The Bonnie Moorhen (The Corries)
My bonnie moorhen, my bonnie moorhen,
Up in the grey hills, and doon in the glen,
It's when ye gang butt the hoose, when ye gang ben
I'll drink a health tae my bonnie moorhen.
My bonnie moorhen's gane o'er the faim,
And it will be summer e'er she comes again,
But when she comes back again some folk will ken,
And drink a toast tae my bonnie moorhen.
My bonnie moorhen has feathers anew,
And she's a' fine colours, but nane o' them blue,
She's red an' she's white, an' she's green an' she's grey
My bonnie moorhen come hither away.
Come up by Glen Duich, and doon by Glen Shee
An' roun' by Kinclaven and hither tae me,
For Ranald and Donald are oot on the fen,
Tae brak the wing o' my bonnie moorhen.
This is a song from the Jacobite period of Scottish history and is one of many of the period with double meanings and disguise. In the song, the fugitive is being hunted in the hills by government forces and Ranald and Donald are red coat soldiers. The colours referred to are those of the old Stuart tartan. The Prince is the moorhen.
Entretien avec l'Amiral Paul Watson (Sea Sheperd) sur RT
(...) "Parmi les dizaines de campagne en cours, Paul Watson parle de leur opération en France contre les tueries de dauphins dans le Golfe de Gascogne, qui, selon lui, constituent «le massacre le plus large dans le monde, pire que celui des îles Féroé». Il considère que «Sea Shepherd France a fait un travail incroyable en dénonçant cette activité illégale». (...)
https://francais.rt.com/magazines/la-grande-interview/60643-paul-watson
http://www.seashepherd.fr/index.php/actu-editos/actualites/133-news-19022019-fr-02
« Il vient une heure où protester ne suffit plus, après la philosophie, il faut l’action. »
Victor Hugo, Les Misérables
«On vide l’océan de sa vie pour le remplir de poisons et de déchets» (Lamya Essemlali/Sheperd France, entretien avec Libération)
"Lamya Essemlali préside l’ONG Sea Shepherd France. Elle voit un lien entre les deux drames écologiques qui se déroulent actuellement sur la façade atlantique française : le naufrage du Grande America dans le Golfe de Gascogne et l’échouage de plus de 1 100 dauphins sur la côte depuis début janvier (surtout en Vendée, Charente-Maritime et Gironde), qui symbolisent à ses yeux «notre rapport d’exploitation» à l’océan.
Elle réagit à la publication, jeudi, de l’inventaire détaillé de la cargaison du navire italien par la préfecture maritime de l’Atlantique. Ce dernier contenait 1 050 tonnes de matières dangereuses, dont 85 tonnes d’hydrogénosulfure de sodium, 62 tonnes de résine, 16 tonnes de White Spirit, 720 tonnes d’acide chlorhydrique, 25 tonnes de fongicides ou 9 tonnes d’aérosol. Côté carburant, outre les 2 200 tonnes de fioul lourd déjà annoncées, le Grande America transportait 190 tonnes de diesel marin et 70 000 litres d’huile."
Lisez la suite de l'article-entretien de Libération: https://www.liberation.fr/france/2019/03/24/on-vide-l-ocean-de-sa-vie-pour-le-remplir-de-poisons-et-de-dechets_1716798?fbclid=IwAR34UOFWmf23cBFQTPdHOuc95KGmRCZ5BZUuifMKEaHNXZa0tXtJWgkwEOU
Jean-Baptiste de Vilmorin (1930-2018), Le chemin de la forêt (Rambouillet, mai 2019)
Le Courrier de la Nature N°314 - Janvier-février 2019
L'amour, par Simone Weil
Simone Weil pendant la guerre d'Espagne. "Dans l'expérience directe de la barbarie en Espagne, Simone Weil a su discerner le phénomène, à l'œuvre dans le totalitarisme moderne, d'identification du bien et de la puissance ; cette identification perverse interdit toute réflexion personnelle par le jeu des passions collectives et l'opinion dominante du plus grand nombre." https://fr.wikipedia.org/wiki/Simone_Weil
« La face de cet amour tournée vers les personnes pensantes est charité du prochain; la face tournée vers la matière est amour de l'ordre du monde, ou, ce qui est la même chose, amour de la beauté du monde."
Simone Weil, Attente de Dieu, Fayard, 1966, p. 148-149.
Serge Utgé-Royo: Juillet 1936
Merci à Alain
Il n'est jamais trop tard pour un naturaliste
Torcol (Jynx torquilla). Auffargis (Yvelines) dans les aulnes au bord du ru des Vaux de Cernay, 5 mars 2019.
Jonquilles sauvages (Narcissus pseudonarcissus L.) à la lisière d'un champ et d'un bois. Forêt de Rambouillet, 23 mars 2019.
De merveille en merveille, l'existence s'ouvre.
Lao-Tseu
Il n'est jamais trop tard pour un naturaliste. La vie vous apporte toujours un cadeau, une surprise, une récompense, dont vous rêviez et que vous attendiez depuis longtemps.
Au cours des trois derniers mois, j'ai eu la joie de voir, de rencontrer pour la première fois de ma vie :
- Un couple de cerfs (Odocoileus peruvianus, luicho en quechua) dans notre ferme-réserve naturelle Pitunilla (ex Costa Rica) dans les Andes du Pérou. J'étais arrivé le jour même et en fin d'après-midi, vers 17H (il fait nuit à 18H30) nous aperçûmes deux cerfs qui se faufilaient dans le monte fauve de jopage sec, au-dessus de la maison, d'un molle à l'autre. Il voulaient boire dans la rigole, à 200m de nous, mais notre présence les gênait. Gris, trapus, la queue noire bordée de blanc, pas de bois sur la tête. Un couple, peut-être. Ils se cachaient sous les arbres pour réapparaître ensuite. Cela dura un quart d'heure, vingt minutes. Puis nous les perdîmes de vue. C'est la première fois que j'en voyais dans les Andes. Il y a une autre espèce, le taruka (Hippocamelus antisensis), plus rare et qui hante seulement les très hautes Andes, au-dessus de 4000 m d'altitude (étage de la puna). Plus trapue, avec des bois à deux andouillers seulement comme le chevreuil d'Europe.
- Un torcol dans les aulnes du ru des Vaux de Cernay, à Auffargis (village de la forêt de Rambouillet). Je marchais le long du sentier lorsque j'ai vu un oiseau se percher de manière bizarre sur une branche d'aulne inclinée, puis se tendre horizontal, puis se dresser droit comme un piquet. La taille et l'allure d'une petite grive, plumage sombre dont je n'arrivais pas à distinguer les détails (40 m plus haut, à contre-jour), la queue assez longue, le bec petit. S'est envolé, perché verticalement sur un tronc, mais ne grimpait pas en s'appuyant sur la queue comme un pic. Observation: 5 bonnes minutes, à l'oeil nu, sans jumelles.
- une colonie de jonquilles sauvages à la lisière d'un champ. Je passais à vélo et j'ai aperçu les taches jaunes sur le talus au pied des chênes, à 70 m environ. Eclairées par le soleil couchant. J'ai filé à la maison pour prendre mon appareil photo puis je suis revenu les photographier, couché par terre, dans la lumière du soleil qui baissait.
Pierre-Olivier Combelles
Pour en savoir plus sur le Torcol fourmilier:
http://www.oiseaux-birds.com/dossier-torcol-fourmilier.html
Québec permet la destruction gratuite de l'environnement au nord du 49e parallèle, par Thomas Gerbet (Radio-Canada)
"Un nouveau règlement, entré en vigueur le 20 septembre, suscite l'étonnement chez des fonctionnaires, des juristes, des scientifiques et des environnementalistes. Au nord du 49e parallèle, le gouvernement du Québec permet la destruction de milieux humides et hydriques sans exiger de compensation par de l'argent ou des travaux, ce qui pourrait aller à l'encontre de l'objectif de la loi."
Lisez ici l'article de Thomas Gerbet: https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1082792/quebec-milieux-humides-hydriques-nord-boreale-gouvernement-compensation?fbclid=IwAR1kWKj8eGhw6-ZkGWdXCvPBksOZMdqVvn6sGTSoRxILt8FianRr6lAn0r8
(Capture d'écran). Conclusion de mon article: COMBELLES, P.O., 2001. Introduction à l’Histoire naturelle de la baie et des lacs Coacoachou (Basse Côte-Nord du Québec) – Première partie. In : Le Naturaliste Canadien, Vol.125 , Nº 1 (Hiver 2001) : 57-67.
J'ai consacré de nombreuses années de ma vie à l'exploration et à l'étude d'une partie du Québec-Labrador. Je suis révolté par la bêtise, la malfaisance et l'irresponsabilité des politiciens québécois et canadiens et leurs complices des milieux industriels et financiers qui ont promulgué et voté cette loi inique autorisant la destruction de la nature au nord du 40e parallèle. Rappelons que la végétation et la faune de la péninsule du Québec-Labrador sont apparues progressivement avec la fonte de l'inlandsis glaciaire, il y a environ 10.000 ans. A cause du froid et des étés très brefs, la croissance des plantes est extrêmement lente. J'y ai vu des lichens crustacés âgés de milliers d'années et des épinettes grosses comme mon petit doigt qui avaient 250 ans. Toute destruction est donc irrémédiable, comme celle, en même temps, du patrimoine culturel des Autochtones; Innus et Inuits: sentiers de portage, emplacements traditionnels de camps, cimetières, toponymes, tous ces vestiges de leur occupation millénaire de tout le territoire, invisibles aux yeux des néophytes et des urbains.
Pierre-Olivier Combelles