Sadhinchene I Uthara & P Unnikrishnan I Thyagaraja Pancharatna Kriti
Sadguru Tyagaraja Swami (Telugu: సద్గురు త్యాగరాజ స్వామి; 4 May 1767 – 6 January 1847), also known as Tyagayya, and in full as Kakarla Tyagabrahmam, was a saint and composer of Carnatic music, a form of Indian classical music. Tyagaraja and his contemporaries, Shyama Shastri and Muthuswami Dikshitar, are regarded as the Trinity of Carnatic music. Tyagaraja composed thousands of devotional compositions, most in Telugu and in praise of Rama, many of which remain popular today. However, only 720 of these are in vogue. Of special mention are five of his compositions called the Pancharatna Kritis (transl. "five gems"), which are often sung in programs in his honour. Tyagaraja composed Utsava Sampradaya Krithis (transl. Festive ritual compositions), which are often sung to accompany temple rituals and Divya Nama Sankeertanas (transl. Divine name compositions) which are sung as a part of concerts and in daily life.
Tyagaraja lived through the reigns of four kings of the Maratha dynasty – Tulaja II (1763–1787), Amarasimha (1787–1798), Serfoji II (1798–1832) and Sivaji II (1832–1855),[3] although he served none of them.
This pancharathna krithi has been well set on the easiest of ragas, Arabhi. This Krithi has been carved out in a language full of liberty, teasing tone, metaphor and simile without having a surfeit of adjectives – all the while arresting the attention of the singers. Thyagaraja swamigal, in this krithi, appeared to be telling the greatness of the lord in a lucid manner most enthusiastically. The style adopted in this krithi is very sweet in comparison to the other four kirthanas. Oh Lord you are an opportunist, You deceived your parents Devaki, Vasudeva as also the gopikas who surrendered to you, You mischievously smile when Yashoda innocently folded you with love at the thought that she too would be disappointed on being separated from him, You falsified the aforesaid words of Sruti and Smruti. You have somehow not come to me despite the fact that I was overjoyed in keeping your memory always in my heart, You preached patience, tolerance in the face of adversity freedom from anger, satsang etc; and coolly accepted my pujas, You give bhakti and peace, Despite all this you have steadfastly not come closer to me to the end, Thus this kirthana, a gem amongst the five kirthanas which bring out the thought and reminiscences of Shri Thayagaraja; is a great gift to the singer and bhaktas.
Pallavi:
Sadinchane Oh Manasa
Sadhinchane: Achieved!!
Oh Manasa: Oh, my mind!
Telugu (/ˈtɛlʊɡuː/; తెలుగు, is a classical Dravidian language native to the Indian states of Andhra Pradesh and Telangana, where it is also the official language. Spoken by about 96 million people (2022), Telugu is the most widely spoken member of the Dravidian language family, and one of the twenty-two scheduled languages of the Republic of India. It is one of the few languages that has primary official status in more than one Indian state, alongside Hindi and Bengali. Telugu is one of the languages designated as a classical language by the Government of India. It is the 14th most spoken native language in the world. Modern Standard Telugu is based on the dialect of erstwhile Krishna, Guntur, East Godavari and West Godavari districts of Coastal Andhra.
(…)
Telugu has an unbroken, prolific, and diverse literary tradition of over a thousand years. Pavuluri Mallana's Sāra Sangraha Ganitamu (c. 11th century) is the first scientific treatise on mathematics in any Dravidian language. Avadhānaṃ, a literary performance that requires immense memory power and an in-depth knowledge of literature and prosody, originated and was specially cultivated among Telugu poets for over five centuries. Roughly 10,000 pre-colonial inscriptions exist in Telugu.
In the precolonial era, Telugu became the language of high culture throughout South India. Vijaya Ramaswamy compared it to the overwhelming dominance of French as the cultural language of Europe during roughly the same era. Telugu also predominates in the evolution of Carnatic music, one of two main subgenres of Indian classical music and is widely taught in music colleges focusing on Carnatic tradition.[Over the centuries, many non-Telugu speakers have praised the natural musicality of Telugu speech, referring to it as a mellifluous and euphonious language.
https://en.wikipedia.org/wiki/Telugu_language
Écoutez aussi:
Endaro Mahanubhavulu I Uthara & P Unnikrishnan I Tyagaraja
https://www.youtube.com/watch?v=9bcBbRQ7VDQ
Dudukugala I Uthara & P Unnikrishnan I Thyagaraja Pancharatna Kriti
https://www.youtube.com/watch?v=FOOTxbU2PKM
Jagadananda Karaka I Sooryagayathri I Thyagaraja Aradhana Special
https://www.youtube.com/watch?v=5Nz7YRaUyuY
Celebrating 177 years of Thyagaraja's unparalleled musical legacy with the Pancharatna Krithis!
Méditations sur un enfant amputé de six ans rampant à travers Gaza à l’aide d’un patin à roulettes, par Caitlin Johnstone
Ce génocide dure depuis si longtemps que les enfants amputés qui vivent dans toute la bande de Gaza apprennent des stratégies pour survivre sans leurs membres.
C’est drôle les choses qui vous touchent quand vous êtes témoin du cauchemar de Gaza, parmi toutes les horreurs que vous y verrez chaque jour. Aujourd’hui, j’ai vu une vidéo d’un garçon palestinien de six ans, amputé des jambes, qui se traînait dans son camp de tentes à l’aide d’un patin à roulettes qu’il portait à l’une de ses mains, et cela m’a presque anéantie.
Il s’agissait d’un de ces patins en ligne apparus dans les années 90. Nous les appelions des rollers. Les garçons occidentaux jouaient avec ces patins au cours d’étés pleins de joie et de rires, de genoux écorchés et de traces d’herbe. Aujourd’hui, un petit garçon nommé Mohammad Saeed s’en sert pour se déplacer dans la poussière, car ses jambes ont été arrachées par des explosifs militaires occidentaux, lancés par des Israéliens qui ont probablement joué avec des patins à roulettes quand ils étaient petits.
https://pbs.twimg.com/amplify_video_thumb/1867925617980723200/img/4GyFvIuMTP_3sMKA.jpg
Ce génocide dure depuis si longtemps que les enfants amputés qui vivent dans toute la bande de Gaza apprennent des stratégies pour survivre sans leurs membres.
Une étude récente a révélé que la quasi-totalité des enfants de Gaza pensent que leur mort est imminente, et la moitié des personnes interrogées ont déclaré qu’elles souhaitaient mourir.
Mais leur vie continue. Même avec des membres manquants, souvent amputés sans morphine ni anesthésie, leur vie continue. En rampant dans des camps de tentes boueux, ils continuent à vivre. Ils trouvent un moyen de survivre chaque jour.
Ce genre de choses pourrait vous inspirer si c’était quelque chose dont vous étiez simplement le témoin passif, au lieu de quelque chose que la structure de pouvoir occidentale sous laquelle vous vivez inflige activement aux gens. Pour ceux d’entre nous qui vivent à l’ombre de l’empire centralisé aux États-Unis, c’est un peu plus compliqué émotionnellement qu’une histoire inspirante sur l’esprit indomptable du peuple palestinien, parce que c’est aussi une histoire sur la façon dont nous n’avons pas réussi à empêcher que cela se produise.
Lorsque nous regardons Mohammed Saeed ramper dans la terre sur ses moignons de jambe à l’aide d’un patin à roulettes, nous voyons notre propre civilisation se refléter sur nous. Une dystopie génocidaire d’une faillite morale totale. Voilà ce que nous sommes devenus. Voilà ce que nous avons permis à nos dirigeants de faire de nous.
Oh Mohammed, je suis tellement désolée. Je suis tellement désolée que nous ayons laissé les choses en arriver là. Je suis désolée qu’on t’ait pris tes jambes, et je suis désolée pour tout ce qu’on t’a pris en plus. Tes parents peut-être. Tes frères et sœurs peut-être. Certainement des êtres chers. Évidemment, ta maison et ton enfance.
Je n’ai rien à offrir en ce moment, ni à mes lecteurs ni à Mohammed Saeed, si ce n’est mon propre chagrin. Certains jours, tout ce que l’on peut faire, c’est déverser son cœur sur le sol et avertir les passants de ne pas glisser dessus, les larmes coulant sur le trou béant dans la poitrine.
Rien de tout cela n’est juste, et je n’ai pas envie de prétendre que c’est juste. Je n’ai pas envie d’essayer de positiver ou de dire que ça va s’arranger. Certaines choses sont tout simplement terribles, et il est normal de se sentir mal à ce sujet. Les sentiments sont faits pour être ressentis. C’est triste, c’est enragé, c’est honteux, c’est accablant, et absolument rien d’autre.
Nous vivons dans un monde d’une beauté à couper le souffle et d’une sauvagerie ahurissante. Des explosions d’amour se cachent derrière chaque molécule dans une société dirigée par de véritables monstres.
Nous sommes assez grands pour supporter ces paradoxes. Nous sommes assez grands pour ressentir la majesté de la création et le coup de poing du génocide. L’amour mouillé, juteux et débordant pour nos semblables et l’horreur de la cruauté dont nous pouvons faire preuve les uns envers les autres. L’exaltation de la vie sur cette étrange planète bleue et le chagrin écrasant de l’échec après échec pour améliorer un peu les choses ici.
Les bons comme les mauvais peuvent s’épanouir dans ce monde. Il est clair que je n’ai pas de réponses ou de remèdes miracles. Nous faisons de notre mieux pour être des personnes décentes et surmonter chaque jour. Nous ramassons nos patins et continuons à ramper.
Source originale : Caitlin Johnstone
Source : reseauinternational.net – 16 décembre 2024 – Caitlin Johnstone
Sri Aurobindo: L'esprit moderne européen et le christianisme
L'esprit moderne est aujourd'hui l'esprit européen, tel qu'il est devenu après avoir abandonné non seulement l'idéalisme philosophique de la plus haute culture gréco-romaine dont il est issu, mais aussi la dévotion chrétienne du Moyen-Âge, qu'il a remplacé ou transmuté en idéalisme pratique et en dévotion sociale, patriotique et philanthropique. Elle s'est débarrassée de Dieu ou ne l'a gardé que pour l'usage du dimanche et a érigé à sa place l'homme comme sa divinité et la société comme son idole visible.
Sri Aurobindo, Essays on the Gita
Claude Janvier: Hommage au peuple syrien et à son pays qui fut laïc, moderne, et progressiste
Cette fin d’année 2024 est bien funeste. Entre la politique mortifère des faiseurs de guerres made in USA et l’effondrement soudain de la Syrie, et de facto du parti laïc Baas dirigé par le président Bachar el-Assad, force est de constater que les forces du mal se déchaînent, au mépris comme toujours de la vie humaine.
Les terroristes qui ont envahi la Syrie démontrent que la coalition Israël-Anglo-Saxons-UE-Qatar a enclenché la vitesse supérieure afin de continuer à piller le Proche-Orient en toute impunité.
Le général américain Wesley Clark déclarait en 2007 : « Nous allons éliminer sept pays en cinq ans : Irak, Libye, Liban, Syrie, la Somalie, le Soudan et enfin l’Iran. »* C’est quasiment chose faite.
Étant allé deux fois en Syrie, je me dois de témoigner ce qu’était ce pays avant qu’il n’implose définitivement le 8 décembre 2024.
La Syrie était un pays laïc où toutes les religions pouvaient coexister dans un respect mutuel et réciproque. L’Église orthodoxe d’Alep, qui avait été totalement rasée lors des affrontements entre les terroristes et l’armée gouvernementale a été complètement reconstruite. La mosquée d’Alep, totalement dynamitée par les islamistes intégristes, était aussi en voie de reconstruction.
La magnifique mosquée des Omeyyades à Damas, construite entre 706 et 715, abrite le tombeau de Jean-Baptiste (Sidi Yahia pour les musulmans), cousin de Jésus. Cette présence d’un tombeau dans la salle de prière d’une mosquée est un cas pratiquement unique. Les chrétiens du quartier Est viennent s’y recueillir. Nous avons été témoins des prosternations des musulmans, et des signes de croix avec génuflexions des chrétiens au sein de la mosquée.
Qu’il était agréable pour les femmes de ne pas être obligées de porter le hijab, d’avoir le choix de s’habiller comme elles le voulaient, selon leur bon plaisir. Contrairement aux fausses informations véhiculées dans les « médias de grands chemins », les femmes avaient la même place que les hommes dans la société syrienne. Nous avons pu discuter à Damas, mes compagnons et moi, avec des avocates, professeurs, députés et aussi, en 2021, avec madame le ministre de la Culture, qui parlait le français couramment.
Qu’il était agréable de se retrouver dans un estaminet du quartier chrétien à Damas, de pouvoir siroter un verre d’arak avec de nombreux Syriens, puis de repasser dans le secteur musulman et de flâner dans le souk al-Hamidiya très animé de Damas.
Qu’il était agréable d’aller visiter, rue droite à Damas, la Maison de Saint Ananie où Paul de Tarse – qui deviendra saint Paul – a été baptisé.
Qu’il était agréable d’admirer les étoffes de soie, les brocarts tramés d’or, les magnifiques objets « damasquinés », d’être émerveillé par les piles impressionnantes de fruits confits entiers d’abricot, de poires et de mandarines et de s’écraser ensuite dans la salle du glacier Bakdash afin d’y déguster une gourmandise à la vanille saupoudrée d’amandes. (Victime de l’embargo, les propriétaires du glacier ont été obligés d’utiliser du lait en poudre à la place du précieux liquide. De ce fait, la saveur n’est plus tout à fait la même.)
Qu’il était confortable pour un Syrien de pouvoir bénéficier d’un système de santé gratuit pour tous. Outre l’excellence des soins dispensés en Syrie, tous les citoyens pouvaient se faire soigner gratuitement.
Qu’il était confortable pour les familles syriennes de savoir que leurs enfants pouvaient recevoir une solide instruction gratuitement, y compris pour les études supérieures. L’éducation était accessible à tous. À noter que le français était toujours enseigné en Syrie [1].
Malgré 14 ans de guerre incessante, malgré des destructions énormes, malgré l’omniprésence d’un embargo occidental privant le peuple de produits de premières nécessités, de nourriture, de médicaments, d’énergie – les bons « démocrates américains » pillent le pétrole de pays depuis 2011 sans en donner une goutte au peuple syrien –, les Syriens entretenaient leurs routes, leur environnement, et les terres agricoles.
Qu’il était agréable de voir qu’à l’approche des fêtes de Noël des guirlandes électriques, des sapins et des décorations fleurissaient à la frontière libano- syrienne proche de la vallée de la Bekaa, ainsi qu’à Damas et dans les autres villes de ce pays magnifique.
Tout ce que je viens de décrire se passait sous la présidence de Bachar el-Assad, et ce, malgré l’embargo inhumain qui pèse sur le peuple syrien depuis 2011.
Avec la mainmise de terroristes payés par « les bons démocrates occidentaux », la Syrie moderne et progressiste va disparaître. Au détriment de son peuple, mais aussi au détriment des pays du Proche Orient. L’obscurantisme risque de revenir en force.
À toutes les personnes que j’ai eu l’honneur et le plaisir de rencontrer, et à l’ensemble du peuple syrien, je vous prie d’accepter mon plus profond respect pour avoir résisté héroïquement à la machine de destruction infernale anglo-saxonne. Force et honneur à vous.
Claude Janvier
Sur Damas et sur ce blog:
https://pocombelles.over-blog.com/2023/03/les-tombeaux-de-damas-par-yahya michot.html
Sur la Syrie et le renversement de Bachar Al-Assad:
https://www.voltairenet.org/article221618.html
Peter Koenig: Syria Left Alone by an Abandoning World. Russia’s Redline. The End Game Is “Greater Israel”?
https://www.globalresearch.ca/%e2%80%a8syria-left-alone-abandoning-world/5874837
Spectacle de clôture des JO de Londres en 2012: un Phénix s'élève de la Terre en flammes. Ce Phénix, c'est la Gouvernance et la monnaie digitale mondiales.
Les liaisons dangereuses du pape François, par Edouard Husson (2022)
Le pape François a rencontré secrètement le PDG de Pfizer avant de rendre la vaccination obligatoire au Vatican
par Édouard Husson
17 janvier 2022
Le pape François a rencontré deux fois secrètement le PDG de Pfizer, Albert Bourla, en 2021, avant de rendre la vaccination obligatoire au Vatican: telle est l’information explosive recueillie auprès de sources internes par le National Catholic Register, un média américain d’information catholique. On appréciera à sa juste mesure le fait que le pape qui a pris le nom de Saint François d’Assise, apôtre de la pauvreté, pousse jusqu’à fréquenter le PDG d’une entreprise qui a gagné des milliards durant la pandémie. Et même, qu’il se soit fait lobbyiste de l’industrie vaccinale en expliquant que la vaccination contre le COVID était en « acte d’amour ». La parution de cette information malgré la crainte qu’inspire le pape jésuite révèle que l’Eglise est à la veille d’une remise en cause profonde du pontificat de Jorge Maria Bergoglio.
Selon des sources vaticanes, qui se sont confiées au National Catholic Register, le Saint-Père a rencontré à deux reprises le PDG de Pfizer, Albert Bourla, au Vatican, bien que les détails précis de ces rencontres qui ont eu lieu en 2021, ne soient pas connus.
Contrairement à la plupart des audiences privées du pape, ces rencontres n’ont pas été annoncées par le bureau de presse du Saint-Siège, qui n’a pas répondu aux demandes répétées de confirmation de ces rencontres.
Un porte-parole de Pfizer a déclaré : “Nous ne pouvons ni confirmer ni démentir car, selon notre politique, les mouvements de nos cadres sont considérés comme confidentiels.”
Les rencontres d’Albert Bourla avec le pape ne seraient pas la première rencontre papale secrète de ce type ces dernières années. En novembre 2019, le pape a reçu en privé Melinda Gates. La rencontre, bien connue au Vatican, n’a jamais été reconnue officiellement.
En mai dernier, Bourla a pris part à une conférence en ligne du Vatican sur la santé intitulée “Unite to Prevent & Unite to Cure” à l’occasion de laquelle il a pu – et d’autres participants avec lui, faire l’éloge de la vaccination dans la lutte contre le COVID-19.
Se vacciner contre le COVID, un acte d’amour?
Le PDG de PFlZER s’adresse aux non-vaccinés comme un prédicateur religieux et les désigne comme des coupables et des imbéciles. Quid des victimes d’effets secondaires graves, persistants ou mortels ?
@ComploTisss pic.twitter.com/sJzEwjVOIM
— JDLM (@NicolasPichot6) January 17, 2022
Prenez le temps d’écouter ce passage d’Albert Bourla à la télévision française. Il y explique que la seule façon de surmonter la peur de se faire injecter le vaccin, c’est “l’amour” (sic!). Pour lui, la vaccination n’a pas seulement une valeur individuelle mais sociale: il faut le faire pour nos proches et le reste de la société.
ça ne vous rappelle rien? Le pape François déclarant à l’été 2021: “La vaccination est un moyen simple, mais profond de promouvoir le bien commun et de prendre soin les uns des autres, en particulier des plus vulnérables. Je prie Dieu pour que chacun puisse apporter son petit grain de sable, son petit geste d’amour”
Impossible de dire lequel des deux hommes a le plus influencé l’autre. Mais force est de constater que le pape qui a pris le nom du “Pauvre d’Assise” se trouve de connivence avec le PDG d’une entreprise pharmaceutique qui a gagné des milliards grâce aux vaccins contre le COVID. Une entreprise représentative des dérives du capitalisme contemporain que le Pape aime par ailleurs fustiger.
Le Pape parle du capitalisme inclusif; mais en l’occurrence il fraye avec un représentant du capitalisme de connivence, l‘une des entreprises les plus condamnées au monde. Où seraient les profits de Pfizer sans l’argent public qui sert à financer la recherche puis l’achat des vaccins?
Comment ne pas être profondément gêné par le fait que le Pape ait pu recevoir deux fois le PDG de Pfizer puis choisir cette entreprise pour la vaccination au Vatican? Une vaccination rendue obligatoire!
Comment expliquer qu’un pape qui dit lutter pour un ordre plus juste accepte le petit jeu d’un capitalisme de connivence qui a fait écarter médicaments existants (tombés dans le domaine public) au profit d’un produit nouveau, fabriqué trop vite et vendu très cher? Comment comprendre que le pape de l’encyclique Laudato Si fasse aussi peu attention aux dégâts causés par les effets secondaire du vaccin. Ou bien l’écologie humaine est-elle sans importance?
Évidemment, en homme de pouvoir, François a cessé de parler “d’amour” en évoquant la vaccination dans son discours de vœux 2022 aux ambassadeurs. Il sent le vent tourner et se contente de parler d’un choix raisonnable en attendant d’autres médicaments. Mais cela ne peut pas dissiper la désagréable impression que le Pape sert de caution religieuse à la gouvernance internationale.
L’Église a besoin d’un « Père Elijah »
Si vous ne l’avez jamais lu, plongez-vous dans l’extraordinaire roman de Michael D. O’Brien, Père Elihjah. Le héros est un frère carme qui fut David Schäfer, rescapé de la Shoah puis promis à devenir Premier ministre d’Israël; mais il avait tout lâché pour se convertir et entrer en religion. Un pape qui est un mélange de Jean-Paul II et de Benoît XVI demande au Père Elijah d’aller affronter spirituellement le “Président de la Fédération des Etats européens”, qui tenait à la fois (prophétiquement, quand le roman a été écrit à la fin des années 1990) de Mario Draghi et d’Emmanuel Macron. Ce président d’une Europe devenue fédérale est immensément populaire car il agit au nom d’une religion de l’Amour, destinée à devenir une religion mondiale. Et le Père Elijah doit aller l’affronter car l’homme fait pression sur le Saint-Siège, pour que ce dernier se joigne au nouveau syncrétisme.
Ce morceau central d’une trilogie romanesque commencée dans Varsovie occupée et se finissant à Jérusalem a le souffle d’un roman de Chesterton ou de C.S. Lewis.
La différence entre le roman et la réalité d’aujourd’hui, c’est que François se juge assez fort pour ne pas avoir besoin d’un “Père Elijah”. Il pense pouvoir frayer avec les hommes de la gouvernance mondiale sans faire courir de danger à l’Eglise. Il accompagne en partie le syncrétisme ambiant et s’engage pour une “Maison d’Abraham” à Abu Dhabi ou joue avec l’idée d’une version “amazonienne” du christianisme. François décrit la vaccination comme un “acte d’amour” et il approuve la censure sur les réseaux sociaux. Il pactise avec la Chine communiste au risque de sacrifier l’Eglise clandestine chinoise. Et il adhère à un “Pacte mondial pour l’Education” en faisant entrer à l’Académie des Sciences un économiste aussi controversé que Jeffrey Sachs, ancien néolibéral converti à l’écologie et dont le fil directeur a toujours été l’adhésion sans fard au malthusianisme le plus radical.
La fuite concernant les entrevues avec Albert Bourla est le signe qu’au Saint-Siège on commence à juger contre-productive la façon de faire de l’actuel Souverain Pontife. Il est certes redouté; mais on le dit malade ; et les grandes manœuvres ont commencé pour sa succession.
Ce qui est sûr, c’est que le renouveau dont aura besoin l’Eglise se trouve plutôt dans les romans de Michael D. O’Brien que dans les liaisons dangereuses du Pape François avec les puissants de ce monde, d’Albert Bourla à Bill Gates.
Source:
Jean-Domininique Michel: USA : un nouveau rapport qui fait très mal !
Le point de saturation est atteint !
L'ancien ambassadeur du Royaume-Uni Craig Murray explique la situation en Syrie
10 décembre 2024
L'ancien ambassadeur du Royaume-Uni Craig Murray explique la situation en Syrie
d'il y a 4 jours :
La fin du pluralisme au Moyen-Orient
« Un changement véritablement sismique semble se produire très rapidement au Moyen-Orient. La Turquie et les États du Golfe acceptent l'anéantissement de la nation palestinienne et la création d'un Grand Israël, en échange de l'anéantissement des minorités chiites de Syrie et du Liban et de l'imposition du salafisme dans l'ensemble du monde arabe oriental.
Cela signifie également la fin des communautés chrétiennes du Liban et de la Syrie, comme en témoignent l'arrachage de toutes les décorations de Noël, la destruction de tous les alcools et l'imposition forcée du voile aux femmes à Alep.
Hier, des avions de combat américains Warthog ont attaqué et fortement décimé des renforts qui, à l'invitation du gouvernement syrien, étaient en route vers la Syrie depuis l'Irak. Les frappes aériennes israéliennes constantes et quotidiennes sur l'infrastructure militaire syrienne depuis des mois ont joué un rôle majeur dans la démoralisation et la réduction des capacités de l'armée arabe syrienne du gouvernement syrien, qui s'est tout simplement évaporée à Alep et à Hama ».
Lire la suite :
https://www.unz.com/article/the-end-of-pluralism-in-the-middle-east/