), and the Super Bowl (American football).

Today, Brazil is the living refutation of this line of cultural-political analysis. Brazilians have been described as ‘football crazy’. Its teams have won the most number of World Cups. Its players are coveted by the owners of the most important teams in Europe. Its fans are said to “live and die with football” . . . Or so we are told.

Yet it is in Brazil where the biggest protests in the history of the World Cup have taken place. As early as a year before the Games, scheduled for June 2014, there have been mass demonstrations of up to a million Brazilians. In just the last few weeks, strikes by teachers, police, construction workers and municipal employees have proliferated. The myth of the mass media spectacles mesmerizing the masses has been refuted - at least in present-day Brazil.

To understand why the mass spectacle has been a propaganda bust it is essential to understand the political and economic context in which it was launched, as well as the costs and benefits and the tactical planning of popular movements.

LA SUITE: http://petras.lahaine.org/?p=1988

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Camino del indio (Atahualpa Yupanki)

11 Juin 2014 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

http://www.youtube.com/watch?v=cKApsZ4t-5g&feature=kp

Le fameux poète, guitariste et chanteur argentin (1908-1992) a composé cette chanson lorsqu'il avait à peine 18 ans.

Les Chemins de l'Inca, toujours empruntés par les paysans, les arrieros, les mineurs artisanaux qui transportent le minerai d'or dans des sacoches de laine à dos de lama, sont le symbole des peuples indigènes des Andes.

En haut, sur les cols, veillent les apachetas (cairns), hommages aux apus, les dieux de la montagne.

Merci à Homus Limensis qui a mis cette belle chanson sur internet, en l'accompagnant de cette émouvante vidéo d'un camino inca (Qhapaq Ñan), vraisemblablement dans les Andes centrales du Pérou.

Homus Limensis (http://www.youtube.com/channel/UC2k4xRk-SH1U8QJlP1VlcfQ )qui nous parle de Victoria Santa Cruz qui chante: "Me gritaron negra".

Ecoutez-la: http://www.youtube.com/watch?v=754QnDUWamk

 

Biographie d'Atahualpa Yupanki: http://fr.wikipedia.org/wiki/Atahualpa_Yupanqui

 

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