Pourquoi les chênes français partent en Chine
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La raison de la pénurie ? "Les Chinois, qui lors des ventes aux enchères organisées pour vendre le bois des forêts privées surenchérissent systématiquement, enrage Jean-Bernard Bahier, un scieur de l'Eure. A un moment on ne peut plus suivre". Ce qui contribue d'ailleurs à la flambée du cours du chêne : rien qu'en 2017, il a augmenté de 38% pour atteindre en moyenne 170 euros au mètre cube, selon les chiffres de la FNB. En quatre ans son prix a carrément doublé. Si les Chinois ne regardent pas à la dépense, c'est qu'en 2014 Pékin a interdit le bûcheronnage dans ses forêts du nord-ouest, dont les ressources sont épuisées. En 2016, elle a même élargi cette interdiction à tout le pays. Les industriels du bois locaux sont donc obligés de se fournir à l'étranger pour répondre à la forte demande intérieure.
Comment faire dans ces conditions pour que la majorité des chênes français ne finissent pas dans des cargos, direction l'empire du Milieu ?
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Source: https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/raid-chinois-sur-le-chene-francais_2014847.html
Etats de droit, par Michel Raimbaud
Etats de droit
Dimanche 17 mars 2019
Ce vendredi 15 mars 2019 marque le huitième anniversaire d’un conflit universel. Déjà plus long que les deux guerres mondiales, il a passé « l’âge de raison » qui signifiait pour les parents et grands-parents de jadis la fin de l’innocence de leur progéniture. Les intellectuels de toutes les rives auraient intérêt à lire l’article publié à cette occasion par Kamal Khalaf, écrivain, journaliste et analyste politique palestinien bien connu, qui rappelle une réalité escamotée : " s’il y a une guerre qui n’est pas innocente, c’est bien celle de Syrie ". Près de 400 000 morts, des millions de réfugiés, déplacés, exilés, sinistrés, et une multitude de blessés, d’estropiés, de handicapés à vie. Des orphelins, des veuves, des familles brisées ou dispersées. Sans parler d’un pays en partie détruit, à dessein. Ayant déjà beaucoup dit et écrit à ce propos, je n’allongerai pas l’inventaire des supplices infligés à tout un peuple, victime par surcroît d’un flagrant déni de vérité et de justice sans précédent.
Les dévots, prédicateurs ou imprécateurs qui croient représenter le « monde civilisé » le savent sûrement, si cette tragédie aux innombrables victimes n’a pas la puissance d’évocation d’un 11 septembre, c’est qu’on l’a ensevelie sous une forêt de « faux pavillons », que son récit a été étouffé sous une chape d’omerta ou de mensonge. La manipulation a permis aux faussaires de justifier la poursuite de ce crime collectif au nom de la légalité internationale, pourtant violée par eux sans vergogne et sans pudeur. Que l’on invoque pour prétexte la démocratisation, la défense des droits de l’homme, la responsabilité de protéger, ou bien qu’on la drape dans les oripeaux de la morale humanitaire ou de l’Etat de Droit, l’entreprise alliant dans son lit les « croisés » euro-atlantiques sous leurs enseignes variées et les « djihadistes » sous leurs franchises diverses aura été une entreprise perverse, illégale et criminelle. Et c’est par le biais d’une escroquerie médiatique et intellectuelle sans précédent qu’ils ont pu la faire passer pour une guerre noble, voire une guerre sainte.
Si l’Etat syrien a pu compter sur des alliés fidèles, son peuple a hérité d’un « groupe d’amis » que l’on ne peut souhaiter qu’à des ennemis héréditaires : à Marrakech en décembre 2012, on dénombre (excusez du peu) 114 Etats, les protagonistes de l’agression. Dans ces pays, incluant la France, les politiques, les intellectuels et les médias n’ont jamais dit « Nous sommes tous des Syriens », ou « tous des Arabes », alors que le « peuple si bon » avait bénéficié de nos effusions à nous, qui étions « tous des Américains » à l’insu de notre plein gré.
Ce deux-poids, deux-mesures est lié à la conviction que l’Occident est la seule humanité qui vaille, que seules ses valeurs, ses langues, ses modèles, ses conceptions, ses combats ont une portée universelle. Cette certitude est si incrustée que les hommes et femmes de la rue comme les « élites » ne voient pas malice à ce que leurs gouvernants s’arrogent « le droit de dire le droit » et puissent intervenir militairement pour changer le « régime » de tout pays résistant que le maître américain aura daigné qualifier de « voyou ». Que les abonnés des plateaux de la télévision remplacent l’invocation à « nos grandes démocraties » vaguement surfaite par des incantations sur « nos Etats de droit » ne change pas les fondamentaux : l’Occident se considère comme l’incarnation du Droit. Une fois de plus, il constitue le modèle, évidemment inimitable, en la matière. Le résultat est croquignolesque, ainsi qu’en témoignent les réunions du Conseil de Sécurité, où chaque prestation occidentale est un morceau de bravoure, un chef-d’œuvre d’hypocrisie, un grand moment de n’importe quoi. On dira : et la France alors, et Descartes et le cartésianisme, Voltaire et les philosophes, et les Lumières, la raison et la logique, dont on se pique dans nos « Etats de droit » en général, et chez nous en particulier ?
Parlons franc, le satané et infernal Etat de droit impose au ci-devant « homme blanc » un fardeau tel qu’il serait injuste de ne pas trouver de circonstances atténuantes à ces personnages si élégants et bien coiffés qu’ils ne peuvent être malhonnêtes. A défaut d’entendre leur sanglot, il suffit de voir leur visage accablé par la misère du monde, leur indignation devant l’iniquité des Etats faillis que le monde civilisé est obligé de bombarder et de punir, devant l’insolence des émergents para-communistes, ou face aux provocations de tous ces « axes de la résistance ». Que de stoïcisme il faut pour mettre de côté son attachement aux principes des Nations-Unies afin d’imposer justice et démocratie chez les Barbares. Le vrai Etat de Droit n’est-il pas l’Etat de tous les droits : de définir des règles, des normes, de nommer, de juger, de menacer, de condamner, de sanctionner, de punir, d’intervenir, de changer les régimes inadaptés, d’occuper, de changer la géographie, etc. C’est une grande souffrance morale et une tache prenante, qui implique des devoirs et des droits, pile et face de la même médaille.
Dans ces conditions, les Etats de Droit ne sauraient déchoir en s’embarrassant de scrupules indignes de leur rang, en respectant dans des pays barbares, des Etats « qui n’existent pas » aux dires de nos intelligences complexes, les principes et les règles d’un Droit qu’ils malmènent chez eux, à contre-coeur, n’en doutons pas. Le Droit est affaire de gens ou de pays civilisés. Les « Etats voyous » sont faits pour être sanctionnés, bombardés, punis, mis sous embargo ou sous blocus.
A ce stade, un souci aura peut-être désespéré les adeptes du droit, ceux qui croient en la diplomatie et vénèrent la légalité onusienne… Pour qui juge naturelle l’hégémonie exercée depuis si longtemps sur le monde, il est logique de chercher à imposer des noms et des normes. C’est ainsi que l’Etat « hors-la-loi » a été défini par les idéologues inspirés par le messianisme néoconservateur. Selon Avraham Shlaïm, juriste israélien et professeur à Oxford, un « Etat voyou » détient des armes de destruction massive (ADM), soutient ou pratique le terrorisme et viole régulièrement le Droit international. Or, ces critères peuvent inspirer de mauvaises pensées : le cambrioleur crie au vol, l’agresseur hurle au viol.
C’est ainsi qu’en Syrie, les trois Occidentaux et leurs alliés, puissances nucléaires détentrices d’ADM, ont enseveli un peuple sous des tonnes de sanctions sadiques, armes de destruction massive par excellence ; ils ont soutenu, armé, financé et protégé les centaines de groupes terroristes (y compris Da’esh et Al Qaida) qui ont martyrisé le peuple syrien. Ils bombardent, lancent des frappes punitives contre les « méchants ». Ils violent le droit international par leur seule présence militaire sans aval du gouvernement légal, enfreignant la charte des Nations-Unies par leur occupation illégale. Certains comme Erdogan ont même des revendications territoriales ou des velléités de recolonisation, sans s’attirer les foudres des "Gardiens du Droit", membres permanents du Conseil de Sécurité, alliés d’Ankara par la grâce de l’OTAN.
Les réalités s’accommodent mal d’affirmations sommaires : il en va ainsi de celle, largement admise, qui réduirait le conflit de Syrie à une guerre contre le terrorisme, assimilée à la lutte contre Da’esh. Or, vue de Damas, cette guerre ne serait pas finie avec la seule disparition de l’Etat Islamique. A Idlib, sur la rive est de l’Euphrate ou du côté de la base US d’Al Tanaf, on trouve encore des milliers de terroristes présentés comme des opposants « modérés » ou des « rebelles armés » alors qu’ils n’ont que changé de badge afin d’échapper aux résolutions de l’ONU. Quand bien même ces « terroristes modérés » seraient-ils éradiqués ou évaporés, la guerre ne serait pas achevée. Resterait à obtenir le départ des « forces spéciales » occidentales et le retrait des janissaires du néo-calife traînant illégalement sur le territoire. Tant que le gouvernement n’a pas atteint ses objectifs légitimes, la Syrie sera en état de guerre.
Il semble d’ailleurs que les partenaires atlantiques (l’Amérique, l’Europe et Israël) n’aient pas l’intention de déguerpir facilement. La Syrie, qui devait être « lentement saignée à mort », a été endommagée, mais elle résiste vaillamment, aidée par de puissants alliés. A défaut d’avoir gagné la guerre, pourquoi ne pas empêcher son retour à la vie en l’étouffant avec les armes que le maître fouettard aime tant : les sanctions, blocus et embargos. L’Amérique, chef spirituel de tous les criminels dévots, en battle-dress ou en trois pièces cravate, fait preuve d’une imagination débordante qui illustre son leadership moral et culturel, tandis que l’Union Européenne lui emboîte le pas avec une servilité inépuisable et un manque de fantaisie à faire dormir debout. Néanmoins, le dispositif est efficace, tant est puissante l’étreinte de l’Amérique et tellement est pervers son dispositif de normes unilatérales et extraterritoriales. Au point qu’un vague attaché commercial de l’ambassade US à Amman peut terroriser le gouvernement jordanien en interdisait tout commerce avec la Syrie, sa voisine. Les entreprises françaises, guère plus hardies, filent doux devant les menaces de sanctions financières ou commerciales. Le gouvernement de la « grande nation », comme on disait fièrement naguère, n’a plus que deux options : se soumettre bon gré mal gré ou se soumettre mal gré bon gré.
Dans tous les domaines, la Syrie est déjà gavée de sanctions, y compris les plus farfelues. Depuis huit ans, les « trains » de mesures punitives se succèdent à un rythme effréné. La dernière fournée : la loi César, votée par le Congrès, qui généralise les sanctions, les étendant à tous les secteurs, et touchant non seulement les sociétés ou les banques, mais désormais les Etats et les individus. Il s’agit d’assécher les circuits financiers syriens pour interdire toute reconstruction, autrement dit d’étrangler le peuple syrien. Par ailleurs, les pays voisins ayant accueilli des réfugiés sont soumis à des pressions violentes visant à empêcher le retour de ces exilés vers la Syrie, « la situation n’étant pas mûre » (disent les occidentaux). L’Union Européenne s’est empressée d’imiter son grand timonier. Ses Etats, qui ne sont plus leurs propres législateurs, ne peuvent que se rallier à la majorité, laquelle ne jure que par la voix de son maître.
Les discussions sur la question syrienne sont étouffées par une omerta et une censure impitoyables. Le lavage de cerveau est parvenu à pervertir le débat. Celui-ci ne porte jamais sur la légalité ou l’illégalité de l’envoi de troupes contre la volonté du gouvernement syrien. Aucun doute n’est émis sur la légitimité de leur présence et de leur maintien, prétendument pour combattre Da’esh, soutenir les « démocrates kurdes », vérifier le niveau de l’eau dans l’Euphrate, ou bombarder pour tuer le temps. Par contre, on distrait la galerie lorsque la tactique est critiquée sur le plan technique par tel ou tel officier. Comme si l’aventure militaire lancée par un « Etat de Droit » ne pouvait qu’être légale et légitime. De même, le débat national s’enflamme lorsqu’il concerne le retour et le jugement des terroristes français partis faire le djihad. Mais la discussion envisage le problème du seul point de vue de la sécurité de la France : quel danger représenteront ces individus à leur retour. Aucune condamnation de l’action passée en Syrie. A qui les remettre, aux Turcs, aux Kurdes… ? Pas un mot sur leur éventuelle remise aux seules autorités légitimes, celles de Damas. A en croire nos chefs de guerre, il n’y aurait plus d’Etat, pas de justice en Syrie. Dans ces conditions, comment la France peut-elle espérer remettre un pied dans ce pays qu’elle a contribué à détruire et dont elle nie l’existence, un Etat pourtant considéré comme le vainqueur potentiel ?
Aux dires des experts la guerre est terminée, mais tant de mensonges ont été répandus qu’il sera difficile de normaliser. Loin de faire machine arrière, l’Occident, qui porte une responsabilité écrasante dans la tragédie, semble parti pour une fuite en avant où tous les coups seront permis, dans un mépris total de la légalité. L’approche tordue de « nos Etats de Droit » ne présage rien de bon. En ce huitième anniversaire, les dirigeants français sont enferrés dans un désir de vengeance irrationnel, prétendant plus que jamais décider de l’avenir de la Syrie, sur lequel ils n’ont guère de prise. On accordait jadis à la France une vocation de médiatrice ou de conciliatrice. Il est navrant que les dirigeants d’aujourd’hui se contentent d’une capacité de nuisance. Reviendront-t-ils à la raison ?
Michel Raimbaud
Ancien ambassadeur de France
Source: http://www.palestine-solidarite.org/analyses.michel_raimbaud.170319.htm
Nexity chassé d'Auffargis par les orchidées
Le panneau d'affichage du projet de lotissement "Les jardins d'Auffargis" dans la prairie de la rue Creuse a été enlevé, arraché même. Photo: Pierre-Olivier Combelles, mars 2019.
J'étais en en voyage depuis plusieurs mois. De retour à Auffargis, m'informant sur l'évolution du projet de lotissement par Nexity de la prairie de la rue Creuse, entre village et forêt, contre lequel je me bats depuis plusieurs années, j'ai appris qu'il était stoppé. Des habitants rencontrés dans la rue m'ont dit que c'est le maire, M. Daniel Bonte, qui l'a annoncé, à cause, a-t-il dit "de la partie basse qui est inondable et des orchidées protégées".
Voilà une nouvelle qui me réjouit et que n'attendais guère. Les combats solitaires que nous menons ont parfois des répercussions inattendues.
Je ne cherche ni n'attends la reconnaissance de mes concitoyens. Je sais qu'entre les plantes, les animaux, les êtres de la nature et moi, il y a une connivence secrète. Nous sommes compagnons d'armes. Entre nous, aucun bienfait n'est jamais perdu. Comme tout mal involontaire de part ou d'autre est aussitôt pardonné.
Les Platanthera chlorantha m'ont déjà fait savoir que je pouvais les peindre sur mes armes. Ce sont mes préférées: leur parfum de vanille me captive chaque fin de printemps.
Pierre-Olivier Combelles
17 mars 2019
Pour en savoir plus:
http://pocombelles.over-blog.com/2017/06/juin-mois-des-machaons-et-des-metamorphoses.html
Jim Corbett, naturaliste, chasseur de tigres, protecteur de la nature et ami des pauvres.
The Jeffery .450-400 Nitro double rifle with which Jim Corbett put out the lights of something like 33 man-eating tiger or leopard in India early in the 20th Century sold at auction last month for a whopping $264,500. The rifle had been in the collection of another legendary gun-man, the late Elmer Keith. The Jeffery, made in 1909, was powerful medicine for dangerous predators (...) https://frontierpartisans.com/3666/jim-corbetts-rifle/
Sur les armes de Corbett:
https://www.vintageguns.co.uk/articles/rifle-articles/jim-corbetts-rigby/
C'est Alain Sennepin qui m'avait fait connaître Jim Corbett (Edward James Corbett CIE VD (1875 – 1955) grâce à son extraordinaire blog Europe-tigres http://europe-tigre.over-blog.com/
et c'est un autre ami et voisin, Alain Leroy qui, récemment, m'a offert son double du livre de Corbett "A l'affût des tigres mangeurs d'hommes" qu'il avait reçu en prix scolaire dans son enfance, perdu, racheté dans une autre édition puis retrouvé. Un livre passionnant et terrifiant. Protecteurs des forêts et des montagnes, les tigres deviennent ennemis lorsque, âgés, ils doivent quelquefois se rabattre sur les hommes pour survivre.
En le lisant, encore plus qu'avec Dersou Ouzala d'Arseniev, j'ai mieux compris la terreur sacrée que les grands félins ont pu inspirer aux hommes préhistoriques en Europe après leur disparition progressive à la fin du Mésolithique.
Comme ceux de la caverne que j'ai découverte dans une forêt d'Ile de France, qui a été peut-être, et pendant combien de générations, de siècles et de millénaires, la demeure de tigres ou de lions des cavernes:
http://pocombelles.over-blog.com/2018/01/la-caverne-du-tigre.html
Les derniers hommes qui ont vu, entendu, chassé et été chassés par ces félins sont morts il y a des milliers d'années, comme les empreintes des félins sur le sol de la forêt se sont effacées et les rugissements qui résonnaient dans les futaies se sont éteints.
Restent d'énigmatiques gravures rupestres, des ossements fossiles ici et là et le témoignage de quelques naturalistes humanistes, mi-druides mi-poètes, entre mémoire, science et rêves.
Pierre-Olivier Combelles
http://europe-tigre.over-blog.com/2015/10/savoir-etre.html
http://europe-tigre.over-blog.com/2017/06/humilite-inevitable.html
http://europe-tigre.over-blog.com/2017/04/un-cauchemar-seculaire.html
Corbett bought his first camera in the late 1920s and—inspired by his friend Frederick Walter Champion—started to record tigers on cine film.[6] Although he had an intimate knowledge of the jungle, it was a demanding task to obtain good pictures, as the animals were exceedingly shy.
A popular misconception is that Corbett never killed a tiger without confirmation of its killing people.[7] However, Corbett killed the unusually large and most widely sought after Bachelor of Powalgarh, even though this tiger had never killed a human.[8]
Corbett took to lecturing groups of schoolchildren about their natural heritage and the need to conserve forests and their wildlife. He promoted the foundation of the Association for the Preservation of Game in the United Provinces and the All-India Conference for the Preservation of Wildlife.Together with Champion, he played a key role in establishing India's first national park in the Kumaon Hills, the Hailey National Park, initially named after Lord Malcolm Hailey. The park was renamed in Corbett's honour in 1957.[9]
Corbett deeply empathized with the poor living in and around the Corbett village or Kaladhoongi in the United Province (now Uttrakhand). As a railway contractor, he employed scores of Indians at Mokameh Ghat.While dedicating his book My India to "...my friends, the poor of India", he writes "It is of these people, who are admittedly poor, and who are often described as 'India's starving millions', among whom I have lived and whom I love, that I shall endeavor to tell in the pages of this book, which I humbly dedicate to my friends, the poor of India."
Affrontement Chine-Etats-Unis, impuissance de l'Europe [Christian Saint-Etienne]

Portrait par Martin van Meytens, vers 1767. Marie-Antoinette Josèphe Jeanne de Habsbourg-Lorraine (en allemand, Maria Antonia Josepha Johanna von Habsburg-Lothringen), archiduchesse d’Autriche, princesse impériale, princesse royale de Hongrie et de Bohême, (née le 2 novembre 1755 à Vienne – morte le 16 octobre 1793 à Paris), fut la dernière reine de France et de Navarre (1774–1792), épouse de Louis XVI, roi de France et de Navarre. Fille de l'empereur François Ier du Saint-Empire, et de Marie-Thérèse d'Autriche, reine de Hongrie et de Bohême, était par son père, arrière-petite-fille de Philippe, duc d’Orléans, frère de Louis XIV, donc une lointaine descendante des rois de France Henri IV et Louis XIII.
"Il n'y a maintenant seize ou dix-sept ans que je n'ai vu la reine de France. C'était à Versailles, elle était encore la Dauphine, et certes il n'eut jamais vision plus délicieuse sur cette terre qu'elle semblait à peine toucher. Elle ne faisait alors que paraître sur l'horizon, pour orner et égayer la sphère élevée où elle commençait de se mouvoir - scintillante comme l'étoile du matin, brillante de vie, de splendeur et de joie. Ah! Quel bouleversement! Quel coeur me faudra t-il pour rester insensible à tant de grandeur suivie d'une telle chute ! Que j'étais loin d'imaginer, lorsque plus tard je la voyais mériter la vénération et non plus seulement l'hommage d'un amour distant et respectueux, qu'elle en serait un jour réduite à cacher dans son sein l'arme qui la préserverait du déshonneur; je ne pouvais croire que je verrais de mon vivant tant de désastres s'abattre sur cette princesse, au milieu d'un peuple composé d'hommes d'honneur et de chevaliers! J'aurais cru que dix mille épées bondiraient hors de leurs fourreaux pour la venger ne fût-ce que d'un regard qui aurait pu l'insulter. - Mais l'âge de la chevalerie est passé. Celui des sophistes, des économistes et des calculateurs lui a succédé; et la gloire de l'Europe est éteinte à jamais.
R.H. Edmund Burke, Réflexions sur la Révolution de France. Hachette Littératures, 1989, pp. 95-96.
Comment les "élites" ("The Establishment") nous mènent au désastre (Paul Jorion)
Le discours de Paul Jorion est tout à fait intelligent. Le problème, c'est que le pouvoir appartient aux riches et qu'ils ne veulent pas partager avec les autres. Nous sommes dans un système ploutocratique, et cela au niveau mondial. Le pouvoir s'arrange pour avoir la supériorité non seulement financière et matérielle mais aussi politique, militaire, culturelle. La violente répression du Gouvernement français, -le gouvernement des riches, ultra-minoritaire et qui ne représente en rien le peuple français- contre les Gilets Jaunes en est l'illustration.
Personne ne connaît l'avenir, mais quand on voit les ruines des civilisations d'Amérique centrale ou du sud enfouies dans la forêt ou sous les sables du désert, on se dit que la "civilisation" capitaliste moderne ne laissera sur terre et dans l'espace qu'un immense champ de ruines derrière elle, infiniment moins belles et infiniment plus dangereuses (chimie, nucléaire, etc) que les autres.
La véritable nature de l'homme est spirituelle et, comme disent encore certains peuples aborigènes d'Amérique, le véritable progrès est seulement spirituel.
Quant à la COP 21 que Paul Jorion évoque, ou plutôt invoque à la fin de son entretien, elle repose sur un de ces dogmes planétaires qu'il accusait au début: le changement climatique anthropique: une psyops-business plan à l'échelle planétaire signée l'ineffable Al Gore le bien nommé; l'arbre qui cache la forêt de l'immense destruction de la nature, de l'homme et des sociétés humaines que fait l'homme moderne, dont l'hybris ne connaît plus de limites.
P.O.-C.
Mais que veut donc la bourgeoisie libérale ? (Carl Schmitt)
"La bourgeoisie libérale veut donc un Dieu, mais il ne faut pas qu'il devienne actif ; elle veut un monarque, mais il faut qu'il soit impuissant ; elle réclame liberté et égalité, et néanmoins restriction du droit de vote aux classes possédantes, pour garantir à la culture et à la propriété l'influence nécessaire sur la législation, comme si la culture et la propriété donnaient un droit à opprimer les gens pauvres et incultes ; elle abolit l'aristocratie du sang et de la famille, mais elle permet le règne impudent de l'aristocratie financière, la forme d'aristocratie la plus stupide et la plus vulgaire ; elle ne veut ni la souveraineté du roi ni celle du peuple. Que veut-elle alors au juste ?"
Carl Schmitt