Euro-Med détaille les atrocités et les exécutions perpétrées par le régime israélien dans le nord de Gaza
"Ce dont j'ai été témoin au cours des dix jours qui ont suivi à Gaza n'était pas une guerre, mais un anéantissement."
Irfan Galaria, chirurgien plasticien et reconstructeur basé aux États-Unis.
À Gaza: 224.800 morts, principalement des femmes et des enfants. estimation tenant compte des disparus sous les décombres. Plus de 100.000 blessés. Au Liban, depuis le 8 octobre 2024: 3650 morts, 15.355 blessés. Et 1400.000 personnes déplacées, dont plus de 400.000 enfants.
Claude Janvier, introduction au débat Thierry Meyssan x Tariq Ramadan, le 24 novembre 2024.
https://www.youtube.com/watch?v=C0hAydfJ8zQ
Un important organisme européen de défense des droits de l’homme relate dans des détails poignants les atrocités perpétrées depuis 43 jours par le régime israélien contre les Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza.
L’Observatoire euro-méditerranéen des droits de l’homme basé à Genève a fourni ces informations dans un rapport publié lundi, qui montre comment l’armée israélienne soumet les Gazaouis à des meurtres directs, des exécutions extrajudiciaires, une famine de masse et un nettoyage ethnique « sans aucune justification » dans le cadre de sa guerre génocidaire contre la bande côtière qui dure depuis 13 mois.
Les forces israéliennes, selon le rapport, ont commis ces crimes en bombardant des maisons avec des résidents à l’intérieur, en commettant des massacres contre des civils déplacés dans des abris et en ciblant des rassemblements et des véhicules.
« La plus grande campagne de déplacement forcé de l’histoire moderne »
Les forces du régime israélien ont également entrepris de provoquer « les plus grands cas de déplacement forcé de l’histoire moderne » contre les civils ciblés, a-t-il déclaré.
Au cours de la période en question, où l’armée israélienne a considérablement intensifié son agression meurtrière contre le nord de Gaza, elle a également « mené sa troisième incursion et offensive militaire » contre les zones ciblées et « commis des atrocités odieuses », a déclaré l’organisme.
La routine combinée de meurtres et de déplacements a été menée dans le but de « terroriser les civils », entre autres choses, a-t-il déclaré.
« Ils les ont exécutés devant moi »
L’organisme a cité Tamam Abdel Maqadmeh, l’un des civils, qui a décrit certaines des atrocités commises par les forces israéliennes dans la ville de Beit Lahia.
« Les conditions se sont aggravées dans la rue al-Shemaa, à Beit Lahia, en raison de l’artillerie lourde et des bombardements aériens. « En conséquence, nous avons quitté notre maison située près de la clinique d’al-Shemaa pour nous installer dans le quartier d’Abbas Kilani, au milieu de la rue al-Shemaa », a-t-il déclaré.
« Mercredi, les forces d’occupation israéliennes ont commencé à avancer dans la zone où nous nous étions réfugiés. Nous sommes restés coincés dans la maison et moins de deux heures plus tard, les forces ont fait exploser la porte et ont pris d’assaut le bâtiment », a ajouté Maqadmeh.
« Lorsque nous sommes descendus au rez-de-chaussée [sur ordre des forces], j’ai trouvé mon beau-frère Khaled étendu sans vie avec deux balles dans l’abdomen, le sang coulant de lui. Son fils aîné, Ibrahim (21 ans), avait reçu une balle dans la tête. Je suis resté sous le choc pendant quelques instants avant qu’un soldat ne me menace de bouger ou d’être abattu. Nous étions environ 26 personnes au total. »
Il a raconté comment sa sœur a été empêchée par les troupes d’invasion de dire au revoir à son mari et à son fils, et n’arrêtait pas de pleurer : « Ils les ont exécutés devant moi » alors que Maqadmeh et d’autres essayaient de l’éloigner.
« Ils les ont tués sans qu’ils aient bougé d’un pouce », a-t-il ajouté, décrivant la manière dont les victimes ont été exécutées.
« Cela s’est produit devant les yeux des petits enfants – quatre garçons et quatre filles – qui ont vu leur père et leur frère exécutés sous leurs yeux », a déclaré la sœur de Maqadmeh.
Selon Euro-Med, l’armée israélienne empêche depuis 25 jours les équipes de défense civile et médicales d’accéder aux victimes, y compris celles qui ont été ensevelies sous les décombres dans le nord de Gaza.
« Abattu alors qu’il essayait de récupérer de la nourriture »
Beit Lahia est devenue une cible spécifique de la campagne depuis 10 jours, les forces israéliennes ayant poussé quelque 5 000 civils dans divers points de rassemblement, ciblant ceux qui tentaient de rentrer chez eux pour récupérer de la nourriture dont ils avaient cruellement besoin, et qui n’était pas disponible sur les sites de rassemblement.
« Des dizaines de personnes qui ont tenté de le faire (ramener de la nourriture) ne sont pas revenues, car elles ont été exécutées dans les rues », a déclaré un civil.
Un autre a décrit l’état dans lequel il avait trouvé l’une des victimes, qui avait essayé de revenir avec de la nourriture.
« À côté de l’une des victimes, il y avait un sac de farine. Il semble qu’il l’ait récupéré avec succès chez lui, mais l’armée israélienne l’a abattu alors qu’il retournait au refuge. »
« Toute la nourriture que nous parvenons à récupérer dans les maisons voisines est distribuée en priorité aux enfants, puis aux personnes âgées en plus petites portions. Les jeunes adultes reçoivent, au mieux, une seule miche de pain par jour », a-t-il déclaré à propos des conditions nutritionnelles désastreuses dans les lieux de rassemblement.
L’organisme de défense des droits de l’homme a dénoncé la réticence de la communauté internationale à prendre des mesures décisives contre le régime israélien, qui a coûté la vie à plus de 43 900 Palestiniens, principalement des femmes et des enfants, au cours de la guerre génocidaire contre Gaza, depuis octobre 2023.
L’inaction de la communauté internationale « la rend complice de ces crimes et donne à Israël le feu vert pour intensifier son génocide. Cela reflète également un mépris choquant pour la vie et la dignité des Palestiniens », a-t-il déploré.
« Le système international, y compris la Cour pénale internationale, l’Union européenne et divers organismes des Nations Unies, ont collectivement échoué à atteindre les objectifs et principes fondamentaux sur lesquels ils ont été fondés. »
Tout au long de la guerre, les institutions ont « démontré un échec honteux à protéger les civils et à mettre un terme au génocide qu’Israël perpètre contre les Palestiniens à Gaza, un devoir qui est au cœur de leur mission et de leur existence », a déclaré Euro-Med.
L’organisation a appelé à diverses mesures punitives contre le régime israélien, notamment « un embargo complet sur les armes » et à le tenir responsable de tous ses crimes.
Source: https://french.almanar.com.lb/3122418
Irfan Galaria, a plastic and reconstructive surgeon based in the US, said Gaza was unlike any other war zone where he volunteered.
"What I witnessed during the next 10 days in Gaza was not war — it was annihilation."
Paul Craig Roberts: Biden vient-il de détruire le monde ?
Biden vient-il de détruire le monde ?
Paul Craig Roberts
Parmi les nombreux dérapages entre la coupe et les lèvres dont j'ai averti Trump et son administration, il y a le long délai entre l'élection du président et son entrée en fonction. Comme je l'ai souligné, ce long délai - deux mois et demi - donne à l'administration actuelle la capacité d'engager les politiques du nouveau président dans des directions auxquelles il est opposé.
Autrefois, lorsque la politique américaine était encore civilisée et respectueuse, le parti au pouvoir veillait à ne pas engager le président élu dans des voies que le peuple avait rejetées.
Cette courtoisie politique a cessé lorsque le Parti Démocrate est devenu un parti idéologique déterminé à remplacer une société fondée sur le mérite, redéfinie comme « raciste », par une société privilégiée DEI fondée sur la race et le sexe, dans laquelle les valeurs importantes sont la Diversité, l'Équité et l'Inclusion, autant de mots définis pour détruire le pouvoir et la communauté des Américains blancs ethniques et hétérosexuels. Ainsi, l'ouverture des frontières et les annonces des entreprises américaines et du secrétaire à la défense selon lesquelles il y a trop d'employés et d'officiers militaires blancs, ainsi que l'embauche et la promotion d'hommes blancs, gentils et hétérosexuels, sont en suspens. Oui, tout cela s'est produit, que vous l'ayez lu ou non dans le New York Times ou que vous en ayez entendu parler sur CNN et NPR, ce qui, bien sûr, n'est pas le cas.
Au cours du premier mandat de Trump, les Démocrates et l'oligarchie dirigeante de l'État profond ont pu utiliser les médias américains prostitués pour bloquer l'intention du président Trump de « normaliser les relations avec la Russie. » Le canular du Russiagate a été créé par la CIA, le ministère de la Justice (sic), le FBI, Hillary Clinton et le Parti Démocrate, et entièrement soutenu par les médias américains prostitués. La fausse allégation était que Trump et Poutine avaient conspiré pour voler l'élection à Hillary. Toutes ces accusations ont donné lieu à des enquêtes qui ont empoisonné le premier mandat de Trump et l'ont empêché de normaliser les relations, car toute diplomatie de ce type aurait été utilisée par les Démocrates, l'État profond et les médias américains prostitués pour dépeindre Trump comme un « agent russe ».
Pour empêcher Trump d'entrer en fonction avec de bonnes relations avec la Russie, en plus du « Russiagate », comme nous le rappelle Gilbert Doctorow, le régime corrompu d'Obama a illégalement saisi des propriétés consulaires russes à San Francisco, et je pense ailleurs, afin d'amener Trump à entrer en fonction avec des relations empoisonnées avec Moscou.
Cette fois-ci, en novembre 2024, le régime totalement corrompu de Biden a bloqué tout règlement pacifique négocié par Trump du conflit russo-ukrainien en revenant sur la décision de Biden et en donnant le feu vert aux États-Unis et à l'OTAN pour lancer des missiles sur la Russie à partir du territoire ukrainien. Cet idiot sénile, manipulé par ses conseillers bellicistes, a peut-être déclenché la Troisième Guerre mondiale.
Récemment, dans une interview accordée à la télévision russe, j'ai exprimé mon opinion selon laquelle un tel piège était souhaité par les Néoconservateurs pour Trump, mais que je pensais que le Pentagone bloquerait l'approbation. Il y a tellement d'informations selon lesquelles le régime Biden a donné son feu vert au lancement par l'OTAN de missiles depuis l'Ukraine vers la Russie que l'information doit être correcte. Nous l'apprenons par la télévision d'État russe dans les « nouvelles de la semaine ». Nous l'apprenons par le Washington Post. Nous l'apprenons par AP News. Et ainsi de suite.
Nous avons ici un exemple classique de la manière dont une administration sortante peut engager une administration entrante et, par conséquent, faire échouer son programme électoral. Cela se passe maintenant sous nos yeux, bien que les médias américains prostitués fassent tout ce qui est en leur pouvoir pour cacher la vérité.
La question est la suivante : que fera Poutine si la ligne rouge qu'il qualifie de fatale est effectivement franchie et que les missiles occidentaux commencent à frapper des cibles à l'intérieur de la Russie ? S'avérera-t-elle, comme toutes les autres lignes rouges déclarées par Poutine, non réelle ?
Compte tenu du comportement non conflictuel de Poutine, si les attaques de missiles commencent avant l'investiture de Trump, il est possible que Poutine attende de voir ce que fait Trump pour revenir sur sa décision avant de lâcher la mort et la destruction sur le monde occidental.
Les néoconservateurs fous et l'État profond ont fait pression sur Biden pour qu'il prenne une décision qui place le monde entier dans une situation où la destruction de toute vie l'attend peut-être.
Pourquoi un seul Américain a-t-il voté pour un Parti politique Démocrate aussi cruel, inhumain, moralement vacant et anti-américain, qui est prêt à risquer la vie sur terre pour l'hégémonie de Washington et les profits du complexe militaire/sécuritaire ?
Pourquoi l'Union européenne a-t-elle regretté l'élection de Trump ?
Pourquoi les médias occidentaux soutiennent-ils des actions qui aboutissent à la fin du monde ?
La dernière question et la plus importante est la suivante : Que peut faire le président élu Trump à ce sujet ?
Il peut, avant son investiture, appeler Poutine et lui dire d'attendre, qu'une fois investi président, il inversera la politique et n'autorisera aucune attaque de missiles contre la Russie.
Poutine croira-t-il que Trump peut tenir ses promesses ? Compte tenu du cabinet de guerre que Trump a nommé, ce dernier peut-il prendre une décision indépendamment de son gouvernement ?
La situation est compliquée par le fait que les personnes nommées par Trump sont alignées contre l'Iran et pour Israël. Ni la Russie ni la Chine ne peuvent rester à l'écart d'une attaque américano-israélienne contre l'Iran.
Poutine se demande probablement si l'expression « rendre à l'Amérique sa grandeur » implique également une domination militaire. Les partisans de Trump sont fatigués de perdre des guerres. Ils veulent en gagner une. Trump ne peut pas perdre la guerre en Ukraine s'il ne peut pas présenter la paix comme un accomplissement.
Gilbert Doctorow nous dit ce matin que la situation n'est pas encore aussi grave qu'elle pourrait le devenir. D'après les rapports qu'il a vus, l'utilisation des missiles contre la Russie est limitée à une portée de 186 miles dans la région de Koursk. L'excuse de Washington pour donner son feu vert à l'utilisation des missiles est le récit, rapporté mais inexact, selon lequel 12 000 soldats nord-coréens ont rejoint les forces russes qui affrontent l'Ukraine.
Washington fait peut-être le pari que les limites imposées pour l'instant à l'utilisation des missiles ne franchiront pas la ligne rouge de Poutine, mais ce dernier doit savoir que la barre sera placée plus haut dès que Washington trouvera la prochaine excuse. De plus, la centrale nucléaire de Koursk se trouve dans le rayon d'action autorisé des missiles. Poutine se tiendrait-il à l'écart d'un nuage radioactif libéré au-dessus du territoire russe ?
En ce qui concerne les troupes nord-coréennes, Doctorow explique que leur présence en Russie n'est pas liée au conflit en Ukraine. La présence des soldats nord-coréens démontre plutôt que la sphère d'influence de la Russie s'est élargie et que la frontière de la Russie avec la Corée du Nord permet à la Russie de permettre à la Corée du Nord d'envahir la Corée du Sud à tout moment. En d'autres termes, à un moment donné, Poutine pourrait rejoindre Washington dans l'escalade du conflit vers une guerre plus large.
Il est clair que j'avais raison de dire que la guerre lente de Poutine contre l'Ukraine allait se transformer en une situation dangereuse, ce qui est désormais le cas avec l'approbation par Washington de l'utilisation de missiles pour frapper à l'intérieur du territoire russe. Je me demande si Poutine regrette aujourd'hui son opération militaire limitée et sa décision de ne pas mettre rapidement l'Ukraine hors d'état de nuire avant que l'Occident ne puisse s'impliquer dans la guerre.
Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2024/11/18/has-biden-just-destroyed-the-world/
Consulter aussi:
Trump's Picks Are All Neocon Warhawks Ferociously Devoted to Israel
Mike Whitney • November 13, 2024
https://www.unz.com/mwhitney/trumps-picks-are-all-neocon-warhawks-ferociously-devoted-to-israel/
Les inondations espagnoles soulèvent de nombreuses questions (essentiel.news/Nexus)
Les inondations espagnoles soulèvent de nombreuses questions
Ensemencement des nuages, suppression des barrages, apathie des autorités: les catastrophes favoriseraient-elles un objectif caché?
Les pluies diluviennes et inondations espagnoles récentes ont été tellement soudaines et spectaculaires, et l’apathie des pouvoirs publics tellement patente, qu’elles soulèvent de nombreuses questions au-delà de leur explication officielle.
De surcroît, certaines similitudes avec les catastrophes récentes causées par l’ouragan “Helen” aux États-Unis, mais également les incendies spectaculaires de Lahaina à Hawaï en 2023, ajoutent aux interrogations.
Dans tous ces cas, des observateurs sérieux ont allégué que ces catastrophes auraient été volontairement produites par des expériences dites de “géo-ingénierie”, dont l’objectif serait de convaincre l’opinion que le dérèglement climatique ainsi causé serait effectivement dû à un réchauffement de l’atmosphère; et contre lequel les solutions se trouvent toutes prêtes, sous forme notamment d’un impôt mondial sur le gaz carbonique.
Nous incluons ci-dessous la vidéo récente de nos confrères de Nexus, qui couvre tous ces points, et qui en fait un exposé intéressant de 27 minutes.
La question est ainsi posée: est-ce que les expériences d’ensemencement des nuages au Maroc, reconnues et avérées, auraient pu jouer un rôle? Rappelons que l’ensemencement de nuages a déjà été soupçonné d’avoir causé de graves inondations à Dubaï, et que les soupçons avaient été tellement persistants que les médias de masse s’étaient sentis après les faits obligés de citer des experts pour le nier.
Au minimum, si on n’admet pas que les inondations espagnoles aient pu être délibérément provoquées, peut-on se demander si l’élimination de certains barrages aurait favorisé la catastrophe, et qu’une telle catastrophe sert le pouvoir mondial et ses projets pour l’humanité? Ou alors, que les avertissements aient été volontairement ignorés par la région de Valence, pour les mêmes raisons?
Pour alimenter le débat, voici donc la vidéo de Nexus, qui contient des opinions et des positions qui n’appartiennent résolument pas à l’orthodoxie.
Source: https://essentiel.news/inondations-espagnoles-soulevent-nombreuses-questions/
Discours intégral du Président de la Syrie Bachar al-Assad, le 11 novembre 2024, prononcé lors du Sommet extraordinaire arabe et islamique qui s’est tenu à Riyad pour discuter des répercussions de l’agression israélienne continue sur les territoires palestiniens et le Liban et des développements dans la région.
« Ne tuez pas un innocent, une femme, un vieillard, un enfant, ne brûlez pas d’arbre, n’inondez pas de semences, ne détruisez pas de maisons et craignez Dieu.»
(Bukhârî 315)
Discours intégral du Président de la Syrie Bachar al-Assad, le 11 novembre 2024, prononcé lors du Sommet extraordinaire arabe et islamique qui s’est tenu à Riyad pour discuter des répercussions de l’agression israélienne continue sur les territoires palestiniens et le Liban et des développements dans la région.
(( Son Altesse le Prince Mohammed bin Salman, Prince héritier du Royaume d’Arabie saoudite, Altesses, Majestés et Excellences,
Je n’aborderai pas les droits inaliénables et historiques des Palestiniens ni la nécessité impérative de les défendre fermement, ni la résilience des peuples libanais et palestinien et notre devoir de les soutenir urgemment et immédiatement, ni la légitimité de leur résistance dans chacun des deux pays, qui incarne honneur, dignité et noblesse, par les accomplissements et sacrifices réalisés par ses dirigeants intègres et ses combattants courageux. Je ne parlerai pas non plus de la brutalité nazie des occupants sionistes, de leurs crimes, de leur entité factice, ni de la transformation du soutien occidental en un partenariat direct et affiché avec les crimes de ce régime, car cela n’ajoutera rien à ce que savent déjà la majorité des Arabes, des musulmans, et même bien d’autres à travers le monde aujourd’hui.
Quant à notre sommet : il y a un an, nous nous sommes réunis pour commenter, exprimer notre condamnation et notre indignation, mais depuis un an, le crime continue. Sommes-nous ici pour évoquer le passé révolu et ses événements, ou bien pour infléchir le cours de l’avenir et son horizon ? L’an dernier, nous avons insisté sur la fin de l’agression et la protection des Palestiniens, mais le résultat un an après est des dizaines de milliers de martyrs et des millions de déplacés en Palestine et au Liban. En 2002, le monde arabe a proposé une initiative de paix ; la réponse fut davantage de massacres contre les Palestiniens.
En 1991, nous avons, en tant qu’Arabes, décidé de jouer le jeu de la (prétendue) « bonne volonté » américaine en participant au processus de paix de Madrid. Pourtant, notre paix a été détournée en une excuse pour leurs guerres et une légitimation de leurs colonies, ce qui ne révèle pas une erreur de vision mais plutôt une incapacité à préparer des outils adéquats : notre outil est le langage, le leur est le meurtre. Nous parlons, ils agissent ; nous offrons la paix, et nous récoltons le sang.
Conserver les résultats actuels exige de maintenir les mêmes moyens ; cependant, modifier ces résultats — ce que nous visons tous — suppose de remplacer les moyens et mécanismes que nous n’avons cessé d’utiliser, et qui n’ont cessé de démontrer leur caractère obsolète et inefficace. Si nous nous entendons sur les principes avancés, comment les transformer en actions et résultats concrets ? Nous devons pour cela fixer des objectifs clairs, définir les résultats escomptés, choisir les outils à notre disposition nécessaires pour les atteindre, et définir la partie ciblée par ces mesures pour passer des intentions aux actes, des projets aux réalisations, des déclarations aux réalités.
Certes, les droits du peuple palestinien nous semblent à tous l’objectif évident auquel nous devons œuvrer, mais quelle est la valeur de ces droits dans leur ensemble si les Palestiniens ne jouissent même pas le droit le plus fondamental d’entre eux, à savoir le droit à la vie ? Quelle valeur peut avoir n’importe quel droit accordé où que ce soit dans le monde, dans quelque domaine que ce soit, à des cadavres ? S’il est important de revendiquer tous les droits légitimes, la priorité immédiate doit être de stopper les massacres, l’extermination et le nettoyage ethnique. Quant aux moyens, j’estime que nous les possédons collectivement — aux niveaux populaire et officiel, entre pays Arabes et musulmans, au niveau des États et des peuples. Ce qu’il nous faut, c’est la décision de les utiliser si l’entité refuse de se conformer à ce qui a été énoncé dans la déclaration et convenu, et un tel refus est ce à quoi nous nous attendons. Il faudra alors évaluer nos options : allons-nous nous indigner encore ? Condamner ? Faire appel à la communauté internationale ? Ou allons-nous recourir à la rupture des liens (diplomatiques et/ou économiques), ce qui est le strict minimum ? Quel est notre plan d’actions concrètes ?
Sans cela, cette extermination continuera, et nous en deviendrons des complices indirects. Nous ne faisons pas face à un État au sens juridique du terme, mais à une entité coloniale hors-la-loi ; nous ne faisons pas face à un peuple au sens civilisationnel du terme, mais à des gangs de colons plus proches de la barbarie que de l’humanité.
Dire que le problème réside dans ce gouvernement extrémiste et irrationnel ou dans un peuple traumatisé par les événements du 7 octobre dernier est incorrect. Tous œuvrent avec une mentalité et une idéologie communes, malade de violence sanguinaire, malade d’une illusion de supériorité (raciale), déchirée entre une haine apparente du nazisme et une adoration (à ses tenants et aboutissants) intégrée en elle-même.
Telles sont les cibles de notre réunion d’aujourd’hui, telles sont les véritables questions, et les questions dictent les moyens ; les moyens, eux, sont la clé de la réussite. C’est là l’essence de notre rencontre aujourd’hui, et j’espère qu’elle sera couronnée de succès et que nous prendrons les bonnes décisions, pour éviter de s’adresser à des voleurs avec le langage de la loi, à des criminels avec celui de la morale, et à des bourreaux avec celui de l’humanité. Que nos bonnes intentions ne soient pas une fois de plus le point de départ et l’encouragement à de nouvelles morts infligées aux peuples palestinien et libanais, qui paient le prix des bonnes intentions et de mécanismes absents depuis des décennies.
Que la paix soit sur vous.))
Nord de Gaza – Le nettoyage ethnique s’aggrave : Israël expulse 100.000 Palestiniens en 24 heures
Au moins 100 000 Palestiniens ont été contraints de quitter le nord de la bande de Gaza au cours des dernières 24 heures, a rapporté l’ONU le 15 novembre, alors que les conditions déjà catastrophiques continuent de s’aggraver en raison des frappes aériennes incessantes d’Israël et de son refus de répondre aux demandes d’acheminement de l’aide.
« Le chaos, la souffrance, le désespoir, la mort et la destruction dans le nord de la bande de Gaza sont une réalité quotidienne alors que l’accès est au plus bas », a déclaré Jens Laerke, porte-parole du Bureau de coordination de l’aide humanitaire des Nations unies (OCHA), qui s’est adressé aux journalistes à Genève plus tôt ce matin.
Tous les indicateurs à Gaza montrent que « nous allons dans la mauvaise direction », a ajouté M. Laerke.
« Les déplacements ont atteint leur paroxysme et il est pratiquement impossible d’acheminer l’aide sur place », a-t-il averti.
Le personnel travaillant sur le terrain à Gaza a déclaré à M. Laerke que les efforts de l’ONU pour acheminer l’aide étaient « étouffés ».
« L’un de mes collègues a décrit la situation comme étant, du point de vue humain d’un travailleur humanitaire, ce qu’il est, [que] lorsque vous êtes confronté à une telle situation, vous avez envie de sauter. Vous voulez sauter et faire quelque chose. Mais il a ajouté que nos jambes sont cassées ; on nous demande de sauter, mais nos jambes sont cassées. Voilà ce qu’il en est à l’heure actuelle ».
« Israël » cherche actuellement à mettre en œuvre le plan dit des généraux en déplaçant de force des centaines de milliers de Palestiniens de leurs maisons dans les villes de Jabalia, Beit Lahia et Beit Hanoun, au nord de Gaza, tout en affamant ou en tuant tous ceux qui restent.
Un reportage récent de la chaîne de télévision israélienne Channel 12 a montré des Palestiniens affamés et assoiffés fuyant par l’un des « points de drainage » de l’armée israélienne à Jabalia. Au point de drainage, les soldats enlèvent les hommes et certains garçons, affirmant qu’ils sont membres du Hamas, tandis que les femmes et les enfants terrifiés s’enfuient, emportant tout ce qu’ils peuvent.
Le « correspondant pour les affaires palestiniennes » de Channel 12, Ohad Hemo, « interviewe » ensuite des femmes et des enfants désespérés et terrorisés pour solliciter des commentaires anti-Hamas alors qu’ils marchent dans un paysage post-apocalyptique.
Sources : The Cradle, Arrêt sur Info.
https://french.almanar.com.lb/3119096
"It was a persistent act, persistent targeting of civilians day after day." British surgeon Prof. Nizam Mamode, close to tears, shared a heartbreaking account with the International Development Committee, recounting the horrors he witnessed in Gaza by Israeli occupation forces.
Source: https://x.com/MintPressNews/status/1856429428022341936
L'Emir Abd el Kader: « prince parmi les saints, et saint parmi les princes »
Râmakrishna. In: Jean Herbert: "L'enseignement de Râmakrishna", Albin Michel, coll. Spiritualités vivantes, Paris, 1942.
Mon cœur est devenu capable de toutes les formes :
il est un pâturage pour les gazelles et un couvent pour les moines chrétiens,
et un temple pour les idoles et la Ka'bah des pèlerins
et les tables de la Torah et le livre du Coran.
Je suis la religion de l'Amour : quel que soit le chemin que prennent les chameaux de l'Amour,
c'est ma religion et ma foi
Ibn Arabi
De la docte ignorance
“Et ils n’ont pas mesuré Allah à sa juste mesure”
(Coran 6: 91)
Ce verset signifie: ils n’ont pas proclamé la Grandeur de Dieu comme il conviendrait, selon ce qu’exige Son essence et ce qui est dû à Sa majesté; et cela leur est d’ailleurs impossible: il n’est pas au pouvoir de l’être contingent d’y parvenir; sa prédisposition essentielle (isti’dad) ne le lui permet pas.
Le pronom de la troisième personne du pluriel dans “Et ils n’ont pas mesuré” englobe tous les anges, les Esprits éperdus d’amours et, en dessous d’eux, les djinns et les hommes, y compris les Envoyés, les prophètes et les saints. Plus encore: il englobe jusqu’à l’intellect premier, l’Esprit de sainteté, qui est le premier des êtres créés et le plus proche des Rapprochés.
En effet, celui qui proclame la grandeur le fait à la mesure de la connaissance qu’il a de celui dont il proclame la grandeur. Or aucun être créé – qu’il soit de ceux dont les connaissances sont le fruit de la raison ou de ceux dont les connaissances proviennent des théophanies- ne connaît véritablement Allah, c’est-à-dire ne Le connaît tel qu’Il Se connaît Lui-même. Comment l’être fini pourrait-il connaître Celui qui est exempt de toute relation ou limitation? La plus savante des créatures au sujet d’Allah (i.e. le Prophète), elle-même, ne dit-elle pas: “Gloire à Toi ! Nous ne Te connaissons pas comme il conviendrait de Te connaître. Aucune louange ne T’embrasse. Tu es tel que Tu T’es loué Toi-même et ce qui est en Toi est hors d’atteinte de moi.”
Toutes les espèces de l’univers Le glorifient, et chacune affirme Sa transcendance à l’égard de ce que les autres professent à Son sujet: ce que l’un affirme, c’est précisément ce que nie l’autre. Cela vient de ce que tous sont voilés, quel que soit le degré qu’ils aient atteint. Celui qui professe la pure transcendance est voilé, celui qui professe la pure immanence est voilé, et voilé aussi celui qui professe les deux à la fois. Celui qui professe qu’II est absolu est voilé, et de même celui qui Lui attribue des limitations, et de même encore celui qui nie et ceci et cela. Quiconque Lui assigne un statut est voilé, dans une mesure que déterminent son rang et sa place auprès de Dieu: car il y a autant de voiles différents que de voilés. Et qu’on n’objecte pas que ce que je viens de dire est aussi une manière de Lui assigner un statut, car je répondrai que ce que j’ai dit ne procède pas de moi. C’est Lui-même qui l’a affirmé en disant: “Et leur science ne L’embrasse pas” (Cor. 20: 110); “Et Allah vous met en garde contre Lui-même” (Cor. 3: 28), nous dispensant par là de chercher à atteindre ce qui est inaccessible. Ses Envoyés nous ont dit la même chose. Lorsqu’il s’agit de l’Essence d’Allah, l’univers entier est stupide. Il n’est pas jusqu’au Plérôme suprême (al-mala’ al-a’la) qui ne soit en quête de Lui. Or on ne cherche que ce qui est absent là où on le cherche!
Cette quête n’a pas de terme; la connaissance de Dieu n’a pas de terme. Il ne peut être connu: n’est connaissable que ce qui procède de Lui, en tant qu’effet de Ses noms, non Son ipseité. C’est pourquoi l’ordre suivant fut donné à celui-là même qui, pourtant, détient la science des Premiers et des Derniers (i.e. le Prophète): “Dis: Seigneur, augmente-moi en science!” (Cor. 20: 114). Et il ne cesse de le dire, en tout état, toute station, tout degré, en ce monde, dans le monde intermédiaire et dans l’au-delà.
Cela étant, ce qui s’impose à nous, c’est de nous attacher fermement à la voie de la foi, d’accomplir les oeuvres prescrites et de suivre l’exemple de celui qui nous a apporté la Loi. Ce qu il a dit, nous le disons aussi, pour nous conformer à son exemple et comme simple interprète de sa parole- car c’est lui qui le dit, et non nous. Et ce qu’il a tu, nous le taisons- tout en appliquant la législation sacrée et les peines légales, et en attendant la mort.
Mawqif 359
Donald Trump choisit Robert F. Kennedy Jr au poste de Secrétaire à la Santé et aux Services sociaux (HHS)
November 15, 2024
Has Matt Gaetz Been Set-up for Eviction from Public Life?
Paul Craig Roberts
I have had a horrible thought. Of all of Trump’s appointees, Matt Gaetz and Robert Kennedy will be the most difficult to get confirmed. And Gaetz has resigned from the House of Representatives where he is the most effective member against the ruling establishment. Was his appointment as Attorney General a trick to get him out of public life?
(...)
Voir aussi:
Tulsi and the Establishment Meltdown
By Tom Woods
https://www.lewrockwell.com/2024/11/thomas-woods/tulsi-and-the-establishment-meltdown/
L'ESPOIR RENAÎT
par Paul Craig Roberts
Je suis étonné et ravi. J'espère que ce n'est pas une fake news.
Le président élu Donald Trump a déclaré jeudi qu'il était « ravi d'annoncer » que Robert F. Kennedy Jr était son candidat au poste de secrétaire à la santé et aux services sociaux (HHS), dans un communiqué publié sur les médias sociaux.
« Pendant trop longtemps, les Américains ont été écrasés par le complexe alimentaire industriel et les sociétés pharmaceutiques qui se sont livrés à la tromperie, à la désinformation en matière de santé publique », a écrit M. Trump sur la plateforme X, en même temps que son annonce.
« Le HHS jouera un rôle important en veillant à ce que tout le monde soit protégé contre les produits chimiques nocifs, les polluants, les pesticides, les produits pharmaceutiques et les additifs alimentaires qui ont contribué à la crise sanitaire écrasante dans ce pays », a écrit M. Trump le 14 novembre.
Si c'est vrai, les médias et l'équipe de transition de Trump m'ont certainement trompé sur l'impossibilité pour Bobby Kennedy d'occuper une position de pouvoir capable de faire tomber l'industrie pharmaceutique criminelle.
Il s'agit d'une victoire même si Big Pharma, grâce à ses contributions électorales, oblige le Sénat à refuser de confirmer Kennedy dans ses fonctions. Trump peut présenter au public les noms des sénateurs corrompus achetés et payés et demander pourquoi les Américains élisent des personnes qui servent sciemment des entreprises criminelles qui nuisent sciemment à la santé du peuple américain. La nomination de Kennedy est la plus puissante de toutes les nominations de Trump, celle de Matt Gaetz étant la deuxième.
Nous allons maintenant voir si le Sénat républicain est avec Trump ou contre Trump et le peuple américain. Si le Sénat accepte de nommer les membres de l'équipe de Trump pendant la pause, il est avec le président. Dans le cas contraire, ils sont contre lui et font partie de l'ennemi mortel que lui et nous devons vaincre.
La nomination de Kennedy me redonne l'espoir que Trump puisse accomplir quelque chose. Trump, Kennedy, Gaetz et Gabbard sont des combattants, une rareté dans une administration républicaine.
Mais je reste préoccupé par ce qui semble être une équipe de politique étrangère/militaire trop attachée à Israël pour parvenir à la paix. Il sera ironique que Kennedy rétablisse notre santé, mais que l'équipe de politique étrangère de Trump nous détruise dans la guerre.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc
Mgr Carlo Viganò: entretien avec Paul Derogis sur demande de dissolution de Civitas et sur le mondialisme
Mgr Viganò répond à MPI sur la demande de dissolution de Civitas par Gérald Darmanin, ministre de l’Intérieur français
31 août 2023 Rédaction Strategika
Source : medias-presse.info/ – 25 août 2023 – Paul Derogis
https://www.medias-presse.info/mgr-vigano-repond-a-mpi-sur-la-demande-de-dissolution-de-civitas-par-gerald-darmanin-ministre-de-linterieur-francais/179357/
Paul DEROGIS : Excellence, lors de son récent passage dans l’émission Géopolitique Profonde, interrogé sur ses contacts “romains”, le président de Civitas, Alain Escada, a répondu que Mgr Viganò était aujourd’hui le seul prélat romain, hors de ceux sacrés sans le consentement romain, à combattre le Nouvel Ordre Mondial et à apporter son soutien à Civitas qui lutte également contre le mondialisme. Considérez-vous effectivement être une exception parmi les prélats romains ? Et si oui, comment expliquez-vous cette situation inquiétante ?
Mgr Viganò : Je ne prétends pas me considérer comme le seul Prélat à avoir dénoncé le plan subversif mondialiste : d’autres Évêques (très peu, en fait) ont exprimé leur inquiétude au sujet de l’idéologie woke, de la théorie du genre et de l’environnementalisme vert. Mais ce que je ne les ai pas entendus dénoncer, c’est la complicité de Bergoglio avec le Nouvel Ordre Mondial, qui a atteint des sommets d’asservissement à BigPharma pendant la farce pandémique, et au Forum Économique Mondial avec la fraude climatique. Je pense cependant que dans leur cœur, quelques-uns de mes Confrères commencent à ouvrir les yeux sur une crise qui n’a certainement pas commencé en 2013.
L’élément qui, à mon avis, doit être compris – pour que la dénonciation soit complète – est la relation miroir entre le coup d’État de l’État profond dans la sphère civile et celui analogue de l’Église profonde dans la sphère ecclésiastique. Les modes opératoires de l’action subversive sont identiques, tout comme les principes qui les animent et les objectifs qu’ils se fixent. Comprendre que le Concile Vatican II et le Novus Ordo ont été pour l’Église ce que la Révolution et la Déclaration des Droits de l’Homme ont été pour les sociétés civiles est indispensable, car à la base des deux couve la semence empoisonnée de la Révolution, c’est-à-dire la subversion de l’ordre naturel que Dieu a établi pour l’homme et pour les sociétés humaines.
Paul DEROGIS : Estimez-vous, comme le président de Civitas, que le mondialisme est d’essence satanique ?
Mgr Viganò : L’essence du mondialisme est satanique, et l’essence du satanisme est mondialiste. Parce que le plan de Satan est d’instaurer le règne de l’Antéchrist, lui permettant de parodier la vie terrestre du Christ, d’imiter Ses miracles avec des prodiges grotesques, d’entraîner les foules non pas avec la simplicité de la Vérité mais avec la tromperie et le mensonge. Le mondialisme constitue, pour ainsi dire, la mise en scène, le script et le scénario qui doivent préparer l’humanité à l’ascension politique de l’Antéchrist, à qui les dirigeants du monde – ses serviteurs – céderont les souverainetés nationales pour qu’il devienne une sorte de tyran mondial. Mais le royaume de l’Antichrist n’est pas créé à partir de rien : il faut d’abord effacer ce qui reste du royaume du Christ dans les institutions, dans la culture et dans la vie quotidienne des citoyens. La dissolution morale est l’un des moyens les plus simples de subjuguer les masses, en les encourageant au vice, en ridiculisant la vertu ; et bien sûr, en détruisant la famille naturelle, cellule fondamentale de la société. Une fois la famille démolie, les enfants deviennent de la marchandise, des produits que ceux qui ont de l’argent peuvent commander sur Internet, alimentant le vaste réseau criminel de plus en plus florissant, sans parler de l’industrie de la maternité de substitution. Divorce, avortement, euthanasie, homosexualité et pansexualisme, mutilations pour la transition de genre se sont révélés des outils efficaces pour éliminer non seulement la Foi révélée, mais aussi les principes les plus sacrés de la Loi naturelle.
Et il s’agit en effet d’une religion, celle qui est en train de s’instaurer avec l’idéologie woke ; une religion qui, comme la Religion véritable mais avec des buts diamétralement opposés, entend s’imposer dans la société, imprégner de ses dogmes les institutions, les lois, l’éducation, la culture, les arts, les activités humaines. Les globalistes appliquent les principes catholiques de la « royauté sociale », mais proclament Satan roi de la société : Te nationum præsides honore tollant publico : colant magistri, judices; leges et artes exprimant. Que les chefs des nations Vous glorifient par des honneurs publics ; Que les maîtres et les juges Vous confessent, Que les lois et les arts portent Votre marque. Ce sont les paroles de l’hymne du Christ Roi, mais nous les voyons appliquées de manière blasphématoire par les prêtres du Nouvel Ordre Mondial à leur roi, le Prince de ce monde, et à l’Antéchrist en son temps.
Attention cependant : le mondialisme, en tant qu’émanation de la pensée maçonnique et révolutionnaire, proclame apparemment la démocratie et condamne les régimes absolus ; mais en fait il sait très bien que la Monarchie de droit divin est la meilleure forme possible de gouvernement, parce qu’elle soumet tout le monde – y compris le roi lui-même, qui est le vicaire du Christ dans les choses temporelles – à une loi transcendante à laquelle chacun doit obéissance.
La censure de l’information non alignée sur le récit officiel, menée avec la complicité des plateformes sociales et des médias, est la même censure que les libéraux du XIXe siècle condamnaient sur leurs feuilles clandestines ; mais elle était alors appliquée pour empêcher la propagation d’erreurs philosophiques et de doctrines contraires à la vraie Religion catholique. Et ce n’est pas un hasard si la fiction démocratique a recours à des moyens de répression violente des manifestations populaires qui, dans une démocratie libre, devraient conduire à des barricades et à l’exécration internationale – je pense, entre autres, à Macron, un étudiant des Young Leaders for Tomorrow du Forum Économique Mondial de Klaus Schwab. Il ne suffit pas d’appeler « démocratie » une dictature pour qu’elle le devienne par enchantement, surtout lorsque le consentement des citoyens à ceux qui interprètent leur état d’esprit et leurs attentes constitue une menace pour la survie de ces parasites subversifs.
Si Civitas comptait une centaine de membres et avait un programme générique comme les partis « conservateurs » du système, cela n’inquiéterait personne ; s’ils l’attaquent et tentent de dissoudre ce mouvement politique, c’est parce qu’ils savent que n’étant pas manœuvrable avec de l’argent ou du chantage, s’il devait un jour obtenir des sièges, ses élus deviendraient incontrôlables. Le paradoxe apparaît dans son évidence lorsqu’on les voit accuser d’extrémisme un parti catholique français et en même temps envoyer des armes et de l’aide au régime Zelensky soutenu par des groupes néo-nazis qui pratiquent le nettoyage ethnique contre leurs citoyens russophones, persécutent les ministres de l’Église Orthodoxe russe (et aussi de l’Église Catholique de rite oriental, du côté hongrois), arborent des croix gammées et des symboles hitlériens, louent le criminel Bandera et célèbrent l’extermination des Juifs dont ce dernier fut responsable en Ukraine.
Je le répète : si la démocratie fonctionnait, ils ne laisseraient pas les citoyens jouer avec la farce des élections et l’illusion d’être représentés au Parlement. S’ils la permettent, c’est parce que l’oligarchie maçonnique sait qu’elle peut la contrôler à travers ses émissaires, placés partout. D’autre part, l’Antéchrist sera roi, pas président ; il exercera le pouvoir de manière absolue, totalitaire, dictatoriale. Et ceux qui croient en la fable de la démocratie découvriront trop tard qu’ils ont été trompés.
Paul DEROGIS : Le ministre de l’Intérieur cherche à dissoudre Civitas, seul parti catholique présent en France. Cette dissolution est loin d’être acquise et Civitas a annoncé se préparer à tous les recours juridiques envisageables si la menace était mise à exécution. Quel message adresseriez-vous à Civitas, ses dirigeants, ses membres et ses sympathisants en plus de votre belle déclaration sur X (ex-twitter) que nos lecteurs ont pu lire [Mgr Viganò mouche le recteur de Notre-Dame de Paris au sujet de Civitas] ?
Mgr Viganò : Souvenez-vous des paroles de Notre Seigneur : Si le monde vous hait, sachez qu’il m’a haï le premier. Si vous étiez du monde, le monde aimerait ce qui lui appartiendrait en propre. Mais parce que vous n’êtes pas du monde, et que je vous ai choisis du milieu du monde, à cause de cela, le monde vous hait. (Jn 15, 18-19). Et un peu plus loin : S’ils M’ont persécuté, ils vous persécuteront aussi (Jn 15, 20).
Je vous le demande donc : préférez-vous être approuvé et encouragé par le ministre de l’Intérieur d’une nation qui s’enorgueillit d’être fondée sur le sang des souverains légitimes de France ? qui nie la foi révélée par le Christ et piétine sa loi ? qui impose le culte public de l’athéisme, de l’impiété, de la perversion ? La guerre médiatique qu’ils mènent contre Civitas est une médaille dont on peut être fiers, en période de médiocrité et de vile courtisanerie. Les catholiques ne sont pas les ennemis de l’État ou de l’autorité civile. Si ceux qui gouvernent les considèrent comme tels, c’est parce qu’ils utilisent les institutions (temporelles et spirituelles) et l’autorité à leurs propres fins, et non pour le bien commun : c’est ce coup d’État mondial qui est la véritable menace à affronter.
Pensez aux Vendéens, persécutés pour les mêmes raisons, pour la même haine que Satan ne peut dissimuler sous les formalismes pharisaïques de la bureaucratie républicaine.
Et ce n’est pas à la République, ni au peuple qui vous soutient, mais à Dieu que vous devez demander de l’aide, à Notre Seigneur Jésus-Christ, qui est le Roi Universel, modérateur suprême du destin du monde, Seigneur de l’Histoire et du temps : si, en tant que Catholiques, vous croyez que tout pouvoir provient de Dieu (Rm 13, 1), vous devez aussi être persuadés que Sa Seigneurie est vraie, efficace, effective, réelle ! Et cette Seigneurie, que Civitas veut répandre et propager pour que le Christ règne à nouveau sur les Français, appartient à Dieu Tout-Puissant, qui peut enflammer les cœurs de Sa Charité et éclairer les esprits par la Foi, reconvertissant la France, l’Europe, le monde.
Si vous placez vos espoirs dans votre action médiatique, ou dans la stratégie à adopter devant les tribunaux, vous descendrez dans un champ où l’adversaire est certainement en avance et sera probablement le gagnant ; si en revanche vous savez être, par la cohérence de votre vie quotidienne, des Catholiques dignes de militer sous la bannière du Christ Roi, votre victoire est certaine, parce que le Christ a déjà vaincu le monde, et ce ne sont pas ces politiciens corrompus qui vous combattent, ces personnages sans morale, sans courage, sans honneur, qui empêcheront la défaite de l’Ennemi.
Paul DEROGIS : Un ancien ministre de l’Éducation nationale écrivait il y a quelques années que la République devait achever la Révolution française et qu’il fallait inventer une religion républicaine qui est la laïcité. De fait, nous assistons en France à une vaste opération intensive de déchristianisation, d’ailleurs facilitée par la complaisance d’un certain clergé, tel le recteur de Notre-Dame de Paris qui, sur un plateau de télévision, approuvait l’idée de dissoudre Civitas. Que dire à ceux nombreux, parmi les catholiques mais aussi parmi ceux en recherche spirituelle, qui se demandent quoi faire ?
Mgr Viganò : Cet ancien ministre a tout à fait raison. La Révolution se présente comme l’antinomie de l’ordre social-chrétien : elle s’approprie le pouvoir et l’autorité pour la subvertir à ses fins, étant pervertie dans ses principes, mais elle ne remet pas en cause le fait qu’un gouvernement, pour pouvoir poursuivre ses objectifs, doit être dirigé par une seule personne ou par une élite très restreinte. Ce que la Révolution n’accepte pas, c’est que ce soient les bons qui exercent le pouvoir en promouvant la paix, la stabilité et la prospérité. Comme je l’ai dit plus tôt, la Révolution partage la vision d’une antithèse entre le Bien et le Mal, mais rejette le Bien et promeut le Mal, blasphème le Christ et célèbre Satan, se moque de la sainteté et des vertus, tout en encourageant l’égoïsme et le vice. La Révolution ne veut pas l’abolition du pouvoir absolu : elle veut simplement être aux commandes ; elle ne veut pas l’abolition du pouvoir temporel : elle exige qu’il se plie au Nouvel Ordre, en niant l’Ordo Christianus, mais en maintenant son influence sur le corps social. La Révolution ne veut pas abolir la religion : elle veut que ce soit la religion de Satan et non plus la Religion du Christ, mais elle continue d’imposer des vérités à croire, des rites à célébrer, des pénitences à subir, des martyrs à invoquer.
C’est une très grave erreur de croire que la laïcité est un choix de neutralité de l’État : son imposition même repose sur un présupposé théologique qui décrète ex cathedra l’indifférence de l’autorité civile vis-à-vis de la Loi de Dieu et de la Seigneurie du Christ – Seigneurie tout à fait réelle et à laquelle personne n’a le droit de se soustraire. Ce n’est pas un choix de neutralité, mais une déclaration de guerre basée sur une vision du monde qui n’accepte pas de servir le Christ, pour servir Satan. Les cérémonies organisées lors de l’inauguration du tunnel du Saint-Gothard, les cérémonies d’ouverture des Jeux olympiques de 2012 et celles du Commonwealth l’année dernière, avec des chèvres et des symboles ésotériques, sont l’antinomie des processions, des temples votifs, des actes par lesquels les Autorités civiles des nations catholiques reconnaissaient publiquement le Règne social du Christ. La psychose climatique est elle aussi un culte public, totalement infondée scientifiquement, mais qui s’impose aux masses comme une vérité incontestable qui légitime religieusement, et donc moralement, l’élimination physique des personnes, considérées coupables d’émettre du dioxyde de carbone et méritant donc des punitions très sévères et l’extinction.
Hier, au nom du Bien et de la Vérité, les sacrifices humains et les rites païens étaient interdits ; aujourd’hui, au nom du « bien de la collectivité », un sérum génique expérimental a été imposé qui fauche des millions de victimes, et au nom de l’idéologie woke, les corps des mineurs sont amputés pour les faire ressembler à ce qu’ils ne sont pas et ne seront jamais, et ceux qui s’y opposent sont criminalisés, ostracisés, pointés du doigt comme ennemis publics. Les excommuniés vitandi du passé, contre lesquels la rhétorique anticléricale a déchiré ses vêtements, nous sont aujourd’hui reproposés non pas dans la peau d’un Loisy, mais dans celles d’un no-vax ou de ceux qui remettent en cause les politiques vertes suicidaires. Les bons sont persécutés, les méchants récompensés. C’est le royaume dystopique de Satan : il ne peut être que le contraire du Règne social du Christ.
Paul DEROGIS : Constatez-vous ailleurs qu’en France la même hostilité du monde politique et des médias dominants à l’égard du catholicisme ?
Mgr Viganò : La première hostilité envers le Catholicisme, nous la voyons avant tout chez les représentants de l’église bergoglienne, cette église contrefaite qui « éclipse » la véritable Église du Christ. Depuis soixante-dix ans, l’église conciliaire poursuit son œuvre de démolition de l’Église Catholique : elle en falsifie la doctrine, subvertit sa morale, corrompt la liturgie, en efface la spiritualité, castre son zèle apostolique et paralyse son action sociale. L’église de Vatican II, si désireuse de se définir comme l’antithèse de « l’Église préconciliaire », a jeté les bases théologiques de la dissolution de la société. Toutes les erreurs doctrinales du Concile se sont traduites en erreurs philosophiques, politiques et sociales avec des résultats désastreux pour les Nations catholiques. Le retrait du dogme du Règne sociale de Notre-Seigneur de l’horizon conciliaire a trouvé une application concrète – avec le soutien de partis progressistes d’inspiration chrétienne, tels que la Démocratie Chrétienne en Italie – dans l’annulation de la Religion d’État et dans la sécularisation de la société, dont les lois ne devaient plus exprimer la Foi catholique mais répondre aux exigences d’une société multiculturelle et multireligieuse. Dignitatis Humanæ a en effet décrété le suicide de l’Église, puisque par ce Décret, le Concile a abdiqué le rôle salvifique exclusif – je répète : exclusif – que le Christ n’a confié qu’à l’Église Catholique. Pourquoi devrions-nous prêter foi à des évêques ou un pape qui nous disent que leur religion n’est pas préférable aux autres, dans lesquelles on peut de toute manière se sauver, pourvu qu’il y ait quelque chose dont il faille se sauver ? Vous remarquerez que le parallèle avec les institutions civiles est toujours présent : même l’État, démolissant le concept d’autorité et le discréditant avec des fonctionnaires corrompus, a renoncé à sa souveraineté et s’est livré aux pouvoirs supranationaux. Espérer que ces fonctionnaires corrompus – avec ou sans mitres – puissent permettre la solution du problème dont ils sont les auteurs et les coopérateurs est tout simplement absurde. Une purification radicale de l’autorité est nécessaire, avec un retour au Christ, reconnu comme unique détenteur du pouvoir de gouvernement, dans la sphère civile à travers les Rois et dans le domaine ecclésiastique à travers le Pape, les deux étant Ses vicaires et liés dans l’exercice du pouvoir à la volonté du Christ, qui détient ce pouvoir de plein droit.
À ceux qui se leurrent en croyant pouvoir détruire l’Église Catholique, je suggère de considérer la fin des grands hérésiarques et persécuteurs des Chrétiens : la tombe, la putréfaction, l’oubli. Julien l’Apostat est mort, comme tous les ennemis du Christ. Et l’Église a toujours survécu, parce qu’elle est le Corps mystique dont le Christ est le divin Chef. Non prævalebunt n’est pas un souhait, une espérance, une pieuse illusion : c’est la promesse du Verbe éternel du Père, et rien ne peut changer d’un iota ce que le Seigneur a décidé.
Paul DEROGIS : Avez-vous un conseil à délivrer aux prêtres de bonne volonté, désireux d’être fidèles à la doctrine catholique de toujours et déçus par l’attitude de leurs autorités ?
Mgr Viganò : L’autorité des Pasteurs Sacrés vient du Christ, unique détenteur du Pouvoir (potestas) dans l’Église. Le Pape et les Évêques exercent cette autorité en tant que vicaire : c’est le Christ qui la leur confie, afin qu’ils puissent l’exercer en vue des fins pour lesquelles Il l’a voulue. Dès qu’un pape utilise son autorité pour imposer quelque chose qui répugne à l’autorité du Christ, elle devient illégitime parce qu’elle coupe le cordon ombilical avec Dieu. Obéir à cette autorité, juste parce qu’elle maintient l’apparence d’une autorité sacrée, n’est pas de l’obéissance mais une servilité coupable.
Et pour que ce sujet très délicat n’apparaisse pas trop ancré à la théorie, je voudrais appeler à la barre non seulement la Vérité divine, mais aussi la Charité, toutes deux attributs essentiels de Dieu. Un fidèle ou un prêtre qui obéit aux Supérieurs ecclésiastiques ou civils par servilité, conscient d’accomplir une action douteuse ou intrinsèquement mauvaise, pose également un acte contre la Charité, parce qu’il se tait face à une action coupable, la ratifie par sa lâcheté et prive celui qui donne cet ordre mauvais de s’amender et de comprendre la gravité de ce qu’il fait. On n’aime pas les Supérieurs en suivant leurs ordres inconditionnellement et sans exercer un sain jugement critique, mais en étant à leurs côtés comme un fils qui assiste son père, couvre sa honte, sans ratifier ses erreurs et ses péchés. L’autorité n’existe pas sans une personne qui la recouvre : le Christ dans la glorieuse éternité du Ciel, le Pape Son Vicaire dans l’Église, les Souverains Ses vicaires dans les gouvernements temporels. Si obéir au Pape va à l’encontre de l’obéissance au Christ, cela signifie que le Pape est sorti du chemin que Notre Seigneur a établi précisément pour que son autorité ne soit pas absolue, mais l’expression humble et fidèle de l’autorité divine de Celui qui a conquis l’humanité sur la Croix.
J’invite ces prêtres à considérer comment, dans le passé, leurs confrères se sont comportés dans des situations similaires. Qu’ils pensent aux persécutions dans l’Allemagne luthérienne, dans l’Angleterre d’Henri VIII et d’Élisabeth I, où il suffisait de porter la soutane ou de posséder un missel pour être torturé et écartelé. Qu’ils pensent à l’Espagne aux mains des Communistes et au Mexique dominé par la Franc-Maçonnerie, où des prêtres, des religieux et des religieuses ont été pendus ou fusillés pour ne pas avoir voulu renier Dieu. Enfin, qu’ils pensent aux Évêques et aux prêtres qui, il y a soixante ans, ont résisté à la révolution conciliaire et ont continué à célébrer la Messe Apostolique, et qui pour cette raison ont été chassés des diocèses, des paroisses et des monastères par ceux qui, entre-temps, prétendaient vouloir promouvoir le dialogue avec le monde. L’Histoire de l’Église est parsemée d’exemples héroïques de Saints et de Confesseurs de la Foi, qui n’ont jamais cédé aux pressions, aux chantages, aux menaces de ceux qui voulaient changer l’enseignement du Christ. Qu’ils pensent aux multitudes des chrétiens qui ont affronté le Martyre dans les premiers siècles, parce que dans un monde païen et œcuménique, la seule foi persécutée était la seule vraie Foi dans le Christ. Je n’arrive pas à concevoir la nonchalance avec laquelle les partisans de l’horrible réforme liturgique ont pu effacer de la prière publique des clercs la récitation de l’Heure canonique de Prime, dans laquelle le souvenir quotidien de ces morts héroïques dans le Martyrologe poussait les prêtres à une vie bien différente !
Et qu’ils pensent aussi à ceux qui, par peur ou pour ne pas perdre leur place, ont vilement choisi la voie du compromis, de l’acceptation des erreurs, de la délation de leurs confrères. Ils répondront de leurs actes devant Dieu, et non devant puissants de la terre.
Et si le Seigneur veut vous privilégier – comme il le fait toujours avec ceux qu’Il veut faire grandir sur le chemin de la perfection – avec des épreuves et des persécutions, sachez qu’Il vous aidera à porter votre croix, vous comblant de ses grâces et vous donnant la force d’affronter toutes les souffrances, les discriminations, les difficultés. Et si c’est la solitude qui vous effraie ou vous démoralise, sachez que, comme vous, beaucoup d’autres prêtres et religieux sont dans des situations similaires, et qu’en vous unissant et en vous confrontant les uns avec les autres, vous pourriez vous encourager et vous entraider. C’est pourquoi j’ai fondé Exsurge Domine.
Devant nous aujourd’hui, s’ouvre un chemin royal vers la sainteté, un chemin de la fin des temps qui exige des actes d’héroïsme et de courage, mus par l’amour inconditionnel pour le Seigneur et la sollicitude pour les âmes qu’Il a rachetées et que d’autres pasteurs indignes non seulement abandonnent, mais poussent dans l’abîme de la damnation éternelle, encourageant vices et hérésies.
Je leur demande, avec les paroles du Seigneur : Voulez-vous partir vous aussi ? (Jn 6, 67)
Paul DEROGIS : Nos lecteurs – plusieurs dizaines de milliers par jour venant des cinq continents – vous suivent avec grand intérêt et saluent votre courage et votre détermination. Pouvez-vous nous donner les adresses de vos sites et réseaux sociaux sur lesquels ils peuvent vous lire directement ?
Mgr Viganò : Comme je l’ai dit plus haut, l’Association Exsurge Domine que j’ai fondée il y a deux mois a pour but l’assistance spirituelle et matérielle aux prêtres, religieux et religieuses aujourd’hui persécutés par la secte bergoglienne en raison de leur fidélité au Christ.
Ceux qui, en 1534, ont exigé que le Clergé adhère par serment à l’Acte de Suprématie d’Henri VIII ou ceux qui en 1790 ont imposé la Constitution civile du Clergé ne sont pas très différents dans leurs principes et leurs objectifs de ceux qui aujourd’hui – avec la circonstance aggravante d’être des représentants de la Hiérarchie catholique – revendiquent substantiellement la même chose au nom de Vatican II ou du Synode sur la Synodalité. N’est-ce pas l’Assemblée Nationale qui a imposé l’élection des Évêques et des curés, qui est aujourd’hui prônée comme une conquête démocratique ?
Et qu’y a-t-il de différent dans le comportement de Bergoglio par rapport à celui d’Henri VIII, quand il prétend légiférer en tant que chef de « l’église conciliaire et synodale » avec des actes de gouvernement visant à séparer le corps ecclésial de l’Église du Christ ?
Ceux qui veulent aider ces prêtres et religieux persécutés peuvent le faire de plusieurs façons, tout d’abord par la prière et l’aumône : sur le site exsurgedomine.org, il est possible d’envoyer des dons, ou de faire célébrer des Saintes Messes en en destinant les offrandes aux prêtres privés de leur gagne-pain. Il est également possible de nous contacter pour recevoir des conseils, une aide spirituelle, une indication pour guider sa vocation. Sur le site, il y a aussi une section où vous pouvez suivre l’avancement des travaux du premier projet important d’Exsurge Domine, qui consiste en la construction d’un monastère à attribuer à la communauté bénédictine de Pienza. Les engagements sont nombreux et très onéreux, mais nous espérons que saint Joseph, trésorier de la Providence, voudra inspirer les fidèles à nous aider.
J’en appelle à tous les bons prêtres : on a besoin de vous ! Il faut des prêtres bons et courageux qui organisent des célébrations pour des groupes de fidèles privés de la Messe traditionnelle par Traditionis Custodes ou qui ont été dégoûtés par les aberrations et les sacrilèges des messes novus ordo. De nombreux foyers n’attendent qu’un prêtre pour se rassembler autour de lui dans des chapelles domestiques. Il y a un besoin urgent de prêtres pour assurer les soins spirituels et l’administration des sacrements pour les communautés religieuses féminines – je pense en particulier aux carmélites d’Arlington, au Texas, qui font l’objet d’une attaque sans précédent de la part de l’Ordinaire et du Dicastère pour les Religieux sous les ordres de Bergoglio. Il faut unir nos forces, avec humilité et fermeté, pour qu’il reste un pusillus grex qui puisse reconstruire ce qui a été détruit. Nos enfants nous seront reconnaissants, comme l’ont été les enfants de ceux qui ont su résister à l’arianisme, à l’iconoclasme et à toutes les hérésies et persécutions du passé.
Et soyons clairs : nous n’avons pas la présomption de constituer une église parallèle de cathares, de « purs », mais nous voulons donner une réponse pour le temps qui sera nécessaire à une situation d’urgence et de crise. Personne ne veut usurper l’autorité des Pasteurs légitimes : organisons-nous plutôt pour résister aux pasteurs hérétiques et apostats, désobéissants à Notre-Seigneur et rebelles à son divin enseignement. Ce sont eux, et non les bons Catholiques, qui se placent en dehors de l’Église du Christ et c’est précisément pour cette raison que leur autorité est réduite à néant.
Prions pour être dignes de cette tâche et de pouvoir connaître le jour où la Sainte Église sera purifiée des sangliers qui la dévastent (Ps 79, 14). Dieu des armées, tournez-Vous et regardez du ciel, voyez et visitez cette vigne (ibid., 15).
Donné à MPI le 22 août 2023 en la fête du Coeur Immaculé de Marie
Esaúl R. Álvarez: Reflexiones sobre el fenómeno turístico
por Esaúl R. Álvarez – Poco a poco el turismo de masas se ha ido convirtiendo en un fenómeno universal cuya fetidez alcanza la práctica totalidad de la superficie del orbe. Pueblos enteros ven alterada su forma de vida y corrompida su cultura por este neocolonialismo que emplea billetes -el ídolo Mammón- en lugar de fusiles. Un colonialismo suave -como corresponde a la postmodernidad- al que todos los pueblos se pliegan sin oponer resistencia: su cultura y tradiciones son transformadas en mercancía destinada a agradar a extravagantes y curiosos, y lo que antes fuera su espacio vital es convertido en un grotesco parque temático que recuerda demasiado a menudo los poblados de los decorados cinematográficos.
El turista por su parte es a la vez víctima y verdugo. Corrompido y vaciado por el nihilismo y la acedia de su propia sociedad viaja a lugares cada vez más lejanos y exóticos buscando una autenticidad que destruya aún antes de encontrar, llevando consigo y contagiando a todos de lo peor de su modernidad corrompiendo y vaciando a los otros, sirviendo así de eslabón en una cadena sin fin. La economización de la vida y el culto idolátrico al dinero se imponen como únicos valores en este multicultural Fin de la Historia. A veces incluso el occidental quiere ocultar su culpa con una gruesa capa de sentimentalismo o «solidaridad», síntomas también marcadamente postmodernos.
El fenómeno turístico es en definitiva un himno a lo inauténtico, a lo artificial, al poder del dinero, a la ‘democratización’ y vulgarización de los gustos y las costumbres, a la vida vivida y celebrada como simulacro (Baudrillard). El fenómeno turístico supone la metástasis final de la postmodernidad y sus miserias a la vez que un diáfano ‘signo de los tiempos’ de este final de ciclo habitado por el pusilánime Homo festivus (P. Muray).
Por su parte el turista como tal supone la extensión del modelo de ‘espectador’ a todos los ámbitos de la vida, espectadores que transitan por las calles de ciudades de todo el mundo al modo de la santa compaña de antaño pero en versión hortera. Un modo de ver el mundo que supone una cosificación de la realidad, de las gentes y las culturas, así como del paisaje y la naturaleza. A través de conductas como esta, es el mundo entero el que pasa a ser concebido como un espectáculo, espectáculo puesto ahí para el exclusivo disfrute del individuo moderno y cosmopolita, que exige su ‘derecho’ a la evasión y la centrifugación.
Además, en el hemisferio occidental es raro encontrar a alguien capaz de resistir esta fiebre viajera de las últimas décadas. El ciudadano occidental se siente impelido por su sociedad y por sus iguales a abandonarse a esta centrifugación compulsiva, en parte como extensión de una forma de vida en que detenerse ya no es una opción, en parte como demostración de estatus. Por ello la oferta turística abarca toda la variedad de estatus y ‘modos de ser’ occidentales y modernos, lo que es como decir todos los modos posibles de la mediocridad: desde el turismo de aventura en que cada vez más incautos pierden la vida hasta el turismo sexual, todos los tipos posibles del Homo festivus encuentran su forma idónea de hacer turismo.
Es evidente que un fenómeno de masas como el que tratamos aquí resulta inseparable de ciertas características muy propias del mundo actual, como la cultura del despilfarro, la obsesión por la acción, el cosmopolitismo elevado a valor, una vida desarraigada e incluso la idea misma de la vida humana concebida como divertimento. También existe el mito, dañino donde los haya y especialmente extendido entre la juventud occidental, de que el hecho de viajar y ver mundo convierte a un individuo cualquiera en más culto y mejor persona. Esto puede ser así algunos casos, la minoría, pero lo que es seguro en todos los casos es que la persona es socializada en la multiculturalidad y el mestizaje, que son las formas festivas y coloristas del desastre y el etnocidio que supone el globalismo.
De hecho este es el efecto más perverso de toda la actual fiebre turística, el cual es considerado por muchos como algo positivo, pues si el hecho turístico quedara circunscrito al hedonismo o la molicie del turismo de playa y borrachera al menos sus consecuencias no serían cualitativamente diferentes de las que están de por sí presentes en la vida cotidiana del individuo occidental corriente cualquier fin de semana. Pero el turismo con pretensiones culturales tiene un alcance más profundo, convierte a menudo al turista en un agente activo del globalismo y de la demolición de su propia cultura, además de en un sujeto cargado de soberbia.
El ejemplo de la juventud europea en este sentido es esclarecedor a la vez que inquietante: una juventud ansiosa de viajar y «conocer mundo» en una suerte de parodia del Grand Tour, mientras desconoce y desprecia su misma historia y tradiciones. Una juventud que se muestra ‘solidaria’ con las realidades más alejadas pero que sin embargo reclama a menudo activamente la demolición de su propio sustrato cultural y abraza un globalismo que es causante precisamente de la destrucción sistemática del otro, pues en la aldea global no hay lugar para la diferencia o la alteridad. Es evidente que aquí encontramos una inversión de las relaciones y sentimientos que se pudieran considerar normales.
Pero si reflexionamos sobre las causas que posibilitan la existencia de este fenómeno la realidad es que las razones profundas del mismo son de índole sobre todo psíquica. Básicamente reconocemos en el turismo de masas dos tendencias constitutivas de la mentalidad moderna:
- el desarraigo intrínseco a la postmodernidad y la sociedad líquida;
- el carácter centrífugo y la obsesión por la acción propios de la modernidad clásica.
Una civilización sin cimientos.
Para el escritor Valentín Rasputin (1937-2015) la civilización tradicional debe proporcionar cuatro pilares básicos sobre los cuales se desarrolla la vida de cada uno de sus miembros. Estos pilares son:
- Familia.
- Trabajo.
- Hogar.
- Amistad.
Como es fácil comprobar la modernidad ha socavado paulatinamente todos y cada uno de estos cuatro pilares tradicionales, disolviéndolos o ‘licuándolos’ a lo largo de un proceso histórico que la mayoría de los filósofos occidentales han descrito como de liberación o emancipación. No compartimos esta visión tan optimista. La interpretación de la modernidad como un proceso de individuación o un camino hacia una mayor autonomía -particularmente moral- oculta la realidad de un proceso de despojamiento y de desarraigo. El proceso de modernización implica inevitablemente desarraigo incluso en su sentido más literal y básico: alejamiento de la tierra y la naturaleza. Y no solo en este sentido literal sino también en un sentido cultural: la pérdida de la identidad a lo largo de lo que hemos denominado en ocasiones cultura del palimpsesto.
Es sobre esta ausencia de cimientos sobre la que el fenómeno turístico tiene lugar.
En un sentido splengeriano podemos asemejar una determinada cultura a una planta. Como la planta, la cultura requiere de un substrato sobre el que desarrollarse y echar raíces. Este sustrato lo proporciona la tierra, el factor ctónico, a menudo despreciado por las ciencias sociales. Hablamos de la tierra considerada no como entidad abstracta -como gustan hacer los globalistas- sino como lugar concreto y hogar, es decir como sustrato sobre el cual se desarrolla una determinada cultura y una vida humana plena.
Las raíces por su parte son lo que va a permitir a esa cultura o sociedad crecer y desarrollarse en altura, esto es, siguiendo el símil vegetal que empleamos, elevarse sobre el suelo y dirigirse hacia el sol. Culturalmente la dimensión del pasado -y esta es una de las funciones de los mitos fundadores- permite generar un proyecto de futuro y un destino.
Postmodernidad y globalismo son forzosamente desarraigo, ausencia de raíces. Ausencia de raíces y orígenes implica también la ausencia de principios. Así se celebra que todo quede al albur de las circunstancias del momento, en dependencia absoluta del entorno, del ambiente exterior –fluir, adaptarse, flexibilidad, expresiones muy empleadas en la neolengua de la postmodernidad-. En este sentido fenómenos como las modas, y en concreto las modas juveniles, son inseparables de esta carencia de identidad y arraigo del individuo postmoderno. Y es muy importante advertir que este carencia de identidad y arraigo es promovida por la cultura hegemónica -o mainstream-.
Al hablar de una sociedad que rechaza su sustrato cultural -la tierra en que crecer- y amputa sus raíces -su historia y su pasado- hablamos de una sociedad incapaz de movimiento ascendente pues carece de suelo -de referencia- desde el que elevarse.
En definitiva, hablamos de una sociedad carente dimensión vertical, y que por tanto solo piensa y actúa horizontalmente, sobre la materialidad y la literalidad, los planos más bajos de la existencia. Y esta conclusión nos conduce precisamente al segundo factor psíquico clave que consideramos ha dado lugar al fenómeno turístico.
La civilización occidental posee desde sus orígenes un marcado carácter rajásico, es decir expansivo. Esto es acorde con el carácter propio de los pueblos guerreros y conquistadores en general -en que prima la segunda casta- y con la raza blanca y los pueblos europeos en particular. Concretamente este carácter rajásico pasó a ser un factor de desequilibro a medida que los pueblos europeos perdieron la guía y el límite que suponía el marco superior de la Tradición cristiana que imprimía en ellos un impulso sátvico, es decir vertical y trascendente, de índole espiritual. Pues bien al carecer de la guía y el límite sátvico que imponía la Tradición era inevitable que se produjera una expansión, no solo en el nivel más evidente de la era de los descubrimientos, grandes imperios o el colonialismo; este carácter rajásico es reconocible también en la tendencia experimental de la mentalidad occidental -volcada a lo exterior- y ha sido clave en la revolución tecno-científica.
Es así como la modernidad misma es de algún modo consecuencia por una parte de la sobreabundancia de estas potencialidades y por otra de la ruptura con la propia Tradición que la mantenía adecuadamente orientada hacia lo espiritual y limitada en su desarrollo o expansión hacia lo material.
Ahora bien esta tendencia expansiva y centrífuga una vez desatada y superado cierto umbral se convierte en una peligrosa fuerza disgregadora que amenaza la homogeneidad y la unidad de la propia cultura impulsora. Este es el momento en que nos encontramos actualmente.
Hemos dicho que esta civilización carece de dimensión vertical y que por ello su acción es siempre horizontal, pues bien, debe reconocerse que tanto el cosmopolitismo como el turismo expresan esta tendencia horizontal -expansiva y rajásica- de la civilización moderna y que marca sobremanera el carácter impulsivo y dinámico del individuo actual, que hace gala de un psiquismo especialmente centrífugo. Además de lo anterior el ansia viajera es una muestra más de cómo la cantidad -la fiebre por acumular experiencias- se impone sobre cualquier criterio de calidad.
Es decir el auge del turismo que nosotros situamos frente al viejo ideal tradicional de ‘echar raíces’ describe a la perfección una sociedad de la superficialidad incapaz de cualquier acción con sentido de profundidad.
Pero también el cosmopolitismo y el turismo se nos muestran como fenómenos propios de la última fase de este impulso centrífugo y rajásico, en el cual se advierte una pérdida de impulso, lo cual apunta a la proximidad de una nueva fase: la de la inercia tamásica; fase final de la manifestación que probablemente conlleve una forma civilizacional propia.
La unión de los dos factores psíquicos impulsores del fenómeno -desarraigo y centrifugación- explica que la juventud de los países occidentales sea la más golpeada por la fiebre viajera. Primero porque la cualidad expansiva y rajásica está en pleno vigor en la juventud y en segundo lugar porque la juventud es el sector social más sobresocializado, un grupo social al que se invita constantemente -por ejemplo desde la publicidad o la cultura de masas- a una vida hedonista y festiva, a no ni arraigarse a lugares ni personas, a no asumir nada como permanente sino celebrar el carnaval de lo efímero, de modo que se viva hasta sus ultimas consecuencias la condición postmoderna propia del fin de los tiempos.
Y una vez más para entender plenamente el comportamiento y el psiquismo del hombre actual tenemos que referirnos al hombre primordial y ello se debe a que dentro del ciclo cósmico de la humanidad el ser humano del fin de los tiempos no puede ser otra cosa que el reflejo especular de lo que era el ser humano en los orígenes del ciclo.
Encontramos un ejemplo análogo a otros ya comentados cuando analizamos el valor simbólico del viaje. El hombre primordial, al comienzo del ciclo, era de forma natural nómada, lo que significa que en todas partes hallaba su hogar. Frente a esto, el hombre del fin de los tiempos parece una suerte de reflejo invertido o de imitación burlesca de aquel prototipo del nómada: viaja a los parajes más lejanos y se mueve sin parar, a menudo compulsivamente, pero en ningún lugar encuentra su hogar, pues ha perdido su lugar en el mundo, lo que simbólicamente representa el Centro.
Si el movimiento del nómada primigenio era un movimiento rítmico y ordenado -según el ciclo solar y los ciclos naturales-, que partía siempre de un Centro y siempre volvía periódicamente -cíclicamente- a él, a semejanza del movimiento de los cuerpos celestes [1], el movimiento del hombre del fin de los tiempos es caótico, desordenado, arrítmico, pues no es más que la expresión manifiesta de su carencia de Centro y de referencias.
La conclusión es que el turismo es una marca indiscutible del Reino de la Cantidad y un signo de la decadencia de los últimos tiempos del ciclo humano. En el fondo es el desequilibrio permanente en que vive el sujeto moderno, producido por la carencia de un Centro espiritual ordenador de la existencia lo que ocasiona esta necesidad de dispersión y fuga así como el ansia de experiencias.
[1] Recordemos que planeta, del griego πλανήτης, significa errante, vagabundo.
Fuente: Agnosis.
Danger de la 5G : 13 raisons pour lesquelles la technologie sans fil 5G sera une catastrophe pour l'humanité, par Makia Freeman (GlobalResearch)
[Article important publié pour la première fois le 24 septembre 2019]
On ne saurait trop insister sur le danger que représente la 5G.
La 5G (5e génération) est maintenant activement déployée dans de nombreuses villes à travers le monde. Simultanément, à mesure que l'on prend conscience de ses terribles effets sur la santé et la vie privée, de nombreux endroits décrètent des moratoires ou l'interdisent, comme l'ensemble de la Belgique, la ville de Vaud (Suisse) et San Francisco (États-Unis). Les rayonnements de radiofréquence (RF ou RFR) et les champs électromagnétiques (CEM) sont de plus en plus reconnus comme de nouveaux types de pollution - la pollution environnementale. Voici 13 raisons exposant le danger de la 5G, qui pourrait se transformer en une véritable catastrophe pour la santé et la vie privée si un nombre suffisant de personnes ne se mobilise pas pour l'arrêter.
Pierre Dortiguier: 11 novembre 1933 : en Allemagne, l’appel de Martin Heidegger à sortir de la Société des Nations
Né le 26 septembre 1889 et décédé le 26 mai 1976, Martin Heidegger était le fils aîné d’un artisan tonnelier souabe (pays de Bade)*, Friedrich et de sa femme Johanna, et qui faisait aussi fonction de sacristain de sa paroisse de Messkirch en appartenant au courant, nombreux en Allemagne, des Vieux-Catholiques** qui refusent de tenir les parents de la Vierge, Anne et Zacharie, exempts du péché originel et contestent le dogme de l’infaillibilité pontificale du Premier Concile du Vatican, de 1870***.
Martin Heidegger entra au noviciat des Jésuites en 1909 et le quitta bientôt pour raison de santé ; tout comme, bien que réformé en 1914, volontaire et placé dans le service de météorologie à Verdun, il dut abandonner le service.
Professeurs, étudiants, artistes et clercs, aînés de famille à la campagne n’étaient pas, en Allemagne impériale, y compris sous le national-socialisme sauf aux derniers temps de l’inondation bolchevique lorsque les digues européennes furent rompues, astreints aux armes, car l’on estimait leur survie précieuse au peuple. C’est pourquoi ils devaient se porter volontaires.
Sa femme, épousée en 1917, Elfride Petri (1892-1993), protestante et patriote, partageait son dégoût des ennemis de la culture et de la société et le détacha de la tutelle politique catholique, s’engageant elle-même dans le national-socialisme. Il estimait, par ailleurs, que la vraie philosophie allemande avait toujours été inséparable du Christianisme.
Il soutint électoralement, en 1932, avant l’accession au pouvoir, le mouvement qui avait pris l’étiquette de parti et s’y inscrit, le 3 mai 1933, résolu à prendre justement parti, sans compromis, contre le Traité ignominieux de Versailles (1919) qui visait à l’anéantissement du peuple allemand et de sa culture.
Ses deux fils emmenés en captivité en Russie, ne revinrent qu’en 1947.
Son frère cadet, Fritz, qui avait aussi abandonné pour des raisons d’élocution impropre à la chaire, la vocation religieuse, pour devenir banquier dans leur ville natale, reçut de lui en cadeau de Noël « Mein Kampf », vivement recommandé par son aîné en ces termes dans ce billet du 18 Novembre 1931, daté de Fribourg où Heidegger avait sa chaire d’université :
« Je désire extrêmement que tu te mesures avec le livre d’Hitler qui est faible dans les chapitres du début autobiographiques. Que cet homme ait et même déjà eu un instinct politique inhabituel et sûr, là où nous étions tous encore embrouillés [benebelbt, être dans le brouillard] c’est ce qu’aucun observateur ne peut plus contester. Encore de toutes autres forces augmenteront à l’avenir le mouvement national-socialiste. Il ne s’agit plus d’un petit parti politique – mais du sauvetage ou du déclin de l’Europe et de la culture occidentale. Qui n’a pas aussi maintenant encore compris cela mérite d’être broyé dans le chaos. La réflexion sur ces choses ne trouble pas la paix de Noël, mais ramène à l’essence et à la tâche des Allemands, c’est-à-dire là où la forme de cette fête merveilleuse a son origine. »
Dans une réponse datée du 20 janvier 1948 à son ancien auditeur Herbert Marcuse qui le sommait, en agent de la C.I.A. qu’il était, de publier son sentiment de culpabilité allemande et d’exprimer les remords que l’on devine, le professeur répondit qu’il trouvait inconvenant et absurde d’exiger de lui qu’il exprimât du repentir pour des crimes qu’il était supposé, par ailleurs, avoir ignoré en temps de guerre, alors qu’aujourd’hui, sur les routes, « au vu et au su du monde », des colonnes de civils allemands réfugiés de l’Est, femmes, enfant vieillards, en temps de paix, se font massacrer et frapper, déposséder par millions sans que la dite « opinion publique » s’en émeuve. Jamais après guerre, Martin Heidegger ne prononça, en privé ou en public, une parole de critique directe ou voilée contre le créateur et chef du Troisième Reich. Une journaliste italienne eut l’audace heureuse de l’interroger gracieusement sur ce point : il y avait, répondit-il, en substance, plus de cent partis ou organisations qui prétendaient gouverner. Est-ce une situation tenable, en temps de crise ? Un chef était nécessaire.
Après la dernière guerre, il resta interdit d’enseignement pendant onze ans par les autorités françaises d’occupation après avis de leur expert politique germaniste, F. Bertaux du Quai d’Orsay. Ce dernier avait jugé, sur la dénonciation de son collègue réfugié en Suisse Karl Jaspers (marié à une brandebourgeoise israélite), sa réponse au Questionnaire de dénazification (sic) insuffisante, et lui imposèrent par tracasserie mesquine, des locataires civils étrangers, puis la bruyante famille d’un sergent français, pour lui ôter toute tranquillité et entraver ainsi ses profondes et incessantes recherches. Un émigré juif hongrois occupa sa chaire à l’université de Fribourg-en-Brisgau qui avait été avant lui celle de Edmund Husserl, ex-israélite, de confession protestante, d’abord professeur de mathématiques, en fait un sans-Dieu, parrainé au début de sa nomination à l’Université de Vienne par le futur Président tchèque Masaryk, de mère ouvrière allemande de Moravie et de père industriel juif catholique, qui deviendra avant 1914 agent des services d’espionnage du Tsar, puis, exilé à Londres, de l’Intelligence Service et laissera massacrer une partie de la population civile allemande de Bohème.
Joseph Goebbels avec la délégation allemande en marge de la Conférence du désarmement de Genève en septembre 1933
Ce 11 novembre 1933, avec plusieurs grands noms des universités et écoles allemandes, Heidegger soutint publiquement l’appel lancé par le Guide d’approuver de quitter la Société des Nations de Genève, dont l’œuvre maçonnique était de diviser et, si elle ne les pouvait durablement asservir, de détruire les peuples, comme l’ONU l’a fait pour la Libye et l’aurait laissé faire pour la Grande Syrie, sans l’intervention russo-iranienne et la force politique du guide baasiste, unifiant Chrétiens et Musulmans, laïques et clercs, Bachar El-Assad.
Dans une confession ou « Profession de foi des Professeurs des Universités et Ecoles Supérieures allemandes à Adolf Hitler et à l’État national-socialiste » (Bekenntnis der Professoren zu dem deutschen Universitäten and Hochschulen zu Adolf Hitler und den nationalsozialistischen Staat), le philosophe allemand lance cet appel :
« Enseignants et Camarades ! Compagnons et compagnonnes allemandes du peuple ! [le terme allemand camarade est d’usage militaire, non militant]
I
Vouloir être responsable de soi
Le peuple allemand est appelé au vote par le Führer [guide, celui qui donne l’exemple et marche devant comme le guide de montagne (Bergführer), par opposition au Leiter ou leader qui dirige simplement] « à la votation ; mais le Führer ne le prie en rien, il donne bien plutôt l’immédiate possibilité de la suprême libre décision de savoir si le peuple entier veut sa propre existence [sein eigenes Dasein] ou s’il ne le veut pas. Le peuple allemand ne choisit demain rien moins que son avenir. »
Ce vote semble simplement incomparable avec tous les processus de votation jusqu’ici. Le caractère unique de ce vote est la grandeur simple de la décision à accomplir en lui. L’inflexibilité du simple et du dernier ne tolère aucun chancellement, et aucune tergiversation. Cette décision dernière s’étend à la frontière extérieure de l’existence de notre peuple. Et quelle est cette frontière ? Elle consiste en cette exigence originelle de tout être, qu’il conserve et sauve son propre peuple. C’est pourquoi une borne est dressée entre ce qui peut être exigé d’un peuple et ce qui ne le doit pas. La force de cette loi fondamentale de l’honneur garantit au peuple allemand la dignité et la décision de sa vie. La volonté d’auto-responsabilité n’est cependant pas seulement la loi fondamentale de l’existence de notre peuple, mais en même temps le fait fondamental de l’action de son État national-socialiste. De cette volonté d’auto-responsabilité chaque travail de chaque condition, en petit et en grand, se range à l’endroit et au rang de sa détermination également nécessaire. Le travail des conditions [conditions sociales ou états, ce que le jargon des marxistes qualifie de classes pour les opposer et les ruiner] porte et affermit la structure vivante de l’État ; le travail reconquiert au peuple son terroir, le travail transfère cet État entendu comme la réalité du peuple en champ d’action de toutes les puissances de l’être humain.
Ce n’est pas l’ambition, pas la hardiesse, pas l’égoïsme aveugle et pas l’impulsion à la violence, mais le clair vouloir d’une auto-responsabilité inconditionnelle dans la charge et la maîtrise du destin de notre peuple qui a exigé du Führer la sortie de la « Société des Nations ». C’est non pas l’éloignement de la communauté des peuples, au contraire : notre peuple se place de ce pas sous la loi essentielle de l’être humain, pour laquelle tout peuple doit en premier lieu former une suite, s’il veut encore être un peuple.
Se prendre mutuellement au sérieux
C’est précisément à partir de cette suite également orientée face à l’exigence de l’auto-responsabilité que croît seulement la possibilité de se prendre mutuellement au sérieux, pour avec cela aussi affirmer déjà une communauté. La volonté d’une vraie communauté populaire se tient tout aussi bien éloignée d’une fraternité mondiale inconsistante qui n’engage à rien, que d’une tyrannie aveugle. Cette volonté œuvre au-delà de cette opposition, elle créée le se tenir-debout et le se tenir l’un l’autre [Auf-sich- und Zueinanderstehen] des peuples et des États.
Qu’est-ce qui se manifeste dans un pareil vouloir ? Est-ce le retour à la barbarie ? Non ! C’est l’abandon de tout comportement vide et affairisme dissimulé, par la simple grande exigence de l’action responsable d’elle-même. Est-ce l’irruption de l’absence de loi ? Non ! C’est la claire confession de la propriété intouchable de tout peuple. Est-ce le refus de la créativité d’un peuple spirituel et la mise en pièces de sa tradition historique ? Non ! C’est le départ [der Aufbruch] d’une jeunesse épurée et qui s’accroît dans ses racines. Sa volonté d’État rendra ce peuple dur envers lui-même et respectueux devant toute œuvre authentique.
II
Le courage de questionner
En quoi est ce donc un événement? Le peuple regagne la vérité de sa volonté d’existence. Car vérité est la manifestation de ce qu’un peuple dans son action et son savoir rend sûr, clair et fort. De pareille vérité surgit la volonté authentique de savoir. Et cette volonté de savoir circonscrit l’exigence de savoir. Et à partir de là que se mesureront les frontières à l’intérieur desquelles un questionnement et une recherche authentique doivent se fonder et conserver. C’est d’une telle origine que naît pour nous la science. Elle est liée à la nécessité de l’existence populaire consciente de soi. La science est par conséquent la passion éducative maîtrisée dans une telle nécessité. Mais être savant veut dire pour nous: être maître des choses et résolu à l’action.
Nous nous sommes dégagés de l’idolâtrie d’une pensée sans sol et sans force. Nous sommes certains de ce que la claire dureté et, orientée vers l’œuvre, la sûreté du questionnement simple, intransigeant, portant sur l’essence de l’Être reviendra. Le courage originel dans le débat avec l’étant sur ceci de l’accroître ou briser, est le motif le plus intime du questionnement d’une science populaire. Car le courage tire vers l’avant, le courage se sépare de tout ce qu’il y a eu jusqu’à présent, ose l’inhabituel et l’incalculable. Le questionnement n’est pas pour nous le jeu délié de la curiosité. Le questionnement n’est pas aussi pour nous le maintien obstiné dans le doute à tout prix. Questionner signifie pour nous : s’exposer à la sublimité des choses et de leurs lois, signifie pour nous: ne pas se fermer à la terreur de ce qui est déchaîné et au trouble de l’obscur. Pour ce questionnement en effet nous interrogeons et nous ne tenons pas au service des découragés et de leur recherche aisée de réponses commodes. Nous le savons, le courage interrogateur, d’expérimenter les abîmes de l’existence et d’endurer, est déjà en soi une réponse plus haute que tout renseignement extrêmement bon marché de systèmes de pensée artificiellement bâtis.
Conserver la volonté de savoir de notre peuple.
Et ainsi sommes-nous ceux auxquels la conservation de la volonté de savoir de notre peuple va être à l’avenir confiée. La Révolution nationale socialiste n’est pas simplement l’acceptation d’un puissance présente dans l’État grâce à un parti suffisamment augmenté pour cela, mais au contraire (de souligner la suite) cette révolution amène le plein bouleversement de notre existence nationale.
A partir de maintenant toute chose exige décision et toute action responsabilité… Nous en sommes certains : si la volonté d’autodétermination devient la loi d’ être-les-uns-avec-les-autres [Miteinanderseins], alors chaque peuple peut et doit être pour tout autre peuple un maître d’enseignement [Lehrmeister] de la richesse et de la force de toutes les grandes actions et œuvres de l’être humain.
Le vote que maintenant le peuple allemand a à effectuer, est déjà, à lui seul comme événement, encore tout-à-fait indépendamment du résultat, la plus forte manifestation de la nouvelle réalité allemande de l’État national-socialiste. Notre volonté de responsabilité populaire veut que tout peuple trouve et conserve la grandeur et la vérité de sa destination. Cette volonté est la plus grande garantie de la paix des peuples, car elle se rattache elle-même à la loi fondamentale de l’attention humaine et de l’honneur inconditionnel. C’est cette volonté que le Führer a amenée dans le peuple entier à la pleine croissance et soudée à une décision unique. Aucun ne peut se tenir éloigner au jour de l’expression de cette volonté.
Heil Hitler »
Le référendum eut lieu le lendemain avec 95,1% de oui, et l’Allemagne quitta la S.D.N. le 24 Janvier de l’année suivante.
Pierre Dortiguier †
NDLR
* Le père de Martin Heidegger était du Jura Souabe, comme la Maison de Hohenstaufen. Entre les démêlés de l'Empereur Frédéric II de Hohenstaufen, et plus tard des Vieux-Croyants, avec la Papauté, il y a sans doute beaucoup de points communs. La philosophie allemande et celle de Martin Heidegger, dans leur recherche de la vérité et de la sagesse, ne peuvent pas y être étrangères non plus. Un sujet à explorer.
** https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89glise_vieille-catholique
*** "L′infaillibilité pontificale est un dogme proclamé par l'Église catholique en 1870 et complété en 1964, selon lequel le pape ne peut se tromper dans son pouvoir ordinaire et extraordinaire lorsqu'il entend définir une doctrine révélée en matière de foi ou de mœurs, qu'il exprime ex cathedra.
L'infaillibilité pontificale s'inscrit dans la tradition de l'infaillibilité de l'Église, dont le pape est l'interprète souverain1. Défini solennellement lors du concile Vatican I dans la constitution dogmatique Pastor æternus (18 juillet 1870), ce dogme a été complété lors du concile Vatican II par la constitution dogmatique Lumen gentium (21 novembre 1964) qui le replace dans un cadre ecclésiologique plus général et le situe dans la collégialité épiscopale.
L'infaillibilité pontificale ne signifie pas que le pape soit exempt de péché ou d'erreur quand il s'exprime en tant que personne privée.
Si l'Église catholique lui attribue des origines scripturaires anciennes, cette doctrine est contestée par les autres confessions chrétiennes." https://fr.wikipedia.org/wiki/Infaillibilit%C3%A9_pontificale