Le peuple syrien pris en otage par un embargo criminel. Lettre ouverte aux hommes de bonne volonté.
Le peuple syrien pris en otage par un embargo criminel
Publié le 24/12/2021
Lettre ouverte aux hommes de bonne volonté.
Au cours d’un voyage d’étude, les signataires de ce texte ont pu constater les conséquences désastreuses de l’embargo imposé à la République Arabe Syrienne par les Etats-Unis et l’Union européenne.
Pour avoir visité les villes principales de Syrie, nous pouvons témoigner que l’embargo a pour effet de poursuivre la guerre sur le plan économique. C’est pourquoi nous appelons à la levée immédiate de la loi “César” qui n’a d’autre but que d’asphyxier financièrement le gouvernement syrien. Ceci afin d’empêcher toute reconstruction en détruisant la société civile syrienne dans le but d’imposer un changement de régime. L’inefficacité de ces sanctions, destinées à séparer le président du peuple qui l’aime, est assurée !
La Syrie, pourtant détentrice d’importantes ressources pétrolières, voit celle-ci confisquées par les forces américaines occupant les zones de production. Il en résulte une pénurie énergétique permanente, qui se traduit par des fournitures d’électricité intermittentes. La vie quotidienne des Syriens en est gravement perturbée.
Si officiellement, ces sanctions américaines et européennes ne concernent pas les aides humanitaires, leurs conséquences sont néanmoins dramatiques, car aucune banque ou entreprise n’ose exporter des équipements pour les hôpitaux ou des médicaments vers la Syrie par crainte de sanctions des États-Unis. Ceux-ci pratiquent en effet l’extraterritorialité juridique qui pénalise lourdement toutes relations avec les états sous embargo. Enfin, cette situation comporte aussi le risque – connu et calculé par les promoteurs de l’embargo – de créer à terme des troubles civils plus ou moins graves.
Le démantèlement de la Syrie, qui n’a pu être obtenu par les moyens militaires et les actions terroristes, pourrait l’être ainsi en réactivant des antagonismes communautaires qui ressurgiraient à l’occasion de pénuries économiques graves.
Aujourd’hui, l’État syrien est parvenu au miracle de réaliser l’unité nationale autour d’un idéal de vie commun sous couvert d’une stricte laïcité.
Cette réussite exceptionnelle, politique et sociétale, doit être préservée. En premier lieu par la levée en urgence d’un blocus légalement injustifié et moralement condamnable.
Notre diagnostic a été établi par la visite des villes suivantes :
– Damas, la ville du jasmin. Peu d’éclairage public fonctionnel. Les lumières existantes sont produites par les commerçants, grâce à des groupes électrogènes. Les banlieues Nord et Sud ont été totalement détruites, après d’âpres combats entre l’armée arabe syrienne loyale, épaulée par la Russie et l’Iran, qui a légitimement défendu l’intégrité du territoire de la Syrie, contre des terroristes d’al-Qaïda, de Daesh, des djihadistes proches des frères musulmans et des rebelles de l’armée syrienne libre soutenus par la coalition extérieure internationale, déterminés à provoquer un changement de régime. De nombreux réfugiés couchent dans des tentes au milieu des décombres.
– Alep, ville martyre, détruite à 70 %. Les souks séculaires du 14e siècle entièrement rasés ainsi que la grande mosquée. Pourquoi dynamiter des bâtiments historiques ? Les terroristes obéissent à une seule devise : faire table rase de la Syrie actuelle, tout à la fois société laïque moderne et mémoire des civilisations, afin d’imposer un islam radical.
– Lattaquié, grande ville portuaire qui commence à se remettre de l’agression des rebelles et des terroristes. L’électricité est aussi intermittente.
– Soueïda, grande ville du sud syrien. Électricité défaillante et de facto pas de chauffage. Il faut préciser que les États-Unis ont créé dans la région de la localité syrienne d’al-Tanf (frontalière avec la province de Soueïda), une base sur l’axe stratégique Bagdad – Damas pour soutenir les rebelles de l’armée syrienne libre (ASL) composée de terroristes islamistes.
– Daraa. Dernière étape de notre visite. Comme Alep, c’est une ville martyre. Un accord récent – moins de deux mois – pour déposer les armes a été négocié entre le gouvernement syrien légitime – avec l’aide des Russes – et les chefs des groupes rebelles.
80 % des Syriens vivent en dessous du seuil de pauvreté. Les prix des produits alimentaires ont grimpé de 133 %. Ce qui se passe sur le sol syrien est un crime contre l’humanité. Mais, malgré le fait que le gouvernement est obligé de donner des cartes de rationnement pour les produits de base afin de lutter contre la spéculation et malgré le fait d’une grande quantité d’immeubles dont la construction est paralysée depuis des années, les échoppes revivent. Des légumes, des fruits et des produits de première nécessité se vendent à tous les coins de rue. La ténacité, le courage et le patriotisme du peuple syrien forcent le respect.
Un fait récent permet de vérifier que cet embargo constitue en soi un acte de guerre déguisé. En effet, sous couvert d’aide humanitaire, des semences de blé contaminantes ont été livrées fin novembre 2021 au peuple syrien. Les effets auraient été dévastateurs : pourriture des épis et baisse de la germination de plus de 80 % par stérilisation des sols. (1)
Ce mépris intolérable de la vie humaine doit s’arrêter sans délai. La France, patrie des droits de l’homme, doit manifester sa vocation et affirmer ses valeurs humanistes.
Nous demandons solennellement l’arrêt immédiat de l’embargo affamant le peuple syrien. Les morts inutiles et les souffrances des nourrissons et des enfants doivent cesser immédiatement et impérativement.
Nous remercions M. Adnan Azzam, écrivain syrien, humaniste et homme de cœur, pour avoir parfaitement organisé ce périple. Nous remercions chaleureusement M. Mahdi Dakhlalah, membre du commandement central du parti Baas pour son aide précieuse et nous remercions vivement M. Mohammed al Hourani, président de l’Association des Écrivains Arabes Syriens et ses membres de nous avoir invités.
Signataires de la délégation française :
Jean-Michel Vernochet. Journaliste et écrivain.
Emmanuel Leroy. Politologue et président de l’Institut 1717
Pierre-Emmanuel Thomann. Géopolitologue, président d’Eurocontinent
Maria Poumier. Universitaire émérite et Maître de Conférences Paris VIII.
Yves Béraud. Général (2S) en retraite de l’armée de terre.
Claude Janvier. Ecrivain et essayiste.
Contact : clojea@gmail.com
Notes :
(1) https://parstoday.com/fr/news/world-i104350-syrie_l%27adm_am%C3%A9ricaine_frappe_!
Pr Denis Rancourt LETTRE OUVERTE AUX NON VACCINES
Par Ontario Civil Liberties Association – Lettre postée le 2 août 2021
Le chercheur Denis Rancourt de l’ALCO (Association des libertés civiles de l’Ontario) et plusieurs collègues universitaires canadiens ont adressé une lettre ouverte afin de soutenir ceux qui ont décidé de refuser le vaccin COVID-19.
Le groupe insiste sur le caractère volontaire de ce traitement médical et également sur la nécessité du consentement éclairé et de l’évaluation du rapport risque/bénéfice. Ils condamnent la pression exercée par les responsables de la santé publique, par les médias d’informations et les médias sociaux et par les concitoyens.
Il se peut que le contrôle de notre intégrité corporelle soit la frontière ultime de la lutte afin de protéger nos libertés civiles. Voici la lettre ci-dessous.
Lettre ouverte aux non vaccinés
Vous n’êtes pas seuls ! Au 28 juillet 2021, 29% des Canadiens n’avaient pas eu de vaccin COVID-19, auxquels se rajoutent 14% qui n’ont reçu qu’une seule injection. Et aux Etats-Unis et dans l’Union Européenne, moins de la moitié de la population est complètement vaccinée, et même en Israël, d’après Pfizer le ‘laboratoire du Monde’, un tiers des personnes restent non vaccinées. Les responsables politiques et les médias ont pris un point de vue uniforme, blâmant les non vaccinés pour les problèmes qui ont résulté suite aux 18 mois de propos alarmistes et aux confinements. Il est temps de remettre les pendules à l’heure.
Il est tout-à-fait raisonnable et légitime de dire « non » à des vaccins insuffisamment testés pour lesquels il n’y a pas de données scientifiques fiables. Vous avez le droit d’invoquer de disposer librement de votre corps et de refuser les traitements médicaux comme bon vous semble. Vous avez raison de dire « non » à une violation de votre dignité, de votre intégrité et de votre autonomie corporelle. C’est votre corps et vous avez le droit de choisir. Vous avez raison de vous battre pour vos enfants contre leur vaccination de masse à l’école. Vous avez raison de contester le fait que dans les circonstances présentes le consentement libre puisse être possible. Les effets à long terme sont inconnus. Les effets transgénérationnels sont inconnus. La dérégulation de l’immunité naturelle induite par le vaccin est inconnue. Les dommages potentiels sont inconnus puisque la déclaration des événements indésirables est retardée, incomplète et présente des contradictions selon les juridictions.
Vous êtes ciblés par les médias grand public, par les campagnes d’ingénierie sociale du
gouvernement, par des règles et politiques injustes, par des employeurs qui collaborent et par des lynchages dans les médias sociaux. On vous dit que maintenant c’est vous le problème et que le Monde ne peut pas revenir à la normale à moins que vous ne soyez vaccinés. Par la propagande on fait de vous des boucs émissaires et ceux qui sont autour de vous vous mettent la pression. Rappelez-vous, vous ne faites rien de mal.
Vous êtes improprement accusés d’être une fabrique pour les nouveaux variants du SARSCoV-2, alors qu’en fait, d’après des scientifiques de premier plan, votre système immunitaire naturel produit une immunité contre de multiples composants du virus. Cela favorisera votre protection contre un large éventail de variants viraux et empêchera la transmission à quelqu’un d’autre.
Vous êtes tout-à-fait fondés à demander des études indépendantes révisées par les pairs qui ne soient pas financées par les sociétés pharmaceutiques multinationales. Toutes les études évaluées par les pairs sur l’innocuité à court terme et l’efficacité à court terme ont été financées, organisées, coordonnées et soutenues par ces sociétés à but lucratif ; et aucune des données de l’étude n’a été rendue publique ou mise à la disposition de chercheurs qui ne travaillent pas pour ces sociétés.
Vous avez raison de remettre en question les résultats préliminaires des essais des vaccins. Les valeurs élevées d’efficacité relative revendiquées reposent sur un petit nombre d’« infections » déterminées de manière très fragile. Les études n’étaient pas non plus faites en aveugle, les personnes qui donnaient les injections savaient ou pouvaient déduire si elles injectaient le vaccin expérimental ou le placébo. Ce n’est pas de la méthodologie scientifique acceptable pour des essais de vaccins.
Vous avez raison d’en appeler à la diversité des opinions scientifiques. Comme dans la Nature, nous avons besoin d’une polyproduction d’informations et de leurs interprétations. Et nous n’avons pas cela actuellement. Choisir de ne pas prendre le vaccin c’est laisser un espace pour qu’émerge la raison, la transparence et la responsabilité. Vous avez raison de demander « Que se passera-t-il ensuite si nous abandonnons le pouvoir sur nos propres corps ? »
Ne vous laissez pas intimider. Vous faites preuve de résilience, d’intégrité et de courage. Vous vous rapprochez les uns des autres dans vos communautés pour faire des projets pour vous entraider et exiger l’intégrité scientifique et la liberté d’expression, qui sont requises afin que la société prospère. Nous sommes parmi tant d’autres à nous tenir à vos côtés.
Angela Durante, PhD – Denis Rancourt, PhD – Claus Rinner, PhD – Laurent Leduc, PhD – Donald Welsh, PhD – John Zwaagstra, PhD – Jan Vrbik, PhD – Valentina Capurri, PhD
Traduction Jean Bitterlin, le 18 août 2021
Source originale https://lesakerfrancophone.fr/lettre-aux-non-vaccines
Pierre-Olivier Combelles: Journal de bord du Lac Robertson (1992)
Rassemblement des Montagnais au Lac Robertson en octobre 1992, pour protester contre le projet de barrage d'Hydro Québec. Les tentes ont été installées dans la forêt, au bord du lac, pour plusieurs semaines. La neige ne va pas tarder à arriver. Photo: Pierre-Olivier Combelles.
Lisez la suite dans le nouveau numéro (année 2021) de la Revue d'Histoire de la Côte-Nord (Québec)
http://www.shcote-nord.org/wp/?page_id=435
https://www.lemanic.ca/2021/06/24/un-format-magazine-pour-ledition-2021-de-la-revue-dhistoire/
Et pour en savoir plus en attendant:
http://qlmagie.blogspot.com/2016/02/le-rassemblement-des-indiens-montagnais.html