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Rouge et Blanc, ou le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste
Articles récents

Alain de Benoist: Le retour de la France dans l'OTAN, une analyse

18 Mars 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #France

http://www.voxnr.com/cc/politique/EkFyAEAVEAqBmxqdQE.shtml

(...)

Le général de Gaulle disait : " Je veux l'Europe pour qu'elle soit européenne, c'est-à-dire qu'elle ne soit pas américaine ". Nicolas Sarkozy, lui, fait cadeau de la France à l'OTAN, c'est-à-dire aux Etats-Unis. Un cas exemplaire de haute trahison ?


Alain de Benoist


15 mars 2009

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Simone VEIL: détruire la société par la libéralisation de l'avortement

18 Mars 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"En modifiant celle-ci (la loi), vous pouvez modifier fondamentalement le modèle du comportement humain... Cela me fascine... Et par le biais d'une loi légalisant l'avortement, vous changerez de façon fondamentale la position elle-même de la femme et de l'enfant dans la société." (Extrait du journal "Times" repris dans "Le Livre noir de la culture de mort" de Rémi Fontaine).
Ces propos sont de Mme VEIL: elle les a tenus le 3 mars 1975 (six semaines après la promulgation de sa loi d'avortement). Il s'agit donc bien d'une volonté de construction d'un nouvel ordre sociétal.
C'est en effet avec stupéfaction que nous accueillons à notre permanence du 13 novembre Stéphanie, une étudiante de 22 ans, à laquelle sa propre mère, infirmière, a tenté de lui faire ingurgiter, à son insu, la pilule abortive, dissoute dans un verre de jus d'orange.
Oui, Mme VEIL, votre loi, bien loin d'être dissuasive et protectrice, est aussitôt devenue répressive et contraignante, modifiant en profondeur le rapport mère/enfant. Combien de centaines de milliers de jeunes femmes ont été contraintes à avorter comme leur mère ou leurs soeurs. Aujourd'hui, bien souvent, les grand-mères ont déjà avorté: ce sont ainsi trois générations de femmes traumatisées à vie, qui souvent contraignent à l'avortement pour tenter vainement de se déculpabiliser, n'hésitant pas à jeter leur propre enfant à la rue en cas de refus d'avorter: elles sont également exclues des foyers de jeunes travailleurs et des résidences universitaires qui incluent dans les contrats de location une clause de rupture en cas de grossesse.
Plus que jamais, nous avons besoin de votre générosité grâce à laquelle la sinistre prophétie de Gisèle HALIMI ne sera pas totalement accomplie: "Nous voulons la destruction de la société judéo*-chrétienne; pour cela, nous l'attaquons par son maillon le plus faible, l'enfant à naître."

Béatrice VOUTERS
Le Courrier de LAISSEZ-LES-VIVRE / SOS-FUTURES-MERES
Décembre 2008 - Janvier 2009

B.P. 111 - 75463 Paris cedex 10
Tel: 01 48 78 21 64 - 01 42 85 14 70

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Les actions de la vertu n'ont pas de prix (Montaigne)

17 Mars 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"Il seroit à l'adventure excusable à un peintre ou autre artisan, ou encores à un Rhetoricien ou Grammairien, de se travailler pour acquerir nom par ses ouvrages; mais les actions de la vertu, elles sont trop nobles d'elles mesmes pour rechercher un autre loyer que de leur propre valeur, et notamment pour la chercher en la vanité des jugements humains.
Si toute-fois cette fauce opinion sert au public à contenir les hommes en leur devoir; si le peuple en est esveillé à la vertu; si les Princes sont touchez de voir le monde benir la memoire de Trajan et abominer celle de Neron; autresfois si effroyable et si redoubté, maudit et outragé si librement par le premier escolier qui l'entreprend: qu'elle accroisse hardiment et qu'on la nourrisse entre nous le plus qu'on pourra."

Michel de Montaigne, Essais, Livre second, Chapitre XVI: De la gloire.

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"Les idéologies du progrès comme forces motrices de la superlégalité" (Carl Schmitt)

5 Mars 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

"L'idée et la pratique d'une révolution mondiale se légitiment aujourd'hui en se réclamant des idéologies du progrès. Dans le monde industriellement développé d'aujourd'hui, l'idée de progrès technique et économique, qui dans sa fonctionnalité immanente est une idée globale, acquiert une signification particulière.  Dans un passage très important de L'économie du XXe siècle, François Perroux  parle d'une voie qui mène à l'égalité universelle du genre humain. La "révolution qui est au travail dans le monde" cherche son chemin vers ce but tout en s'appuyant sur un concept encore inadéquat d'"économie". Elle confond "quelques performances d'Européens et d'Occidentaux avec le progrès et l'économie des hommes". A cette perspective qu'il qualifie d'illusion majeure, il oppose un progrès économique distinct du progrès technique et mercantile et qui transforme une économie avare - avec son égoïsme de l'individu, de la nation, de la classe et de la race- en une économie de tout l'homme et de tous les hommes.

Carl Schmitt, La révolution légale mondiale (1978). In: La guerre civile mondiale - essais (1943-1978). ERE, 2007

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Jeanne de Béthune, dame de Beaurevoir, et la Demoiselle de Luxembourg, protectrices de Jeanne d'Arc lors de sa détention

26 Février 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Béthune




"A Beaurevoir résidait la femme de Jean de Luxembourg, Jeanne de Béthune, et sa tante, la vieille Demoiselle de Luxembourg, qui devait mourir avant Jeanne elle même, le 13 novembre 1430. Les deux femmes paraissent avoir manifesté quelque bonté à Jeanne qui gardait d'elles un souvenir sympathique.

 

"Aviez-vous été requise à Beaurevoir (de prendre l'habit de femme) ?

Jeanne: Oui, vraiment, et je répondis que je ne changerais point d'habit sans le congé [la permission] de Notre Seigneur. La demoiselle de Luxembourg et la dame de Beaurevoir m'offrirent un habit de femme ou de l'étoffe pour en faire, en me demandant de prendre cet habit, et je répondis que je n'en avsis pas permission de Dieu et qu'il n'en était pas encore temps... Si j'avais dû prendre l'habit de femme, je l'aurais fait plus volontiers à la requête de ces femmes que d'aucune femme qui soit en France, excepté ma reine... La dame de Luxembourg avais requis à monseigneur de Luxembourg que je ne fusse point livrée aus Anglais."


Régine Pernoud: Jeanne d'Arc par elle-même et par ses témoins. Seuil (1962).

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Histoire de l'Abbé de Cluny rapportée par Saint Louis (Joinville)

21 Février 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

" Et le Roi me conta qu’il y eut une grande dispute de clercs et de Juifs au moutier de Cluny. Là, il y avait un chevalier à qui l’Abbé avait donné le pain bénit pour Dieu. Le chevalier requit à l’Abbé qu’on lui laissât dire la première parole et on le lui octroya avec peine. Lors il se leva, s’appuya sur la croix de son épée et dit que l’on fit venir le plus grand clerc et le plus grand maître des Juifs. Ainsi firent-ils. Il fit une demande qui fut telle :
" - Maître, fit le chevalier, je vous demande si vous croyez que la Vierge Marie qui porta Dieu en ses flancs et en ses bras, enfanta vierge et qu’elle est mère de Dieu ?
" Et le Juif répondit que de tout cela il ne croyait rien. Le chevalier lui répondit que moult avait été fou, quand il ne croyait pas en elle, ni ne l’aimait, d’être entré dans son moutier et dans sa maison :
" - Et vraiment, fit le chevalier, vous me le paierez !
" Lors, il haussa sa potence, frappa le Juif à l’oreille et le jeta à terre. Les Juifs tournèrent en fuite et emportèrent leur maître tout blessé. Ainsi demeura la dispute.
" Lors vint l’Abbé au chevalier et lui dit qu’il avait fait grande folie. Le chevalier dit que lui, Abbé, avait fait plus grande folie encore d’assembler telle dispute. Car, à l’homme laïc, quand il entend médire de la foi chrétienne, il ne doit défendre la foi chrétienne si ce n’est par l’épée, de laquelle il doit donner parmi le ventre dedans, tant comme elle y peut entrer. "
Cette histoire du chevalier de Cluny est donc racontée par le roi Saint Louis lui-même. Elle est même montée par lui en épingle et il lui donne une conclusion tout à fait universelle. Elle est très importante et Saint Louis la veut exemplaire. Nous pouvons y aller. Saint Louis est canonisé en bonne et due forme.
Trois siècles plus tard, la même histoire advint à un jeune Espagnol, Ignace de Loyola. Sur la route, il rencontra un Maure qui lui dit grand mal de la Sainte Vierge. Ignace hésita à tirer l’épée et finalement le laissa aller. On peut dire que ce jour-là le bouillant hidalgo était peut-être en route pour devenir saint Ignace de Loyola. Mais il avait absolument cessé d’être un chevalier. Il n’y a plus de chevaliers. Cela manque. Et s’il s’en devait lever un jour parmi de jeunes chrétiens, c’est plutôt auprès de Saint Louis que de Saint Ignace qu’ils devraient chercher leur règle de vivre et d’agir.
Ainsi donc, d’après Saint Louis, aux clercs appartiennent le dialogue et le débat pour définir et établir les raisons. Ces fonctions de dialogue et de débat pourraient même limiter et définir l’état de cléricature, et, débordant le sens purement sacral du moyen-âge, recouvrir l’état de philosophe et de tous ceux qui ont mission de parler et d’enseigner les vérités les plus humaines. Dispensés sont-ils d’utiliser d’autres armes que celles de leur sagesse.
Aux laïcs, -et dans la pensée de Saint Louis il s’agit évidemment des seuls chevaliers- appartiennent la force et l’efficacité justicières, qui affirment à leur manière les mêmes raisons. L’équilibre social de la chrétienté était composé de ces deux fonctions indispensables, nécessaires l’une à l’autre et complémentaires : le dialogue et l’efficacité justicière.
La disparition des chevaliers a nécessairement entraîné celle de la chrétienté, aussi sûrement que l’eût fait la disparition des théologiens qui ont pour mission d’assurer la mission du christianisme dans la culture. On peut retourner la chose comme on voudra. Tant qu’il n’y aura pas de nouveau des chevaliers à la main de fer et selon le cœur de Saint Louis toute construction de chrétienté ne sera que château en Espagne.
 
R.P. Bruckberger. Joinville. In : Tableau de la littérature française, tome 1. Gallimard, 1962.
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Le déclin du courage, par A. Soljénitysne (1978)

10 Février 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

" Le déclin du courage est peut-être ce qui frappe le plus un regard étranger dans l’Occident d’aujourd’hui. Le courage civique a déserté non seulement le monde occidental dans son ensemble, mais même chacun des pays qui le composent, chacun de ses gouvernements, chacun de ses partis, ainsi que, bien entendu, l’Organisation des Nations Unies. Ce déclin du courage est particulièrement sensible dans la couche dirigeante et dans la couche intellectuelle dominante, d’où l’impression que le courage a déserté la société tout entière. Bien sûr, il y a encore beaucoup de courage individuel, mais ce ne sont pas ces gens-là qui donnent sa direction à la vie de la société. Les fonctionnaires politiques et intellectuels manifestent ce déclin, cette faiblesse, cette irrésolution dans leurs actes, dans leurs discours, et plus encore dans les considérations théoriques qu’ils fournissent complaisamment pour prouver que cette manière d’agir, qui fonde la politique d’un État sur la lâcheté et la servilité, est pragmatique, rationnelle et justifiée, à quelque hauteur intellectuelle et même morale qu’on se place. Ce déclin du courage, qui semble aller ici ou là jusqu’à la perte de toute trace de virilité, se trouve souligné avec une ironie particulière dans les cas où les mêmes fonctionnaires sont pris d’un accès subit de vaillance et d’intransigeance – à l’égard de gouvernements sans force, de pays faibles que personne ne soutient ou de courants condamnés par tous et manifestement hors d’état de rendre un seul coup. Alors que leur langue sèche et que leurs mains se paralysent face aux gouvernements puissants et aux forces menaçantes, face aux agresseurs et à l’Internationale de la terreur.

Faut-il rappeler que le déclin du courage a toujours été considéré comme le signe avant-coureur de la fin? "


Alexandre Soljénitsyne, Le Déclin du Courage. Discours de Harvard, 1978
.

 

 

 

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Le général Louis Gallois critique deux ouvrages d'Alain Minc

30 Janvier 2009 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Sur le très bon site "Les Manants du Roi":

http://www.lesmanantsduroi.com/articles2/article71544.php
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