Yahoo!?
Savez-vous d'où vient le nom du courrier électronique et portail internet Yahoo! ?
Réponse:
Les "Yahoos" sont les esclaves abjects des "Houyhnhnms" (des chevaux) dans "Gulliver", le célèbre roman de Swift:
[…] Gulliver’s fourth and last voyage casts him upon the island of the Houyhnhnms where he is almost slain by some vulgar and grotesque creatures, later identified as Yahoos, before two
Houyhnhnms arrive to save him. The Houyhnhnms are horses and the rational rulers of the country. The Yahoos, on the other hand, are the Houyhnhnms’
slaves, being contemptible creatures of mean intelligence, full of gross meanness, lasciviousness, greediness, foulness, and other base passions of an irrational creature. Gulliver so much
resembled the Yahoos in shape and appearance that the Houyhnhnms believed he was a Yahoo, only surprisingly clean and rational.
As Gulliver recounted the people and government of Europe, his Houyhnhnm master become more and more convinced that the people of England are Yahoos. After Gulliver’s account of the deeds and practices of the people in England, his master came to the conclusion that the necessity for their institutions of government and law was due to their "gross defect in reason, and by consequence, in virtue; because reason alone is sufficient to govern a rational creature…" (IV, 7) Furthermore, Gulliver recounts his observation that "when a creature pretending to reason, could be capable of such enormities, the horse dreaded lest the corruption of the faculty might be worse than brutality. Thus the horse seemed therefore confident, that instead of Reason, we were only possessed of some Quality fitted to increase our natural vices; as the reflection from a troubled stream returns the image of an ill-shapen body, not only larger, but more distorted." (IV, 7) Through the Yahoo, Swift presents a shocking picture of sin’s irrationality, utter degradation, deformity, and vileness. […]
Gulliver’s Travels by Jonathan Swift
reviewed by Lindsey Hurd
Yahoo!
" Yahoo! Inc. est une société américaine de services sur Internet opérant notamment un portail Web. À l'origine, Yahoo! était uniquement un annuaire Web. En 2009, Yahoo! offre de nombreux autres services gratuits et payants, dont un moteur de recherche, des boîtes à courrier électronique, de la messagerie instantanée, de l'hébergement web et des portails (nouvelles, finances, etc).
Yahoo! a été créé par David Filo et Jerry Yang à l'université Stanford, en janvier 1994, puis l'entreprise a été fondée en mars 1995. Son siège social est situé à Sunnyvale en Californie.
Selon Alexa Internet, Yahoo! était le site Web le plus visité en 2004. Le réseau des sites Yahoo! a servi plus de trois milliards de pages par jour en octobre 2004. "
(Source : Wikipedia)
Voyage au pays de Houyhnhnms
"Pays peuplé par les Houyhnhnms, des chevaux beaux et intelligents arrivés au sommet de la raison et de la sagesse, qui sont les maîtres des Yahoos, des animaux répugnants par leur aspect et leur comportement, qui se révèlent, au grand désespoir de Gulliver, être des humains. Swift pose ici une question de réflexion : quelle est la différence entre un être humain et un animal ? Cette différence est-elle réelle ou est-elle simplement apparente ? Doit-on avoir honte d’être humain ? "
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Les_Voyages_de_Gulliver
Yahoos
"Les Yahoos sont des créatures sauvages et immondes dans Les Voyages de Gulliver de Jonathan Swift.
D’une saleté infecte et aux coutumes répugnantes, ils ressemblent de beaucoup trop près aux êtres humains pour le confort de Lemuel Gulliver. Il trouve largement préférable la compagnie des calmes et rationnels Houyhnhnms. De là, le terme " Yahoo " s’est répandu dans l'usage anglophone, servant d'insulte et signifiant approximativement " abruti ".
Source : http://fr.wikipedia.org/wiki/Yahoo_(litt%C3%A9rature)
Conclusion: Tout utilisateur deYahoo! et de son courrier électronique (dupont@yahoo.com, par ex.) est assimilé à un esclave abject.
Question: Pourquoi ce choix ?
Réponse: Demandez-le aux créateurs (voir ci-dessus)
Cela se passe de commentaire. Le lecteur comprendra et appréciera.
Nicolás Gómez Dávila, un moraliste marrane, comme son maître, l'humaniste catholique Michel de Montaigne ?
" La société libre n'est pas celle qui a le droit d'élire ceux qui la gouvernent, mais celle qui élit ceux qui ont le droit de la
gouverner ".
Nicolás Gómez Dávila ("Escolias para un texto implicito")
Belle formule, belle pensée aristocratique, mais qui soulève quand même quelques objections.
A première vue, il s’agit d’une simple opposition entre la démocratie, qu'il déteste, et l’aristocratie.
Mais Nicolás Gómez Dávila écrit " élit ".
Objection: dans la vie, choisit-on ceux qui ont le droit de nous gouverner ?
1) Un père de famille est-il élu par ses enfants pour avoir le droit de les gouverner ? Doit-il être choisi par eux ? Non, évidemment. Un père de famille gouverne ses enfants parce qu’il est le père. Sa nature crée son droit. On appelle aussi cela le droit divin, surtout lorsque le père ou la mère reconnaissent qu’ils secondent l’œuvre de Dieu et qu’ils obéissent à son autorité supérieure. La force crée le droit. Le droit n’est pas la justice.
2) Une société est une association, c'est à dire un groupement de personnes physiques ou morales qui s’unissent volontairement
afin de défendre certains intérêts ou de poursuivre certains buts, et seulement dans cette finalité. Les membres d'une société élisent ceux
qui vont la diriger. C'est pourquoi une famille n'est pas une association ni une société, un peuple non plus, ni même une nation (cf Bonald), car ses membres n'en font pas partie par
choix, mais parce qu'ils sont nés dans cette condition.
3) Toute élection est un choix entre égaux en droits.
Nicolás Gómez Dávila écrit aussi : "libre".
"Libre" rime donc pour lui avec "élection". " La société libre est celle qui élit "… Il place la liberté dans le choix, dans l’élection, et donc dans l’égalité. De qui ? De ceux qui ont le droit de gouverner et qui ne peuvent être la totalité du peuple, mais une partie, c'est à dire l'aristocratie.
S'il donne au terme "société" son sens courant, moderne (et erroné) de "peuple", pourquoi n'a t-il pas quand même écrit: "La société n'est pas celle qui a le droit
d'élire ceux qui la gouvernent, mais celle qui obéit à ceux qui ont le droit de la gouverner ?"
Pour Nicolas Gomez
Davila, un enfant qui obéit à son père qu’il n’a pas choisi, un sujet qui obéit à son seigneur ou à son roi, un chrétien qui obéit à son Seigneur Jésus-Christ, Dieu fait
homme, sont-ils vraiment libres ?
Pour lui, peut-on, doit-on servir librement une autorité supérieure légitime que l'on n'a pas choisie?
Il semblerait que non.
Sa "scolie" n'est-elle pas un sophisme, finalement ?
Qui est vraiment Nicolas "Gomez" "Davila", l'aristocratique Montaigne colombien du XXe siècle ? Un marrane ?
"Je n'ai jamais reçu bien quelconque de la libéralité des rois, non plus que demandé ni mérité, et n'ai reçu nul paiement des pas que j'ai employé à leur
service (...) Je suis, Sire, aussi riche que je me souhaite" (Montaigne)
Béthune
Axiome
"En politique, il faut agir conformémént aux intérêts de l'Etat et de son peuple."
П Р А В Д А x К Р И В Д А
П Р А В Д А x К Р И В Д А
Le russe oppose à la vérité (Pravda) un terme spécifique formé à partir du précédent: Krivda qui évoque quelquechose de tortueux ; opposé par
définition à la droiture et à la vérité.
Nous, Français de la Vieille France, nous comprenons très bien cela.

Le meilleur des Mondes en Lettonie
L'imposture du Colloque de la Contre-Histoire du Mémorial des Rois (Paris, juin 2009)

Un quarteron d"intellectuels" et de royalistes français, avec parmi eux Reynald Secher, auteur d'ouvrages et de bandes dessinées sur la Vendée et un certain
Bertrand Lambert, d'Action Française, ont participé à la réalisation et à la diffusion du colloque "Chute des monarchies et genèse des totalitarismes - Contre Révolutions versus Révolutions
française, russe et perse" qui a eu lieu à Paris le 28 juin 2009.
Imposture de mettre sur le même plan ces deux monarques chrétiens, issus de dynasties antiques, chefs d'états souverains, martyrs de révolutions idéologiques, avec le Shah d'Iran Reza
Pahlavi, famille politique récente et éphémère et dont le régime était, comme chacun sait, totalement inféodé aux Etats-Unis.
Imposture de mettre ce colloque sous l'invocation de Cadoudal, héros de la résistance vendéenne pendant la Révolution française, et de Vladimir Volkoff, écrivain bien connu, décédé il y a
quelques années, auteur d'ouvrages sur la désinformation.
Imposture de brandir pour la cause l'étendard de la Contre-Révolution et de la Contre-Histoire pour abuser le public nostalgique des traditions.
Cette manifestation se situe dans le cadre d'une opération de propagande destinée à faire accepter aux Européens la nécessité d'un changement de régime en Iran après le trucage des résultats
des dernières élections par les services étatsuniens et les médias occidentaux. Et de faire accepter le retour éventuel des Pahlavi en Iran par la frange conservatrice et romantique de la
droite européenne, à savoir les royalistes.
La famille Pahlavi vit en effet aux Etats-Unis depuis la chute du Shah et c'est le prince héritier, Reza Pahlavi, qui incarne, semble-t-il, une alternative USA-UE au gouvernement des mollahs et
du président d'Amadinejehad, cible de la stratégie d'encerclement de la Russie et du contrôle des hydrocarbures.
Un coup d'oeil sur le site de Reza Pahlavi http://www.rezapahlavi.org/articles/?french&id=376 montre qu'il s'agit
d'établir en Iran un état "laïc et démocratique" (entretien avec RFI). C'est pourquoi les organisateurs et les diffuseurs de ce colloque dénoncent l'"obscurantisme"
religieux et l'illégalité du gouvernement du Président Ahmadinejad, revendiquent le "Progrès" (vocabulaire bien jacobin pour des royalistes...) qui "modernisa" l'Iran au temps du Shah
(surtout au profit de l'oligarchie de Téhéran...), soutiennent que le Shah défendit les intérêts de son pays en nationalisant le pétrole, etc.
"Démocratie", "Laïcité", "Progrès", Alliance atlantique et intégration probable dans l'OTAN: on est bien loin des monarchies chrétiennes de Louis XVI et de Nicolas II ! ...
Voici ce qu'écrit l'analyste politique Thierry Meyssan ("De Mossadegh à Ahmadinejad, La CIA et le laboratoire iranien", 17 juin 2009, depuis Beyrouth,
Liban):
(...) "À l’époque, l’Iran est contrôlée par une monarchie d’opérette dirigée par le chah Mohammad Reza Pahlavi. Il avait été placé sur le trône par les Britanniques, qui avaient forcé son père, l’officier cosaque pro-nazi Reza Pahlavi, à démissionner. Cependant, le chah doit composer avec un Premier ministre nationaliste Mohammad Mossadegh. Celui-ci, avec l’aide de l’ayatollah Abou al-Qassem Kachani, nationalise les ressources pétrolières [2]. Furieux, les Britanniques convainquent les États-uniens qu’il faut stopper la dérive iranienne avant que le pays ne sombre dans le communisme. La CIA met alors en place l’Opération Ajax visant à renverser Mossadegh avec l’aide du chah, et à le remplacer par le général nazi Fazlollah Zahedi, jusque là détenu par les Britanniques. Il installera le régime de terreur le plus cruel de l’époque, tandis que le chah servira de couverture à ses exactions en posant pour les magazines people occidentaux.
L’opération Ajax fut dirigée par l’archéologue Donald Wilber, l’historien Kermit Roosevelt (le petit-fils du président Theodore Roosevelt) et le général Norman
Schwartzkopf Sr. (dont le fils homonyme a commandé l’opération Tempête du désert). Elle reste un modèle de subversion. La CIA imagine un scénario qui donne l’impression d’un soulèvement populaire
alors qu’il s’agit d’une opération secrète. Le clou du spectacle étant une manifestation à Téhéran avec 8 000 figurants payés par l’Agence pour fournir des photos convaincantes à la presse
occidentale" [3]. (...)
[3] "Sur le coup de 1953, l’ouvrage de référence est All the Shah’s Men : An American Coup and the Roots of Middle East Terror, par Stephen
Kinzer, John Wiley & Sons éd (2003), 272 pp. Pour les lecteurs francophones, signalons le dernier chapitre du récent livre de Gilles Munier, Les espions de l’or noir, Koutoubia éd
(2009), 318 pp."
La chaîne de télévision française FR2 a intyerviewé à deux reprises le Président Mahmoud Ahmadinejad à Téhéran. Ses réponses ont été pleines de sagesse et de
finesse. Il a déclaré notamment: "Le Président Sarkozy ne doit pas sacrifier la France aux intérêts d'autrui."
2e Interview FR2 Président Ahmadinejehad Téhéran 22 septembre 2009:
1e Interview FR2 Président Ahmadinejehad 2009:
http://www.youtube.com/watch?v=0ErtNwQw5Fg&hl=fr
Les héros des étranges royalistes américanophiles du "Colloque de la Contre-Histoire du Mémorial des Rois " ne sont certainement pas des Nicomèdes*.
L'inquiétant, c'est que leur rêve doit être aussi de voir à l'Elysée un monarque "laïc et démocratique" et pro-étatsunien du genre des Pahlavi.
Reconnaissons que les candidats ne manqueraient pas pour cette sorte d'aventure ... il y a déjà suffisamment d'exemples en Europe!
Béthune
* Nicomède, tragédie en cinq actes de Corneille (1651)
CO2, un mythe planétaire, par Christian Gérondeau
"En s'attaquant dès le titre de son nouvel ouvrage au " mythe " du CO2, Christian Gérondeau tente un pari osé : déconstruire le tabou le mieux ancré de notre
époque. Pour lui, non seulement il est illusoire de prétendre diminuer les émissions de gaz carbonique, mais il est également erroné de prédire des catastrophes insurmontables. Le seul désastre
qui nous guette est tout autre : un appauvrissement conséquent si les remèdes environnementalistes sont appliqués à la lettre. Christian Gérondeau part d'un postulat simple : il est impensable
que les ressources – pétrole, gaz ou charbon – actuellement contenues dans le sol restent massivement inutilisées, car de nombreux pays en voie de développement en ont besoin pour sortir de la
pauvreté. Autrement dit, les quantités que les pays industrialisés ne consommeront pas le seront par d'autres : Chine, Inde, etc. Ainsi, les efforts très coûteux accomplis par l'Europe pour
limiter les émissions de gaz à effet de serre ne permettront pas, globalement, de faire baisser les rejets de CO2 dans l'atmosphère. À cet égard, ajoute-t-il, il est paradoxal de constater que
les gouvernements qui tiennent les discours les plus alarmistes (la France ou l'Allemagne par exemple) encouragent par ailleurs les efforts pour découvrir et exploiter de nouveaux gisements
pétroliers ou gaziers. Quoi que l'on fasse, la concentration de CO2 dans l'atmosphère devrait donc doubler au cours du XXIème siècle. Y a-t-il lieu de s'en alarmer pour autant ? Fort
heureusement, non. Car pour Christian Gérondeau, le lien entre rejets de gaz carbonique et réchauffement est loin d'être évident. Revenons quelque peu en arrière. Entre 1945 et 1975, les
températures ont décru alors que la concentration de gaz carbonique s'accroissait. La majorité des climatologues prédisaient alors un dangereux refroidissement ! De 1975 à 1998, le globe s'est
réchauffé. Mais depuis 1998, les températures ont cessé d'augmenter alors que les rejets de CO2 n'ont jamais été aussi importants (depuis 2000, les rejets croissent de 3.5 % par an, contre 0,9 %
par an entre 1990 et 2000). Au cours des cent dernières années, la température moyenne s'est élevée de 0.74°C, c'est-à-dire une variation relativement faible par rapport à celles enregistrées au
cours des siècles précédents. De manière encore plus parlante, les courbes des températures et de la concentration de CO2 (exposées dans le livre) ne se superposent pas. Plus fondamentalement,
les discours environnementalistes ignorent la réalité de l'action humaine : le progrès technique, l'innovation ou le rôle des prix qui permettront de permettront de préparer l'après-pétrole et de
résoudre d'autres problèmes liés à l'environnement. Tout au long de l'ouvrage, Christian Gérondeau souligne avec justesse les nombreuses erreurs dont les discours environnementalistes sont
truffés. Il détaille " l'arnaque " que constituent les subventions massives dont bénéficient les énergies éolienne ou solaire. Il décrypte le fonctionnement des activistes du climat. Ainsi, le
GIEC apparaît-il bien davantage comme un groupement politique aux mains d'ONG écologistes plutôt que comme une organisation scientifique (dont les scientifiques critiques sont presque
systématiquement exclus). Enfin, l'auteur anticipe avec raison les conséquences destructrices des politiques actuellement appliquées ou discutées : protocole de Kyoto, taxation du carbone, accord
européen de réduction des émissions, etc. À lui seul, le coût du Grenelle de l'environnement est estimé par les services officiels à 440 milliards d'euros d'ici à 2020 ! La voix dissidente de
Christian Gérondeau tranche avec les discours catastrophistes ambiants. Son analyse devrait éclairer les décideurs publics, car si tous les discours dominants étaient appliqués à la lettre – ce
qui est parfois impossible car les incohérences et les contradictions y abondent – il en résulterait très certainement un appauvrissement conséquent, une hausse des faillites d'entreprises et du
chômage. La France et l'Europe perdraient par ailleurs la compétitivité qui leur fait déjà défaut à l'heure actuelle."
Guillaume Vuillemey (chercheur à l'Institut économique Molinari.)
1er septembre 2009
La dette publique: une affaire rentable
" Il faut réduire la dette! ". On crie à la faillite! Tel un père qui demande instamment à ses enfants d'aller ranger leur chambre, notre gouvernement nous dit : " Assez de cette gabegie ! Il est
temps de devenir sérieux, remettez vos prétentions sociales au tiroir, l'heure est au travail et aux économies ".
Ce qu'on ne nous dit pas, c'est qu'il y a une quarantaine d'années, l'État français n'était pas endetté, à l’instar de la plupart des autres nations, d'ailleurs. En moins de quarante ans nous avons accumulé une dette colossale qui avoisine les 1200 milliards d'euros ! Pourquoi ? S'est-il produit quelque chose qui a fait que l’on ait soudain besoin de recourir à l'emprunt, alors qu'auparavant on se suffisait à nous-mêmes? Et si tel est le cas, qui en bénéficie vraiment ? Qui émet la monnaie ?
André-Jacques Holbecq et Philippe Derudder nous disent les vraies raisons de la dette et dénoncent les mécanismes destructeurs scrupuleusement occultés. Vulgarisateurs de la " chose économique ", leur but est de permettre aux citoyens de " savoir ", afin qu'ils ne se laissent pas impressionner par les épouvantails que l'on agite sous leur nez. Afin de comprendre surtout que nous avons tout pour relever l'immense défi humain et écologique de notre temps et que la dette et l'argent ne sont que " vrais-faux " problèmes."
http://www.dailymotion.com/video/x6vy8m_la-dette-publique-une-affaire-renta_news
Cela s'appelle l'usure, qui était interdite, autrefois, dans les états gouvernés par les princes chrétiens
souverains*. L'un des attributs principaux de la souveraineté étant la faculté de créer sa propre monnaie. Aristote (384-322 avant J.C.) avait déjà très bien expliqué, en quelques
phrases, comment l'usure crée de la monnaie "à partir de rien" ou "ex nihilo".
Sujet fondamental, puisque la monnaie "créée à partir de rien" règle et gouverne aujourd'hui tous les échanges économiques humains: tyrannie inouïe.
Une question en passant: y a-t-il un rapport entre cette loi passée en 1973 sous Pompidou interdisant à l'Etat d'emprunter à la Banque Nationale de France (et donc l'obligeant à emprunter aux
banques privées) et le fait qu'il ait exercé des responsabilités importantes à la Banque Rothschild avant d'entrer au gouvernement sous de Gaulle ? ...
Citation d'Aristote, que nous avions déjà publiée sur ce blog il y a quelque temps:
"Mais, comme nous l’avons dit, l’art d’acquérir la richesse est de deux espèces : l’une est sa forme mercantile, et
l’autre une dépendance de l’économie domestique ; cette dernière forme est nécessaire et louable, tandis que l’autre repose sur l’échange et donne prise à de justes critiques (car elle n’a
rien de naturel, elle est le résultat d’échanges réciproques) : dans ces conditions, ce qu’on déteste avec le plus de raison, c’est la pratique du prêt à intérêt parce que le gain qu’on en
retire provient de la monnaie elle-même et ne répond plus à la fin qui a présidé la création. Car la monnaie a été inventée en vue de l’échange, tandis que l’intérêt multiplie la quantité de
monnaie elle-même. C’est même là l’origine du mot intérêt (1) : car les êtres engendrés ressemblent à leurs parents, et l’intérêt est une monnaie née d’une monnaie. Par conséquent, cette
dernière façon de gagner de l’argent est de toutes la plus contraire à la nature."
Aristote, Politique, Livre I, 10. Traduction par J. Tricot. Bibliothèque des textes philosophiques. Vrin, Paris, 2005.
(1) τόχος, signifiant à la fois enfant, petit (partus),
et revenu de l’argent (foenus, usura).
* Mgr le duc d'Anjou, prince noachide, employé, par ironie du sort, dans la banque de son beau-père vénézuelien, prétendant légitimiste aux trônes de France et d'Espagne, n'entre
certainement pas dans cette catégorie.
L'Europe contre les Européens (Général Pierre-Marie Gallois, 28/02/2005)
"Nous voici devant la 18ème révision de la Constitution en moins de 45 ans. En France, la loi n’est pas conforme aux institutions, mais celles-ci sont sans cesse modifiées par la loi.
Cette 18ème révision achève le détricotage de la France au profit de la pelote européenne.
L’Europe politique, se devait être :
La paix, mais l’encre de Maëstricht n’était pas encore sèche que l’Allemagne mettait les Balkans à feu et à sang, les " Européens " s’entre-tuant à nouveau.
La prospérité, mais les Français constatent que l’euro a enchéri le coût de la vie et que leurs conditions d’existence sont de plus en pus difficiles.
Ce devait être aussi le plein emploi, et le chômage augmente, la désindustrialisation est accélérée, les délocalisations appauvrissent la Nation tandis que le capital étranger fait main basse sur le travail des Français.
La politique agricole commune devait favoriser les travailleurs de la terre. Ils vivent leurs derniers jours.
La France était censée être une république indivisible, laïque, démocratique et sociale (article 1er de la loi Constitutionnelle du 4 août 1995), mais l’Europe c’est l’affaiblissement de l’Etat, la fin du service public, le régionalisme et le morcellement du territoire, la multiplication des strates administratives sur un pays qui en est déjà accablé. Schengen. et l’immigration libre mettent la laïcité à rude épreuve tandis qu’au détriment du social triomphe le libéralisme incontrôlé.
A gauche, les Français croyaient que l’Europe leur permettrait de se rallier au libéralisme économique et, à droite, que le libéralisme apporterait un bien être socialement bien accueilli. Les faits prouvent qu’ils se sont trompés et que c’est maintenant aux Français dans leur ensemble de payer le prix de leurs erreurs."
Pierre Marie GALLOIS
Allocution transmise pour lecture lors de la manifestation de Versailles le lundi 28 février 2005
Le peuple français

Le peuple français historique: paysannes fanant au bord de la Seine, à Paris,
aux environs de la Sainte Chapelle (XIVe siècle)
Les Très riches Heures du duc de Berry (juin)
Le peuple français selon les communistes
Le peuple français selon le Conseil Régional d'Ile-de-France