Jahangir, l'empereur moghol au globe
Nur-ud-Din Muhammad Salim (31 août 1569 - 28 octobre 1627), connu sous son nom impérial Jahangir (prononciation persane : [d͡ʒahɑːn'giːr] ; littéralement " Conquérant du monde "), est le quatrième empereur moghol, qui régna de 1605 à sa mort en 1627. Il est le troisième et seul fils survivant de l'empereur Akbar le Grand et de son impératrice en chef, Mariam-uz-Zamani, née en 1569. Il a été nommé d'après le saint soufi indien Salim Chishti.
Miniature moghole de Bichitr datant du début des années 1620 représentant l'empereur moghol Jahangir préférant une audience avec un saint soufi à ses contemporains, le sultan ottoman Ahmed Ier et le roi d'Angleterre Jacques Ier (d. 1625) ; l'inscription est en persan : "Bien que des shahs se tiennent devant lui, il fixe son regard sur les derviches".
Abu'l Hasan (1569-1627) était un artiste prolifique sous l'empereur moghol Jahangir qui fut honoré du titre de "Nadir uz-zaman" (merveille de l'âge). Tout au long de sa carrière, Abu'l Hasan a peint une myriade de thèmes commandés par l'empereur et influencés par son propre style.
Les Moghols sont entrés en contact avec les Européens sous le règne de Jahangir, et l'influence des styles et de l'esthétique européens est perceptible dans l'œuvre d'Abu'l Hasan.
Abu'l Hasan est devenu le portraitiste le plus prolifique de son époque. Il excellait non seulement dans les descriptions réalistes, mais il a également expérimenté les peintures allégoriques, qui sont devenues ses œuvres les plus inhabituelles et les plus extraordinaires. Étant donné la nécessité du symbolisme dans les peintures, en particulier les portraits d'empereurs à son époque, les peintures d'Abu'l Hasan avaient un objectif subtil : elles renforçaient la suprématie, la légitimité et le droit divin de régner de son empereur Jahangir.
La représentation symbolique moghole est apparue pour la première fois sous le règne de l'empereur Akbar et a gagné en importance sous celui de Jahangir. Avec Abu'l Hasan comme portraitiste en chef, Jahangir commanda une série de portraits allégoriques tout au long de son règne. Fidèles à son nom, "le maître du monde", les portraits le montrent en position de domination, dominant un globe, représentatif du monde.
Le premier d'entre eux le montre en train de contempler un portrait de son père Akbar qui lui offre le monde et légitime son ascension.
Il existe une autre peinture dans laquelle on le voit s'attaquer à la pauvreté. Une inscription de deux lignes en persan est gravée dans le ciel, juste au-dessus de Jahangir : "Le portrait propice de Son Exaltée Majesté, qui, avec la flèche de la générosité, a éradiqué la trace du daliddar* du monde et a posé à nouveau les fondations d'un monde marqué par la justice et la munificence".
Abu'l Hasan (1569-1627) était un artiste prolifique sous l'empereur moghol Jahangir qui fut honoré du titre de "Nadir uz-zaman" (merveille de l'âge). Tout au long de sa carrière, Abu'l Hasan a peint une myriade de thèmes commandés par l'empereur et influencés par son propre style.
Les Moghols sont entrés en contact avec les Européens sous le règne de Jahangir, et l'influence des styles et de l'esthétique européens est perceptible dans l'œuvre d'Abu'l Hasan.
* NDLR: Mot sanskrit (दलिद्दर) désignant la misère.
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL.
Source: https://daak.substack.com/p/jahangir-the-world-siezer-abul-hasans
(Covidhub.ch): «Comment BigPharma corrompt la médecine et le système de santé»
Le Management fantôme de la médecine» du Pr Sismondo décrit en détail les mains invisibles qui «pharmaceutisent» la société: articles scientifiques, recherches et tests, cours, ordonnances médicales, coopération des autorités.
Sur la base d’une synthèse de l’ouvrage par Laurent Mucchielli, directeur de recherches au CNRS
Comment les pharmas ont pris au cours des dernières décennies le contrôle de notre santé en arrosant massivement la recherche, les équipes de tests, les médecins, les facultés, les revues scientifiques, les autorités de santé nationales et internationales. Le tout en s’appuyant sur des cabinets de conseil comme McKinsey. C’est ce que décrit en détail le livre Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, du professeur canadien Sergio Sismondo.
L’ouvrage de ce professeur de philosophie des sciences à Queen’s University (Kingston, Canada), vient d’être traduit en français. Une mine de renseignements minutieux qui est en accès libre en ligne.
Corrompus sans le savoir…
Management fantôme? Selon ce livre, le système médical est profondément corrompu sans que les acteurs du système ne s’en aperçoivent. De sorte qu’ils deviennent eux-mêmes le ver dans le fruit.
Comme ce fut déjà le cas pour innocenter l’industrie du tabac, on utilise des rédacteurs fantômes. Des employés des pharmas rédigent des articles qui seront ensuite signés – contre indemnités généreuses – par des chercheurs, des professeurs ou même des organismes de recherche sous contrat (ORC), des associations de patients, des leaders d’opinion.
C’est ainsi qu’on fabrique une certitude scientifique: une littérature garantissant la sécurité et l’efficacité des produits aboutit aux revues scientifiques, aux organes de santé publique et aux cabinets des médecins. Elle est ensuite ultra-médiatisée.
Fusionner science et marketing
Sergio Sismondo explore la manière dont l’industrie fusionne science et marketing, pour fabriquer une «pseudo-science» reposant sur une «corruption systémique». Ce système d’influence opaque est probablement bien plus efficace que la publicité, dit-il.
Son livre est issu d’innombrables entretiens, observations de réunions, lectures de documents produits par les industriels et leurs affidés. L’auteur analyse «les principales tactiques et pratiques utilisées par les compagnies pharmaceutiques pour influencer la médecine».
Il nous permet ainsi de comprendre les mécanismes de production, de circulation et de consommation du savoir médical tels que l’industrie pharmaceutique les conçoit, c’est-à-dire dans un univers intellectuel où «la recherche, l’éducation et le marketing ont fusionné». Le tout étant conçu non pour le bien de l’humanité, mais la recherche du profit.
Chaîne de corruption opaque
Dans cette chaîne de corruption opaque, avec de nombreux sous-traitants et des signatures collectives de recherches, il est difficile d’identifier les fils invisibles du management fantôme. Lequel est derrière au moins 40% des articles des revues médicales les plus cotées, affirme Sismondo.
A leur tour, les leaders d’opinion influencent les acteurs de la santé, tels des «zombies de l’industrie». Ce sont souvent des pontes cotés, que les médias interrogent à l’exclusion de tout autre expert aux vues divergentes [Réd. «les médecins de plateau»].
Fabrique de cours, conférences, études, dossiers de presse
Le livre décrit ensuite «une industrie de services sophistiquée enserre toute communication médicale»: des sociétés de formation qui créent des cours, séminaires, conférences, enquêtes et études.
Ce matériau est remis aux enseignants, aux chercheurs et aux médecins. Les mêmes entreprises nourrissent ensuite des journalistes de “mass médias” et magazines. A qui on fournit des détails techniques, articles, noms d’experts à contacter… et même des lignes narratives ou des clips vidéos pour les chaînes TV.
L’industrie finance aussi, aux Etats-Unis, les deux tiers des associations de défense des patients (ADP), notamment quand elles organisent des conférences.
La pharmaceutisation rapide de notre société
Résultat: la «pharmaceutisation» de la société progresse rapidement. L’ensemble des ventes de médicaments augmente de près de 10% par an en moyenne. L’auteur évoque le retour du Dr Knock («tout bien portant est un malade qui s’ignore») : l’industrie parvient à «vendre de la maladie» en multipliant les recherches et les solutions médicamenteuses pour les maux de civilisation.
C’est ainsi que la dépression est devenue le «rhume des problèmes mentaux», générant une explosion des ventes d’antidépresseurs comme le Prozac. D’autres troubles chroniques de la société moderne sont également pharmaceutisés, avec des traitements pouvant durer toute une vie : hypertension, diabète, cholestérol, ostéoporose…
OxyContin: 500’000 morts avec la bénédiction des autorités américaines
Ces vingt dernières années, 500’000 Américains sont morts à cause d’opioïdes vendus sur ordonnance comme anti-douleurs mais qui étaient en réalité tout aussi dangereux et addictifs que l’héroïne.
L’ouvrage rappelle comment la firme Purdue a réussi à obtenir en 1995 l’autorisation de la Food and Drug Administration (FDA) pour son analgésique OxyContin. Elle a d’abord invité 5000 participants à 40 conférences sur la douleur tous frais payés. Une partie d’entre eux ont été identifiés comme leaders d’opinion, à même d’influencer les prescripteurs. Au total, une liste de 2500 médecins, recrutés pour animer plus de 20’000 événements éducatifs.
Tissage de relations avec les médecins, les patients et les gouvernements
Purdue a ensuite passé un accord rémunéré avec la Joint Commission on Accreditation of Healthcare Organizations. Cette entité composée de médecins, qui se dit «indépendante et à but non lucratif» est un élément clé du processus d’accréditation officiel. Ce qui a permis à la firme de diffuser son produit dans tous les hôpitaux du pays.
Suit encore une longue série de cadeaux aux associations médicales sur la gériatrie et les anti-douleurs, ainsi que le processus visant à bloquer les contrôles de la Drug Enforcement Administration (DEA, agence chargée de lutter contre la drogue). Les employés de la DEA se voyaient systématiquement offrir des postes liés à l’industrie (au total, 50 collaborateurs débauchés. Et des élus grassement payés s’assuraient que la DEA ferme les yeux.
Entre dealers légaux et mafias, quelle frontière ?
Quand le scandale finit par éclater, dès 2017, la firme est condamnée à 600 millions de dollars d’amende – une goutte d’eau comparée aux dizaines de milliards que cette drogue légale a rapportés. En plus, des centaines de milliers de patients devenus dépendants ont ensuite basculé dans les bras des trafiquants de drogue.
Entre les dealers légalisés de Purdue et les mafias du crime organisé, quelle est la différence, demande l’ouvrage de Sismondo.
Des méthodes qui aident aussi à comprendre la crise du Covid
La version française du livre contient une postface inédite. Celle-ci analyse comment l’épidémie du coronavirus a été proclamée crise de santé publique plutôt que problème de santé individuelle. Ce qui a permis de resserrer les liens entre pharmas, gouvernements, universités et organisations internationales comme l’OMS.
De même, l’industrie a pu, toujours avec l’aide de la firme McKinsey, tester la diffusion d’un récit planétaire : une seule solution, la vaccination! Garantie sûre et efficace à 95%.
L’auteur rappelle aussi que le même système a permis la promotion dithyrambique d’un antiviral pourtant reconnu inefficace et risqué après les épidémies d’hépatite C et d’Ebola : le Remedesivir de Gilead.
Des lacunes encore à combler
«Dans l’idéal, le livre aurait donc dû inclure des recherches sur les stratégies de l’industrie pour traiter avec les gouvernements et le grand public, deux éléments cruciaux pour le succès commercial de leurs produits en période de pandémie», reconnaît Sismondo.
Laurent Mucchielli regrette cependant que l’auteur ait ignoré le scandale du Lancet – avec son article frauduleux condamnant l’usage prometteur du traitement à l’hydroxychloroquine du professeur Raoult. De même pour les graves effets secondaires du vaccin, imposé au pas de charge par une «propagande industrielle et politique déployée avec plus de force que jamais.»
Mais de telles analyses demandent encore, sans doute, du recul. Et Le management fantôme de la médecine constitue sans nul doute un important jalon dans ce sens.
- Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, éditions de l’Ecole normale supérieure
- La recension détaillée de Laurent Mucchielli
Abraham J. (2010), « Pharmaceuticalization of Society in Context: Theoretical, Empirical and Health Dimensions », Sociology, 44 (4), p. 603-622.
Case A., Deaton A. (2021), Morts de désespoir. L’avenir du capitalisme, Paris, Presses Universitaires de France.
Moynihan R., Cassels A., (2005), Selling Sickness. How drug companies are turning us all into patients, Crows Nest, Allen and Unwin.
Mucchielli L. (2022a), La doxa du Covid. Tome 1 : Peur, santé, corruption et démocratie, Bastia, éditions Éoliennes.
Mucchielli L. (2022b), « ‘Fin de partie’ pour l’hydroxychloroquine ? Une escroquerie intellectuelle (le Lancetgate) », in Mucchielli L. (dir.), La doxa du Covid. Tome 2 : Enquête sur la gestion politico-sanitaire de la crise, Bastia, éditions Éoliennes, p. 99-110.
Quinones S. (2015), Dreamland. The True Tale of America’s Opiate Epidemic, London, Bloomsbery Press.
Proctor R., (2014), Golden Holocaust. La conspiration des industriels du tabac, Paris, éditions des Équateurs.
Sismondo S. (2021), « Epistemic Corruption, the Pharmaceutical Industry, and the Body of Medical Science », Frontiers in Research Metrics and Analytics, 8 (6), 614013.
Sismondo S. (2023), Le management fantôme de la médecine. Les mains invisibles de Big Pharma, Paris, ENS éditions (en ligne).
Williams S., Martin P. et Gabe J. (2011), « The Pharmaceuticalisation of Society ? A Framework for Analysis », Sociology of Health & Illness, 33 (5), p. 710-725.
Source: https://www.covidhub.ch/bigpharma-corrompt-medecine/
Paul Craig Roberts: Les États-Unis, et non Israël, sont le principal combattant dans la guerre contre le Hamas
3 décembre 2023
Les États-Unis, et non Israël, sont le principal combattant dans la guerre contre le Hamas
Paul Craig Roberts
En termes de coûts et de munitions, c'est Washington, et non Israël, qui est le principal combattant contre Gaza. Le 1er décembre, le Wall Street Journal a rapporté que Washington avait envoyé à Israël 15 000 bombes et 57 000 obus d'artillerie.
Blinken l'hypocrite a exhorté Netanyahu à ne pas tuer trop de femmes et d'enfants avec l'arsenal fourni gracieusement par les contribuables américains. Dites-nous, Blinken, combien de femmes et d'enfants c'est trop ? Jusqu'où le génocide peut-il aller avant que le gouvernement américain ne s'y oppose ?
Maintenant que nous, Américains, sommes tous impliqués dans un génocide, comment vous sentez-vous ? Êtes-vous un Américain fier de l'être ?
Jusqu'à présent, Israël a utilisé des armes américaines pour assassiner des milliers de civils, endommager ou détruire 100 000 bâtiments, en grande partie des maisons, déplacer 1,7 million des 2,3 millions de Palestiniens et priver Gaza d'installations médicales.
Israël a annoncé que la guerre serait longue et que son intention était de laisser Gaza comme une ruine dépeuplée. Israël a également annoncé son intention de traquer et d'assassiner les dirigeants du Hamas en Turquie, au Qatar, au Liban et partout où ils pourraient se trouver.
Les sionistes chrétiens qui ont abandonné le Christ pour Israël se retrouvent pleinement alignés sur le génocide. Le mal est sur eux et sur nous. L'inaction du monde laisse tous les gouvernements complices du génocide.
La justice a été retirée de la Terre. Seul le pouvoir règne.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL
Thierry Meyssan sur TV-ADP: Analyse et histoire du génocide palestinien
Thierry Meyssan a été invité par TV-ADP pour dresser un bilan des événements à Gaza. Il explique la complicité du Hamas et de Benjamin Netanyahu dans une opération qui vise uniquement à empêcher la solution à deux États. Pour la première fois, un massacre a lieu en direct sur les réseaux sociaux. Il s’ensuit qu’il aura des répercussions à long terme. L’Occident, qui soutient ce crime, a déjà perdu la considération dont il jouissait. Attention : ce génocide n’a rien à voir avec le contexte régional. Ce n’est qu’un épisode de la « guerre sans fin ». Si, à notre niveau, il est trop tard pour faire cesser ce massacre, nous pouvons, et nous devons, prendre nos distances avec ceux qui le commettent pour ne pas être complices de leur prochain crime.
Visionnez ici l'entretien avec Thierry Meyssan sur le génocide des Palestiniens en cours à Gaza et son histoire:
Paul Craig Roberts: "Le vrai Kissinger - Mes souvenirs d'Henry : Une interprétation différente de l'homme". Suivi de: "Le complexe militaro-sécuritaire s'avère trop puissant pour la paix"
1er décembre 2023
Le vrai Kissinger
Mes souvenirs d'Henry : Une interprétation différente de l'homme
Paul Craig Roberts
À 100 ans, Henry Kissinger a quitté le monde qu'il avait temporairement amélioré après avoir vu les néoconservateurs des régimes Clinton, George W. Bush, Obama, Trump et Biden anéantir ses réalisations.
Kissinger et le président Nixon étaient des hommes de paix. Ils ont hérité d'une guerre désastreuse - le Vietnam - qu'ils n'avaient pas contribué à déclencher. Le président John F. Kennedy avait l'intention d'arrêter la guerre avant qu'elle ne commence, ce qui est l'une des raisons pour lesquelles il a été assassiné par la CIA, les chefs d'état-major interarmées et les services secrets. Il fallait résister à la menace soviétique, même au prix de la vie du président Kennedy et du traumatisme infligé à ce qui était encore à l'époque une nation libre.
Les présidents Nixon et Kissinger ont également dû relancer les efforts du président Kennedy pour désamorcer les dangereuses tensions de la guerre froide que la crise des missiles de Cuba et la guerre du Viêt Nam avaient fait remonter à la surface. La poursuite de la détente par l'administration Nixon a débouché sur l'accord de limitation des armes stratégiques et a créé une relation de travail entre Washington et Moscou. L'ouverture de Nixon à la Chine aurait pu éviter une nouvelle guerre. Les réalisations de Nixon et de Kissinger pour désamorcer la guerre froide sont restées inégalées jusqu'à ce que le président Reagan et le dirigeant soviétique Gorbatchev mettent fin à la guerre froide.
Le régime Clinton a violé la parole de l'administration de George H.W. Bush selon laquelle, en échange de l'autorisation de l'Union soviétique de réunifier l'Allemagne, les États-Unis ne déplaceraient pas l'OTAN d'un pouce vers l'Est. Tous les régimes américains qui ont suivi se sont retirés de tous les accords d'armement qui avaient réduit les tensions et créé un lien de confiance entre les superpuissances nucléaires. Ce lien est particulièrement important en raison des nombreuses fausses alertes émises par les systèmes d'alerte.
La conséquence du démantèlement du travail de Nixon, Kissinger et Reagan est l'absence totale de confiance aujourd'hui entre les États-Unis et la Russie. La situation actuelle est bien pire que celle des jours les plus sombres de la guerre froide.
En tant qu'initié, je sais bien que le problème des présidents conservateurs, tels que Nixon et Reagan, dans l'apaisement des tensions avec la Russie est que leur base conservatrice se méfie de l'effort. Je me souviens très bien que les efforts de détente de Reagan avec l'Union soviétique étaient suspectés par la base conservatrice de Reagan. Les conservateurs craignaient qu'une ancienne star de cinéma ne fasse pas le poids face à des communistes rusés et que l'Amérique en sorte perdante.
Nixon était confronté à un problème encore plus grave. Il était piégé par le régime du président Johnson dans une guerre gratuite qui ne pouvait être gagnée. Mais s'il partait sans avoir gagné, il mettait en danger sa base de soutien. Le problème de la base conservatrice est la raison pour laquelle Reagan et Nixon ont parlé de manière agressive, ce qui a amené la gauche à les considérer comme des bellicistes.
Le dilemme auquel Nixon et Kissinger ont été confrontés est à l'origine des bombardements sur le Cambodge. Ils cherchaient désespérément une situation leur permettant de sortir de la guerre sans que cela soit interprété comme une défaite par leur base politique. Ils essayaient d'utiliser la force pour parvenir à une sortie honorable, mais l'ennemi ne voulait pas la leur accorder.
La gauche, bien sûr, incapable de comprendre l'énigme, a interprété Nixon et Kissinger comme des criminels de guerre. Cette interprétation erronée s'est maintenue jusqu'à aujourd'hui. Voir : https://www.counterpunch.org/2023/11/30/kissingers-bombing-campaign-likely-killed-hundreds-of-thousands-of-cambodians-and-set-the-path-for-the-ravages-of-the-khmer-rouge/
Aujourd'hui encore, je rencontre des conservateurs américains qui affirment que Reagan a gagné la guerre froide. C'est un non-sens. Reagan a dit à ceux d'entre nous qui étaient concernés que l'objectif était de mettre fin à la guerre froide, et non de la gagner.
Les conservateurs justifient Reagan comme le vainqueur de la guerre froide, comme l'homme qui a fait s'effondrer l'Union soviétique. L'Union soviétique s'est effondrée trois ans après le départ de Reagan. Personne, y compris la CIA, ne s'attendait à l'effondrement de l'Union soviétique. Le gouvernement américain a été pris au dépourvu. L'effondrement de l'Union soviétique s'est produit parce que des membres intransigeants du Politburo, qui craignaient que Gorbatchev ne se libéralise trop rapidement, ont assigné le président soviétique Gorbatchev à résidence. C'est l'arrestation de Gorbatchev qui a conduit à Eltsine et à l'effondrement de l'Union soviétique.
Henry Kissinger n'était pas un néoconservateur qui croyait à l'hégémonie des États-Unis sur le monde. Il croyait en la stabilité. La puissance américaine devait être utilisée pour maintenir la stabilité. À l'époque, il y avait encore des mouvements marxistes ou de prétendus éléments marxistes qui n'étaient souvent que des mouvements nationaux. Dans sa quête de stabilité, Kissinger a souvent renversé des régimes qu'il considérait comme déstabilisants. Mais sa raison était de maintenir la stabilité dans un monde dangereux.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL
Henry A. Kissinger, secrétaire d'État américain, du 22 septembre 1973 au 20 janvier 1977. Portrait officiel.
7 décembre 2023 .
Le complexe militaro-sécuritaire s'avère trop puissant pour la paix
Paul Craig Roberts
La mort d'Henry Kissinger a donné lieu à un déferlement de haine envers l'ancien conseiller à la sécurité nationale et secrétaire d'État, en particulier de la part de CounterPunch. Certains de mes lecteurs ont même pris mon explication de Kissinger pour une justification des crimes de guerre dont tant l'accusent.
J'ai remarqué, au cours des dernières décennies, la tendance croissante des Américains à réagir aux informations de manière émotionnelle plutôt que rationnelle. Comme j'ai expliqué Kissinger, au lieu de le dénoncer, j'ai été perçu comme l'excusant ou le justifiant.
Je ne doute pas qu'un grand nombre de civils aient été tués et mutilés dans les bombardements liés à la guerre du Viêt Nam, dont certains - le Cambodge par exemple - ont été approuvés par Kissinger. Mais, bien entendu, ce n'est pas le secrétaire d'État qui ordonne les bombardements. En outre, rien n'indique que Kissinger ait participé à des bombardements de civils simplement parce qu'il aimait tuer des gens et commettre des crimes de guerre ou parce qu'il croyait au nettoyage ethnique comme le gouvernement sioniste d'Israël.
Les démocrates et la gauche ont été très habiles pour rejeter la responsabilité de la guerre du Viêt Nam sur le républicain Nixon et le démocrate Lyndon Johnson. Nixon et Kissinger voulaient mettre fin à la guerre, mais ils devaient le faire de manière à ne pas discréditer Nixon auprès de sa base conservatrice, une base qui croyait à la théorie des dominos et à la mission de conquête mondiale de l'Union soviétique. Cette même base a rendu difficile pour Nixon de désamorcer les tensions de la guerre froide par des accords de contrôle des armements, tels que SALT I.
Les Nord-Vietnamiens n'étaient pas très pressés de permettre à Nixon de sortir de la guerre dans des conditions confortables. La seule option restante était d'accroître la violence afin de forcer une sortie acceptable. C'est ce qui a produit le Cambodge, et non la soif de sang de Kissinger et de Nixon. Parce que Kissinger était juif, certains le dénoncent aujourd'hui en le comparant à l'attaque génocidaire d'Israël contre Gaza. C'est mal interpréter à la fois Kissinger et les événements de son époque
Le pouvoir en place se méfiait de Nixon parce qu'il s'était efforcé de désamorcer les tensions de la guerre froide et les relations hostiles avec la Chine. Cela allait à l'encontre de nombreux intérêts particuliers et de la croyance en des motivations communistes. Comme je l'ai expliqué, la CIA a utilisé le Watergate et le Washington Post pour éliminer Nixon.
La gauche libérale détestait Nixon pour son travail en tant que membre de la commission des activités anti-américaines de la Chambre des représentants, qui a conduit à la condamnation d'Alger Hiss, et pour sa rhétorique, qui n'était rien d'autre qu'une complaisance à l'égard de sa base. La gauche libérale était trop occupée à profiter du discrédit de Nixon pour remarquer qu'il était une autre victime de la CIA, comme elle le croyait pour Salvador Allende.
Au cours de ma vie, j'ai vu de près tant de choses qui sont ensuite expliquées de manière erronée et qui entrent dans les livres d'histoire comme des récits erronés. La vérité n'est pas très puissante car elle ne sert pas beaucoup d'intérêts puissants.
Il n'en reste pas moins que le bombardement du Cambodge était l'acte désespéré d'un gouvernement qui voulait mettre fin à la guerre du Viêt Nam.
Une question légitime se pose : pourquoi Nixon ne s'est-il pas simplement retiré de la guerre ? La réponse est qu'il aurait perdu sa base conservatrice et que, bien entendu, la gauche libérale se serait mise de la partie. Nixon et Kissinger espéraient créer un monde plus stable en désamorçant les tensions entre l'Occident et les puissances communistes. C'est également la raison pour laquelle les gouvernements de gauche ont été renversés ailleurs. Le raisonnement était que la stabilité était impossible si des gouvernements de tendance soviétique continuaient à apparaître en Amérique latine, en Afrique et en Asie.
La décision de Nixon/Kissinger ne fait pas l'unanimité. Mais la crise des missiles de Cuba avait clairement montré que l'une des alternatives à la stabilité était un conflit pouvant déboucher sur une guerre nucléaire.
Reagan a été confronté au même problème, mais a réussi à se réconcilier avec Gorbatchev. C'est un crime que les administrations suivantes aient gâché l'accomplissement de Reagan. Le complexe militaro-sécuritaire s'est avéré trop fort pour la paix.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL.
Sénateur Malcolm Roberts (Queensland, Australie) : La TGA dénonce l'innocuité supérieure du cannabis médicinal
La TGA dénonce l'innocuité supérieure du cannabis médicinal
Octobre 2023, estimations du Sénat
J'ai rappelé à la Therapeutic Goods Administration (TGA) les informations qui m'ont été fournies lors des estimations précédentes concernant les dommages allégués du cannabis médical. Ma question est restée sans réponse. Au lieu de cela, on m'a donné une excuse pour expliquer pourquoi les effets indésirables ne sont pas enregistrés pour le cannabis.
Ce n'est pas le cas. Il existe un deuxième registre d'effets indésirables, qui est un registre interne de la TGA appelé AEMS. Depuis des années, les médecins signalent les effets indésirables à cette base de données. Les propres données de la TGA montrent que le cannabis médicinal a causé 515 événements indésirables depuis 2012. Le cannabis médicinal était le seul médicament suspecté dans 454 d'entre eux, dont 174 étaient graves et 10 mortels. Comme l'a souligné le professeur Skerritt dans Estimates, le cannabis est largement prescrit dans les soins palliatifs et ce résultat est prévisible dans les soins de fin de vie où les patients reçoivent un soulagement de la douleur. En d'autres termes, les patients sont morts en prenant du cannabis, et non à cause du cannabis.
La raison pour laquelle la TGA n'a pas répondu à ma question sur la nocivité relative du cannabis par rapport aux médicaments pharmaceutiques est qu'il ne s'agit même pas d'un concours. Le cannabis a été prescrit plus de 4 millions de fois au cours de cette période et, si l'on exclut les soins palliatifs, le cannabis médicinal n'a pas causé un seul décès ou une incapacité permanente. À titre de comparaison, plus d'un millier de décès ont été signalés au cours des deux dernières années à la suite d'injections de COVID. La TGA, financée par l'industrie pharmaceutique, agit au service de l'État pharmaceutique et fera tout ce qui est en son pouvoir pour s'assurer que le cannabis médical n'est pas mis à la disposition des Australiens ordinaires à un prix abordable.
One Nation a présenté un projet de loi visant à réduire la classification du cannabis médical afin qu'il puisse être prescrit par n'importe quel médecin et délivré par n'importe quel pharmacien. Cette réforme simple et attendue depuis longtemps a été bloquée par les partis libéral, national et travailliste, malgré le fort soutien de l'opinion publique en faveur de cette mesure.
Je continuerai à défendre des politiques qui améliorent la santé, le bien-être et la prospérité des Australiens ordinaires.
Traduit de l'anglais par Rouge et Blanc avec DeepL
SOURCE: https://www.malcolmrobertsqld.com.au/tga-suppresses-superior-safety-of-medicinal-cannabis/
Autres communications du Sénateur Malcolm Roberts:
http://$400m in Running Costs for Nauru?
http://AHPRA Muzzled GPs for Questioning COVID Jabs
http://Reserve Bank Uses “Blunt Tool” on Inflation
http://ASIC and the Case of the Missing Gold
http://What’s the Purpose of the NIAA?
http://ABC Interview: Union bosses neck deep in casual exploitation – Closing loopholes
http://Impartiality Under Question at Human Rights Commission
http://Australia Post Flies in the Face of a Cashless Agenda
http://What Part of the School Curriculum is Drag Queen Storytime?
Anthologie des meilleurs textes de l'année 2021. Edition Guy Boulianne. Préface de Jean-Claude Perez ("Le CHAOS qui relie et le CHAOS qui tue").
La Nature n'accepte pas n'importe quoi. C'est-à-dire on peut faire n'importe quoi à la Nature mais si vous faites une construction artificielle elle a peu de chances de survivre. C'est à dire que la Nature aime les choses harmonieuses et ce qui n'est pas harmonieux, étranger par exemple, n'est pas bien toléré…
— Pr Luc Montagnier, avril 2020
Toute grande vérité passe par trois phases : Elle est d'abord ridiculisée puis violemment combattue, avant d'être acceptée comme une évidence.
— Arthur Schopenhauer
Je suis très heureux de vous annoncer que l'Anthologie des meilleurs textes de l'année 2021 est maintenant disponible dans plusieurs boutiques en ligne, dont Amazon. La préface de ce livre a été écrite par le biomathématicien Jean-Claude Perez, ami et collaborateur du Pr Luc Montagnier.
Guy Boulianne.
ISBN : 979-8-86-813101-1
Format : 366 pages, 6 x 9 po. (15.2 cm x 22.9 cm)
Papier intérieur crème #60, encre intérieur noir & blanc,
Couverture extérieure #100 en quatre couleurs
PRIX : $ 28.75 CAD (± 19.20 EUR) — Livraison en sus
Source: https://zenodo.org/records/10207269
Sur ce lien, vous pouvez lire la très intéressante préface de J.-C. Perez: "Le CHAOS qui relie et le CHAOS qui tue"
Adharam Madhuram I Uthara Unnikrishnan I Madhurashtakam I Everything About You Is Sweet, O Krishna
Commentaires de deux internautes (traduits de l'anglais en français):
@GautamSengupta
il y a 2 mois (modifié)
Vallabhāchārya (1479-1531 CE), le vāggeyakāra de cet hymne exquis, est né dans une famille de brahmanes telugu résidant à Varanasi. Il prônait la philosophie de Śuddhādvaita. La famille s'est réfugiée à Champaran, dans le Chhattisgarh, anticipant une invasion musulmane à la fin du XVe siècle. Le nom "Vallabha" signifie "le bien-aimé" et est l'un des nombreux noms de Krishna. Selon la tradition, lorsque Krishna lui-même est apparu à Vallabha, au milieu de la nuit du śrāvana śuklā ekādaśi, le saint a composé le Madhurāśṭakam pour louer et adorer sa divinité.
@jimmatrix7244
il y a 1 mois
Le gouvernement actuel du Tamil Nadu s'efforce d'anéantir ce beau peuple, sa forte dévotion et sa merveilleuse culture. J'espère que les Hindous s'uniront contre leurs ennemis. N'abandonnez jamais Sanathanam*. Je paierais de ma vie pour le protéger.
* NDLR: Sanātana Dharma (Devanagari : सनातन धर्म, signifiant "dharma éternel", ou "ordre éternel")[1] est un nom alternatif pour l'hindouisme utilisé en sanskrit et dans d'autres langues indiennes à côté du plus commun Hindu Dharma[2][3].
Le terme désigne l'ensemble "éternel" ou absolu de devoirs ou de pratiques religieuses ordonnées qui incombent à tous les hindous, indépendamment de leur classe, de leur caste ou de leur secte
Paul Craig Roberts: Les 15 années qui ont détruit l'Amérique
29 novembre 2023
Les 15 années qui ont détruit l'Amérique
Paul Craig Roberts
Le gouvernement des États-Unis d'aujourd'hui ne ressemble guère au gouvernement créé par les Pères fondateurs. De nombreuses "réformes" ont contribué à transformer un gouvernement responsable en un g o u v e r n e m e n t irresponsable. Par exemple, l'élection directe des sénateurs américains et l'élargissement du droit de vote aux propriétaires masculins ont eu un impact négatif sur la sécurité de la propriété privée.
D'autres soulignent les effets des guerres. Tous ces éléments ont joué un rôle dans la destruction de l'Amérique. Toutefois, à mon avis, la transformation du gouvernement américain peut s'expliquer par des événements survenus au cours de trois courtes périodes de notre histoire.
Les Fondateurs voyaient les États-Unis comme une association d'États dans laquelle le pouvoir central était limité et faible. Le 10e amendement a donné le pouvoir aux États. La guerre tarifaire du président Lincoln a détruit les droits des États et a conduit à la suprématie du pouvoir fédéral centralisé sur les États. Aujourd'hui, ce qui se passe dans certains États peut être déterminé par des votes dans d'autres États. La guerre de Lincoln a duré quatre ans, ce qui a suffi à Lincoln pour détruire le cadre conçu par les fondateurs.
La deuxième période dévastatrice est celle de 1913. Cette année-là, les États-Unis ont subi deux coups durs. L'un par la création de la Réserve fédérale, l'autre par l'instauration d'un impôt sur le revenu. La création de la Réserve fédérale a retiré au gouvernement le contrôle de l'argent pour le confier aux grands banquiers. L'impôt sur le revenu a ressuscité l'esclavage. Les historiens ont ignoré qu'historiquement, la définition d'une personne libre est une personne qui possède son propre travail. Un esclave ou un serf est une personne dont le travail est détenu en tout ou en partie par un tiers. Aucune personne soumise à l'impôt sur le revenu ne possède son propre travail. Une fois qu'une personne est violée de cette manière, toutes ses autres protections disparaissent - sa vie privée, la sécurité de son domicile et de ses documents, sa protection contre l'arrestation arbitraire, l'auto-incrimination, la détention indéfinie sans condamnation. Aucun Américain vivant aujourd'hui n'a connu la liberté connue par les Fondateurs.
La troisième période destructrice a été la dépression des années 1930. Elle est le fruit du travail de la Réserve fédérale qui a permis à la masse monétaire de diminuer, entraînant ainsi l'effondrement de l'emploi, des revenus et des prix. La Grande Dépression a donné naissance au président Franklin D. Roosevelt et au New Deal. Le New Deal a transféré le pouvoir législatif du Congrès aux nouvelles agences de régulation progressistes. Aujourd'hui, lorsque le Congrès adopte une loi, cela revient à autoriser les agences de régulation à rédiger les règlements d'application de la loi. Par exemple, la loi sur les droits civils de 1964 interdisait expressément les quotas raciaux, mais l'EEOC a imposé des quotas raciaux par voie réglementaire.
Ces trois périodes, qui représentent 15 ans de l'histoire américaine, soit 6 % de notre temps en tant que pays, ont suffi à détruire ce que les fondateurs avaient créé. Les historiens sont aveugles, car l'histoire a été écrite pour des raisons de propagande afin de servir des agendas. La guerre de Lincoln pour les tarifs douaniers a été transformée en une cause morale de libération des esclaves noirs, ce que Lincoln a nié lorsqu'il a déclenché et mené la guerre. L'année 1913 est décrite comme un tournant progressif vers la stabilité financière et l'équité. Le New Deal est présenté comme des mesures qui ont permis de dompter l'instabilité du capitalisme. Lorsque Henry Ford a déclaré que "l'histoire est un mensonge", il n'était pas loin de la vérité.
Il est regrettable que nos héros politiques, tels que Franklin D. Roosevelt et Winston Churchill d'Angleterre, fassent l'objet d'un examen minutieux au moment même où ces pays sont attaqués pour leur passé néfaste. C'est au moment où nous avons besoin de croyance pour repousser les assauts que nos idoles se révèlent avoir des pieds d'argile. Le livre de David Irving, Churchill's War, a détruit la réputation savamment créée de Churchill. Aujourd'hui, David T. Beito, dans The New Deal's War on the Bill of Rights, achève de détruire le héros progressiste FDR.
Comme Lincoln, Roosevelt a utilisé la guerre pour réaliser son programme, à savoir la destruction de l'empire britannique et son remplacement par l'empire américain fondé sur le dollar américain, qui a pris la place de la monnaie britannique en tant que monnaie de réserve mondiale. Il est paradoxal que les libéraux aient considéré comme un héros progressiste un président qui a écrasé la dissidence et la liberté d'expression, enfermé les citoyens américains d'origine japonaise dans des camps de concentration, détruisant leur vie et permettant le vol de leurs biens, et attaqué la Déclaration des droits qui garantissait aux Américains la sécurité sous la protection de la loi. Comme le montre clairement l'exposé de M. Beito sur FDR, cet homme était un tyran qui a élevé le pouvoir exécutif en dépouillant le Congrès de ses pouvoirs et en intimidant la Cour suprême.
M. Beito a consacré une décennie à la recherche et à la rédaction de son livre. Les notes volumineuses et l'index, qui représentent plus de 25 % des pages imprimées, témoignent de sa rigueur. Ce livre n'est pas l'opinion d'un seul homme. Il s'agit d'un document historique.
Si l'Amérique avait eu des historiens différents des libéraux crédules et insouciants, nous pourrions encore exister dans la liberté que les fondateurs nous ont donnée.
Traduit de l'américain par Rouge et Blanc avec DeepL
Source: https://www.paulcraigroberts.org/2023/11/29/the-15-years-that-destroyed-america/
Liberty Curious The New Deal’s War on the Bill of Rights
Kate Wand
David T. Beito
– November 2, 2023
https://www.aier.org/article/liberty-curious-the-new-deals-war-on-the-bill-of-rights/
Celer ne le puis
L'un des cinquante blasons qui ornent l'édition originale de la Délie (1544) de Maurice Scève, "le Prince des poètes lyonnais." Il pourrait être l'emblème de mon blog.
Source de cette illustration: le remarquable site consacré à Maurice Scève par Michel Locatelli, que je viens de découvrir avec bonheur sur internet, presque cinquante ans après avoir lu, avec délices, la Délie. Remarquable par sa présentation, sa richesse et sa sobriété, aussi bien que par la singularité et l'importance de ce poète de la Renaissance.