Un entretien avec Emmanuel Todd au sujet des États-Unis, de l'Allemagne, de la Russie, de la France et du monde
"Il faut distinguer l’Europe continentale et le monde thalassocratique anglo-américain. L’on assimile aujourd’hui l’Occident à cette fabrication idéologique qu’est le judéo-christianisme qui renvoie bien plus au monde anglo-saxon qu’à l’Europe latine et germanique.
Ce que l’on appelle aujourd’hui « l’Occident » n’est pas seulement une construction idéologique, mais politique, à savoir l’Union européenne et son pendant géostratégique, le bras armé des États-Unis, l’OTAN. Cet Occident a été subverti par la réforme protestante et l’Angleterre qui a connu une expansion économique et géopolitique poussée en avant par un messianisme judéo-protestant, lequel a accompagné et a suivi la révolution d’Olivier Cromwell (1599-1658)."
Youssef Hindi
https://strategika.fr/2022/08/18/le-katechon-dans-le-christianisme-et-lislam/
Emmanuel Todd conclut son entretien en disant que ce qui peut sauver la France et les Français, c'est la beauté de ses paysages et de ses châteaux. On ne peut que le croire, en visitant par exemple le château de Losse en Périgord, merveilleuse architecture et décoration Renaissance, merveilleux jardins, en compagnie de son exquise propriétaire.
Vatican: Les Chrétiens inspirés par le message de l'Ayatollah Khamenei sur Jésus-Christ
Une plaque contenant l’extrait des discours du Guide suprême de la Révolution islamique sur le prophète Jésus (que la paix soit sur lui) a été remise au Pape François.
Ces déclarations, élégamment écrite sur une belle et exquise tablette* par l'Institut de recherche culturelle de la Révolution islamique et traduites en italien, ont été présentées par le Dr Mokhtari, l'ambassadeur de la République islamique d'Iran au Vatican, lors d'une rencontre personnelle avec le Pape François. Le Pape a chaleureusement accueilli la tablette, exprimant sa profonde gratitude. Il a souligné que cette tablette contient des points importants et significatifs qui pourraient avoir un impact et une influence pour les adeptes de la foi chrétienne.
Au cours de cette rencontre, le Pape François a fait part de ses préoccupations concernant la situation dans la région, en particulier les agressions du régime sioniste contre la Palestine. Il a souligné qu'il recherchait activement des mises à jour sur les nouvelles, les circonstances et les développements dans la région au quotidien par l'intermédiaire de son représentant en Palestine.
Le texte de cette plaque, qui a été traduit en italien, est le suivant :
"Si Jésus était parmi nous...
La valeur de Jésus, le Messie, parmi les musulmans n’est sans aucun doute pas inférieure à la valeur que lui attribuent les chrétiens croyants.
Ce grand messager divin a traversé avec zèle toutes les années de son existence pour s'opposer à l'injustice, à l'arrogance et à la corruption de ceux qui, avec l'argent et le pouvoir, avaient réduit les gens aux chaînes, les guidant vers l'enfer du monde d’ici-bas et de l’au-delà.
Depuis son enfance, ce grand messager a enduré de nombreuses difficultés, étant donné que Dieu lui a confié dès son plus jeune âge la mission de prophète.
L’espoir est que les disciples du Messie et tous ceux qui connaissent sa magnificence et son excellence spirituelle seront inspirés par lui et le suivront.
Si aujourd'hui Jésus, le Messie (psl), était parmi nous, il ne perdrait pas un instant pour lutter contre les dirigeants mondiaux de l'injustice et de l'arrogance, et il ne tolérerait jamais la faim et le déplacement de ces milliards de personnes victimes de l’exploitation, de la guerre, de la corruption et de l’agression provoquées par les grandes puissances.
Aujourd’hui, ceux qui croient en ce grand prophète, c’est-à-dire les chrétiens et les musulmans, doivent adopter les enseignements et les voies des prophètes pour établir un ordre mondial digne, en diffusant des vertus basées sur les enseignements de ces grands maîtres de l’humanité.
Ceux qui défendent la Vérité et rejettent les puissances qui s'y opposent peuvent se proclamer disciples de Jésus (psl), et l'espoir est que les chrétiens et les musulmans, partout dans le monde, appliqueront ce grand enseignement du Messie dans leur vie et leur action. »
* Il est à noter que cette plaque sera gardée au musée historique du Vatican.
french.khamenei.fr
Paul Craig Roberts: La chute de la Syrie expliquée
9 janvier 2025
La chute de la Syrie expliquée
Paul Craig Roberts
Je me suis plaint de la difficulté à comprendre la disparition soudaine de la Syrie. Ni les médias occidentaux ni les médias russes ne fournissent un récit crédible. Récemment, je suis tombé sur l'article de Finian Cunningham, « Syria after 13 years of US State terrorism », sur le site de la Strategic Culture Foundation. https://strategic-culture.su/news/2024/12/10/syria-after-13-years-of-us-state-terrorism-what-do-you-expect/ Ce site est souvent difficile d'accès, car Washington le considère stupidement comme de la désinformation russe.
À première vue, l'effondrement soudain de la Syrie donne l'impression que les alliés de la Syrie, la Russie et l'Iran, pourraient avoir vendu la Syrie. Cette perception pourrait prévaloir au détriment de la Russie et de l'Iran en tant qu'alliés fiables, mais la véritable explication est que les années de sanctions économiques et commerciales imposées par l'Occident à la Syrie, les années de guerre par procuration de Washington contre la Syrie, l'occupation étrangère des provinces pétrolières et céréalières de la Syrie par les forces militaires américaines et turques, privant ainsi le gouvernement de revenus, ont vidé l'économie syrienne de sa substance et laissé l'armée syrienne mal payée pour ses services. La Syrie, écrit Cunningham, est tombée dans « une guerre d'usure qui a duré 13 ans » et dont toutes les victimes des deux côtés étaient arabes. Le peuple syrien, privé de nourriture, de médicaments et de carburant, dont plus de la moitié de la population a été déplacée, a souffert d'une forte inflation et d'une monnaie détruite, et n'a plus été en mesure de résister.
J'ai contacté Finian, un journaliste international que je connais depuis des années et j'ai appris beaucoup de choses qui me permettent de fournir une explication de la destruction de la Syrie.
Je commence par retirer mes soupçons de perfidie russe et iranienne dans l'effondrement de la Syrie que j'ai exprimés dans de récentes chroniques et dans l'interview de Nima https://www.youtube.com/live/NfxD_4DhxFo sur Dialogue Works. M. Cunningham reconnaît que la Russie et l'Iran ont commis une erreur stratégique fatale en repoussant les forces mandataires américaines et en interrompant le conflit avant de vaincre de manière décisive les terroristes mandataires de Washington et de forcer les quelques troupes américaines qui contrôlaient les champs pétrolifères à quitter la Syrie. M. Cunningham m'a convaincu que la Russie et l'Iran ont été véritablement pris de court par l'effondrement soudain de la Syrie, ce qui indique peut-être une défaillance des services de renseignement et une impréparation, mais pas une perfidie.
Treize années de sanctions américaines et européennes et de guerre par procuration, ainsi que l'occupation américaine et turque des provinces pétrolières et céréalières de la Syrie, ont privé l'État de ses recettes d'exportation, laissant la population aux prises avec les pannes d'électricité et l'hyperinflation, et les soldats appauvris et démoralisés. L'arrêt du conflit avant la défaite totale des mandataires américains et l'expulsion de la Turquie et de Washington de la Syrie signifie que la lutte épuisante de plusieurs années n'a pas été payante pour la Syrie. Pour des raisons qui leur sont propres, Poutine et l'Iran voulaient que les combats cessent, et ils se sont arrêtés avant que la Syrie ne tire le moindre bénéfice de la défaite de l'armée mandataire de Washington. Les provinces pétrolières et céréalières sont restées aux mains de l'ennemi. La guerre s'est donc arrêtée trop tôt et la victoire a été vaine.
La capacité d'Assad à gouverner a été paralysée par la corruption arabe normale et une bureaucratie égoïste. En outre, Assad a été attiré par les Saoudiens et les cheiks pétroliers avec de fausses promesses de normalisation des relations des Syriens alaouites avec les Arabes sunnites. Cela a poussé Assad à prendre ses distances avec ses alliés russes et iraniens dans l'espoir d'accélérer la promesse de normalisation qui rendrait la Syrie unifiée.
En effet, Assad, Poutine et l'Iran ont perdu de vue l'objectif de gagner la guerre de manière décisive et se sont égarés dans un « processus de paix » et l'accord inutile d'Astana, tout comme Poutine s'est réfugié dans l'accord de Minsk qui a été utilisé par l'Occident pour créer une grande armée ukrainienne, avec laquelle le conflit de Poutine dure maintenant depuis trois ans.
Les « insurgés » du HTS/al Qaeda/ISIS, mandataires de Washington, ont également été étonnés de voir la Syrie s'effondrer sans combattre. Les anciens terroristes ont été rebaptisés démocrates. Assad est resté jusqu'à ce qu'il devienne évident que la Syrie n'avait plus la volonté de se battre, après quoi il est parti chercher asile à Moscou.
Les années de lutte de l'épouse d'Assad contre un cancer récurrent ont peut-être épuisé sa volonté de consacrer sa vie à assurer la gouvernance d'une population dans laquelle la division entre sunnites et alaouites rendait impossible l'unité nécessaire à une nation. La désunion des Arabes a fait d'eux une proie facile pour les dirigeants étrangers. Les néoconservateurs sionistes américains, étroitement alliés à Israël, ont presque atteint leur objectif de renverser sept pays, même si cela leur a pris plus de cinq ans.
La disparition de la Syrie a laissé l'Iran, musulman mais pas arabe, isolé et le Hezbollah privé de réapprovisionnement. Cela a supprimé la pression sur le gouvernement israélien et a conféré au criminel Netanyahou la couronne de père fondateur du Grand Israël. L'incapacité de la Russie et de l'Iran à prévoir les conséquences stratégiques négatives pour eux, au lieu de s'égarer dans de faux accords de paix, indique un manque de jugement stratégique. Ils n'ont pas vendu la Syrie. Ils n'ont tout simplement pas compris l'importance de la Syrie pour eux. Les deux pays sont désormais prêts à être attaqués en permanence, car ils constituent des obstacles à l'hégémonie de Washington et d'Israël.
L'armée terroriste que Washington a lâchée sur la Syrie est un atout pour Washington. Cunningham explique :
« La principale faction d'insurgés est Hayat Tahrir al-Sham (HTS), dirigée par Mohammed al-Jawlani. HTS est une organisation terroriste internationalement proscrite que même les États-Unis désignent officiellement comme un groupe hors-la-loi. La tête de son chef est mise à prix par le département d'État pour un montant de 10 millions de dollars. [Washington aurait supprimé cette prime].
« Mais dans le jeu de rôles de la guerre par procuration des États-Unis, HTS et son chef sont des atouts pour Washington. Depuis 2011, les Américains et leurs partenaires de l'OTAN ont utilisé Al-Qaïda, ISIS, le Front Jabhat al Nusra (plus tard HTS) avec des lignes d'armes et de combattants en provenance de Libye, de Turquie et du monde entier pour descendre en Syrie et y infliger des horreurs. Les médias occidentaux ont propagé la mascarade en qualifiant cyniquement les terroristes mandataires de « rebelles modérés ». La base militaire d'Al Tanf, dans le sud de la Syrie, gérée par le Pentagone, est censée former des « rebelles modérés » alors qu'en réalité, ce sont des extrémistes djihadistes qui sont armés.
« La semaine dernière seulement, avant la poussée finale sur la capitale syrienne, Damas, Al-Jawlani, le commandant du HTS, s'est vu accorder une interview/plateforme à une heure de grande écoute par CNN, la chaîne d'information américaine, pour réhabiliter son image en tant que leader de type homme d'État au lieu d'être un terroriste recherché. Al-Jawlani affirme que l'époque où lui et son organisation étaient associés à ISIS et Al-Qaïda est révolue depuis longtemps. Et CNN et d'autres médias occidentaux font de leur mieux pour rendre cette affirmation plausible. Ah, quelle fin heureuse ! »
Les fins heureuses sont ce dont se délectent les masses insouciantes et sans cervelle qui composent la civilisation occidentale. Vous pouvez être certain que ce n'est pas la vérité, mais bien d'autres fins heureuses qui vous attendent. Même le génocide des Palestiniens sera transformé en fin heureuse.
Traduit de l'américain par Le Fil d'Ariane
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2025/01/09/the-fall-of-syria-explained/
NDLR:
Parmi ses nombreux mérites, Paul Craig Roberts a celui de reconnaître quand il s'est trompé. Il y a bien sûr un parti capitaliste et pro-occidental en Iran et cela n'est pas pour autant que l'on peut globalement accuser le pays de perfidie et d'avoir livré les dirigeants de Al Qods, ceux du Hezbollah et la Syrie à leurs ennemis. C'est ce qui rend ce nouvel article et surtout celui de Finian Cunningham dont il s'inspire, si intéressant et important. Surtout quand on sait que le Français qui se présente comme le spécialiste de référence du Moyen-Orient dans les médias alternatifs et cela depuis au moins deux décennies, Thierry Meyssan, propage avec insistance la responsabilité de l'Iran dans ces événements. Surtout depuis qu'il est rentré de Syrie en France il y a trois ans paraît-il; la France où, selon ses propres dires, il était auparavant menacé de mort... Que s'est-il donc passé pour qu'il redevienne persona grata ? Thierry Meyssan a également une confiance absolue dans les grandes institutions internationales, devenues mondialistes, et aussi dans les régimes de gauche comme celui de Maduro au Vénezuela ou celui d'Evo Morales en Bolivie (qui n'est plus président de ce pays) dont on peut connaître l'extrême corruption voire la perversité avec un minimum d'informations et d'honnêteté. Je n'ai jamais entendu dire par Thierry Meyssan qu'il s'était trompé sur quoi que ce soit. Tout cela est bien étrange.
Sénateur Malcolm Roberts (QL, Australie): L'engagement de l'Australie à hauteur de 8 milliards de dollars en faveur du climat - L'hypocrisie du Net Zéro
La COP29 vient de s'achever. Dans le cadre de cet accord, l'Australie s'est engagée à consacrer 8 milliards de dollars à des mesures de lutte contre le changement climatique dans les pays en développement, dont l'Inde. J'ai demandé au ministre, après 29 ans d'action pour « lutter contre le changement climatique », de combien les températures mondiales avaient baissé. La réponse a été un baratin prévisible. La vérité est que les « mesures de lutte contre le changement climatique » ne sont pas conçues pour réussir ; elles ne le peuvent pas - les humains ne peuvent pas contrôler le climat. Ces mesures sont conçues pour transférer les richesses des citoyens ordinaires aux milliardaires prédateurs à l'origine de cette escroquerie.
Transcriptions
Heure des questions
Ma question s'adresse au ministre représentant le ministre du changement climatique et de l'énergie, le sénateur McAllister, et concerne la Conférence des Parties des Nations Unies, COP29. Monsieur le Ministre, la COP29 marque 29 ans d'action climatique. Après 29 ans, cela doit commencer à fonctionner. Grâce aux mesures mises en œuvre dans le cadre des accords de la COP, de combien les températures mondiales ont-elles été réduites ?
Sénateur McALLISTER (Nouvelle-Galles du Sud - Ministre de la gestion des urgences et ministre des villes) (14:28) : Nous devons reconnaître qu'en posant cette question, le sénateur Roberts part bien sûr du principe que le changement climatique n'est pas réel, qu'il n'est pas causé par l'homme et qu'il ne s'agit pas d'un problème auquel nous devons nous attaquer de quelque manière que ce soit. Ce sont les positions qu'il a exprimées à plusieurs reprises...
Le PRÉSIDENT : Monsieur le ministre McAllister, veuillez reprendre votre place. Sénateur Roberts, allez-y.
Sénateur Roberts : Je n'ai pas besoin d'une dissertation sur moi-même ; je pose une question sur les températures.
Le PRÉSIDENT : Merci, sénateur Roberts. Je vais écouter les réponses de la ministre, mais elle a répondu à votre question.
Le sénateur McALLISTER : Comme je le disais, le point de départ de la question du sénateur Roberts, comme il l'a dit très clairement depuis qu'il siège ici, est qu'il ne croit pas à la science du changement climatique, qu'il ne croit pas que cette science ait été démontrée et qu'il ne croit pas qu'il faille...
Le PRÉSIDENT (Traduction) : Monsieur le ministre McAllister, veuillez reprendre votre place. Sénateur Hanson.
Le sénateur Hanson : Je mets en doute
Net zero est un acte de vandalisme à l'encontre de notre environnement naturel. La dernière proposition en date prévoit de couvrir deux millions d'hectares d'écosystèmes fragiles le long de la plaine de Nullarbor avec de l'énergie éolienne et solaire industrielle. Il fut un temps où les écologistes se seraient jetés devant les bulldozers ; aujourd'hui, ce sont eux qui conduisent les bulldozers ! L'Australie en a assez de cette hypocrisie et de cette dévastation obscène et malhonnête.
Les subventions industrielles pour l'énergie solaire et éolienne seront redirigées vers le financement de l'enlèvement et de la remise en état des lignes éoliennes, solaires et de transmission, ce qui est inévitable une fois que les profiteurs du climat auront compris que le jeu est fait et qu'ils tireront à travers, laissant leurs déchets industriels rouillés déverser des produits chimiques toxiques dans le paysage.
Transcription
La transition nette zéro n'est pas guidée par la science et le bon sens, ni par la vérité. Elle est motivée par l'idéologie et utilise des chiffres triés sur le volet. Elle annule les universitaires qui ne sont pas d'accord avec elle, ce qui permet à un lobby solaire et éolien parasitaire et malhonnête de transférer des centaines de milliards de dollars des Australiens ordinaires vers les poches des lobbyistes. Pendant ce temps, la Chine communiste prétend qu'elle invite à une consommation nette zéro tout en développant des centrales électriques au charbon, s'enrichissant grâce à une énergie bon marché. Cela revient à prendre les investissements, les investissements et les richesses des Australiens ordinaires. Le net zéro coûtera à l'Australie jusqu'en 2050 environ 1,5 trillion de dollars, après quoi les parasites poursuivront le processus de remplacement de la production à courte durée de vie dépendant des conditions météorologiques.
Net zero est un acte de vandalisme à l'encontre de notre environnement naturel. La dernière proposition en date prévoit de couvrir deux millions d'hectares d'écosystèmes fragiles le long de la plaine de Nullarbor avec de l'énergie éolienne et solaire industrielle. Il fut un temps où les écologistes se seraient jetés devant les bulldozers ; aujourd'hui, ce sont eux qui conduisent les bulldozers ! L'Australie en a assez de cette hypocrisie et de cette dévastation obscène et malhonnête. Un gouvernement One Nation annulera la transition nette zéro et se retirera de l'Accord de Paris. Si les habitants des villes veulent du solaire et de l'éolien, qu'ils en aient. Nous moderniserons les centrales électriques au charbon avec des dispositifs de capture et de conversion, transformant le gaz trace de la nature - essentiel à toute vie, le dioxyde de carbone - en engrais, en éthanol et en AdBlue, des produits qui feront croître l'Australie.
Les subventions industrielles à l'énergie solaire et éolienne seront réorientées pour financer l'enlèvement et la remise en état des lignes éoliennes, solaires et de transmission, ce qui est inévitable une fois que les profiteurs du climat auront réalisé que la situation est mauvaise et qu'ils auront tiré leur révérence, laissant derrière eux leurs monstruosités brisées. One Nation fermera le ministère du changement climatique et le réseau connexe d'agences qui acheminent l'argent des contribuables vers un réseau d'entreprises étrangères, de milliardaires australiens parasites, d'universités complaisantes, de ministères et d'agences gouvernementales - des ministères malhonnêtes. One Nation offre à l'Australie un choix clair : voter pour l'uniparti Libéraux-Labor-Verts-Teals et poursuivre notre descente dans la pauvreté, ou voter pour One Nation et restaurer la puissance économique que l'Australie était autrefois.
Aidan Rankin: La Voie du Jaïnisme
Living Jainism explores a system of thought that unites ethics with rational thought, in which each individual is his or her own guru and social conscience extends beyond human society to animals, plants and the whole of the natural world. The Jain Dharma is a humane and scientific spiritual pathway that has universal significance. With the re-emergence of India as a world power, Jain wisdom deserves to be better known so that it can play a creative role in global affairs. Living Jainism reveals the relevance of Jain teachings to scientific research and human society, as well as our journey towards understanding ourselves and our place in the universe.
Voir également:
https://pocombelles.over-blog.com/tag/aidan%20rankin/
https://pocombelles.over-blog.com/2014/07/aidan-rankin-green-karma.html
Ahimsa: Its theory and practice in Gandhism
https://www.mkgandhi.org/articles/ahimsa-Its-theory-and-practice-in-Gandhism.php
B.R. Dugar: Gandhi and JaInism
Published on New Statesman (http://www.newstatesman.com)
Escape from UKIP
Tired of the political correctness of the left, Aidan Rankin joined Ukip. Becoming right-wing gave h
by Aidan Rankin [2] Published 14 June, 2004 - 13:00
The scene was a dinner, organised by the Salisbury Review, somewhere in the depths of the Carlton Club. It was an occasion of right-wing triumphalism, or a rallying of the troops, but I felt neither triumphant nor rallied, only irritated and bored. I listened, with increasing loathing, to a repertoire of anti-Muslim barbs from people who knew nothing whatsoever about Islam and were proud of their ignorance. I listened to conspicuously affluent men and women inveigh against scroungers, appeal to the work ethic, condemn asylum-seekers as criminals and call for people to be charged for visiting the doctor. This, apparently, "worked perfectly well in the old days", although few people gathered around the table were born before 1945.
A drunken academic accused me of being "anti-western" when I supported Palestinian autonomy. Palestinians were "Muslims" and "terrorists". At this supposedly intellectual gathering, not one single idea, substantial or ethereal, was expressed. Soon, my disgust was tempered by self-loathing. I would rather be just about anywhere but here. So why was I here, listening to mean-minded philistinism and being eyed disapprovingly every time I dissented? How on earth had I ended up on the right - and was I ever going to be able to leave it?
It took me two more years to leave the right fully. Nothing gives me more pleasure than to use the past tense when I describe it. When I awake in the morning, I relish the sudden realisation that, no, I am no longer right-wing.
Looking back, I feel that being on the right was like losing a part of myself. In shamanic cultures, there is a widespread theory of "soul theft". This is the belief that an individual's soul can be captured, and then manipulated, by an external force. Soul theft is blamed for a wide range of ailments, from serious physical and mental illness to feelings of inner emptiness, and soul retrieval is an important part of the shaman's work. The process of soul theft can be long and insidious, with the affected individual becoming a willing collaborator.
Soul theft is an accurate depiction of the experience of becoming right-wing. It starts as a vague impression, then progresses - if that is the word - into a world-view; it begins as a bad mood, then becomes a permanent, brooding anger. One doesn't wake up one morning and find oneself transformed into a reactionary, a political version of the clerk in Kafka's Metamorphosis, who awakes as a gigantic insect. Instead, right-wingery takes over gradually, crowding out conflicting thoughts, until suddenly it defines and underlies everything.
I should begin by saying that there were two types of right-wing ideology that never appealed to me. One is "far-right" racism and the scapegoating of immigrants or refugees, given voice by the British National Party, but believed in by many members of the UK Independence Party, the Eurosceptic groupuscules and the Tory party's "traditionalist" right. This has always profoundly repelled me, both for its creeping totalitarianism and its simple-minded classification of individuals by race or group.
The second strand of right-wing thinking that held no appeal was the ersatz religion of "market forces", part consumerist cargo cult and part fundamentalist reworking of 19th-century liberalism. That approach is equally off-putting because of its personal heartlessness and its superstitious regard for the market's "hidden hand". In its naive, mechanistic view of human society, and its belief in permanent revolution, the neoliberal right resembles the most extreme variants of Trotskyism.
These two tendencies - traditionalist xenophobia and market fundamentalism - dominate the British right. They coexist quite happily with-in individual right-wingers, although they are contradictory. Market ideology gives economic forces precedence over nations and traditions, after all, and places corporate rule before "national sovereignty".
As a young man in the mid-1990s, I had held standard progressive views and written occasional contributions to New Left Review. But, like many at that time, I became disillusioned with a left that seemed to be recycling old slogans and ignoring new complexities. Moreover, it was doing so with a distortion of liberalism dubbed "political correctness", which seemed harsh and intolerant, and could hurt most those whom it intended to help. In particular, I found that the left's assumptions about gay men - of which I am one - were often patronising and in many ways as restrictive as the old stereotypes. Being gay, the left seemed to think, meant ceasing to be an individual and becoming a nameless, faceless member of a minority group, obediently reciting the mantras of victimhood.
I was interested in green issues as well and had the experience of working for Survival International, which promotes the interests of indigenous peoples throughout the world, oppressed minorities who are struggling to preserve their ancient cultures as well as keep their environment intact. I came to see a contradiction between this cultural and ecological conservatism and the universalist values of the left.
In moving right, I thought that I would meet people who would excite me and make me think, who would dare to question received assumptions. I thought I would find cultured yet passionate individuals whose radicalism was balanced by a sense of history. I had the naive and hopelessly utopian idea of uniting green politics with cultural conservatism and in the process strengthening both. This led me towards sections of the right that showed some basic ecological awareness. In 1997 I became a contributor to Third Way, then the British mouthpiece for the European new right, and which proudly proclaimed itself green.
Many on the left have demonised Third Way, because its best-known contributor, Patrick Harrington, was once a well-known activist in the National Front - although his views on immigration and race have modified beyond recognition. At the time of my involvement it seemed a rather homely outfit, a London-based magazine and small political movement run from a sprawling basement flat in Kensington by Harrington and his mother, a sharp-witted, cheerful lady who served herbal tea and gave highly expert tarot card readings. This is fairly typical of the British right: grandiloquent declarations of intent contrasting with banal realities. Despite Harrington's reputation, there were far fewer right-wing views expressed in Third Way than in the UK Independence Party. When I became a researcher for Ukip's 2001 manifesto, I thought that I was helping to shape a moderate and mainstream movement. I hoped it would revive some of the best, and most flexible, aspects of conservatism. In reality, I found a movement held together primarily by hatred and fear.
My attraction to Ukip took me into a peculiar demi-monde, peopled largely by men with faces red through alcohol and outrage against the modern world, ladies with affected accents or strange hats, and youthful zealots who collected "facts" about Europe or immigration the way better-adjusted young men collect train numbers. There were rules to this half-world, but I could never grasp them. I was never "one of us", but I was often characterised as "one of them", a phrase they use without shame. During my time in Ukip - which I emphasise was long before Robert Kilroy-Silk and Joan Collins declared for it - I met with objections to the word "inclusive" because it was "used by gays" or "could include gays". When I suggested inheritance and pension rights for same-sex couples - and others living together, such as siblings or friends - frenzied letters of complaint were circulated by the party's evangelical wing. These letters, which were never addressed to me, but whose content I was made aware of by "helpful" friends within the party, were more Inquisitional than political. They speculated on whether or not I was a "practising" homosexual and, if so, whether I was a suitable person to work on policy.
Homophobia was one of the few forces uniting a notoriously divided party. To its brownshirt-in-blazer tendency, the dangers of Europe and the dangers of homosexuality were intertwined. Immigration, too, was seen less as an economic and social issue than as a threat to the moral order. When I spoke of the benefits of immigration, I was accused of "sounding like Labour"; when I expressed approval of other cultures and religions, I was accused of being "anti-western". Although the party contains men who almost make Abu Hamza sound liberal, Islamophobia pervades its internal dialogue.
There have, needless to say, always been homosexuals in Ukip. They either affect to ignore the party's intolerance or seek to increase it, to avoid discovery. One parliamentary candidate told me that he was gay - or rather, he whispered his "confession" even though we were speaking on the telephone. He did not discuss it with the electorate, he told me, not because he thought they would be prejudiced, but because he was afraid his Ukip colleagues "would react badly".
Suggestions that the party should appeal to trade unionists and ethnic minorities, many of whom are trenchant critics of the EU, elicited responses that ranged from a "why should we bother?" attitude to outright hostility. When I produced a leaflet aimed at the Kashmiri community in West Yorkshire, it was widely condemned as "supporting separatism", although it rigorously espoused electoral politics and non-violence. The Eurosceptic movement as a whole consists of a series of mock-conspiratorial cabals, sad little internet discussion groups and obscure news-sheets, each trying to outdo the other in vituperation. They hate each other at least as much as they do the European Union.
I have yet to meet anyone on the British right who is made more contented or fulfilled by its politics. So why do otherwise relatively intelligent people put up with it?
The answer, I believe, is to be found in the initial frisson, the sense of adventure and vague threat, which much of left-wing politics has lost. Indulging in right-wingery is a form of political slumming akin to the predilection for "rough trade". And, like the taste for rough trade, it is initially thrilling but yields quickly to feelings of loneliness and inner turmoil. Right-wing politics and rough trade are both addictions. They take over as substitutes both for real thought and real emotion. They combine certainty with danger, and rebellion.
Indulging in rough trade gives you the certainty of sexual encounter and the danger of it being with a stranger, in illicit (and often illegal) circumstances that can climax in violence. With the right, you have the certainty that comes from clear positions and convictions often lacking in nuance. You have the certainty that comes from constant appeal to a long tradition and a glorious national history. You also get a sense of danger: these are on the whole unfashionable convictions, which can provoke strong responses from many interlocutors.
For gay people, rebellion is a rite of passage: for many, it is a turning away from their family's values and a rejection of the establishment's code of conduct. The right-wingers, instead, promise that to ally oneself to them is to rebel against the shibboleths of contemporary discourse - no need to kowtow to political correctness here.
In his semi-autobiographical novel A Boy's Own Story, Edmund White writes of his teenage hero's wish "to be a homosexual and not to be a homosexual". To the adult male, there is no better stopgap solution to this problem than being on the right. In the right-wing demi-monde, the negative aspects of the gay scene are replicated with astonishing accuracy. The bitchiness, fierce rivalries and mindless militancy associated with the worst of gay life are found in abundance in right-wing politics. Abstract loyalty is demanded, but personal treachery is the norm.
If the right has any core at all, it is its anger. Anger takes the place of a philosophy and also projects itself on to convenient objects. These range from "practising" homosexuals to Muslims, "Europe" to home-grown "liberal elites". This anger is sustained by paranoid caricatures of outsiders and political opponents, including members of rival right-wing factions, needless to say. When I associated with the right, I seemed to spend most of my waking hours listening to them preaching about how angry they were that Britain and the world were not the way they used to be. They missed a society that was coherent, that had order and structure and predictability. They missed a crime-free Britain where the traditional family reigned and foreigners left after an admiring tour of Buckingham Palace and the Cotswolds. In short, they missed a fictional Britain. What they loathed about the contemporary, real Britain was the unfamiliarity of it - a place where people looked different and spoke in a different way, where change always lurked around the corner.
Being criticised on the right does not involve gentlemanly disagreement or even tough debate, but wild-eyed accusations. When I decided not to stand as a Ukip candidate, the Eurosceptic bush telegraph buzzed with rumours that I was working for MI6 and that I had been "pro-EU" all along. This was an amusing, in some ways flattering accusation - its only tragic aspect being that the poor old things really believed it. The right is as paranoid about the intelligence services today as the left was at the height of the cold war. In truth, I suspect that the right enjoys being paranoid. It makes its followers feel that they matter.
My political journey took me eight years. Eight years spent being ashamed of my political allegiances when I was with my gay friends, or my Muslim and Hindu friends, and realised that they would have been rejected by many in Ukip.
Renouncing the right is like waking from a disturbing dream or throwing off an especially nasty hangover. It is a life-enhancing, liberating experience. I wish it on many others.
Orion, les Mages, Sirius et le Christ
En ce temps de Noël, dans l'hémisphère austral comme dans l'hémisphère boréal, vers onze heures du soir, la constellation d'Orion est au zénith. À l’œil nu, elle se présente comme trois étoiles brillantes alignées (les Mages) se détachant sur un fond lumineux et encadrées plus loin par d'autres étoiles remarquables: Bételgeuse orangée d'un côté et Rigel, blanche, de l'autre. Orion fait partie d'un alignement que les marins nomment P.A.M.S.: Pléiades-Aldébaran-Mages-Sirius. Dans l'hémisphère austral, les Pléiades sont du côté ouest et Sirius du côté est. Dans l'hémisphère boréal, c'est le contraire. Sirius est l'étoile la plus brillante du ciel. Parmi les astres, elle vient après les planètes Vénus et Jupiter par son éclat.
Dans l'hémisphère austral, les Pléiades arrivent les premières à l'est, avant le lever du soleil, vers la fin du mois de juin. Dans les pays du Pacifique et ceux d'Amérique du sud, c'était une grande fête, celle du Nouvel-An, nommée Matariki chez les Māori et Qoyllur Rit'i au Tahuantinsuyu (L'Empire des Quatre Côtés des Incas).
Dans l'hémisphère boréal, c'est le contraire. C'est Sirius qui précède l'alignement terminé par les Pléiades et qui l'entraîne dans sa course à travers le ciel.
Sirius, c'est le Christ. Les étoiles alignées d'Orion, ce sont les Mages, comme on les nomme traditionnellement. Et pourquoi y-a-t-il justement trois Rois Mages dans la tradition chrétienne, nommés Gaspard, Melchior et Balthazar et pas deux, quatre ou cinq ? Non pas parce qu'ils étaient trois mais tout simplement parce qu'il y a trois étoiles alignées dans la constellation d'Orion. La tradition religieuse est donc d'abord une interprétation cosmique.
Si Sirius n'est pas devenu un symbole christique, c'est sans doute parce c'est le soleil qui l'est devenu, remplaçant Mithra, Apollon et Sol Invictus, soleil qui illumine le jour après la nuit du judaïsme et du paganisme.
L'interprétation cosmique chrétienne a remplacé d'autres cosmologies, d'autres interprétations du ciel nocturne. On peut être certain qu'il y avait au Moyen-Orient et en Perse, avant l'ère chrétienne, une interprétation différente des étoiles et constellations de l'alignement P.A.M.S., des trois étoiles d'Orion et de Sirius. Pour ma part, j'ignore laquelle. Chaque peuple du monde avait d'ailleurs la sienne, parfois communes.
Pierre-Olivier Combelles
Sur le même sujet et sur ce blog:
https://pocombelles.over-blog.com/article-matariki-le-nouvel-an-maori-104902643.html
https://pocombelles.over-blog.com/na-wai-taua.html
https://pocombelles.over-blog.com/2017/12/la-fin-de-l-annee-et-le-retour-des-pleiades.html
https://www.mal217.org/fr/naturalistes-dans-les-andes-1997-2017
NOTE
Une lectrice m'a adressé cette information:
"L’histoire des trois rois mages. Évangile selon Matthieu (nouveau Testament) : des mages (= des astrologues persans) sont venus d’Orient pour rencontrer le Seigneur nouveau né. Ils sont guidés par les étoiles et apportent des cadeaux (l’or, l’encens et la myrrhe). Il n’est pas dit qu’il sont rois ou qu’ils sont trois.
La tradition en a fait des « rois » (depuis le IIIe siècle AC). Au IXe siècle on leur donne des noms (Gaspard, Melchior et Balthazar). On en fait la représentation des Trois âges de la vie : le plus âgé serait Melchior et représenterait l’Asie (+ encens, Jérusalem, la foi chrétienne), celui d’âge mûr serait Gaspard (= l’Europe + or), et le jeune serait Balthazar (= l’Afrique + myrrhe = agriculture)."