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Le Fil d'Ariane d'un voyageur naturaliste
Articles récents

François Asselineau analyse le problème de Mayotte, explique son contexte et propose la solution intelligente

13 Avril 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #François Asselineau, #France, #Mayotte, #Océan indien, #Politique, #ONU, #Ylang-Ylang

François Asselineau analyse le problème de Mayotte, explique son contexte et propose la solution intelligente
François Asselineau analyse le problème de Mayotte, explique son contexte et propose la solution intelligente

L’ylang-ylang (Cananga odorata) est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Annonacées. C'est un arbre originaire d'Asie du Sud-Est. On le cultive pour ses fleurs dont on extrait par distillation une huile essentielle très utilisée en parfumerie.
Le terme de Cananga vient du nom indonésien et javanais de l'arbre, kenanga. Le nom vernaculaire Ylang-ylang vient du nom de l'arbre en tagalog (langue des Philippines), et signifie « la fleur des fleurs ».

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ylang-ylang

 

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Sri Râmakrishna Paramahamsa: Les Sauveurs de l'humanité

13 Avril 2025 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Bharat, #Hindouisme, #Inde, #Râmakrishna, #Religion, #Spiritualité

Sri Râmakrishna Paramahamsa: Les Sauveurs de l'humanité
Sri Râmakrishna Paramahamsa: Les Sauveurs de l'humanité

Source: Jean Herbert: L'enseignement de Râmakrishna, Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1942.

Sri Râmakrishna Paramahamsa: Les Sauveurs de l'humanité
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Sri Râmakrishna Paramahamsa: La connaissance de Dieu

13 Avril 2025 , Rédigé par Sudarshan Publié dans #Bharat, #Inde, #Hindouisme, #Râmakrishna, #Religion, #Spiritualité

Sri Râmakrishna Paramahamsa: La connaissance de Dieu
Sri Râmakrishna Paramahamsa: La connaissance de Dieu
Sri Râmakrishna Paramahamsa: La connaissance de Dieu
Sri Râmakrishna Paramahamsa: La connaissance de Dieu

Source: Jean Herbert: L'enseignement de Râmakrishna, Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1942.

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Alerte ! Des bébés au animaux : J-M Sabatier dévoile le projet de v*cc*nat*on généralisée de la population

11 Avril 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Jean-Marc Sabatier, #Sciences, #Santé, #Opération Coronavirus, #Dépopulation

Années 1970: 1 cas d'autisme sur 10 000

Aujourd'hui: 1 cas sur 36 et à New York, 1 cas sur 25.

J.-M. Sabatier: "il y a une autre stratégie." Il ne dit pas laquelle, mais c'est la dépopulation.

Profit, pouvoir, contrôle, dépopulation.

 

" Le combat est le père de tout, roi de tout. Les uns, il les produit comme des dieux, les autres comme des hommes. Il rend les uns esclaves, les autres libres."

"Il faut savoir que la guerre est partout, que la lutte est justice, et que tout est en devenir par la lutte, selon l'ordre normal des choses".

"La sagesse, c'est dire des choses vraies, et agir selon la nature en écoutant sa voix."

"Les hommes qui aiment la sagesse doivent, en vérité, être au courant d'une foule de choses."

Héraclite d’Éphèse

 

"Héraclite, fils de Blyson ou, selon d'autres, d'Héraconte, naquit à Ephèse. La LXIXe olympiade [504-501 av. N.S.J.C.] marqua son acmê" (Diogène Laërce)

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Pierre Dortiguier: La franc-maçonnerie

9 Avril 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Pierre Dortiguier, #Philosophie, #Histoire, #Franc-maçonnerie, #Catholicisme, #Angleterre, #Ecosse, #Stuart, #Espagne, #Judaïsme, #Israël, #ONU, #Franco, #Irlande, #Charles de Gaulle, #Religion, #Allemagne

 

« Issa (Jésus), Fils de Marie, a dit: "Ce monde est un pont. Passez dessus, mais n'y construisez pas de maisons. Celui qui espère une heure peut espérer l'éternité. Le monde ne dure qu'une heure. Consacrez-la à la prière, car le monde est invisible. »

Empereur moghol Akbar le Grand (1556-1605).

Paroles gravées en persan sur la porte Buland Darwaze, à Fatehpur Sikri (Agra, Uttar Pradesh, India).

 

Pierre Dortiguier: La franc-maçonnerie

Pierre Michel Dortiguier est né le 24 mai 1941 à Toulouse. Il a obtenu ses titres d’enseignement à l’ancienne Sorbonne et étudié la philosophie austro-allemande antipositiviste de Christian Ehrenfels aux archives de Graz, et à Vienne. Il s’est opposé inflexiblement à la décadence provoquée par la révolution libertaire de 1968 dans la culture française. En réaction à ce séisme dévastateur, il publia, avec l’assentiment du général de Gaulle, qui lui apprit que son propre père avait été professeur aussi de philosophie, des morceaux choisis ; rédigea des articles dans la Revue des deux Mondes et aux éditions L'Âge d’Homme. Il est depuis dix ans consultant à radio Téhéran. Son présent livre est une apologie de Wagner et de Schopenhauer, et comme ce dernier une ligne de résistance acharnée sur un front allant de Platon à Kant, comprenant Voltaire, brandissant le drapeau de la régénérescence nécessaire à la survie. Il voit en Nietzsche un égaré dans ce combat, dont la réputation est surfaite, un arbre qui cache la forêt allemande de la philosophie. 

Consulter aussi:

Dortiguier contre Nietzsche par Paul-Éric Blanrue

http://www.lelibrepenseur.org/dortiguier-contre-nietzsche-par-paul-eric-blanrue/

 

 

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Frédéric II de Hohenstaufen: Les fondements de toute dignité humaine

8 Avril 2025 , Rédigé par Béthune Publié dans #Frédéric II de Hohenstaufen, #Saint Empire Romain Germanique, #Histoire, #Jacques Benoist Méchin, #Moyen-Âge, #Chevalerie, #Poésie

Frédéric II de Hohenstaufen: Les fondements de toute dignité humaine

"Car pour lui l'amour de la poésie et l'esprit de chevalerie étaient "les fondements de toute dignité humaine."*

* "Dignitatis cuiuslibet Fundamentum" (Frédéric II, "Les Institutions de chevalerie").

 

In: Jacques Benoist-Méchin: Frédéric de Hohenstaufen ou le rêve excommunié (1194-1250)

 

Hermann von Salza, IVe duc de Bourgogne. Grand maître de l'Ordre des Chevaliers teutoniques dans les années 1210-1239.

Hermann von Salza, IVe duc de Bourgogne. Grand maître de l'Ordre des Chevaliers teutoniques dans les années 1210-1239.

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Quelques scolies de Nicólas Gómez Dávila (1913-1994)

8 Avril 2025 , Rédigé par Pierre-Olivier Combelles Publié dans #Lettres, #Nicolás Gómez Dávila

 

La résistance est inutile quand tout se conjure dans le monde pour détruire ce que nous admirons.

 Il nous reste toujours, cependant, une âme intègre pour contempler, pour juger, et pour mépriser.

Nicólas Gómez Dávila

 

Quand le monde suit la Voie, le sage prospère. Quand le monde s'écarte de la Voie, le sage survit.

Précepte taoïste

 

Quelques scolies de Nicólas Gómez Dávila (1913-1994)

On ne s'en lasse pas...

 

Choix de « scolies » par P.O. Combelles

  • Les statistiques sont l’instrument de celui qui renonce à comprendre pour manipuler.
  • L’intelligence est une race à laquelle n’appartiennent pas toutes les intelligences.
  • L’intelligence ne consiste pas à manier des idées intelligentes, mais à manier intelligemment n’importe quelle idée.
  • La ferveur du culte que le démocrate rend à l’humanité n’a d’égale que la froideur par laquelle il manifeste son manque de respect pour l’individu. Le réactionnaire, lui, dédaigne l’homme, sans trouver aucun individu méprisable.
  • L’absence de vie contemplative fait de la vie active d’une société un grouillement de rats pestilentiels.
  • Plus seront complexes les fonctions assumées par l’Etat, plus le sort du citoyen dépendra de fonctionnaires chaque fois plus subalternes.
  • L’unique régime politique qui n’incline pas spontanément au despotisme, c’est la féodalité.
  • Rien n’attendrit plus le bourgeois que le révolutionnaire d’un pays étranger.
  • Le christianisme dépasse toute éthique, parce qu’il ne demande pas d’être sans péchés, mais avides de pardon.
  • L’indépendance intellectuelle est aujourd’hui inaccessible à qui choisit une profession libérale. La société moderne déprave l’intelligence qui se donne à elle, fût-ce en location.
  • L’historien authentique est un érudit qui écoute la rumeur de l’histoire avec l’imagination d’un enfant.
  •  La phrase doit émerger de son habillement verbal, pulpeuse, limpide et fraîche, comme une adolescente qui se met nue.
  •  La ferveur d'une âme noble peut se tromper d'objet sans se tromper de direction.
  •  Sans latin ni grec, il est possible d'éduquer les mouvements de l'intelligence, mais pas l'intelligence elle-même.
  • Comment maintenir une tradition ? - En n'en parlant pas.
  • Il n'est pas de vérité que nous n'ayons le droit d'étouffer si elle doit blesser quelqu'un que nous aimons.
  • Il n'est jamais trop tard pour rien de vraiment important.
  • Le degré de civilisation d'une société se mesure au nombre de gestes usuels de politesse dans la vie quotidienne.
  • On est venu à bout des analphabètes, pour multiplier les illettrés.
  • Les conservateurs actuels ne sont que des libéraux malmenés par la démocratie
  • "La société libre n'est pas celle qui a le droit d'élire ceux qui la gouvernent, mais celle qui élit ceux qui ont le droit de la gouverner."
  • "Être aristocrate, c'est se refuser à croire que tout dépend de la volonté."
  • Sympathie et antipathie sont les antennes de l'intelligence. L'intelligence étudie les raisons de ce qui la repousse ou l'attire.
  • Les pronostics de Marx se sont révélés erronés, ceux de Burke véridique. C'est pourquoi fort peu de gens lisent Burke, et que la plupart des gens vénèrent Marx.
  • Prier est le seul acte dont l'efficacité m'inspire une totale confiance.
  • La prose de César est la voix même du patriciat: dure, simple, lucide. L'aristocratie n'est pas un ramassis de titres clinquants, mais une voix coupante.
  • L'ordre paralyse. Le désordre convulsionne.  Inclure un désordre institué dans un ordre qui l'englobe, voilà ce que fut le miracle de la féodalité.
  • La modernité tente d'élaborer avec la luxure, la violence et l'infamie l'innocence d'un paradis infernal.
  • Le gauchiste ne vilipende que des simulacres de pouvoir.
  • Le gauchiste évite avec un tact méticuleux de marcher sur les pieds des véritables puissants.
  • Le gauchisme est la bannière sous laquelle la mentalité bourgeoise du XIXe maintient son pouvoir au XXe.
  • L'anarchie menaçant une société qui s'avilit n'est pas un châtiment, mais un remède.
  • La gauche et la droite ont signé, contre le réactionnaire, un pacte secret d'agression perpétuelle.
  • L'église a pu évangéliser la société médiévale parce que c'était une société de pécheurs, mais son avenir n'est pas prometteur dans la société moderne où tous se croient innocents.
  • Le suffrage universel ne reconnaît finalement à l'individu qu'un seul droit: celui d'être alternativement oppresseur et opprimé.
  • L'Etat moderne réalisera son essence lorsque la police, comme Dieu, sera témoin de tous les actes des hommes.
  • Celui qui se respecte ne peut vivre aujourd'hui que dans les interstices de la société.
  • Ne pas sentir la putréfaction du monde moderne est un indice de contamination.
  • La société libre n'est pas celle qui a le droit d'élire ceux qui la gouvernent, mais celle qui élit ceux qui ont le droit de la gouverner.
  • Le bourgeois est à gauche par nature et à droite par pure lâcheté.
  • Éduquer les jeunes gens ne consiste pas à les familiariser avec leur époque, mais à faire en sorte qu’ils l’ignorent le plus longtemps possible.  
  • Chez le contemplatif, et chez lui seul, l'âme ne meurt pas avant le corps.
  • L'authentique grandeur, au XXe siècle, est si radicalement individuelle que nous devons nous méfier de ceux qui laissent des successeurs.
  • La charité, pour un égalitariste, est un vice féodal.
  • Les deux ailes de l’intelligence sont l’érudition et l’amour.
  • Le triangle : bourg, château, monastère n’est pas une miniature médiévale, mais un paradigme éternel.
  • L’intelligence littéraire est l’intelligence du concret.
  • Le génie d’un La Rochefoucauld ou d’un Saint-Simon annule le caractère représentatif de leurs œuvres. Celles d’autres écrivains, en revanche, comme sir William Temple, par exemple, doivent leur intérêt à la classe sociale de leur auteur. Des textes délicieux comme seul en produit un certain style de vie, et dont la pompe discrète éveille la nostalgie d’une existence aisée, noble, silencieuse, fine et ordonnée.
  • La postérité n’est pas l‘ensemble des générations futures. C’est un petit groupe d’hommes de goût, bien élevés, érudits, dans chaque génération.
  • L’intelligence est spontanément aristocratique, car c’est la faculté de distinguer les différences et de fixer les rangs.
  • Les concessions sont les marches de l’échafaud.
  • Nous ne devons pas émigrer mais conspirer.
  • Le peuple n’est pas nécessairement vulgaire. Pas même dans une démocratie. Par contre, les classes supérieures d’une démocratie le sont nécessairement, parce que si ses membres ne l’étaient pas, ils ne se seraient pas élevés dans une démocratie.
  • Les riches ne sont inoffensifs que là où ils sont exposés au dédain d’une aristocratie.
  • Tout ce qui peut interrompre une tradition oblige à repartir de l’origine. Et toute origine est sanglante.
  • Est cultivé l’homme qui ne fait pas de la culture une profession.
  • Le rôle du christianisme dans le monde est la plus grande préoccupation du nouveau théologien. Singulière préoccupation, attendu que le christianisme enseigne que le chrétien n’a pas de rôle à jouer dans le monde.
  • Qu’est la philosophie pour le catholique sinon la manière dont son intelligence vit sa foi ?
  • La poésie n’a pas de place dans le monde. C’est un flamboiement qui s’infiltre par ses failles.
  • Respecter les gens qui nous sont supérieurs est d’abord une preuve de bon goût.
  • Le raciste s’exaspère, parce qu’il soupçonne en secret que les races sont égales ; l’anti-raciste aussi, parce qu’en secret, il soupçonne qu’elles ne le sont pas.
  • Les journalistes sont les courtisans de la plèbe.
  • La concussion démocratique est inexcusable parce qu'elle est hypocrite, sournoise, honteuse. J'aime mieux Vaux-le-Vicomte que les comptes bancaires en Suisse des ministres démocratiques.
  • Les guerres intellectuelles ne sont pas gagnées par les armées régulières mais par des francs-tireurs.
  • L'individu obéissant à une vocation authentique est réactionnaire. Quelles que soient les opinions qu'il nourrit. Est démocrate celui qui attend du monde la définition de ses objectifs.
  • Nous ne blâmons pas le capitalisme parce qu'il fomente l'inégalité, mais pour favoriser l'ascension de types humains inférieurs.
  • La féodalité a été fondée sur des sentiments nobles : loyauté, protection, service. Les autres systèmes politiques se fondent sur des sentiments méprisables : égoïsme, convoitise, jalousie, lâcheté.
  • La vérité n'est pas relative. Ce sont les opinions sur la vérité qui sont relatives.
  • Le pourcentage d’électeurs qui s’abstiennent de voter mesure le degré de liberté concrète dans une démocratie. Là où la liberté est fictive, là où elle est menacée, ce pourcentage tend vers zéro.
  • La courtoisie nous donne la faculté de respecter nos interlocuteurs sans avoir besoin de croire à leur importance.
  • La décadence d'une littérature commence quand ses lecteurs ne savent pas écrire.
  • Toute rébellion contre l'ordre de l'homme est noble, tant qu'elle ne masque pas une rébellion contre l'ordre du monde.
  • L’Introduction à la vie dévote de saint François de Sales et les Chroniques de Froissart nous ouvrent à des façons de vivre étrangères à notre époque : la vie comme " dévotion ", la vie comme " prouesse ". Deux façons de sentir la vie comme une exaltation virile et délicieuse, comme un claquement d’oriflammes dans l’aurore.
  • Les idéologies ont été inventées pour que celui qui ne pense pas puisse donner son opinion.
  • L'opinion publique n'est pas aujourd'hui une somme d'opinions personnelles. Les opinions personnelles sont au contraire l'écho de l'opinion publique.
  • Les activités supérieures de l’esprit paraissent toujours parasitaires aux yeux du sot. Le degré de civilisation d’une société se mesure au nombre de parasites qu’elle tolère.
  • Quand la patrie n’est pas le territoire des temples et des tombes, mais une simple somme d’intérêts, le patriotisme est déshonorant.
  • Au lieu de la noblesse héréditaire, d'abord la ploutocratie bourgeoise, puis la police socialiste. L'histoire nous sert des plats peu ragoûtants, quand nous commandons des réalités à la place des vieilles fictions.
  • La plus grande faute du monde moderne n'est pas d'avoir incendié les châteaux, mais d'avoir rasé les chaumières. Ce qu'on voit s'effacer, au fil du XIXe siècle, c'est la dignité des humbles.
  • Les musées sont l'invention d'une humanité qui n'a pas de place pour les œuvres d'art, ni dans ses maisons, ni dans sa vie.
  • Le Progrès se réduit finalement à voler à l’homme ce qui l’ennoblit, pour lui vendre au rabais ce qui l’avilit.
  • Aussi longtemps qu’on ne le prend pas au sérieux, celui qui dit la vérité peut survivre dans une démocratie.
  • L’égalitariste considère que la courtoisie est un aveu d’infériorité. Entre égalitaristes, c’est la grossièreté qui marque le rang.
  • Le communiste hait le capitalisme par complexe d’Œdipe. Le réactionnaire le considère simplement avec xénophobie.
  • Ce que le moderne déteste dans l’Église catholique, c’est son triple héritage : chrétien, romain et hellénique.
  • Celui qui réclame l’égalité des chances finit par exiger que l’on pénalise celui qui est doué.
  • Si l’on aspire seulement à doter d’un nombre croissant de biens un nombre croissant d’êtres, sans se soucier de la qualité des êtres ni de celle des biens, alors le capitalisme est la solution parfaite.
  • Dans les époques aristocratiques, ce qui a de la valeur n’a pas de prix. Dans les époques démocratiques, ce qui n’a pas de prix n’a pas de valeur.
  • L’homme ne communique avec son semblable que quand l’un écrit dans sa solitude, et que l’autre le lit dans la sienne. Les conversations sont divertissement, escroquerie, ou escrime.
  • Après avoir discrédité la vertu, ce siècle est parvenu à discréditer les vices. Les perversions sont devenues des parcs suburbains que fréquentent en famille les foules dominicales.
  • La paresse de l’intellect est bien souvent le seul contrepoids à la démence humaine.
  • Notre société tient à avoir des dirigeants élus pour que le hasard de la naissance ou le caprice du monarque ne viennent pas tout à coup livrer le pouvoir à un homme intelligent. 
  • La démocratie n'est pas tant l'empire des mots que celui des mensonges.
  • Nous pouvons dépeindre la décadence d'une société, mais il est impossible de la définir. Comme la folie qui grandit dans un regard.
  • Devant les esprits vraiment grands, nous ne nous sentons pas humiliés, mais mystérieusement en accord.
  • La littérature ne périt pas parce que personne n’écrit, mais quand tout le monde écrit. 
  • Les phrases sont des petits cailloux que jette l’écrivain dans l’âme du lecteur. Le diamètre des ondes concentriques dépend des dimensions du bassin.
  • La science nous trompe de trois manières : en transformant ses propositions en normes, en divulguant ses résultats plutôt que ses méthodes, en passant sous silence ses limitations épistémologiques.
  • Dans la société médiévale la société est l’Etat ; dans la société bourgeoise Etat et société s’affrontent ; dans la société communiste l’Etat est la société.
  • Il n’est pas vrai que la valeur des choses soit due à l’importance de la vie. Au contraire, la vie est importante parce que les choses ont une valeur.
  • La vérité, c’est le bonheur de l’intelligence.
  • Dans une certaine prose française la sécheresse et la passion se combinent en une déflagration admirable.
  • La vie de l’intelligence est un dialogue entre la personnalité de l’esprit et l’impersonnalité de la raison.
  • Mépriser ou être méprisé, c’est l’alternative plébéienne des relations humaines.
  • Penser comme nos contemporains, c’est la recette de la prospérité et de la bêtise.
  • La culture n’occupera jamais les loisirs des travailleurs, parce qu’elle est le travail exclusif de l’homme de loisir.
  • Eduquer est aujourd’hui une tâche spécialisée et ardue. En revanche, une société hiérarchisée éduque spontanément.
  • Les vertus de pauvreté ne fleurissent guère que chez le riche qui se dépouille de ses biens.
  • Ecrire serait facile si la même phrase ne paraissait alternativement, selon le jour et l’heure, médiocre ou excellente.
  • Entre adversaires intelligents il existe une secrète sympathie, car nous devons tous notre intelligence et nos qualités aux qualités et à l’intelligence de notre ennemi.
  • La mort de Dieu est une nouvelle annoncée par le diable, lequel mieux que quiconque sait qu’elle est fausse.
  • Seules les éducations austères forment des âmes fines et délicates.
  • La tyrannie d’un individu est préférable au despotisme de la loi, parce que le tyran est vulnérable et la loi incorporelle.
  • Ce qui était populaire est devenu vulgaire quand le peuple a renoncé à copier naïvement la culture aristocratique pour acheter la culture " populaire " que lui fabrique la bourgeoisie.
  • Les jugements injustes d’un homme intelligent sont le plus souvent des vérités drapées dans la mauvaise humeur.
  • La loi est l’embryon de la terreur.
  • Les préjugés ont ceci de bon, qu’ils préservent des idées stupides.
  • Le goût littéraire de la classe dominante ne domina pas parce que la classe et dominante, mais parce que dominer permet de choisir ce qu’il y a de mieux.
  • Les hommes se répartissent en deux groupes : ceux qui croient au péché originel et les crétins.
  • Sceptique ou catholique : tout le reste se décompose avec le temps.
  • Seul est un catholique accompli celui qui élève la cathédrale de son âme sur des cryptes païennes.
  • L’historien démocratique enseigne que la démocratie ne tue que parce que ses victimes l’obligent à les tuer.
  • L’orgueil nous suffit pour pardonner à qui nous injurie, mais la la charité elle-même n’est pas suffisante pour que nous pardonnions à qui injurie ceux que nous aimons.
  • Je ne connais pas de péché qui ne soit, pour une âme noble, son propre châtiment.

(Escolios a un texto implícito, traduit de l'espagnol par Michel Bibard, Anatolia-Editions du Rocher)

https://pocombelles.over-blog.com/page-5215767.html

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Paul Craig Roberts: La question des droits de douane

8 Avril 2025 , Rédigé par Le Fil d'Ariane Publié dans #Paul Craig Roberts, #Economie, #Histoire, #USA, #Trump, #Tyrannie

Paul Craig Roberts: La question des droits de douane

8 avril 2025

La question des droits de douane

Paul Craig Roberts

La controverse sur les droits de douane est colorée de la manière la plus effrayante qui soit, parce que les Démocrates, les médias et l'establishment au pouvoir veulent se débarrasser de Trump. Il est également important de comprendre que les droits de douane ne sont pas le seul moyen de limiter les importations.  Il existe d'autres moyens, tels que les quotas.  Les quotas sur les importations de voitures japonaises aux États-Unis faisaient partie du plan de sauvetage des constructeurs automobiles américains négocié au cours de la dernière année de l'administration Carter.

Je vais tenter de replacer la question dans une perspective correcte.  Trump n'a pas l'intention, du moins à l'heure actuelle, d'institutionnaliser un régime tarifaire.  M. Trump utilise les droits de douane comme une menace pour obtenir des accords qu'il pense être dans l'intérêt des États-Unis.  Jusqu'à présent, 50 pays ont, selon les rapports, accepté de supprimer leurs droits de douane sur les produits américains.  Les pays qui réagissent de manière agressive semblent être la Chine et nos alliés européens.  J'ai expliqué hier comment Trump aurait pu mieux s'acquitter de sa tâche.  Néanmoins, comme l'a dit le Secrétaire au Commerce, les tarifs douaniers de Trump ne devraient pas dépasser quelques semaines ou quelques mois de négociations.

Pendant cette période, il pourrait y avoir des ruptures d'approvisionnement.  Apparemment, Trump est au courant et a publié une annexe de 11 pages qui exempte toutes sortes d'articles importés dont les producteurs américains ont besoin pour poursuivre leurs activités.  Quelle que soit la perturbation qui se produira, elle devrait être minime comparée à la perturbation de l'approvisionnement de Covid, la cause fondamentale de l'inflation actuelle. La perturbation Covid était inutile et contre-productive.  La perturbation tarifaire, s'il y en a une, est le coût de la mise en place d'un système commercial équitable et uniforme.

Trump n'est donc pas arbitraire et ne cherche pas à détruire le commerce international. Les négociations tarifaires, en particulier avec autant de pays et de produits, peuvent durer des années.  M. Trump pense peut-être qu'il n'a que deux ans pour faire avancer les choses avant que les Démocrates ne volent les élections de mi-mandat et ne mettent un terme au renouveau de l'Amérique.

Le président Trump a parlé des droits de douane dans un contexte plus large et beaucoup plus important.  Pendant la majeure partie de l'histoire américaine jusqu'à la Première Guerre mondiale, les recettes tarifaires ont été la source des revenus du gouvernement.  Un impôt sur le revenu était inconstitutionnel et constituait une violation de la liberté.  La définition d'une personne libre est une personne qui possède son propre travail.  Un esclave n'est pas propriétaire de son travail et un serf n'est propriétaire que d'une partie de son travail.  Une personne tenue de payer un impôt sur le revenu n'est pas propriétaire de la partie de son travail qu'elle doit fournir au gouvernement pour éviter l'emprisonnement.  La différence entre un serf médiéval et un contribuable américain est que le serf payait l'impôt en nature sous forme d'heures travaillées, alors que l'Américain paye l'impôt en argent sous forme de pourcentage de son revenu.

Les économistes classiques, les vrais économistes contrairement aux faux économistes d'aujourd'hui, avaient compris que les facteurs de production - le travail et le capital - ne devaient pas être taxés, car l'offre de ces deux éléments dans l'économie est réduite par l'imposition.  L'économie de l'offre repose sur ce principe. C'est pourquoi elle met l'accent sur la réduction des taux marginaux d'imposition. En réduisant l'offre de facteurs de production, on réduit le taux de croissance économique et le revenu national.  Le siècle au cours duquel l'économie américaine a été soumise à l'impôt sur le revenu nous a coûté un manque à gagner considérable. Les économistes classiques disaient que la taxation devait porter sur la consommation et non sur les facteurs de production.  

Traditionnellement, les articles importés sont des produits finis : voitures allemandes, vins et parfums français. Les produits à prix élevé sont destinés aux riches, et les droits de douane s'appliquent donc à ces derniers. La classe ouvrière ne s'offre pas de voitures Porsche ni de champagne Clicquot. Toutefois, depuis une trentaine d'années, une grande partie de nos importations est constituée de la production délocalisée d'entreprises américaines.  Lorsque Apple, par exemple, importe ses produits fabriqués en Chine aux États-Unis pour les commercialiser, ils sont considérés comme des importations et aggravent le déficit commercial américain.  Au lieu de s'en prendre à la Chine, M. Trump devrait convoquer les entreprises américaines qui délocalisent leur production pour les marchés américains à une conférence à la Maison Blanche et leur faire part des conséquences de leur politique : la réduction de la classe moyenne américaine, la perte de l'assiette fiscale, le délabrement des infrastructures et la perte de population des anciennes villes manufacturières américaines, la pression exercée sur les systèmes de retraite des villes et des États, la pression exercée par la baisse des notations sur les obligations municipales.  M. Trump devrait demander aux dirigeants s'ils sont allés trop loin dans la maximisation des profits qui ont profité à un petit nombre au détriment du plus grand nombre, et ce qu'ils pensent qu'ils devraient faire à ce sujet.  Le capitalisme cesse de servir l'intérêt général lorsqu'il sépare les Américains des revenus associés à la production des biens et services qu'ils consomment.

Trump a parlé de revenir aux droits de douane comme source de revenus pour le gouvernement et d'abandonner l'impôt sur le revenu. Cela est conforme à une économie correcte et à la liberté.  Un tel changement serait peut-être la réforme la plus importante de l'histoire américaine.

Il s'agirait d'une réforme difficile à réaliser, car ce sont des considérations idéologiques, et non économiques, qui interviennent.  Taxer les riches est devenu le programme de la démocratie de masse.  Taxer les riches n'était pas perçu comme une punition pour avoir réussi.  Une personne prospère était présentée comme s'étant enrichie en exploitant la main-d'œuvre.  Comme les fortunes étaient « volées » par l'exploitation du travail ou résultaient d'une préférence gouvernementale ou d'un privilège légal, l'impôt sur le revenu était perçu comme un instrument de justice. C'est certainement ainsi qu'il est perçu aujourd'hui par les libéraux/gauchistes et le parti démocrate.

Comme l'impôt sur le revenu est émotionnellement satisfaisant pour les libéraux/gauchistes, nous nous retrouvons avec une croissance économique plus lente et un revenu national plus faible.

Il est inquiétant de constater que l'agenda libéral/gauche a rendu la politique américaine si partisane.  Ce que nous voyons aujourd'hui, c'est la haine littérale de Trump, des Républicains, des conservateurs et des hétérosexuels blancs par les libéraux/gauchistes.  La haine rend la démocratie dysfonctionnelle.  La politique ne peut pas fonctionner car chaque camp a l'intention de détruire toute réalisation de l'autre camp.  La démocratie cessant de fonctionner, la dictature devient le moyen de gouvernance.  Le programme des libéraux/gauchistes visant à refaire l'Amérique en détruisant ses racines et en la transformant en un autre type de société signifie la mort de la démocratie et la montée de la dictature.  C'est là notre vrai problème.

Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane

Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/04/08/the-tariff-issue-2/

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