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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste
Articles récents

Une entrevue avec Ernst Jünger à 98 ans

9 Septembre 2017 , Rédigé par POC

Entrevue parue dans le ( supplément littéraire du ?) Nouvel Observateur en 1993. Archives et photo de Pierre-Olivier Combelles.

Entrevue parue dans le ( supplément littéraire du ?) Nouvel Observateur en 1993. Archives et photo de Pierre-Olivier Combelles.

 

Un coléoptère, c'est beau comme une phrase bien construite.

La botanique, c'est la grammaire de la nature.

 

Ernst Jünger

 

 

A découvrir sur le blog de Jean-Michel. Palmier: Ernst Jünger: le chasseur de cicindèles, Article paru dans le Magazine Littéraire N° 326 de Novembre 1994: http://stabi02.unblog.fr/2010/06/20/ernst-junger-le-chasseur-de-cicindeles/

ernstjngerpalmier.jpg

Flora & Fauna juengericae, liste établie par Auguste Francotte. In: Ernst Jünger, Les Dossiers, L'Âge d'Homme, Lausanne, Suisse (2000). Dossier conçu et dirigé par Philippe Barthelet.

Flora & Fauna juengericae, liste établie par Auguste Francotte. In: Ernst Jünger, Les Dossiers, L'Âge d'Homme, Lausanne, Suisse (2000). Dossier conçu et dirigé par Philippe Barthelet.

Une entrevue avec Ernst Jünger à 98 ans
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Nos forêts en danger, par Alain-Claude Rameau. Recension par Philippe Cochet (Le Courrier de la Nature)

8 Septembre 2017 , Rédigé par POC

Le Courrier de la Nature N°304 (juillet-août 2017)

Le Courrier de la Nature N°304 (juillet-août 2017)

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Comment la demande pour le sable tue les rivières (BBC)

3 Septembre 2017 , Rédigé par POC

Illustration: BBC

Illustration: BBC

"You cannot have concrete without sand. River beds are being dug up across Africa to fuel a building boom, with little thought for what this means for the health of the river, and those who depend on it, as Harriet Constable found in Kenya.
Sand. The word conjures happy holiday memories: building castles from it; watching nervous crabs scuttle across it; digging giant holes in it, and then hiding in them and leaping out at opportune moments to terrify unknowing relatives. Sand is the make up of glittering beaches, hundreds of thousands of years of weathering to create millions and millions of tiny, sparkling, and yet seemingly insignificant particles. Sand is infinite, surely. And yet the world is running out."

(...)

Lisez ici le reportage de la BBC:

http://www.bbc.com/news/magazine-41123284

Walter Myers: Urban ruins and Grey Owls. Arcadiastreet. http://www.arcadiastreet.com/

Walter Myers: Urban ruins and Grey Owls. Arcadiastreet. http://www.arcadiastreet.com/

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Une vraie femme: Natacha (Tostoï, La Guerre et la Paix)

3 Septembre 2017 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Léon Tolstoï: La guerre et la paix. Traduction par Elisabeth Guertik. Le Livre de Poche, 1966. Tome troisième, chap. XVII de l'oeuvre, tome 2/2 de l'édition.

Léon Tolstoï: La guerre et la paix. Traduction par Elisabeth Guertik. Le Livre de Poche, 1966. Tome troisième, chap. XVII de l'oeuvre, tome 2/2 de l'édition.

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Claude Bourguignon dénonce le "crime contre la vie" de l'agriculture moderne et de l'économie de profit

30 Août 2017 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

Champ dans le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse ( Yvelines), semé chaque année en blé ou colza. Le sol est mort, stérile, tassé par les énormes engins agricoles, ce qui a nécessité la pose de drains plus loin. Les cultures poussent seulement grâce à l'apport d'engrais chimiques. Elles sont régulièrement arrosées de pesticides, malgré la présence d'un chemin de randonnée très fréquenté juste à côté (chemin des Cinq cents Arpents, des Essarts-le-Roi jusqu'à l'abbaye des Vaux de Cernay et Dampierre) . Photo: Pierre-Olivier Combelles. Pour en savoir plus, consultez l'article sur le site de l'association Auffargis-Environnement:

Champ dans le Parc naturel régional de la Haute Vallée de Chevreuse ( Yvelines), semé chaque année en blé ou colza. Le sol est mort, stérile, tassé par les énormes engins agricoles, ce qui a nécessité la pose de drains plus loin. Les cultures poussent seulement grâce à l'apport d'engrais chimiques. Elles sont régulièrement arrosées de pesticides, malgré la présence d'un chemin de randonnée très fréquenté juste à côté (chemin des Cinq cents Arpents, des Essarts-le-Roi jusqu'à l'abbaye des Vaux de Cernay et Dampierre) . Photo: Pierre-Olivier Combelles. Pour en savoir plus, consultez l'article sur le site de l'association Auffargis-Environnement:

Pour une campagne propre autour d'Auffargis, par Pierre-Olivier Combelles:

http://auffargisenvironnement.blogspot.fr/2015/01/pour-une-campagne-propre-autour.html

APPEL POUR SAUVER LES SOLS:

https://reporterre.net/Appel-pour-sauver-les-sols

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Les pins

27 Août 2017 , Rédigé par POC

Tigre sous des bambous et des pins. Corée, dynastie Joseon (1392-1910). XIXe siècle.

Tigre sous des bambous et des pins. Corée, dynastie Joseon (1392-1910). XIXe siècle.

Les pins
Intérieur de couvercle d'un coffret japonais en "zi tan" (bois impérial chinois). Décor laqué d'or. Ancienne collection de Pierre-Olivier Combelles.

Intérieur de couvercle d'un coffret japonais en "zi tan" (bois impérial chinois). Décor laqué d'or. Ancienne collection de Pierre-Olivier Combelles.

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Encore et toujours quelques scolies de Nicolás Gómez Dávila...

27 Août 2017 , Rédigé par POC

La résistance est inutile quand tout se conjure dans le monde pour détruire ce que nous admirons. Il nous reste toujours, cependant, une âme intègre pour contempler, pour juger, et pour mépriser.

 

Dans quelque société qu'il naisse, l'écrivain est toujours un étranger.

 

La culture n’occupera jamais les loisirs des travailleurs, parce qu’elle est le travail exclusif de l’homme de loisir.

 

La science nous trompe de trois manières : en transformant ses propositions en normes, en divulguant ses résultats plutôt que ses méthodes, en passant sous silence ses limitations épistémologiques.

 

Notre société tient à avoir des dirigeants élus pour que le hasard de la naissance ou le caprice du monarque ne viennent pas tout à coup livrer le pouvoir à un homme intelligent.

 

Les musées sont l'invention d'une humanité qui n'a pas de place pour les œuvres d'art, ni dans ses maisons, ni dans sa vie.

 

La modernité tente d'élaborer avec la luxure, la violence et l'infamie l'innocence d'un paradis infernal.

 

Nicolás Gómez Dávila (Cajicá, Colombie, le 18 mai 1913 - Bogotá, le 17 mai 1994)

 

Source: http://pocombelles.over-blog.com/page-5215767.html

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Remarques à Eduardo Kohn et à Philippe Descola à propos du livre d'E. Kohn: "How forest think"

14 Août 2017 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles

University of California Press, 2013: http://www.ucpress.edu/book.php?isbn=9780520276116

University of California Press, 2013: http://www.ucpress.edu/book.php?isbn=9780520276116

L'EHESS a publié dans la rubrique "Tessitures" de son site internet le résumé d'un séminaire (2016) consacré à l'analyse du livre d'Eduardo Kohn "How forests think".

http://ehess.tessitures.org/controverses/archives-2016-2017/le-tournant-ontologique/eduardo-kohn/

Philippe Descola, ethnologue qui a fait son terrain parmi les Amérindiens d'Amazonie et qui anime maintenant la chaire d'Anthropologie de la Nature au Collège de France, a donné son avis, que nous reproduisons ici, extrait de la présentation de "Tessitures".

Etres vivants et êtres non-humains

Descola adresse à Kohn dans Hau une critique d'une tout autre pertinence. Kohn, dit-il, définit la vie de façon paradoxalement trop extensive, et de ce fait il limite beaucoup le champ d'expansion d'une Anthropology beyond the Human. Beaucoup de choses et de processus, pour Kohn, sont vivants, non pas parce qu'ils évoluent (not because they are in flux) mais parce qu'ils “produisent quelque chose” dans le monde (but because they eventually ‘do things’ in the world), manifestant ainsi une intention. Kohn trace donc une ligne de démarcation entre les non-humains qui sont vivants et qui pensent et ceux qui ne sont pas vivants parce qu'ils ne pensent pas et ne produisent rien. How Forests Think, p.100: “life thinks, stones don't.” Mais, objecte Descola, les pierres sur lesquelles je bute et j'achoppe produisent quelque chose dans le monde, comme c'est le cas d'une image de la Vierge, de la radioactivité, d'un cadran solaire, et bien d'autres objets dépourvus de vie et de pensée:

Conflating, as Kohn does, agency, thought, and semiosis thus leaves a great many nonhumans unaccounted for and expelled beyond the limits of an anthropology-beyond-the-human— which perhaps should better be rechristened then as a "biosemiology." This is unfortunate.

Kohn expulse donc de la forêt, c'est-à-dire de la scène ontologique qu'il étudie, une partie des acteurs non-humains qui la peuplent, et cette exclusion appauvrit la vie des autres.

Manifestement, la thèse de Kohn part de la formule célèbre de Descartes: "Je pense, donc je suis", attribuée dans le monde occidental moderne exclusivement à l'homme Homo sapiens sapiens, qui s'arroge le privilège d'être la seule espèce parmi toutes les autres à posséder la connaissance et la pensée. Bref, d'avoir un "esprit" ou une "intelligence"*. Kohn renverse ce dogme et l'applique au reste de la nature, ce qui semble une bonne intention.

Philippe Descola objecte à Kohn, à juste titre, de conditionner la pensée à la production, établissant de facto une séparation entre le vivant et le non-vivant.

Ni Kohn ni Descola - qui ne sont pas des poètes et des philosophes- n'ont pensé au fait qu'en dehors de l'homme qui s'est longtemps qualifié d'Homo faber, "l'homme qui fait, qui fabrique", tous les êtres vivants et non-vivants dans la Nature simplement sont. Le seul but, la seule raison de leur existence est d'être. La reproduction des êtres vivants a le même but, la même raison: perpétuer l'espèce. Chaque être vivant est un maillon dans une chaîne. Même les individus qui ne se reproduisent pas jouent leur rôle, ont leur utilité. Des millions de glands d'un chêne produit dans sa longue existence (plus de cinq cents ans au moins, si on ne l'abat pas), quelques-uns seulement deviendront un jour des arbres, peut-être, le reste sera mangé par les animaux.

L'homme, lui (et surtout l'homme moderne et occidental), a besoin de se distinguer de tout le reste de la nature par le faire ou le produire. Même un ethnologue, un anthropologue universitaires comme Eduardo Kohn et Philippe Descola ont besoin, dans le système qui les nourrit et les honore, de produire des enseignements, des articles, des livres.

... sauf, toujours et partout, quelques poètes, philosophes, religieux et sages qui ont choisi de se retirer du monde, toujours dans la nature, pour ne pas faire, mais simplement être.

Être comme dans tout ce qui constitue la nature: terre, air, eau, feu et les plantes et les animaux à la surface.

Être est la plus grande finalité que l'homme puisse se donner. Ce choix condamne beaucoup de choses. Cet accomplissement exige des sacrifices. Précisément le faire.

Être est plus grand que faire.

N'est-ce pas pour cela qu'un philosophe antique a dit qu'il faut moins juger un homme par ce qu'il a fait que par ce qu'il n'a pas voulu faire ?

Pierre-Olivier Combelles

* Sur l'intelligence des plantes, voir les travaux remarquables de Francis Hallé et de Stefano Mancuso. L'intelligence semble être d'abord l'aptitude à résoudre des problèmes. Elle est générale dans la Nature et commune à tous les êtres.

 

Comme l'homme fait partie de la nature, l'esprit de l'homme fait partie de l'Esprit de la Nature.

由于人是性的一部分,人的精神是性之灵的一部分

Yóuyú rén shì Xìngzhì de yībùfèn, rén de jīngshén shì Xìngzhì zhī líng de yībùfèn

Pierre-Olivier Combelles

Les chênes simplement sont. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Les chênes simplement sont. Photo: Pierre-Olivier Combelles

Remarques à Eduardo Kohn et à Philippe Descola à propos du livre d'E. Kohn: "How forest think"
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La famille de l'Homme

10 Août 2017 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Biologie, #Riopelle, #Pierre-Olivier Combelles, #Philosophie, #Sciences

Young Earth & Moon  A young Earth 650 million years after its molten birth has cooled enough for a solid crust to form and for gases--delivered by comets and internal outgassing--to have formed a primitive atmosphere thick with turbulent, roiling clouds. Under the shadow of its night side flashes of lightning and the ruddy glow of volcanoes and lava fields illuminate the clouds from beneath.  The space around the Earth is highlighted by remnants of the nebula from which the Solar System was born. On the upper right is the Earth's young Moon with lava-filled scars still glowing hot from asteroid massive impacts. Walter Myers: http://www.arcadiastreet.com/cgvistas/earth/01_precambrian/earth_01_precambrian_1600.htm

Young Earth & Moon A young Earth 650 million years after its molten birth has cooled enough for a solid crust to form and for gases--delivered by comets and internal outgassing--to have formed a primitive atmosphere thick with turbulent, roiling clouds. Under the shadow of its night side flashes of lightning and the ruddy glow of volcanoes and lava fields illuminate the clouds from beneath. The space around the Earth is highlighted by remnants of the nebula from which the Solar System was born. On the upper right is the Earth's young Moon with lava-filled scars still glowing hot from asteroid massive impacts. Walter Myers: http://www.arcadiastreet.com/cgvistas/earth/01_precambrian/earth_01_precambrian_1600.htm

Carboniferous riverbank.  Ferns, seed ferns, and giant lycopods (primitive moss-like plants with long slender leaves) flourished during the Carboniferous period, from about 360 to 300 million years ago. Some lycopods, such as the arboreal genus Sigillaria illustrated here, grew as high as 130 feet. (100 feet is considered tall for a modern Maple tree). Other tree-like plants included many varieties of arborescent horsetail of the genus Calamites and genus Asterophyllites.  While the first dinosaurs were not to appear for another 130 million years, the Carboniferous forests were home to a plethora of terrestrial animals, including many species of invertebrates and some of the first walking vertebrates, including amphibians resembling modern salamanders. It was the insects however, many of them giants, that dominated the landscape. There were dragonfly-like Meganeura with wingspans up to 30 inches, giant centipedes roamed the forest floor, and some scorpions were over 20 inches long. Walter Myers: http://www.arcadiastreet.com/cgvistas/earth/02_paleozoic/earth_02_paleozoic_6200.htm

Carboniferous riverbank. Ferns, seed ferns, and giant lycopods (primitive moss-like plants with long slender leaves) flourished during the Carboniferous period, from about 360 to 300 million years ago. Some lycopods, such as the arboreal genus Sigillaria illustrated here, grew as high as 130 feet. (100 feet is considered tall for a modern Maple tree). Other tree-like plants included many varieties of arborescent horsetail of the genus Calamites and genus Asterophyllites. While the first dinosaurs were not to appear for another 130 million years, the Carboniferous forests were home to a plethora of terrestrial animals, including many species of invertebrates and some of the first walking vertebrates, including amphibians resembling modern salamanders. It was the insects however, many of them giants, that dominated the landscape. There were dragonfly-like Meganeura with wingspans up to 30 inches, giant centipedes roamed the forest floor, and some scorpions were over 20 inches long. Walter Myers: http://www.arcadiastreet.com/cgvistas/earth/02_paleozoic/earth_02_paleozoic_6200.htm

La famille de l'Homme

Nos ancêtres ont été toutes sortes de mammifères et de reptiles terrestres, de poissons et d'animaux marins et au commencement, d'algues bleues et de bactéries... voilà pour nous réconcilier avec la Création tout entière, dont nous sommes parents! La vie d'un être humain avec ses multiples métamorphoses depuis la cellule initiale et l'embryon pisciforme, reproduit en raccourci cette évolution de millions d'années. Un arbre généalogique cosmique que j'avais offert, je m'en souviens, au peintre canadien Jean-Paul Riopelle, dans ma correspondance avec lui après la mémorable journée que nous avions passée ensemble au bord du Saint-Laurent, du côté de Kamouraska, à l'époque de la migration des oies des neiges ...

Pierre-Olivier Combelles

Oeuvre de Riopelle. Photo: Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve. Source: http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts/expositions/201409/25/01-4803687-les-migrations-du-bestiaire-riopelle-et-ses-animaux.php

Oeuvre de Riopelle. Photo: Le Soleil, Jean-Marie Villeneuve. Source: http://www.lapresse.ca/le-soleil/arts/expositions/201409/25/01-4803687-les-migrations-du-bestiaire-riopelle-et-ses-animaux.php

La végétation au cours des temps géologiques

Dario De Franceschi
UMR 8569
Muséum National d'Histoire Naturelle, Paris

http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/dosevol/decouv/articles/chap3/deFranceschi.html

P.S.: et amusez-vous en lisant les commentaires (85!) à l'article sommaire et plein d'erreurs du Figaro sur l'"ancêtre commun des mammifères" (ou plutôt un des ancêtres communs, car il y en a une infinité et de toutes sortes !):

http://www.lefigaro.fr/sciences/2013/02/08/01008-20130208ARTFIG00377-l-ancetre-commun-des-mammiferes-devoile.php

La famille de l'Homme
Walter Myers: Urban ruins with Grey Owls  A light urban environment as it may appear after having been abandoned to the elements for a century or so. In the foreground is a pair of owls of the species Strix nebulosa, known as Great Grey Owls. Location  North America  2120 A.D. http://www.arcadiastreet.com/cgvistas/earth/06_future/earth_06_future_1000.htm

Walter Myers: Urban ruins with Grey Owls A light urban environment as it may appear after having been abandoned to the elements for a century or so. In the foreground is a pair of owls of the species Strix nebulosa, known as Great Grey Owls. Location North America 2120 A.D. http://www.arcadiastreet.com/cgvistas/earth/06_future/earth_06_future_1000.htm

Earth losing atmosphere to red giant Sun  In about 12 billion years our Sun, now as a red giant, will continue to expand, eventually reaching the orbits of Mercury and Venus, consuming and vaporizing those planets down to their constituent elements."  In this image the Sun's girth is approaching Earth and its enormous heat is driving away the Earth's atmosphere, boiling the oceans, and incinerating all organic matter. Walter Myers: http://www.arcadiastreet.com/cgvistas/earth/06_future/earth_06_future_6000.htm

Earth losing atmosphere to red giant Sun In about 12 billion years our Sun, now as a red giant, will continue to expand, eventually reaching the orbits of Mercury and Venus, consuming and vaporizing those planets down to their constituent elements." In this image the Sun's girth is approaching Earth and its enormous heat is driving away the Earth's atmosphere, boiling the oceans, and incinerating all organic matter. Walter Myers: http://www.arcadiastreet.com/cgvistas/earth/06_future/earth_06_future_6000.htm

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