Ali Shariati: Norouz ; Déclaration de la vie et de l'éternité des Iraniens - Un bref discours sur le Nouvel An persan
Norouz ; Déclaration de la vie et de l'éternité des Iraniens
Un bref discours sur le Nouvel An persan
Ali Shariati
Il est difficile de dire quelque chose de nouveau sur Norouz. Norouz est une fête nationale et tout le monde sait ce qu'est une fête nationale. Norouz est célébré chaque année, et on en reparle chaque année. Beaucoup de choses ont été dites à ce sujet, et vous avez entendu beaucoup de choses à ce sujet. Alors, n'y a-t-il pas lieu d'en parler une fois de plus ?
Bien sûr que si ! Ne renouvelons-nous pas Norouz chaque année ? Alors entendons nous aussi en parler à plusieurs reprises. Il est ennuyeux et même absurde de répéter un texte scientifique ou littéraire. La sagesse rejette la répétition, mais les sensations l'accueillent. La nature aussi aime la répétition, et les sociétés en ont besoin.
La nature est essentiellement faite de répétition. Norouz est une belle histoire répétitive dans laquelle la nature, les sensations et la société sont toutes engagées, sans jamais se lasser ni s'ennuyer.
Norouz, qui a été pendant de longs siècles le maître et le plus gracieux de toutes les cérémonies nationales dans le monde, conserve son existence jeune, forte et vivante, parce que ce n'est pas une cérémonie imposée, artificielle ou politique.
C'est la cérémonie de l'univers, le jour du bonheur de la terre et l'anniversaire du soleil et des cieux. Le jour glorieux où chaque phénomène naturel évolue, fleurit et se résout, rempli de la douce anxiété de nombreux « départs ».
Les cérémonies nationales des autres cultures encouragent souvent les hommes et les femmes à quitter leurs ateliers, leurs fermes, leurs déserts, leurs ruelles et leurs rues, leurs jardins et leurs pâturages, et à se rassembler dans des salles sous les plafonds, derrière des portes fermées.
Ils se réunissent dans des lieux tels que les bars, les dancings, les caves, les saloons et les maisons... dans des endroits chauffés au gaz, éclairés par des ampoules, remplis de fumée, embellis par des couleurs artificielles, décorés de fleurs et d'ornements en papier ou en plastique, parfumés avec des parfums ou des herbes à brûler... Norouz, au contraire, saisit gentiment la main des gens et les entraîne joyeusement avec lui hors de leur petit environnement dans les chambres, derrière les portes fermées, sous les plafonds, parmi les grands bâtiments et les pavés de ciment dans et autour des villes, dans les vastes pâturages glorieux, les zones vertes et la large et aimable étreinte de la nature, où tout le monde se sent libre et en liesse.
Le soleil printanier les réchauffe et illumine leur journée, la gloire d'assister au renouvellement de la création et d'eux-mêmes les enthousiasme, le vent et la pluie printanière dessinent magnifiquement de nouvelles scènes qui sont déjà ornées de bourgeons fleuris de différentes couleurs et parfumées de l'odeur de la pluie :
« L'odeur de la pluie, l'odeur de la menthe verte, l'odeur de la terre. Et l'odeur des branches qui sont mouillées par la douce pluie de printemps et qui brillent de propreté »...
Norouz est l'occasion de se remémorer de nombreux souvenirs. Des souvenirs de la relation entre l'homme et la nature, qui se renouvelle chaque année. Cet enfant oublieux de la nature qui s'est tellement engagé dans des affaires artificielles et des engagements préprogrammés, qu'il a même totalement oublié sa propre mère adorable.
Il est maintenant rappelé dans les bras de sa mère aimante par le charme magique de Norouz. Là, ils célèbreront ensemble ces heureuses retrouvailles.
L'enfant insouciant découvrira sa propre origine dans les bras bienveillants de sa mère, et le visage de la mère s'épanouira en retrouvant son enfant perdu, versera des larmes de bonheur pour cette heureuse occasion, pleurera de joie dans les tonnerres du printemps, redeviendra jeune et beau une autre fois, et brièvement, comme le prophète Jacob (AS), qui retrouva la vue après avoir senti l'odeur de la chemise de Joseph (AS), se verra accorder une vue perçante pour voir son cher enfant une fois de plus.
Plus notre civilisation artificielle et technique deviendra complexe ou lourde, plus le besoin de retrouvailles et de retour à l'étreinte de la nature se fera sentir.
Ainsi, contrairement aux traditions qui vieillissent et deviennent incompétentes, voire inutiles avec le temps, Norouz rajeunit, s'embellit et se renforce avec le temps, et ce parce que Norouz est une troisième voie pour réconcilier les deux côtés de la longue conscience culturelle qui dure depuis l'ère de Lao-Tso et Confucius jusqu'aux jours récents de Roseau et Walter.
Norouz n'est pas seulement une bonne occasion de se détendre et d'être heureux, c'est un besoin vital de la société et une nourriture spirituelle vitale pour une nation.
Qu'est-ce qui peut égayer les cœurs froids, dans un monde sombre, basé sur des changements constants, des révolutions, des séparations et des pertes, des désintégrations et des dissolutions, où la seule chose qui soit stable et jamais sujette au changement est le renouvellement constant et l'instabilité ?
Qu'est-ce qui peut rendre une nation invulnérable sur le chemin cruel du chariot du temps, qui détruit tout sur son passage, brise et écrase tout pilier et démolit toute base ?
Aucune nation ne se forme en l'espace d'une nuit, d'une génération ou même de deux. Une nation peut être décrite comme la chaîne continue de nombreuses générations que le temps, cette épée impitoyable et irréfléchie de la nature, sépare de leurs liens physiques au cours de leur histoire.
Malheureusement, nous ne pouvons pas avoir une correspondance bilatérale avec nos ancêtres, ceux qui ont formé le sol de notre nation.
L'horrible et profonde vallée de l'histoire est creusée. Les longs siècles creux ont creusé un fossé infranchissable entre eux et nous. Seules nos traditions, qui s'expriment à l'abri du regard acéré du cruel bourreau du temps, peuvent gentiment nous prendre par la main et nous transporter spirituellement de l'autre côté de cette terrifiante vallée, nous réconciliant ainsi avec notre glorieux passé, nos ancêtres.
C'est dans la sainteté de ces traditions que nous pouvons sentir leur présence à nos côtés aujourd'hui, et les célébrations de Norouz comptent parmi les plus stables et les plus gracieuses de ces traditions.
Chaque fois que nous célébrons Norouz, c'est comme si nous participions à toutes les célébrations de Norouz observées sur cette terre depuis le début de cette cérémonie. C'est le moment où toutes les pages noires et blanches de l'histoire de notre ancienne nation se tournent l'une après l'autre devant nos yeux curieux, et nous assistons avec impatience à leurs événements.
Croire que notre nation a toujours célébré Norouz dans notre patrie éveille dans nos esprits ces idées excitantes que... « Bien sûr, chaque année, même la triste année où Alexandre a peint la façade de ce pays en rouge avec le noble sang de notre nation, par les longues flammes qui brûlaient le beau palais de Persépolis, là, la même année, nos ancêtres opprimés ont dû célébrer Norouz plus sérieusement et plus pieusement, au milieu de leurs chagrins.
C'est ainsi que Norouz a été chèrement célébré au cours de ces tristes années, et de toutes les années similaires. Une raison de se réjouir malgré toutes les misères ».
Il n'a jamais été une excuse pour être « négligent, bon marché et oublieux », mais un prétexte pour annoncer la vive détermination de notre nation à être et à continuer à être et à maintenir des liens forts avec un passé glorieux, que le facteur temps et les envahisseurs de différentes races ont toujours essayé, en vain, d'effacer de la scène de l'existence.
Norouz a toujours été si cher. Pour les religieux zoroastriens, pour les vieillards sagaces de l'histoire ancienne, pour les musulmans, pour les musulmans chiites et pour les personnes parlant le persan dans le monde entier.
Tout le monde a considéré Norouz comme une fête bien-aimée et en a parlé avec sympathie.
Même les philosophes et les scientifiques considèrent Norouz comme « le premier jour de la création, lorsque Ahoura-Mazda (Dieu, dans la mythologie des anciens Perses) a créé l'univers en six jours, et a été occupé jusqu'au sixième jour lorsque cette tâche a été accomplie, et c'est pourquoi le premier jour de Farwardin (le premier mois iranien de l'année) est appelé Hourmazd et le sixième jour, “le jour saint”.
Quelle belle histoire ! Plus belle encore que la réalité elle-même ! Chaque être humain ne ressent-il pas honnêtement que le premier jour du printemps est le premier jour de la création, répété une nouvelle fois ?
Si Dieu a fixé un début à la vie sur terre, ce jour devait sans doute être le jour de Norouz. Le printemps a toujours été la première saison de l'année. Dieu n'a jamais dû faire de l'été, de l'hiver ou de l'automne la première saison de l'année.
La première herbe sur terre a certainement commencé à pousser le premier jour du printemps, les rivières ont dû commencer à couler à ce moment-là, et les bourgeons à fleurir, ce qui signifie que Norouz a toujours été le premier jour du printemps, en même temps que le renouvellement de la création.
L'« âme » a certainement été créée en cette saison. Le premier arc de l'amour a dû frapper un cœur le premier jour, et le soleil s'est levé pour la première fois le même jour, marquant le début de l'horloge de l'univers.
L'Islam, qui a effacé toutes les discriminations et les couleurs du racisme et du tribalisme, et qui a changé la forme de nombreuses traditions, a au contraire poli la belle façade de Norouz. Il a approuvé cette glorieuse tradition, permettant à cette jeune pousse de continuer à grandir et à se renforcer, maintenant avec un soutien fort et doux, à l'abri de l'extinction dans les premiers jours de l'introduction de l'Islam aux Iraniens.
Les deux grands événements que sont la désignation de l'imam Ali (AS) comme héritier spirituel du prophète, le jour d'Al Qadir, et son élection comme calife des musulmans et émir de tous les croyants (Amir-ol Mu'menin) ont tous deux eu lieu le jour de Norouz, ce qui constitue une excellente coïncidence !
Ainsi, l'amour, la piété et la croyance des musulmans iraniens dans le droit et la sainteté de l'imam Ali (AS) sont devenus le point d'appui de Norouz. Cette célébration glorieuse, qui avait commencé sa vie avec l'âme et l'amour anciens d'une nation, était maintenant doublement fortifiée par l'esprit saint d'une grande religion, l'Islam.
Une tradition nationale se mêlait ainsi à la piété religieuse et au nouvel amour fort qui avait germé dans le cœur de ce peuple, devenant plus saint. À l'époque de la dynastie des Saffavides, cette tradition est même devenue une tradition chiite établie, pleine de piété et de croyances pures, désormais complétée par des prières spéciales.
Comme le révèlent les livres d'histoire, « une année, lorsque Norouz et Ashoura (le dixième jour du mois lunaire de Moharram, lorsque l'imam Hussein (AS) et ses disciples ont été martyrisés à Karbala, l'un des événements les plus tristes de l'histoire des chiites ; une fête de deuil) ont coïncidé, le shah des Saffavides a passé ce jour à pleurer l'imam Hussein (AS) et a célébré le jour suivant comme Norouz ! ».
Norouz, qui est vieux et sur lequel la poussière de nombreux siècles s'est déposée, a vu les hymnes des moqan (clercs des adorateurs du soleil) l'appeler et l'aimer, les psaumes sacrés des zoroastriens dans leurs temples du feu lui être adressés, les murmures de l'Avesta lui donner des noms sacrés, et les rimes célestes d'Ahourmazd, le louer personnellement et secrètement à ses oreilles.
Depuis lors, elle est louée par les versets sacrés du Coran et les paroles d'Allah lui-même. Des salats spéciales (prières islamiques, similaires aux prières quotidiennes à cinq temps) ont été conçues pour Norouz, ainsi que des prières spéciales à réciter le jour de Norouz et au moment du passage à l'année suivante.
Tout cela était associé à l'amour de l'imam Ali (AS) et de son gouvernement juste dans le chiisme. Cette approche a injecté du sang frais dans les veines de cette vieille tradition, qui a vécu une longue vie avec tous nos ancêtres depuis les temps anciens, et a égayé les moments de chacun d'entre nous, avec un amour tendre et profond, toujours très sincère.
La principale prophétie de Norouz est de nettoyer les taches de tristesse et de désespoir sur les cœurs de cette nation, qui a souvent été trahie et même poignardée par derrière, et d'insuffler l'âme de la jubilation dans le cadavre de cette terre et de son peuple.
Mais ce n'est pas tout. Norouz est chargé de renforcer les liens entre la génération actuelle et tous nos sages ancêtres du passé d'une part, et de renforcer les liens de ces derniers avec mère nature d'autre part.
Par-dessus tout, Norouz renforce les liens d'unité entre les Iraniens d'aujourd'hui, qui gardent le souvenir amer des invasions de toutes sortes, des cruautés des ennemis intérieurs et extérieurs, des bourreaux qui ont fait de leurs têtes des minarets et qui ont massacré de nombreuses générations.
Il fait fondre la glace épaisse des murs qui nous séparent des étrangers de notre nation et sème les graines d'un lien de parenté, de chair et de sang. Il comble ainsi les profonds fossés de l'oubli qui séparent souvent les cœurs des différents groupes de la nation s'ils n'avaient pas été remplis de la gentillesse de Norouz.
Et nous, dans ces moments heureux, nous allumons à nouveau le feu sacré Ahouraian de Norouz, et au plus profond de notre conscience, nous foulons les déserts frappés par la mort noire des siècles passés, et nous nous préparons à célébrer Norouz avec tous les hommes et les femmes qui ont célébré autrefois cette glorieuse cérémonie nationale sur cette terre. Leur noble sang coule dans nos veines, nos cœurs battent joyeusement avec lui et leurs âmes reprennent vie dans nos corps sous le ciel clair de l'Iran.
Ainsi, nous proclamons fièrement notre existence vivante en tant que nation sage et heureuse, debout au milieu des vents violents des incidents horribles qui sont capables de déraciner n'importe quel arbre solide, mais pas celui de notre nation.
Nous annonçons que nous sommes vivants et que nous poursuivrons notre fière existence sur cette terre jusqu'à la fin des temps, même en ce siècle sombre où nos ennemis, et en particulier l'Occident usurpateur, sont farouchement déterminés à nous rendre étrangers à notre propre culture, afin que nous soyons leurs esclaves obéissants, sans aucune personnalité propre sur laquelle compter.
Renouvelons donc notre alliance avec tous nos ancêtres et avec toutes les différentes races de notre nation, ainsi qu'avec notre mythologie dans cette intersection historique du temps, des croyances et des traditions.
Empruntons-leur le précieux héritage de l'amour et promettons d'en être les fidèles héritiers. Promettons, en tant que nation, de ne jamais mourir, ni d'obéir à d'autres cultures, parce que nos racines sont profondément ancrées dans la riche culture de l'humanité, la piété des religions et la noblesse d'une ancienne nation qui se dresse sur le grand passage de l'histoire et sur la scène de l'univers tout entier.
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc.
Représentation artistique d'une célébration de Norouz dans l'Empire moghol sous le règne de Jahangir, reproduite dans l'Album de Saint-Pétersbourg de l'Académie des sciences de Russie.
Dans son Shahnameh, le poète du Xe siècle Ferdowsi raconte un récit fictif de la mort de Darius III, où Darius blessé, la tête bercée sur la cuisse d'Alexandre le Grand, demande à Alexandre d'épouser Roxane, afin que leurs enfants puissent défendre Nowruz et maintenir la flamme de Zoroastre allumée :
Sa mère l'appela Roxana la belle ; le monde trouva joie et réconfort auprès d'elle. ... D'elle, peut-être, naîtra un être glorieux qui renouvellera le nom de l'audacieux Esfandiyār, le sage. Cette flamme sacrée de Zoroastre, il l'ornera ; Les écritures du Zend et de l'Avesta, il les portera dans ses mains. La fête de Sadeh, ce rite auspicieux qu'il gardera ; La splendeur de Nowruz et les temples de feu profonds.
- Ferdowsi
Ali Shariati: Le mot "culture" a en français deux sens...
Source des illustrations: http://shariati.com/photogallery.html
Ahmad Fardid et "le Nouveau Commencement"
"L'humanisme n'a rien à voir avec l'humain. Dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, il n'y a aucune trace de l'humain... Il s'agit de liberté, d'égalité et de fraternité de l'ego (nafsi ammarah) et du moi satanique."
Ahmad Fardid
(...) Quoi qu’il en soit, Fardid fut incontestablement le philosophe le plus influent de l’Iran tout au long de la seconde moitié du XXème siècle. Polyglotte (il parlait couramment l’arabe, le français et l’allemand), il étudia en Iran, en France à la Sorbonne et en Allemagne, devenant professeur au département de philosophie de Téhéran. Contrairement à Djâlal AL-e Ahmad et Ali Shariati, il vécu longtemps (il mourut en 1994) et eut ainsi le temps d’influencer le cinéaste Mortez Avini, considéré comme ayant été le plus éminent vidéaste iranien issu de la révolution, et le futur président Mahamoud Ahmadinejad. En outre il fut à l’origine du terme « occidentalite », qui sera popularisé par Djâlal AL-e Ahmad.
Fardid était convaincu que la phénoménologie de Heidegger était la clé pour analyser la situation civilisationnelle, intellectuelle et politique de l’Iran de l’époque. Ses analyses reprennent l’essentiel des thématiques abordées par Heidegger, et ce, afin d’élaborer une critique de la modernité occidentale telle qu’elle est imposée à l’Iran par son élite. La solution demeurait selon lui en un retour à l’Islam, entendu dans sa dimension de retour au logos d’Orient. Toute expression de la modernité occidentale est donc critiquée, de la démocratie libérale au rationalisme, des Droits de l’Homme au progressisme, mais pas tant sous un angle religieux quant plutôt sous celui philosophique. Bien qu’il ait tenté de réfléchir à une union entre l’Occident et l’Orient basée sur une commune métaphysique, il n’aura pas le temps de terminer ce travail en raison de son décès.
Sa thèse principale, et que l’on peut retrouver dans l’essai de Heidegger Introduction à la métaphysique, était que l’anthropocentrisme et le rationalisme issus de la Grèce classique auraient remplacé l’autorité divine, éloignant l’homme du sacré, en en désarticulant ainsi son essence, le Dasein. Ainsi, refuser les dynamiques internes à l’Occident, ontologiquement nihiliste, reviendrait à restaurer le Dasein, à restaurer cette unité entre l’être et la pensée qui était bien présente chez les présocratiques. Toute l’œuvre et la critique d’Ahmed Fardid consiste dès lors à pousser l’Iran à un retour aux sources de sa pensée, et ce, non pas en un mouvement réactionnaire et passéiste mais plutôt en faveur de ce que Heidegger nommait Der Anfang, « le nouveau commencement ». Autrement dit, se retourner vers le passé afin d’y retrouver les sources d’où l’Être a jailli, et par-là inaugurer un nouveau cours de la pensée. Chercher, comme le fit Heidegger avec la recherche du « matin grec », le « matin iranien », et de là, rétablir le Dasein.
Source : https://noese1.wordpress.com
Maxence Smaniotto: La Révolution conservatrice d’Iran : les exemples de Djâlal AL-e Ahmad, Ali Shariati et Ahmad Fardid
Citations de Ahmad Fardid
"Mon souhait est d'être libéré de la caverne moderne, qui est remplie de nihilisme auto-fondé, d'enchantement par les dieux terrestres (taghutzadegi) et d'historicisme. C'est mon idéal, et partout où je verrai l'absence de poings enragés et la prédominance du compromis, je serai déçu... parce que posséder et insister sur une position est la bonne démarche."
"La Weststruckness* nous domine depuis cent ans... Les jeunes cherchent le Dieu d'hier et celui de demain. Ils cherchent le Dieu du Qur᾽an, alors que l'histoire nihiliste et auto-fondée du monde contemporain s'est profondément enracinée parmi nous."
"Il n'y a aucun moyen de trouver la démocratie dans le Coran. Le gouvernement islamique réalise la vérité d'« avant-hier » et d'« après-demain ». La démocratie appartient à la Grèce, qui incarne l'idolâtrie."
"L'humanisme n'a rien à voir avec l'humain. Dans la Déclaration universelle des droits de l'homme, il n'y a aucune trace de l'humain... Il s'agit de liberté, d'égalité et de fraternité de l'ego (nafsi ammarah) et du moi satanique."
"En accord avec Heidegger, je propose une position historique [mowghef]. L'humanité est dans un âge historique où Dieu est absent, le vrai Dieu... Or, l'humain est la Vérité apparente, l'humain est dieu, et le taghut [idolâtrie] grec incarne l'humain. C'est l'humanisme que j'ai mentionné précédemment : humanisme et taghut [idolâtrie] humaine.
"Le mysticisme a été aveuglé d'un œil par wahdat al-vojud (« Unité de l'être »), et de l'autre par Bergson. Selon Bergson, le monde est turbulent. Où est la présence ? Où est Dieu ? J'espère que l'homme mourra de cette agitation. Cette sagesse intrinsèque (naturelle) [esnokherad], qui est comme l'obscurité, apparaît comme la légèreté pour Bergson. La gnose de Bergson est l'un des exemples de Westoxification. En fait, il n'y a pas de gnose en Occident. Au cours des quatre cents dernières années, la philosophie occidentale s'est concentrée sur la réalité existante (mowjud). En fait, on ne trouve aucune question sur l'« existence » [vojud] au dix-neuvième siècle, et toutes les discussions étaient centrées sur le mowjud."
Source: https://en.wikipedia.org/wiki/Ahmad_Fardid
* NDT: L'intoxication par l'Occident.
Paul Craig Roberts: Le Camp des Saints est à nos portes.
7 septembre 2024
Le juge de la condamnation de Trump change la date pour ne pas interférer avec l'élection
Paul Craig Roberts
L'agent démocrate prétendant être un juge qui a fixé la date de la condamnation de Trump au 18 septembre a fait marche arrière et l'a reportée après l'élection. L'agent démocrate a déclaré qu'il avait changé la date afin d'éviter de donner l'impression qu'il essayait d'influencer l'élection. J'aimerais penser que les articles d'Alan Dershowitz, de moi-même et d'autres sur l'incongruité des Démocrates qui accusent les Russes d'avoir influencé l'élection alors qu'ils le font eux-mêmes ont eu un impact. Il est amusant, n'est-ce pas, que l'agent démocrate n'y ait pas pensé lui-même.
Les Démocrates veulent s'en prendre à l'Amérique. Ils sont prêts à imposer un coup d'État. Tout ce dont ils ont besoin, c'est d'une nouvelle élection volée.
La même chose se produit dans tout le monde occidental. Personne représentant la base ethnique des pays ne peut accéder à la fonction publique. En Irlande, en Angleterre, en Scandinavie, en Allemagne, en France et dans le reste de ce qui était autrefois des nations, la police et les gouvernements se rangent du côté des immigrants envahisseurs contre les citoyens. Il en va de même aux États-Unis, où les immigrants envahisseurs s'emparent de maisons et d'immeubles et où les autorités refusent de protéger les propriétaires. Il semble que rien, à part une révolution violente, ne puisse y faire quoi que ce soit. Il semble que les peuples soient trop endoctrinés et abattus pour agir. La confiance de la civilisation occidentale a été détruite par des décennies d'attaques de l'intérieur. Il n'y a personne pour la défendre. En effet, les gouvernements occidentaux refusent de défendre leurs propres frontières. Le camp des saints est à nos portes.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc
Sénateur Malcolm Roberts (QL, Australie): Les Verts soutiennent l'éolien offshore malgré les risques pour les baleines migratrices
Quelle hypocrisie de la part des Verts - ils semblent n'adhérer aux préoccupations environnementales que lorsque cela convient à leur agenda politique. L'éolien offshore, la destruction de forêts indigènes pour construire des éoliennes, des panneaux solaires, des lignes de transmission et des routes d'accès, tout cela est acceptable tant que la boule de démolition du net zéro se poursuit.
Transcription
L'agence de protection de l'environnement d'Australie occidentale a recommandé que le projet gazier de Woodside dans le bassin de Browse ne soit pas mis en œuvre. Cette motion des Verts célèbre cette recommandation, basée en partie sur l'effet des plateformes gazières sur les baleines migratrices.
Les Verts soutiennent les éoliennes offshore au large des côtes de l'Illawarra et de la Hunter - des éoliennes qui ne sont pas fixées au fond de la mer mais plutôt maintenues en place par un spaghetti de câbles.
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc
Paul Craig Roberts: La vérité est en train de disparaître du monde occidental, laissant place à un État policier de type Gestapo.
4 septembre 2024
La vérité est en train de disparaître du monde occidental, laissant place à un État policier de type Gestapo.
Paul Craig Roberts
Il ne reste plus une seule valeur de la civilisation occidentale. Toutes les valeurs qui composaient une ère de liberté ont été répudiées.
L'exemple du moment est l'inculpation du propriétaire du Télégramme, Durov, en France. L'acte d'accusation français repose sur le fait que la confidentialité de Telegram, qui est à la base de son existence, fournit un mécanisme que les criminels peuvent utiliser pour commettre des crimes, tels que la publication d'images d'enfants en train de se livrer à des actes sexuels. La confidentialité fournit également des moyens de communication secrets que les criminels et les trafiquants de drogue utilisent pour leurs activités illégales. Le gouvernement français affirme que Telegram, en offrant une protection de la vie privée, permet de commettre ces crimes et que Durov en est donc complice. Remarquez que c'est Durov, et non les pédopornographes et les trafiquants de drogue, qui est poursuivi.
En d'autres termes, l'argument de l'acte d'accusation français est qu'en tant que propriétaire d'un mécanisme de communication que les criminels utilisent pour faciliter la commission de leurs crimes, Durov a lui-même commis un crime.
Nous entendons des arguments illogiques de ce type depuis un certain temps. Ceux qui veulent priver les gens de la possibilité de se protéger des criminels et des violeurs en utilisant leur droit de posséder des armes à feu (deuxième amendement) tentent de rendre les fabricants d'armes à feu responsables des blessures et des décès causés par l'utilisation d'armes à feu. En d'autres termes, c'est la faute du fabricant, car son produit a permis au criminel de commettre le crime.
Tôt ou tard, cet argument sera appliqué à un grand nombre de biens et de services. Par exemple, des véhicules sont utilisés dans des braquages de banque, des meurtres et des trafics d'êtres humains, et ce sont les fabricants de voitures et de véhicules qui ont permis aux criminels de produire le véhicule.
On peut appliquer ce principe aux moteurs de recherche et aux GPS, car ils permettent aux criminels de localiser leur cible.
Tout cela peut sembler stupide à un lecteur, mais ce n'est pas plus stupide que l'inculpation de Durov par le gouvernement français. En fait, ce n'est pas idiot du tout. Il s'agit d'une loi militarisée en action.
D'une certaine manière, l'inculpation de Durov est de sa propre faute. Comme beaucoup de Russes qui ont subi un lavage de cerveau par la propagande occidentale, Durov a pensé que la France offrait plus de liberté que la Russie et a pris la nationalité française. Il a commis une erreur.
L'affaire française contre Durov reflète également l'argument de l'État policier de la Gestapo, qui, au fil des ans, a trouvé une terre d'accueil dans le monde occidental, selon lequel il incombe aux particuliers d'être les complices de la police et que le fait de ne pas jouer ce rôle est révélateur d'un comportement criminel.
Au cours des dernières décennies, les Occidentaux ont été si peu éduqués - endoctrinés contre eux-mêmes au lieu d'être éduqués - qu'ils trouvent plausible que les personnes qui refusent d'être les agents d'un État policier soient des criminels.
Le Washington Post voit les choses sous cet angle. La seule raison valable de l'existence des médias sociaux est l'espionnage pour le gouvernement. L'un des journalistes mal éduqués du Post a écrit que « pendant des années, les magnats de l'Internet ont volé au-dessus de la loi ».
https://www.washingtonpost.com/technology/2024/08/31/musk-durov-social-media-crackdown/
En quoi la protection de la liberté d'expression est-elle « au-dessus de la loi » ? Quelle loi est au-dessus du premier amendement ?
Le journaliste endoctriné pense que les lois contraires au premier amendement de la Constitution américaine sont valides, et qu'Elon Musk et Pavel Durov violent la loi par leur engagement en faveur de la liberté d'expression.
Le journaliste du Washington's Post affirme que « les régulateurs mondiaux de l'internet ne jouent plus au chat et à la souris ». Il écrit que les mesures de répression contre Telegram et X « interviennent quelques mois après l'adoption par les États-Unis d'une loi qui pourrait conduire à l'interdiction de TikTok » et annoncent la fin de l'ère de la liberté d'expression sur Internet, ce qui est une bonne chose selon le Post.
Le Washington Post se réjouit que la liberté d'expression soit réglementée. À mon avis, la raison d'être du Washington Post est de contrôler les récits pour la CIA.
Comme les Américains les plus insouciants devraient le savoir après avoir enduré huit années de violation de toutes les éthiques et de toutes les lois par le système dans le cadre de ses efforts de destruction de Donald Trump, dans tout le monde occidental, la loi n'est rien d'autre qu'une arme destinée à protéger les mensonges présentés aux personnes insouciantes comme des récits officiels, dont la mise en doute devient rapidement une action criminelle.
Au nom des récits officiels, la vérité est en train de disparaître du monde occidental.
Au cours de ma vie, j'ai assisté à la transformation du monde occidental libre, fruit de siècles de lutte, en un État policier de type Gestapo.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc
Pascal Bernardin: L'Empire écologique ou la subversion de l'écologie par le mondialisme
"Notre civilisation est fondée sur une conception judéo-chrétienne de l’homme, que l’on soit chrétien, juif ou musulman. Ce paradigme – l’homme, un être voulu et conçu par Dieu -, est la base de notre droit."
Pascal Bernardin
L'Empire écologique ou la subversion de l'écologie par le mondialisme
Pascal Bernardin
ISBN 978-2950957016
La disparition du communisme et la promulgation simultanée du Nouvel Ordre Mondial semblent s'être produites sur un vide idéologique absolu. Pourtant l'Empire mondial qui s'édifie sous nos yeux ne saurait se priver du ciment idéologique qui pourra seul assurer sa pérennité. Les organisations internationales, dont le pouvoir augmente chaque jour, doivent d'autre part légitimer leur existence et la disparition progressive des États.
Or une idéologie révolutionnaire émerge silencieusement. L'écologie, subvertie et détournée de sa fin première, véhicule une conception totalitaire de la nature et du monde. L'homme y est considéré comme un élément du Tout et doit se soumettre aux impératifs du développement "durable". Ce renversement de perspective le prive de sa dignité naturelle et fraie la voie aux deux principaux mouvements totalitaires de notre époque : le mondialisme et le Nouvel âge. Simultanément, on met en exergue les problèmes écologiques globaux, tels l'effet de serre et le "trou" dans la couche d'ozone, qui imposeraient une collaboration de toutes les nations sous le contrôle d'institutions internationales et d'un pouvoir mondial fort.
Cette nouvelle conception qui fait passer du local au global, du national à l'international, de l'homme à la Nature, nie l'individu face au Tout, les États face aux institutions internationales et la société face au pouvoir. Ainsi voit-on apparaître les prémisses idéologiques de l'Empire écologique, dernier avatar du totalitarisme.
En s'appuyant principalement sur les publications officielles d'organisations internationales, l'auteur montre que les conséquences révolutionnaires de ce renversement de perspective se déclinent dans tous les domaines : politique, économique, démographique, mais surtout spirituel, religieux et éthique. La perestroïka et la disparition du communisme, loin d'avoir marqué l'échec de la Révolution, ont permis d'effectuer la synthèse entre le communisme et le grand capitalisme et ont fait converger toutes les forces révolutionnaires : communistes, mondialistes et "humanistes".
L'étape révolutionnaire actuelle, qui s'appuie principalement sur la conception de Dieu, de l'homme et du monde véhiculée par une écologie dévoyée, doit aboutir à l'instauration d'une nouvelle civilisation et d'une spiritualité globale ! Ainsi s'achève la subversion de la véritable écologie, respect dû à l'œuvre du Créateur.
À propos de l'auteur :
Ancien élève de l'Ecole Polytechnique, Pascal Bernardin est l'auteur de Machiavel pédagogue - Prix Renaissance 2000 - et de L'Empire écologique, ouvrages consacrés à l'exposition de la politique des institutions internationales dans les domaines de la pédagogie et de l'écologie. S’appuyant sur d’innombrables écrits, il démontre que se modifie progressivement la conception de l’homme et de Dieu au sein même du monde catholique. Ainsi prouve-t-il que des infiltrations politico-religieuses panthéistes, gnostiques et maçonniques, œuvrent en faveur d’un syncrétisme religieux, avec une spiritualité globale qui aboutit à « surnaturaliser la nature » et « naturaliser le surnaturel ». L'auteur a annoncé que cette « Spiritualité Globale », qui sera la Religion Universelle rivée au Gouvernement Mondial, fera l’objet d’un prochain ouvrage, complémentaire à celui qu’il vient de publier.
LA FACE CACHÉE DU MONDIALISME VERT I Par Pascal Bernardin
Depuis la fin du communisme, le socialisme bat en retraite en concédant davantage d’espace à des mécanismes laissant une plus grande marge de liberté aux comportements individuels. Mais la menace n’a pas disparu. S’il n’est plus question de grandes lois historiques qui feraient du Prolétariat l’instrument et le véhicule du Progrès, c’est l'Écologie – plus précisément les élites scientifiques et écologiques qui se sont auto-désignées comme les messies des temps nouveaux – qui entend imposer ses objectifs comme éléments régulateurs de la liberté des individus. Dans le texte qui suit, Pascal Bernardin, auteur de « l’Empire écologique » montre comment le problème de la gestion des « biens communs » est aujourd’hui utilisé comme alibi pour réécrire complètement les règles de la justice et de la morale, tout en prétendant rester dans le droit chemin d’une critique libérale. Ce texte est la transcription d’une conférence prononcée à l’Institut Euro 92 le 14 Avril 1999.
Permettez-moi, tout d’abord, de me présenter. Je suis polytechnicien et docteur en informatique. J’enseigne l’informatique fondamentale, c’est à dire les mathématiques de l’informatique à l’Université d’Aix-Marseille III.
Je le précise parce que je serai amené à parler de questions scientifiques maintes fois débattues, en particulier la question de l’effet de serre. Je suis venu vous parler de mon ouvrage intitulé L’Empire Écologique, paru en décembre 98 et qui traite de l’écologie dans ses principales dimensions, à l’exception notoires des aspects juridiques et éducatifs.
Au cours de cette conférence, je vais vous montrer comment et dans quel but la politique et les thèmes écologiques s’articulent avec les deux phénomènes politiques majeurs de la dernière décennie et de la fin du siècle, à savoir la perestroïka et l’émergence du nouvel ordre mondial.
Les questions écologiques sont des questions fondamentales qui touchent à tous les domaines : domaine économique, politique, constitutionnel, financier, voire éthique et religieux. Il s’agit donc pour moi d’une question véritablement centrale, qui reprend certaines idées libérales mais qui déborde très au-delà de ce seul cadre.
Tout d’abord, dans la première partie de cette intervention, je vais vous parler des objectifs soutenus par les élites post-communistes qui sont restées en place malgré la disparition du communisme et l’effondrement du mur de Berlin, et qui se retrouvent aujourd’hui intégrées dans l’ensemble des élites dites mondialistes, en place au cœur des institutions internationales. Vous noterez la différence entre mondialisme et mondialisation. Je conserve le terme de mondialisme pour décrire l’émergence de forces politiques au niveau mondial. Je réserve le terme de mondialisation pour l’émergence d’un marché global et d’institutions économiques et financières globales.
La situation politique du dernier quart de ce siècle a été marquée par la chute du mur de Berlin, et simultanément par l’instauration d’un « Nouvel ordre mondial » voulu par le président Georges Bush. J’estime que l’analyse de ces deux phénomènes est restée très incomplète. En effet, aucune explication réelle du phénomène de la perestroïka n’a été donnée. Par ailleurs, les objectifs précis de la mondialisation et du mondialisme sont restés très flous. Autrement dit, nous sommes à l’heure actuel dans un vide conceptuel absolu; vide qui touche aux deux éléments principaux de la vie politique mondiale de cette fin de siècle. Ce sont ces éléments que je vais mettre en lumière, en prenant comme fil conducteur l’écologie.
En ce qui concerne le mondialisme, je m’appuierai exclusivement sur les textes officiels des institutions internationales – et ils sont extrêmement nombreux -, comme Our Global Neighbourhood (1995 – Oxford University Press), un rapport de la Commission sur la gouvernance globale (Commission on Global Governance). C’est une commission mise en place sous l’égide de l’ONU qui comprenait des gens éminents et de très haut rang, en particulier Jacques Delors, à ce moment là Président de la Commission européenne.
Par ailleurs, nous nous référerons Ethics and Spirituals Values, rapport rédigé par la Banque mondiale, centré sur les valeurs éthiques et spirituelles pour un développement durable; c’est à dire pour un développement écologiquement sain, ou tout du moins prétendu tel.
Enfin, et non des moindres, un document issu de la conférence de Copenhague, organisée par les Nations unies (Sommet mondial pour le développement social, du 6 au 12 mars 1995), qui s’intitule Les Dimensions Ethiques et Spirituelles du Développement Social.
Pour les références à la perestroïka, je m’appuie également sur des documents publics, qui n’ont pas la même autorité puisqu’ils n’ont pas l’estampille des Nations unies, mais écrits par Gorbatchev et Chevernadze entre autres.
De la perestroïka à l’écologie
Alors d’abord qu’est ce que la perestroïka ? Contrairement à ce que les médias veulent bien nous dire, c’est autre chose que l’écroulement du mur de Berlin sous une poussée démocratique irrépressible. La perestroïka est en réalité un mouvement qui a été planifié dès la fin des années 1950. Sa description nous vient d’un certain Golitsyne, officier supérieur du KGB, passé à l’Ouest à la fin des années 1960. Nous retrouvons ses écrits dans des rapports qui étaient destinés aux Services secrets, mais aussi dans un ouvrage public paru avant 1985 et l’arrivée au pouvoir de Gorbatchev. Que dit-il ? Que la perestroïka est un processus socialiste révolutionnaire qui s’inspire de la nouvelle politique économique de Lénine; qu’il est destiné à restructurer (perestroïka signifie restructuration) le socialisme en URSS, et non l’éradiquer. Surtout, il s’agit de restructurer l’image que les Occidentaux peuvent avoir du socialisme en général.
Tout en écartant radicalement la thèse d’un complot mondial, ma conviction est que c’est l’ensemble des thèmes révolutionnaires contenus dans la perestroïka que l’on retrouve au cœur de la politique écologique qui se met en place à l’heure actuelle. Il n’y a pas de hasard. On se rappellera que Gorbatchev, dans ses écrits, dit explicitement que l’écologie est un véhicule révolutionnaire. Aujourd’hui, Gorbatchev est le Président de la Croix verte internationale.
Parlons maintenant des objectifs du pouvoir mondialiste. Ce pouvoir cherche à l’évidence à tirer parti à la fois de l’expérience démocratique et libérale – les références aux éléments libéraux sont nombreuses, mais en les considérant dans un cadre qui n’a en réalité pas grand chose à voir avec le libéralisme – afin d’en faire une synthèse guidée par un objectif en vérité collectiviste. Ce pouvoir part du principe – libéral ! – que toute coercition est vouée à l’échec, et que les méthodes non coercitives, et qui laissent aux gouvernés l’illusion de la liberté, sont celles qui doivent être utilisées pour arriver au but cherché.
L’idée de refuser la coercition pour ne faire appel qu’au sentiment de liberté est une idée fondamentale utilisée par un grand nombre de penseurs. Je pense par exemple à Antonio Gramsci, le révolutionnaire du début du siècle, qui a toujours considéré que la politique stalinienne était une erreur, et qu’elle ne pouvait mener qu’à l’échec de la Révolution, tout simplement parce qu’il fallait d’abord procéder à une révolution culturelle – une révolution de la superstructure idéologique – pour ensuite réussir à mener cette révolution dans l’infrastructure. Ceci est l’exemple typique d’une idée non coercitive, que j’appellerai aussi non aversive (pour reprendre une certaine terminologie de psychologie sociale), dont le but est de viser en priorité la culture avant de chercher à modifier la strate économique.
D’autres courants d’idées développent la même approche : comme par exemple B. Skinner, le fondateur d’une école de psychologie – le Behaviorisme – qui énonce en substance que l’homme est une machine à laquelle il suffit de donner les bons stimuli pour en obtenir les bonnes réponses. Skinner dit également, de manière encore plus explicite, que la contrainte est inutile : mais par contre que les renforcements non aversifs – c’est à dire les récompenses – sont toujours extrêmement utiles pour modifier le comportement des individus. Les renforcements aversifs, eux, provoquent l’opposition et la crispation des individus et de la société, et sont par conséquent voués à l’échec.
Une application des théories du contrôle
D’autres travaux de psychologie sociale s’appliquent à développer cette approche. Je pense à la psychologie de l’engagement, une théorie psychologie selon laquelle on modifie efficacement les comportements, et par conséquent les valeurs, en amenant les gens à s’engager (au sens du management), et donc en s’interdisant par cela toute pratique aversive.
Nous voyons ainsi apparaître une différence fondamentale entre pouvoir et contrôle. L’exercice du pouvoir est la technique traditionnellement adoptée dans tous les Etats de la planète. Elle a pour principal défaut de se heurter à la révolte latente des individus qui lui sont soumis. L’exercice du contrôle est une technique toute différente qui consiste à placer les gens dans un cadre tel qu’ils auront un sentiment de liberté, voire de grande liberté, alors que cette liberté sera en réalité étroitement canalisée dans un cadre fixé par les gouvernants. Cette opposition entre contrôle et pouvoir permet d’assurer la synthèse de nombreux travaux, et de comprendre ce qui est en train de se passer tant en Occident que dans l’ancien bloc communiste.
Les idées qui président autant à la perestroïka qu’à l’instauration du Nouvel ordre mondial sont une application des théories du contrôle. Elles visent à modifier les cadres qui organisent nos actions dans tous les domaines. Ces cadres sont nombreux : cadres religieux – les principaux cadres mentaux sont fournis par la religion -, cadres éthiques – cités dans les documents sus mentionnés -, cadres idéologiques. Plus généralement, il s’agit de réorganiser la culture et les objectifs de notre société par rapport à un « but supra-ordonné » – c’est à dire un but final de la société autour duquel tous les autres buts s’ordonnent.
Nous voici donc confrontés, pour nos problèmes écologiques, à un ennemi, qui n’est plus communiste, mais collectiviste. L’ennemi toujours socialiste est toujours vivant, et, quoiqu’il se soit immergé dans dans la culture libérale, il poursuit toujours la vieille idée de réaliser la synthèse du « socialisme de marché », mais par d’autres moyens.
Une description plus scientifique de la logique de ce mouvement révolutionnaire s’articule autour de la théorie des systèmes et de la théorie du chaos. Pour ceux qui ne sont pas familiers avec ces concepts, je vais vous décrire la théorie du chaos à partir d’un exemple très simple. Si l’on place une cigarette au milieu de cette pièce, la fumée la remplira très rapidement . Pourtant la fumée vient quasiment d’un seul point, le bout de la cigarette, et cinq minutes plus tard, ces particules de fumée rempliront toute la pièce. Cet exemple signifie que des particules de fumée, qui sont initialement dans des positions très proches, peuvent au bout d’un temps relativement court se retrouver dans des positions extrêmement éloignées, voire totalement antagonistes. La caractéristique d’un système qui se trouve dans une situation de chaos est qu’il peut évoluer dans des directions radicalement opposées.
D’un point de vue constructiviste – c’est à dire du point de vue d’individus qui veulent agir sur la société pour la mener vers un état donné – cette expérience signifie que si l’on peut choisir une particule de fumée, et si l’on connait précisément l’évolution des particules de fumée, on peut choisir celle qui se retrouvera dans tel coin, là où l’on souhaiterait qu’elle arrive. Si une particule ne se trouve pas là où je désire l’amener, il suffit de la déplacer très légèrement dès le départ – aux conditions initiales, comme disent les scientifiques – pour qu’elle finisse là où je désire qu’elle soit. La caractéristique d’une situation de chaos serait ainsi de permettre de modifier radicalement l’évolution future, tout en n’apportant que de légères modifications à la situation initiale. Pour user d’un langage plus abstrait, on dira qu’une situation chaotique se contrôle avec des forces très faibles, comme le déplacement quasiment infinitésimal des particules de fumée de la mauvaise à la bonne position initiale.
Si l’on transpose cette approche au domaine social, au domaine économique ou au domaine politique, les conséquences sont bien évidemment immenses.
Selon la théorie des systèmes, si vous vous voulez modifier la trajectoire de la particule de fumée, vous qui êtes en dehors de ce système, vous devez faire partie d’un système d’ordre supérieur. Nous devons donc imaginer que le sous-système inférieur, la fumée, est soumis à un système d’ordre supérieur – par exemple l’expérimentateur ; celui-ci pouvant être lui-même soumis à un autre système, disons par exemple un système juridique conditionné lui aussi par sa dépendance à l’égard d’un quatrième système d’un ordre encore supérieur, comme le système législatif, et ainsi de suite. Nous avons donc une hiérarchie de systèmes où chacun d’entre eux peut intervenir sur le système de rang immédiatement inférieur grâce à des forces très faibles. Donc le système (la fumée) peut voir ses trajectoires modifiées grâce à des forces infinitésimales, appliquées par un opérateur dont on pourra, s’il se trouve lui-même dans une situation chaotique, modifier le comportement par des forces également très faibles, le processus se répétant indéfiniment d’un niveau à l’autre. Ainsi, si nous considérons une hiérarchie systémique d’univers chaotiques, nous pouvons les manipuler avec des forces très faibles à chaque niveau.
Concilier un libéralisme apparent avec un constructivisme toujours réel
Je ne vous décris en l’occurrence rien d’autre que les institutions de pouvoir international qui sont en train de se mettre en place, avec une hiérarchie de niveaux, d’abord mondial, puis continental, régional, national, départemental, municipal, etc.
La particularité de cette théorie des systèmes, lorsqu’elle est appliquée aux sciences sociales, est de permettre, en théorie, de concilier libéralisme – un libéralisme « apparent » – et collectivisme – mais un collectivisme bien « réel » ; ce qui, du point de vue médiatique et politique, n’est bien entendu pas neutre.
Nous avons ainsi un sous-système qui est en bas, celui des acteurs économiques, dans une situation apparemment libérale ; puis au-dessus, des institutions internationales, qui ne canalisent pas nécessairement l’action de ces acteurs économiques, mais modifient leurs anticipations en manipulant la monnaie, le budget, les législations ou les règles du commerce international. Nous avons alors un dirigisme réel en haut et, pour les besoins médiatiques, une apparence très suffisante de libéralisme en bas. Nous avons exactement la même chose dans le domaine politique, avec une démocratie apparente et un dirigisme, voire un totalitarisme, tout à fait réels. En bas on vote, mais le cadre dans lequel s’effectue ce vote est prédéterminé par le haut.
Je vous rappelle que le mondialisme est le mouvement qui s’identifie avec l’émergence de forces politiques mondiales, au premier rang desquelles l’ONU. Celle-ci représente une véritable force politique mondiale. Elle répond à une logique qui, pour une part, lui est interne. D’autre part, le mondialisme se donne pour objectif la création d’une nouvelle civilisation, comme on le verra dans la suite de mon exposé. Ne nous méprenons pas : nous avons besoin d’institutions internationales dans certains domaines ; mais ces domaines sont en fait peu nombreux.
Après avoir exposé les méthodes, je vais maintenant vous parler des objectifs.
Le premier, tel qu’il est clairement exprimé dans tous les documents cités, est de diminuer, ou tout au moins de stabiliser la population humaine, avec des chiffres variables selon les sources. Il y a des textes qui parlent de cinq cent millions d’hommes ! C’est le cas par exemple de Jacques-Yves Cousteau pour qui la population humaine ne devrait pas dépasser le demi milliard d’hommes.
Un deuxième objectif est d’imposer, grâce à l’influence des médias, mais aussi par la loi, des valeurs écologiques impliquant une modification profonde de nos valeurs. C’est ainsi que certains vont même jusqu’à envisager de créer une nouvelle religion, s’appuyant sur une nouvelle spiritualité, comme l’évoquent ouvertement certains des ouvrages auxquels j’ai fait référence.
Troisième objectif : l’égalisation mondiale des revenus. Les textes sont surabondants et totalement explicites Ils révèlent une obsession égalitariste qui tend à l’égalisation des revenus sur l’ensemble de la planète. Ce qui implique bien évidemment un contrôle de l’économie, des ressources et de la finance.
Une fois que l’on a ces objectifs bien en tête, il n’est pas difficile de comprendre que l’écologie constitue un formidable levier pour en assurer la réalisation.
Le faux procès de la couche d’ozone
J’évoquerai d’abord le trou dans la couche d’ozone, puis l’effet de serre. Et pour cela, je commencerai par la question des « buts supra-ordonnés » dont je vous ai parlé tout à l’heure.
Il s’agit d’un concept de psychologie sociale, développé par exemple dans les travaux de Mustapha Shérif. En substance, nous dit-on, deux groupes antagonistes – ou tout au moins apparemment antagonistes – ne peuvent parvenir à coopérer ou à se rapprocher que s’il existe un but susceptible de focaliser l’ensemble de leurs énergies. Ce but, qualifié de » supra-ordonné « , doit fédérer tous les autres buts, en particulier ceux des acteurs individuels, mais aussi des États, des ministères, ou de toute autre organisation dirigeante. Ceci revient à réinventer le totalitarisme si l’on se rappelle que, par le passé, les « buts supra-ordonnés » ont été ceux de la race, de la classe ou d’une caste.
Alors que le trou dans la couche d’ozone n’est encore qu’un simple galop d’essai, l’effet de serre, lui, est véritablement conçu et présenté comme un « but supra-ordonné » majeur. Je pense par exemple à Al Gore lorsqu’il dit qu’il faut créer une nouvelle civilisation dont la protection de l’environnement sera le pivot.
Interrogeons-nous d’abord sur la réalité de ces phénomènes. Le trou dans la couche d’ozone, comme vous vous en rappelez sans doute, fut le symbole d’une époque où l’ouverture du journal télévisé de 20 heures se faisait fréquemment avec une image en fausses couleurs représentant l’Antarctique et le trou, cet énorme trou qui, nous disait-on, grossissait inexorablement et menaçait de recouvrir toute la planète, de nous absorber, de nous brûler, avec pour conséquence une augmentation considérable et inéluctable du nombre de cancers de la peau, des mutations génétiques incontrôlées, ou encore la destruction inévitable la biodiversité (puisque certaines espèces y sont plus sensibles que d’autres).
Depuis lors, le souffle est retombé. Et l’on n’a plus entendu parler du trou dans la couche d’ozone depuis fort longtemps.
Que faut-il en retenir ? Un entrefilet de cinq centimètres et demi sur quatre et demi, du prix Nobel de chimie Paul Crutzen, en page vingt-quatre d’un numéro du journal Le Monde :
Lorsque des prévisions apocalyptiques furent avancées, y lit-on, on ne connaissait pas exactement l’ampleur de la détérioration de la couche d’ozone. Maintenant on sait que les dégâts seront très faibles. La démonstration a été faite que la couche d’ozone se détériore à un rythme fort ralenti. »
C’est l’avis de nombreux autres scientifiques.
On nous a dit que ce trou serait causé par les CFC (Chloro-Fluoro-Carbone), un produit chimique qui sert notamment dans les circuits de réfrigération. Ces CFC ont été fabriqués industriellement après la seconde guerre mondiale, et leur production en masse a marqué les années 1960, l’époque du grand bon économique.
Or, la communauté scientifique connaît le trou dans la couche d’ozone – la littérature scientifique en fait foi – depuis 1929; c’est à dire au moins trente ans avant que la production intensive des CFC n’ait commencé. Ils ne peuvent donc pas être la cause du phénomène.
Mais son existence servait à merveille les desseins de certaines organisations internationales – notamment l’Organisation météorologique mondiale, toujours à la recherche de budgets plus importants pour financer ses recherches. C’est elle qui a initié la grande campage de sensibilisation des opinions publiques. Pour cela, les scientifiques qui lui apportaient leur soutien – comme Paul Crutzen, avant qu’il ne change semble-t-il d’avis – ont développé des modèles mathématiques complexes qui démontraient – nous disait-on – que les CFC rejetés par l’homme détruisaient inexorablement la couche d’ozone. Mais ces modèles étaient en réalité fondés sur des bases expérimentales extrêmement fragiles et incomplètes.
Aujourd’hui il est quasiment admis et prouvé que ces modèles étaient incapables de simuler la réalité, donc qu’ils étaient faux.
Comme je vous l’ai déjà dit, la littérature scientifique montre clairement que dès 1929, donc bien avant la production en masse des CFC, le trou dans la couche d’ozone était déjà une réalité. Il résulte d’un phénomène naturel qui existe depuis toujours et qui touche des contrées extrêmement éloignées, essentiellement le Pôle Sud. Ce qui est en cause est principalement l’activité volcanique naturelle du globe. Les volcans rejettent infiniment plus de chlore dans l’atmosphère que les CFC. Par exemple, je citerai le Mont Erebus, un volcan de l’Antarctique en éruption permanente, et qui rejette en permanence des milliers de tonnes de gaz, notamment des composés chlorés, juste à l’endroit où l’on situe le fameux trou dans la couche d’ozone.
Nous disposons donc aujourd’hui de nombreux éléments qui vont dans un sens totalement incompatibles avec la thèse des médias qui désigne l’homme comme l’auteur de ce crime écologique.
Cela dit, les conséquences économiques et politiques, elles, sont bel et bien réelles.
Il y a d’abord la création d’instances internationales chargées de contrôler l’évolution du trou, et d’inciter les États à arrêter ce processus destructeur. Elles sont cependant restées relativement discrète, par rapport à ce qui se passe sur l’autre front, celui de l’effet de serre.
Il y a ensuite l’effet médiatique et psychologique qui s’est traduit par l’introduction dans la conscience collective d’un sentiment nouveau : celui d’une authentique responsabilité mondiale qui impliquerait aussi bien les Russes, les Chinois, les Américains que les Européens (car, dans l’atmosphère, tous nos déchets finissent par se mélanger). Ainsi est apparue, et s’est imposée l’idée que l’on était bel et bien en face d’un véritable problème commun, qu’il fallait nécessairement gérer en commun.
Un sentiment d’interdépendance s’est ainsi créé qui conduit les opinions publiques à considérer que leur sort est désormais lié aux rejets de CFC qui souillent l’autre côté de la planète. Refuser de l’admettre vous désigne automatiquement comme complice d’une entreprise de destruction de la planète. Se diffuse ainsi un sentiment d’allégeance, non plus à une communauté locale, nationale, voire européenne, mais à une communauté mondiale. Ce facteur psychologique représente un fait politique de première grandeur.
L’imposture de l’effet de serre
Maintenant, parlons de l’effet de serre. Il résulte, nous dit-on, du réchauffement dû au gaz carbonique rejeté dans l’atmosphère par la combustion du bois, du gaz naturel ou du pétrole. Cette menace est terrifiante puisqu’il devrait en résulter une élévation de la température terrestre moyenne comprise entre deux et cinq degrés. Le niveau des mers pourrait monter de plusieurs dizaines de centimètres. Les maladies tropicales remonteraient jusque chez nous et le cycle de l’eau potable dans son ensemble serait totalement perturbé.
Il s’agirait donc d’un problème vraiment global, touchant l’ensemble de la planète, puisque toute activité humaine implique une production d’énergie, donc des rejets de gaz carbonique. C’est un problème économique global qui touche toute la société, dans la moindre de ses activités, telle se chauffer ou se déplacer. Tout le domaine social, politique et institutionnel sera donc fatalement concerné. Même l’éthique parce que, compte tenu du danger infini que fait courir cette menace à l’ensemble de la planète, il faudra, nous dit-on, modifier tout notre système de valeurs, y compris les valeurs spirituelles.
Il faudra également adapter le droit international, modifier aussi tout le système éducatif.
On est donc en présence d’un phénomène « systémique », quasiment à l’état pur, et qui touche à tous les domaines de liberté et d’organisation des êtres humains.
La Commission trilatérale, dont les membres représentent à eux seuls à peu près soixante pour cent des forces économiques de la planète, évoque clairement l’objectif d’une réduction de la consommation d’énergie dans les pays développés comprise entre 20 et 60 %. Je vous laisse imaginer ce que cela signifie en terme économique.
Que faut-il en penser, du point de vue scientifique ? Deux écoles s’affrontent. La première, l’école des libéraux, soutenus par des savants américains de renom, parle explicitement d’imposture. La deuxième école est celle des révolutionnaires qui, depuis la fin des années soixante, ne cessent d’annoncer une catastrophe imminente. Pour eux, il est incontestable que la température a déjà commencé à augmenter ; et même que le niveau des mers subit déjà un phénomène d’élévation sensible. En réalité, ceux qui parlent ainsi se fondent encore une fois sur des modèles très incomplets, approximatifs, et donc complètement faux, de l’avis même des savants les plus rigoureux et les plus objectifs.
Toutes les prévisions déduites de ces modèles se sont jusqu’ici toujours révélées inexactes, très éloignées de la réalité. La plus belle preuve de leur erreur réside dans leur incapacité à donner une simulation acceptable des évolutions climatiques du passé. Les équations qu’ils utilisent sont très simplifiées. Notamment, elles n’intègrent pas les phénomènes d’ondes planétaires, qui jouent dans ce domaine un rôle important.
Des travaux plus rigoureux, et qui ne s’appuient pas uniquement sur des modèles de simulation mathématiques, suggèrent qu’il y a effectivement une certaine augmentation de la température dû au gaz carbonique. Ils ne nient pas que les rejets humains puissent exercer une influence sur l’évolution des climats. Mais ils montrent que cette influence est extrêmement faible – de l’ordre de 0,5 degré seulement -, qu’elle est donc à la limite de l’indécelable, et qu’elle ne représente en fait pas grand chose par rapport aux fluctuations climatiques naturelles que l’on enregistre par delà les siècles.
Nous ne devons pas oublier que le climat est un élément qui varie en permanence. Par ailleurs, un demi-degré de réchauffement serait plutôt une bonne chose car l’augmentation de la concentration en gaz carbonique qui le provoquerait bénéficierait plus qu’elle ne nuirait à la croissance des plantes, donc à l’agriculture, aux forêts, et plus généralement à la vie – puisque celle-ci se fonde d’abord sur le phénomène de photosynthèse.
Il est peut-être possible d’identifier quelques effets secondaires négatifs bien insignifiants; mais fondamentalement les écologistes ne convainquent qu’eux-mêmes, et ceux qui ont envie d’être convaincus.
En fait, l’effet de serre est principalement imputable aux modifications de l’activité solaire, le soleil étant le principal vecteur d’influence sur le climat. Les scientifiques observent cette influence depuis une cinquantaine d’années. Même si nous n’en comprenons pas encore tous les mécanismes, c’est un phénomène qui est de mieux en mieux connu. Par ailleurs, il est bien connu également que des éléments contingents, comme la modulation du rayonnement galactique, exercent une influence sur l’évolution de la couverture nuageuse et ainsi modifient la manière dont une partie des rayons solaires est renvoyée vers l’espace.
Alors qu‘en dire, sinon que ce à quoi nous avons affaire n’est qu’une grosse » escroquerie « . La majorité des savants s’efforcent de résister à cette double imposture médiatique, et politique (parce que les hommes politiques, s’ils le voulaient vraiment, auraient tous les éléments à leur disposition pour savoir ce qu’il en est véritablement).
Le principe de précaution, retour à la pensée magique
Les conséquences de cette imposture sont gigantesques car elles touchent à tous les domaines, qu’ils soient économiques, éthiques et spirituels. Il faut donc bien comprendre ce qui est en cause. Notamment tout ce qui découle de la mise en pratique de ce fameux « principe de précaution » auquel tout le monde se réfère aujourd’hui de plus en plus ouvertement.
Ce principe dit en substance que toute action doit être interdite dont il n’est pas prouvé de manière certaine qu’elle n’entraînera pas d’effets négatifs.
Fait essentiel, ce principe de précaution se trouve d’ores et déjà, de facto, intégré dans le droit, tant dans le droit international que dans le droit français. Il ne s’agit pas seulement d’une lubie d’intellectuels. Mais d’un instrument extrêmement puissant qui nous replonge directement dans l’univers de la pensée magique. En effet, si on le suit à la lettre il en découle que dès que quiconque envisage un danger, aussi imaginaire soit-il, se crée une règle de droit qui nous interdit tout ce qui pourrait concrétiser ce danger (imaginaire) et nous enjoint ce qui pourrait l’écourter. Ainsi, si un écologiste prétend, de manière convaincante (mais purement rhétorique) que brûler du pétrole augmente la température de l’atmosphère, même si personne en fait n’en sait rien, et s’il n’en existe aucune preuve scientifique, il résulte du principe de précaution que cette assertion devient ipso facto vraie du point de vue du droit, et entraîne des effets juridiques.
L’aboutissement d’une telle approche est, logiquement, de conduire à l’arrêt de toute activité économique, et de toute activité tout court ! Concrètement, il s’agit seulement de limiter l’activité économique des pays développés, de manière, nous dit-on, à favoriser le rattrapage des pays sous-développés. Je suis bien entendu favorable au développement des pays sous-développés, mais pourquoi freiner le développement des autres ?
Pour terminer, je voudrais revenir sur les objectifs du mouvement mondialiste et évoquer un instant un texte extraordinaire. Il s’agit du "Report From The Iron Mountain » (1967, trad. française de 1984 sous le titre La Paix Indésirable ? – rapport sur l’utilité des guerres ). Son sujet : l’utilité économique des guerres. Plus exactement, dans la perspectives de la convergence entre le système soviétique et le système américain – donc de la disparition des guerres – comment remplacer le rôle économique que remplissait le système militaro-économique par quelque chose d’autre ?
Sur bien des aspects, c’est un rapport délirant. Mais il a tout de même fait l’objet, en son temps, d’un très vif débat aux États Unis, auquel ont participé les plus grands intellectuels du pays. Il a notamment bénéficié d’une couverture médiatique maximale.
Parmi les solutions proposées comme substitution au système militaro-industriel figurait la création d’une menace écologique fictive qui permettrait de remplir une » mission « . Quelle mission ? Dans l’esprit des auteurs, il s’agissait de trouver le moyen de conserver à l’Etat un minimum de contrôle effectif sur l’appareil économique. Autrement dit, d’utiliser la réglementation écologique pour maintenir dans les mains de l’Etat une capacité d’action économique (mais aussi psychologique) qui se substituerait à celle dont il disposait dans le passé du fait des dépenses d’armement.
Ce texte remonte aux années 1965-1967. Mais nous subissons sa postérité. Dans L’Empire Écologique , je montre comment tout un courant, représenté aujourd’hui par le vice-président américain Al Gore, s’inspire de cette problématique.
La conséquence de tout ceci, aujourd’hui, ce sont les protocoles adoptés lors de la conférence de Kyoto : quotas de gaz carbonique, vente et revente de ces quotas…Il en résultera que la production baissera dans les pays développés et augmentera dans les pays sous-développés. On aura des délocalisations massives d’industries, de capitaux, de technologie, voire même de main d’œuvre et de compétences. Autrement dit, le point d’arrivée de toute cette manipulation scientifique, médiatique, et politique, correspond très directement à ce qu’étaient les objectifs de départ formulés dans les années 1970 par les tenants du « Nouvel ordre mondial ».
Mais tout cela se fait aujourd’hui sous le couvert d’un langage soit disant libéral, au nom du libéralisme. La caractéristique de cette nouvelle idéologie au pouvoir est de nous affirmer que, depuis la disparition du communisme, nous sommes libres de faire ce que nous voulons ; mais, attention, seulement à l’intérieur de certaines limites, déterminées par le niveau de rejets de gaz carboniques acceptable ! Ainsi se trouve conciliés une certaine apparence de libéralisme, avec un constructivisme et un dirigisme tout à fait réels, puisque ce que l’on y retrouve est une approche « systémique » caractérisée où les acteurs économiques de niveau inférieur sont libres de faire ce qu’ils veulent, mais dans un cadre pré-déterminé par les institutions internationales, en particulier celles qui ont en charge les questions de l’effet de serre.
L’écologie, levier d’un détournement de l'État de droit
Quels sont les éléments de libéralisme que ce système conserve ? Le premier, psychologiquement le plus important, est l’illusion de la liberté individuelle. C’est l’héritage de tous les travaux de psychologie sociale qui ont établi de manière certaine que l’on ne peut gouverner un pays ou faire fonctionner une économie, ni en fonctionnant comme les soviétiques, ni en autorisant une trop grande autonomie des acteurs. Le système actuel intègre cette critique, puisque vous y trouvez une liberté individuelle qui est tout à fait considérable, avec une apparence de pluralisme, mais qui intègre un point qu’il n’est pas permis de remettre en cause : la question de l’effet de serre.
Vous avez donc un système complexe, auto-organisé, sans contrôle apparent, avec un ordre social spontané. Vous avez également un Etat de droit, autre élément fondamental. Donc, apparemment et du point de vue des médias, nous sommes dans un Etat de droit. Nous sommes gouvernés par des lois, et non par des hommes ou des dictateurs. Mais ces lois, règles abstraites, s’inscrivent au sein d’un cadre qui est prédéterminé par les institutions internationales, en particulier celles qui ont en charge l’effet de serre, et sont donc en mesure d’exercer une influence décisive sur toutes les activités économiques.
Nous sommes donc gouvernée par des lois. La contrainte est réduite au minimum. Nous nous sommes affranchis de tout système totalitaire pour rentrer dans quelque chose qui a les apparences d’une société de droit. Mais ce ne sont que les apparences d’une société ouverte, parce que cette société, encore une fois, s’inscrit dans un cadre qui a été pré-fixé. Il y a en quelque sorte instrumentalisation, détournement des idées libérales par le biais du caractère central donné à la gestion collective de certains « biens communs » tels l’atmosphère. La gestion de ces « biens communs » est l’alibi, le levier qui permet aujourd’hui d’aller jusqu’à réécrire complètement les règles de la justice et de la morale, tout en prétendant rester dans le droit chemin de la critique libérale. Cela permet de manipuler les valeurs ou les attitudes, de manipuler les normes sociales et la sensibilité.
A l’instar de la conception marxiste évoquée au début de mon intervention, nous avons affaire à la modification de la superstructure par la modification des règles qui s’appliquent à la société.
Cette synthèse « systémique » offre, au niveau inférieur, un semblant de société ouverte, mais avec un échelon supérieur qui s’emploie à générer des règles finalisées d’où découle une société qui n’a plus que les apparences de l’ouverture. Nous ne sommes plus dans une société ouverte. Nous n’en avons que l’ apparence. C’est une société fermée qui s’inscrit dans la logique d’une telle approche.
L’objectif, j’y reviens, est rien moins que de créer une nouvelle civilisation. De manière globale, on a quelque chose qui ressemble fort à une manipulation de la conception de Dieu.
Là encore, les textes des institutions internationales sont explicites. Ils nous montrent que l’écologie se résume souvent à une volonté de ramener les individus vers une conception païenne de la nature, où c’est la nature qui est la divinité. Ce qui est ainsi clairement recherché est une modification explicite de la conception de l’homme, de Dieu, de la nature, du monde … donc une modification des conceptions culturelles de fond de notre civilisation.
Notre civilisation est fondée sur une conception judéo-chrétienne de l’homme, que l’on soit chrétien, juif ou musulman. Ce paradigme – l’homme, un être voulu et conçu par Dieu -, est la base de notre droit.
Dès lors que l’on comprend que la conception de l’homme dans l’Univers est fondamentalement mise en cause – « l’homme, cet être néfaste et polluant » -, on a également compris que l’écologie vise finalement rien moins qu’au renversement de cette conception pour lui substituer la collectivité. L’homme ne vient plus qu’en second. On passe de l’homme en tant qu’individu, à l’homme comme membre de la collectivité. Le totalitarisme n’est pas mort.
Pascal Bernardin
Pascal Bernardin est aussi l'auteur de "Machiavel pédagogue
Quelles sont les raisons profondes de la crise de l'école ? Faut-il y voir une tare inscrite dans les gènes de notre société et de son système éducatif ? Ou doit-on conclure à une redéfinition du rôle de l'école et de ses priorités ? Nos enfants sont-ils condamnés à l'ignorance et à l'illettrisme ?
De nombreux parents et enseignants, témoins stupéfaits de la révolution en cours, s'interrogent sur les mutations profondes qu'a subi et que subit encore notre système éducatif. Mais aucun gouvernement, tant de droite que de gauche, ne les a jamais éclairés en exposant les fondements idéologiques de ces réformes et en faisant ressortir leur cohérence et leurs objectifs.
Les réponses à ces interrogations existent pourtant : la philosophie générale de la révolution pédagogique est exposée sans détour dans les publications des organisations internationales (Unesco, OCDE, Conseil de l'Europe, Commission de Bruxelles... ). S'appuyant sur ces textes, l'auteur montre dans cet ouvrage qu'aujourd'hui l'objectif prioritaire de l'école n'est plus de donner aux élèves une formation intellectuelle ni de leur faire acquérir les savoirs élémentaires. Au terme d'une redéfinition du rôle de l'école, celle-ci devient le véhicule d'une révolution culturelle et éthique destinée à modifier les valeurs, les attitudes et les comportements des peuples à l'échelle de la planète. Les techniques de manipulation psychologique, qui ne se distinguent guère des techniques de lavage de cerveau, sont utilisées à tout niveau. Les élèves en sont naturellement les premières victimes. Mais les enseignants et le personnel administratif (directeurs, etc.) ne sont guère épargnés.
Cette révolution silencieuse, antidémocratique et totalitaire, veut faire des peuples des masses ignorantes et soumises. Elle illustre de manière exemplaire la philosophie manipulatoire et dictatoriale qui sous-tend le Nouvel Ordre Mondial et les modes d'action subtils et indirects, mais d'autant plus puissants, qu'il utilise. Aussi cet ouvrage pourrait-il s'intituler Abrégé d'esclavagisme.
Ancien élève de l'École Polytechnique, l'auteur a enseigné les mathématiques dans le secteur privé, en classe préparatoire aux concours des écoles de commerce.
Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie): Les milliardaires prédateurs corrompent la libre entreprise
Les riches ne sont inoffensifs que là où ils sont exposés au dédain d’une aristocratie.
Nicolás Gómez Dávila
One Nation est le parti de la libre entreprise, qui a permis au monde occidental de sortir de la pauvreté et de bénéficier d'un niveau de vie élevé dans des sociétés pacifiques.
Ces dernières années, des milliardaires prédateurs - qui possèdent déjà plus que leur juste part - ont utilisé leur richesse pour compromettre l'industrie, les médias et la politique. La raison en est simple : pour ces individus, aucun montant n'est jamais suffisant. Ils convoitent chaque centime que vous possédez et chaque liberté dont vous jouissez.
Le résultat final n'est pas la libre entreprise, mais le capitalisme de connivence, une corruption de la véritable libre entreprise. Ce système corrompu ne sert qu'à enrichir l'élite tout en asservissant les citoyens ordinaires dans un piège à dettes et, plus récemment, dans une prison numérique conçue pour garantir la protection de leur transfert de richesses.
Vanessa Hudson, PDG de Qantas, a récemment déclaré qu'aucune nouvelle compagnie aérienne ne pourrait survivre en Australie ; il s'agissait de Bonza. Depuis, nous avons assisté à la disparition de Rex, laissant deux compagnies à la tête de trois grandes compagnies aériennes sur un marché de 20 milliards de dollars par an.
One Nation estime que la concurrence de la libre entreprise permet d'offrir au plus grand nombre un produit de la plus haute qualité au prix le plus bas. C'est la concurrence qui répond le mieux aux besoins des gens. En Australie, nous n'avons pas de concurrence entre les entreprises, mais un capitalisme de copinage. Ce n'est pas la même chose ; ce sont des ennemis.
Le capitalisme de connivence se produit lorsqu'une cabale d'entreprises agit de concert pour s'emparer de la production, de la fabrication et de la livraison, afin de fournir le produit de la plus basse qualité au prix le plus élevé possible. Cette domination organisée du marché entraîne inévitablement une baisse des salaires et un transfert de richesse des travailleurs australiens vers les capitalistes de connivence.
Quiconque fait ses courses dans un Coles ou un Woolies détenu et contrôlé par des étrangers aura remarqué que tout est plus petit, moins cher et ne fonctionne plus comme avant. C'est le capitalisme de connivence qui est à l'œuvre. Les plus grands fonds d'investissement du monde ont racheté l'Australie et transformé nos entreprises autrefois appréciées en armes d'exploitation massive. Nos entreprises ne sont plus à notre service. Au lieu de cela, nous servons le secteur des entreprises, y compris par l'achat forcé de faux produits médicaux pendant le COVID.
One Nation estime que la réglementation gouvernementale - y compris pour les compagnies aériennes, les banques et le secteur médical - ne protège pas le public contre les entreprises ; elle protège les entreprises contre la nouvelle concurrence et, par conséquent, contre le peuple. Des niveaux élevés de réglementation constituent des barrières à l'entrée pour les nouveaux acteurs, permettant aux grandes entreprises de prospérer tandis que les petits acteurs locaux comme Rex sont étranglés et anéantis. Les masses de réglementations protègent les entreprises avec des avocats coûteux contre les procès.
Si vous pensez qu'il est temps de réduire la réglementation, de réduire la présence des entreprises et des gouvernements étrangers dans notre économie ; si vous pensez qu'il est temps de libérer une véritable concurrence, de résoudre la crise du coût de la vie et d'offrir de meilleurs choix, alors bienvenue dans la lumière. Bienvenue à One Nation.
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc
MPox, on prend les mêmes et on recommence. Debriefing avec le Professeur Christian Perronne (France Soir)
Quatre ans après la Covid, ce virus qui a consacré la peur dans la vie des Français entrainant des modifications inhabituelles du comportement de bien d’entre nous, le professeur Perronne décrypte la variole du singe avec son franc-parler habituel et des mots simples. Il déplore une nouvelle forme d’instrumentalisation de la peur pour conduire les Français à se conformer à un narratif.
Visionnez ici l'entretien du Pr Christian Perronne avec Xavier Azalbert (France Soir)